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[RP] Un chemin vers la lumière

Louis1er


Et sacrement fist en Jhesu
Le jor del jusdi absolu.
“Jusdi absolu” parce qu’on avait coutume ce jour là d’absoudre les pénitents(Absolutionis dies).
Joseph (d’Arimathie)...
A cui Jhesu-Cris fu bailliés,
Quant de la Croix fu destacés.
Et Pilate qui li bailla
Por ses soldées li dona
Nichodemus le despendi
Et à Joseph si le rendi.
Ses plaies prisent à saignier,
Cest vaissial fist apareillier
Ens dégoutèrent sans mentir
Vos le porez jà bien veir
Et sacrement fist en Jhesu
Le jour del jusdi absolu.


les Continuations Perceval



[Chambéry, deux jours plus tard, le matin à l’aurore]


La veille, je m’étais rendu à l’hérauderie de Savoie pour parler au chevalier vert qui connaissait parfaitement chacune des parcelles de terres de Savoie. Mais Noria qui était dans le bureau avait tout de suite parler de la grotte qu’il y avait sur ses terres. L’accès en était très difficile et il fallait pour se faire suivre une vieille voie romaine complètement délabré. Rendez-vous fut prit alors pour le lendemain avec Pygaer et Anabase. Ensuite j’en parlais à Eddo en taverne et c’est avec plaisir qu’il avait décidé de se joindre à nous.

Anabase, Pygaer, Eddo était là et m’attendais sur la place de grève de la capitale de Savoie. Il ne manquait plus personne pour notre trajet Chambéry – les Echelles, afin de rendre visite à Noria dans la commanderie Savoyarde de l’ordre des lames. En effet, c’était la première étape de notre voyage. Ensuite nous irions plus loin dans la montagne, là se trouvait le « grand goulet » de l’homme encapuchonné. Nous avions tous vêtus nos tenues de bataille, en effet l’endroit était réputé pour être un nid à brigand de toutes espèces.

Quelques badauds passait par là et nous regardait l’air intrigué. Mais passait vite leur chemin ne voulant pas attiré nostre attention. Le soleil était déjà levé, pas bien haut, mais suffisamment pour éclairer le majestueux palais des ducs de Savoie. Je le regardais avant de plonger mon regard vers nos montagnes encore enneigé.

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
Pygaer
Après une chevauchée harassante, ils étaient enfin arrivés a Chambéry, Sa Grâce le Duc Louis, Anabase son écuyère et Pygaer, compagnon de l’une et ami de l’autre. Ils prirent gîte et couvert dans un hostel et se couchèrent de bonne heure. Messire Louis cependant avait encore une affaire urgente à régler et disparut à la vue de ses compagnons, ce malgré la mine inquiète de ses deux compagnons de voyage.

Le lendemain, Anabase et Pygaer se réveillèrent. Ils vaquèrent aux préparatifs du départ et se rendirent sur la place de la grève. Ils y rencontrèrent Eddo qui avait également accepté de suivre le Duc et attendirent la venue de ce dernier qui ne tarda pas.


Le duc Louis arriva devant eux, juché sur son destrier, prit à peine le temps de les saluer tellement sa hâte était perceptible et fonça au grand galop en criant à Anabase, Eddo et Pygaer:

"Allons-y mes amis, suivez-moi. Ne perdons pas de temps. Direction les Echelles, la commanderie de l’Ordre des Lames"

Il passa en trombe devant eux et fila bon train vers les portes de la ville, ce au grand dam des badauds qui s’égaillèrent tel un nuage de moineaux sur son passage.

Enfourchant leurs montures, les trois compagnons foncèrent à bride abattue pour rejoindre le jeune Duc.

Le voyage, bien que de courte durée fut rude et non dénué de dangers. Fonçant droit devant eux sur une ancienne route romaine défoncée à certains endroits et envahie par la végétation à d’autres, les quatre compagnons ne disaient mot et se concentraient sur leur destination finale, la commanderie de l’ordre des Lames. La route sinueuse et vallonnée à souhait n’était pas sans dangers et à de nombreuses reprises, l’un ou l’autre d’entre eux risqua la chute. Ils traversèrent plusieurs endroits boisés, faisant fi des branches leur lacérant le visage, ils franchirent quantités de rus et de cours d’eau, gravirent de nombreuses côtes sans freiner l’allure.

Leurs chevaux luisaient de l’effort fourni, leurs traits étaient tirés, tendus mais leur but final approchait.
Finalement, à la fin d’une longue course épuisante, ils virent au loin se dessiner l’immense bâtisse de la commanderie de l’Ordre des Lames, ordre prestigieux auquel appartenaient notamment Sa Grâce Néottie et Messire Noria. Sans freiner l’allure, ils arrivèrent devant l’entrée de la commanderie et firent halte dans un nuage de poussière.

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Anabase
Enfin, L'ordre des Lames en vue ... Anabase s'avança alors du groupe et se présenta laissant claquer l'étendard de Bielle.

Elle s'arrêta à quelques pas de la porte et héla un garde qui l'observait d'un oeil torve. Ses cheveux vinrent un instant lui balayer le visage alors que pendant la chevauchée, ils volaient au vent derrière elle. D'un geste las, elle les chassa.

Hé toi, là bas ... va annoncer que le duc Louis de Bielle est ici.
Prestement, nous sommes fourbus de notre voyage ...
Noria


Martin avait salué puis s'était précipité à l'intérieur de la Commanderie pour avertir Noria de l'arrivée du Duc de Bielle et de sa suite. Ayant donné quelques ordres pour que tout fut prêt, Noria sortit dans la cour pour accueillir ses visiteurs de marque. Il s'avança au devant de Louis et s'inclina...

- Mes respects Vostre Grasce. Soyez le bienvenu, vous et vostre suite en la Commanderie de Savoie de l'Ordre des Lames. Tout est prêt pour vous recevoir et vous permettre de vous rafraichir. Nous aurons l'occasion, dans le courant de la fin de journée de parler de ce lieu qui vous préoccupe.

Puis il fit signe aux palefreniers de venir s'occuper des chevaux alors que les cavaliers démontaient...

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Eddo


Oriflamme sorti, lance monté, armure de fer porté, heaume posé, fléau d'arme, épée et bouclier en position Eddo suivit ses amis sur les routes. Rêveur, avec son manteau au couleur de Zumaglia paradait et jouait a effrayer les gens dans les rues de Chambéry, Eddo sourit et le laissa faire, c'était un peu sa façon de montrer l'humeur badine de son maitre.

Bien vite la lance fut abaisser, l'oriflamme remit dans les besaces, et la route sinueuse et difficile rendit Rêveur prudent. Son maitre lui dévissait avec ses compagnon de tout et de rien. Montait des hypothèse sur cette personne qui se croyait le droit d'ennuyer le duc. Eddo pensait que c'était un passeur, qui voulait entrainé le duc loin pour le rançonner.

Puis se fut les échelles, drôle de nom pour sur, mais bon. La commanderie semblait bien vivante. La baronnie semblait entretenu et la vie y coulait des jours semble t'il fort peu dur. C'est le GM qui les accueillit, cela fit plaisir à Eddo qui ne le connaissait absolument pas est était curieux d'en savoir plus sur lui.

Eddo démonta et tendit les renes au palefreniers, non sans les prévenir que sa bête était "caractérielle". Pour ne pas dérogé a sa réputation, celui-ci se mit tout de suite à la tache, soit à taquiné le palefrenier en le mordant.

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Louis1er


Ce n'est pas nécessaire. Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter.
[Aristote] Dialogues XIII - La réception chez Polyphilos



Rien de tel que la visite d’un ami lorsque l’on allait en quête. Dieu nous donnais des épreuves et des opportunité dans la vie, il fallait savoir les saisir et faire avancer les choses. Tel était désormais ma raison d’être. Nous arrivions à vu du château Impériale des Echelles. L’ont pouvais déjà distingué au loin les étendards flotter.

Anabase prit la tête de la troupe, levant mes couleurs avec fierté. J’étais heureux d’avoir une écuyère comme elle, elle ne lorgnait jamais à la tâche et ne souhaitais que servir pour le bien et l’amour du bien. Une fois annoncé, le garde nous fit entrer dans la cour, là un palefrenier s’occupa de nos montures et se fit mordre par le cheval d’Eddo, j’en sourit… Puis, j’allais donner l’accolade au chevalier Noria.



Bien le bonjour mon ami, merci de nous accueillir en ta demeure. C’est un plaisir pour moi que de visité ta commanderie des Echelles.


Noria nous conduisit dans nos chambres respectives, nos gens dormirais avec les soldats. Puis une fois nos armures retirés, nous fument invité à un repas dans la grande salle. Je saluais alors la tendre épouse du grand Maistre de l’ordre des lames, mon amie Eglantina, je me souvint alors de mes onze ans, lorsque je fuguais le soir pour venir à l’abreuvoir moussant. Le repas était grandiose, Noria nous avait accueilli comme des rois. Après avoir échanger des banalités avec notre hôte, je lui demandais si il serait des nôtres le lendemain.

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
Noria


Après avoir accueilli Louis et sa suite, leur avoir désigné leurs chambres pour la nuit et laissé se rafraîchir, tout le monde se retrouva dans la grande salle pour un banquet. Les discussions durant le repas furent plaisantes et l'humeur plutôt joyeuse. Puis la discussion en vin sur le fameux Grand Goulet....

- Certes Vostre Grasce, je vous accompagnerai en tous les cas un bout de chemin. Ce n'est du reste pas très loin d'ici, à peine 2 heures de chevauchée en pays assez plat. Nous traverserons tout d'abord un premier hameau, celui de St-Christophe-sur-Guiers avant d'emprunter une sente qui nous ménera en forêt légèrement au-dessus de St-Christophe-la-Grotte. C'est du reste à cet endroit que vous verrez la raison pour laquelle les Echelles s'appellent... Les Echelles. Il y a en effet de grands escaliers qui permettent le passage des gens et marchandises jusqu'au défilé permettant de rejoindre la vallée voisine.

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Anabase
Anabase se laissa glisser le long de Rygel les jambes un peu endolories de la chevauchée. Elle tendit ses rênes au gamin qui se tenait devant elle .. pas vieux le mioche, mais déja l'oeil vif et la main agile pour saisir les chevaux.
L"accueil chaleureux du chevalier Noria mit tout le monde à l'aise rapidement. L'hospitalité délia les langues et Anabase écouta attentivement les descriptions que Noria faisait des Echelles; un monde mi imaginaire avec des échelles dans tous les sens remplit la tête de la jeune femme alors que les bruits s'estompaient autour d'elle et qu'elle commençait à piquer lentement de la tête. Ses yeux se fermèrent un peu, laissant croire qu'elle réfléchissait à tout ce qui se disait, mais la voilà partie à escalader ses énormes échelles ... se retrouvant dans des positions défiants l'attirance de la terre pour les masses !
Un bruit sourd mit fin à ses rêveries et Anabase fut surprise de se retrouver par terre ... ses mains avaient-elles laché l'echelle ... l'escabelle où elle était pourtant bien assise ?
Pygaer
En voyant Anabase chuter à terre, Pygaer se précipita vers elle. Les événements des derniers jours, les courtes nuits passées en pleine nature, le départ rapide de Chambéry vers la commanderie, la chevauchée à travers bois et forêts, l'accueil chaleureux de Messire Noria et le banquet avaient finis par user la plupart des organismes. Pygaer s'agenouilla près d'Anabase, lui prit la main et lui dit:

"Vous êtes éreintée, ma douce, je pense que nous ferions mieux de nous retirer. Je vais de ce pas demander l'autorisation au Duc Louis et à notre hôte"

Pygaer se releva, non sans avoir d'abord aidé Ana à se relever et à s'asseoir, puis se rendit à la table de l'hôte

Il salua profondément Messire Noria et son épouse Dame Eglantina, puis le Duc Louis:

Gente Dame, Messire Noria, Votre Grâce, je viens vous demander l'autorisation de nous retirer, Dame Anabase et moi. Le banquet était succulent et le vin délicieux, mais je dois avouer que nos organismes ont quelque peu souffert des nuits précédentes. Nous n'avons pas, je dois l'avouer, la même résistance physique de Sa Grâce Louis, et les nuits précédentes ont sérieusement minés nos résistances physiques à Dame Anabase et moi-même. Nous resterons évidemment si vous en décidez ainsi

Pygaer regarda l'hôte de maison qui conversait avec le Duc Louis. Finalement, Sa Grâce les congédia d'un sourire et d'un petit geste de la main

Je vous remercie Votre Grâce, ainsi que vous Messire Noria et Dame Eglantine. Je vous souhaite une bonne fin de banquet

Il salua à nouveau profondément la table d'hôtes puis recula de 3 pas avant de se retourner et d'aller auprès d'Ana qui repartait doucement pour le Royaume des Songes. Il lui prit délicatement le bras, puis lui souffla à l'oreille

Viens, je te ramène à ta chambre. La mienne est juste à côté, grâce à Louis et elles communiquent entre-elles. Si tu as besoin de moi, je serai là tout de suite.

Soutenant Anabase, ils se dirigèrent tous les deux vers leurs chambres
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Louis1er


«
“Les conséquences de nos actions sont des épouvantails pour les lâches, et des rayons de lumière pour les sages.
“Le monde est un échiquier dont les pièces sont les gestes de notre vie quotidienne et les règles ce que l’on appelle les lois de la nature. Nous ne pouvons pas distinguer le Joueur qui nous fait face, mais nous savons qu’il est juste, honnête et patient. »

TH Huxley.



Le repas se termina tardivement. Il fut festif et joyeux. Pygaer et Anabase quittèrent en premier la table, puis se fut mon tour. Je gagnais ma chambre et tombait dans un profond sommeil réparateur. Je rêvais de ma tendre épouse, elle me manquait tellement. Je la voyait à mes côtés, je sentais ma main passer dans sa douce chevelure. Je sentais ses lèvres aux contacts de miennes, douce comme une pêche cueilli au matin. Je goutais la rosée du matin… on s’endormait épuisés l’un contre l’autre heureux d’avoir fait un long voyage.

Puis je vit une montagne au loin, le soleil, un aigle qui voulait en ronde autour d’un champ de bataille… Le corbeaux se délectaient de la chaire des cadavres. Au loin un homme de noir vêtu regardait la scène, son cheval sable au gallot, l’épée tendu en ma direction, il rigolait. Ses yeux rouges me fixaient… J’étais tétanisé… Avant l’impact je levais mon écus… je me sentais basculer en arrière de la puissance du coup…

J’ouvrais les yeux. Je regardait la pièce autour de moi. Respirant doucement pour reprendre mes esprits. Au bout d’un moment je me levais et allais regardait à travers les barreaux de la fenêtre de la tour. La lune était déjà basse et le soleil ne tarderais pas à se lever. Je prit de l’eau dans le sceau et me lava le visage puis je m’habillait pour le combat. La journée serait longue. Une fois en bas je mangeait un peu de pain au fromage puis je parti m’occuper de mes affaires. Je préparais le cheval de mon écuyère et de mes amis, pour une fois elle n’aurait à le faire.

J’amenait les montures dans la cours. Et j’attendis mes amis. Puis tout le monde parti derrière le chevalier Noria qui nous guiderais jusqu’au « grand goulet… »

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
Christa
Christa, humble cavalière de l'Ordre Des Lames et fière de l'être, servait à la sécurité de tout ce beau monde. Consciente de la qualité des personnes présentes et impressionnée, mais ne se laissant pas distraire pour autant elle reste vigilante.

Elle était ravie que la Commanderie de Savoie des Echelles reçoive des visites de ce rang et veillait que surtout rien n'arrive.

Le Grand Maître est cordial comme à son habitude pour recevoir les visiteurs. Christa est prise d'une vive sympathie pour Noria qui depuis ses débuts dans l'Ordre a toujours veillé sur elle. Fraîchement marié et content de l'être, il reste toujours attentif à tous les détails pour chacun.

Elle fut ravie de revoir l'ancien Page Pygaer et le salua d'un signe de tête. Elle l'avait à peine croisé mais avait souvenir d'un excellent camarade.

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Pygaer
Pygaer se réveilla en sursaut. L'heure était déjà avancée et le soleil dardait ses rayons. Il se leva d'un bond, fit des ablutions à faire pâlir un chat et revêtit son uniforme. Il alla ensuite réveiller Ana d'un doux baiser. Celle-ci se réveilla, un sourire sur les lèvres. Sourire qui se transforma rapidement lorsqu'elle constata elle aussi l'heure tardive. Telle une tornade, elle sauta de sa couche et entreprit de se préparer.

Pygaer connaissait cet manière d'agir aussi, il se garda bien de la déranger. Il prépara les sacs et attendit patiemment qu'Ana soit prête. Celle-ci passa en trombe devant lui, posa un rapide baiser mutin sur sa joue et fila vers la cour, Pygaer à ses trousses.

En arrivant dans la cour, Pygaer rencontra Dame Christa qu'il avait rencontré lors de son passage à l'Ordre des Lames. Il lui souria franchement et répondit à son signe de tête par un signe de la main. Il avait toujours eu un profond respect pour cet Ordre et pour ses membres qui avaient toujours été à son écoute.


Le duc Louis les attendait déjà (Il ne dormait donc jamais... toujours le premier partout)

Veuillez nous pardonner Votre Grâce, la fatigue du voyage, le somptueux repas, cela ne se reproduira plus lui dit Ana en guise d'excuse. Elle sauta sans effort sur Rygel et Pygaer en fit de même sur Noireaud qui semblait avoir sa tête des mauvais jours. Il accueuillit son maitre d'un coup de tête sur l'épaule puis lui mordilla l'oreille.

Pygaer sauta sur son dos et suivi le mouvement de la troupe. Celle -ci s'ébranla lentement. A sa tête trônaient Messire Noria et le Duc Louis devisant gaiement et semblant fortement amusés. Suivait ensuite sa douce compagne Ana qui brandissait fièrement l'étendard de Bielle. Pygaer suivait immédiatement derrière elle. Tout ce petit monde était entouré par une nuée de chevaliers de l'Ordre sous le commandement de Dame Christa qui prenait sa mission fort au sérieux

Une fois passé les portes de la Commanderie, la troupe accéléra la cadence et bientôt tout ce petit monde galopait à bride abattue vers.... oui vers où au fait ?


Pygaer s'adressa à Dame Christa

Savez-vous où nous allons?, ce à quoi elle lui répondit:

Grand goulet

Grand goulet? Quel est cet endroit bizarre? Oh et puis zut, je suis avec les seules personnes qui me tiennent à coeur et on verra bien. Sus à l'aventure

Pygaer frappa doucement les flancs de Noireaud avec ses talons ce à quoi l'animal répondit en forçant l'allure.

Grand goulet, nous voici, pensa t-il amusé
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Christa
Après une nuit fort courte, Christa était levée avant l'aube. S'assurant que tout allait bien, elle descendit aux écuries préparer les montures pour cette chevauchée de la journée. Les chevaux, tous de magnifiques bêtes étaient, cela se voyait, des chevaux dignes de hauts Seigneurs. Bien bouchonnés et soignés hier au soir, les animaux avaient passés une nuit tranquille.

C'est alors qu'eut lieu le signal de départ. Chista s'assurait de la bonne tenue de l'escorte. Cuirasses brillantes au soleil, le menton fier et pointé vers l'avant, les hommes de la Garde Impériale font honneur à l'Ordre. Les Lames sont des hommes farouches et discrets, des hommes crédibles et forts.

La troupe est magnifique, chevauchant dans la lumière de ce matin de printemps. Le ciel est clair, le soleil fait briller les cuirasses des hommes. Les étendards de Bielle et de l'Ordre claquent au vent. La saison propice à une nature en effervescence rend le paysage de toute beauté, la nature est verdoyante. Chevauchant sur un terrain plat, l'allure est rapide. Répondant à Messire Puygaer sur leur destination, elle le voit sourire. Il forme avec sa Douce un bien beau couple. Ils respirent le bonheur d'être ensemble.


- Voyez ! Nous arrivons maintenant au hameau de St-Christophe-sur-Guiers. A partir de là, le chemin passera par la forêt. C'est Messire Noria qui nous guidera, car je ne connais pas encore l'endroit suffisemment bien pour m'y retrouver.
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Noria
Après une nuit calme et reposante, Anabase semblait mieux se porter que la veille au soir... bien mieux même à la voir toute affairée. Un peu plus tôt Noria avait croisée la Cavalière Christa...

- Bonjour Cavalière ! Bon travail comme toujours, de vostre part ! Je prendrai la tête de la colonne avec Sa Grasce Louis, puis viendra sa suite. Quand à vous vous veillerez à l'escorte. Nous ne devrions pas rencontrer grand problème jusque là- bas, le chemin étant facile.

Il s'était ensuite préparé tout en gardant un oeil sur les préparatifs de l'escorte, puis était monté sur sur Ax et avait donné le signal du départ, une fois tout le monde prêt... Route facile dans le fond de la plaine, cette première partie du trajet s'était déroulée sans aucun incident notoire letemps ayant passé rapidement à deviser avec Louis. La troupe se trouvait maintenant au pied des grandes marches, rampe montante qui les ménerait au-dessus et à peu de distance du hameau de St-Christophes-les-Grottes. Dès cette partie du chemin nous nous enfoncerions dans la forêt et le chemin deviendrait moins pentu...


(retour au présent)
Après un assez cours chemin dans la forêt nous arrivâmes à proximité de la grotte du Grand-Goulet ; je donnai le signal d'arrêt et nous mîmes pied à terre. Nous voici à pied d'oeuvre Vostre Grasce... je me tournai vers Christa... Cavalière, placez les hommes en postes de garde près de l'entrée au cas où... nous allons pénétrer dans la grotte. On alluma un feu pour y embraser quelques torches, puis je conduisis la petite troupe dans la caverne. Une fois à l'intérieur, nous fîmes quelques pas...

- Vous se...rez pru...dents mais que se passait-il, j'avais de la peine à trouver mes mots... l'impression de ne plus pouvoir articuler correctement... il y... a... des tr...ous ! Interloqué, je me tournai vers Louis pour lui demander s'il ressentait la même chose que moi. Je vis Louis comme au travers d'une légère brume et je titubai quelque peu... mon regard finit par se fixer sur sa torche, et mes yeux s'écarquillèrent de stupéfaction. Il me semblait voir des formes vivantes danser dans la flamme de sa torche qui s'était mise à crachoter des étincelles....
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Louis1er


« Le guerrier, lui est attentif au silence ; quelque part, quelque chose se produit. Il sait que les tremblements de terre destructeurs surviennent sans prévenir. Pour avoir traversé des forêts de nuit, il sait que, lorsque les animaux ne font aucun bruit, le danger est proche. Tandis que les autres conversent, le guerrier se prépare à manier l’épée et scrute l’horizon. »



La journée était magnifique, tout le monde avait rejoint la troupe et nous partions destination le grand goulet. Le soleil brillait, pas un nuage ne venait tacher le ciel d’azure. Le printemps était bien installé, les fleurs ouvertes tout comme les feuilles d’un vert si pure sur les peupliers qui bordait la route vers Saint-Christophe-sur-Guiers rendait le paysage bien coloré. Nos cœurs légers les conversations fusaient au sein du groupe. Blague et autre boutade nous faisait passé le temps et c’est en rigolant que nous arrivâmes dans la forêt la ou la vieille voie romaine commençais.

Tout se passait bien et les plaisanteries continuaient tranquillement. Je ne remarquais aucune trace sur le sol ni âme qui était passé par là depuis des lustres. J’aurais du remarquer l’absence de toute marque de passage d’animaux sauvage. Tout comme l’absence de son dans cette parti de la forêt… Toujours est il que nous entrions dans la grotte après avoir laisser nos montures sous bonne garde à l’extérieur. La torche allumé, nous suivions Noria qui avançais…


il y... a... des tr...ous !


Quels étaient donc ses mots étrange que Noria venait de prononcé. Et pourquoi il y avait de la brume partout dans cette grotte. Je dégainais ma lame non sans mal et nous continuions à avancer. Au fur et à mesure nous voyons une lueur verte au font de la grotte. Sous nos pieds, l’on entendais craquer des choses… Je voyais de plus en plus mal et j’avais l’impression que Noria avait grandit… Et ma tête me faisais mal… Je n’avais plus aucune notion du temps.

J’avais comme l’impression que l’on nous observait, qu’il y avais quelque chose ou quelqu’un qui me regardait par derrière. Je me retournait et vit un homme que je ne connaissait pas… (Pygaer)… Il était menaçant et me regardait avec ses grandes dents jaunâtre, je ne sais pourquoi je parti vert les lumières vertes en courant et hurlant…

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
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