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[RP]Ostel de Surgères : La cascade des Songes

Faooeit
Une cousine?
Faooeit paraissait un peu intrigué.
Mmmh, je n'en savais rien. D'où vient-elle? J'espère qu'elle sera convenable... Dans combien de temps sera-t-elle présente? Peut-être aurais-je l'occasion de la rencontrer, du moins je l'espère.

Ma femme la comtesse, je venais prendre des nouvelles, qui ne manquent visiblement pas d'arriver. Les temps prochains ne me le permettront peut-être plus, et il m'importe de savoir que ma seule descendance se porte bien, même si son anoblissement à venir devra être un peu retardé. Puis après un court moment d'hésitation, Par contre, pourquoi parlez-vous d'Elric? Vous êtes au courant de quelque chose?

Pendant ce temps, un garde attendait pour lui annoncer la venue d'un messager, à qui Faooeit dit d'entrer...
Noah
Il est vrai que la famille que j'ai du côté de Montauban ne vous a jamais beaucoup préoccupé...

Lady avait parfois du mal à retenir toute l'amertume qui...
Malgré sa disparition, Elric était toujours présent dans les pensées de sa mère, dans chaque évènement qui lui rappelait son fils, jusque dans les premiers pas du fils de la Comtese Icie... à chaque fois qu'elle mentionne le nom d'Eldric, Lady se retient de sursauter... On a beau faire et lui répéter qu'Elric est surement décédé depuis le temps qu'il a disparu, elle ne peut s'empêcher d'espérer son retour... un jour...

L'arrivée d'un jeune garçon au visage connu lui épargne toute réponse...
D'un sourire, elle l'invite à énoncer l'objet de sa mission...

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Se demande si, au final, le deuil ne se porte-il pas à vie? ...
Oane
Les De Surgeres avaient parfois la fâcheuse tendance à s'exaspérer. Oane accueillit l'arrivée d’une distraction à ce manège avec joie. Oane n’attendit pas que le jeune garçon ait remis le pli a son père et dit :

Attendez là, jeune Ptitlu, en guise de "nouvelles", je vais vous remettre une missive que j'étais sur le point d'envoyer a vostre maître. je m'ne vais la chercher de ce pas

La jeune femme s'éloigna prestement et se rendit dans ses appartement. Elle posa le chandelier sur le bureau. La lueur vacillante de la flamme mis en évidence plusieurs lettres écrite de la main d'oane et d'autres d’écritures variées. Elle parcourut des yeux rapidement la première et la reposa, celle-ci était de Nolann, son protégé et celle-là encore de Fayom au sujet des brigands qui avaient sauvagement attaques des poitevins dans les bois prés de Niort. Elle la reposa et lu la suivante.. Elle la reconnut enfin ouis c’était celle de Datan mais ou était donc sa réponse ? Elle finit par mettre la main dessus, la relut encore et y apposa sa signature et la cacheta.




Bonjour,

Puisque j'ai encore des oreilles au conseil tant que le nouveau Comte ne prend pas les reines, je tenais à saluer vos interventions mesurées et la teneur de votre discours.

Il est certain que vous avez un étoffe rare qui ne peut que s'envoler bien au delà du simple rôle de conseillère. Je parierai sur un grand avenir vous concernant.

Je puis m'éteindre tranquillement en sachant le Poitou entre de bonnes mains, même si je ne puis que déplorer ce que j'entends du fond de la salle du conseil... Navrant !
Ce mandat va être des plus compliqués !

Courage. Je sais que vous n'en manquez pas.

Bien à vous
Datan l'Epervier




Au Seigneur de Boutonne
Bien cher Datan,

Les oreilles sont parfois un rien bouchées !
Je ne sais ce que vos « oreilles » vous ont conté alors que vous êtes si loin de chez nous, néanmoins, vous devez vous tromper. Mes positions pour trouver une solutions pour le bien du Poitou n’ont pas du être fort appréciées puisque que, comme vous auriez pu le constater si vous aviez parmi nous, je fus « punie » : celle-la même pour qui je vota au premier tour et dont l’élection fut mise en péril par sa propre liste m’a sciemment placée, une fois élue par son ennemie naturelle, dans un placard au lieu de s’appuyer sur mes compétences. Mais, bien que je n’en sois point digne, vos compliments me vont droit au cœur. J’ai essayé comme tous de défendre une certaine vision du Poitou, un Poitou puissant, fier & prospère.

Cela étant dit, ce conseil n’est pas plus agité ou plus trouble qu’un autre. Il avance sur quelque sujet par la bonne volonté de chacun et le Poitou va son chemin, un air un rien endormi à la veille de ces fêtes de fin d’années. Mais il faut toujours se méfier de l’eau qui dort et sous la surface du lac gelé, ne pas oublier que la vie frémit en dedans, n’attendant que le dégel pour fleurir en gerbe d’écume !

Quant à vous éteindre, j’espère qu’il n’en n’est rien, un malheur suffit à ma peine, que Déos veille à vostre santé et que vous nous reviendrez bien vite de chez les bretons, plus vaillant eu jamais et vostre noble cœur a nouveau en harmonie.

J’espère que se faisant vous viendrez nous rendre visite, vous avez toujours une dette envers moi, cher Datan : la promesse non tenue d’une chasse !

Qu’Aristote vous tienne en sa Saincte Garde,

Oane de Surgères


Oane pénétra à nouveau dans le salon ou ses parents parlaient et confia le pli au messager puis dit

Ptitlu, remettez en mains propres ce pli au sire de Boutonne, Gandrelina, merci de ramener ce jeune homme à la porte.

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Le Narrateur, incarné par Oane
Décoletté pigeonnant, sourire aguicheur et balancement caractéristique de hanche. Le Ptitlut en a la mâchoire qui se décroche quand Gandrelina lui bourrique les cheveux. Tout en déambulant à travers les méandres du manoir citadin des Surgères, sa voix chantante à l'accent fort prononcé des provinces du sud du continent, elle dit nonchalante

- "Ptit Lou c'est jouli comme nom ! Tou en a dé la chancé, nino, les fillés vont toutes craqué !
Alorrs comme ca tou es dé la casa del signor dé boutonnes

El sinor veut des novellas de la doumnia ma tou sais elle ecrit pas tout dans ses lettrés ... si tou me ramene ..."

Gandrelina chuchote à l'oreille du gamin puis sur d'elle et de l’effet produit dur Ptit lu, elle poursuit

-" La doumnia, elle a pleuré toutes lé larmes dé soun cuerpo pis qué ouna fontaine ! Cause del comté Haver.. enfin el sinor Elra. Yé crois que entré elle et loui y'avait quelque chose... sa muerta loui a brise le coeur.

Ma enfin, la vida continue !
Ces nobles estan complicados : la baronné esta noble riche, bella et tout ca et elle passe son temps à quoi ? Pleurer, guerroyer et travailler ? Ils sont fada ces noblés ! Nino, tou sais quoi la vida elle esta courta la vida, faut y croquer dedans ! Y pour les ombres un dé perdito dis de retrouve ! Allez file Nino ! et n'oublie pas Gandrelina !"

Gandrelina lui fait un clin d'oeil et le regarde partir. La porte se referme.
Oane
Quelques jours plus tard, Surgères au petit matin

Oane, braies épaisses et hautes bottes fourrées, emmitouflée dans un mantel de fourrure blanche, et coiffée d’un chapeau assorti qui ne laissait échapper que ses boucles d’un noir de jais pailletées de fragiles flocons, glissa le long des flancs de son frison à la robe aussi noire que la nuit. Eole, puisque c’était le nom de l’animal, piaffa. La jeune femme lui flatta l’encolure et dit à voix de basse au creux de son oreille :

Eole, mon tout beau, on ira a nouveau galoper par monts et par vaux : promis ! Je sais que je t’ai délaissé un peu ces derniers temps … entre ce voyage pour le mariage d’Eragon en Auvergne et la mort d’Elra puis le conseil … je … enfin tout cela est fini, désormais, nous irons chasser chaque matin et nous ferons aussi de grandes promenades ! Le monde est à nous !

La baronne pencha son visage et effleura le museau du frison, elle ferma un instant les yeux, des volutes s’échappait de ses lèvres couleur cerise et des babines du cheval, à ses cils se perchait d’infimes flocons de neige tout comme dans la crinière flottante du destrier. Un bruit de pas fit tressaillir femme et équidé, elle se redressa et regarda approcher le palefrenier à travers le rideau de flocons voletant telle une nuée de papillons, elle sourit et dit de sza voix haute et claire :

Pouvez vous prendre soin d’Eole s’il vous plait Marcelin ? Il boite légèrement de la patte arrière droite, curez-lui les sabots et veiller à ce qu’il ne soit pas blesser, merci.

Oane parcourut la vaste cour de l’Ostel et pénétra dans la cuisine par le petite porte du côté plutôt que part l’entrée principale en haut de l’escalier. Elle déposa quelques proies, ôta son bonnet, ses gants, son mantel et s’assit à l’immense table de bois puis, elle piqua ci et là dans les plats desservis en permanence : pomme ronde et juteuse, pain et pâté en croûte, froage de chèvre et miel firent son affaire et elle se confectionna des tartines pour croquer dedans avec avidité.

Un peu de vin chaud dame Oane ? Vous devez être frigorifiée ! Palsembleu, par ce temps aller chasser ! Vous auriez du rester au coin du feu !

Oane regarda la femme dans la fleur de l’age qui régnait ici aux cuisines et sourit

Mmmhh delichieux ce fromache ...
merci Adelice, oui le vin, me réchauffera . Mais rassurez vous ce n’est pas parce que j’erais à la chasse ce matin que je suis frigorifiée, il suffit de bouger : ca vous rechauffe un bon galop ! Cet air vif est fortifiant alosrq eu l'(atmosphere surchauffe de vostre scuiuine incite davanatge à se repaitre etg a faire la sieste !

* le rire cristallin d'Oane saupoudra de flocons la cuisine surchauffé*

Vous trouverez là deux lièvres et trois perdrix


Oane repoussa le sac de jute déposé plus tôt sur la table. La cuisinière l’enytryuvrit y jeta un oeil puis retourna derrière ses fourneaux tandis qu’Oane trempait ses lèvres dans sa chope d’où un fumet épicé sinuait jusqu’à ses narines frémissantes. Le meilleur c’était la sensation de chaleur dégagée par la tasse entre ses mains. Oane releva la tete et dit à la cantonade :

mestre Fayom et ma cousine Wamarine ainsi que sa fille n'ont pas donné signe de vie en mon absence ?

* dénégation silencieuse*

ils ne sauraient tardé si les neiges ne les retiennent pas davantage. Prevenez moi des qu'ils arriveront.


Oane monta dans ses appartements.
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Fayom


8 décembre


Fayom était arrivé la veille à Poitiers en charrette avec son épouse et ses enfants. Les chemins étaient enneigés et la route fut pénible, la charrette étant souvent coincée par les ornières formées. Enfin il avait atteint la capitale et s'était rendu à l'auberge habituelle, celle où il loge à chacune de ses visites à Poitiers depuis 2 ans. L'endroit était pas mal et la tenancière connaissant sa gourmandise, lui mettait toujours un jambon sous son oreiller.

S'il avait fait ce déplacement, c'était pour vendre quelques marchandises s'entassant à la mairie alors que Poitiers connaissait une petite pénurie dû à une trop forte concentration de soldat. Et puis le maire actuel étant un peu en difficulté au conseil comtal, il voulait lui proposer son aide. Après avoir déposé ses affaires, il se rendit donc à la mairie pour s'entretenir avec Ptronille25. Celle ci accepta son aide à la plus grande joie d'une partie du conseil qui l'accueillit sous des hourras. Mais en fait dans la réalité, certains apprécia pas qu'on vienne fouiner dans leurs petites affaires. Mais Fayom avait l'habitude de ces gens et se faisait un plaisir de tenir tête malgré les crieurs publics.

Enfin le lendemain, il consacra plutôt la journée à aller voir une amie. Il se rendit donc à l'hôtel de Surgères. Sa famille l'accompagnait même s'il avait quelques sujets à traiter en privé avec Oane. Il toqua donc à la porte en espérant que Grandelina ouvre rapidement car il faisait un froid piquant et il ne voulait pas que ses enfants tombent malades
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Wamarine
Poitiers ! le voyage tirait à sa fin. Des jours et des jours, des lieues et des lieues depuis l'Armagnac. Les voyageuses avaient traversé bien des comtés et les paysages autant différents les uns que les autres avaient défilé devant leurs yeux qui découvraient ces changements avec intérêt. Il était temps maintenant d'arriver, le froid se faisait plus mordant et la neige menaçait maintenant de bloquer le voyage et de retarder l'arrivée. L'attelage avait traversé la ville où Wamarine avait demandé la direction de l'Hostel de Surgères. Un gamin des rues, serviable au possible lui avait donné le renseignement mais la brunette était méfiante et quelques rues plus loin elle avait renouvelé sa demande à une autre personne qui finalement avait confirmé les dires du jeune pictave.

La matinée froide de cette journée de décembre était déjà bien avancée, Wamarine avait voulu reprendre la route assez tôt. La lassitude de ce long voyage commençait à être lourde à porter. Marie-Isaure, la tête penchée contre sa mère était emmitouflée dans un manteau chaud que Wamarine lui avait fait avant de partir. Des boucles brunes dépassaient de sa capuche. La fillette était aussi brune que sa mère et avait les yeux aussi bleus que sa mère les avait verts.

Nous sommes pratiquement arrivée Marie. Ce voyage est enfin terminée.

Pour toute réponse, Marie-Isaure se serra encore plus contre sa mère. Finalement au détour d'un chemin, Surgères ! L'imposante demeure déployait ses murs au soleil pâle que l'hiver voulait bien offrir. Wamarine était impressionnée. Son père ne devait pas connaître ce lieu pour ne lui en avoir jamais parlé. Une fois devant la maison, la brunette descendit et prit sa fille dans ses bras. Les yeux de l'enfant étaient encore plein de sommeil. Wamarine lui ôta la capuche et arrangea ses boucles rebelles et à la domestique à l'accent méridional qui s'adressa à elle

Bonjour. Pourriez-vous annoncez à Damoiselle Oane que sa cousine Wamarine et sa fille désireraient la voir.

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Gandrelina_bellissima
La porte s’ouvre sur un décolleté reconnaissable entre tous, le visage à la peau cuivrée de Gandrelina, bocèle de l’Ostel de Surgères, s’éclaire en reconnaissant les visiteurs, elle s’ecrie enjouée :

Mestre Fayom ! Cibélina, Angélito y Fransoué : qué bonheur dé vous vouer icélieu ! Entrez donc entrez ! Jé vé aller quérir doumnia Oane, elle vous attendait !

Attendez laisser vostré carriolé.
Marceline ! Marceline !! Viens donc y’a dou trabajo pour toi !


Le dicte Marcelin rapplique puis s’arrete à quelques pas de l’attelage, son regard longe les courbes de la servante, s’attarde sur le galbe fessier de la jeune femme, qui ondule des hanches à loisirs tout en guidant la famille du conseiller comtale vers la Grand Porte.

Marcelin, jeune palefrenier, est planté là les bras ballant, le regard rivé sur la plantureuse et aguichante servante. Un bruit de bottes se fait entendre sur la pavé de la cour, le jeune homme réagit enfin, alerté : il saisit l’animal par la bride, mais trop tard, un homme à la lourde carrure, trapu lui assene une « tawa », une claque légère du plat de la main derrière la nuque.

Travaille donc au lieu d’reluquer les f’melles bougre d’âne ! En plus celle là te croq’ra tout cru pour sur !

A peine Marcelin arriva t il dans l’écurie que dehors d’autres échanges de voix eurent lieu.

Bonjour. Pourriez-vous annoncez à Damoiselle Oane que sa cousine Wamarine et sa fille désireraient la voir.

L’homme trapu, pris son béret dans sa main


ma bonne dame, ceto qu’c’est pas moi qui faut ca m’dame moi j’suis l’mestre d’écurie.
Gandrelina l’est déjà ocuppé’ avec une aut’famille, j’sais pas vraiment 0’cqui convient d’faire !

Mais pardi par ce froid j’va pas vous faire attendre dehors vous et la tit gamine surtout sui vous êtes la cousine de la baronne.


Ainsi les guida t elles vers l’entrée de l’ Hostel. Il ne passa pas la porte et montra ses bottes toutes crottées en guise d’explication dans un demi sourire.

Attendez là, elle finira bien par vous trouver. J’m’en retourne en mon écurie.
Cibeline


le lendemain de leur arrivé à POITIER


Cibeline avait récupéré durant la nuit et avait très bien dormis. Le lendemain, son mari lui appris qu'ils devaient allé voir Oane à l'hôtel de Surgères. S'apprêtant de sa plus belle houppelande, elle suivit Fay avec les enfants.

Quand ils arrivèrent elle ne sut ou porter ses yeux, elle trouvait la demeure très belle et la personne qui les accueillit très rustique mais fort agréable.

Tenant toujours Angéle par la main et François dans ses bras, Cibeline suivit son époux à l'intérieur de la demeure.

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Fayom
La porte s'ouvrit sur Grandelina qui même en hiver continuait d'afficher sa poitrine au yeux de tous.

Mestre Fayom ! Cibélina, Angélito y Fransoué : qué bonheur dé vous vouer icélieu ! Entrez donc entrez ! Jé vé aller quérir doumnia Oane, elle vous attendait !

Fayom la salua en souriant de son accent puis la suivit ravi de savoir qu'Oane n'était point sortie. C'était la première fois qu'il visitait ce lieu, l'hôtel possédait un large espace et il devait être composé de multiples appartements. A côté sa modeste demeure où il se demandait comment il allait faire pour trouver un peu de place pour le troisième, était ridicule.
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Faooeit
Citation:
Votre Infinie Grandeur,

J'ai assisté à mon grand désarrois aux échanges entre le conseil comtal du Comte Cyphus et le Grand Duc de Bretagne, ainsi que le représentant angevin.
Si dans le fond j'ai un avis précis sur le sujet qui était d'actualité, j'ai déploré le ton employé par différents intervenants poitevins.
A tel point que j'en viens à me demander si l'Archontat n'aurait pas effectivement son utilité... Le Grand Duc a bien réussi, pourquoi le Poitou ne le pourrait-il pas ?

J'eusse aimé échanger avec vous sur ce sujet, si, bien entendu, vous consentiez à cette rencontre. Je suis à Poitiers pour quelques semaines. Si ma proposition vous intéresse, mon jeune serviteur est à votre disposition pour une réponse.



Bien à vous
Datan l'Epervier
Seigneur de Dampierre sur Boutonne


Voilà la lettre que Faooeit avait reçue d'un messager, quelques jours plus tôt, lettre qui a reçu une réponse. Il ne restait plus qu'à attendre ledit seigneur...

La vie reprenait dans l'hôtel, jusqu'à ce que Faooeit soit réveillé de sa torpeur par quelques gesticulations à l'entrée. Au courant de l'arrivée prochaine d'une nouvelle venue et voulant fuir quelque mélancolie, il se dirigeait vers l'endroit où Gandrelina laissait habituellement les visiteurs patienter. Du monde était en effet présent, et sans marque d'affection ni d'amitié il leur dit:


Eh bien, le bonjour à vous sires et dames. Que vaut à Son Infinie Grandeur le plaisir de voir vos personnes?
Fayom


le 8 décembre


Fayom attendait dans le hall de l'hôtel avec son épouse pendant que Grandelina était allée chercher Oane. Mais ce fut le comte de Saintonge qui apparut dans le grand escalier. Il les interpela de la sorte :

Eh bien, le bonjour à vous sires et dames. Que vaut à Son Infinie Grandeur le plaisir de voir vos personnes?

Fayom prit alors la parole et lui répondit :

Mes hommages votre grandeur ! C'est votre charmante fille qui est la cause de notre venue. Nous profitons de notre séjour à Poitiers pour la visiter. Mais nous ignorions que nous aurions l'honneur de vous y voir également. La comtesse, votre épouse, est elle aussi en ses murs actuellement ? J'aimerai la saluer.
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Oane
Oane s’arrêta un instant en haut du grand escalier de pierre brute recouvert d'un tapis couleur lie de vin traçant une route feutrée et colorée dans toute la maisonnée. Toute de noire vêtue depuis le décès d'Haverock de Marigny, la jeune baronne avait cette fois une robe de velours bordée de dentelle blanche. Seule touche de couleur, un rubis qui dormait au creux de sa poitrine naissante comme une larme de sang. Ses cheveux, d'un noir de jais, dont seule deux tresses étaient maintenues à l’arrière de sa tète par une broche d'argent finement ciselée, cascadaient librement sur ses épaules blanches et nues. Elle resta en haut des marches le coeur battant la chamade. Son visage de porcelaines s’éclaira bientôt d’un sourire cerise et elle dévala l’escalier. Deux silhouettes se tenaient en bas des marches l'air perdues ua milieu du Grand Hall. La jeune femme se posta au devant de cet autre jeune femme et planta son regard océan dans ses prunelles. Sans mots dires elle tendit ses deux mains et y prit les mains de cette jeune femme.

Vous devez être Wamarine....

je suis Oane de Surgeres, vostre cousine



Elle sourit radieuse puis se pencha vers la petite fille

Bonjour toi, tu dois être Marie, je me trompe ?
Je suis Oane... tu peux m'appeler tante Oane si ca te plait !


Des voix raisonnaient en provenance du Grand salon, ce qui rappela à oane la présence de ses autres visiteurs. Tout en parlant avec sa cousine, elle se deplacait a pas de louve

J’espère que je ne vous ai point trop fait attendre et que vostre voyage fut bon. En tous les cas il touche a sa fin et vous êtes ici les bienvenues. Vos appartements ont déjà été préparés. Mais avant de les rejoindre, allez donc prendre vos aises, un bon bain chaud vous sera préparé et vous pourrez vous apprêter pour le repas de ce soir.
Je souhaiterai vous présenter à ma parentèle et à quelques amis à moi actuellement en visite à Surgères.
J

Elle sourit et les invita à montre les larges marches de l'escalier de pierre puis à passer une lourde porte de bois sculptée et à s'engager dans des méandres labyrinthiques éclairs par quelques torches. Elle les laissa dans leurs appartements et rejoignit le Petit Salon ou elle avait entendu les voix de Fayom, Cibeline et de son Infinie Grandeur de Père.
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Wamarine
Wamarine attendait avec sa fille dans le grand hall de la demeure des de Surgères. Marie-Isaure regardait partout, courait dans le hall et se laissait glisser sur le sol glissant en riant.

Chuutttt Marie Venez ici. tenez vous un peu comme il se doit jeune fille !

Wamarine arrangea sa robe et remit en place les mèches de sa chevelure ondulée et la tint près d'elle comme il se devait. Soudain des bruits de pas parvinrent jusqu'à elles puis cessèrent d'un coup. Wamarine leva les yeux, en haut de l'escalier se tenait une jeune femme. Oane ? Peut-être ! Peut-être pas ! La brunette ne pouvait la reconnaitre .... elles ne s'étaient jamais vues. Puis d'un coup la jeune femme dévala l'escalier le pas léger. On aurait dit un papillon. Alors les doutes s'estompèrent aussitôt et le cœur de Wamarine résonna au fond de sa poitrine. Des mains qui se rencontrent, des yeux qui disent leur bonheur, des mots aimables et hospitaliers. L'accueil était formidable. Wamarine était heureuse de retrouver les siens, ceux de qui elle devait faire connaissance pour ne les avoir jamais vus, mais réaliser à quel point elle était attendue lui fit chaud au cœur.

Vous devez être Wamarine....

je suis Oane de Surgeres, vostre cousine


Oui je suis Wamarine. Je suis heureuse de vous rencontrer.


Bonjour toi, tu dois être Marie, je me trompe ?
Je suis Oane... tu peux m'appeler tante Oane si ca te plait !


Marie-Isaure sourit à sa " nouvelle " tante.

je suis Marie-Isaure et je veux bien vous appeler " Tante Oane ".

La petite voix d'enfant résonna dans le grand hall et les larmes montèrent aux yeux de Wamarine qui les essuya bien vite.

Le voyage ? oui un peu long et j'ai crains que le froid ne nous ralentisse mais nous sommes quand même arrivées. Je vous remercie pour vostre accueil chaleureux ..... nos appartements ? .... un bon bain .... ah un bain ! Quel bonheur ! Après oui ..... nous serons prêtes pour rencontrer vos amis et vos parents.

Wamarine et Marie-Isaure se retrouvèrent dans leurs appartements. Le personnel de maison avait déjà déposé leurs coffres. Une femme de chambre souriante leur prépara un bain dans lequel Wamarine se plongea avec plaisir. La chaleur de l'eau était si douce et soulageait les crispations causées par le voyage. Puis ce fut le tour de Marie-Isaure. Pour la circonstance, Wamarine revêtit une robe cintrée en haut qui mettait sa taille en valeur pour s'évaser ensuite. Le décolleté de la jeune femme se laissait deviner à travers la broderie du haut du vêtement qui le recouvrait du haut du cou à la naissance de la poitrine pour s'unir ensuite à la robe le tout dans la même couleur foncée. les longues manches étaient bordées de fourrure dont le blanc contrastait avec le cinabre du vêtement et se mettait mutuellement en valeur. Ses longs cheveux attachés à l'arrière par les mèches latérales dépassaient de sa coiffe travaillée avec soin.

Marie-Isaure était vêtue d'une robe longue d'un vert d'eau qui voulait laisser deviner la pureté de son jeune âge. Une petite ceinture grise brodée de fleurs blanches coupait le vêtement en deux. Wamarine la coiffa de fines tresses éparses qui se rejoignaient dans le milieu de sa chevelure et y glissa quelques rubans de la couleur de sa robe. Le tout glissant dans son dos.

Allez ma fille, venez vous allez rencontrer nostre famille. Alors que je vous explique un peu pour que vous ne vous perdiez pas. La mère Oane est la soeur de vostre grand-père Harima.

Marie-Isaure acquiesça. Wamarine sourit en lui tapota gentiment le bout du nez. Elle doutait que la fillette avait suivi son explication vu qu'à son âge elle avait bien d'autres priorités.

Toutes deux descendirent enfin au salon que leur avait indiquées Oane pour rejoindre les autres convives. Elles entrèrent dans la pièce, Wamarine était hésitante parce qu'impressionnée par ces gens qu'elle ne connaissait pas. Elle chercha du regard le seul repère qu'elle avait dans cette grande demeure, sa cousine Oane.

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Oane
Oane pénétra a pas feutré dans le Petit Salon et sourit en apercevant Cibeline et Fayom ainsi que leurs deux enfants en train de se courir après autour d'un fauteuil à quelques encablures d'une Infinie Grandeur qui levait un sourcil grave devant le manège des galopins. sa voix flûtée s’éleva dans les airs

Bonjour mestre Fayom et mestresse Cibelien comment allez vous ? Avez vous fait bon voyage ? Je vois que v ous avez déja salué Son Infini Grandeur, c'str que ej me suis faite attendre .... un devoir de femme....


Elle sourit malicieuse et fit ensuite quelques pas vers son père et déposa avec tendresse un baiser sur la barbe naissante de sa joue. Puis, elle intercepta un des enfants, se pencha vers lui en pliant les genoux pour être a sa hauteur, le second rappliqua aussitôt interloqué

Bonjour vous deux, que diriez d'aller avec Gandrelina visiter les cuisines ?

Oane avait désigné du menton la jeune servante au sourire avenant et aux yeux rieurs tout en sachant que son offre serait al bienvenue : connaissez vous des enfants qui préfèrent s'ennuyer ferme en la compagnie d'adulte plutôt que d'aller avaler quelques bons petits plats savoureux mitonnes par une cuisinière de talent avant d'aller jouer a leur rythme sans les parents dans les pattes le tout sous la houlette d’une adulte qui saurait les inciter a faire des bêtises auxquelles ils n'ont même pas songé ? Les sourires des gamins et leur yeux criaient qu'ils étaient conquis, Oane se tourna vers Gandrelina et dit :

Occupez-vous bien de nos invités d'hosneur, Angèle et François Gandrelina

Puis, elle ajouta à voix de basse :

et rendez-les nous aussi entiers et innocents que possible ....

Elle aurait bien ajouté un autre milliard de recommandations et restrictions connaissant sa bécèle, mais elle n'en eu point le temps, car celle-ci avait déjà emmené les garnements avec des airs de conspiratrice. Elle leva les yeux au ciel puis respira et se détendit -après tout ils en sortiraient vivants à défaut d'indemnes- un brin avant de se retourner vers ses invités.

Avez-vous fait bon voyage ? Pas de rencontre avec des fâcheux en chemin ? Vous resterez bien dîner avec nous, Fayom et moi avons beaucoup a échanger concernant les affaires ducales autant joindre l'utile à l’agréable.
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