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[RP]Ostel de Surgères : La cascade des Songes

Oane
Perdue dans sa douleur, incommensurable poigne de fer chauffée à blanc qui lui tord les entrailles, la comtesse n’aura pas réaliser que Datan la tirait à l’intérieur, soucieux avant tout de son bien être. Sa maigre tentative de résistance, consciente à travers les brumes de la perte, qu’elle attend quelqu’un, quelque chose - être sauvée ? se réveiller et réaliser que c’est un mauvais rêve ?- n’aura pas suffit face à la détermination de l’Epervier.


Ma chère amie, je suis malheureux en imaginant votre mère partie, mais que puis-je faire pour vous soutenir dans cette folle douleur. Je ne saurai pas trouver les mots, on ne trouve jamais les bons. Mais juste être là à vos côtés, vous le savez.

La voix grave de Datan berce le coeur d’Oane sur cette vague de tristesse où elle manquerait de se noyer sans ce rocher auquel se raccrocher de tout temps que vante bise;
Dérivent les océans,
se perdent et se noient,
menacent de déborder.
Puis, la brûlure immense,
la flamme qui lèche les parois de son coeur et assèche tout,
consume le chagrin pour y déposer les cendres d’une haine qui n’aura de cesse de brûler, tâche charbonneuse dans ce cœur jusqu’alors intact de sombres sentiments.
Car Oane est généreuse et adepte du Pardon,
c’est sa nature profonde.
Mais cette fois, une mauvaise graine germe en elle malgré elle,
étend les racines du mal;
déjà le terreau attendait,
fruit de nombreuses ruptures,
de trahison multiples...
Les cœurs ombres font tâches d’huile
Et pervertissent tout autour d’eux...
Fayom est ainsi, une gangrène
Qui ronge le cœur du Poitou

Oane se redresse et sert les poings à s’en faire blanchir les phalanges



Datan. Merci d'être là.
*silence habité, le regard ocean se relève farouche, presque sauvage, tempête annoncée*
Un médicastre oui et une enquête, Datan.
Je veux la tête de ce monstre.


Oane sonne la cloche et Gandrelina apparait.

Comtessa Oane ?

Amenez icelieu la lettre ...
et faictes prevenir un autre médicastre qu'on mande ses services à Surgères d'urgence. A l'Ostel Dieu, si Jake de Valombre n'est poinct disponible, il saura nous envoyer une personne.


La bocèle hoche la tête et disparait, le silence revient à peine quand :
Des bruits de pas.


Sire Brisson de Beauregard pour vous comtesse.

Dit un garde avec un salut martial.

Faictes-le entrer, merci.

Le garde s'efface et le procureur entre dans la pièce. Oane droite comme I à quelques centimètres seulement du corps du sire de Boutonne voit arriver Brisson et pose son regard délavé sur lui, elle s'élance vers lui. Il hésite un instant seulement et marque un arrêt. Elle aussi.
Soudain, le regard d’Oane flamboie. Elle perçoit comme une gêne... ou un reproche dans ce regard censé être ami. Est-ce d’etre encore en robe de saint Nicolas qui le gêne ainsi ? Lui reprocherait-t-il de l’avoir tiré d’un sommeil bien mérité après ce bal ? La jeune femme chasse d’un revers de la main ses questionnements, il y a plus urgent. Posée déposée là devant lui à un bon mètre les bras ballants, elle ne bouge plus. Il est son meilleur ami et son confident depuis un long moment déjà, et il est celui qui la connaît mieux que personne sur cette Terre à part Mère ... nouvelle menace de débordement. Et pourtant, elle reste loin, très loin de lui comme statufiée à nouveau. Le corps emmagasine des souvenirs, celui la perçoit une barrière et respecte la distance.


Brisson... je suis désolée de vous avoir sorti du lit enfin.. vous n’aviez poinct eu le temps d’y entrer si j’en juge par vostre accoutrement... la nuit a été longue...pourtant je ...

Je ...


Oane baisse les yeux, noue ses mains blanches et dit à voix plus basse

J’ai besoin de vous.

Elle relève son regard océan et dit d’une voix blanche

Mère est ... au Paradis Solaire.

Une perle de nacre miroite sur un cil noir de jais. Envolé le sourire cerise.
Bonjour Tristesse.


Et je vous demande d'enquêter sur son assassinat.

Gandrélina pénètre alors dans la pièce tendant un parchemin, la lettre du traître. Oane fait signe à la servante de confier la lettre à ces messieurs.

La jeune femme désormais orpheline vacille un instant.
_________________
Brisson.
Mère est ... au Paradis Solaire.

Brisson avait jusqu’à présent été peu touché par la perte d’un proche. Il imaginait cependant la peur et le vide immense que la vicomtesse devait ressentir. Un court instant, il ferma les yeux puis dit simplement les mots qui lui traversait l'esprit.

Elle est partie rejoindre les étoiles qu’elle aimait et à son tour, briller pour ceux qui l’aiment.

Ce n’était peut-être pas la définition exacte du paradis solaire, mais ce fut celle qu’il murmura d’une voix étreinte par l'émotion à la jeune femme.

Gandrelina, la servante entra alors dans la pièce et leur tendit un parchemin. Après quelques secondes, Brisson le saisit, la tourne plusieurs fois entre ses doigts et répondit.


Oane, vous pensez que la mort de votre mère est l'oeuvre d'un assassin. Mais même si je comprends la colère qui doit gronder dans vos veines, ne pensez vous pas que….

Il prend une pause, cherchant des mots qui ne viennent pas. Résigné, il baisse les yeux et dit du bout des lèvres.

… Avec Datan, nous nous en occuperons. * signe de tête en direction du vicomte, qu'il n'avait même pas pris le temps de saluer. *
Mais vous… vous devriez vous reposer un peu, la journée risque d’être fort longue.


Brisson fait disparaitre la lettre dans le fond de sa poche... et ressort la main tenant la chaussure jetée par la vicomtesse. Bêtement… il lui tend.

Icie
Un jeune page aux armes de Salbart se présente dans l'entrée de l'Hotel de Surgeres.
Il s'adresse au garde.


Bonjour, ma maitresse, la comtesse de Salbart, m'a fait porté ce pli pour Sa Grandeur Oane de Surgères. Il faut le lui remettre sans tarder.

Il hésite, passe la main sur sa livrée neuve. C'est que c'est son premier emploi et la place est bonne. Bien nourri et pas bastonné comme dans certaines maisons. Pas question de le perdre

N"oubliez pas, je risque ma place sinon.

T'en fais pas gamin, j'vais l'donner au majordome de suite.

Citation:

A Sa Grandeur Oane de Surgeres
De nous, Icie de Plantagenêt, comtesse de Salbart

C'est avec grande tristesse que nous apprenons le départ de notre amie Lady, votre mère. Nous avons partagé tant de beaux moments en des temps où nous étions encore insouciantes et plus tard une certaine complicité.
La vie n'est pas toujours clémente.
Si vous l'acceptez, soyez assurer de notre soutien et de celui de notre famille en ces moments difficiles.
Nos prières vous accompagnent, dame Oane.

Salbart, ce 26 janvier

Icie de Plantagenêt



_________________
Oane
[La Rochelle, auberge "Chez Mo", le 29 janvier]


La vie avait reprit son cours depuis ce jour funeste. Oane bien décidée à profiter de la vie -promesse faite à sa mère- avait accepté de participer à une chasse au domaine des Plantangenêt, elle avait aussi programmé un tour du Poitou avec quelques amis, et de guetter les sirènes avec sire Brisson, ou les pirates, elle ne savait plus bien, la comtesse s’était présentée au conseil et était désormais ambassadrice au Ponant et elle projetait une visite du Louvre en la compagnie sur invitation d'une de se connaissance. Uen vie bien remplie. trop peut etre, noyer le vide dans un trop plein ?

Penchée à une table de travail en son lieu de villégiature, l'auberge de ce cher Motep, marin renommé de son état, Oane répondait les banalités d'usage aux nombreux courriers de condoléances qui pleuvaient chaque jour depuis l'annonce de la mort de sa doulce mère et que Jehanne avait l'amabilité de lui faire suivre tout au long de son périple poitevin. Des banalités oui, mais en même temps... ces paroles sincères de réconfort la touchaient pour de bon. Ces mots mille fois répétés étaient pourtant lourds de sens et le fait de les gratter encore et encore ne semblait pas ôter leurs attaches émotionnelles. Sans doute même participaient-ils à cette longue et lourde tache qui échoie à tout coeur face à la perte : vivre son chagrin pleinement, puis le laisser voguer au loin jusqu'à ce qu'il ne soit plus qu'un écho, un fil ténu et recommencer à vivre en chérissant ses souvenirs. La comtesse des saints songes prit un soin tout particulier à répondre à la comtesse Icie de Plantagenet pour qui elle avait, tout comme sa mère avant elle, une affection particulière.




De Oane de Surgères, comtesse de Saintonge, vicomtesse de Frontenay
& baronne de Luçon
A Sa Grandeur Icie de Plantagenêt, comtesse de Salbart

Vos quelques mots sur ma doulce mère avec qui vous fûtes liée me vont droit au coeur et le soutien de vostre famille en pareil épreuve allégera ma peine.

Je vous sait vous mesme touchée par le drame de la maladie en la personne de vostre époux, Gaelik. Toutes mes prières vous accompagnent.

Que le très haut vous prenne en sa Saincte Garde, chère comtesse Icie,

La Rochelle, le 29 janvier de l'an de grasce mil-quatre-cent-cinquante




La pile de parchemins était tenue en respect par un objet suffisamemnt lourd. Depuis ce jour funeste, il s'agissait d'une chausse de vair. Oane que cette lettre de condoléances replongeait tout à coup dans les méandres de sa mémoire revit sire Brisson lui tendre la chausse d'un air incertain. Sur le coup, elle s’était contentée de la prendre d'un air absent sans se poser de question tant son esprit était embrumé.
Tout ce qu'elle avait retenu alors était quelque chose comme "nous nous chargerons de l’enquête, allez dormir."

Elle lui avait dit "merci" d'une voix blanche en plantant son regard délavé dans ses prunelles, une lame de fond lui ravageant le coeur et avait lentement monté les marches du grand escalier de pierres vers sa chambre. Oane s’était contentée de poser le manteau de Datan sur le bout de son lit et s’était glisser sous les draps. la chausse était toujours dans sa main, elle l'avait alors déposée la sur le coin du lit. Elle se souvenait de cette affreuse nuit. elle vait eu du mal à s'endormir et quand le sommeil l'avait terrassée il l'avait emporté dans une nuit de cauchemar. au matin , épuisée, elle en était sortie persuadée que la mort de Lady, qui plus est manigancé par une âme noire et au coeur empli de haine se faufilant dans sa chambre fiole de poison à la main et signant son forfait n'était qu'un affreux cauchemar. Elle se souvenait oui de cette volonté farouche qu'elle avait eu alors de vouloir sa mère dans la chambre blanche comme les ailes d'un ange toujours alitée et se remettant doucement de ses blessures...

Elle n'avait pas eu besoin de se porter jusqu'à couche de Lady, tout en la maisonnée des Surgères respirait le deuil. Les domestiques avait revêtus le noir, des prêtres étaient en prières et l'encens embaumait les couloirs.

Oane caressait machinalement la chausse toute à ses souvenirs. Elle reporta son reghard océan vers l'objet. elle se souvint tout à coup qu'elle était revenue pied nue et que sans doute cette chausse n'était autre que la sienne. Elle leva un sourcil d'un noir de jais et se demanda ou était la seconde en ce cas ?
pourquoi lui en ramener une seule ? Elle songea à Brisson et sourit puis, elle enfila la chausse. Nul doute : elle était parfaitement ajusté à son pied, qu'elle avait petit même pour une femme. Elle songea à part elle que comme le dit le dicton, "l'habit ne fait pas le saint", et parfois, de bien étranges façons peuvent cacher un trésor.

_________________
Oane
Un collant noir fait-il le prince ?
Et tous les princes portent ils des collants noirs ?
Ou certains sont-ils déguisés en crapaud ou en âne ?
Oane reposa la chausse de vair et caressa le tissu de sa robe rouge.
Elle se souvint ; cette nuit là, elle avait dormi peu et mal. Alors que l'aube pointait son nez, elle s'était levée hagarde et persuadée que tout cela n'était qu'un cauchemar. Rien d'autre qu'affreux un cauchemar. Elle était sortie dehors pour chasser comme chaque jour. Au retour, sire Brisson qui avait veillé au château dans la pièce attenante, tout comme sire Datan, la rejoignit. Ils parlèrent et bien vite elle évoqua des projets impliquant la présence de sa mère, comme si, ou plutôt parce que son esprit refusait d'enregistrer cette évènement. Brisson lui annonça ou plutôt lui rappela la mort de Lady. Elle se souvenait de la douleur qui avait éclaté dans sa poitrine alors. Ses océans avait débordé et elle avait couru à perdre haleine n'importe où, aussi vite que ses jupes relevées le lui permettaient, juste fuir ces paroles, cette voix pourtant aimée qui lui fendait le coeur comme le bûcheron fend l’écorce du chêne. Elle revoyait les troncs d'arbres défiler, les racines accrocher ses pieds, les branches basses et nues la griffer, course folle, sans autre but que l'oubli, le néant. Puis, soudain un choc violent, le visage de porcelaine sur la terre glacée, les nez dans un tas de feuilles saupoudrées de flocons verglacés. Elle s'était enfouie dans les feuilles souhaitant disparaître. Le froid l'avait drapé aussi surement que la mort nous attend tous au bout du chemin. Les rivières cristallines traçaient des sillons sur les joues blanches, le gel, perles de nacre. Blanche-Oane avait succombé à un poison puissant nommé chagrin et on eut dit qu'elle allait s'endormir sur son lit de glace pour l’Éternité.
Puis, une boule de chaleur sur le haut de sa poitrine. Immobile. Puis le mouvement. La chaleur cherche et trouve son avant bras et la tire avec force.


"Oane"

La jeune femme émerge dans une giboulée de feuilles givrées, ses longues boucles d'un noir de jais emmêlées donne à son opale de porcelaine un air de féerie. Fée maligne ou Blanche Oane abandonnée de tout prince, la voix grave au timbre si caractéristique du lorrain la rappelle à ce présent de douleur.
Elle était tout d'abord restée un moment ainsi, comme sonnée.


"Oane."

Puis, elle s'était levée avait frotté négligemment sa robe oté quelques feuilles rousses mouchetées de blanc et s amarche avait repris vers Surgères.


Là, au milieu de la cour elle avait fait sonné Gandrélina et Jehanne et elle leur avait dit quelque chose; tout d'abord Gandrelina avait ouvert al bouche pour protester mais le regard de la comtesse avait suffit à lui faire comprendre que cela ne servirait à rien. Toutes deux étaient partis vers l'Ostel familial et bientôt une farandole de serviteur avait serpenter dans la cour pour former en son centre un bien étrange bûcher funéraire; une à une les robes de la comtesse de Surgères, toutes plus magnifiques les une que les autres et toutes plus noires qu'une nuit sans lune, une pour chaque deuil, une pour chaque être aimée parti toutes furent entassées en un immense bûcher, hommage à ces êtres chers. Oane était restée la à regarder le bûcher prendre de la hauteur, Brisson peut être l'avait il rejointe elle ne savait plus. Ses océans étaient tournés vers toutes ses robes, tous ces moments de vie partagés. Jehanne vint vers elle


C'est la dernière, ma dame.

Elle avait hoché la tête puis prit l'objet que sa dame de compagnie lui tendait. Elle s'était approché et baissé et soudain une intense lame de chaleur lui avait barré le visage. Cela avait senti le poulet grillé, surement quelques uns de ses cheveux avaient brûle. Les robes s'étaient embrasées. Immense gerbe de feu qui avait flamboyé et défié le ciel avant de former des volutes orange et jaune.

Alors l'immense amas ne formait plus qu'un brasier, Oane était rentrée au château, les yeux secs. elle avait dit d’une voix haute et claires à Jehanne


Vous me commanderez trois robes s'il vous plait chez les meilleurs tailleurs.

Une aussi blanche que la neige immaculée,
une bleue comme les océans qui borde mon âme
et une comme l'or chatoyant des rivières


Ce sera fait ma dame

Oane se mit à sa table de travail et répondit à son courrier. Une lettre partit bientôt pour la Bourgogne, une autre pour le Berry, une autre encore pour le domaine des Plantagenêt.
La chausse de vair posée la veille en hâte avait dès lors servie de presse papier jusqu’à 'à ce jour. Oane et Brisson n'avaient jamais reparlé de cette sombre journée et Oane éprouvait encore de la honte à l’évocation de ce moment d'immense faiblesse.

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Retz
Voilà plusieurs jours que le vieillard était parvenu en terres poitevines, accompagné de son escorte jusqu'à la ville de La Trémouille.
Depuis, Zephir et Sandrine l'avaient quitté pour retourner au bercail, après s'être assurés que leur mission était accomplie, Retz les priant de ne pas rester à l'attendre. En effet, la tâche que Retz s'était confié pouvait durer quelques temps, et il ne voulait surtout pas les immobiliser à La Trémouille, alors que des occupations plus intéressantes devaient sûrement les attendre au Berry. Le groupe s'était donc séparé après les remerciements de rigueur, Zephir promettant qu'il retournerait chercher le vieillard où il l'avait laissé et qu'il en profiterait pour retrouver La Trémouille.

Une fois son escorte partie, Retz s'en était allé loger dans une auberge du village. Il s'était mis en tête de privilégier les modestes demeures aux grands domaines. Ce retour à la simplicité, entre deux dossiers urgents à Cholet, ne pouvait lui être que salutaire.

Passer des soirées en taverne, rencontrer de nouvelles têtes... Retz se croyait presque revenu à l'époque où il était maire de Sancerre. A cela près que la guerre ne grondait plus, et que le vieil homme pouvait discuter sereinement en taverne, sans craindre que son village soit assailli d'armées étrangères le lendemain.
Tout revenait petit à petit à la normale, en même temps que l'hiver laissait place au printemps. Le printemps de la renaissance ? Seul l'avenir le dirait...

Toutefois, le vieil homme ne devait pas en oublier le motif principal de sa visite. Étant allé à la rencontre de la comtesse Oane, il s'était fait inviter à l'Ostel de Surgères sis à Poitiers. Il pourrait ainsi découvrir la demeure de la comtesse au sourire cerise, et s'établir non loin du centre des affaires du comté.

Retz ne mit pas longtemps à trouver l'hôtel particulier de la comtesse. Il claudiqua en direction de la bâtisse, frappa à plusieurs reprises sur la porte, puis se fit annoncer lorsqu'on daigna enfin lui ouvrir.


Veuillez annoncer l'arrivée du Vice-Chancelier du Ponant à la Comtesse de Saintonge, je vous prie.
Gandrelina_bellissima
La plantureuse bocèle au fort accent espagnol s'alanguissait dans un coin xde la remise palabrant à qui mieux mieux avec la jeune marie quand celle ci alerté par un grondment en provenance du portail d'entrée agita son plumeau nerveusement

Gandrelina Gandrelina ! y'a un homme qui attend à l'entrée et Pierrick crialle de ne pas vous vouer arriver pour ....

La sulfureuse brunette saute sur ses deux pieds et vire vole vers la porte de la remise.

Pffuit ma qué cé quon s'ennouie ici
Enfin dé l'actione !


Sir ces bons mots elle grimpe quatre à quatre l'escalier qui remonte vers al cour intérieurte de l'ostel et perçoit les imprécations du garde

Foutre Deos qu'est ce qu'elle ce qu'elle mijote encore l'espagnole, encore a se vautrer dans l'paille avec le palefrenier pour sur !

ma ceto que l'Pierrick il a la lingua bien pendue cet jour !
Alors ta rombière té la joue toujours eau glacée depuis ta dernière couite ?


Gandrelina adressa sa dernière tirade avec un sourire dévastateur.

Le soldat se renfrogna à sa remarque et s'empressa de se remettre à sa place en affichant un air contrarié à l'idée que toute la maisonnée sache qu'il devait se la mettre en bandoulière depuis qu'il avait abusé de la boisson. A Surgères tout se savait et surtout la première informée était toujours cette peste d'espagnole. retz attendait toujours qu'on veuille bien l'annoncer. Gandrélina passa la main dans ses longs cheveux noirs afin de s'assurer de paraître au mieux et adopta sa démarche la plus chaloupée, gonflant le torse mettant ainsi sa poitrine en valeur.

Vicé chancellier Retz, yé vous prie dé biene vouloir entrer, yé vé vous ménez à l'intérior et faire prévénir la countessa dé vostré vénoue

Ainsi la bocèle mena-t-elle Retz au travers des dédales de couloir et l'installa dans un petit salon couvert de velours bleus et or. Un siègé capitonné l'attendait et Gandrelina lui apporta bientôt un plateau avec quelques fruits et une pichet de vin.

La comtessa arrivé dé qué possiblé signorrr retz
Oane
Penchée á sa table de travail, plume en main, Oane écrivait comme souvent quand la bocele fit irruption dans le bureau. La jeune femme releva la tete, sa longue main fine et blanche en suspend dans l'air

Coumtessa ya oun vioc qui vous attend la bas en bas

La servante agita les bras dans un moulinet

Oun chancelliere yé crois qu il a dit

Oane leva un sourcil, Edemias était jeune et beau, Gandrelina se serait pamée au lieu d etre désagréable, qui cela pouvait il etre... ll y avait peu de vieille gens en ce monde tant la vie était dure ; la plupart mourait dans la fleur de l'age et des vieillards en activite plus rares encore se dit elle songeant soudain a un homme non pas chancelier mais vice chancelier du Ponant

Retz ?

SiSi ! va la le vioc c'est loui

J'espère a tout le moins Gandrelina que vous ne l'avez poinct appelé le vioc en sa presence, vostre mémoire et vos manieres laissent à désirer

Pitetre ma c'est pas á mio dè rècévoirrr les visiteurrs ye vous signale ye souis la pour les basses bèsognes mais vala Jehanne l'ètait pas la, alors la Gandr...

Oane avait posé sa plume et se leva

Jehanne faict ce qu'elle a á faire et je suis certaine que vous pourriez faire mieux, et mesme que si l'homme avait été avenant de sa personne, jeune, vous auriez ète un vrai modele d'hotesse !

Oane leva les yeux au ciel.

Ben quoi ya pas de mal a s'faire du bien tout le monde nest pas comme vous une ...

[color=blue]Une ... ?


Madonne ! Doumna si pieuse...

Oane sourit retenant un rire, nul doute que la bocele avait en tete tout autre mot genre cul bénie, coincée pucelle effarouchee ou tout autre adjectif peu agréable a entendre quand on ets vieille fille; Gandrelina etait ainsi la langue trop bein pendue en mesme temps cela l'avait sauvée parfois

Bien faictes amener un repas dans la salle de réception ou plutot non le petit salon, et veille à ce qu'il y fasse bon, je vais accueillir nostre hote


Oane descendit le grand escalier et rejoint Retz qu elle acceullit dn sourire cerise

Vostre excellence Retz !
Quel plaisir de vous voir icelieu
Je suis ravie que vous ayez accepté mon invitation
venez adonc, j'ai faict prepare un repas au petit salon, ce sera plus agreable pour discuter tout deux


Et elle l'entraina vers une petite piece ou l'air était doux alimente par une cheminée ou dansait un bon feu.
Deux fauteuils et une banquette de velours faisaient face à l'atre formant un demi cercle au milieu duquel trônait une table basse en bois sculptée agrémentée de differentes agapes et plats ainsi que deux coupes en argent et une cruche.


Prenez place mon cher

Elle servit les deux coupes et en tendit une à Retz avant de prendre place elle mesme dans un des deux fauteuils
_________________
Oane
[Souvenirs de cette soirée avec le vice chancelier Retz...]

C'était pendant le second tour des élections royales pendant que le Poitou est en train d’élire son comte

La soirée n'avait pas exactement été conforme aux voeux de la comtesse de Saintonge. Et c'est là un euphémisme. A peine assis confortablement dans un fauteuil de velours et une coupe en argent à la main bien remplie d'un divin nectar issu des caves de l'ostel et fabriqué sur les terres mesmes de son père près de Saintes, que le vice chancelier avait lancé sur un ton sans aménité :

Vous estes royaliste !

Elle avait éclaté de rire mais Retz n'avait pas rit lui.
En fait, il n'avait pas exactement dit "vous êtes royaliste" le Retz. Ca c'est ce dont la comtesse se souvient. Les termes étaient plus confus mais l’idée était la. voyons ... Cela avait commencé par...


Comment allez-vous ?

Ma foy, je vais fort bien ; je suis en revanche inquiète
vu qu’Icie n’est pas au second tour, nous sommes dans une situation ou tout peut arriver


Avec Icie, tout était incertain.

Non ; nous savions ce que nous aurions eu
mais aussi ce que nous n'aurions pas eu
c’est à dire l indépendance, je parle d‘une indépendance reconnue pour les provinces qui s’en réclament
Mais, d’un autre côté, pas de guerre de la part du royaume de France

La, si c’est Vonafred c’est clair pour moi
ce sera plier ou guerroyer.


Oui Oane soutenait que le programme d'Icie aux élections royales était le meilleur pour le Poitou et pour la stabilité du Ponant. Enfin était... vu que faute du soutien du Ponant entre autre, elle n'a pu accéder au trône. Cela s'est joué à si peu !
Toutefois, elle n'en avait rien dit au Ponant en tant qu'ambassadrice extraordinaire poitevine puisque elle obéissait dans ce cadre à la comtesse Allydou qui, elle, avait un autre avis sur la question. Retz, berrichon de son etat et vice chancelier du Ponant, Alliance qui avait préféré soutenir Eusaias dans sa majorité, était en visite au Poitou et découvrait donc que la comtesse figurait sur la liste Votre Poitou dont Kinmar, la tête, affirmait haute et fort soutenir Icie.
En tant que candidate aux élections poitevines, elle avait davantage de liberté quant à ses opinions politiques.


Adonc guerroyer plu)tôt que plier.
Onc nous ne plierons devant cet âne


Oane avait pratiqué avec Vonafred : il était aux feudataires lors de son règne et il était l'un des plus virulents adversaires de l'Alliance du Ponant et le PA du Poitou.

Avec le Blanc Combaz...
s il faict ce qu il a promis
Il y aura d’un cote l’Anjou indépendant, l’Artois indépendant et bientôt le Berry indépendant sans doute.
Et le Poitou seule province vassale
ce qui à mon avis est un bien mauvais chemin...


[RP modifié pour plus de fidélité]
_________________
Oane
Depuis la montée sur le trône de Xavix, Oane était très occupée par sa fonction au Ponant et n'était qu'en de trop rares momenst en sa maisonnée de Surgères. Elle avait bataillé dure pour faire entendre la voix du Poitou au coté du comte et jusqu'à présent avait jadis disposé d'un allié solide en la personne d'Elfyn mais, lors du précédent mandat, le Grand Duc de Bretagne s’était fait encore plus rare qu à l'accoutumé, on le disait malade. Cassius lui avait mesme confié lors d’une de leur rencontre qu"il était mourant. La jeune femme s'attendait donc a la terrible nouvelle d'un jour à l'autre et c'était aujourd'hui, pour autant , elle n'en fut pas moins émue. D'autant que la nouvelle succédait à deux autres, le décès de l'épouse de son parrain, Kilia de Mauleons Penthievre et celle d'Agnes l’une de ses amie, morte en couche il y a peu et laissant derrière elle deux jumeaux. Ainsi, on la retrouva une nouvelle fois assise à sa table de travail, l'opale de porcelaine adoptant cet air grave qu'on ne lui connaissait que trop et à qui seyait pourtant si bien un sourire alangui ou espiègle ou un rire franc qu'on ne lui surprenait qu'en de trop rares occasions.

Elle prit sa plume et la trempa dans l'encrier pusi le parchemin crissât.




Nous, Oane de Surgères,
Comtesse de Saintonge, vicomtesse de Frontenay & baronne de Luçon,
Ambassadrice extraordinaire au Ponant pour le Poitou

C'est le coeur serré que ce jour d'huy, nous avons pris connoissance que Sa Majesté Elfyn de Montfort, Grand Duc de Bretagne et homme pour qui nostre regard était emprunt de grande estime a rejoint en cette froide nuit le Très Haut.

Toutefoy, c'est avec l'âme sereine que nous songeons à lui siégeant au Paradis Solaire parmi les Justes et sachant d'ors et déjà qu'il y brille par sa Lumière.

Nous présentons nos condoléances les plus sincères à la famille Montfort, à nostre ami Cassius de Montfort, ainsi qu'au Grand Duché de Bretagne et au peuple Breton.

Sa présence au Ponant nous a marqué et ne manquera poinct de nous manquer mesme si bien sur, la Bretagne regorge d'hommes de femmes de talents et de renom qui déjà s'activent pour prendre en charge ce qui fut l'immense responsabilité du Grand Duc.

Nous garderons de lui le souvenir d’un souverain visionnaire,
habile gestionnaire, rusé négociateur,
sachant s'entourer par les plus valeureux et les plus fidèles,
sachant écouter tout autant que commander,
Homme tout à la foy de passion et de tempérance,
Impossible joyau
et pourtant Il fut.

Ce jour d'huy, nous partageons la douleur de perdre un être de valeur, de perdre un être cher à nos yeux.

Faict en nostre chateau de Saintonge

Le quatrième jour de mai de l’an mil quatre cent soixante.

Oane de Surgères





Toute a sa douleur, la comtesse ne perdait pas de vue un autre aspect à cette mort. La succession au trône de Bretagne débutait et selon le choix des bretons, la politique bretonne s'en trouverait plus ou moins affectés. Ainsi que par voix de conséquences les relations d'avec le Ponant et Le Royaume de France.

Chaque chose en son temps se dit elle avant de plonger de nouveau sa plume en son encrier, une perle de brume se faufila au coin des océans, elle marqua un temps d'arrêt.

Trois candidats sont actuellement en lice Chiméra, Riwan et Grand Sage.
_________________
Florelanne
Un soldat de l’OST de LR se présenta pour être reçu par Oane ; après un salut respectueux, il tendit une missive à la Comtesse.

Votre Grandeur , ma Commandante Florelanne vous transmet en urgence ce pli .

Il s’inclina et se retira .

Citation:

Votre Grandeur ,

Excusez moi de vous déranger en pleines négociations mais je suis désemparée , je ne sais plus à quel médicastre m’adresser …et je sais que vous en connaissez d’excellents .
Suite au match de soule entre La Rochelle et La Trémouille , Azzazelo a été blessé , il a été emmené tout de suite à l’infirmerie.
J’étais sur le terrain , comme d’habitude , je n’ai pas vu le choc mais début ce jour Azza ne bouge plus , ne parle plus , ses yeux sont sans vie . Il respire faiblement , son cœur bat lentement .
Pourquoi n’ai-je pas abandonné ce satané match pour m’occuper de lui ?

Excusez moi , je ne peux retenir mes larmes .

Puis je faire transporter Azza chez vous et m’installer jusqu’à sa guérison près de lui?

Votre amie en grand désarroi .
Florelanne

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Oane
"A chaque jour, sa peine" se disait la longue dame brune. Elle regarda les gouttes s’écraser avec force contre les dalles de pierre qui damaient la cour intérieur de l'Ostel familial. Elle soupira puis se remit à sa table de travail, la main tremblante, les geste suspendu entre deux temps. Elle avait encore une lettre de condoléances à écrire.
Encore une.
Parfois, Oane se disait que la vie n'était qu'un long fil sur lequel l'on enfilait des perles de pluie, celles que l'on versait à chaque ami ou parent disparu.


Déos, qu'il en a des perles ce collier !

D'Oane de Surgères, comtesse de Saintonge, vicomtesse de Frontenay
& baronne de Luçon




A,
Cher sire Gauvhin de Plantagenêt
Chère comtesse Icie de Plantagenêt
Chère baronne Nahysse de Plantagenêt
Cher sire Eldric de Plantagenêt,

C'est avec un profond chagrin que j'ai appris que le Très Haut a rappelé mon amie Agnès de Plantagenêt auprès de Lui. Ma peine est grande, à la hauteur de mes sentiments pour celle qui était de fort agréable compagnie et qui s'est moult foy dévouée au service du Poitou et de la France, espérant en estre un trait d'union en ces heures de déchirure.

Ainsi la voilà t elle au Paradis Solaire, ange parmi les anges.

Elle nous laissât son absence, cruelle, mais pas seulement.

Elle a donné sa vie pour l'offrir à deux petits êtres, son fils, le fils de Gauvhin. Vostre fils petiot fils ou neveu et une fille, Vostre fille, Petiote fille ou nièce.

A mes condoléances et à mes larmes, je lie adonc la joie sincère et des félicitations de rigueur pour ces deux estres qui feront la fierté de vostre illustre famille.

Que le Très Haut prenne sous sa saincte Garde ces deux nouveaux nés et qu'il nous guide tous sur le chemin de Sa Lumière

En l'Ostel de Surgères, le 17 mai 1460

Oane de Surgères





Oane apposa son scel sur la missive, le relut puis la roula et y mit un ruban bleu tenu par un cachet de cire. Puis, elle fit tinter une petite cloche.
Gandrélina arriva


Gandrélina, voyez-vous cette missive ?
Chargez Martin ou Gédéon de l'aller porter en main propre en la maisonnée des Plantagenêt.


Si comtessa.

Aidez-moi à ôter ces pesants atours. Fit du Ponant ce jour j'ai besoin d'aller chasser, de me dégourdir les jambes, de respirer enfin !

Sur qué vous en avez bésoin,vos esta si palichonne qu'on dirait ouna ... damé blanche !

Oane sourit. Avec l"'aide de l'espagnole, Oane ôtait un à un ses vêtements

La dame blanche ? Cette légende de fantôme sur le bord des routes qui annonce les accidents de cariole et autres morts imminentes ?

Si si ! l'espèce dé fantôme tout bianco, genré ... cadavérique avec les yeux vides qui ondoule en transparence le long des routes ou parfois prés d'oune sourrrcé avec un petiot gémissement comme ça..

ahhh mmmhhh


Tandis que la bocèle mimait avec force enthousiasme de ses bras et jambes le dit fantôme ondulant ce qui était assez comique il faut l'avouer, Oane lacha un petit rire en grelot puis tout en attrapant sa chemise

ah oui, si je ressemble à cela, il faut vite que j'aille reprendre quelques couleurs ! Décidément, estre ambassadrice extraordinaire n'est poinct bon pour le teint !

Si. En lo mismo tiempo..., vos avez plous dé chance dé trouver un marrii la bas qu'au fond dé boué a courir après je ne sais quel lièvre !

Gandrélina, je suis suis fort aise de vostre sollicitude à me trouver à tout prix un digne époux mais j'accrois que si cela devait arriver, cela serait. Peut tesr ele tres haut en a t il décidé autrement ?

tssitt, par la barbiche d'Aristoté, le très haut n'y est pourr riené la dédans coutessa !

Oane allait répliquer à sa servante en mesme temps, présentement elle n'était pas en position de force vu qu'elle enfilait ses bottes dont le cuir mouillé lors de sa dernière escapade avait rétrécit et que sans l’aide de la bocèle, les enfiler deviendrait chose arduee. Si bien que même si cette discussion qu'elles avaient déjà eu moult fois agaçait la jeune comtesse, Oane ne protesta pas immédiatement. Enfin libérée, elle allait lâcher quelque mots cinglants du genre de quoi je me mêle quand des bruits de pas se firent entendre, des coups à la porte Gandrélina sur un hochement de tête allât ouvrir, un message entra et déposa un pli

Votre Grandeur, ma Commandante Florelanne vous transmet en urgence ce pli .

Oane décacheta séant le pli et lut avec attention puis dit.

Gandrélina, faictes préparer séant les appartements lilas et faictes mander un médicastre, Cali, Jake ou un de ses associés à l'ostel Dieu.

Prévenez Jéhanne que nous attendons le commandant Florelanne et son compagnon grièvement blessé, que tout soit prest.

Puis revenez icelieu, je vais préparer une lettre que vous ferez porter sans attentre par nostre coursier le plus rapide

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Oane


Chère Florelanne,

Nous vous attendons ; j'ai faict envoyé un carrosse afin que vostre aymé soit transporté dans les meilleurs conditions possibles. Un médicastre a été mandé sur le champs ; j'espère qu'il ne tardera pas nous rejoindre.

Je prierai le très Haut pour Azzazelo.

Que Déos vous tienne en sa saincte Garde,

Oane de Surgères




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Gauvhin
Gauvhin arrive , le cœur meurtri par ce qu’il vient de se passer, le décès de son épouse, devant l’ostel il s’arrête, descend de cheval, l’attelle et tambourine à la porte, un léger bruit se fait, Gauvhin réitère ses coups à l’entrée, l’esprit perdu.

Je suis Gauvhin de Plantagenet, faite moi donc rentrer, j’ai tant de grande chose à dire à Sa Grandeur Oane.
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Gandrelina_bellissima
Gandrélina occupée à rincer les planchers de la cuisine sous l'oiel sévère de Blanche cuisinière en chef de son état perçoit la voix de ténor de Pierrot le garde ed faction à l'entrée de l'Ostel. Elle lâche sa since* précipitamment un sourire au coin des levres et se précipite dehors sous l'oeil courroucé de la vieille Blanche.

Fichtre, la v'là cor qui fuit l'corvée !

S'écrit la cuisinière en fronçant ses sourcils en broussaille tandis que L'zespagnole roule des hanches dans la cour du château. Le garde a fait entrer un homme qui attend le regard perdu dans le vague. A sa mise, la bocèle reconnait là un homme de haute lignée et à ses cheveux blond et son visage, elle reconnait l'homme, fils bien connu du pays comme Oane. Elle lui fait la révérence et un geste d'invite à la suivre

Sirrre Gauvhin, yé vous conduit dé souité à ma mestresse yé crois qu'elle n'est pas encorr parrrti pourr la chasse.
Ma... j'y piensa : vous n'avio pas encore réçou la missive que la comtessa vous a fait envoyé par coursier ?

Vos avez dou croiser Marcelino sur la carretera.. la rroute sirre la rroute !


Apres ces quelques réflexions et fortes flexions à connotatiosn des on espagne lointaine, la servante entraîna le Plantagenet d'abord dans le grand hall d'entrée puis à travers uen succession de couloir dans un petit boudoir bleu. La bocele l'y fit attendre quelques minutes.
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