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Le coin des poètes ( pour d'éventuels Troubadours inspirés)

Kritoune
Délivres-toi

Citation:

Il ne faut jamais s'attacher
Sinon le Coeur est arraché
Arraché de la raison
Prêt pour la pendaison

Ha non, ce n'est pas facile
L'amour autour de ce cou gracile
Si doux et fragile
Attise les émois les plus vils

Aimer est un l'heur
Le mensonge le pire
Parce qu'il sait mentir
Pour faire vibrer les coeurs

Ho non! Il ne faut pas se laisser prendre
Sinon, c'est de nous pendre
Que nous offrons à la vie le loisir
De tendrement nous occire.

Va! Part! Avant que tout se meurt
Ne reviens pas meme si je cri de douleur
Sauves ta peau, Amour
Sauves toi pour toujours.

J'aurai ainsi épargner ta mort
Pour que tu survive encore
J'ai aimé tes bras et tes baisers
Mais, il ne faut pas nous aimer.

Ce sentiment nous est interdit
Il est maudit
Il ne fait pas parti de nos vies
Même si j'aurais aimé en faire partie

Va! Va! délivres toi
Délivre moi
.




(poème dédier à un souvenir .... Un doux souvenir merci de ce moment de partage)

L pour E
Meiline
Citation:
Chut...Mon coeur parle.

Déclarer avec des mots ce que mes yeux pourraient avouer,
Avouer des sentiments que je ne peux réprimer,
Réprimer leur teneur puisque je ne peux à cet instant les vivre,
Vivre sans questionnement mes songes qui ressemblent à des livres...

Livre de contes ou livre racontant la réalité,
Réalité que j'ai parfois du mal à cerner,
Cerner les choses pour ne pas te mentir,
Mentir ne pourrait etre que te trahir...

Trahir les autres pour être fidèle à moi même,
Même si dans mon coeur je peux parfois avoir des remords,
Remords de ne savoir te dire que je t'aime,
Meme si dans quel sens je ne sais pas encore....

Encore un dilemne que je garde en moi,
Moi qui n'ose aller jusqu'au bout de mes émois,
Emois que j'ai pour toi,
Toi à qui je tiens quoi qu'il en soit......

M.

_________________

Je vote N.B.S
Lolitea


La souffrance.

Comment a tu pu me faire cela,
Comment as tu pu faire ce faux pas,
Je ne peux en revenir ,
De par toi me sentir ainsi trahir.

J'ai pensée que tout serait beau,
Que cela serait aussi limpide que l'eau,
Que cela serait éternelle,
Que notre vie serait passionnel.

Cela a tournée au cauchemard,
J'en ai de cette vie vraiment marre,
Je dois arrêtée d'être douce et naîve,
Et devenir plus méchante et posséssive.

Je sais que j'y arriverais pas,
Ma nature n'est pas faite comme cela,
Qui pourrais mis aidez,
Quel sera la personne qui arrivera a me sauvez.


Lolitea.

Heribert
--Red.ide_
Dit Héri
Ta poésie
C'est cul cul la praline!
Qu'est ce tu nous baragouine!

On veut du trash!
Du métal!
Que ça arrache!
Pas du banal!

Prend note et écoute.
Et met le feu à l'étoupe.

Donc, Les mots c'est la base, alors écrase!
Et, Tu nous les broutes avec tes emphases!
Que la bataille commence, face de naz!
Du monde, la plus tite prison d'occase,
Weshh, c'est ta tête, il y a qu'une case!

C'est I, 2, touché coulé! Et ouep j'embrase!
Et hop d'un trait, tu te prends un bain de vase!
Je suis le grain de sable derrière les crans,
Tu vas t'en prendre plein les gencives, manant!

Espèce de transférase, colocase,
Retourne donc, faire un tour au gymnase!
Et si tu veux encore une rasade de leçons
C'est mille et un écus la consultation!

Eleonore.


De là-bas elle garde l'amour
d'ici il reste un retour
Coeur battant, poing serré
la lumière comme vérité
Elle a trouvé sa Voie, son chemin
De l'amour il reste une épée
La fougue partagée même demain
Trace du passé vers le destin
Provoquer la prise d'armes
comme l'amer de ces larmes
Elle se donnera à cette nouvelle vie
La liberté n'a pas de prix ..
Baisers ardents et caresses chaudes
Vers demain vers une nouvelle ôde
Heribert
Oh ton fût est si droit, si haut, humm extase;
Qui se balance avec tant de majesté,
Au sortir des vallées ensoleillées.
Un coffre si puissant qui jase, s'évase.

Ô Red, je plaide coupable, je suis si raide.
Dur de ne pas éprouver un vif saisissement,
Tes ramures froissées me vrillent les flancs.
Oh ouiiiii redddd, je mendie tout entier ton aide.

Hardis convoyeurs, fleurant bon l'océan,
Embruns de douceur, onctueux remède.
Si fragile face à ta splendeur je cède,
Je le concède, sublime volcan d'alezan.


A toi je m'abandonne,
Sans toi je ne suis personne,
Tout ton être en moi résonne,
T'y as cru, NANNNNNNNN je déconne!
_________________
------------------------>
--Ozzzz
Quand dragon se fait loup,
Que le loup met un loup,
Il n'est plus loup, loulou.
Par contre,
Quand mouton se fait minou,
C'est la laine qui met un poil,
Ainsi
D'un coup de baguette.
Il dévoile non pas le!
Mais la miche. Oui!
Mais encore,
Quand pinson se fait mérou,
Et si mérou pète à rade.
Alors,
Si tu as bien L'U,
J'accuse I.
Vu!
Car navale est l'O.
Et oui pioupiou.
Pfffffiouuuuu!

A vous, pour elle, pour lui, mais plus que tout pour moi.
Oui oui je sais c'est très suffisant!
J'aveze pensé, dire "moi, mon bel égaux" mais ça veut rien dire.
Et si on commence à faire de la poésie qui veut rien dire...
Ou va t'on? on se le demande, par Aristote!
Et oui. Il est tentant de tenter de tâter le Teuton d'Aristote.
Mais faut pas pousser le bouchon!
Quoiqueue...
Heribert
Ses voies sont dites impénétrables,
Sous l'haleine de bob dit l'âne,
Sous le souffle de marguerite l'affable.
Mais pas pour Déousse dans sa soutane.
Mais encore moins quand il enfile...
Et bien oui son costume Anglois.
Un beau costume aux jolies fil de soie.
C'est sur en Anglois Déousse jubile.
Car le voilà, le voici, le voilou.
Déousse le God!
Quand il est God.
Avec méthode.
A la bonne période.
Il pénètre partout.
Ce filou de God.
C'est ti pas choux.
Tout roudoudou.
Aucune voie lui résiste.
Même pour Cristos.
Le roi de la piste.
God c'est un véloce.
_________________
------------------------>
Gamaliel

_________________
Eleonore.


Neiges éternelles à son sommet
Comme pour elle il est un amour éternel
Et de cette fougue tellement passionnée
Elle pourrait surement se brûler les ailes

Qu'importe le temps, qu'importe les pas
Elle se laisse guider vers l'incertain et le flou
Ô la rage l'envahie, et le corps à lui s'arrima
Spasmes furieux,précipités et là s'enfonce le clou

Cet éternel la fait trembler, et si... demain?
La fougue guidant son âme et ses gestes
Deux corps à l'unisson, un espoir si serein
La lutte afin que tout cela longtemps reste!
Carina


Je rêve d'un monde où les couleurs sont le reflet de mon âme enflammée,
où les sons s'accordent aux vibrations de mon coeur,
où les parfums se confondent au souffle de ma pensée.
Je rêve du mariage de tous mes sens avec le monde,
des fruits sacrés de leur union, des vastes espaces engendrés.
Je rêve aussi de brûlants baisers, puis de réveils amers.

_________________
Heribert
La montagne

La montagne, merveilleux laboratoire.
Du ciel et de la terre, quel observatoir.
Entre elle et l'atmosphère que de courants,
D'air, de feu, d'eau, jouets jouant, influant.
Qu'un refroidissement nocturne arrive,
Que Ra s'éclipse sous une nuageuse dérive,
Des vapeurs qui sommeillent vont et s'élèvent,
Montent sur ses parois froides sans trêve.
Elles s'y attachent, s'accrochent et y crève,
Mais point brutalement, comme dans un rêve.
Elles prennent la consistance du brouillard,
Ce n'est pas de la pluie, mais ni de la vapeur.
Cette buée s'étire comme une fumée légère,
S'étend, se suspend aux aspérités, s'enserre.
Comme une écharpe de gaz, en douceur.
On la voit flotter dans l'air sur ses remparts,
Envelopper, caresser ses plus hautes cimes,
Comme une ouate cotonneuse intime.
Quelques crêtes émergent, pareils à des récifs,
Au dessus d'un océan laiteux, hérissé, directif.
Le brouillard est terrible dans les montagnes,
Les précipices sans fond, crevasse béante,
Les écueils semés à chaque pas, tout se voile,
aux yeux du voyageur sur ce mat de cocagne.
Parfois grâce à la raréfaction de l'air, une étoile,
Comme une ombre perçant gouttelettes attenantes.
Il se produit alors sur se fond de décor floconneux,
Des formes fantasmagorique, une sorte de mirage.
Et ajoute à l 'effroi de l'isolement malicieux,
Un spectre, des fantômes de l'air sans age.
Puis enfin sous l'éclair d'un rayon de soleil,
Le brouillard se détend, s'effiloches disparaît.
La poussée de l'air échevelle les crêtes de geai.
Et apparaît l'aigrette mobile et brillante substantielle.
Elle n'a pas de rival pour l'étude des perturbations.
C'est un rendez vous de nuage.
Elle les attire dans ses abordages.
Comme un arbre appelle la foudre.
Elle, Elle étend sa poudre.

Ch'ai bio, mais tu pourrais te recoiffer me dit-elle!
C'est que le vent ça décoiffe!
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Gabriella



je t'aime toi qui est tout pour moi
dans tes yeux noir je me noie
tu m'aime aussi tu me le dit
ensemble on est au paradis

j'aime tes cheveux rebelles
tu me dis tu es belle
j'aime tes bras autour de moi
tu me dis je ne peux me passé de toi

ensemble on va partir pour toujours
batir jour après jour notre amour
sans retour le temps passera
mais toujours notre amour grandira

_________________
Heribert


Au plaisir des morts.
Elle nous rend si raide.
Et accessoirement, on dort,
En boîte faite des pinèdes.

Et dans une bonne bière.
Bref que du bonheur.
Un bonne engrais pour le lierre.
A la bonne heure.

Elle nourrit les vers.
Accessoirement aussi mes vers.
Et encore la putréfaction des terres,
Nous donne un jolie teint vert.

C'est lu! C'est lugubre.
Hum petite boîte insalubre.
Mais le meilleurs, vraiment,
C'est quand elle plane sur ton divan.

Quel délice quand elle nous hante.
Cette chipie morte vivante.
Ces angoisses angoissantes.
Qui vous tiennent à la gorge contractante.

Mais tout aussi coulante.
Et sa faux qui file dans l'air.
Couic! Elle est coupante.
Saignante et décapante.

Que j'aime ses usages de faux.
Et chez elle que de moyens.
Maladie, famine, guerre oh!
Mais où est donc passé le quatrain.

Oui le quatrième cavalier.
Un, deux, trois, tu y auras droit.
Et oui tu n'y couperas pas.
Jamais elle n'a fait de pied de nez.

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Eleonore.


Sur sa peau couleur diaphane coulent des lèvres gourmandes
Le clapotis léger monte jusqu'à son oreille subjuguée
L'ivresse pleine de non sagesse, Ô oui elle en redemande
Elle est troublée la Belle et dans une nonchalance guidée
Mains et lèvres poursuivent sur cette peau douce et friande
Le reste ne peut-être que gardé pour eux, la fin ils ont censuré
Mais le Ciel témoin des soupirs et ébats de cet amour en offrande
L'amant fougueux pour sa Jolie est prêt à tout pour son aimée
Et la Belle de s'offrir et de partager l'instant envoutant
Gravir les monts et vallées, laisser l'âme haletante et enfiévrée
Ensemble vers l'Eternel ils consomment le fruit si tentant!
Angelynn


Une mémoire envolée, comme un rêve effacé
Elle revient aux portes d'une ville illusoire
Suivant une voix, une image, une pensée
Un regard sous un masque, une histoire
L'irréel se berçait dans ses idées, une Envi
un vrai souvenir, là dans sa mémoire ?
parfum égaré dans une ruelle sans vie
Titubant et tremblant aux mille et un regard

Les voix à la sienne pareille l'interpelle
mais aucun visage ne se fige pour elle
des maisons à la sienne s'étalent pareilles
mais aucune n'attire les yeux de la belle

Pourquoi plutôt qu'un autre, le chercher lui ?
pour se souvenir, savoir la vérité évanouie
une place peut être où l'image d'elle, le suit
le regard effrayé qu'il domine ses nuits
une chambre où sa main relevait sa cuisse
un lit où peut être ils étaient des amants
torturée par ces souvenirs, elle se hisse
à la recherche de celui qu'elle croit aimant

Le temps s'est effacé, répondra t-il à l'appel
Détresse n'est plus que cette solitude
isolée de ses mots ajustés à merveille
qui l'élevait tel un oiseau en altitude
vers ces cimes où personne ne peut poser
à tire d'ailes fendre vents et nuages
se laisser envoûter par ce peintre osé
aux désirs, qui ne la laisse pas sage
Heribert
La magie se code en sept écoles.
Elle même en deux zécoles.
Un trivium, un quadrivium.
Ca évite les capharnaüms.

D'abord en trois gros mots.
Grammaire, c'est ça, et ta mère!
Rhétorique ou traité pour sot.
Logique ou du port à la mer.

Puis en quatre grands mots.
Arithmétique ou comment gagner plus en travaillant moins.
Géométrie ou l'art de vous mettre la tête en cube, ça c'est malin.
Astronomie, car kipik une part d'étoile, pik une part du magot.

Et zenfin musique maestro.
Zwingg, Zwinggg, bing, bang, splachhhhhh.
Tire la dada, hue, hue, à dada sur ton dodo.
Ta dam! à tchik, à tchik, à yaya sur le scratchhhhh.



A mon grand malheur, vous ne pouvez jouir de ma voix de crooner qui vous la chante en stentor, d'un coffre fort sculpté sur un corps à faire pâlir d'envie Apollon. Rhaaaaaaaaaaaaaaaa trop durrrrrrrrrr la vieeeeeeeeeee.
_________________
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Errance.

Je poursuivais ma route, poursuivais des fantômes,
Forte de ma douleur, en refusant toute autre,
Passé en seul bonheur, la solitude en baume,
Me moquant des regards, me riant des apôtres,
Fière d’être une gueuse, à jamais sale môme.
Je ne m’attendais pas à ce regard… le votre.

Pourtant il était là dés votre prime lettre
Le hasard le prenant pour orner son iris
Me donnant le désir de savoir reconnaître
Les mots et leur pouvoir, leur saveur, leurs épices.
Et les malines routes de nous faire connaître
Votre main sur ma plume, le trouble en esquisse,

Et le bruit de nos pas sur des terres ravagées
Accompagnant le chant de mon cœur inquiet,
Et la lune rieuse pour nous seuls accrochée
Dans la nuit d’un tourment aussi doux que l’été,
La caresse des vos yeux lors que vous m’appreniez
Malgré vous, malgré moi, à conjuguer aimer.

Roman…
Mon frère, mon ami, mon âme
Roman…
Ma raison tourbillonne avec frayeur se pâme
Roman….
Mes sens s’éveillent, me torturent et se damnent
Sous l’affolant car charnel désir d’être...Femme.
Et voilà que, par vous, pour vous, Roman,
La môme se rêve compagne....


_________________
Beltaine dicte "Errance"....
Une main ouverte et un poing fermé
L'une pour connaître l'autre pour cogner
Heribert
Le calme avant la tempête
Comme une contraction,
pour ne pas dire contorsion.
Un temps sans fête.

Bien que silence,
Mais un silence lourd,
Pesant, figé d'indécence.
Un silence qui rend sourd.

Chacun a son étoile
Mais certain c'est un astre
Un astre noir de voile
Et il y en a des astres.

Des astres noirs.
Qui dévorent le jour.
Aucune étoile du soir,
N'échappe à ses contours.

Ils sont imprévisibles.
Ni même visibles.
Ils sont centripètes.
Sauf quand il pète.

La ça envois la braise.
Quand l'entité s'entête.
Finis les glaces à la fraise.
On la nome la bête.

Pas un ou une, juste la.
Bleu elle envoie la foudre.
Rouge elle éteint celle là,
Et met le feu aux poudres.

Que peut-on y faire?
Rien!
C'est ça qui est bien.
Tagada tsoin tsoin.

Elle gagne toujours à la fin.
Mais jamais au début.
Et toc!
_________________
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Roman.
Poésie ininterrompue

Hier c'est la jeunesse hier c'est la promesse

Pour qu'un seul baiser la retienne
Pour que l'entoure le plaisir
Comme un été blanc bleu et blanc
Pour qu'il lui soit règle d'or pur
Pour que sa gorge bouge douce
Sous la chaleur tirant la chair
Vers une caresse infinie
Pour qu'elle soit comme une plaine
Nue et visible de partout
Pour qu'elle soit comme une pluie
Miraculeuse sans nuage
Comme un pluie entre deux feux
Comme une larme entre deux rires
Pour qu'elle soit neige bénie
Sous l'aile tiède d'un oiseau
Lorsque le sang coule plus vite
Dans les veines du vent nouveau
Pour que ses paupières ouvertes
Approfondissent la lumière
Parfum total à son image
Pour que sa bouche et le silence
Intelligibles se comprennent
Pour que ses mains posent leur paume
Sur chaque tête qui s'éveille
Pour que les lignes de ses mains
Se continuent dans d'autres mains
Distances à passer le temps

Je fortifierai mon délire

Paul ELUARD

Ysengrine
Le papillon

Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l'aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S'enivrer de parfums, de lumière et d'azur,
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
S'envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
Voilà du papillon le destin enchanté!
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté!


Alphonse de LAMARTINE (1790-1869)
--Ombre.
Il marche en solitaire dans la vallée des Rois,
Entre les murs austères de son labyrinthe de folie
En proie à ses démons qui dictent la loi
Du moindre de ses pas à l’amertume de ses envies

Lorsqu’il tourne en rond avec le désir d’en sortir
A un mur d’incompréhension il se doit de faire face
Parce dans ses règles pour en sortir, il faut mourir
Parce que pour nos règles il n’y a pas cette place.

Alors derrière son mur écroulé,
A force de l’avoir de ses poings frappés
Il s’assoit à terre, en tailleur
L’air haggard , l’air ailleurs

Les souffrances qu’il ressent, jamais il ne les dira
Ses mots , si on les entend, jamais on ne le supportera
De l’autre côté de son mur, moi aussi je m’assois
Je ne dis rien et j’attend, qu’il sache que je suis là.
Fantou
Elle en avait fait des tours du côté de ce gros arbre creux, elle avait hésité bien des fois pour y pénétrer, elle l'a fait et s'est délectée de lecture. Tant d'auteurs inspirés et de qualité.
Elle encore hésité quelques temps, passant plusieurs fois, lisant tous les poèmes de toutes ces belles plumes.
Aujourd'hui elle a pris un parchemin et le dépose, puis vite s'en retourne avant d'avoir la tentation de le reprendre.

CHAQUE JOUR...

Chaque jour qui passe me rapproche de toi
Chaque jour ton voyage te ramène vers moi
Assise sur le banc du jardin je rêve de toi...
Bientôt ! Bientôt tu y seras blotti contre moi....

Je ferme les yeux et sens le soleil. Sa chaleur
Sur ma peau me rappelle une autre ardeur...
Celle de la chaude caresse de tes lèvres
Se posant sur les miennes avec tant de fièvre !

Non ! Mes mains ne vous agitez pas !
Non ! Mon coeur ne palpite pas !
Non ! Mon amour ne t'inquiètes pas !
Chaque jour je guette tes pas !

Le jour viendra où tu pousseras la porte !
Frêles esquifs que la tempête emporte
Nous voguerons vers des rivages enchantés
Où nous nous aimerons pour l'éternité...
Fantou
Va-t-elle devenir une occupante obsédante et volubile de ces lieux ? Seule Erato et son souffle peuvent le savoir...


FATALE FRAGILITE

Silence, tout est silence
Dans le grand vide de l'absence
Persiste encore l'espérance
Fragile petite flamme qui s'élance
Eclaire encore la solitude
Avant que ne viennent la lassitude
L'érosion de l'habitude
La fin de toute certitude

Amour, amour fleur fragile
Que berce une hampe gracile
Oublie la et la voici qui vacille
Oubli, ô mortelle faucille
Dans le silence qui s'installe
Fait se fermer les pétales
Oubli et s'incline la corole
Au vent pétales s'envolent

L'inéluctable fuite du temps
A fait se faner la fragile fleur
Tout comme les promesses des amants
Se sont effacées dans leurs cœurs
Le temps à leur amour a fait injure
Le temps les a rendus parjures
Naïfs humains qui croient que toujours
Rime avec amour jusqu’à la fin des jours
--Blonde_imaginaire


Comme il est fastidieux de tourner une page
D'admettre une fin comme un étrange présage
Laisser le silence s'installer fut une erreur
Comme refuser d'affronter une avouable peur

Chacun a rêvé d'emmener l'autre vers ailleurs
Avec prétention ? ... mais non dénuée d'ardeur
Songer que le temps attiserait le désir
Pour finalement frustrer les envies à venir

Point de regret, la rencontre fut unique
Point de tristesse, les souvenirs la chassant
Complicité et partage, rien d'utopique
L'issue de l'attirance fut vouée à l'évident

A rester dans l'attente, la vérité était voilée
Les esprits réalisent maintenant les limites
D'une histoire sans issue restant inégalée
Dont la longévité a prouvé le mérite

Les mots ont été posés et sans appel
Mettant la lumière sur des besoins différents
Dont l'évolution aurait voulu être naturelle
Les réalités de chacun .... oubliant

Probable que nous ayons gravité autour
En quête ou dans l'espoir du "moment", du jour
Qui a trop cru, qui s'est trompé, peu importe
Face à l'envie, il faut que la raison l'emporte

Ecoute mes mots, ils ne sont pas un silence
Mais le reflet d'une commune évidence
Amenant au terme d'une douce illusion
Qui aura touché mon impossible déraison

Je ne crois pas toujours au hasard aléatoire
Je m'accroche à la magie, aux rêves, aux espoirs
Cette rencontre spéciale, je me plais à y croire
Il aura suffi d'une étincelle et d'un regard

Cependant les mots n'auront pas été suffisants
Pour combler des attentes se justifiant
Nous sommes à la fois semblables et si différents
Ce qui aurait pu être simple se compliquant
Vis ta vie légèrement, savoure chaque instant
Relève des défis tout en t'amusant
Tu le fais mieux que moi et plus simplement
Ou différemment, question de point de vue, tout dépend

Ce n'est pas un silence ...
Ce n'est pas une réticence ...
C'est peut-être une évidence ...
C'est probablement un choix ...
Pour nous, pour toi, pour moi ...
C'est de faux espoir la solution ...
C'est l'écho sourd de la raison ...
C'est le reflet de notre illusion ...

Tenacité, attente et persévérance
Orgueil, prétention et sage assurance
Toutes ces facettes de mon caractère
Ont mené vers cette vérité toute entière
Que tu as éclairé de tes mots sincères
Pour prendre conscience du trop d'imaginaire

Trouver les mots ne fut jamais plus difficile
Les idées se mélangeant dans un flou subtil
De mes folles rimes, toi seul en suivras le fil
Comprendras la signification malhabile

Ce n'est pas un silence ...
C'est un élan de sincérité ...
Ce n'est pas un silence ...
C'est un souffle de vérité ...
Ce n'est pas un silence ...
C'est l'histoire d'une complicité ...

Ce n'est pas un silence ...
Ce n'est pas un silence ???


--Izir
Il ou tu, vous ou nous, rien ou tout.
Peut importe tous sont bien égaux.
Tel l'égo, de ces briques on en joue.
Avec défaut ou en qualité de faux.

Tu sais ce n'est pas rien je suis magicien.
Alors tes mots dessin, je les connais bien.
Ils sont au chaud ici sans aucun doute.
Quoi qu'il m'en coûte au creux de mes voûtes.

Comme le plus bel habit en fil de soi.
Fil dort et fil d'art gens en arc en ciel de soie.
Tu doutes, tu affrontes, tu rêves de loi.
Chez moi il n'y a pas, ni doute, ni rêve de soie.

Mes rêves ne sont que réalités d'illusion.
Illusion ou non il participe, et tout ça en vrai.
Les espoirs c'est si noir, ce n'est que des espoirs.
C'est aujourd'hui maintenant demain c'est rien.

Longtemps j'ai affronté mes démons.
Mais il y a un met, cela ne s'affronte jamais.
Cela se mange, s'émiette dans les palais.
Car ils sont les meilleurs amis, les eaux raisons.

Ils sont mes anges, alors sans hésiter je les use
Les tourmente, qui aime bien châtie bien.
Ainsi ils m'emportent par delà les portes, j'en abuse.
En mille tours je leurs mens sans fin.

Appréciant la force de Léviathan. Ab irato.
Arrosé d'Acédia, il bouillonne sous l'eau.
Et pas moyen qu'il m'emporte, j'ai ma superbia!
Si il se la pète de trop, je me la pète à tout va.

Et si parfois je souffre d'indigestion j'invoque:
Ma grande Gula et je me fais glouton de roc.
Et si Gula cale, je l'épice à plus soif d'envie.
Et pour exagérer, j'hésite pas je me fais avare.

Alors en mille pied je déguste tes vers.
En mille lux de lumière tranquille pépère.
Car cela ne demeure que de petits enfants.
De loin je préfère les Titans.

Tout aussi éternels et c'est hyper cool ça!
Alors t'inquiète pas toujours tu seras là!
J'ai un mètre mot, Et plus encore, une belle lettre.
Une lettre maîtresse, sans condition elle est mon Maître.

C'est ma thématique. Sans cesse on la mastique.
Mmmmmmmm ch'ai bon.
Euh ouè mais oublie le pas sel, c'est plus chique.
Et nous serons là sur des monts.
Kachina




Il m’entraine dans son monde
Et sait comment me faire rendre grâce.
Tout à coup, la terre n’est plus ronde
Quand impatient, mes satins il délace.

Je me perds, je tombe et je succombe
Et la vie par lui se fait flamme
Il me retient, m’attache si je tombe
Mais il me dit : j’exige ton âme

Il est beau et puissant, séduisant, exigeant
Et moi, pauvre de moi, j’en redemande
Bien loin du prince charmant
Plutôt diable qui veut me prendre.

Les nuits sont bien trop brèves
Alors je prends ses jours
Et si je crie et demande une trêve
Il me dit : Non ! Je te ferai mourir d’amour.

--_aile_
Aile sans elle
Aile sans lui
Aile et elle et lui
Aile et toi

L'Ange et le démon
Tu les chasses
Je les laisse me rattraper
Ne voulant m'en détacher

La magie a opéré et rien ne pourra nous en détacher
Je joue, en joue, nous jouons
Les silences en disent beaucoup
M'abritant sous tes voutes voluptueuses

Je tisse mon cocon pour mieux m'y glisser
Douceur, rêves, je deviens papillon
je m'efface sans jamais disparaitre
Tu me sais, me connais, me temporise comme seul toi sait le faire

Je m'assoie sur la soie et je deviens moi
Moi, nous, glisse en glisse sur la soie du toi
Parfums en délice au gout acidulé d'épices
Un souvenir chasse l'autre, je ne suis que caprice

Je suis là et je ne bouge pas
Jamais bien loin de là où je suis
Nos chemins se sont croisés
Séparés mais retrouvant Rome

Je cours et jette devenant du gâteau
Un coup dans les flans je repars au galot
Dégustations d'aimer
J'ai mit les pieds dans le plat.

Aile sans ailes
Ailes sans elle
Ailes et lui
Toi et moi
Maelisse_desiris
Ma vie n était que douleur
Mais tu y as mis de la douceur
En peignant avec de la couleur
Les points noirs de ma douleur

Tes caresses sur mon corps délicates
Me font l effet d un feu qui éclate
Tes mots me fond rougir écarlate
Et quand ma fleur tes lèvres attrape

C’est l ascension de mon âme
C’est l’empire des sens
Le paradis de la jouissance
A tes pieds de dépose mes armes
Camille.
Longtemps sans but, j’ai erré dans le noir,
A la recherche de cette petite lueur d’espoir
Qui saurait me guider sans jamais vaciller
Et m’offrir enfin une vraie sérénité.

Et tu es apparu dans ma vie mon étoile
Et soudain c’est déchiré devant mes yeux le voile.
Il suffit que tu traverses en douceur ma vie
Et mon besoin de bonheur, sans bruit, s’assouvit.

Je t’aime comme nul autre mon merveilleux amour,
Mon mari, mon amant, l’homme de mes jours.
Tu as su sans un mot transcender ces instants
Et nul doute, nulle crainte, ne m’abat maintenant.

N’oublie jamais que tu es mon essentiel,
Ne doute jamais que « nous » est éternel :
Tu seras à jamais unique dans ma vie
Et tant pis si les autres maintenant nous envient !

_________________
Ryxende
Une vie sous une plume , un écrit inconnu
L’encre ne sèche pas , se nourrissant d’elle-même
Les profondeurs de l’ âme , noirceur méconnue
Ou pourrait s’attiser le dégout et la haine

Une vie comme un rêve , ou bien ce qu’il en reste
Des brumes évaporées , dans le matin frileux
Les volutes filigranes , qui s’accrochent comme un test
Lorsque la lumière entre, brulant ainsi les yeux

Un esprit enfantin prisonnier d’un corps souple
Une pensée, trop mature , échappée sans sursit
Une douceur abandonnée aux détours de la route
Une gaieté envolée , reposant sur l’acquit

Les fontaines de la place ne vomissent que de l’huile
Les cascades des bois n’éructent que tambours
Quand la main salvatrice se trouve sur une ile
Des tessons envahissent l’océan alentours

La croyance de tenir en ses mains l’avenir
L’espérance de pouvoir, comme les autres , voir au loin
La marche funèbre qui emporte de son ire
Les rires et les joies du monde des lutins
Fantou
Au soleil

Les yeux mi-clos immobile, hiératique,
La tête levée vers le soleil presque extatique,
Il reste impassible là, sans frémir
N’éprouvant on dirait nul autre désir
Que jouir de la chaleur de l’astre aux cieux
Sur son corps souple. Il me semble voir
Sur sa bouche un sourire malicieux
Il somnole, indifférent il sait m' émouvoir.

Ma main ne peut s’empêcher de le frôler
Le faisant avec volupté se rouler sur le dos
Gestes doux qu’il sait contrôler
Yeux verts qui s’ouvrent aux reflets d’eau
Tout son corps s’offre à la caresse
De ma main qui suit ses courbes gracieuses
Je lui donne moult tendres caresses
Je plonge dans sa fourrure voluptueuse

Impatient il se retourne pour un coup de dent
Car lui seul décide des gestes sur lui
Puis il se lève et s’étire impudent
Le beau chat dont le poil roux luit
Et il s’éloigne de sa démarche élégante
Indifférent tout en grâce nonchalante
_________________
Sophia, incarné par Elsas
La douleur est en moi profondément ancrée,
L'envie de haine et de vengeance sera avancée,
Le désir brûlant de me servir de mon épée,
La faire dans son coeur pénétré.

La couleur rouge de son sang,
Qui coule le long de son corps sous mes yeux pendant,
Que je prendrais place calmement ,
Face a elle paisiblement.

Je lui en veux pour ce qu'elle a fait de moi,
De m'avoir rendue ainsi a cause de toi,
Jamais je ne pourrais me calmée,
Ma vengeance devra se faire armée.

Un jour nos routes se croiseront ,
Et ce jour la nous s'aurons ,
Que tu y aura rien gagnée ,
Mais au contraire ta route par moi sera terminée.
Lana_
Je renait trop longtemps endormie
Rêves de toi, de nous
Amenant d'autres soucis
Mais n'allant pas chercher des poux
Je ne suis pas de glace
Et pi y'a pu de fraises
Viens avec moi dans la place
Regardes, nos yeux ne sont que braise
Découvrons nos jardins d'épices
Je les prendrais tous et en ferai du pain
Te laissant le plonger dans ma rivière de délices
Viens, partons, plongeons sans lendemain
Aimer est si facile
Aimer est si paisible
Laissons jaser
Laissons couler
Langues de vipères
Au parfums amers
La mer nous fait tanguer
Sans aucunes envie d’amarrer
Juste toi, Juste moi
Justement
Aphrodyti


Elle vaincra, son combat commencé avec lui
Elle pourra si on lui laisse le temps de vivre
Sans savoir qu'elle marche, courre vers l'infini
Un secret, un baiser, un silence, tout un livre

Il fait des promesse puis s'en va, l'aime toujours
Il disparait de ses jours, mais ses nuits seules
Elle les imagine pleines de colère et d'amour
Besoin d'y croire, savoir, sentir qu'ils se veulent

Eux sont à une porte de l'envie, de se combler
Eux sont toujours ensembles même séparés
Quand lui dira-t-il, quand aura-t-il enfin le courage
De cesser de le taire, de lui imposer d’être sage

Nous avons besoin de temps, de solitude à deux
Nous pouvons tout construire, juste toi et moi
Reviens avant la fin du rêve, reviens dans mes bras
Aimer c'est une envie, presque comme un ciel bleu

Je ne cesserais jamais de vouloir ce que j'ose
Dans mes insomnies, dans mes folies nécessaires
Tu m'as pris le cœur et l’âme dans un seul éclair
Maintenant fais le, il me manque ce quelque chose

_________________
Heribert
Ahhhhhhhh
Nooooooooonnnnnnnn!
Si au lieu de divaguer sans cesse
De se replier sur ses fesses
Par des coudes aigus de vitesse
Des détours sans fin d'étroitesse
Il coulait directement à la source de la drôlesse
Bonjour l'ennui.
Ah ouiiiiiiiiiiiii.
S'en serai fini du fantasque,
Tout serait bien flasque.
Il enivre, Il livre et dégivre
Faut savoir le suivre, Cette vouivre
C'est qu'il en parcourt Des atours
De riant paysages pittoresques
Des plateaux sauvages de belle de jour
Des torrents et cascades romanesques
Ce petit pays
Hormis les champs de glace
Ses pics inaccessibles vivaces
Est tout mimi.
Arrosant ses cité lacustre.
Astiquant ses lustre.
Il prend une belle source
Au seuil de la petite ourse
S'étend de forme oblongue.
Laissant là les tong.
Dansant autour des fissures
Ou oeillettes qui capte sa démesure
Et ses ondes de belle apparence.
Livrant allégeance à ses abondances.
Il fait le gogo en mille pt'ain d'argot
Que ché bon de tourner autour du pot.
Heribert
Quand la trouille s'ennuie avec sa tête de fouine
Elle met dans son wine de l'eau
A l'eau wine ici trouille d'Halloween.
Et la voila wineuse sous son bel hâlo.
Hin! Hin! Hin!
Mais pas de trouille sans boulette de gnon.
Ha ya yaïe! Et oui c'est simple comme une saille.
Ca va trancher, hi,hi, Tremblez mignon.
Hâlo gnon ici boulette d'ail.
Ha! Ha! Ha!
Ca vous dérange, vous scie le tronc.
Il est trottoir, il va faire noir! Hu! Hu!
Hâlo range, ici tronc, je vais te mettre au jus.
Compresser, presser en chansons.
Hou! Hou! Hou!
Il ne vous semble pas insensé.
Gnééééééééééééééééééééé
De dire que le bonheur,
C'est de l'horreur!
Et c'est simple comme un coup de phaune*.
RoaaaaaaaaaAAAAAaarrrrrrrrrrrrRRRRR!!!!!!
Couïcccc!


Edit: * Suite à de nombreux coup de fil et réclamations, faute estampillée et labellisée cent pour cent juste.
Heribert
Weshhhhhhh poto de bourgogne
Vos chais et rasades estourbissent la trogne
Ripaillons, joyeux lurons, foin de l'atrabilaire
Oh yeahhhhh, les rois épousent les bergères

Des coteaux à la pleineeeeee
Rillons langue hardie et gorge pleine
Ebaudissons tête chaude fleurant nos crûs.
Oh yeahhhh, cithare n'est pas menue.

En mille sentes bocagères
Musette et crincrin, tssss, place à la basse
En Bourgogne ça déboîte les grappes de vers
Oh yeahhhh, les fûts sont des as.

Le Bourguignon vainc le guignon
En mille cloches avec sa tête de carillon
Les bergères filent de leurs doigts agiles.
Oh yeahhhh, dinde et glouglou tranquille.

Weshhhhhhh poto de bourgogne
Vos chais et rasades estourbissent la trogne
Ripaillons, joyeux lurons, foin de l'atrabilaire
Oh yeahhhhh, ici les rois épousent les bergères

Raisin zin, blonde chair et filet rond
Vint donc folâtrer, franger les verres
Les bouchons vont sauter sans flonflons
Oh yeahhhhhhhh, là fait chaud l'hiver
.
.
.
.
.
.
.
Si seulement c'était vrai....snif, snif....
Rhaaaaaaa le pourrisseur de grouve....
A morttttt un bourre pif, un bourre pif...
Meursss chien hop à la douve!
Ryxende
et s'il n'était plus l'heure ?
et si l'heure n'était plus ?

et si le temps manquait ?
et s'il était perdu ?

et s'il n'était plus temps ?
et s'il fuyait devant ?

et les portes ouvertes n'en étaient pas vraiment ?
et s'il fallait fermer les ouvertures au vent ?

mais est il vraiment l'heure ?
en ai je encore le temps ?

_________________
--Ozzzz
Quand dragon se fait loup,
Que le loup met un loup,
Il n'est plus loup, loulou.
Par contre,
Quand mouton se fait minou,
C'est la laine qui met un poil,
Ainsi
D'un coup de baguette.
Il dévoile non pas le!
Mais la miche. Oui!
Mais encore,
Quand pinson se fait mérou,
Et si mérou pète à rade.
Alors,
Si tu as bien L'U,
J'accuse I.
Vu!
Car navale est l'O.
Et oui pioupiou.
Pfffffiouuuuu!

A vous, pour elle, pour lui, mais plus que tout pour moi.
Oui oui je sais c'est très suffisant!
J'aveze pensé, dire "moi, mon bel égaux" mais ça veut rien dire.
Et si on commence à faire de la poésie qui veut rien dire...
Ou va t'on? on se le demande, par Aristote!
Et oui. Il est tentant de tenter de tâter le Teuton d'Aristote.
Mais faut pas pousser le bouchon!
Quoiqueue...
Heribert
Ses voies sont dites impénétrables,
Sous l'haleine de bob dit l'âne,
Sous le souffle de marguerite l'affable.
Mais pas pour Déousse dans sa soutane.
Mais encore moins quand il enfile...
Et bien oui son costume Anglois.
Un beau costume aux jolies fil de soie.
C'est sur en Anglois Déousse jubile.
Car le voilà, le voici, le voilou.
Déousse le God!
Quand il est God.
Avec méthode.
A la bonne période.
Il pénètre partout.
Ce filou de God.
C'est ti pas choux.
Tout roudoudou.
Aucune voie lui résiste.
Même pour Cristos.
Le roi de la piste.
God c'est un véloce.
_________________
------------------------>
Gamaliel

_________________
Eleonore.


Neiges éternelles à son sommet
Comme pour elle il est un amour éternel
Et de cette fougue tellement passionnée
Elle pourrait surement se brûler les ailes

Qu'importe le temps, qu'importe les pas
Elle se laisse guider vers l'incertain et le flou
Ô la rage l'envahie, et le corps à lui s'arrima
Spasmes furieux,précipités et là s'enfonce le clou

Cet éternel la fait trembler, et si... demain?
La fougue guidant son âme et ses gestes
Deux corps à l'unisson, un espoir si serein
La lutte afin que tout cela longtemps reste!
Carina


Je rêve d'un monde où les couleurs sont le reflet de mon âme enflammée,
où les sons s'accordent aux vibrations de mon coeur,
où les parfums se confondent au souffle de ma pensée.
Je rêve du mariage de tous mes sens avec le monde,
des fruits sacrés de leur union, des vastes espaces engendrés.
Je rêve aussi de brûlants baisers, puis de réveils amers.

_________________
Heribert
La montagne

La montagne, merveilleux laboratoire.
Du ciel et de la terre, quel observatoir.
Entre elle et l'atmosphère que de courants,
D'air, de feu, d'eau, jouets jouant, influant.
Qu'un refroidissement nocturne arrive,
Que Ra s'éclipse sous une nuageuse dérive,
Des vapeurs qui sommeillent vont et s'élèvent,
Montent sur ses parois froides sans trêve.
Elles s'y attachent, s'accrochent et y crève,
Mais point brutalement, comme dans un rêve.
Elles prennent la consistance du brouillard,
Ce n'est pas de la pluie, mais ni de la vapeur.
Cette buée s'étire comme une fumée légère,
S'étend, se suspend aux aspérités, s'enserre.
Comme une écharpe de gaz, en douceur.
On la voit flotter dans l'air sur ses remparts,
Envelopper, caresser ses plus hautes cimes,
Comme une ouate cotonneuse intime.
Quelques crêtes émergent, pareils à des récifs,
Au dessus d'un océan laiteux, hérissé, directif.
Le brouillard est terrible dans les montagnes,
Les précipices sans fond, crevasse béante,
Les écueils semés à chaque pas, tout se voile,
aux yeux du voyageur sur ce mat de cocagne.
Parfois grâce à la raréfaction de l'air, une étoile,
Comme une ombre perçant gouttelettes attenantes.
Il se produit alors sur se fond de décor floconneux,
Des formes fantasmagorique, une sorte de mirage.
Et ajoute à l 'effroi de l'isolement malicieux,
Un spectre, des fantômes de l'air sans age.
Puis enfin sous l'éclair d'un rayon de soleil,
Le brouillard se détend, s'effiloches disparaît.
La poussée de l'air échevelle les crêtes de geai.
Et apparaît l'aigrette mobile et brillante substantielle.
Elle n'a pas de rival pour l'étude des perturbations.
C'est un rendez vous de nuage.
Elle les attire dans ses abordages.
Comme un arbre appelle la foudre.
Elle, Elle étend sa poudre.

Ch'ai bio, mais tu pourrais te recoiffer me dit-elle!
C'est que le vent ça décoiffe!
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Gabriella



je t'aime toi qui est tout pour moi
dans tes yeux noir je me noie
tu m'aime aussi tu me le dit
ensemble on est au paradis

j'aime tes cheveux rebelles
tu me dis tu es belle
j'aime tes bras autour de moi
tu me dis je ne peux me passé de toi

ensemble on va partir pour toujours
batir jour après jour notre amour
sans retour le temps passera
mais toujours notre amour grandira

_________________
Heribert


Au plaisir des morts.
Elle nous rend si raide.
Et accessoirement, on dort,
En boîte faite des pinèdes.

Et dans une bonne bière.
Bref que du bonheur.
Un bonne engrais pour le lierre.
A la bonne heure.

Elle nourrit les vers.
Accessoirement aussi mes vers.
Et encore la putréfaction des terres,
Nous donne un jolie teint vert.

C'est lu! C'est lugubre.
Hum petite boîte insalubre.
Mais le meilleurs, vraiment,
C'est quand elle plane sur ton divan.

Quel délice quand elle nous hante.
Cette chipie morte vivante.
Ces angoisses angoissantes.
Qui vous tiennent à la gorge contractante.

Mais tout aussi coulante.
Et sa faux qui file dans l'air.
Couic! Elle est coupante.
Saignante et décapante.

Que j'aime ses usages de faux.
Et chez elle que de moyens.
Maladie, famine, guerre oh!
Mais où est donc passé le quatrain.

Oui le quatrième cavalier.
Un, deux, trois, tu y auras droit.
Et oui tu n'y couperas pas.
Jamais elle n'a fait de pied de nez.

_________________
------------------------>
Eleonore.


Sur sa peau couleur diaphane coulent des lèvres gourmandes
Le clapotis léger monte jusqu'à son oreille subjuguée
L'ivresse pleine de non sagesse, Ô oui elle en redemande
Elle est troublée la Belle et dans une nonchalance guidée
Mains et lèvres poursuivent sur cette peau douce et friande
Le reste ne peut-être que gardé pour eux, la fin ils ont censuré
Mais le Ciel témoin des soupirs et ébats de cet amour en offrande
L'amant fougueux pour sa Jolie est prêt à tout pour son aimée
Et la Belle de s'offrir et de partager l'instant envoutant
Gravir les monts et vallées, laisser l'âme haletante et enfiévrée
Ensemble vers l'Eternel ils consomment le fruit si tentant!
Angelynn


Une mémoire envolée, comme un rêve effacé
Elle revient aux portes d'une ville illusoire
Suivant une voix, une image, une pensée
Un regard sous un masque, une histoire
L'irréel se berçait dans ses idées, une Envi
un vrai souvenir, là dans sa mémoire ?
parfum égaré dans une ruelle sans vie
Titubant et tremblant aux mille et un regard

Les voix à la sienne pareille l'interpelle
mais aucun visage ne se fige pour elle
des maisons à la sienne s'étalent pareilles
mais aucune n'attire les yeux de la belle

Pourquoi plutôt qu'un autre, le chercher lui ?
pour se souvenir, savoir la vérité évanouie
une place peut être où l'image d'elle, le suit
le regard effrayé qu'il domine ses nuits
une chambre où sa main relevait sa cuisse
un lit où peut être ils étaient des amants
torturée par ces souvenirs, elle se hisse
à la recherche de celui qu'elle croit aimant

Le temps s'est effacé, répondra t-il à l'appel
Détresse n'est plus que cette solitude
isolée de ses mots ajustés à merveille
qui l'élevait tel un oiseau en altitude
vers ces cimes où personne ne peut poser
à tire d'ailes fendre vents et nuages
se laisser envoûter par ce peintre osé
aux désirs, qui ne la laisse pas sage
Heribert
La magie se code en sept écoles.
Elle même en deux zécoles.
Un trivium, un quadrivium.
Ca évite les capharnaüms.

D'abord en trois gros mots.
Grammaire, c'est ça, et ta mère!
Rhétorique ou traité pour sot.
Logique ou du port à la mer.

Puis en quatre grands mots.
Arithmétique ou comment gagner plus en travaillant moins.
Géométrie ou l'art de vous mettre la tête en cube, ça c'est malin.
Astronomie, car kipik une part d'étoile, pik une part du magot.

Et zenfin musique maestro.
Zwingg, Zwinggg, bing, bang, splachhhhhh.
Tire la dada, hue, hue, à dada sur ton dodo.
Ta dam! à tchik, à tchik, à yaya sur le scratchhhhh.



A mon grand malheur, vous ne pouvez jouir de ma voix de crooner qui vous la chante en stentor, d'un coffre fort sculpté sur un corps à faire pâlir d'envie Apollon. Rhaaaaaaaaaaaaaaaa trop durrrrrrrrrr la vieeeeeeeeeee.
_________________
------------------------>
Errance.

Je poursuivais ma route, poursuivais des fantômes,
Forte de ma douleur, en refusant toute autre,
Passé en seul bonheur, la solitude en baume,
Me moquant des regards, me riant des apôtres,
Fière d’être une gueuse, à jamais sale môme.
Je ne m’attendais pas à ce regard… le votre.

Pourtant il était là dés votre prime lettre
Le hasard le prenant pour orner son iris
Me donnant le désir de savoir reconnaître
Les mots et leur pouvoir, leur saveur, leurs épices.
Et les malines routes de nous faire connaître
Votre main sur ma plume, le trouble en esquisse,

Et le bruit de nos pas sur des terres ravagées
Accompagnant le chant de mon cœur inquiet,
Et la lune rieuse pour nous seuls accrochée
Dans la nuit d’un tourment aussi doux que l’été,
La caresse des vos yeux lors que vous m’appreniez
Malgré vous, malgré moi, à conjuguer aimer.

Roman…
Mon frère, mon ami, mon âme
Roman…
Ma raison tourbillonne avec frayeur se pâme
Roman….
Mes sens s’éveillent, me torturent et se damnent
Sous l’affolant car charnel désir d’être...Femme.
Et voilà que, par vous, pour vous, Roman,
La môme se rêve compagne....


_________________
Beltaine dicte "Errance"....
Une main ouverte et un poing fermé
L'une pour connaître l'autre pour cogner
Heribert
Le calme avant la tempête
Comme une contraction,
pour ne pas dire contorsion.
Un temps sans fête.

Bien que silence,
Mais un silence lourd,
Pesant, figé d'indécence.
Un silence qui rend sourd.

Chacun a son étoile
Mais certain c'est un astre
Un astre noir de voile
Et il y en a des astres.

Des astres noirs.
Qui dévorent le jour.
Aucune étoile du soir,
N'échappe à ses contours.

Ils sont imprévisibles.
Ni même visibles.
Ils sont centripètes.
Sauf quand il pète.

La ça envois la braise.
Quand l'entité s'entête.
Finis les glaces à la fraise.
On la nome la bête.

Pas un ou une, juste la.
Bleu elle envoie la foudre.
Rouge elle éteint celle là,
Et met le feu aux poudres.

Que peut-on y faire?
Rien!
C'est ça qui est bien.
Tagada tsoin tsoin.

Elle gagne toujours à la fin.
Mais jamais au début.
Et toc!
_________________
------------------------>
Roman.
Poésie ininterrompue

Hier c'est la jeunesse hier c'est la promesse

Pour qu'un seul baiser la retienne
Pour que l'entoure le plaisir
Comme un été blanc bleu et blanc
Pour qu'il lui soit règle d'or pur
Pour que sa gorge bouge douce
Sous la chaleur tirant la chair
Vers une caresse infinie
Pour qu'elle soit comme une plaine
Nue et visible de partout
Pour qu'elle soit comme une pluie
Miraculeuse sans nuage
Comme un pluie entre deux feux
Comme une larme entre deux rires
Pour qu'elle soit neige bénie
Sous l'aile tiède d'un oiseau
Lorsque le sang coule plus vite
Dans les veines du vent nouveau
Pour que ses paupières ouvertes
Approfondissent la lumière
Parfum total à son image
Pour que sa bouche et le silence
Intelligibles se comprennent
Pour que ses mains posent leur paume
Sur chaque tête qui s'éveille
Pour que les lignes de ses mains
Se continuent dans d'autres mains
Distances à passer le temps

Je fortifierai mon délire

Paul ELUARD

Ysengrine
Le papillon

Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l'aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S'enivrer de parfums, de lumière et d'azur,
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
S'envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
Voilà du papillon le destin enchanté!
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté!


Alphonse de LAMARTINE (1790-1869)
--Ombre.
Il marche en solitaire dans la vallée des Rois,
Entre les murs austères de son labyrinthe de folie
En proie à ses démons qui dictent la loi
Du moindre de ses pas à l’amertume de ses envies

Lorsqu’il tourne en rond avec le désir d’en sortir
A un mur d’incompréhension il se doit de faire face
Parce dans ses règles pour en sortir, il faut mourir
Parce que pour nos règles il n’y a pas cette place.

Alors derrière son mur écroulé,
A force de l’avoir de ses poings frappés
Il s’assoit à terre, en tailleur
L’air haggard , l’air ailleurs

Les souffrances qu’il ressent, jamais il ne les dira
Ses mots , si on les entend, jamais on ne le supportera
De l’autre côté de son mur, moi aussi je m’assois
Je ne dis rien et j’attend, qu’il sache que je suis là.
Fantou
Elle en avait fait des tours du côté de ce gros arbre creux, elle avait hésité bien des fois pour y pénétrer, elle l'a fait et s'est délectée de lecture. Tant d'auteurs inspirés et de qualité.
Elle encore hésité quelques temps, passant plusieurs fois, lisant tous les poèmes de toutes ces belles plumes.
Aujourd'hui elle a pris un parchemin et le dépose, puis vite s'en retourne avant d'avoir la tentation de le reprendre.

CHAQUE JOUR...

Chaque jour qui passe me rapproche de toi
Chaque jour ton voyage te ramène vers moi
Assise sur le banc du jardin je rêve de toi...
Bientôt ! Bientôt tu y seras blotti contre moi....

Je ferme les yeux et sens le soleil. Sa chaleur
Sur ma peau me rappelle une autre ardeur...
Celle de la chaude caresse de tes lèvres
Se posant sur les miennes avec tant de fièvre !

Non ! Mes mains ne vous agitez pas !
Non ! Mon coeur ne palpite pas !
Non ! Mon amour ne t'inquiètes pas !
Chaque jour je guette tes pas !

Le jour viendra où tu pousseras la porte !
Frêles esquifs que la tempête emporte
Nous voguerons vers des rivages enchantés
Où nous nous aimerons pour l'éternité...
Fantou
Va-t-elle devenir une occupante obsédante et volubile de ces lieux ? Seule Erato et son souffle peuvent le savoir...


FATALE FRAGILITE

Silence, tout est silence
Dans le grand vide de l'absence
Persiste encore l'espérance
Fragile petite flamme qui s'élance
Eclaire encore la solitude
Avant que ne viennent la lassitude
L'érosion de l'habitude
La fin de toute certitude

Amour, amour fleur fragile
Que berce une hampe gracile
Oublie la et la voici qui vacille
Oubli, ô mortelle faucille
Dans le silence qui s'installe
Fait se fermer les pétales
Oubli et s'incline la corole
Au vent pétales s'envolent

L'inéluctable fuite du temps
A fait se faner la fragile fleur
Tout comme les promesses des amants
Se sont effacées dans leurs cœurs
Le temps à leur amour a fait injure
Le temps les a rendus parjures
Naïfs humains qui croient que toujours
Rime avec amour jusqu’à la fin des jours
--Blonde_imaginaire


Comme il est fastidieux de tourner une page
D'admettre une fin comme un étrange présage
Laisser le silence s'installer fut une erreur
Comme refuser d'affronter une avouable peur

Chacun a rêvé d'emmener l'autre vers ailleurs
Avec prétention ? ... mais non dénuée d'ardeur
Songer que le temps attiserait le désir
Pour finalement frustrer les envies à venir

Point de regret, la rencontre fut unique
Point de tristesse, les souvenirs la chassant
Complicité et partage, rien d'utopique
L'issue de l'attirance fut vouée à l'évident

A rester dans l'attente, la vérité était voilée
Les esprits réalisent maintenant les limites
D'une histoire sans issue restant inégalée
Dont la longévité a prouvé le mérite

Les mots ont été posés et sans appel
Mettant la lumière sur des besoins différents
Dont l'évolution aurait voulu être naturelle
Les réalités de chacun .... oubliant

Probable que nous ayons gravité autour
En quête ou dans l'espoir du "moment", du jour
Qui a trop cru, qui s'est trompé, peu importe
Face à l'envie, il faut que la raison l'emporte

Ecoute mes mots, ils ne sont pas un silence
Mais le reflet d'une commune évidence
Amenant au terme d'une douce illusion
Qui aura touché mon impossible déraison

Je ne crois pas toujours au hasard aléatoire
Je m'accroche à la magie, aux rêves, aux espoirs
Cette rencontre spéciale, je me plais à y croire
Il aura suffi d'une étincelle et d'un regard

Cependant les mots n'auront pas été suffisants
Pour combler des attentes se justifiant
Nous sommes à la fois semblables et si différents
Ce qui aurait pu être simple se compliquant
Vis ta vie légèrement, savoure chaque instant
Relève des défis tout en t'amusant
Tu le fais mieux que moi et plus simplement
Ou différemment, question de point de vue, tout dépend

Ce n'est pas un silence ...
Ce n'est pas une réticence ...
C'est peut-être une évidence ...
C'est probablement un choix ...
Pour nous, pour toi, pour moi ...
C'est de faux espoir la solution ...
C'est l'écho sourd de la raison ...
C'est le reflet de notre illusion ...

Tenacité, attente et persévérance
Orgueil, prétention et sage assurance
Toutes ces facettes de mon caractère
Ont mené vers cette vérité toute entière
Que tu as éclairé de tes mots sincères
Pour prendre conscience du trop d'imaginaire

Trouver les mots ne fut jamais plus difficile
Les idées se mélangeant dans un flou subtil
De mes folles rimes, toi seul en suivras le fil
Comprendras la signification malhabile

Ce n'est pas un silence ...
C'est un élan de sincérité ...
Ce n'est pas un silence ...
C'est un souffle de vérité ...
Ce n'est pas un silence ...
C'est l'histoire d'une complicité ...

Ce n'est pas un silence ...
Ce n'est pas un silence ???


--Izir
Il ou tu, vous ou nous, rien ou tout.
Peut importe tous sont bien égaux.
Tel l'égo, de ces briques on en joue.
Avec défaut ou en qualité de faux.

Tu sais ce n'est pas rien je suis magicien.
Alors tes mots dessin, je les connais bien.
Ils sont au chaud ici sans aucun doute.
Quoi qu'il m'en coûte au creux de mes voûtes.

Comme le plus bel habit en fil de soi.
Fil dort et fil d'art gens en arc en ciel de soie.
Tu doutes, tu affrontes, tu rêves de loi.
Chez moi il n'y a pas, ni doute, ni rêve de soie.

Mes rêves ne sont que réalités d'illusion.
Illusion ou non il participe, et tout ça en vrai.
Les espoirs c'est si noir, ce n'est que des espoirs.
C'est aujourd'hui maintenant demain c'est rien.

Longtemps j'ai affronté mes démons.
Mais il y a un met, cela ne s'affronte jamais.
Cela se mange, s'émiette dans les palais.
Car ils sont les meilleurs amis, les eaux raisons.

Ils sont mes anges, alors sans hésiter je les use
Les tourmente, qui aime bien châtie bien.
Ainsi ils m'emportent par delà les portes, j'en abuse.
En mille tours je leurs mens sans fin.

Appréciant la force de Léviathan. Ab irato.
Arrosé d'Acédia, il bouillonne sous l'eau.
Et pas moyen qu'il m'emporte, j'ai ma superbia!
Si il se la pète de trop, je me la pète à tout va.

Et si parfois je souffre d'indigestion j'invoque:
Ma grande Gula et je me fais glouton de roc.
Et si Gula cale, je l'épice à plus soif d'envie.
Et pour exagérer, j'hésite pas je me fais avare.

Alors en mille pied je déguste tes vers.
En mille lux de lumière tranquille pépère.
Car cela ne demeure que de petits enfants.
De loin je préfère les Titans.

Tout aussi éternels et c'est hyper cool ça!
Alors t'inquiète pas toujours tu seras là!
J'ai un mètre mot, Et plus encore, une belle lettre.
Une lettre maîtresse, sans condition elle est mon Maître.

C'est ma thématique. Sans cesse on la mastique.
Mmmmmmmm ch'ai bon.
Euh ouè mais oublie le pas sel, c'est plus chique.
Et nous serons là sur des monts.
Kachina




Il m’entraine dans son monde
Et sait comment me faire rendre grâce.
Tout à coup, la terre n’est plus ronde
Quand impatient, mes satins il délace.

Je me perds, je tombe et je succombe
Et la vie par lui se fait flamme
Il me retient, m’attache si je tombe
Mais il me dit : j’exige ton âme

Il est beau et puissant, séduisant, exigeant
Et moi, pauvre de moi, j’en redemande
Bien loin du prince charmant
Plutôt diable qui veut me prendre.

Les nuits sont bien trop brèves
Alors je prends ses jours
Et si je crie et demande une trêve
Il me dit : Non ! Je te ferai mourir d’amour.

--_aile_
Aile sans elle
Aile sans lui
Aile et elle et lui
Aile et toi

L'Ange et le démon
Tu les chasses
Je les laisse me rattraper
Ne voulant m'en détacher

La magie a opéré et rien ne pourra nous en détacher
Je joue, en joue, nous jouons
Les silences en disent beaucoup
M'abritant sous tes voutes voluptueuses

Je tisse mon cocon pour mieux m'y glisser
Douceur, rêves, je deviens papillon
je m'efface sans jamais disparaitre
Tu me sais, me connais, me temporise comme seul toi sait le faire

Je m'assoie sur la soie et je deviens moi
Moi, nous, glisse en glisse sur la soie du toi
Parfums en délice au gout acidulé d'épices
Un souvenir chasse l'autre, je ne suis que caprice

Je suis là et je ne bouge pas
Jamais bien loin de là où je suis
Nos chemins se sont croisés
Séparés mais retrouvant Rome

Je cours et jette devenant du gâteau
Un coup dans les flans je repars au galot
Dégustations d'aimer
J'ai mit les pieds dans le plat.

Aile sans ailes
Ailes sans elle
Ailes et lui
Toi et moi
Maelisse_desiris
Ma vie n était que douleur
Mais tu y as mis de la douceur
En peignant avec de la couleur
Les points noirs de ma douleur

Tes caresses sur mon corps délicates
Me font l effet d un feu qui éclate
Tes mots me fond rougir écarlate
Et quand ma fleur tes lèvres attrape

C’est l ascension de mon âme
C’est l’empire des sens
Le paradis de la jouissance
A tes pieds de dépose mes armes
Camille.
Longtemps sans but, j’ai erré dans le noir,
A la recherche de cette petite lueur d’espoir
Qui saurait me guider sans jamais vaciller
Et m’offrir enfin une vraie sérénité.

Et tu es apparu dans ma vie mon étoile
Et soudain c’est déchiré devant mes yeux le voile.
Il suffit que tu traverses en douceur ma vie
Et mon besoin de bonheur, sans bruit, s’assouvit.

Je t’aime comme nul autre mon merveilleux amour,
Mon mari, mon amant, l’homme de mes jours.
Tu as su sans un mot transcender ces instants
Et nul doute, nulle crainte, ne m’abat maintenant.

N’oublie jamais que tu es mon essentiel,
Ne doute jamais que « nous » est éternel :
Tu seras à jamais unique dans ma vie
Et tant pis si les autres maintenant nous envient !

_________________
Ryxende
Une vie sous une plume , un écrit inconnu
L’encre ne sèche pas , se nourrissant d’elle-même
Les profondeurs de l’ âme , noirceur méconnue
Ou pourrait s’attiser le dégout et la haine

Une vie comme un rêve , ou bien ce qu’il en reste
Des brumes évaporées , dans le matin frileux
Les volutes filigranes , qui s’accrochent comme un test
Lorsque la lumière entre, brulant ainsi les yeux

Un esprit enfantin prisonnier d’un corps souple
Une pensée, trop mature , échappée sans sursit
Une douceur abandonnée aux détours de la route
Une gaieté envolée , reposant sur l’acquit

Les fontaines de la place ne vomissent que de l’huile
Les cascades des bois n’éructent que tambours
Quand la main salvatrice se trouve sur une ile
Des tessons envahissent l’océan alentours

La croyance de tenir en ses mains l’avenir
L’espérance de pouvoir, comme les autres , voir au loin
La marche funèbre qui emporte de son ire
Les rires et les joies du monde des lutins
Fantou
Au soleil

Les yeux mi-clos immobile, hiératique,
La tête levée vers le soleil presque extatique,
Il reste impassible là, sans frémir
N’éprouvant on dirait nul autre désir
Que jouir de la chaleur de l’astre aux cieux
Sur son corps souple. Il me semble voir
Sur sa bouche un sourire malicieux
Il somnole, indifférent il sait m' émouvoir.

Ma main ne peut s’empêcher de le frôler
Le faisant avec volupté se rouler sur le dos
Gestes doux qu’il sait contrôler
Yeux verts qui s’ouvrent aux reflets d’eau
Tout son corps s’offre à la caresse
De ma main qui suit ses courbes gracieuses
Je lui donne moult tendres caresses
Je plonge dans sa fourrure voluptueuse

Impatient il se retourne pour un coup de dent
Car lui seul décide des gestes sur lui
Puis il se lève et s’étire impudent
Le beau chat dont le poil roux luit
Et il s’éloigne de sa démarche élégante
Indifférent tout en grâce nonchalante
_________________
Sophia, incarné par Elsas
La douleur est en moi profondément ancrée,
L'envie de haine et de vengeance sera avancée,
Le désir brûlant de me servir de mon épée,
La faire dans son coeur pénétré.

La couleur rouge de son sang,
Qui coule le long de son corps sous mes yeux pendant,
Que je prendrais place calmement ,
Face a elle paisiblement.

Je lui en veux pour ce qu'elle a fait de moi,
De m'avoir rendue ainsi a cause de toi,
Jamais je ne pourrais me calmée,
Ma vengeance devra se faire armée.

Un jour nos routes se croiseront ,
Et ce jour la nous s'aurons ,
Que tu y aura rien gagnée ,
Mais au contraire ta route par moi sera terminée.
Lana_
Je renait trop longtemps endormie
Rêves de toi, de nous
Amenant d'autres soucis
Mais n'allant pas chercher des poux
Je ne suis pas de glace
Et pi y'a pu de fraises
Viens avec moi dans la place
Regardes, nos yeux ne sont que braise
Découvrons nos jardins d'épices
Je les prendrais tous et en ferai du pain
Te laissant le plonger dans ma rivière de délices
Viens, partons, plongeons sans lendemain
Aimer est si facile
Aimer est si paisible
Laissons jaser
Laissons couler
Langues de vipères
Au parfums amers
La mer nous fait tanguer
Sans aucunes envie d’amarrer
Juste toi, Juste moi
Justement
Aphrodyti


Elle vaincra, son combat commencé avec lui
Elle pourra si on lui laisse le temps de vivre
Sans savoir qu'elle marche, courre vers l'infini
Un secret, un baiser, un silence, tout un livre

Il fait des promesse puis s'en va, l'aime toujours
Il disparait de ses jours, mais ses nuits seules
Elle les imagine pleines de colère et d'amour
Besoin d'y croire, savoir, sentir qu'ils se veulent

Eux sont à une porte de l'envie, de se combler
Eux sont toujours ensembles même séparés
Quand lui dira-t-il, quand aura-t-il enfin le courage
De cesser de le taire, de lui imposer d’être sage

Nous avons besoin de temps, de solitude à deux
Nous pouvons tout construire, juste toi et moi
Reviens avant la fin du rêve, reviens dans mes bras
Aimer c'est une envie, presque comme un ciel bleu

Je ne cesserais jamais de vouloir ce que j'ose
Dans mes insomnies, dans mes folies nécessaires
Tu m'as pris le cœur et l’âme dans un seul éclair
Maintenant fais le, il me manque ce quelque chose

_________________
Heribert
Ahhhhhhhh
Nooooooooonnnnnnnn!
Si au lieu de divaguer sans cesse
De se replier sur ses fesses
Par des coudes aigus de vitesse
Des détours sans fin d'étroitesse
Il coulait directement à la source de la drôlesse
Bonjour l'ennui.
Ah ouiiiiiiiiiiiii.
S'en serai fini du fantasque,
Tout serait bien flasque.
Il enivre, Il livre et dégivre
Faut savoir le suivre, Cette vouivre
C'est qu'il en parcourt Des atours
De riant paysages pittoresques
Des plateaux sauvages de belle de jour
Des torrents et cascades romanesques
Ce petit pays
Hormis les champs de glace
Ses pics inaccessibles vivaces
Est tout mimi.
Arrosant ses cité lacustre.
Astiquant ses lustre.
Il prend une belle source
Au seuil de la petite ourse
S'étend de forme oblongue.
Laissant là les tong.
Dansant autour des fissures
Ou oeillettes qui capte sa démesure
Et ses ondes de belle apparence.
Livrant allégeance à ses abondances.
Il fait le gogo en mille pt'ain d'argot
Que ché bon de tourner autour du pot.
Heribert
Quand la trouille s'ennuie avec sa tête de fouine
Elle met dans son wine de l'eau
A l'eau wine ici trouille d'Halloween.
Et la voila wineuse sous son bel hâlo.
Hin! Hin! Hin!
Mais pas de trouille sans boulette de gnon.
Ha ya yaïe! Et oui c'est simple comme une saille.
Ca va trancher, hi,hi, Tremblez mignon.
Hâlo gnon ici boulette d'ail.
Ha! Ha! Ha!
Ca vous dérange, vous scie le tronc.
Il est trottoir, il va faire noir! Hu! Hu!
Hâlo range, ici tronc, je vais te mettre au jus.
Compresser, presser en chansons.
Hou! Hou! Hou!
Il ne vous semble pas insensé.
Gnééééééééééééééééééééé
De dire que le bonheur,
C'est de l'horreur!
Et c'est simple comme un coup de phaune*.
RoaaaaaaaaaAAAAAaarrrrrrrrrrrrRRRRR!!!!!!
Couïcccc!


Edit: * Suite à de nombreux coup de fil et réclamations, faute estampillée et labellisée cent pour cent juste.
Heribert
Weshhhhhhh poto de bourgogne
Vos chais et rasades estourbissent la trogne
Ripaillons, joyeux lurons, foin de l'atrabilaire
Oh yeahhhhh, les rois épousent les bergères

Des coteaux à la pleineeeeee
Rillons langue hardie et gorge pleine
Ebaudissons tête chaude fleurant nos crûs.
Oh yeahhhh, cithare n'est pas menue.

En mille sentes bocagères
Musette et crincrin, tssss, place à la basse
En Bourgogne ça déboîte les grappes de vers
Oh yeahhhh, les fûts sont des as.

Le Bourguignon vainc le guignon
En mille cloches avec sa tête de carillon
Les bergères filent de leurs doigts agiles.
Oh yeahhhh, dinde et glouglou tranquille.

Weshhhhhhh poto de bourgogne
Vos chais et rasades estourbissent la trogne
Ripaillons, joyeux lurons, foin de l'atrabilaire
Oh yeahhhhh, ici les rois épousent les bergères

Raisin zin, blonde chair et filet rond
Vint donc folâtrer, franger les verres
Les bouchons vont sauter sans flonflons
Oh yeahhhhhhhh, là fait chaud l'hiver
.
.
.
.
.
.
.
Si seulement c'était vrai....snif, snif....
Rhaaaaaaa le pourrisseur de grouve....
A morttttt un bourre pif, un bourre pif...
Meursss chien hop à la douve!
Ryxende
et s'il n'était plus l'heure ?
et si l'heure n'était plus ?

et si le temps manquait ?
et s'il était perdu ?

et s'il n'était plus temps ?
et s'il fuyait devant ?

et les portes ouvertes n'en étaient pas vraiment ?
et s'il fallait fermer les ouvertures au vent ?

mais est il vraiment l'heure ?
en ai je encore le temps ?

_________________
Gamaliel

_________________
Eleonore.


Neiges éternelles à son sommet
Comme pour elle il est un amour éternel
Et de cette fougue tellement passionnée
Elle pourrait surement se brûler les ailes

Qu'importe le temps, qu'importe les pas
Elle se laisse guider vers l'incertain et le flou
Ô la rage l'envahie, et le corps à lui s'arrima
Spasmes furieux,précipités et là s'enfonce le clou

Cet éternel la fait trembler, et si... demain?
La fougue guidant son âme et ses gestes
Deux corps à l'unisson, un espoir si serein
La lutte afin que tout cela longtemps reste!
Carina


Je rêve d'un monde où les couleurs sont le reflet de mon âme enflammée,
où les sons s'accordent aux vibrations de mon coeur,
où les parfums se confondent au souffle de ma pensée.
Je rêve du mariage de tous mes sens avec le monde,
des fruits sacrés de leur union, des vastes espaces engendrés.
Je rêve aussi de brûlants baisers, puis de réveils amers.

_________________
Heribert
La montagne

La montagne, merveilleux laboratoire.
Du ciel et de la terre, quel observatoir.
Entre elle et l'atmosphère que de courants,
D'air, de feu, d'eau, jouets jouant, influant.
Qu'un refroidissement nocturne arrive,
Que Ra s'éclipse sous une nuageuse dérive,
Des vapeurs qui sommeillent vont et s'élèvent,
Montent sur ses parois froides sans trêve.
Elles s'y attachent, s'accrochent et y crève,
Mais point brutalement, comme dans un rêve.
Elles prennent la consistance du brouillard,
Ce n'est pas de la pluie, mais ni de la vapeur.
Cette buée s'étire comme une fumée légère,
S'étend, se suspend aux aspérités, s'enserre.
Comme une écharpe de gaz, en douceur.
On la voit flotter dans l'air sur ses remparts,
Envelopper, caresser ses plus hautes cimes,
Comme une ouate cotonneuse intime.
Quelques crêtes émergent, pareils à des récifs,
Au dessus d'un océan laiteux, hérissé, directif.
Le brouillard est terrible dans les montagnes,
Les précipices sans fond, crevasse béante,
Les écueils semés à chaque pas, tout se voile,
aux yeux du voyageur sur ce mat de cocagne.
Parfois grâce à la raréfaction de l'air, une étoile,
Comme une ombre perçant gouttelettes attenantes.
Il se produit alors sur se fond de décor floconneux,
Des formes fantasmagorique, une sorte de mirage.
Et ajoute à l 'effroi de l'isolement malicieux,
Un spectre, des fantômes de l'air sans age.
Puis enfin sous l'éclair d'un rayon de soleil,
Le brouillard se détend, s'effiloches disparaît.
La poussée de l'air échevelle les crêtes de geai.
Et apparaît l'aigrette mobile et brillante substantielle.
Elle n'a pas de rival pour l'étude des perturbations.
C'est un rendez vous de nuage.
Elle les attire dans ses abordages.
Comme un arbre appelle la foudre.
Elle, Elle étend sa poudre.

Ch'ai bio, mais tu pourrais te recoiffer me dit-elle!
C'est que le vent ça décoiffe!
_________________
------------------------>
Gabriella



je t'aime toi qui est tout pour moi
dans tes yeux noir je me noie
tu m'aime aussi tu me le dit
ensemble on est au paradis

j'aime tes cheveux rebelles
tu me dis tu es belle
j'aime tes bras autour de moi
tu me dis je ne peux me passé de toi

ensemble on va partir pour toujours
batir jour après jour notre amour
sans retour le temps passera
mais toujours notre amour grandira

_________________
Heribert


Au plaisir des morts.
Elle nous rend si raide.
Et accessoirement, on dort,
En boîte faite des pinèdes.

Et dans une bonne bière.
Bref que du bonheur.
Un bonne engrais pour le lierre.
A la bonne heure.

Elle nourrit les vers.
Accessoirement aussi mes vers.
Et encore la putréfaction des terres,
Nous donne un jolie teint vert.

C'est lu! C'est lugubre.
Hum petite boîte insalubre.
Mais le meilleurs, vraiment,
C'est quand elle plane sur ton divan.

Quel délice quand elle nous hante.
Cette chipie morte vivante.
Ces angoisses angoissantes.
Qui vous tiennent à la gorge contractante.

Mais tout aussi coulante.
Et sa faux qui file dans l'air.
Couic! Elle est coupante.
Saignante et décapante.

Que j'aime ses usages de faux.
Et chez elle que de moyens.
Maladie, famine, guerre oh!
Mais où est donc passé le quatrain.

Oui le quatrième cavalier.
Un, deux, trois, tu y auras droit.
Et oui tu n'y couperas pas.
Jamais elle n'a fait de pied de nez.

_________________
------------------------>
Gabriella



je t'aime toi qui est tout pour moi
dans tes yeux noir je me noie
tu m'aime aussi tu me le dit
ensemble on est au paradis

j'aime tes cheveux rebelles
tu me dis tu es belle
j'aime tes bras autour de moi
tu me dis je ne peux me passé de toi

ensemble on va partir pour toujours
batir jour après jour notre amour
sans retour le temps passera
mais toujours notre amour grandira

_________________
Heribert


Au plaisir des morts.
Elle nous rend si raide.
Et accessoirement, on dort,
En boîte faite des pinèdes.

Et dans une bonne bière.
Bref que du bonheur.
Un bonne engrais pour le lierre.
A la bonne heure.

Elle nourrit les vers.
Accessoirement aussi mes vers.
Et encore la putréfaction des terres,
Nous donne un jolie teint vert.

C'est lu! C'est lugubre.
Hum petite boîte insalubre.
Mais le meilleurs, vraiment,
C'est quand elle plane sur ton divan.

Quel délice quand elle nous hante.
Cette chipie morte vivante.
Ces angoisses angoissantes.
Qui vous tiennent à la gorge contractante.

Mais tout aussi coulante.
Et sa faux qui file dans l'air.
Couic! Elle est coupante.
Saignante et décapante.

Que j'aime ses usages de faux.
Et chez elle que de moyens.
Maladie, famine, guerre oh!
Mais où est donc passé le quatrain.

Oui le quatrième cavalier.
Un, deux, trois, tu y auras droit.
Et oui tu n'y couperas pas.
Jamais elle n'a fait de pied de nez.

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