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[RP] Temple Réformé Aristotélicien de Toulouse.

Maleus
Dans une autre période, la remarque de Mira aurait fait surement sourire le borgne mais l’humeur de ce dernier en cette fin de mois de Novembre était loin d’être au beau fixe…
Il soupira puis posa son unique mirette sur celle qu’il avait eu pendant des années à ses cotés durant la période "Zoko" tout en espérant qu’elle arrêterait un jour de se faire passer pour sotte caillette.

" Content Mira de te voir en ces lieux, sois-y la bienvenue. "

Echange de politesse ok.
Ca c’était fait.
Plus qu’à passer à la suite.

" Pour répondre à ton questionnement, je dirais un peu des deux. En soi, porter vêture de couleurs vives n’est en rien quelque chose de mal bien que cela réduise les occasions de passer inaperçu. Note simplement qu’il est malvenu et malséant de faire part aux autres de façon ostentatoire de sa grande richesse par des atours brillants et voyants… Dans ce cas là il s’agit d’orgueil et de vanité, comportement qui n’a pas lieu d’être quand on se veut proche des vertus recommandées par Deos. "

Une petite pause et il continua.

" Comme je le disais et le dis encore, il est question d’autodiscipline, aussi si un aristotélicien aime porter des couleurs criantes ou voyantes, il fera comme bon lui semblera. Il n’empêche que durant le culte ou tout ce qui se rapporte à la foi, il est très peu moral et pieu que de s’afficher autant alors que nous rendons grâce à Dieu. Et oui se parer d’atours luxueux et voyants est une chose futile... Gaspiller ses richesses pour ce genre de choses revient à s’éloigner du vrai but d’une vie, prospérer, développer et bâtir … Du moins est-ce mon avis de lecteur que certains d’entre vous ne partagerons surement pas. "


Haussement d’épaules.

" Deos jugera le moment venu… Ai-je répondu au mieux à ta question ? "

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Adieu Fab'
Astana
Vêtue de noir, calée dans le fond du temple comme à son habitude, la mercenaire étire un sourire à la question de Miramaz. Question aucunement dénuée d'intérêt, loin de là. C'est simplement amusant de voir certains sujets revenir sur la table à deux jours d'intervalle. Le Comte lui avait demandé pourquoi elle était toujours sapée de sombre, jugeant que ça ne mettait pas sa "belle gueule" en valeur. Mais si tu savais comme je m'en bats l'orbite de ton avis sur mes fringues, en fait... c'est ce qu'elle avait pensé. Très fort. À la place, elle s'était entendue répondre, presque diplomate : « Parce que la réforme se veut sobre. Vous n'avez jamais remarqué qu'aucun de nous n'était un grand adepte du criard ? [...] Également parce qu'on passe plus inaperçu en noir, marron, ou gris. Ça n'attire pas l'oeil, et ainsi on évite de faire office de cible consentante. ». Le sourire s'agrandit à la réponse de Maleus, voire elle se marre un peu. Ils ne sont pas de la même famille pour rien.

- « Il n'empêche qu'on devrait quand même interdire le port du jaune poussin, ainsi que du orange.
Pour ne pas finir aveugles, ou tout simplement éviter les migraines un chouïa trop prononcées. »


Sourire gouailleur. Humour pourrave du jour, bonjour.
Ça y est, t'es contente de ta connerie, Sa Blondeur ? Très.

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Maleus
[Vendredi 6 décembre 1461]

Eh non, il n’y avait pas de son de cloches ni d’enfants de chœur pour annoncer le culte au temple aristotélicien réformé. Bouche à œil et au pire petit tintement suffisaient amplement pour que les fidèles se pointent au rendez vous.

Réunion qui, fallait-il le rappeler, n’était pas obligatoire… La relation avec le Très Haut était avant tout personnelle, l’aspect communautaire n’en était qu’une belle option.

Un borgne déterminé quoi qu’au faciès froid prit place comme d’habitude derrière le lutrin et attendit que le silence reprenne ses droits dans le local pour commencer.

" Mes frères et sœurs, soyez comme de coutume les bienvenus en ces lieux. "


Un hochement de caboche, bien que les habitués des lieux fussent au courant, Maleus tenait à le rappeler à chaque culte. Question de principe.

" Pour commencer, et j’imagine que cela est venu à vos ouïes, j’ai dernièrement et en toute conscience cloué un manifeste réformé sur l’une des lourdes portes de l’église de Saint Sernin. Vous ne serez surement pas étonnés d’apprendre que le curé en faction s’en est allé de suite se plaindre en prétextant que cela était coup porté contre le principe de liberté de culte prôné en toulousain. "

Sourire en coin, le clergé papiste ne manquait vraiment pas de toupet.

" Il va de soi que tout cela est vaste couanerie, que j’assume de tout mon cœur cet acte et que je suis et serais prêt à recommencer tous les jours que Deos fait. Mes amis le devoir d’un aristotélicien au-delà d’aimer et de prier le Créateur, au-delà du cheminement dans la vertu, le devoir d’un croyant est aussi d’indiquer le chemin à ses frères et sœurs qui errent dans l’erreur. Ceux qui prient dans leur coin, qui recherchent la tranquillité de leurs âmes sans penser à celles des autres sont tout aussi coupables que ceux qui propagent l’hérésie et la déviance… Voila pourquoi, sans pour autant dégainer l’épée, nous devons nous servir du verbe et de l’écrit pour combattre Rome et si possible convaincre la population que le chemin que nous leur indiquons est le bon… Voila aussi notre devoir et cela, j’en suis convaincu, ne va pas à l’encontre de notre conscience et de la liberté de culte. "

Haussement d’épaules, certains lui diraient que si, mais le cyclope ne changerait pas d’avis, oh que non.

" Certains vous bassineront sans cesse avec leur idée de tolérance et de liberté de culte, à cela mes chers amis, rétorquez leur que tout ça n’est que du vent puisque la charte de notre Comté met toujours l’église de Rome bien au dessus de nous… Selon cette charte nous avons droit à nos croyances mais devons faire profil bas, fermer nos bouches… A cela je répond que mon âme et ma conscience ne saurait supporter cela…

Bref, merci de m’avoir écouté, nous pouvons commencer… Livre des vertus originel, chapitre 8, Le paganisme."


Le pasteur tourna quelques pages de son lourd volume des vertus puis commença la lecture.


Citation:
Les groupes d’humains ayant fui Oanylone s’étaient ainsi dispersés et avaient peuplé le monde. Leurs descendants avaient constitué des cités, formé des gouvernements et inventé l’argent, qui permettait le commerce. Mais ils avaient aussi inventé la guerre et, pour les encourager à mieux se connaître au lieu de se battre, Dieu avait divisé le langage unique en une multitude de langues.

Parmi tous ces humains, un groupe se forma, cherchant à comprendre la réalité divine. Mais ce groupe était tout aussi ignorant de Dieu que le reste de l’humanité. Les humains ne ressentaient plus l’amour divin, car ils s’étaient détournés de Lui. Ils cherchaient une explication à leur vie, alors que la réponse leur était donnée. Mais ils ne savaient plus l’écouter et y restaient sourds.

Le groupe décréta que dans chaque chose, dans chaque élément qui entoure les hommes et les femmes, il y avait un esprit dont la puissance dépassait l’entendement. Ces esprits élémentaux possédaient des pouvoirs surhumains. Ils étaient dotés de personnalités variées et ne manquaient jamais de se concurrencer afin de prouver lequel était le plus fort. Ils entraient souvent en colère et n’hésitaient jamais à se mesurer l’un à l’autre, par humains interposés.

Ainsi, n’ayant plus Dieu dans leur coeur, ils s’étaient inventés tout un panthéon de faux dieux. Comme le ciel couvre le monde et qu’il est la source de la lumière, il firent du dieu du ciel le roi de leurs divinités. Sa foudre devint rapidement célèbre et tout humain apprit très vite à la craindre. Comme les humains ne connaissaient plus la vertu, les dieux qu’ils s’étaient inventés étaient aussi débauchés qu’eux. Leur roi divin pouvait se transformer en nuage d’or pour pratiquer le péché de luxure avec des princesses.

Pour honorer leurs multiples divinités, les humains créèrent des églises qui leur étaient dédiées et les nommèrent “temple”. Eux-mêmes, faisant office de clerc dans leur paganisme, se nommèrent “prêtres”. Ils suppliaient l’aide de leurs dieux et, en échange, leur sacrifiaient des animaux. Alors que Dieu avait enseigné à Oane que les multiples créatures du monde, bien que soumises aux humains, devaient être respectées, c’est par leur sang que les païens révéraient leurs fausses divinités.

Mais il n’y avait pas d’amour pour leurs nouveaux dieux. Ceux-ci ne servaient qu’à rendre des services en échanges de ces sacrifices. Certes, ces païens respectaient leurs divinités, mais c’était par peur plutôt que par amour. De nombreuses cités se regroupèrent en royaumes, ayant à leur tête des rois. Ceux-ci firent appel aux prêtres païens afin que leurs divinités leur viennent en aide, et les faux clercs croyaient lire dans les entrailles l’avenir des cités.

Mais il restait un vide dans le cœur des hommes et des femmes. Il leur manquait ce pour quoi ils avaient été conçus. Il leur manquait l’amour que Dieu voulait leur donner et qu’Il attendait en retour. Alors, Dieu décida que le moment était venu de se rappeler à Sa Création. Il trouva un enfant dans la cité qui s’appelait Stagire et lui enseigna Sa Parole afin que l’Homme retrouve le chemin de la vertu. Cet enfant s’appelait Aristote.


Ceci fait, le d’Assay referma le livre et observa les personnes présentes.

" J’ose croire que vous avez tous, ou du moins une grande partie d’entre vous, croisé des païens.
Comme il est dit dans les précédents chapitres sur la création, la vie a été créée par notre Seigneur pour qu’elle lui rende l’amour qu’Il porte à sa création. Notre Créateur a fait de nous ses enfants après avoir questionné Oane et il ne tient qu’à nous de faire en sorte que nous ne le décevions pas… Ce chapitre nous révèle la facilité que peuvent avoir de fausses croyances à grandir et se créer dans l’humanité, il nous explique aussi que sans l’amour pour Dieu, il nous manquera toujours quelque chose… "


Une pause et il continua.

" Je vous parle des païens mais il y a pire. J’imagine que certains d’entre vous savent déjà de quoi je parle et je le confirme de suite, je parle bien de l’aristotélisme romain. Non content d’enseigner des erreurs et de s’approprier des pouvoirs qui n’appartiennent qu’à Dieu, ils enseignent aussi une forme de paganisme, d’idolâtrie… Les païens ont panthéons d’esprits et de petits « dieux » en tout genre, les papistes ont légion de saints et de saintes, les païens ont idoles d’animaux ou autre qu’ils vénèrent, les papistes ont reliques et statues qu’ils idolâtrent… Voyez-vous différences flagrantes entre ces croyances ? Pour ma part non… Ils sont et demeurent dans l’erreur, ils oublient que nous ne devons aimer et croire qu’en le Très Haut car c’est à Lui que nous devons tout… Deos nous a créé pour que nous l’aimions et non pour que nous nous dispersions dans diverses croyances et superstitions… Aristote a reçu enseignement de Deos pour que les choses reviennent dans l’ordre et que la gloire ne revienne qu’au Tout Puissant. Au jour d’aujourd’hui les seuls qui suivent l’aristotélisme véritable sont ceux qui ont adhéré à la réforme, ainsi j’en reviens à mes propos d’avant lecture, montrez le chemin à ceux qui se sont perdus, dégainez le verbe et/ou la plume et luttez, convainquez les que de l’erreur ils doivent s’éloigner… Voila l’avis de votre humble coreligionnaire. "

La mirette grise du cyclope se balada sur les personnes présentes, des questions ?...

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Adieu Fab'
Satyne
Temple. Déos. Pasteur. Vendredi. Tribunes ouvertes. La brunette se souvenait de tout cela aussi clairement qu'après une bonne cuite. C'est qu'à la base elle n'avait pas une mémoire reluisante. Elle avait même snobbé le Hibou sans le vouloir, sa tête ne lui rappelant rien, alors que la veille au soir ils avaient taillé la bavette jusque tard.

Ce fut ainsi que le pas peu sûr, la mine renfrognée, Satyne s'était lancée à la recherche du "Temple". Bah oui, la curiosité prenait le pas sur la flemme. Au fil des rues, elle avait tenté de poser des questions, parfois vainement, parfois avec un peu plus de chance. Et au final, elle était arrivée à bon port. Entière, encore vaillante, et elle devait le reconnaître de meilleure humeur. Des yeux elle chercha le blond Hibou, volatile toulousain qui peuplait les tavernes de nuit. Il avait du y rester pour faire une sieste. La brunette reconnut le borgne qui debout derrière sa planche de bois s'animait plus qu'en taverne. Comme quoi, le grand air le rendait plus vigoureux, et plus loquace.

Sat prit place et tendit une oreille attentive.

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Astana
Toujours fidèle au poste, installée dans son coin attitré, la bestiole rumine. Le sujet d'actualité traité à le don de l'irriter un poil. Non pas parce qu'il revient trop sur la table ces derniers temps, mais plutôt parce que certains souhaiteraient les voir muselés. Et tous ceux ayant approché la danoise au moins une fois savent qu'elle a déjà tendance à gnaquer pour pas grand chose, alors avec une raison c'est encore pire. Une dernière bouffée recrachée vers le plafond, et la pipe s'éteint sous la semelle de la botte. Raclement de gorge.

- « Ton sujet en amène naturellement un autre, Maleus... »

La grisaille passe sur l'assemblée réunie. Petit comité, as usual. Astana repère quelques trombines pas habituées, donc potentiellement curieuses.

- « Bien qu'il soit de notre devoir de pointer du doigt le chemin, et de lutter par le verbe aussi longtemps que possible... il n'en faut pas moins oublier que la lame primera toujours en cas de menace urgente et réelle. Tant qu'ils souhaiteront que l'on courbe l'échine jusqu'à en crever, et s'en vanteront sur place publique. Chacun doit être préparé à cette éventualité, en être pleinement conscient. Ici je ne parle pas de nous, mais de ceux que nous avons récemment accueilli au sein de notre communauté. »

Oui, c'est vrai que ça serait un peu con de faire la leçon aux huguenots ayant assisté au massacre de Montauban, n'est-ce pas ?

- « Du verbe à l'épée, il n'y a bien souvent qu'un pas. Il suffit de peu. »

La blonde se redresse pleinement sur sa chaise.

- « Et je te le demande, cousin, que ferons-nous lorsque la situation dérapera ici ? ... L'affaire du libelle a pris des proportions conséquentes, grâce à ce clébard d'archevêque. À présent, c'est limite s'il ne réclame pas nos têtes au conseil. Il ne serait pas insensé de penser que nous aurons bientôt à saisir nos armes. Non pas par désir - quoique dérouiller du papiste c'est quand même poilant -, mais parce qu'ils auront appelé à ça. Rome ne sait réagir que de cette façon, par la violence, ne sachant pas user proprement des mots pour se défendre. »

Un sourcil se hausse après coup. Marrant comme certains faits apparaissent plus nettement une fois prononcés.
Et le sourire gouailleur, habituel aux prêches aussi, de faire son apparition. Coucou, c'est moi, j'suis reviendu.


- « Si j'étais mauvaise langue, j'irais jusqu'à émettre l'hypothèse que c'est sûrement parce qu'ils savent qu'ils ont tort... hem. »

Muhuhu.
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Hibou.
[ Coïncidence... Incidence ? ]



- Avant de pénétrer dans le noyau huguenot -


Plus tôt, il aurait bien ri de la situation. Paraitrait que l'âge a ses déviances... Il n'aurait jamais cru tant manquer de spirituel. La curiosité supplantant le tout, c'est donc non sans surprise que l'oiseau se décide à tenir un engagement personnel. Puis, à ses derniers souvenirs, il devait surtout jouer l'accompagnateur d'une autre brebis perdue. Un rôle qui l'aurait tout à fait convenu, si par la suite... Il ne poireauterait pas. A mesure qu'Hélios se moque de lui, le germain éprouve une subite envie de le copier. Ce ne sera pas la première fois, ni la dernière.

Chacun sa route, la sienne est encore à tracer. Allons donc nous perdre, pour changer. Les dés sont lancés, rien ne va plus ; Après un bras, l'orientation ?... Nenni. Grand soulagement à l'esquisse du dict lieu de rencontre. Rien n'effacera cependant le retard.


chapitre 8, Le paganisme

...

Foutues coïncidences... Le blafard regrette un instant son entrée. Mais si son unique bras valide décide de fermer porte, l'esprit en fait de même. Il n'hoche la tête à aucune personne présente, ses billes étrangement fixes sur les lèvres du Pasteur. Le monologue est avalé avec soin, chaque phrase critiquée silencieusement, en bon fils de racine. L'aurait-il donc perdu, la voie...? Comment accepter que l'Art ne puisse se valoir que sous une seule et même voute, énergie, force ? Cette dernière perte est donc un avertissement du premier Élément ? S'est-il fourvoyé dans des traditions bourrues d'erreurs ?

S'asseoir s'impose. L’œil dans le vague, le brouillard dans l'antre, Hibou laisse poindre une lueur de doute, avant qu'une sœur de terre ne se décide de refroidir subitement la réflexion. Un sourire blasé ne peut s'empêcher de poindre sur le faciès, presque tout autant que l'accent pincé qui suit :


Dois-je en conclure que les païens doivent autant craindre l'amour Romain que celui de Deos ?...

Car au final huguenots, si vous n'êtes capable que de passer du verbe à la lame, vous ne valez pas mieux que ceux qui ont envahi mon Empire de leurs belles paroles, et que vous haïssez...
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Hibou, au désir de l'Art et des Hommes...
Satyne
Quand une craie parle. Elle parle fort.

Regard curieux vers la donzelle. L’homme. La Donzelle. L’homme. Breeeef, regard curieux vers Astana qui s’anime de belle façon. L’œil de notre brunette se fait admiratif. Parce qu’elle a toujours aimé qu’on appelle « un chat : un chat », et que quand la danoise s’exprime, mortes couilles, elle la comprend ! Autant dire qu’avec Maleus, Satyne est paumée à dix lieues sous terre.

Elle continue de fouiller la foule. Absorbe. Tente de saisir l’importance du moment. Il y a baleine sous gravillon pour sûr. Ca la dépasse un peu, il faut le reconnaître. Autant imaginer un prêtre dans un bordel. Le mec qui débarque quoi.

Les discours sont forts. Entachés de ressentis.

Satyne a cependant buté sur quelque chose. « la vie a été créée par notre Seigneur pour qu’elle lui rende l’amour qu’Il porte à sa création » Merde, ça c’est moche.

Le Très-Haut équivaut-il le mec paumé qui s’est attaché les services d’autres perdues pour se sentir utile ? A-t-il créé les hommes pour se complaire ? Comme l’impression que l’amour à sens unique fait peur au petit Déos tiens.

La donzelle se gratte le menton perplexe.


Dois-je en conclure que les païens doivent autant craindre l'amour Romain que celui de Deos ?...

L’accent lui dit quelque chose. La voilà qui se dandine sur son siège pour apercevoir le blond diaphane. Au final il est là. Parfait. Elle pourrait lui poser les questions qui la taraudent. Elle sent que la conversation prend un ton spécial et elle n’a pas franchement envie d’y foutre le pied.
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Maleus
" Nous n’en sommes pas là. "

Le borgne avait écouté la grande tirade de sa cousine et la petite réflexion du gars malsain qui se disait artiste sans broncher mais puisque c’était à son tour de parler, il allait tenter d’être aussi clair que possible.

" Dans le domaine de la foy, l’épée ne doit être que la toute dernière alternative au verbe et qui plus est, elle ne doit servir qu’à se défendre… Réalistes nous sommes, la guerre et les conflits font partie de l’humanité et nous ne ferons pas comme ces prédicateurs qui prêchent le faux en nous parlant de paix à tout va… Non nous ne ferons pas cela parce qu’il importe que nous restions honnêtes avec nous même. "

Un coup d’œil au germain et aux autres personnes présentes.

" Si nous sommes attaqués, nous nous défendrons et Deos sait qu’après toutes ces années à être persécutés par les autorités romaine, comtales ou ducales, bon nombre d’entre nous savent manier une lame, c’est question de survie. Le verbe doit pour autant rester dominant, libre aux païens de rester dans l’erreur comme libre aux papistes de continuer à pervertir la voie du Très Haut malgré nos remarques, ils seront jugés par le Tout Puissant pour leurs actes, Lui seul décidera ce qu’il adviendra de leurs âmes. "

Haussement d’épaules.

" Notre devoir est de continuer à user de la parole et de l’écrit pour convaincre et/ou combattre tout en restant prêts à nous défendre si la violence est dirigée vers nous. Actuellement ce n’est pas le cas et j’espère bien que cela continuera ainsi… Après s’ils nous cherchent des noises hein.

J’ajoute, là-dessus, deux articles de la réformation de la foi, qui me paraissent trop importants pour ne pas être cités.

Article 45. Maudit soit celui qui parle contre la Vérité Du Très Haut.
Article 46. Mais béni soit celui qui s'inquiète de la licence et des paroles impudentes des prédicateurs de Rome."

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Adieu Fab'
Astana
Bout de verset lâché à demi-mots, qui fait écho.

- « ... Ne craignez donc pas les gens qui trompent, mais craignez-Moi. »

Sa Blondeur incline la tête sur le côté, étirant un sourire vers le borgne.

- « Sans partir dans un débat interminable, ce que je n'entrave pas c'est l'hypocrisie générale, qui semble particulièrement toucher ce très cher archevêque. Qui sous couvert de vouloir appliquer la Justice pour tous, est allé chouiner dans le turban comtal et a fait porter l'affaire au conseil pour nous punir. Beaucoup n'y verront qu'un acte dénué d'arrières pensées, diront qu'il était dans son bon droit. Ne faisons pas la même erreur. Il cherche seulement à se donner le beau rôle pour ne pas avoir à se salir les mains. »

Paranoïaque, Astana ? Non mais à peine. Véhémente ? Non plus...

- « Té. Je parie qu'il sera mielleux demain. »

Oui. Les types comme lui se reniflent à des lieues.
Et la danoise n'a aucune pitié pour ces gens-la.


- « Après, tu as raison. Le verbe est, et restera dominant. Bien que je considère que certaines âmes soient déjà perdues. »

Simple affaire personnelle. On ne remet pas sur le droit chemin une personne qui se fourvoie depuis des années et croit corps et âme à ses propres mensonges.
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Volkmar
Le Volkmar était là.
Rouge. Comme d'hab, mais discret à part ça.
Si, il sait faire ! Il se planque derrière sa moustache.
Il avait écouté et tout même. Même qu'il poserait plein de questions à Maleus, plus tard. Plus tard quand il aurait tout décortiqué jusqu'à tomber sur le noyau. Brisé le noyau pour voir au dedans, et manqué de comprendre ce qu'il aurait sous le nez.
Mais là, les engrenages qui mouline n'émiette et ne recrachent qu'une unique pensée.


"Quelque perdue que nous semble une âme, Deos reste seul juge, et si le verbe ne la convainc pas, nous pouvons toujours prier pour les égarés."

Hem, pardon, c'n'était que moi.
Navré, je me tais. C'est sorti tout seul.
Mais comme le marbre ne se grave qu'une fois, rien ne se voit sur sa face. Il se contente de refermer la bouche, pour éviter d'avoir l'air d'un poisson crevé.

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Maleus
" Adviendra ce qu’il adviendra, comme de coutume nous ferons face et resterons en accord avec nos consciences et notre foi… S’ils nous cherchent des noises nous ferons face et ils comprendront qu’il est impossible de museler voir de faire disparaitre la vraie foi aristotélicienne. J’ose espérer que certaines personnes, qui nous paraissent cas désespérés, finirons par ouvrir les yeux et cesserons de se mentir à eux même. "

Le borgne tentait de rester le plus positif possible sur ce sujet, il lui importait de garder espoir concernant les âmes pécheresses. Ah, si le Très Haut pouvait intervenir comme d’antan, le tri serait tellement plus rapide à faire.

Un hochement de tête en direction du moustachu, Maleus trouva l’intervention de son coreligionnaire plaisante du fait de la rareté.

" Comme le dit très justement Volkmar, le Tout Puissant jugera le moment venu et si le verbe ne suffit plus, il nous reste la prière… Je reste d’avis qu’il ne nous faut dans tous les cas pas baisser les bras et quoi qu’il arrive, continuer encore et toujours à pointer du doigt le bon chemin. Le Très Haut seul sait ce qu’Il fera de ces âmes que nous pensons perdues. "


Et curieux il était de savoir comment cela se déroulerait.

" D’autres réactions ou questions ? "


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Adieu Fab'
Astana
Non.

La scandinave ne priera pas pour les égarés. Lorsqu'elle était paumée, on ne l'a pas fait pour elle. Parce qu'il y a plus important. Et que passés les grands argumentaires qui fâchent, qui éprouvent, que tu pourrais causer à un sourd que ça aurait le même effet, non, Astana n'a pas envie d'en rajouter en priant pour eux. C'est trop lui en demander. Forme de rejet égoïste mais fait consciemment. Pouvoir, vouloir, deux choses différentes. Et la blanchâtre sait pertinemment que son cousin ne prie pas non plus pour ces gens-la.

Alors elle sourit juste, l'Astana. Simplement. Le croissant à moitié planqué dans le col. Pas un mot ne sort, puisqu'il n'y a rien à dire. Et puis fatalement, elle tourne la tête pour aviser le mari de la Rouge. Léger plissement d'yeux. Plus tard, elle lui coupera la moustache de toutes façons. C'est prévu. Et elle l'aura au prix de pas grand chose. Ça lui fera un déguisement pour les bons jours. Mis à part ça, non, il n'y a rien à dire. Il faut croire que l'assemblée réunie est taiseuse aujourd'hui. Et que sûrement, les curieux venus s'en foutent un peu des histoires de pamphlets et de punition, pas leurs oignons. Sûrement qu'elle s'en tamponnerait l'orbite aussi si c'était pas les siens, ni sa communauté. Mais c'est pas le cas.

C'est pas pour autant qu'il faut baver dessus pendant des longes.

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Maleus
Faire comprendre et entrer dans les mœurs le concept de débat théologique alors que depuis des siècles l'église de Rome prônait l'écoute bête et conne de la messe n'était pas une mince affaire.

Le borgne ne désespérerait pas pour autant, petit à petit les gens osaient s'exprimer et bien que courts, les débats se lançaient sur divers sujets.

Pour l'heure, le débat s'était ciblé autour d'un souci tout à fait temporel que seul un avenir plus ou moins proche serait capable de leur fournir les réponses... Il était donc temps de clore ce prêche et de laisser retourner les gens à leurs occupations.

Le borgne inspira un grand coup puis joignant les mains, invita l'assemblée à réciter une prière à ses cotés.

"Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Noires comme un puits où l’on se noie,
Je rends grâce à Dieu comme il se doit,
Pour mon âme invincible et fière,

Dans de cruelles circonstances,
Je n’ai ni gémi ni pleuré,
Meurtri par cette existence,
Je suis debout bien que blessé,

En ce lieu de colère et de pleurs,
Se profile l’ombre de la mort,
Et je ne sais ce que me réserve le sort,
Mais je suis et je resterai sans peur.

Amen"
*

Puis le pasteur les salua, marquant la fin du prêche.


*William Ernest Henley "Invictus" tronqué et modifié. M'ci à JD Astana.
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Adieu Fab'
Ellana...
[Pas un vendredi]


Le temps que l'envie de faire du tourisme lui chatouille le cerveau, il était déjà presque l'heure du départ alors ce n'est certainement pas au même moment que tout le monde que la Scipio choisit d'investir les lieux. Une première pour elle il faut bien l'avouer, habituellement son dévolu est dédaigneusement balancé en direction des imposantes cathédrales aux gargouilles flippantes mais il se trouve que dans la soirée, en une tentative pour combler l'ennui, elle avait joué non pas aux cartes mais à pile ou face avec son Ventre. Elle l'a laissé gagné ou alors elle a perdu, dans tous les cas il lui a fallu trouver une alternatives aux églises glaciales. Va pour le temple réformé ! Pour ce qui est de passer inaperçue par contre c'est carrément mort ! En plus de l'habituel costume entièrement bleu elle s'était choisi un bonnet à pompon de la même couleur, désormais fermement enfoncé sur sa tête, pour combattre le froid.Voyante. Elle est voyante, un peu moins la nuit m'enfin peu importe, le dieu réformé à trop peu d'adepte pour faire le difficile gnéhéhé.

Après avoir froncé le nez à l'entrée du temple, comme importunée par ses mauvaises pensées, l'Explumée se hâta de tripoter religieusement la gravure de poisson dans l'optique de conjurer au plus vite le mauvais sort qui planait certainement déjà au dessus de son pompon. On rigole pas avec les malédictions tsss. Trop grosse pour marcher inutilement, son fessier trouva rapidement une place et tel un mollusque (énorme la bestiole hein) sur son rocher, elle s'immobilisa. Tout en tendant patiemment l'oreille aux propos de la Voix, Ella laissa courir un regard intéressé sur les lieux sans savoir ce qu'il convenait réellement de faire. Une prière? Une confession? Un long monologue sur le bien et le mal dans le monde? Pressée de briser le silence, une question existentielle fut adressé au ciel ou du moins à la structure supérieur du temple.


Quel genre de poisson? C'est quelque chose de général pour représenter la faune marine dans son intégralité ou un truc légèrement plus précis et qui m'échappe pour le moment?

Insensible à la subtilité comme toujours.
Et c'est en attendant une réponse que la presque jeune femme commença à fermer les yeux. Ciel. Profiterait-on de sa présence pour transmettre aux hommes quelques messages divins?
Certainement pas. Bien trop terre à terre, Ella ne rêvait que de gâteaux maudits.

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Maleus
[Vendredi 7 février 1462]

Se placer de nouveau derrière le lutrin après pas mal de temps à se cloitrer chez lui provoqua une sensation étrange au borgne. D’une certaine manière, même si selon les préceptes réformés, le culte n’était qu’optionnel, il s’en voulait un peu d’avoir laissé son devoir de coté pour se consacrer seulement à sa personne.

" Mes frères et sœurs devant Dieu, soyez les bienvenus. "

Un hochement de tête, un salut bref, pas besoin d’en faire des tonnes.

" Tout d’abord chers amis, j’aimerais si vous le voulez bien que nous ayons une pensée pour nos frères réformés qui subissent ennuis et menaces en Provence de la part de la très puissante, très sanguinaire et très hérétique pseudo église de Rome qui a grand pouvoir là bas. Nous le savons tous, le combat est dur pour les représentants de la vraie foi que nous sommes et les persécutions demeureront encore quelques temps avant qu’enfin la vérité sorte victorieuse. N’oubliez pas que nous sommes les seuls aristotéliciens à avoir pris en compte le message complet du Très Haut et pas seulement ce qui nous arrange ou nous plait, de ce fait la noblesse de notre foi et de notre combat nous oblige à continuer à faire front jusqu’à ce que le Créateur nous accueille en son jardin des délices. "

Ceci dit, le pasteur passa à un autre sujet.

" Il y a quelques temps et à l’initiative du comte de Toulouse, s’est tenu une réunion entre les divers courants religieux les plus représentatifs de la foi en ce comté. Loué soit le Très Haut il semblerait que l’aristotélisme domine pour autant nous ne pouvons nous réjouir totalement car les courants déviants et idolâtres de l’aristotélisme sont encore aujourd’hui bien plus forts que la vraie et unique foi que nous représentons. Je ne surprendrais personne en annonçant que cette réunion n’apporta rien de concret et que nous sommes restés d’une certaine manière au point mort. Point positif, le petit cureton merdeux que nous a envoyé Rome a montré à quel point il représentait bien son église, ses dents rayant le sol du palais, son intention n’étant que de poser son séant en l’archevêché pour mieux dominer les fidèles. Il n’y est point arrivé et ceci est une bonne nouvelle pour nous et pour la foi aristotélicienne. "

Haussement d’épaules, rien que se remémorer de ce concile lui donnait mal au crâne… Quelle perte de temps.

" Il y a pour autant quelque chose qui reste alarmant en notre beau comté, le manque de foi de beaucoup de nos compatriotes. Alors mes amis, n’oubliez pas de propager la foi, de lire à vos amis et voisins le livre des vertus ainsi que les messages du Créateur à travers ses trois prophètes, Aristote, Christos et Averroès. Dans ce combat de chaque jours, le verbe est autant don à autrui qu’arme contre l’hérésie et le paganisme… "


C’était tout pour le moment et le borgne ouvrit les écritures à la page qu’il souhaitait.

" Aujourd’hui je vais vous lire le premier chapitre du siège d’Aornos , fait marquant que vécu le prophète Aristote du temps d’Alexandre. La suite viendra au prochain culte et ainsi de suite. "


Citation:
Le siège d'Aornos - Chapitre Ier

Moi, Epistène, face à cette statue de marbre immortalisant d'une main d'Alexandre nichée en celle d'Aristote l'amitié liant les deux hommes, présent du disciple à son précepteur, qui, le découvrant, ne pu réprimer une larme venue maculer l'objet, je me souviens ...

Je me souviens de ce temps ou je fus attaché au service du très Grand Alexandre le troisième, et veut témoigner, au crépuscule de ma vie, des évènements fabuleux dont je fus tantôt le témoin, alors que l’armée macédonienne atteignait Nicae et les rives du Cophen, au-delà des monts Paraponisades. Nul d’entre nous ne connaissait les contrées reculées et mystérieuses que nous abordions. Alexandre et moi aimions à converser des mémoires de Ctésias, ou des écrits d’Hérodote, qui constituaient tout ce qu’on pouvait en savoir.

Les conditions de notre périple étaient désespérément mauvaises. Les soldats étaient éreintés par la chaleur et l’atmosphère insalubre. L’humidité s’immisçait partout, la crasse formait des plaques jaunâtres sur les visages contrits des combattants, et la moindre écorchure s’infectait aussitôt. L’eau potable venait à manquer, tout comme la nourriture qui pourrissait en quelques jours. Certains furent pris de fièvres mortifères qui faisaient couler leurs humeurs à grands flots par tous les orifices, et les laissaient pour mort. L’infortuné contingent devait progresser sur des chemins indignes de ce nom, rendus à l’état de bourbiers par les pluies diluviennes qui s’abattaient comme une fatalité, à la fin de chaque jour.

Et enfin, par un beau matin nous atteignîmes la cité d’Aornos, refuge du peuple Assacène, que notre bon roi tenait pour ennemi. Quatre immenses tours d’argent formaient les angles d’un complexe de fortifications, qui protégeaient une ville singulière dans sa disposition. La cité était bâtie sur une colline. A son sommet, on pouvait distinguer ce qui devait être un temple, surmonté d’une sorte de minaret flamboyant d’or et de pierres précieuses, qui surplombait, accrochés à flanc de relief, la ville proprement dite.

Alexandre fit une inspection minutieuse de ses troupes, puis tint un discours fort captivant sur l’abnégation à la cause publique pour remonter leur moral. Il fit ensuite réunir ses généraux pour débattre de la stratégie à tenir. L’état-major fut d’accord pour qu’un siège soit organisé, et Alexandre fit cette remarque pleine de bon sens : « On va tout de même leur balancer quelques boulets pour leur faire savoir qu’on est là. Qu’on fasse installer les catapultes ! ». Et ainsi il fut fait selon la volonté du souverain.

La première salve fit réagir de façon bien particulière nos ennemis. Nous vîmes venir dans notre direction une troupe de trois cavaliers, qui constituait une délégation Assacène. L’un d’eux se dirigea droit vers Aristote, précepteur de toujours d’Alexandre, homme d’une incroyable sagesse, et dont depuis ces événements je crois en la sainteté. Il jeta un regard fixe à notre philosophe, puis tint cet étonnant discours : « Nous t’attendions, viens. Le grand Manitou du serpent cosmique a prophétisé ta venue. » Puis, il s’adressa à Alexandre en des termes tout aussi consternants : « Souverain de Macédoine, tu pourras détruire Aornos très bientôt, mais avant nous devons accomplir le Grand Dessein, et montrer à Aristote notre cité et ses rouages. Dès qu’il sera de retour du pourra donner l’assaut. » Alexandre fit part de sa méfiance, redoutant un piège, mais Aristote lui causa en ces termes : « Si je ne satisfais pas ma curiosité, je ne pourrais mourir en paix. »

Alexandre : « Mais si tu y vas, tu mourras plus vite ».

Aristote : « Si je n’y vais pas, je mourrais plus tard, mais bien pire que mourir, je mourrais insatisfait. Dans les deux cas je suis mort ».

Alexandre : « A toi de voir ».

Voilà qui n’était pas sans soulever la mienne, de curiosité, et je demandais discrètement à mon roi si je pouvais suivre le philosophe dans sa visite, ce qu’il accepta. Les Assacènes en firent autant.


Le pasteur referma le livre et attendit au cas où il y aurait des réactions.



[HRP] : Pour que le topic fonctionne correctement, il y aura un délais d'une semaine maximum pour répondre aux prêches puis une semaine jusqu'au vendredi suivant pour y poster librement donc hors culte.
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Adieu Fab'
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