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[RP] Le bal masqué hivernal

--_domino_



- Que serait le La s'il n'était que le point de départ de ce qui sonne juste, si au delà une si belle ritournelle ne complétait l' accord de cette première note ?
Meravigliosi petit rossignol !! Ce chant ne vous a pas donné soif ? Moi si.


Sous l'impulsion du bohémien, ou du moins de cette imitation de bohémien, disons à tout le moins "le musicien"-on ne triche pas avec l'instrument-, Domino sentit son bras emporté et n'eut d'autre choix que d’emboîter ses pas dans les siens et puis... boire était une idée bien tentante n'est-il pas ? Après tout, c'était jour de bal. Et ainsi masqué, toute fantaisie était permise. Le masque ne pouvait pas sourire.

- Ola il gobbo !! ( le bossu)
Y a encore du vert en vous on dirait mais pas de galanterie . Vous l'avez perdu avec vos dents ?


Domino tourne masque et plumes vers l'interlocuteur du gitan. Son masque limite tant son champs de vision que l'emplumé ne l'aurait vu si le bohémien ne lui avait jeté ces quelques mots taquins.
Brusque arrêt.
Domino attends.
Puis, sous son nez se présente un breuvage au parfum tentant.
La main gantée de blanc s'empare de la chopine.
Arrêt sur image.
C'est là que la tête de piaf imprime -non pas "édite", c'eut été trop facile- , une pensée tenace fraye sous son crane emplumé ... Son regard bleu se pose sur le gitan, celui-ci le regarde. Le masque ne peut pas rougir. C'est une chance. La tension monte dans l'air. Il semble si décontracté en apparence alors qu'une légère tension habite sa nonchalance. Le Noir & Blanc perçoit ce flamboiement, ce crépitement dans l'air. Oui, il est comme tapis, à l’affût de sa .... "proie", un léger haussement de sa lèvre supérieure gauche lui donne un air sardonique. Notre Domino l'imagine passant sa langue sur ses lèvres tel un gros matou rêvant à son dîner. Un léger frisson agite les plumes. Coup d'oei!là gauche Coup d'oeil à, droite.
Une blonde dont le masque cache moins que sa tenue ne révèle s'est affalée sur le bossu. Des mains -même pas ridées note notre drôle d'oiseau- se baladent sur la peau nue et les formes exquises. Les plumes tremblent. Mais, le coeur bat trop fort. Entre ses dents sous le masque, la voix chuchote.


Tout plutôt que d'être déplumée !

Puis, elle rend la chopine au gitan en le regardant bien dans les yeux et dit d'uen voix ronronnante

Il faut plus d'un chant pour assoiffer le Rossignol, Chaton

"Rossignol". Non, il ne s'agit pas de transmission de pensées ... juste une intuition, un même cheminement de pensées. Puis, se dirigeant vers le bossu, elle dit :

Me ferez-vous le pl...

Coup d'oeil sur la tronche du bossu.
A quel point sa laideur est-elle authentique se demande notre volatil
Nouveau frisson devant son regard véritablement libidineux
Ventrebleu dans quoi se fourre t-elle ? Est ce que pour échapper au chat, le Rossignol ne se fourrerait-il pas dans la gueule du tigre ?


Me ferez-vous l'hosneur de partager cette danse avec moi, bossu ?

Le masque tend sa main gantée de blanc au bossu et prie.
Pourvu qu'il accepte sinon faudra trouver une autre ruse pour s’échapper de ce piège. Crevinbleu, la masque est condamné à la sobriété !
--Marwen


Quand une blonde part en chasse...

Son petit nez retroussé, la demoiselle sillonnait entre les invités. N'hésitant pas à offrir quelques œillades intéressées aux hommes de son goût, blondie se moquait éperdument des regards assassins des jeunes femmes qui les accompagnait. Les regards noirs, les injures, elle connaissait... et puis sa blondeur ne permettait certainement pas d'enregistrer l'ampleur que cela avait réellement.
Grand bien lui fasse, blondinette n°2, sous des airs de sotte aguicheuse, profitait des distractions qu'offrait le chevelu pour repérer un quelconque trésor.

Alors que la pie s'apprêtait à abandonner sa quête, trop embrouillée dans ce monde de toc... sisi même pour les bottés...
Un joli éclat vint ennuyer ses iris.
Et on dit ensuite que c'est pas bien de voler ? Oui mais non.. faut pas tenter non plus...
Ses jades se portèrent donc sur l'objet coupable qui n'était autre que le manche d'une dague à la ceinture d'un convive.
Inutile de vérifier l'authenticité, l'objet lui plaisait.. qu'il soit vrai ou factice. Il le lui fallait ! Elle n'avait aucunement l'envie de s'en payer une, en revanche, s'en octroyer une était toujours un plaisir.. Toque de blonde.

Vint alors une intense concentration blondesque durant laquelle blonde-Marwen s'imagina les plus beaux scénarios.
Le meilleur était celui où elle tombait et s'agrippait au porteur de l'objet de sa convoitise....

C'était décidé, se redressant fièrement, arrangeant son décolleté afin d'attirer le regard ailleurs que sur ses yeux fureteurs, Blondie entama un pas décidé vers l'homme qui se trouvait encore à quelques invités d'elle...

Mais là...

Un évènement vint gâcher la détermination de la demoiselle. Elle se retourna vivement pour voir qui était l'auteur de sa déconcentration et vit, à son grand mécontentement, Dame les crocs se relever de sur un bossu pas beau, l'air furieux.. du moins les traits sous le masque semblaient l'être.

Affichant une moue boudeuse, blondie marmonna :

Copieuse...

Qui a dit qu'une blonde était de bonne foi ?

Enfin laissons la foi là où elle est et revenons au plus intéressant sujet de cette soirée : blondie (nous précisons au cas où vous vous étiez leurré).

Laissant ces voleurs de vedette à leurs chamailleries, la chapardeuse chercha du regard l'homme à la dague.
Un cri de rage lui échappa, faisant sursauter une jeune masquée à ses côtés, qui prit un air outré lorsqu'elle entendit la suite.


Rhaaaaaaaaaaa !!!!!!!!!!! Nom d'la croupe molle de Quille ! L'est passé où ?


Et la jeune femme bouscula quelques danseurs, reprenant sa chasse... pas au trésor cette fois.. mais à l'homme.
--_le.bossu_


Si pour un coup d'essai c'était pas un coup de maître, ça!

Il le savait, que la dinde tomberait cuite. Encore gagné!
Par malchance elle n'y avait même pas perdu une canine.
Dommage, un trophée lui aurait bien plu, au Bossu.

Mais reprenons les choses dans l'ordre.

L'atterrissage sur tonneau couronné de succès et les reins soulagés de cette cassure forcée, notre vieillard lubrique a tout d'abord retenu l'attention du gitan.


Citation:
- Ola il gobbo !! ( le bossu)
Y a encore du vert en vous on dirait mais pas de galanterie . Vous l'avez perdu avec vos dents ?


Commence bien, qu'est c'qu'il dit? C'est que le damoiseau, question langues, reste sur un terrain bien spécifique. Il est déjà beau, riche, adulé des femmes et modeste. On ne peut tout cumuler non plus.
Mais bref, il ne doit rien laisser paraître de tout cela ce soir.
Le sarcasme lui échappe cependant tout autant que le reste et seul le vol plané providentiel, bien que programmé par ses soins, lui évite de finir lamentable face à son interlocuteur.
Car il a bien entendu oublié jusqu'à la question posée tant la tentation lui retourne les sens.
Le nez au balcon et la main sur le croupion, une lueur de convoitise allumant des iris attentifs, le fieffé coquin profite de son avantage sans vergogne.

Trop courts instants. La maladroite se relève déjà, visage empourpré sous la couche de fard et regard étincelant.
Ça y est, il va avoir droit à un discours et ça l'ennuie déjà.
Passé, ce moment d'excitation à jouer à touche-touche. Il écoute distraitement, déjà en quête d'autre chair à triturer.
Pourquoi se serait-il intéressé aux propos d'une donzelle d'ailleurs, c'est à se demander.
Pourtant lorsque celle qui se présente à lui, légèrement hésitante mais visiblement décidée à emprunter ses bras et ses pas, son intérêt reprend le dessus.
Il détaille la silhouette de pied en cap, volontairement inquisiteur, alors que le Domino a interrompu la course de ses mots avec l'air de quelqu'un qui vient de faire une grosse bourde.
La proposition est pourtant bel et bien faite, qui laisse perplexe l'intéressé.
Le costume, s'il est original, ne laisse aucune... ouverture pour son petit vice.
A peine peut-il voir les yeux...A moins -lumineux éclair de génie- que ce ne soit une invitation déguisée à une fête plus...enfin moins...
Les yeux se plissent, plus que jamais lubriques.

Notre homme fait face à nouveau à la seconde emplumée pour jouer les grands seigneurs.


Mais faites donc, prenez place sur ce perchoir, ma poulette.
Ainsi que vous l'avez entendu, on mande mes service, ce que je ne saurais refuser.


L'ego intact, il sourit grassement à la demanderesse, s'accrochant à la main gantée tendue, cédant la place avec une furieuse envie de découvrir les intentions de sa cavalière cavalière.
--Meringue.glacee
Danse gracieuse en compagnie d’une femme élégante et raffinée. Que pouvait-il rêver de mieux ? Que ce soit celle qui fait battre son cœur ? La meringue fit une courbette pour remercier la gente dame en bleue alors que cette dernière l’invita à grignoter et boire au buffet.

Je vous remercie pour cette danse. Cela faisait longtemps que je n’avais pas apprécié danser. Et si la cavalière et charmante, c’est du plus bel effet … Avec plaisir ma chère ! Cette danse m’a mis en appétit. Ripaillons ensemble …

Il prit le bras de sa cavalière et se dirigea d’un pas lent vers les tables couvertes de victuailles en tout genre. Il prit une écuelle pour y déposer quelques morceaux de terrines de gibier et de fromages, se servant également d’un morceau de miche de pain, le tout arrosé d’une coupe d’hydromel. Il regarda discrètement ce que prenait sa cavalière, commençant à étaler le pâté sur son pain et manger. Sourires échangés à la demoiselle, regard qui se croise, apportant une bouchée à ses lèvres.

Il y a beaucoup de monde ce soir, je ne pensais que ce bal masqué susciterait un tel succès. C’est l’organisateur qui sera ravi.

Prenant une gorgée d’hydromel, il ne pouvait s’empêcher de jeter un œil sur sa cavalière cherchant à reconnaître la jolie de demoiselle se cachant derrières ses atours et ce loup. Ses lèvres lui disaient quelque chose, et pourtant … enfin il devait profiter de ce moment et ce laisser aller au mystère de la soirée. Le beau brun resta à déguster son met, intimidé par l’inconnue qui suscitait en lui une certaine attirance.
--_lamia


Cause à mon... 'fin vous voyez quoi..., ma tête est malade.
Tout à fait l'impression qu'elle se faisait, l'encaninée, en s'adressant au malotrus.
A sa décharge, son attention devait se diviser, d'autres charmes mystérieux venant d'entrer en scène.
Toujours occupée à cueillir les dernières gouttes du nectar qui avait eu la décence de ne pas complètement ruiner sa tenue, elle écoutait d'une oreille intéressée la proposition qui tombait pile avec ses propres aspirations.


Pourvu qu'il accepte, pourvu qu'il accepte...
voilà ce qu'elle marmonnait en boucle, feignant la plus grande concentration dans sa tâche alors qu'elle faisait une fixette inconsidérée sur le rond de bois comme si sa vie en dépendait.
Un spécialiste aurait certainement pu juger son cas digne d'une étude clinique, en d'autres circonstances, mais sa lubie se perdait dans l'agitation du moment sans risque de l'amener jusqu'à la camisole.

Les rires avaient cessé pour laisser place à un silence suspendu à la réponse du Bossu.
Une exclamation de joie manqua lui échapper aussitôt qu'elle vit se positionner la canne du vieillard, qui déjà trouvait le premier prétexte venu pour s'exercer à son activité favorite.
Fort bien, dut-elle n'y rester que le temps de s'y être posée, elle rependrait possession du trône, question de principe!

Imperceptible mouvement du chef pour constater l'effet porté par la désertion des plumes noires et blanches amenée à se retirer de la scène, sur un musicien privé de son instrument et de son tête à tête.
L'œil capta une tache plus foncé sur le col immaculé de la chemise du gitan, qu'elle n'avait pas remarquée jusque là.
Résultat de la mini catastrophe dont elle avait bien involontairement été la vedette, ou simple inattention due au regard profond qui avait plus volontiers retenu son attention?
Un point de détail à approfondir ; elle le nota mentalement pour plus tard, si toutefois d'autres incidents ne venaient pas retarder le moment où sa mémoire serait en berne.
Assise gagnée, boisson perdue, bilan mitigé mais jugé suffisamment satisfaisant par la belle qui amorça gracieusement sa descente vers le siège de ses désirs.
--_domino_


Mais faites donc, prenez place sur ce perchoir, ma poulette.
Ainsi que vous l'avez entendu, on mande mes services, ce que je ne saurai refusé.


Tandis que le bossu allonge sa canne et attrape son gant blanc pour mieux se hisser
- Ventrebleu, elle pèse son poids la veille peau desséchée, le piaf dit à voix basse

"il pousse un peu loin l'imitation de l'impotent là !"

Le regard du vieillard se fait deshabilleur, la langue sangsue,
le piaf frissonne de tout son long, sueur froide, un rien épicée.
L'oeil se plisse sous le masque,

"rira bien qui rira le dernier"

sussure l'emplumé qui entraîne un bossu claudiquant sur la piste sans trop s’éloigner ni du trône, où règne désormais une blonde ébouriffée par sa chute, ni du beau gitan. Ben quoi le piaf doit être migrateur : Il perd pas le nord. Quelques trilles, à nouveau sur la piste, Domino écoute les harmoniques entrainantes. Notre Domino dépasse le bossu d'une bonne tête et demi entre le fait que le faux vieux se courbe pour mieux faire son effet et ses talons qui la rehausse. Le masque ne pas sourire pourtant on jurerait que ...

Les gants blancs se mettent en position, une main sur la hanche, l'autre en l'air tel un papillon désœuvrer.


Alors bossu, voyons si vous etes encore assez vert pour suivre le tempo !

Et le volatil de virevolter au son des trilles autour du vieillard, d'abord avec une lenteur exagérée, elle lui tourne autour de ce vieux pot et profite de ce temps calme pour dire d'une voix de Rossignol, chanté donc ! Paco, Pipo molo et compagnie n'aura qu'à suivre mais, il est ou Copa cabana Pico tremolo enfin Paco quoi !? Ces bohémiens jamais la quand on a besoin d'eux ...

Il parait que ça apporte la chance
d'avoir dans son dos une belle bosse


Le gant blanc s'allonge et vient caresser la fausse bosse puis ajoute d'une voix taquine

Moi je préfère encore avoir vingt ans
et toutes mes dents !


L'emplumée se courbe en une belle révérence devant son cavalier et lui tend à nouveau sa main blanche, peut etre que le vieux va pousser la chansonnette lui aussi ?
--_le.bossu_


Le voilà debout, si l'on peut dire, le nez bientôt collé contre un plastron bien trop rembourré de tissus à son goût, à profiter néanmoins du parfum de la belle.
D'un tour de main il remise sa canne sous un bras pour enserrer la taille, prenant soin de n'y mettre pas trop de vigueur dans le jeu de son rôle mais suffisamment pour profiter des courbes qui se devinent sous les froufrous.
Sans broncher il se laisse entrainer, ou plutôt traîner, sur la piste où sa cavalière qui ni une ni deux abandonne sa hanche qui se satisfaisant pourtant bien de la présence de ces doigts légers, pour entamer une parade incongrue assortie d'une chansonnette.

L'échappée belle se conclut par une flatterie de sa bosse, éternelle utopie du porte bonheur qui moins qu'en tout autre circonstance n'est d'actualité.


Si vous croyez en la chance, ne vous privez pas de caresses sur cette proéminence qui est faite pour ça, rossignol.
Je pourrais bien y prendre goût.


Puis quand la main gantée s'offre à nouveau, Le Bossu décide qu'il est temps de passer à l'attaque.
Il l'attire vers lui, l'emprisonnant cette fois de toute sa vigueur, redressant la taille pour lui murmurer à l'oreille :


Tout oiseau, aussi beau que soit son ramage, court le risque de finir enfermé, belle enfant, ne comptez pas vous échapper à nouveau, je veux la danse que vous m'avez promise, et je la veux danser en acteur, pas en spectateur.

Le visage glisse le long du cou gracile pour venir reposer à nouveau en bonne place.
Sa prise assurée, il l'entraîne alors d'un pas étonnamment alerte au rythme des accords dans un entremêlement d'apparence et de réalité.
L'apparence pour le profit et l'avantage de dissimuler un sourire qui s'élargit ; la réalité pour la cadence qu'il entend bien mener sans s'en laisser davantage conter.
Il mènera la danse, foi de jolicoeur, et de manière qu'elle s'en souvienne longtemps.

Il guette le moment propice, où d'autres couples les encerclent étroitement, pour se redresser à nouveau de manière à la plaquer contre lui, les lèvres reprenant le chemin de son oreille pour lui souffler d'une voix mielleuse :


Pensiez-vous vraiment vous tirer des griffes d'un séducteur sans aucun risque, en choisissant la "vieille chose" que je suis?
Il vous faudra payer le prix de votre sauvetage. Je vous demanderais bien un baiser mais votre masque serait un alibi facile.
Je m'octroie un acompte en attendant votre proposition.


Et de lui mordiller le lobe de l'oreille avant de recourber l'échine, un petit goût de victoire sur ses lèvres avides
.
--Zolan



La chute de trois plumes n’a pas échappé au regard vigilant du gitan dont les yeux s’assombrissent soudain sous le jeu de mains du vilain qui profite illégitimement de son tour pendable pour tripoter aisément sa victime.
Comme il se trouve que la demoiselle en question est justement la personne qu’il voulait retrouver pour enfin l’inviter, les manoeuvres du bossu lui font froncer les sourcils pour la première fois de la soirée. Il hésite un instant entre défenestrer le coquin et le noyer cul pas dessus tête dans le premier fut trouvé, quand le petit rossignol ouvre la bouche à ce moment là pour piailler et lui coller dans les mains sa chope qu'il repose ensuite sur ta table.


Il faut plus d'un chant pour assoiffer le Rossignol, Chaton .
Zolan détourne les yeux du bossu pour se poser sur l’oiseau dont la phrase lui arrache le début d’un sourire ironique.

- Chaton ? Il lui murmure alors subrepticement tandis qu’elle invite le bossu à danser, se jetant elle même dans la gueule du loup....
- Petit oisillon frémissant, sachez que si vous étiez dans mon nid vous changeriez d’avis quand à la longueur de mes griffes..

Mais déjà l’oiseau s’est envolé avec un drôle de cabossé. Si la demoiselle se sait en perdition, elle aura bien la voix pour se faire entendre.
Raflant au passage un linge qu’il trempe et essore dans une cruche d’eau,, le gitan rejoint trois plumes hissée à nouveau sur son perchoir.


-Permettete ? ( permettez ?)

Délicatement Zolan essuie le cou de la jeune femme où quelques gouttes de vin luisent sur sa peau poudrée.
Sa main soutient ensuite le bras fin de trois plumes pendant que le tissu humidifié achève de nettoyer les dernières coulures qui maculent sa peau.

- Je pense que c’est à nous maintenant.

La soutenant par la taille il la soulève pour la faire descendre. Il a assez attendu, l’impatience de la tenir dans ses bras faire briller son regard d’un feu où couve la fougue du gitan.
D’une voix grave il lui murmure.

-J’ai hâte de vous montrer comment dansent les hommes chez nous. J’espère que vous apprécierez...
Levant les yeux vers la hauteur des plumes, il maintient le masque en place, en ôte une à une les plumes .

- Pas besoin de ça.

Puis il la regarde de la tête aux pieds, la contourne pour se placer derrière elle et délace la lourde jupe qui pourrait entraver ses pas, pour ne laisser que ses jupons qui apparaissent lorsque le tissu glisse, ajoutant dans un murmure tout proche de son oreille.
-Ni de ça...
Sans façon il glisse sa main sur la sienne et l’entraîne vers son frère en lui tendant la mandoline. Puis il lui glisse le nom de la musique qu’il doit jouer en ajoutant un petit clin d’oeil à Blonde N°1.
Le Gitan se place alors derrière sa compagne de danse en laissant courir son souffle le long de son échine

- Prête?
Ses mains survolent les épaules de la jeune femmes sans les toucher, descendent lentement le long de ses bras en les effleurant à peine puis viennent se refermer sur les mains féminines .

Sa voix s’élève alors doucement, suivie par les notes jouées par Paco.

Un amor....Un amor vivi llorando....Y mi decia..
Délaissant les doigts fins de sa main droite, il encercle sa taille de son bras doucement en l’attirant vers lui, collant la cambrure de ses reins contre son ventre et commence à danser langoureusement, bougeant une hanche , puis l’autre, en entraînant le corps de sa partenaire à se mouvoir sur le même rythme que lui dans un lent balancement.

Las palabras de Dios, Llorando por ti- es con amor.
En chantant, en dansant avec elle, il veut lui faire partager cette communion de deux corps ressentant le même engouement pour l’instant présent, intense, enivrant.
Levant leurs mains il la fait se tourner sur elle même plusieurs fois en la reprenant ensuite dans ses bras, collant son corps contre le sien, plonge ses yeux dans le regard pétillant de la jeune femme tout en continuant à chanter et danser sur un rythme qui augmente progressivement tout en gardant un côté sensuel.
Ses yeux descendent sur sa bouche et sourit en voyant à nouveau les deux petites pointes acérées .
--_domino_



Alors qu’elle invite le bossu à danser, le gitan répond à sa réplique volontairement piquante par une de son crue non moins prometteuse susurrée à son adresse :

Petit oisillon frémissant, sachez que si vous étiez dans mon nid vous changeriez d’avis quand à la longueur de mes griffes…

Rien qu’à y songer à la longueur des griffes, le piaf en frémit, ça lui fait des petites bulles qui éclatent partout sous la peau ; Domino déglutit sous le masque, la gorge soudain sèche ; mais, là s’arrête leur petite joute oratoire car, le vieux cabossé qu’elle a lancé sur la piste et avec qui elle entendait bien mené la danse : après tout en s’agit-il pas d’un vieillard affublé d’un appendice surnuméraire et disgracieux de surcroît ? Mais le chameau n’a pas l’air de l’entendre de cette oreille. Somme toute, il a l’ouie fine et la main leste, le faux vieux.

Si vous croyez en la chance, ne vous privez pas de caresses sur cette proéminence qui est faite pour ça, rossignol.
Je pourrais bien y prendre goût.


Et, il a vu clair dans son jeu. Il ne sera pas si aisé d’éviter son attention un peu trop appuyée au goût du piaf, quoiqu’il ait été a tout le moins d’une parfaite décence jusque là se contentant de poser sa main sur sa hanche. Point d’attouchement graveleux tel qu’y eut droit la blonde aux trois plumes. Enfin, le regard bleu tombe à la ronde : la « blonde déplumée » serait plus juste, le chat l’a croqué semble t-il. Le masque ne peut pas sourire.
En effet, le couple se frotte sur la piste au rythme d’une musique tout à la fois endiablée et langoureuse. Comment des harmoniques peuvent-elles contenir autant de teneurs si contradictoires et les rendre si complémentaires, comment lier le feu et la glace et en faire un tout qui frise la perfection ? Se dit notre mestre chanteur.

C’est là que le cabotin cabossé décide de cabotiner à sa manière. Il l'attire tout contre Lui, elle sent la chaleur de son torse, la force de ce rempart et frémit prise au piège de ses bras plein de vigueur, il se redresse révélant ainsi qu’il la dépasse en taille d’une demi tête malgré ses talons


Tout oiseau, aussi beau que soit son ramage, court le risque de finir enfermé, belle enfant, ne comptez pas vous échapper à nouveau, je veux la danse que vous m'avez promise, et je la veux danser en acteur, pas en spectateur.

Notre drôle d’oiseau regarde d’un œil attentif l’accoutrement du bossu, l’observe, l’écoute, l’hume même. Tous ses sens sont à l’écoute pour tenter de voir autrement qu‘avec les yeux et de deviner par delà le gros pif et le gros dos, qui se cache. Domino aurait bien tenté de réfléchir plus avant à la question mais, son organe, celui de la pensée comme celui de la voix au demeurant, semblaient grippés depuis que le Bossu s’ingéniait à l’emporter corps et âme dans des dérives délicieuses, la rouler dans ses flots, vagues chargées de promesses. Le Rossignol du se pincer pour sortir se son état de…. Quel état d’ailleurs ? Bref, il s’agissait de trouver quelque repartie qui ferait honneur à sa verve coutumière.

« Je veux », « je veux » .. vous n’avez que ce mot la à la bouche.
Etes-vous le roi des Bossus ?


Ajouta t-elle railleuse. Un avis de tempête soufflait entre ces deux là, ils rouli-tanguèrent à qui mieux-mieux sur les accords entraînant de Paco et sa mandoline qui se donnaient à fond. Alors que la foule se fait dense et la musique enivrante, tout à coup l’étau se referme ; l’oiseau se retrouve pris au piège, cage faite de chair au fumet légèrement épicé, un musc suave - pas du tout décrépite, c’est déjà ça- se dit le Rossignol habité d’une excitation fébrile et se demandant à quel sauce il va être croqué.
Un souffle tiède au creux de son oreille.
Par le très Haut, qu’il fait chaud sous masque !


Pensiez-vous vraiment vous tirer des griffes d'un séducteur sans aucun risque, en choisissant la "vieille chose" que je suis?
Il vous faudra payer le prix de votre sauvetage. Je vous demanderais bien un baiser mais votre masque serait un alibi facile.
Je m'octroie un acompte en attendant votre proposition.


Et crac, en guise de point final, Domino ressent soudain un picotement sirupeux, aiguillon de désir, sur le lobe de son oreille. Des dents ? Ses dents ? Plantées sans vergogne aucune dans son chaste pavillon ? Stupeur et tremblement. Version Piaf ça donne :

Ô !

Heureusement, le masque ne peut s’effaroucher.
Domino dit de sa voix haute et claire :


Voilà bien des manières de vieillards sénile et ventripotent.
Toujours à prendre avant de demander et à exiger des récompenses pour des services rendus dans vostre seul esprit.


Dit le Rosignol d’un ton piqué alors que se frayent dans son corps de nouvelles sensations aux délices inconnus jusqu’alors.
Domino s’enroule alors dans les bras de son cavalier, presse son corps souple et musclé contre le sien, laisse sa tête emplumée rouler sur l’épaule du Bossu, le masque s'alanguie, penché ainsi en arrière, échappés du chapeau, une cascade de cheveux noirs en profitent pour dévaler le long, caresse soyeuse sur un bras trop vigoureux pour son âge.


Qui vous as dit que je cherchais à m’échapper ?
On agite pas ses plumes devant le nez du chat si on a pas un brin envie de se faire croquer ne croyez-vous pas ?


Le drôle d’oiseau ajoute d’une voix grave presque ronronnante à l’oreille du Bossu, tout proche et pourtant si loin à travers ce masque rigide


Et peut être que … si le Rossignol préfère les bossus aux bellâtres, c’est qu’il porte en lui une tare plus affreuse qu’une simple bosse …

Le masque se tait, ses traits à jamais figés, immobiles, visage lunaire aux arabesques argentées
--_lamia


Le séant enfin posé sur le trophée de la victoire, bien piètre si on considère qu'elle n'en est pas seule responsable, Lamia, rétrospectivement, frissonne d'une répulsion mêlée de rage impuissante.

En d'autres circonstances, attitude aussi répugnante aurait vu une issue différente que le regard assassin jeté au coupable.
Le rôle de chacun, pour un soir, n'étant que façade, l'outrage subit n'en était pourtant qu'une de plus puisque destinée à son double de la nuit.
Forte de ces considérations, les battement de son cœur se firent moins tapageurs, jusqu'au moment ou un gitan plein de sollicitude refit surface dans son champ de vision.


Citation:
- Permettete?


A cent lieues d'avoir imaginé tel scénario, c'est dans un balbutiement qu'elle donne l'accord à cet acte dont il en a fait une héroïne flottant dans un monde irréel.
Un instant marionnette pantelante, le souffle court sous l'habileté de ses gestes que la douceur dispute à la précision, Lamia se reprend au son de la voix veloutée.


Citation:
Je pense que c'est à nous maintenant

Soulevée de terre avant que ses pieds ne rencontrent à nouveau le sol, la taille prise dans la douce chaleur des mains de son ravisseur, elle se perd dans l'envoutement d'une voix et d'un regard tandis que lentement il l'effeuille, légitimant chacun de ses actes par des mots qui sonnent comme une telle évidence qu'elle se plie à son caprice sans plus de réaction que le frémissement qui titille dangereusement son échine à chaque frôlement. Tout juste a-t-elle le temps d'envoyer valser les dernières entraves, laissant ses pieds gainés de soie suivre au pas de course son cavalier, la main cramponnée à la sienne.

Elle se sent à ce moment aussi libre que vulnérable et prie pour que le bohémien n'ait pas la même propension à déshabiller les âmes.
L'habit de fait pas le moine mais la disparition d'une partie de ses effets a emporté dans la foulée cette assurance qu'elle affichait vaillamment.
Ne pas penser à son apparence, surtout, sans quoi la main qui l'entraîne ne suffira pas à empêcher un effondrement.
Il a voulu faire d'elle sa reine pour une danse, image bien éloignée de l'effet qu'elle escomptait bien conserver jusqu'aux derniers accords des musiciens et en même temps si...libératrice.
Dans un brouillard elle assiste à la passation de mandoline assortie d'instructions qui lui échappent, se sentant transportée avant même d'avoir esquissé le moindre mouvement.


Citation:
Prête?


Prête à sombrer dans l'abîme des divines sensations dont elle vient d'avoir un aperçu tout aussi édifiant que déstabilisant, sans aucun doute, si elle ne se fait pas violence dans la seconde pour récupérer un peu de la lucidité qui lui joue des tours.

D'une voix aussi assurée que possible, elle acquiesce.


Tout à fait prête,,, gadjo... -louée soit celle qui plus tôt a utilisé ce terme qu'elle reprend à son actif- ou qui que vous soyez.


Dans son dos, le petit manège auquel il se livre et qu'elle ressent aussi sûrement que si ses mains ne se faisaient pas si légères et distantes, la consume d'impatience frissonnante.
Il a dit souhaiter lui montrer comment dansent les hommes de chez lui, elle a hâte de cette démonstration promise.

Les mains s'enlacent et la ballade entonnée d'une voix douce lui rapporte le souffle chaud de ses lèvres dans une harmonie que tend à la perfection tandis que les corps s'épousent enfin lorsqu'il l'attire à lui.
Lamia se laisse emporter par le rythme langoureux, sans se préoccuper du balancement de son corps qui suit naturellement celui de son partenaire, une main légère posée sur le bras qui lui ceint la taille, la seconde allant chercher vers l'arrière la nuque de son cavalier pour l'effleurer du bout des ongles.

Inexorablement, Lamia se prend au jeu de cette danse qu'elle découvre avec un plaisir indicible.
Les pensées s'envolent et tourbillonnent à l'instar de la manière dont il la fait maintenant virevolter.
Seuls l'instinct et la fusion magique de l'instant la guident.
Au moment où elle se retrouve plaquée cette fois face à lui, c'est sans fausse pudeur qu'elle se noie dans son regard, iris au beau fixe, mains nouées autour de son cou et bassin ondulant au diapason.

Alors que dans un sourire ses yeux quittent les siens, elle lui susurre gaiement :


Savez vous que nous n'avons même pas été présentés? Il y a fort à parier que cette danse doit paraître quelque peu indécente aux yeux de certains bien-pensant.

Mais je constate que vous semblez toujours fort intrigué par cette particularité, rescapée de votre attirance pour le dénuement.
Serais-je en droit d'en conclure qu'il faudrait rompre le charme pour votre sérénité?


Sourire ingénu devant l'impossibilité de répondre du chanteur qui n'a pas terminé sa prestation, que suit une démonstration immédiate.
Sans perdre la cadence, elle se hisse sur la pointe des pieds pour laisser glisser, le long de la veine qui bat dans son cou, la pointe de ses taquines canines.
Le recul léger qu'elle opère pour observer le sillon sybillin qu'elle a laissé, lui fait regretter l'indisponibilité des lèvres du bel inconnu.
Plus elle y pose les yeux, plus elle se persuade qu'elle en aurait bien plutôt volontiers fait céder la pulpe pour en recueillir de la pointe de la langue une larme de sang.

Ce n'est que partie remise... Le baisser de rideau n'a pas encore eu lieu.


Edit pour rajout final
--_le.bossu_


La première pensée qui vient à l'esprit du Bossu, en apercevant le couple débraillé qui semble n'avoir cure de ce qui les entoure, c'est que le monde est fou.
S'offusquer d'une main baladeuse pour finir à moitié dévêtue aux yeux de tous, voilà bien une des contradictions qui entretiennent la réputation de la gent féminine.

De là à se demander s'il ne ressent pas quelque pointe de jalousie à l'idée de n'y avoir pas pensé lui même, il y a peu de chemin à faire.
Le fait est que s'il sent la belle fébrile sous son emprise nouvelle, pas une once de chair en vue ne lui permet d'exercer quelque geste osé.
Ô frustration exquise, quels méandres empruntes-tu donc pour tournebouler les sens du commun des mortels?


L'oiseau se rebiffe, le verbe se fait acerbe.
A la question ironiquement posée, il esquisse un sourire.


Avez vous vu d'autres bossus ici ce soir?
Je puis vous assurer en tous cas que vous êtes ma reine ce soir.


Mais le corps dément la ruade et se prête au jeu avec une volupté propre à éveiller le désir qui ne demande qu'à s'exprimer.
Visiblement, la touche a fait mouche.
Suffisamment pour qu'il ose libérer de moitié la taille de la fausse rebelle, laissant une main s'aventurer le long de son flanc avant de remonter sur la rondeur de l'épaule qu'il devine sous ce foutu tissu.
Laissons l'effet se faire. Pensée qu'il partage à haute voix avec ses compagnons, amateurs de femmes à son image, mais qu'il se garde bien d'énoncer dans le cas présent.

A présent il se fait attentif au changement imperceptible qui s'opère chez sa partenaire dont l'abandon progressif émoustille ses sens.
Le volatile se fait câlin, une mousse d'ébène s'échappe du couvre chef à plumes et déferle sur la manche du Bossu qui se prend à imaginer le minois qu'elle encadre, tandis que le bel oiseau tend à ronronner comme ces chats dont il vient d'avouer apprécier l'esprit chasseur.


Que ne vous laissez-vous croquer plus volontiers, enveloppée ainsi de mystère froufroutant?
Jusqu'à ce masque que vous ne sauriez tomber.
Que reste t-il dès lors aux félins dont vous aiguisez l'appétit?
A moins que..


Gardant sa cavalière lovée contre lui , un bras se faisant le gardien d'une taille qu'elle a fine à l'évidence, il avance l'autre main jusqu'à l'extrémité d'un gant qu'il roule dans une lente descente.
Le poignet gracile dépassé, il extrait la pièce de tissu blanc pour saisir délicatement le bouts de ses doigts.
Le visage grimé se penche alors sur la main et y appose ses lèvres avec légèreté, reproduisant à l'inverse le chemin parcouru par le gant pour finir par un baiser au creux de son bras.

Au retour d'un regard chargé de promesses sur les deux taches plus sombres du masque impassible, il prononce ces quelques mots à mi-voix :


Me parleriez-vous de cette possible tare plus hideuse que la bosse dont je suis affublé?
La douceur et la volupté que j'ai goûtée me font douter de telle réalité.
--Blanche_neige_



Près.. beaucoup trop près.. ou pas assez..

Paco illuminé par la blondeur de la Blonde n°1- à croire qu'il avait bien plus de goût que son frère- s'empare du corps de notre Blanche en moins de temps que le chevelu en avait eu pour faire disparaître sa pomme.
Ben oui, blondie ne perd pas le nord non plus.. c'est bien une pomme qui l'a amené à ce dénouement.

Le chevelu rattrape le coup comme un chef.. au moins une chose qu'il n'aura pas gâché.. et les transporte, de sa voix envoûtante et de ses doigts agiles et prometteurs dans d'autres circonstances, dans une danse endiablée.

Bien qu'handicapée par sa jambe pas très adroite pour l'coup.. le Paco semblait apporter plus d'importance à leurs déhanchements rapprochés? collés-serrés? et la soulevait à moitié pour pallier à son manque de souplesse, tandis que son regard hagard semblait vouloir transpercer le sien.
Bref très proches dirons nous.. au point qu'au bout de quelques minutes de contact intense.. Blondie aurait juré sur la barbe du Barbu de là Haut, en qui elle ne croyait pas d'ailleurs, qu'elle avait senti quelques soubresauts de ce qui peut soubre-sauter dans les braies des mâles quand ils sont heureux.

Blondie en aurait rosi si elle avait su faire.. Elle tente alors un début de discours un peu génée de sentir le corps de Paco si bien causer..

Hum et sinon z'habitez où? J'veux dire y'a loin à faire pour y aller? pis y'a personne qui pourrait s'réveiller? - Blanche-blonde se dit.. ça c'est l'plan de drague de Darkan.. évite ça n'a jamais marché- hum pis vous comprenez pas c'que j'dis hein? Tant mieux.. mais faites attention, vous vous laissez trahir par vot' oisillon..- Blondie bavarde, si peu.. elle était ravie de pouvoir parlotter autant que sa langue la titillait sans être interrompue - Humm Paco si vous êtes aussi bon danseur que visiteur de jupons.. c'doit être prometteur.. quel ciel? au delà du septième? J'suis pas du genre ouverte comme fille vous savez -menteuse, si peu..- mais j'sais faire des exceptions, j'veux dire, j'suis pas contre quelques expériences enrichissantes.. et vous p'tit veinard.. j'crois qu'z'allez être mon exception d'la semaine.

Après ce monologue.. suivi d'un sourire mutin et d'une main caressante posée sur la partie accessible de son torse.. le Paco continuait de l'observer d'un air interrogatif mais pas trop inquiet..
C'est alors que blondie entend un juron, que dis-je un blasphème sur son croupion divin.. du genre:

Citation:
Rhaaaaaaaaaaa !!!!!!!!!!! Nom d'la croupe molle de Quille ! L'est passé où ?


.. la voix était bien évidement celle de Blonde -Marwen.. la garce toujours après son croupion qui n'avait rien de mou d'ailleurs quoique peut être un peu affaissé depuis qu'elle avait été retenue de force dans ce patelin..
Mais bon fallait comprendre aussi.. habituée à grimper les remparts, à courir pour fuir et moult autres activités dans le genre.. bah l'muscle avait vite fait en un mois de temps d'se carapater.

C'est à ce moment là que l'chevelu s'pointe et lui dérobe son oisillon en éveil.. avec un clin d'oeil..
Décidément, il s'était mis en tête de lui gâcher sa soirée.
En guise de réponse elle ne trouve que.. que.. lui tirer la langue avant de relever son menton, fière toujours, et de se tourner vers le Paco qu'elle honore d'une bise avant d'afficher une mine déçue en sentant toute la chaleur qui l'avait envahi disparaître au moment où il se décollait littéralement d'elle.


T'peux pas jouer en m'tenant hein? bon pas grave, j'vais m'occuper d'ma blonde en t'attendant..

Elle lui fait un clin d'oeil et file à la recherche de blonde-Marwen, pas difficile de trouver une blonde, même masquée, une espèce d'auréole de niaise attitude l'entourait..

Hey grognasse.. si t'crois que j't'ai pas entendu, tu t'fourres l'doigt dans l'oeil.. d't'façon avec toi.. tu trouves toujours à redire sur ma croupe.. soit elle ressemble à celle d'une vache, soit elle est molle.. avoue t'es jalouse, c'pour ça tu critiques.. j'vais t'dire moi.. Bah t'sais ta poitrine j't'ai dit qu'elle était belle l'autre fois quand j'voulais t'montrer c'qui pouvait s'tendre chez les femmes.. bah j't'ai menti..- méchant, très méchant- l'est pas jolie et elle tombe presque alors..c'pas mieux.. pis m'appelle pas Quille ici vont m'reconnaitre les gens -blondie aurait continué si son regard n'était pas tombé sur un couple étrange.. un oiseau noir et blanc et un bossu..

La Quille se marre.. oubliant presque le conflit qui l'opposait à son amie.

Hey blondie on est où là, au bal masqué ou au cirque?

Ben oui plongée dans les bras de son Paco, elle n'avait pas eu l'temps de voir les nouveaux entrants..
--Marwen


Ah, elle l'avait trouvé le bougre.
La blonde ondulait contre un jeune masqué apparemment intéressé, alors qu'elle même profitait simplement de son corps pour se planquer, cherchant à trouver SA dague sans être prise en flagrant délit de repérage.

Malgré qu'elle eut enfin posé les yeux sur l'objet de ses désirs, la friponne, resta un peu plus longtemps contre ce corps si..tiens.. oui.. si tendu.
Flattée, rosissante, Tulipe papillonna des yeux vers son cavalier puis, éclairée par un élan brun, le repoussa soudainement et lui administra une jolie gifle en s'exclamant :


Non mais ! C'pas vot' dague que je cherche !


Repartant, un air furibond sur le minois, la délurée allait de nouveau rejoindre l'homme de ses convoitises lorsqu'une chevelure blonde refit son apparition, lui barrant la vue... encore une fois.

Fallait dire qu'elle aimait se mettre devant ce qu'elle désirait blondie 1 et la lipe fronça le nez, frustrée d'être à nouveau loin de son trésor.
Elle se pencha, ignorant les premières jérémiades de la blonde, cherchant des yeux son homme, mais se redressa quand sa superbe poitrine fut insultée.
Elle fit ce mouvement si vivement que ses cheveux vinrent se placer devant son visage lorsqu'elle ouvrit la bouche. Crachotant pour les retirer elle porta ses mains à ses seins, comme pour vérifier qu'ils ne tombaient pas.
Rassurée de les sentir toujours aussi ronds et fermes, Blonde-Marwen pointa un doigt accusateur sur son amie.

Celle-ci déjà changeait de sujet.. mais Tulipe, elle était restée coincée dans sa colère.. et pas moyen de laisser passer ces injures.
Ignorant donc sa dernière moquerie sur l'étrangeté du couple présent sur la piste (Après tout.. ce sont des créatures du Très-Haut), elle prit le menton de la blonde dans sa main et l'obligea à la regarder.


Quoiiiiii ??? T'es qu'une menteuse jalouse Blondie !! Tu rêves d'avoir c'que j'ai ici !

Pointage de doigts sur les parties concernées.

Et si tu veux que j'te prouve qu'ils sont beaux... j'peux toujours demander un avis !!! Tiens c'est c'que je vais faire...


Le ton monta.

J'vais faire un concours de gorges !! Tout' manière personne n'peut savoir qui c'est sous l'masque !

Pas très discrète la blonde, déjà elle oubliait sa jolie dague et commençait à délacer sa robe sous les yeux écarquillés de Blondie 1.
Gestes furieux, elle se moquait de choquer, tout ce qu'elle voulait c'était avoir raison... puis de toute manière... le gitan avait déjà lancé la mode du déshabillage public alors bon...
--_domino_


Que ne vous laissez-vous croquer plus volontiers, enveloppée ainsi de mystère froufroutant?
Jusqu'à ce masque que vous ne sauriez tomber.
Que reste t-il dès lors aux félins dont vous aiguisez l'appétit?
A moins que...


L'oiseau reste suspendu à ses trois petits points ... Muet comme une carpe le Rossignol, ---c'est un comble- alors que le vieux entame un lent déplumage du volatil commençant par une patte qui laisse apparaître la peau nue d'une main blanche et fine, un avant bras qui semble sculptée dans la même pierre que les statuts de l'Antique Grèce. En moins froid et en plus frileux devrais ajouter pour être tout à fait exacte. Le fin duvet se dresse sur la peau. Contrairement aux représentations des déesses du Parthénon, il y un pouls la dessous et il bat à tout rompre pour l'heure alors même que Domino toujours la taille emprisonnée par la pression délicate d'un bras trop musclé pour appartenir à cet image d'Epinal, reste coit devant le spectacle -tout à fait inédit- qui se déroule devant ses yeux. Dans l'attente, le corps svelte est habité d’une tension. Le bossu pose alors un baise main dans les règles de l'art. L'oiseau rassuré se détend imperceptiblement puis, le piaf observe le visage grimé se pencher sur la main et y apposer ses lèvres avec légèreté, traçant un sillon mouillé pour finir par un baiser au creux de son bras, territoire inexploré jusqu'alors. Ce nouveau baiser, appuyé, et pourtant tout en délicatesse, est comme un point d'interrogation. Un long frémissement agite les plumes noires et blanches. Le masque ne peut pas rougir.

Le gant est jeté.
Défi bien plus dangereux pour le Rossignol que celui de la lice.

Me parleriez-vous de cette possible tare plus hideuse que la bosse dont je suis affublé?
La douceur et la volupté que j'ai goûtée me font douter de telle réalité.


Trompeuses sont les apparences. Qui mieux que vous le sait ?
Parfois la plus belle des fleurs, l'oiseau le plus innocent se révèlent être un poison mortel pour Celui qui s’attelle nonchalant, à les effeuiller...

Dit elle d'une voix de basse. Elle s'échappe de son étreinte, glisse sa taille en dehors des bras, se place face à son cavalier, l'observe de ses billes d'ombre, puis, sa main dégantée vient se loger dans celle du bossu, qui a égaré sa canne dans la bataille note t-elle mais le masque ne peut pas sourire. Dans un mouvement assorti aux accords musicaux tire de la mandoline, la bête emplumée et le Bossu se plongent tout entier dans un corps à corps enfiévrés, poitrine au galbe ferme contre torse aux pectoraux bien dessines, seules les étoffes séparent en promesse la réalité de la félicité. Alors que la femme - nul doute n'est plus permis à ce stade- est tout à fait emboitée à son partenaire -qui n'a rien d'un centenaire et si bosse il y a ne sera point dans le dos qu'il s'en affublera-, se penche vers son visage et à travers le masque qui étouffe et transforme sa voix, notre Piaf ajoute le regard brillant :

Vous êtes un gourmand cher Bossu et je parierai que c'est la vostre moindre vice...

Le masque ne peux pas sourire et pourtant ... Le Bossu renverse sa cavalière -fort cavalière- dans un geste un rien brusque , animal serait plus juste, qui veut probablement la destabliser, mais eu lieu de cela, la jeune femme s'allonge sur le bras musclé qui soutient son dos, un bras enroulé autour du cou du Bossu comme pour le retenir, et elle rejette tête et couvre chef en arrière . Quelques plumes volettent. Domino se laisse aller ainsi jusqu'à ce que le mystérieux homme la relève la plaquant à nouveau tout contre Lui dans un mouvement qu'elle juge un rien possessif. Ainsi ramenée tout contre lui, elle a le loisir de chuchoter à nouveau à son oreille et la donzelle a très envie de jouer après tout ce n'est pas tous les jours bal masqué. Un frisson parcours son échine.

Imaginez alors que je suis une gourmandise.... disons ... un caramel mou.
Pour la nécessite de la démonstration bien sur.

dit elle d'un ton docte en meme temps que taquin sans doute

Comment le vieillard amateur de ce bonbon prometteur, au parfum d'enfance, fondant sous la langue, sucre confit un rien épicé, ah je décèle que vous en avez déjà les papilles qui tressautent de plaisir anticipé rien qu'à en défaire l’emballage ...

En parlant d'emballage, le voila qui glisse lentement du coté du gant ou plutôt de l'absence de gant. Le tissu s’écarte révélant le bras jusqu'à l'épaule. Elle se révèle, dénudée au dessus d'un bustier noire en V soulevant un poitrine blanche et menue. Ces danses trop serrées de gitan ne supporte que difficilement les amas de matières froufroutantes de la cour pensée pour la basse danse. La main blanche tire sur le pan de cape et cherche à le repositionner tant bien que mal. elle surprend le regard de son cavalier et cesse de ce soucier des tissus, pour ajouter :

Mais qu'arrivera-t il si d'aventure vous plantez vos vieilles chicots - pour ce qu'il en reste- dans la chaire collante et sirupeuse du caramel ?
--_le.bossu_


Voilà qu'elle s'échappe à nouveau, après le mystère d'une phrase de son cru.
Dans l'attente d'une fuite possible, une agitation extérieure au bouillonnement qui l'habite égare son regard en direction du bruit.
Par tous les Saints invisibles! Voilà que la gorge d'une blonde menace de jaillir de son corset?!
La main imperceptiblement se tend, déjà avide de convoitise, aussitôt capturée par l'oiseau migrateur qui se mue en serpentine.
L'affrontement au corps à corps reprend de plus belle.
Le Bossu ne peut que convenir de ce qualificatif octroyé... Gourmandise, voilà bien un terme qui s'inscrit dans le « la ». De fait, l'amuse bouche l'a laissé sur sa faim et la perspective imminente de se régaler les yeux au spectacle annoncé lui impulse un regain d'appétit.

La jolie caille, décidément enjôleuse, qui s'abandonne au bras porteur ne se doute pas que le vice dont elle le soupçonne fait partie intégrante de son quotidien de vie.
Il la sent fébrile alors qu'elle lui parle douceur et autres sucreries.
A jouer avec le feu, elle méritera bien de se brûler, même si pour l'occasion c'est un brasier liquide qui coule dans ses veines.
Il pourrait bien lui en coûter davantage que la perte d'un couvre-chef.

L'occasion est trop belle, de cette cape qui délaisse son rôle protecteur à force de tourbillons.
Les yeux rivés sur le décolleté révélé, inattentif aux efforts passagers de la brune tentatrice, il ne retient que sa tirade bravache.


Mais qu'arrivera-t il si d'aventure vous plantez vos vieilles chicots - pour ce qu'il en reste- dans la chaire collante et sirupeuse du caramel ?

Palsambleu, il n'est pas de bois, Le Bossu, loin s'en faut, en dehors de la sève qui monte allègrement chez l'un comme chez lui en cet instant.
Sans prendre la peine de répondre à l'impertinente question, il se remet dans sa peau de vieillard, courbant l'échine en frôlant la peau diaphane, et le lien repéré, tire dessus d'un coup de dents pour libérer cette cape encombrante, accompagnant sa chute d'un ricanement libidineux.


Si on en faisait l'expérience sur le champ, damoiselle ensorceleuse? Vous devez bien vous douter que mon dentier est à l'image de mes vieux os n'est-ce pas?

Et sur un grognement de désir mêlé d'impatience la taille se redresse, amenant son visage juste au dessus de la nacre d'une épaule qu'il survole lentement avant d'y imprimer la marque d'une dégustation en règle.
Le masque reste bien sûr impassible, mais qu'en est-il de se qu'il cache.
Peu lui importe, la friandise est consommée.
La langue qu'il a passée sur ses lèvres pour en imprégner la saveur se fait maintenant l'exploratrice d'une vallée mouvant au gré de la respiration saccadée de la proie qu'il a jugée consentante.
La mandoline n'a pas encore cessé de les convier à poursuivre la danse dans laquelle il s'épanouit, laissant courir ses mains sur les formes désormais plus accessibles.

Peu lui chaut de savoir si le caramel a fondu, encore qu'il soit assez sûr de lui pour en être persuadé.
Elle a signé un pacte avec le Diable en le poussant ainsi à bout.
Le Bossu ne voyait d'ailleurs aucun inconvénient à le parapher en retour.

Le bonbon est ma foi tout à fait consommable. Mes chicots en sont sortis indemnes.
Je n'en dirais pas autant de mon âme, que je perdrais volontiers en plus cavalières cabrioles, foi de Bossu!
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