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[RP]Ostel de Surgères : La cascade des Songes

Fayom


8 décembre


Fayom fixait son infini grandeur, attendant intrigué la prochaine parole du comte. Mais alors que le suspens grandissait, voilà qu'Oane entra dans la pièce. Fayom détourna donc le regard et lui sourit


Bonjour mestre Fayom et mestresse Cibelien comment allez vous ? Avez vous fait bon voyage ? Je vois que v ous avez déja salué Son Infini Grandeur, c'str que ej me suis faite attendre .... un devoir de femme....

Le bonjour à vous chère baronne, merci de nous accueillir dans votre belle demeure. Ne vous inquiétez pas, nous comprenons que vous ayez moultes affaires à traiter. Le voyage dîtes vous ? Oh et bien ...

Fayom lui expliquait les difficultés dû à l'enneigement pendant qu'Oane réglait le sort des enfants mis entre les mains de Grandelina. Une fois l'affaire réglée, Oane lui redemanda :

Avez-vous fait bon voyage ? Pas de rencontre avec des fâcheux en chemin ? Vous resterez bien dîner avec nous, Fayom et moi avons beaucoup a échanger concernant les affaires ducales autant joindre l'utile à l’agréable.

Oh et bien comme je vous le disais, la neige a compliqué notre route. Mais bon au moins, les brigands ont préféré rester au chaud.


Puis avec un sourire aux lèvres pensant déjà à ce moment il répondit :

Un dîner dîtes vous ? Oh mais quelle bonne idée ! Vous savez bien que je ne refuse jamais un dîner. Enfin exception faite quand cela vient de la cuisine d'Olonne, c'est que les aliments là bas sont comme le maître : beau plumage mais totalement vide de substance.

Il se mit à rire regardant son épouse.
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Oane
Enfin exception faite quand cela vient de la cuisine d'Olonne, c'est que les aliments là bas sont comme le maître : beau plumage mais totalement vide de substance.

Oane laissa échapper un de ses rires cristallins si typique, ses joues rosies.

Mestre Fayom, vous êtes décidément indécrottable ! Enfin, si vous traitez aussi bien les brigands que vostre langue les nobles poitevins, nul doute que vostre compagnie va rapidement faire le ménage !

Oane sourit d'un air entendu à Fayom qui s'éloigna un peu de son épouse Cibeline avec des airs de conspirateur. La jeune femme comprit sans mot dire et parla à voix basse.

Au sujet de cette compagnie, que diriez vous des "Chardons Noirs " ?

Elle observa de ses grands yeux océans sa réaction et ajouta à voix de basse

Je trouve que ça a fort belle allure et puis ...
"Qui s'y frotte s'y pique c'est bien connu !" Et je connais des lunes qui vont s'y frotter pour sur !


La baronne vit Jehanne entrer dans la pièce et se rapprocha de sa dame de compagnie

Ma cousine Wamarine et sa fille Marie Isaure sont elles prestes ?

La jeune femme hoche de la tête et ouvrit la porte, Une jeune femme magnifique aux cheveux aussi long et noires qu'Oane entra dans la pièce accompagnée d'une petite fille a qui elle tenait la main. Oane fit les présentation

Dame Wamarine et sa fille, Marie-Isaure, bienvenues en la demeure des Surgères, vostre famille et ravie de vous retrouver

Voici vostre Infinie Grandeur d'oncle par alliance, Faoeeit de Surgères, Lady ,vostre adorable tante va arriver sous peu quant à cette famille, c'est la famille de mestre Fayom, un ami à moi, mon ami tout d'abord et octuple maire de Niort et conseiller comtale


Oane laissa ses invités f aire connoissance puis ajouta

Bien nous allons pouvoir passer à table, ça les fera descendre !


ajoute Oane à voix haute et claire à l'intention de Faoeeit, Fayom et Cibeline.
La De Surgères n'attendit pas et partit en direction de La salle à manger ce qui donna le signala aux autres pour suivre. Bientôt, ils se retrouvèrent tous autour de la grande table servie pour l'occasion de mets délicats et savoureux à profusion. Des coupe en argent scintillaient sur le velours mordorés de la nappe. Jehanne servit un vin rouge dans les hanaps et Oane leva son verre devant sa famille et celle de Fayom rassemblées pour l'occasion


Aujourd'hui est un grand jour, un jour de retrouvailles pour des cousines séparées et des nièces

Aujourd'hui est un grand jour parce que la force du destin marche sur nous et que demain ne sera pas aujourd'hui

Aujourd'hui est un grand jour car un homme au coeur vaillant a décidé de chasser la lune et qu'il ne s'arrêtera que lorsque dans ses filets, il n'aura pris quelques rayons de l'astre pourpre


Puis, elle se pencha vers Jehanne et murmura quelque chose en aparté. la jeune dame se dirigea vers un coffre et en sortit un objet volumineux enrobé dans une étoffe. Oane hocha de la tête en direction de Fayom et Jehanne lui remis l'objet. Toute l'attention était tournée vers Fayom
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Fayom


toujours le 8


Fayom entendit la réponse d'Oane à propos de sa plaisanterie et grimaça un peu quand elle parla de son projet. C'est qu'il l'avait jusqu'ici soigneusement caché à son épouse. Il lui fit signe de s'écarter un peu pour en parler. Oane lui demanda alors :

Au sujet de cette compagnie, que diriez vous des Chardons noirs ?

Fayom se gratta le menton pour y réfléchir, lui avait pensé à soleil vert pour lutter contre les lunes pourpres. Oane rajouta alors :

Je trouve que ça a fort belle allure et puis ...
Qui s'y frotte s'y pique c'est bien connu ! Et je connais des lunes qui vont s'y frotter c'est sur !


Ma foi, vous avez raison, je trouve cela pas mal. Soit c'est adopté !

Il lui sourit, c'est alors que des personnes entrèrent dans le salon. Fayom regarda cette femme et cette fille qu'il n'avait jamais rencontré. D'après les propos d'Oane, il s'agissait de sa cousine. Fayom l'écouta les présenter et la rectifia concernant le nombre de mandat :

En fait, j'en ai fait 10 des mandats mais bon c'est vrai qu'on se perd dans le nombre. En tout cas, ravi de vous connaître dame Wamarine

C'est alors que la baronne proposa de passer à table, idée qui ravi Fayom, il regarda son épouse et lui dit :

tu viens mon coeur ?

Il se rapprocha d'elle et lui prit le bras puis suivit Oane dans la salle à manger. La table était un véritable rêve, elle était rempli de plats qui semblaient des plus savoureux, les narines se remplissaient d'odeurs divines. Fayom s'installa à côté de son épouse, le comte était bien évidemment en bout de table. La domestique versa le vin et alors Oane leva son verre et déclara :

Aujourd'hui est un grand jour, un jour de retrouvailles pour des cousines séparées et des nièces

Aujourd'hui est un grand jour parce que la force du destin marche sur nous et que demain ne sera pas aujourd'hui

Aujourd'hui est un grand jour car un homme au coeur vaillant a décidé de chasser la lune et qu'il ne s'arrêtera que lorsque dans ses filets, il n'aura pris quelques rayons de l'astre pourpre


Fayom écouta, il regarda son épouse qui devait se demander ce que son mari fabriquait encore. Fayom après le discours d'Oane se leva le verre à la main et dit :

Baronne et très chère amie Oane, je vous remercie pour le soutien que vous m'apportez. Et cela que ce soit en politique où vous m'avez toujours prodigué vos sages conseils ou pour la réalisation de mon projet.

Je veillerai à ce que les chardons noirs vous fasse honneur dans l'accomplissement de leur mission. De plus j'ajoute qu'en plus de combattre les brigands dans tout le royaume, nous serons votre bras armé pour toutes quêtes dans lesquelles votre honneur vous incitera à engager.

Qu'Aristote veille sur vous et votre famille !

Trinquons donc la nouvelle année qui s'annonce pleine de promesses


Il leva bien son verre puis le but cul sec et se rassit.
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Cibeline


le 08 Décembre


Cibeline se figea quand elle entendit la voix de son infini grandeur Faooeit.

Elle n'osa plus bouger ni respirer, les enfants étaient toujours entrain de courrir autour d'eux. Elle reprit couleur quand son époux bien à l'aise prit la parole. Vin diou, se maugréat elle, tient toi donc....

Oane arriva sur ces entrefaites et les enfants tel par magie disparurent derrière Gandrelina. Les conversations allaient bon train et quand son mari s'éloigna pour discuter avec Oane. Cibeline se demandait ce qu'ils complotaient.
Mais l'heure du repas avait sonné et elle en était contente son estomac criait famine.


Citation:

tu viens mon coeur ?


Elle ne se le fit pas dire deux fois et le suivit jusqu'à table. Cibeline n'était pas habitué à une telle profusion de plats et de met qui sentaient si bon.

Une fois installée et même bien installés, les fauteuils étant très confortable, elle vit Oane prendre son verre et le lever en disant :

Citation:
Aujourd'hui est un grand jour, un jour de retrouvailles pour des cousines séparées et des nièces


Elle sourit en regardant la dame qu'ils avaient croisés en arrivant.

Citation:

Aujourd'hui est un grand jour parce que la force du destin marche sur nous et que demain ne sera pas aujourd'hui


Ca c'était certain, demain ne sera pas aujourd'hui ou alors on l'aurait trompé.

Citation:

Aujourd'hui est un grand jour car un homme au cœur vaillant a décidé de chasser la lune et qu'il ne s'arrêtera que lorsque dans ses filets, il n'aura pris quelques rayons de l'astre pourpre


Là Cibeline toujours souriante, se mit à pâlir d'un coup. Elle avait enfin compris, les propos de son mari qu'il lui tentait de temps en temps, ses silences ...Elle se doutait de quelque chose mais là....
Tournant légèrement son regard vers son époux et croisa le sien, ou il put lire la question : que fabriques tu ?

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Wamarine
Dame Wamarine et sa fille, Marie-Isaure, bienvenues en la demeure des Surgères, vostre famille et ravie de vous retrouver

Oane s'avança vers Wamarine et Marie-isaure.

Vostre accueil ma chère cousine est des plus chaleureux mais je n'en suis point surprise, mon père m'ayant toujours parlé de vostre famille dans les meilleurs termes qui soient.

Voici vostre Infinie Grandeur d'oncle par alliance, Faoeeit de Surgères, Lady ,vostre adorable tante va arriver sous peu quant à cette famille, c'est la famille de mestre Fayom, un ami à moi, mon ami tout d'abord et octuple maire de Niort et conseiller comtale


Wamarine salua son oncle révérencieusement et incita sa fille à faire de même si jeune fut-elle. La jeune maman était intransigeante sur l'éducation et les bonnes manières qu'elle avait hérité de sa famille et qu'elle comptait bien retransmettre. Sa tante n'était pas arrivée et il lui tardait de la rencontrer ne serait-ce que pour voir celle qui s'était élevée avec son père et dont il lui avait tant parlée.

Je vous remercie Vostre Infinie Grandeur de nous accueillir en vos murs. Je suis heureuse de rencontrer ma famille paternelle ... j'avais besoin de combler ce vide. Voila qui est faict aujourd'hui grâce à vostre hospitalité.

Elle salua ensuite le couple d'amis qui se trouvait là et qui paraissait très accueillant aussi. Messire Fayom rectifia l'erreur d' Oane quant aux nombre de ses mandats municipaux. Wamarine acquiesça et sourit.

10 mandats ? Vous devez jouir d'une très bonne réputation dans vostre ville et aussi d'une grande aptitude à la gestion. Voila deux grandes qualités bien utiles pour les fonctions que vous occupez.

La brunette salua l'épouse de Messire Fayom et répondit à son sourire par un autre puis à l'invite d'Oane de passer à table la dame passa le bras sous celui de son époux et tous deux filèrent devant elle en direction de la salle à manger. Un couple visiblement uni ! Ca rappelait bien des souvenirs à Wamarine, souvenirs qu'elle préféra bien vite chasser de crainte qu'ils ne ternissent sa soirée. Elle regarda Marie-Isaure qui marchait près d'elle, caressa ses cheveux et lorsque sa fillette leva vers elle ses yeux océan, elle revit un regard qu'elle n'avait pas oublié. Wamarine adressa à sa fille un sourire serein ... la fillette lui adressa à son tour un sourire merveilleux et plein d'amour. Tout ce petit monde se retrouva autour d'une table dressée avec gout et luxe où l'on trinqua à des espoirs dont Wamarine ne comprenait pas bien les sens d'autant qu'ils ne lui était pas adressée si ce n'est celui des retrouvailles entre cousines et nièces. La jeune femme trinqua tout de même mais soudain Oane remit à Messire Fayom un paquet bien mystérieux qui suscitait la curiosité dans tous les regards.

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Fayom


le 8 décembre


Au moment de se rassoir, Jehanne vint lui présenter un objet. Fayom la remercia puis le déroula pour voir la bel étendard qu'Oane avait demander à confectionner. Fayom regarda la baronne en souriant et lui dit :

Nul doute que ce bout de tissu inspirera bientôt la terreur chez tous malfrats de ce royaume. Un peu comme celui de Jeanne d'Arc portait l'effroi dans les braies anglaises.

Puis il regarda son épouse qui le fustigeait du regard devant les faits qu'il lui avait caché.

Oh mon coeur ne me regarde point ainsi. J'avais mes raisons de ne point te le dire. Mais bon voilà, après le monstrueux pillage de notre belle ville, j'ai décidé de créer une organisation pour rendre la monnaie de leur pièce à ses brigands et leur reprendre tout ce qu'ils nous ont volé.

Il dépose un bisous sur sa joue pour se faire pardonner puis regarda Wamarine.

D'où venez vous dame ? Et votre charmante fille, quel âge a t'elle ?
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Cibeline


le 8 décembre


Cibeline regardait le paquet que l'on avait porté à son mari et le vit défaire ce dernier et remercier La Baronne Oane.

Elle en restait muette de surprise, elle n'était au courant de rien et v'là qu'il lui disait penaud.


Citation:
Oh mon coeur ne me regarde point ainsi. J'avais mes raisons de ne point te le dire. Mais bon voilà, après le monstrueux pillage de notre belle ville, j'ai décidé de créer une organisation pour rendre la monnaie de leur pièce à ses brigands et leur reprendre tout ce qu'ils nous ont volé.


La monnaie de leur pièce, organisation, volé, pillage de notre belle ville, les mots s'entre croisé et s'entre choqué dans la tête de Cibeline, jamais son mari ne lui avait caché quoi que ce soit mais là, là il ne lui avait rien dit, il avait volontairement tu ses desseins.
Le regardant, elle ne sut plus que penser, et il tentait de lui faire avaler cela comme cela, et maintenant il tentait de détourner son attention de ce qu'il venait de dire en demandant à la dame :


Citation:
D'où venez vous dame ? Et votre charmante fille, quel âge a t'elle ?


Mais il ne perdrait rien pour attendre, une discussion allait avoir lieu, car elle voulait en savoir plus, allait il partir ? la laisser seule avec les enfants ? Et ou irait il ?

Toutes ces questions trottaient dans sa tête, mais elle savait une chose, elle ne montrerait pas sa colère maintenant, elle saurait attendre et il ne perdait rien pour attendre. Aussi se fit elle un visage de circonstance effaçant de son visage tout signe de contrariété, mais la colère grondait en elle.

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Oane
Il y avait comme de l'électricité dans l'air... Oane sentit l'épouse de Fayom, Cibeline se crisper et à la tête qu'elle faisait elle semblait à la fois surprise de la nouvelle et mécontente peut-être mesme inquiète. apres tout on ne chasse pas le brigands sans casse ...Oane remonta dans un geste discret une de ses boucles lourdes et sombres de sa longue chevelure venue barrer son visage de porcelaine, et se servit de ce délicieux lapin aux pruneaux confectionne par la cuisinière dans une écuelle en terre cuite, décorée avec gout par des artisans locaux de magnifiques couleurs. Un domestique vint servir un vin rouge sombre dans leur coupe en argent finement ciselée.

Oane apres avoir trempé ses lèvres dans l'âpre nectar dit de sa voix haute et claire

Bien sur, en tant que capitaine de ma compagnie militaire, mestre Fayom a le droit a des appartements en ma demeure non loin de la caserne certe mais à part. Je lme sia choisi pour qu'ils puissent accueillir le capitaine et sa famille et si vous Cibeline souhaitez y vivre, ce sera avec ravissement que nos couloirs s'animeront du cri de vos deux enfants. Et comme vous pouvez le constater, nos domestiques pourront vous aider pour vous occuper de vos deux garçons.

D'autre part, ma cousine va séjourner chez nous le temps qu'elle le désirera avec sa fille Marie Isaure. Ainsi il y a aurait trois galopins à Surgères ! Du jamais vu !

Oane sourit un rien nostalgique quant à sa propre enfance fort esseulée et jeta un oeil à son père qui devait se décomposer à cette idée... elle haussa ses épaules blanches et nues : il irait se réfugier dans un des ses nombreux châteaux si l'animation lui cassait trop les oreilles se dit-elle dans un sourire cerise. Puis, elle posa son regard océan sur Wamarine et dit le regard maliceiux

Cher cousine... que diriez vous de commencer la visite du Poitou par .. un match de soule ?!
Je dois me rendre cette après midi à un match de soule car j'ai promis d'encourager nos joueurs ; seriez-vous intéressée vous et Marie, pour venir avec moi découvrir un bout "déchainé" du Poitou ? Jouez-vous aussi à la soule de la d'où vous venez ? et vous mestre Fayom et Cibeline irez vous applaudir nostre équipe... ils rencontrent les italiens m'a t-on dit

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Wamarine
Wamarine suivait la conversation le mieux qu'elle pouvait mais elle avait bien du mal à tout comprendre, visiblement elle n'était pas au courant de tout. Ce qui était sur et certain c'est que la bannière que Maistre Fayom avait déballé et tenait dans ses mains avait engendré une discussion dont son épouse n'avait pas l'air d'apprécier la teneur. Wamarine sourit en voyant l'homme se faire pardonner comme il pouvait mais en faisant quand même comprendre qu'il ne reviendrait pas sur les décisions qu'il avait pu prendre. La dame ne disait mot, mais on voyait bien qu''elle n'en pensait pas moins. Oane tentait de détendre l'atmosphère en orientant la conversation sur un sujet différent : les appartements dont Maistre Fayom et sa famille disposerait et elle rajouta.

D'autre part, ma cousine va séjourner chez nous le temps qu'elle le désirera avec sa fille Marie Isaure. Ainsi il y a aurait trois galopins à Surgères ! Du jamais vu !

Tout en servant sa fille du lapin avant de se servir elle-mesme, Wamarine répondit

Je vous sais gré ma chère cousine de vostre hospitalité ... et avec un sourire mutin ... mais ne nous tentez pas en nous proposant de rester autant qu'on le voudrait ... car la vie a l'air bien agréable par ici, le cadre est beau, les forests grandioses ... nous pourrions nous y installer ... et à Marie-Isaure en lui faisant un clin d'oeil ... n'est-ce pas jeune fille ? Hum hum !! Trois galopins ? Voyez ma fille vous ne vous ennuierez point ici. Vous avez déjà des amis de jeu.

Marie-Isaure souriait sans bien chercher à comprendre, elle mangeait avec appétit et c'est tout ce qui lui importait. De temps en temps Wamarine posait sur elle des regards furtifs et entre deux paroles rabaissait parfois discrètement le coude de la fillette qui avait bien du mal à se tenir comme les grands le voulaient. Alors elle lui murmurait à l'oreille qu'il fallait faire un effort pour se tenir correctement.

Puis Maistre Fayom reprit la parole.

D'où venez vous dame ? Et votre charmante fille, quel âge a t'elle ?

Je viens d'Armagnac et Comminges, la ville de St liziers pour être plus précise. Ce comté touche l'espagne, nous sommes vraiment à la frontière. peut-être connaissez-vous ? Des jours et des jours de voyage ... puis en se tournant vers Oane .... mais je ne regrette en rien d'être venue. Ma fille ? Elle a trois ans. Une enfant encore qui grandit bien vite.

et à l'invitation d'Oane pour l'après-midi,

Un match de soule ! Quelle bonne idée ! Mais bien volontiers vos amis sont mes amis désormais donc ils auront mon soutien sans aucun souci. Des italiens ? Ces joueurs doivent avoir une grande détermination pour accepter de faire autant de route pour venir jouer. Les poitevins devront se méfier mais eux auront l'avantage d'être chez eux et d'avoir ainsi des alliés. Oui nous vous accompagnerons volontiers à ce match de soule.

Wamarine trouvait le pays agréable et beau pour l'avoir seulement traversé. Une sortie lui ferait connaître du monde et découvrir les us et coutumes de cette contrée. Et si elle se plaisait ici ? L'idée lui traversa l'esprit. En armagnac plus grand chose ne l'attendait là-bas. La mort de son fiancé l'avait laissé face à une béance qu'elle avait fui pour ne plus la supporter. Oui rien ne les retenait là-bas. Elle verrait bien au fil des jours et pourquoi ne pas s'installer ici ? La vie réserve bien des surprises et lorsque les portes s'ouvrent sur de nouvelles pièces il faut parfois savoir y pénétrer pour découvrir d'autres manières de vivre. Elle but une gorgée du vin qu'on lui avait servi et en regardant Oane.

Mais je ne connais personne, il faudra me présenter du monde. Je veux bien encourager mais je veux savoir aussi qui j'encourage

Wamarine partit dans un rire qu'elle contenait pour rester assez discrète. Il y avait longtemps qu'elle ne s'était sentie aussi bien.

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Fayom


Le 8 décembre lors du repas


Fayom écoutait les explications de dame Wamarine et lui répondit :

L'armagnac ? jamais été de ma vie mais nous avions à Niort un ami Escarfilac qui était originaire de là bas. Je ne sais si vos compatriotes sont aussi fier qu'était notre cher mineur, mais cela doit être assez agréable comme comté. Puisque vous venez du sud, vous avez dû passer dans ma chère ville de Niort non ?

C'est alors qu'Oane décida de reprendre la parole et déclara :

Bien sur, en tant que capitaine de ma compagnie militaire, mestre Fayom a le droit a des appartements en ma demeure non loin de la caserne certe mais à part. Je lme sia choisi pour qu'ils puissent accueillir le capitaine et sa famille et si vous Cibeline souhaitez y vivre, ce sera avec ravissement que nos couloirs s'animeront du cri de vos deux enfants. Et comme vous pouvez le constater, nos domestiques pourront vous aider pour vous occuper de vos deux garçons.

Oane semblait certaine que son épouse portait un fils, Fayom en serait ravi même si une fille lui conviendrait également. Néanmoins revenant à sa proposition, il dit :

Baronne, c'est bien aimable de votre part. Toutefois même si je suis à votre service, nous ne souhaitons pas quitter notre demeure à Niort. Aussi une simple chambre à la caserne sera suffisant.
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Cibeline
Cibeline tenait son verre dans la main lorsqu'Oane lui dit :

Citation:
Bien sur, en tant que capitaine de ma compagnie militaire, mestre Fayom a le droit a des appartements en ma demeure non loin de la caserne certe mais à part. Je les ai choisi pour qu'ils puissent accueillir le capitaine et sa famille et si vous Cibeline souhaitez y vivre, ce sera avec ravissement que nos couloirs s'animeront du cri de vos deux enfants. Et comme vous pouvez le constater, nos domestiques pourront vous aider pour vous occuper de vos deux garçons.

D'autre part, ma cousine va séjourner chez nous le temps qu'elle le désirera avec sa fille Marie Isaure. Ainsi il y a aurait trois galopins à Surgères ! Du jamais vu !


Cibeline regardait la dame parler.... VIvre ici ? avec ses enfants ? et son chez elle, sa maison, .... tournant légèrement la tête elle regarda son mari qui répondit qu'ils préféraient rester plutôt à Niort dans leur maison, elle en fut soulager.

Lorsque Dame Wanarine se mit à parler de son voyage, Cibeline fut admirative d'un si long voyage. Elle se rememora leur voyage qui avait été écourté et elle ne savait pas si un jour elle repartirait aussi loin, sa maison lui avait bien trop manqué.

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Oane
Baronne, c'est bien aimable de votre part. Toutefois même si je suis à votre service, nous ne souhaitons pas quitter notre demeure à Niort. Aussi une simple chambre à la caserne sera suffisant.

je comprends cher Fayom vostre attachelents a vostre ville t à vostre demeure. Et bien sur je ne fais que proposer, c'est à vous de disposer. Néanmoins, je vous rappelle que la caserne sera sise icelieu à Surgères qte ue le voyage entre POitiers et Niort n'est pas posible au quotidien. SI vous Cibeline restez à Niort, vous ne verrez alors vostre époux que dans ses temsp de repos ou si vous venez le visiter.

D'autre part, vous avez deux enfants en bas âges. Laisser Cibeline assumer cette lourde tache seule, en vostre absence, lors mesme que l'ensemble de vostre famille pourrait bénéficier du confort de nostre Hostel, je ne sais si c'est là un cadeau.

Et que dire de laisser vostre famille sans défense alors qu'elle pourrait etre dans les murailles de ce castel bien gardé ?

Et puis à trois ils ne s’ennuieraient pas ces enfants ! Marie Isaure auraient ainsi de la compagnie n'est ce pas cher Wamarine ?

Je vous ai fait cette proposition et je vous laisse autant de temps qu'il en faut pour y réfléchir et en discuter plus avant entre vous.
Je comprend qu'elle vous prenne tous deux au dépourvu.

J'ajoute que quelque soit vostre décision, elle n'est pas irrémédiable ... vous pouvez changer d'avis quand bon vous semble ou faire un peu des deux ...


Le repas toucha bientôt à sa fin, les ventres étaient repus et un certain parfum de détente fortement alcoolisé flottait dans l'air ; Gandrelina ramena les deux gamins en entier juste un peu tachés par la bataille d boue dan s al cour mais leur air ravi indiquait clairement que celte bataille de gadoue resterait inoubliable pour les deux garnements haut comme trois pommes. les amis se séparèrent.. d’accord Cibeline n'avait pas l'air ravie vu l'état de ces fils et Oane dû réprimander Gandrelina .... Une fois la famille de Niort partie, Oane annonça tout de go à Wamarine

Comme promis, nous allons encourager les souleurs "très mouillés" contre les italiens
Voulez vous que Jehanne couche Marie Isaure ou l'emmenons nous ?

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Oane
Alanguie sous ses couvertures, Oane s'éveilla peu avant l'aube comme à son habitude. Elle se vetie à la hate de sa tenue de chasse et prit un solide petit dejeuner qui attendait aux cuisines. Elle chassa comme à son habitude puis entreprit de lire son courrier.
Oane était revenue depuis peu de Bretagne où elle avait entrepris un voyage pour assister au sacre du Grand Duc. Elle gardait un souvenir mitigé de l’accueil breton. Assise à son bureau, elle leva un sourcil ettonée et sourit devant un pli, puis entrepris d'y répondre de rechef.




Le bonjour dame Oane,

Un certain temps s'est écoulé depuis notre rencontre en Anjou, mais je garde un bon souvenir de notre rencontre. Aujourd'hui, je me trouve à Poitiers, pour une journée, et j'aurais grand plaisir à converser à nouveau avec vous, de l'Anjou, du Poitou, du Ponant et de bien plus encore.

Je ne passerai hélas qu'une journée ici. Moi et mes compagnons reprendrons la route cette nuit. L'on m'a dit les routes sures, mais l'on n'est jamais assez prudent. Je compte que notre Vertu éloignera les bêtes maléfiques. Néanmoins, j'aimerais être reposé. Auriez-vous quelques suggestions sur la meilleure auberge de la ville, et sur une taverne où nous pourrions nous rencontrer, si tant est que cela vous agrée?

Puisse le Très-Haut veiller sur vous,
Xollir



Cher Xollir,

Quelle belle surprise m’amène ce petit matin en plus de ce soleil radieux ! Ainsi, vous êtes en voyage et vous passez par nostre belle cité.

J'aurai en effet Grand plaisir à converser avec vous sur moult sujets connoisant vostre verve. Je puis me rendre à Poitiers ce soir pour vous enconstrer à la taverne du Gai Clin. Quant à l'auberge, ma foy, si vous et vos compagnons souhaitez vous reposer, vous pouvez fort bien jouir de mon hospitalité en nostre Hostel de Surgères. Il est sur la Grand place de Poitiers.

Que le Très Haut guide vos pas,

Oane de Surgères



Oane cacheta le pli et dit à sa dame de compagnie

vous veillerez à faire livrez dette missive à Mestre Xollir, il se trouve n ville nul doute que notre coursier le retrouvera, merci

Elle enfila son mantel et partit rejoindre à cheval le marais sis sur ses terres de Luçon. Ces derniers temps, elle y passait ses journées, allez savoir pourquoi !
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Xollir
Midi :

Les fesses calées sur un coussin brodé et la tête dissimulée derrière un parchemin déroulé, Xollir était en plein travail. Sans argent, point de voyage. Aussi était-il aujourd'hui comme de temps à autre contraint de vendre quelque marchandise récoltée. Il s'agissait en la circonstance de poissons frais, ou presque. Pêchés à La Rochelle l'avant-veille, il devenait urgent d'en tirer profit. La matinée avait été bonne, et la courbe de sa bourse épousait plaisamment la paume de sa main.

Un bruit de pas lui fit lever les yeux. Un sourire avide aux lèvres, l'avocat envisageait déjà l'achat d'une nouvelle aumônière, aussi la lettre qu'on lui tendait réduisit-elle son enthousiasme. Les premières lignes suffirent à le lui rendre. L'Angevin lança deux deniers de cuivre au coursier, lequel s'en saisit prestement. Le voyageur, lui, s'équipa de ses armes de prédilection : plume d'oie et parchemin.


Ceci est pour l'accomplissement de ta mission. Ce sont là plaisantes nouvelles que tu m'apportes, et je vais y répondre immédiatement. Attends quelques instants, et je te promets un écu de plus pour porter ce pli.



A l'attention de dame Oane,

Fort agréable me fut la lecture de votre missive. Je suis ravi que vous ne m'ayez point oublié, j'avoue l'avoir à moitié craint. Veuillez accepter mes remerciements pour votre généreuse invitation, à laquelle je réponds avec plaisir. Je vois que l'hospitalité poitevine n'est point un vain mot. Qu'il sera plaisant de se reposer au calme, et non au-dessus d'une bruyante salle d'auberge.

J'ai prévenu mes compagnons. Je ne sais si ceux-ci ont déjà pris leurs dispositions pour cette nuit. J'ai bon espoir qu'ils puissent néanmoins se joindre à nous. Cela sera pour moy une joie de vous les présenter, si vous ne les connaissez point déjà. Nous sommes une ancienne bande de Fléchois, à laquelle s'est jointe une marchande angevine.

Aussi, je vous dis : à très bientôt.

Puisse le Très-Haut toujours veiller sur vous,
Xollir Enparlëor


A peine l'encre était-elle sèche que Xollir renvoyait le messager avec la pièce promise.

Allez, va, et ne musarde point en route. Et si tu souhaites ce soir diner tel un pirate, je te réserve l'un de mes poissons.

Il en avait après tout en quantité plus que suffisante. Les jeunes ont l'imagination qui s'enflamme vite, et peut-être son écu lui reviendrait-il en belle compagnie.

Fin d'après-midi :

La lumière déclinante lui gâchant ses lectures, l'avocat avait rangé poissons et coussin (mais pas dans la même besace). Harnaché tel l'un des baudets avec lesquels de mauvaises langues lui trouvaient une certaine similitude de caractère, il se rendait à l'hostel de Surgères. Son épée en bon acier angevin lui battait la cuisse au rythme de sa marche. Arrivé à destination, la prestance du bâtiment l'impressionna comme les demeures de ce genre le faisaient toujours, et il resta quelques instants à l'admirer.

Brandissant la missive reçue plut tôt comme un talisman, il ne lui fut pas aussi difficile qu'il l'avait craint de se faire admettre à l'intérieur. Une fois dans la place, il se délesta avec soulagement de ses bagages, et les confia aux serviteurs avec moultes recommandations.


Le bonjour à vous, braves gens. Mes compagnons sont-ils déjà arrivé? Votre maitresse est-elle séant?
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Leonvi
Léon avait reçu un pigeon vantant les qualités de l'hospitalité du pays du Poitou.

Seulement ce pigeon s'était un peu égaré en route. Il faut dire depuis le temps que le groupe de flêchois voyageait, il n'était pas facile de les localiser.
De ce fait, Léon et son épouse Mirna avait pris possession d'une chambre dans une autre auberge que celle présentée dans la missive de Xollir.

Le couple avait apprécié l'invitation, mais Mirna exténuée par ces longues heures de routes sur des routes cabossée, avait préféré se reposer dès son arrivée.
Cela faisait d'ailleurs penser à Léon qu'il serait bon pour le conducteur de la calèche de faire davantage attention aux nids de poules. A cela, il pensait bien évidemment à Dartreb qui, de bonnes volontés, se portait les soirs de voyage, volontaire pour conduire l'attelage.

Léon était resté près de Mirna, elle avait sombré dans un sommeil réparateur rapidement et il avait décidé de rejoindre Xollir dans l'Hostel de Surgères. Il n'y passerait pas la nuit, mais peut-être y aurait-il l'occasion de goûter à un bon repas, chose qui n'était pas arrivé depuis bien longtemps.

Il ne fût point difficile de trouver le lieu tant celui-ci était réputé, les villageois croisés sur la route indiquaient toujours la bonne direction, tant et si bien que Léon arriva très rapidement en ces lieux.

il ouvrit la porte et entra


Bonjour dit-il à la première personne devant lui, un serviteur sans doute

Je suis Léon Belloy de La Flêche, et me semble t-il, d'autres amis à moi sont ici, notamment Sire Xollir.

Ajoutant immédiatement

Pourriez-vous m'annoncer à eux ?
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