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[RP] Le bal masqué hivernal

--Blanche_neige_



Bon sang.. même si ce sont des faux nobles.. ya des bijoux... c'sont pas des faux.. puis.. suffit de repérer ceux qui ont des bottes ou ceux qui ont des chausses... J'suis certaine que les porteurs de bottes sont plus riches..

Hey t'as pas les mèches couleur blé pour rien toi hein.. regarde j'ai quoi moi aux pattes.. des bottes et alors j'suis riche?- réfléchit un instant- ben.. oui j'suis riche.. bon l'exemple marche pas. Mais regarde lui, l'a pas l'air très gâté par la fortune.. et il a des bottes.. -montre le chevelu qui semblait captivé par leur conversation et au fait pour le coup de leurs petits projets entre amies.

Les blondes étaient, malgré les apparences de souillons qu'elle arboraient, riches à n'plus savoir que faire de leur argent.. et malgré cela elles n'étaient toujours pas prêtes à prendre leur retraite..
Le vice était ancré en elle, sans le vol elles n'étaient rien.. Le vol dans la peau ou voler des fruits pour la forme..

Arrête de traquer c'pauv' homme, t'vas finir par l'traumatiser. Et récupère ton butin... il va s'faire la malle avec ! gourdasse!

Blonde-Blanche fait les gros yeux à Blonde-Marwen genre fallait pas l'dire qu'c'était lui que j'traquais.. il croyait encore qu'c'était la pomme..

Blondie dès fois j'me demande c'qui passe dans ta tête.. un genre de néant de blonditude.. tu t'sens pas trop vide des fois ça va? bon t'permets, maintenant qu'les choses sont dites.. j'conclus.

Blondie s'retourne vivement vers le chevelu cette fois, non sans avoir quelques tâches rosées sur les joues.. S'apprêtant même timidement à lui décocher le premier sourire de la soirée.. mais ça c'était sans compter sur la pomme et le sac qui avaient disparu d'ses mains pour laisser place à une bouteille et à des verres qu'il tendait fier de sa besogne.

Raaa le bougre, l'a bouffé la pomme, abandonné le sac précieusement confié et offert à boire à l'autre pointue des canines. On s'retourne un instant et le mâle a vite fait d'vous poignarder dans l'dos. Abrutis sans cervelles qu'ils sont. Bon ben si c'est ça..

Blondie prête à imploser.. Blondie prend sur elle.. Blondie le regarde faire son ti cinéma et appeler un certain Paco.. Blondie le regarde partir et revenir.. Blondie boit cul sec son verre et le claque sur la table en entendant..

- Qui veut aller s'en suer une ?

Son instinct lui disait.. vas y fonce.. quelques oeillades.. quelques p'tits déhanchements bien placés.. et hop t'l'embarques dans ton lit et l'est pour toi pour la nuit..

Sa fierté lui disait.. c'est qu'un naze, l'a bouffé ta pomme alors qu'il aurait dû croire qu'elle avait d'l'importance pour toi.. un homme qui fait pas attention à tes petits désirs.. c'pas un homme pour toi..

Blanche le regarde aussi furieuse qu'au départ.. récupère son sac dans un geste maladroit manquant d'le renverser, et lui marmonne des choses incompréhensible du genre..

C'vous qu'allez suer l'chevelu -*%!/$µ¤!%.. et même que -*%!/$µ¤!%.. pis si vous voulez savoir aussi -*%!/$µ¤!%.

Voilà tout était dit!

Dans un geste de fierté absolue, blondie relève son menton, se cambre exagérément comme pour s'donner plus de grandeur et place un pied devant l'autre oubliant presque qu'elle boitillait et que dans son état la posture inspirait plus la moquerie que le respect.

Blondie j'vais danser moi..

Blanche se fraye un chemin entre les convives qui ne semblaient pas s'amuser plus que ça.. z'étaient un peu mous du popotin, certains semblaient partir même.. mais l'Paco en question oeuvrait pour que ça change. Elle se place devant lui se disant qu'à défaut d'avoir l'un elle aura l'autre.. l'avantage étant que lui n'semblait pas parler l'françoy.. pas de parole.. pas d'embrouilles.. pas d'embrouilles plus de temps pour le reste.. tout était déjà bien ficelé dans sa tite tête de piaf.. Commence alors la danse de l'envoûtement, regard planté dans celui du beau mâle.. déhanchement qui se voulait plein de sensualité et de finesse, sur un pas de danse précurseur de salsa sûrement.. mais ça donnait plus un remue popotin pas très gracieux encore du fait de sa jambe blessée..
--La_femme_auxyeuxdambre


Ambre qui observait de ses yeux fauves la scène juste à côté, au bout d'un long échange de blondes à l'esprit chamailleur, la lassitude la prit.
Regardant tour à tour le manège des blondes et de l'homme nonchalant à côté, elle se dit qu'elle n'avait décidément plus sa place ici…
Elle se leva donc, décidée à prendre la direction de la sortie quand il vit l'homme grimper sur une table et appeler quelqu'un qui arriva peu de temps après avec une mandoline.
Elle haussa un sourcil en voyant ce curieux mélange d'attitude rustre et de finesse, malgré tout.
Il invita apparemment l'une des deux chamailleuses, faut croire que ce comportement plaisait à certains.

Citation:
- Qui veut aller s'en suer une ?


Voyant l'une des blondes faire mine de râler pour mieux y aller ensuite, elle sourit à part elle de l'évidence de ce comportement, relevant plus de la gaminerie qu'autre chose.
Dépitée, elle se dirigea vers la sortie, se sentant plus transparente que jamais…



--Zolan


Les apparences sont souvent trompeuses... là non. Blondinette avait l'air tellement furieuse qu'après s'être rendu compte de la disparition de la pomme dans l'estomac du gitan elle vida le contenu de son verre puis l'invectiva dans une langue très étrange.

C'vous qu'allez suer l'chevelu -*%!/$µ¤!%.. et même que -*%!/$µ¤!%.. pis si vous voulez savoir aussi -*%!/$µ¤!%.

Zolan lui aurait bien répondu mais ne comprenant pas le dialecte tribal il regarda son petit menton se dresser fièrement pendant que la donzelle faisait demi tour sur place.

Blondie j'vais danser moi..


Amusé il l'était, en voyant le petit chat sauvage se frayer un chemin au milieu du gratin et se diriger droit sur son frère. Paco quand à lui sourit jusqu'aux oreilles. Lui qui adorait les blondes en voyait une arriver , livrée sur un plateau d'argent.

- Excusez moi , changement de plan ...

Ce qu'il craignait arriva. Cet andouille de Paco reposa la mandoline pour danser avec la coquine de blondinette.
A grandes enjambées Zolan traversa la salle, récupéra l'instrument et prit la place de son frère tandis que celui ci faisait le joli coeur . Le gitan fit un premier accord puis entama le morceau de musique en chantant , amusé tout de même par le tour que lui avait joué Blonde n°1.
Les notes Gipsy envahir la salle pendant que le gitan se baladait en chantant au milieu des convives .

Paco était un très bon danseur. Blondinette paraissait apprécier à en juger par le balancement de son popotin. Zolan faisait courir habillement ses doigts sur les cordes, plaquant des accords qui rythmaient la danse tzigane.
Lentement il s'approcha des deux demoiselles qui étaient restées près du buffet.
Il fixa la belle aux canines si particulières en lui murmurant entre deux phrases du refrain...


- la prochaine danse , bella ragazza...

Avec entrain il poursuivit la chanson en se plaçant non loin des deux fougueux danseurs.
--Aurore
Citation:
- Peut on rentrer ma cherie? J ai encore beaucoup a faire cette semaine et nous devons aussi nous rendre a Poitiers. J espere par contre qu il y aura d'autres bals a l'avenir


" Oui Amour rentrons ... et oui il y en aura d'autres ^^ " Se tenant à son bras fièrement, ils quittèrent le bal, sourire aux lèvres. Elle salua de tête la dame à la robe bleue, qui avait l'air plutôt déconfite sur le comportement des deux blondes... elle avait l'air, elle aussi pressée de quitter les lieux.

--Alice_


Alice, d'une blondeur légèrement cendrée, s'approcha du buffet.

Elle vit un musicien tenant une mandoline et en pinçant les cordes sur une musique tzigane, elle roula un peu des hanches, et s'empara d'une pomme verte puis croqua dans la chair mûre et sucrée du fruit.

Elle déposa sa pochette au vestiaire, sachant bien qu'elle n'en aurait pas besoin tout de suite.

Elle recroqua dans sa pomme et s'approcha du musicien si original:

Hey gadjo, jolie musique.

Elle lui fit un clin d'oeil, lui sourit et attendit qu'il lui réponde...


--Marwen



Madre mia si la blonde était une fille du sud, sûr qu'elle aurait rejoint la piste et fait une démonstration des plus sensuelles et envoutantes. On aurait vu sa robe se froisser sous des gestes souples et provocants, on aurait vu jaillir de ses jades un feu presque aussi puissant que celui qui peut l'enflammer lorsqu'elle entame une toute autre sorte de danse au creux d'un lit ou ailleurs...
On l'aurait vu faire succomber des hommes par un simple regard, tandis qu'elle ondulerait contre eux plus insaisissable que l'air, plus dévastatrice qu'une tornade...

Mais la blonde n'est pas une fille du sud, elle reste même étonnée de voir la croupe de sa blonde se bouger aussi bien. Les jades regardent le spectacle, amusées, tandis qu'elle boit son verre à petites gorgées.
Voilà que le chevelu revient, mandoline en main, se penche sur sa voisine pour lui murmurer quelque chose..

Elle râle intérieurement la blonde, non pas qu'elle soit jalouse.. ou plutôt si mais pas de ce que l'on pourrait penser. Elle envie le brun d'avoir réussi à murmurer sans se faire entendre.. chose qu'elle est bien incapable de faire.

La musique la remet d'aplomb cependant, personne ne peut rester sans rien faire en entendant ce rythme. Blondie danse, le chevelu joue...La friponne lance un coup d'oeil à la dame aux crocs.. elle voulait lui dire quelque chose mais elle se méfiait des dents.. sentant encore les marques de certaines cicatrices... Sacrés hommes.

Prenant son courage à deux mains, elle se retourna vers elle et finit par lui exposer ses intentions.


'scusez moi m'dame ou toute autre créature qu'vous êtes..


Là la blonde pieuse se signa trois fois au cas où le sans nom se cacherait derrière le masque.

C'pas qu'vot' compagnie m'ennuie hein.. mais j'suis v'nue avec un but.. alors j'vais me promener un peu histoire d'enrichir mes relations...


....Ou d'appauvrir ses relations afin de s'enrichir elle même à voir..Et la blondinette, après un petit regard sur la tenue de son interlocutrice, repartit fureter.
--Elektra_la_rouge
Après une danse et quelques verres Elektra avait une petite faim. Il y avait de l'animation près du buffet la rendant hésitante dans son approche. Mais continuer la soirée le ventre vide lui était impossible !

Ni une ni deux la voila près de la table. Elle tend le bras vers une belle tranche de jambon sur un morceau de pain.
La brune se recule doucement pour s'adosser au mur à regarder la scène d'un peu plus loin.

La musique était entraînant, mais la piste un peu trop vide à son gout.
Elle n'avait reconnu personne ce soir, les masques n'étaient pas tombés.

Une fois son encas terminé,elle se dirige vers la sortie pour prendre une bouffée d'air. Enfilant sa cape ainsi que la capuche sur la tête la voila dehors à regarder la rue sombre.

De noir vêtu, elle s'avance dans la ruelle et disparaît à l'angle de rue, il était temps de rentrer ...
--Douceur_hivernale

La belle brunette se laissa entrainer par son cavalier un sourire aux lèvres. La jeune femme se demandait qui se cachait derrière ce magnifique loup qui ressemblait étrangement au sien. Il devait avoir été acheté dans la même boutique. .

Le balai des robes des cavalières sur la piste de bal donnait un bien joli spectacle aux milles couleurs. Le jeune homme galant se débarrassa de sa cape pour avoir plus d’aisance pour faire virevolter sa cavalière. Le balai des robes des cavalières sur la piste de bal donnait un bien joli spectacle aux milles couleurs. Les invités commençaient à prendre possession de la piste de danse.


Madame, Permettez que je vous accompagne sur la piste de danse.

Elle lui répondit avec un petit sourire rempli de malice dessiné au coin des lèvres


Avec plaisir Seigneur.


La belle se laissa guider sur la piste de danse par le charmant cavalier qui l’accompagnait au milieu des autres couples qui virevoltaient sur la mélodie de l’orchestre. La jeune femme dévisagea son cavalier posant son regard bleu océan dans le sien. Elle cherchait tant bien que mal à connaitre l’identité de l’inconnu. Finalement elle laissa place au plaisir de danser suivant le pas de son cavalier tout en souriant sous son loup. Elle n’avait pas dansé depuis le bal du muguet ou elle avait eu le plaisir de passer un moment avec Jake. Déjà son cœur battait à tout rompre pour lui mais elle se refusait de le croire. Perdue dans ses pensées, elle fut surprise par la fin de la danse et se pencha dans un geste élégant et ravissant. Elle se redressa avec douceur tout en fixant son cavalier.

Elle le remercia d’une révérence gracieuse et lui proposa d’aller grignoter et boire….
--_lamia


Si elle considérait les tous derniers évènements, la Lamia d'un soir qu'elle était, ne pouvait se rendre qu'à une seule évidence : le mangeur de pomme était sujet à moult convoitises.
Encore quelques minutes et le centre d'intérêt de la fête ne serait plus la piste de danse, mais ce buffet autour duquel s'agglutinait de plus en plus de jupons.

Notons que l'intéressé, se saisissant de l'instrument de musique d'où les accords s'échappaient sans discordance, sa voix avait de surcroît de quoi envouter la plus revêche des mégères. Ceci expliquait sans doute cela.
Elle n'avait pas vraiment pensé assister à autre chose que papillonnages de cils, paroles sucrées et autres banalités du genre, en se rendant à ce bal, et voilà qu'il se trouvait agrémenté de péripéties propres à éviter la lassitude.

Bien évidemment, elle avait suivi avec la même attention que le reste ce joyeux intermède, peinant à faufiler le bras qui devait échanger son gobelet vide contre un plein.
Retenant un hourra de victoire sa mission enfin accomplie, elle s'apprêtait à battre en retraite lorsqu'elle accrocha le regard du chanteur en se maudissant à moitié de s'être laissée surprendre de la sorte.
Suffisamment lucide néanmoins pour capter ces paroles murmurées qu'il glissa au milieu de ses vocalises, elle leva son verre en sa direction, assortissant le geste d'un sourire d'assentiment, avant de suivre du regard son déplacement vers le couple pour lequel il se produisait ainsi.

Elle avait grand besoin de s'asseoir à nouveau, si les musiciens continuaient sur cette lancée amorcée.
Le sort en avait décidé autrement.
Elle n'avait pas entamé sa volte face qu'une des blondinette, celle qui ne dansait pas, par le fait, faisait la sienne tout à trac, se lançant dans des mondanités qui la laissèrent pantoise.



'scusez moi m'dame ou toute autre créature qu'vous êtes..


C'pas qu'vot' compagnie m'ennuie hein.. mais j'suis v'nue avec un but.. alors j'vais me promener un peu histoire d'enrichir mes relations...


Prise au dépourvu l'espace d'une demi-seconde, la créature de la nuit trouva la présence d'esprit de répondre, avant que son interlocutrice ne mette son projet à exécution :

Mais faites donc, damoiselle.
Je tâcherai de survivre à cet abandon qui me prive de votre présence et d'une conversation que je pressentais tout à fait agréable.
Bon... enrichissement!


Sourire en coin ponctuant cette conclusion, les apartés qu'elle avait faits avec son amie ayant pour le moins manqué de discrétion pour le petit cercle de convives les entourant alors.
Tout ce qui était apparent chez elle étant clairement factice, elle comprenait aisément qu'elle n'était pas la relation idéale.
Inclinant légèrement la tête en guise de salut, elle se dirigea donc du côté du siège improvisé qui se trouvait par chance être encore libre.
--Zolan



Tandis que Blonde N°1 lançait des oeillades à son frère en activant dans les yeux de celui ci la braise qui couvait, Zolan emporté par le feu sacré chantait et jouait pour les danseurs, tout en jetant de temps à autre un coup d'oeil vers les trois plumes qui regagnait son perchoir, se souvenant son assentiment après l’invitation du gitan.

Hey gadjo, jolie musique

Le gitan fit un clin d'oeil à la demoiselle qui s'était approché.

Grazie Signora

Accompagnant ses mots de la musique tzigane qui continuait à déverser son rythme entraînant , le gitan se fit une réflexion lumineuse. Soit le thème du bal c'était " la pomme dans toutes ses déclinaisons", soit il assistait à un rassemblement de blondes amatrices de pectine. Toujours est-il qu'il sentit monter la chaleur de la salle d'un cran. Et c'était pas pour lui déplaire.
Déambulant parmi les masques et déguisements , son oeil expert suivit le trajet de Blondasse N°2, reconnaissant la technique du prédateur en chasse.
Amusé il passa près d'un couple vêtu de bleu , s'arrêtant près d'eux pour les entourer des notes enjouées, puis continua en hochant la tête vers Paco vers la fin du morceau.
--_domino_


Tel un échiquier géant, la piste de danse s’étalait sous le regard qui couvait sous le masque. Ci et la voltigeaient d'habiles danseurs dont la combinaison unique seule permettait la figure adoptée. Le masque ne pouvait pas sourire.
A la lisière de ce plateau savamment orchestré, entre ombre et lumière, Domino attendit. Frontière invisible. hésitation. Puis le signal. la liberté.
Pour une nuit. Un bal. Puis, tout a coup, en quelque pas vif, plumes blanches et plumes noires vinrent taquiner cette viole, les harmoniques à la tessiture haute et claire se mêlèrent à la musique

Le masque chante et ses trilles racontent ce que son corps illustre.


Donnez-moi le la...

Trille

Confiez-moi vos notes sur le blanc chemin
traçons en pied cette ballade acoustique
Lions nos cordes sensibles dans ce cantique
Entremêlons enfin de nos voix le grain


Domino caresse l'instrument du bohemien du bout de ses doigts gantés de blanc

Donnez-moi le la, cette note ronde
clef dorée du sens enfoui de nos vie
Je vous offrirai une gamme de si
pour à notre guise refaire un monde


Le masque se mit à genou devant le bohémien et ses cordes et embrasse d'un geste ample de ses bras, l'air autour d'eux deux, embrassant ainsi cette foule chamarrée que le bohémien et son alter ego vénitien divertissent. Ils sautent ainsi d'une danseur à l'autre

La musique jamais n'est classique
les notes claires cueillons d'un air grave
bohémien, baissons là nos têtes d'un octave
nous sommes au seuil d'un monde magique


Le masque pres ducouple musicien et son instrument, tourne autour d'eux, ils deviennent ainsi le centre de gravité de cet étrange astre noir et blanc qui s'eloigneen cercles concentriques sur le grand quadrille, et dont la voix roule les auditeurs dans ses profondeurs pour mieux les emporter sur ses hauteurs chavirantes. sans les laisser souffler, Le masque se presse dans leur dos, un danseur, puis un autre, une danseuse aux boucles blondes, une autre au décolleté plongeant, un homme en mantel bleu et masque à plumes de la même couleur clot ses paupieres du musicien d'un geste de la main, à peine un souffle la voix se fait plus basse... moderato

Fermons les yeux et faisons moissons
de douces harmoniques couleur de ciel ...


Le masque tourne à nouveau, et dans un geste souple et élégant, vient se replacer derrière le gadjo et ajoute... crescendo

des nuits fantastiques aux reflets de miel
oui frissonnons dans ce champs de sons!



Le masque, les plumes frémissantes, reprend dans un geste grandiloquent

Oui ! Frissonnons dans ce champs de sons !


La silhouette emplumée laisse mourir enfin sa voix et dans un geste s'incline dans toutes les directions, le regard brillant. Puis le masque se tourne vers la bohemien et son instrument et ajoute

Merci pour le la bohémien !
--_le.bossu_



Pas si évident de se mouvoir avec lenteur, le dos courbé, quand on est jeune et fringant.
Se vieillir et s'enlaidir l'amusait beaucoup plus.
On allait voir combien de donzelles graviteraient autour d'un bossu, combien mettraient en pratique leurs belles paroles, beauté intérieure et autres fadaises qui ne valent que pour paraître intéressantes.
Or, lui savait, que la gent féminine n'a d'intéressant que ce qu'elle peut avoir à offrir dans une couche. Et encore... Mais c'est une autre histoire.
Cette petite fête, même s'il n'en voyait que la fin pour cause de préparation tardive et intensive, serait pour lui une sorte d'observatoire à Nunuches qui certainement le divertirait.
Pas trop quand même, pas le moment qu'un rire intempestif ne ruine tous ses efforts de camouflage!

La canne, empruntée à un vieil ami, complète maintenant la tenue qu'il juge satisfaisante.
Dernier exercice de génuflexion et en avant pour la mascarade.
Il compte bien profiter de sa vieillesse apparente pour reluquer sans complexe tout ce qui sera regardable, et pourquoi pas au delà ; qui peut savoir quelle rombière blasée, avide d'expérience nouvelle, pourrait croiser son chemin.
Tout à coup échaudé à cette idée -c'est qu'il préfère la chair fraîche le bougre-, qu'il chasse d'un revers de main impatient, il pénètre dans l'antre de ses expériences, appliqué à sa démarche claudicante.
Lourdement appuyé sur sa canne, il promène un regard égrillard sur l'étalage de poitrails, ne différant d'ailleurs en rien à son comportement habituel. Les retours sont juste un peu moins enthousiastes et il jubile de cette confirmation de son point de vue.
Il n'en profite pas moins pour faire mine de s'accrocher ça et là, pétrissant ainsi sur son passage quelques chairs appétissantes.
Il ne risque en tous cas pas d'esclandre ce soir. C'est bal, chacun sait que vieux et vicieux sont deux mots qui vont bien ensemble et fera preuve de compréhension, voire de complaisance.

Une autre histoire que celle de sa posture, suffisamment inconfortable pour tenter de solutionner le problème.
Les yeux, qu'il a perçants, repèrent un tonneau qui ferait bien son affaire : se tenir courbé mais assis sera plus aisé. Il dirige donc ses pas droit dans cette direction, aussi vite que lui permet le personnage qu'il s'efforce de conserver crédible.
Peste soit ce jupon sur pattes qui fonce au même endroit, et sans handicap, si ce n'est l'œil baladeur dont la tendance est à regarder tout autre chose que son but! Il faut la prendre de vitesse.
Et le Bossu de ricaner.
Autant profiter de l'occasion.
Rapide coup d'œil à gauche.
Même chose à droite.
La voie aussi libre que possible, toutes les paires d'yeux occupées à admirer la prestation d'un gitan, il force le pas, persuadé que sa vigueur soudaine passera inaperçue.
Plus qu'une aune à franchir et son échine pourra se délasser.
C'est qu'il se sentirait presque vieux pour de bon à force!
Le dernier pas, presque un saut pour atterrir sur le siège de fortune avant la concurrente distraite qui a continué sur sa lancée.
Bien fait pour elle, ça lui apprendra à reluquer du bellâtre.
Il se frotterait bien les mains à l'idée d'être sur le point de réceptionner le morceau de choix qui ne devrait pas tarder à se vautrer, surtout s'il tend légèrement le pied, n'est ce pas, mais il a justement besoin de celles-ci pour ce faire.
Son visage reflète fugacement un air narquois et diablement satisfait qui lui fait comme un second masque.


Voyons voir ce que peut donner une pêche sans eau.
--Cinderella


Enchantée également belle Cinderella !
Prenons un verre et ensuite, je vous proposerai quelque chose…


Regard interrogateur qui se pose sur la jolie blonde… Son cerveau se met à tourner à plein régime, se demandant ce qu’elle a encore bien pu inventer… craignant le pire, comme le meilleur, elle attrape la chopine proposée, un sourire s’élargissant sur son visage, ses yeux pétillants derrière le loup qu’elle porte.

Merci ma belle amie… oui à nous, notre rencontre, et à cette soirée !

Vidant cul sec le breuvage tant convoité, c’est encore les lèvres pleine de mousse qu’elle éclate de rire à la proposition de la belle. Une danse… cela serait en effet un excellent dérivatif aux sombres pensées de la jeune femme…

Regardant son amie un genou à terre, prête à exploser de rire, elle fait mine d’être plongée dans une grande réflexion, prenant l’air pincé qu’elle a vu tant de fois sur les visages de certaines personnes se prenant pour de grandes dames, et inclinant la tête tout posant sa main dans celle de la divine blonde, lui donne sa réponse :


J’en serais flattée très chère ! Vous me voyez ravie par votre proposition…

Gardant son sérieux au mieux qu’elle puisse faire, elle esquisse une petite révérence avant de se laisser conduire sur la piste de danse, prête à virevolter dans les bras de son amie.

En la suivant, elle jette un œil à la salle qui s’est remplie sans même qu’elle ne s’en aperçoive, souriant aux artifices et stratagèmes des jeunes femmes tentant de séduire ces messires, et s’interrogeant sur l’étrange personnage bossu qui avait installé son séant sur un tonneau, devant lequel elles venaient de passer.

En voilà au moins un qui a fait dans l’originalité, se dit-elle. Gardant un œil curieux sur l’étrange convive, elle place ses mains sur sa partenaire, prête à se lancer dans une danse mémorable.
--Zolan


Un son , un appel, une mélodieuse ritournelle. Dans ses notes se mêle une voix qui fait se retourner le gitan sur un drôle d'oiseau, alors qu'il s'apprêtait à tendre la mandoline à son frère.
Intrigué il arrête son geste. Ses doigts courent sur les cordes pour accompagner les mots du bel oiseaux. Écoutant son chant et ses gestes gracieux, le musicien se fond dans un dialogue entre mouvements hypnotiques et notes éclectiques , suivant la danse envoûtante du volatile.
Exercice d'improvisation qu'il maîtrise , trouvant dans la gamme des notes les accords qui collent au chant du rossignol.

Zolan se trouve sur son terrain de jeu préféré où il suit la partie théâtrale d'une scène à quatre mains. La voix est jolie , variant suivant les mouvements.
Lorsque le petit rossignol finit son chant et le remercie, Le gitan incline respectueusement la tête.

Merci pour le la bohémien !

Souriant, Zolan tend sa main pour porter devant ses lèvres la patte blanche de l'oiseau en l'effleurant d'un baiser.


- Que serait le La s'il n'était que le point de départ de ce qui sonne juste, si au delà une si belle ritournelle ne complétait l' accord de cette première note ?
Meravigliosi petit rossignol !! Ce chant ne vous a pas donné soif ? Moi si .

Du coup Zolan se dirige vers le buffet en invitant plumes noires et blanches à le suivre.
Une soudaine surprise le fait éclater de rire en voyant un bossu prendre de vitesse la petite tigresse aux dents acérées et lui piquer son trône sous ses yeux..


- Ola il gobbo !! ( le bossu)
Y a encore du vert en vous on dirait mais pas de galanterie . Vous l'avez perdu avec vos dents ?

Le gitan sert un godet de vin au rossignol et sourit en coin en regardant trois plumes , curieux de voir la réaction de la demoiselle.
--_lamia


En pleine mission "récupération de siège-fût", gobelet plein à ras bord d'une main, la mirette surveillant son futur cavalier, ou présumé tel si elle avait bien tout compris, il lui était difficile de battre un record de vitesse.
D'autant qu'elle se croyait à l'abri de toute tentative d'usurpation de bien et que rien ne justifiait à priori l'établissement d'un record.

A croire qu'il existe quand même des trucs qui rendent aveugle, indépendamment de la cause principale qu'on prête à la cécité.
Et voilà t-y pas qu'un vieillard, ou prétendu tel, tentait de lui damner le pion?
Elle ne l'avait vu hélas qu'au tout dernier moment et il 'était sur le point de poser un fondement, qu'elle eut volontiers botté sur le champ, sur SON Précieux lorsqu'elle accéléra le rythme, faisant déborder au passage un breuvage qui lui coulait le long de l'avant bras.
Sensation des plus désagréables qui acheva de l'énerver au reste, après les rires moqueurs qui parvenaient à ses oreilles.

Tout à son indignation et s'apprêtant à dire son fait à ce margoulin qui était sans doute aussi croulant qu'elle-même était vampire, elle freina, mais un peu tard.
Le piège tendu, dans tous les sens du terme, par l'infâme, venait de faire son office.
Et la voilà qui tombe, le moins élégamment du monde, comme tout bonne vraie chute qui se respecte.
Le godet valse à droite, les yeux fuient dans la même direction, la bouche s'arrondit dans un "O" de surprise en lieu et place du sermon bien senti qu'elle comptait servir, les mains libres amortissent la chute qui l'a propulsée sur le coupable de tout ce désastre.
Résistant à l'envie de marteler ce matelas qui la reçoit ainsi et dont les mains se sont faites un peu trop vigoureuses et inquisitrices à son goût, elle se redresse le plus dignement possible, vérifiant qui d'une main sur le loup, qui d'une langue passée sur ses lèvres, qu'elle n'a perdu aucun autre accessoire en route que sa fierté.

Devant l'air goguenard du Bossu, médusée par ses manières discourtoises, elle lui tient à peu près ce langage :


Et si vous faisiez profiter quelque damoiselle de la poigne qu'il semble vous rester malgré votre grand âge en l'invitant pour une danse?
Voilà qui donnerait toute légitimité aux attouchements dont vous m'avez l'air friand, et me permettrait de me remettre de mes émotions en vous remplaçant sur ce.. siège.
Je n'ai même plus de remontant pour ce faire.
Merci néanmoins de m'avoir évité de me casser le nez au sol ; excusez-moi, j'ai failli oublier que je vous dois peut-être la vie..


Il devinerait certainement le degré de sincérité de ses remerciement mais elle n'en avait cure ; ils valaient bien le ridicule dans lequel elle avait été littéralement plongée et elle en avait deviné d'autres à son sujet à lui.

Lamia évitait de regarder trop alentour, cette fois, le temps que le feu de ses joues disparaisse avec la honte de s'être donnée ainsi en spectacle.
Elle évita de trépigner le temps qu'il daigne, en toute logique, quitter cette place qui lui revenait de droit -oui oui elle le voyait comme elle vous voit, son nom, écrit sur le fût, j'vous dis!- et qu'elle s'était fait un point d'honneur de récupérer.
S'occuper à faire disparaitre les traces de ce vin gâché qui avait poissé son bras devint alors son cheval de bataille avant l'issue de la guéguerre.

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