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[RP] Un chemin vers la lumière

Louis1er


Chacun a sa place, le soldat a sa place de la même manière pour aider la construction de l’Eglise, mais il a une grande responsabilité. Car comme le bûcheron ne doit pas couper d’arbre si nul n’en a besoin, le soldat ne doit pas faire couler le sang inutilement. Comme le bûcheron n’a pas de haine contre l’arbre, le soldat ne doit pas avoir de haine envers son ennemi, et il ne doit agir que si la cause est juste et approuvée par Dieu. S’il combat sans haine, pour servir les desseins du Créateur, et respecte les jours de prières, il en sera pardonné.


Aelis, bien évidement que je le crois, cela est même un devoir. Cherchons ensemble comment.

C'est alors que Jacob entrait en trombe et me remettait un pli. Je le lisais et allait chercher mon équipement de voyage. Je redescendais quelques minutes plus tard, en tenue de guerre.

Arthur, tu prendras soins d'Aelis et d'Alaska. Tu t'occuperas du domaine avec l'aide de Jacob et tu prendras soin de notre sœur si elle en à besoin.

Priez que je revienne en vie. Je vous aimes...


Je les embrassais chaudement puis sortais le cœur léger pour partir pour Bourg. Ma vie, ma lame au Service de la Savoie, je montais fastidieux et l'emmenais au triple gallot vers de nouvelles aventures...

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
Arthur1er


Alea Jecta Est.

Arthur écouta ce que proposait Aelis à son frère. Elle entrait si facilement dans la conversation qu'il en était complètement abasourdi. C'était comme si elle y avait toujours été, comme si elle savait de quoi ils parlaient avant qu'elle n'arrive... elle avait forcément un secret... il allait mettre son petit grain de sel quand Jacob s'introduisit dans la demeure d'un pas vif, et remis une missive à Louis, qui semblait forte importante... De quoi pouvait-elle bien parler? Arthur aurait adoré le savoir, sa curiosité étant piquée au vif. Louis se leva lentement, monta et s'habilla pour la guerre. le jeune Arthur regarda son frère avec effroi, comprenant que celui-ci les quittait à nouveau pour un long voyage, qui peut-être ne le laisserait pas revenir. La gorge nouée le jeune garçon répondit à son frère...

Ne t'en fait pas Louis... Je prendrai soin de tes affaires. Je veillerai sur notre soeur et tes domaines comme s'il s'agissait de ma propre vie. Nous attendrons patiemment ton retour, car n'ai crainte tu reviendra mon frère, aussi vrai que l'hiver suit l'automne! Tu reviendras, tu dois revenir Louis! Sois prudent surtout...


Le jeune Arthur regarda son frère monter sur son destrier et partir, il ne savait trop où. Il était à nouveau seul... enfin non, pas eul, il était avec Aelis, sur qui il devait à présent veiller. cela ne le contrariait point trop. Il lui sourit chaleureusement.

Bien bien... nous voici seuls... Que veux-tu faire Aelis, pour nous occuper?

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Aelis


Sans prévenir, Jacob entra dans la pièce, et donna un pli à Louis qui l'ouvrit sans tarder. Et dans la minute qui suivit, il grimpa quatre à quatre les marches, et revint quelques instants plus tard, enharnaché comme s'il partait... A la guerre. Aélis le regardait, hébétée, les sourcils arqués et les gestes en suspens.

Arthur, tu prendras soins d'Aelis et d'Alaska. Tu t'occuperas du domaine avec l'aide de Jacob et tu prendras soin de notre sœur si elle en à besoin.

Priez que je revienne en vie. Je vous aimes...


Arthur fut plus rapide qu'elle, et répondit. Elle n'eut pas le temps de chercher ses mots, que déjà Louis avait éperonné son cheval et était parti au galop.

Bien bien... nous voici seuls... Que veux-tu faire Aelis, pour nous occuper?

Je ne sais pas...

Elle triturait ses boucles brunes en attendant de trouver une réponse à cette question existentielle...


Oh si je sais, tu m'emmènes à la tav... à la messe ?

Elle lui sourit d'un air entendu.

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Arthur1er


Arthur éclata de rire suite à la déclaration d'Aelis. Finalement il n'allait sans doute pas s'ennuyer avec elle durant l'absence de Louis apparemment. Elle semblait lui ressembler plus qu'il ne l'aurait imaginer. Le jeune garçon parvint à calmer sa crise de rire, à grand peine tout de même, et dit à Aelis, d'une voix enjouée:

Je serait ravie de t'accompagner à la messe si tu le désire Aelis. J'en serai même ravi. Maintenant il te faut répondre à une question, dont va dépendre ta vie j'en ait bien peur...

Arthur observa Aelis d'un air grave et sérieux, ses yeux bleus sombre plongeant dans les siens. Il reprit sur un ton soucieux:

Tu veux aller dans quelle église de la ville... Je les connais presque toutes...

Le jeune garçon explosa à nouveau de rire.

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Aelis


Elle sourit joyeusement.

Tu veux aller dans quelle église de la ville... Je les connais presque toutes...

De nouveau une question existentielle qui s'offrait à elle dans toute sa splendeur... Même si la réponse fut bien vite trouvée.

Que dirais-tu d'aller toutes les visiter ?
Et... Mmhh... Mener une étude comparative de la qualité du vin de messe ?


Elle réprima un éclat de rire, se contentant de sourire de la manière la plus angélique qui soit. On aurait presque pu la prendre pour une sainte... Gueule d'ange, mais le diable au corps, l'Aélis.

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Arthur1er


Arthur ne pouvait plus s'empêcher de rire. Sa belle soeur était vraiment drôle. Elle avait une répartie de tous les diables, qui le laissait pour le moins admiratif. Quand il put afin répondre, il lui dit, avec joie:

Ma foy, je suis pour mener cette étude comparative, qui semble te tenir fort à coeur. Je suis certain que nous aurons beaucoup de succcès si nous publions ensuite le comte rendu de notre étude, peut-être même pourrions-nous en tirer un guide! Qu'en penses-tu?

Il lui fit un grand clin d'oeil.

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Aelis


La bouche d'un homme parfaitement heureux est pleine de bière. [maxime de l'Egypte ancienne]

Ma foy, je suis pour mener cette étude comparative, qui semble te tenir fort à cœur. Je suis certain que nous aurons beaucoup de succès si nous publions ensuite le comte rendu de notre étude, peut-être même pourrions-nous en tirer un guide! Qu'en penses-tu?

Oh oui, un guide !
Le guide micheline, en hommage à la tavernière du "Ptit coin" ? Ahh non, c'est vrai, elle s'appelle Germaine...


Elle lui sourit, malicieusement, et s'empara de la cape qu'elle avait posée négligemment sur une chaise.

On y va, jeune homme ?

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Louis1er


« Juste avant de partir il dit ceci à Leviathan : "Ta Haine et ta colère ne m'atteignent pas, tu penses être le plus fort, mais ta fin est proche, Dieu te punira pour tes péchés et tu seras condamné à une éternité de souffrance." »
Hagiographie de Gabriel


[Trois semaines plus tard]


Je venais enfin de poser mon pied sur le sol de Savoie, qu’il était bon de revoir nos montagnes. Le temps était au beau fixe, il faisait même chaud. La neige avait commencer à bien disparaître dans les plaines. L’on voyait à nouveau les verts pâturages. Les toits des maisons ruisselait de la neige qui fondait. Certain laissait déjà apparaître leur couleur rouge de tuiles. Je traversais Annecy après avoir quitter mes compagnons de route, direction ma petite maison au bord du lac.

La mission s’était bien passé, nous étions arrivé juste trop tard pour massacrer du lion, mais les Francomtois nous avait réservé un accueil digne des hérauts antiques. En effet, la Savoie avait répondu à leur appel et nous y avions répondu avec fierté. Rien de tel de montrer simplement à nos amis que nous sommes là lorsqu’ils ont besoin de nous.

Je m’arrêtais quelques instants en haut de la colline. Je me souvenais de l’acte que j’avais failli faire. J’enlevais mon casque, et laissait ma courte chevelure blé voler au vent, j’observais le paysage bien monter sur mon cher et fidèle compagnon fastidieux. Il était temps de rejoindre la maison. J’arrivais devant la porte, Jacob m’attendais, sans doute m’observait il de loin…

Il me remit une missive. Je la lu. Décidément, me dis-je, certaine personne en Savoie son rongé par la haine, ils finiront comme Léviathan sur la lune. Je prit donc la missive avec regret. Me reposé je ne pourrais…

Direction Chambéry, il fallait partir. Déjà je profitais à nouveau de la nature de ses paysages de mon enfance. La Savoie, ma terre mon âme, ma vie à jamais. La joie et la bonne humeur m’envahissait. Je sortait mon cor et me lançait dans un air de chasse joyeux.

Oui le bonheur était là simple, à porter de la main, il suffisait de faire le bien par amour du bien lui-même. De prendre ce que l’on vous donne, de ne rien attendre des autres, d’être soit, de vivre en harmonie avec la nature et son environnement.

Au loin le soleil éclairait nos montagnes et leurs manteaux blanc. L’aigle planait à la recherche de sa proie, les fleurs de printemps avaient éclos pour le plus grand bonheur de nos yeux. Je sentais l’ivresse de la vitesse m’envahir au fur et à mesure que fastidieux accélérait, lui aussi était de retrouver ses terres.

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
Anabase
A peine arrivé chez lui, Louis remonte sur Fastidieux. Anabase l'apprend un peu plus tardivement par Jacob qu'il est parti seul, elle se prépare rapidement pour l'escorter sans se demander la raison de ce départ précipité, sans doute une missive que Jacob lui avait remise et qui avait assombrit un instant son visage.
Elle se hisse lestement sur Rygel, remet en place sa nouvelle épée qui bat contre sa jambe et se demande pourquoi le duc est parti ainsi sans escorte. Elle avait envie de s'en donner à coeur joie à chevaucher dans la campagne savoyarde d'où la neige disparassait peu à peu. Assise bien en selle, elle se retourne et regarde Pygaer comme pour lui demander s'il en sera de l'escorte; la réponse est dans ses yeux.

Fermement elle serre les flancs de Rygel, et après une bonne talonnade, le cheval s'élance sur la route menant à Chambéry. Pas trop idée de l'avance du duc, pas trop idée non plus s'il avait l'intention de flâner.
Elle talonnade encore plus vivement Rygel en espérant apercevoir au détour de la route le duc de Bielle. L'air vif de la course mordant sa joue encore endolorie.
Pygaer
Pygaer regarde Ana s'affairer tout en sellant son cheval. Tout dans son attitude trahit son inquiétude. Du regard, il cherche le duc Louis et constate avec stupeur qu'il a disparu. Pygaer se met à réfléchir à toute allure. Il se demande ce qui se passe et puis il se rappele une affaire dont il avait entendu parler et qui concernait le duc. Il a en effet ouï dire que le Duc avait été mandé à Chambéry dans le cadre d'une sombre histoire que tout le monde pensait classée

Il regarde Ana sauter en selle. Tout dans son attitude trahit son énervement. En se dirigeant vers la herse, elle se retourne vers lui et semble lui poser une question muette. Pygaer comprend instantanément. Il court vers Noireaud, saute en selle, éperonne les flancs de sa monture qui prend un départ précipité et file à la poursuite d'Ana. Noireaud disposant d'une bonne pointe de vitesse, il a tôt fait de rattraper Rygel et sa maîtresse. Devant le regard inquiet d'Ana, Pygaer se tait et se contente de chevaucher à côté d'elle sans mot dire. Ils filent ainsi à bride abattue pendant quelques minutes dans l'espoir de retrouver le Duc au plus vite. Ne sachant pas combien de temps s'était écoulé entre le départ du Duc et leur départ, ils ne connaissent pas l'avance qu'il avait pris sur eux. Aussi, ils forcent encore l'allure. A chaque détour de la route, à chaque endroit où le Duc est susceptible de s'être reposé, ils s'arrêtent en quête d'indices. A chaque fois, leurs espoirs sont déçus. Le Duc Louis semble s'être évanoui dans les airs.

[i]Ana et Pygaer n'en ont cure. Leur désir de retrouver le Duc est trop fort aussi, ils ne relâchent pas leurs efforts. Bosquet après bosquet, rivière après rivière, auberge après auberge, ils fouillent tout, prenant à peine le temps de se reposer. La fatigue commence à les envahir, les chevaux renâclent à la tâche et cependant ils continuent à chercher. Soudain, ils se rendent compte que la nuit commence à tomber et que l'obscurité prend tout doucement le pas sur la clarté.


Bientôt la visibilité devient difficile mais là encore ils n'arrêtent pas. Disposant chacun d'une torche, ils continuent leur avancée vers Chambéry dans l'espoir que le Duc se sera arrêté pour passer la nuit. Connaissant un peu les habitudes du Duc depuis la mémorable chasse aux loups, Pygaer se dit qu'il s'est probablement arrêté auprès d'une rivière pour y passer la nuit. Ils continuent les recherches avec l'énergie du désespoir.

L'obscurité est pratiquement totale maintenant et ils voyent à peine à 10 pieds devant eux

" Ana, ma douce dit Pygaer en la regardant, "il faut se rendre à l'évidence. Nous ne retrouverons pas le Duc ce soir. La nuit est noire, il n'y a pas de lune. Je te propose de dresser le camp afin de reposer nos bêtes et de nous reposer

Ana ne veut pas, elle veut retrouver son duc à tout prix. Aussi, ils reprennent leurs recherches. Après quelques minutes cependant, Ana doit elle aussi admettre que la nuit est trop noire et c'est à contre-coeur qu'elle accepte que Pygaer dresse le camp.

Le camp est dressé en quelques minutes,dans un silence oppressant. Pygaer allume un feu, donne la pitance aux chevaux qui manifestement semblent éreintés. IL tend ensuite un morceau de viande sêchée et un morceau de pain à Ana mais elle refuse car son inquiétude est trop grande

"Ne t'inquiètes pas ma douce, je suis sûr qu'il est en sécurité. D'ailleurs Louis est un homme des bois et il s'y sent chez lui. A mon avis, il doit déjà dormir du sommeil du juste depuis longtemps.D'ailleurs, il est de taille à se défendre, je commence à le connaître. Essayons plutôt de dormir un peu. Laissons les chevaux se reposer et dès l'aube, nous nous remettrons en marche. Viens donc près du feu et près de moi, nous aurons plus chaud ainsi.

Joignant le geste à la parole, il lui prend la main et la force à s'asseoir près d'un arbre et à proximité du feu. Pygaer prend une couverture et la drape autour d'eux. Il prend ana dans ses bras et tente de la rassurer tout en lui caressant les cheveux. Bientôt la fatigue des derniers jours devient trop forte pour la jeune fille et elle s'assoupit, la tête posée contre son épaule. Pygaer n'ose bouger de peur de la réveiller. Il se contente de rabattre la couverture sur eux et s'adosse contre le tronc de l'arbre. Cependant, il n'arrive pas à trouver le sommeil.

"Aristote," murmure-t'il tout bas, "protèges le duc et permets nous de le retrouver. Il n'a tout de même pas pu disparaître sans laisser de traces"

Ne sachant que faire, il commence à réciter le crédo dans le secret expoir qu'Aristote lui donnera un signe. Cependant la seule chose qu'il entend, ce sont les bruits de la nuit et le crépitement du feu. Près de lui, Ana se pelotonne contre son épaule. Il regarde son doux visage et sa joue qui porte encore la trace du soufflet. Il sent la fatigue l'envahir et s'endort doucement
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Louis1er


« Mais l’une d’entre elles s’avança. Elle semblait sûre d’elle et de sa réponse. Toutes les autres espèces lui ouvrirent le passage et, bientôt, un espace se dégagea autour d’elle. Elle leva les yeux vers Dieu, mais son regard était plein de suffisance. Elle répondit: “Tu as fait les créatures animées par le besoin de se nourrir. Tu as fait les forts capables de dévorer les faibles. Sans conteste, il s’agit donc d’assurer la domination du fort sur le faible !”.
Elle ajouta: “J’en veux pour preuve que je suis le dernier représentant de mon espèce. Seul le plus fort a survécu parmi les miens ! Si Tu me nommes “Ton enfant”, je saurai Te montrer qui, de toutes créatures, doit dominer le monde.”

Elle attendit que Dieu la félicite pour sa réponse, mais en vain. Car Il ne lui répondit pas. »

La question, Livre des vertus



Cela faisait un bon moment que j’avais l’impression d’être suivit. Bientôt fastidieux ne pourrait continuer à ce rythme, par chance la nuit commençait à tomber. Je devais me rendre à l’évidence je serais soit rattrapé, soit je devenais chasseur… je montais donc une camp de fortune dans une petite clairière, débarrassant fastidieux de sa selle pour qu’il puisse se reposer tranquillement. Puis j’entamais de surprendre mes poursuivant. Il n’était vraiment pas discret, même un feu ils allumèrent de quoi attiré tous les brigand de grand chemin à 20 lieu à la ronde…

Mon arc à la main je m’avance. Mon écuyères et son chevalier servant, assis en train de discuter, il n’avait en rien fait attention à leur sécurité. J’armais donc mon arc, visait le morceau de viande dans les mains de Pygaer et tirait. Ma flèche atteint son but bien évidement, débarrassant l’homme de sa nourriture qui tomba quelques mètres plus loin sur le sol. Il n’avait même pas réagit, que j’avais déjà armée une seconde flèche et tiré sur le sol au pied d’Anabase. Je sortais alors de mon trou…



Bien le Bonsoir les amoureux inconscients. Vous vous rendez compte qu’un groupe de brigand vous aurez tué sans même que vous puissiez réagir ?


J’allais embrasser mes camarades après leur avoir ordonné de me suivre et mon campement rejoint, je leur racontait toute l’histoire. Je fini par leur dire de ne pas s’inquiété, car la seul façon de répondre au propos inspiré par le sans nom, qui ne pouvait être qu’haine, vengeance, colère, jalousie était le silence. La seul chose à faire était de prié pour leur salue et leur repentir, pour que dieu leur épargne la lune et enfin et surtout, apprendre à pardonner. Je rappelais à Anabase et Pygaer que jamais il ne devrait répondre à la haine par la haine, à la colère par la colère, à la vengeance par la vengeance, car il ne fallait JAMAIS écouté les propos de « sans nom » car elle conduisait à la lune (et au côté obscure de la force).

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
Pygaer
Après une heure environ, ils se réveillent tous les deux, la faim les tenaillant. Heureux d'être ensemble, et malgré la situation, il commençent à deviser gaiement. Ils se préparent à se sustenter et Pygaer tend la main vers la réserve de nourriture lorsque tout à coup, il voit le morceau de viande, qu'il s'apprêtait à prendre, s'envoler à quelques mètres transpercé par une flèche. Il se lève d'un bond, sort son épée et la rengaine aussitôt en entendant une voix bien connue

Citation:
Bien le Bonsoir les amoureux inconscients. Vous vous rendez compte qu’un groupe de brigand vous aurez tué sans même que vous puissiez réagir ?


Cette voix les fait sursauter mais les remplit également de joie. Le duc Louis est là, près d'eux, l'arc à la main et les regardant d'un air amical.

Il les embrasse toujours en souriant et leur intime gentiment l'ordre de le suivre

Leur camp est rapidement démonté et quelques instants plus tard, ils sont tous les trois réunis au campement de Louis, bien protégé des regards indiscrets

Là, le duc leur révèle toute l'histoire et fidèle à ses principes et au serment de saint michel, leur demande également de répondre au mal par le bien et d'observer les principes repris dans le serment

Interdits, respectueux, Anabase et Pygaer l'écoutent en silence

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Louis1er


"Alors qu'il s'approchait des marches du temple il s'arrêta, comme immobilisé par une force invisible. Ne comprenant pas ce qui ce passait, il se retourna vers la ville pour appeler sa mère Phaetis, qui était à quelque distance de là. Mais ses lèvres ne produisirent aucun son.
La terreur commençait à inonder son âme, quand un roulement de tonnerre gronda au dessus du temple du faux dieu. Un éclair vint le frapper en son centre et il s'écroula aux pieds de l'enfant.
Puis une voix puissante qui faisait frémir les cieux retentie dans l'esprit d'Aristote; elle disait: "Voilà ce que ma puissance réserve aux idoles qui se font honorer comme des dieux. Cherche le Dieu unique, cherche la Vérité et la Beauté, car un jour viendra celui qui restaurera tout"."

Vita d'Aristote


Nous conversion tranquillement, je gardais mon oreille tendu à tout bruit suspect, craquement de branche, il était hors de question de se laisser prendre. Je demandai à mes amis des nouvelles de la Savoie. Il me contais alors leurs aventures, la campagne électoral et autre, au loin une chouette chantait sa complainte à la lune. Je prie une couverture que je déposais sur le sol, je plaçais ma selle en guise d’oreiller et je regardais alors les étoiles. Les deux amoureux s’étaient installés l’un contre l’autre et s’endormir bien vite. Pour ma part je restais là éveillés à regarder les étoiles, de temps en temps un nuage passait nous plongeant dans l’obscurité la plus totale.

Je repensais à ma conversation avec la duchesse de Genevois, cela ne pouvait être vrai, je ne pouvais y croire, non je devais garder confiance, garder confiance envers l’humanité. Ma naïveté m’avais joué des tours, mais se méfier de tout à chacun rendais triste. Non je ne me résignerais pas. En la lumière et en ma destiné je devais croire et donné tous mes espoirs. Tranquillement doucement je m’endormais. Je n’entendis pas alors le craquement juste au dessus de moi, je n’entendit pas l’homme qui se penchais à mes côtés et qui me mit une main sur ma bouche puis me regarda droit dans les yeux.

Je ne pouvais distingué l’un seul des traits de son visage, complètement dan l’ombre il était de par sa grande capuche qui le recouvrait. Par contre, je me sentais terrifié, je ne pouvais bouger, dire mots ou autres. Je restais là face à lui interdit à sa merci.



Va au « Le Grand Goulet » ton destin t’y attends.


Quelques instants plus tard qui me paraissait une éternité, l’homme avais disparu. Quelques mots étaient sorti de sa bouche, je me relevais suffocant… je reprit peu à peu mes esprits. Je réveillais vite mes compagnons et leur racontait ce qu’il venait de m’arriver. Il nous faudrait faire des recherches. J’étais certain que Grandgousier pourrait nous aider dans cette histoire. Mais pour le moment, il fallait gagné au plus vite Chambéry, là je me rendrait au bureau des heraults de Savoie.

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
Anabase
Après avoir rejoint le campement de Louis, le reste de la soirée se passa en échanges de paroles, des paroles apaisantes, des paroles pour aller de l'avant. Les propos se dissipèrent comme les dernières flammèches du feu. Il se faisait tard.

Anabase se blottit dans les bras de Pygaer, elle s'y sentait à l'abri mais le sommeil avait du mal à venir. Les bruits de la campagne gardaient son esprit en éveil, elle entendit une chouette et déjà Louis les réveillait brusquement pour leur parler d'un étrange individu venu au campement sans que personne ne le remarque.

Chambéry, il fallait se presser d'y arriver.
Pygaer
Pygaer avait l'impression qu'il venait à peine de s'endormir lorsque Louis les réveilla. Il s'était endormi avec Ana blottie dans ses bras et franchement, il n'avait pas envie de bouger.

Cependant lorsque Louis les réveilla, ils se levèrent d'un bond. Entendant le Duc leur parler qu'un individu lui aurait rendu visite en pleine nuit, Pygaer se demanda s'il ne devenait pas vieux lui Pygaer. Il n'avait rien vu, rien entendu. Pas vraiment de quoi pavoiser pour quelqu'un qui se proposait de défendre les autres. Il éprouva un sentiment de honte qu'il réprima bien vite en se promettant d'être plus alerte dorénavant. Il écouta attentivement les paroles du duc Louis.
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