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[RP] Château d'Eclaibes - Demeure de Léalie de Clairambault

pnj
Lunes écouta attentivement comment l'enfance de Marissa s'était déroulée, et lorsque la voix de celle-ci fut rejointe par l'émotion la jeune femme vînt lui poser la main sur l'épaule, pour lui montrer qu'en cas de besoin elle serait la.

Lealie reprit la parole questionnant sur sa rencontre avec son fils.

Lunes chercha un instant Duncan du regard, il lui fit un petit signe de tête pour l'encourager... alors elle prit la parole :


"notre rencontre... euh... il s'est fait en taverne comme la plupart..." elle étouffa un rire puis reprit "Nous étions seuls au tout début et nous parlions de choses et d'autres lorsque du monde commença a arriver.
Jusque là tout allait bien sauf qu'après quelques minutes entra un homme avec un mouton... "
Lunes s'arrêta quelques instants se demandant comment elle allait bien pouvoir poursuivre son récit qui semblait si surréaliste.

"Nos ventres vides...et le mouton bien grassouillet, les plaisanteries sur comment cuisiner l'animal arrivèrent bien vite, et nos rires envahirent ainsi la taverne. Complices comme si nous avions toujours été amis... nous avons continué ensuite à nous voir autour de quelques chopes... euh tisanes..."


Lunes se mit à rougir.
Pas sure que son récit soit des plus compréhensible et que Lealie situe bien le contexte.


"ce qui nous a rapproché c'est surtout notre côté taquin..." dit-elle en souriant.
Se tenant aux côtés de Duncan elle lui saisit discrètement la main qui était dans son dos, espérant qu'il puisse lui aussi apporter ses lumières sur leur rencontre.
pnj
Marissa souriait à sa tante les yeux remplis d'émotions, regardant son doux geste d'intention, posa une main sur celle-ci et lui compta.

Je vous remercie ma tante, j'espère être digne des De Clairambault.

Encore perdu dans ses pensées, Marissa, senties une main se poser sur son épaule, tourna la tête et vue Damoiselle Lunes.
La fixa, le regard expressif, montrant sa reconnaissance, puis écouta ses dire.

Citation:
"notre rencontre... euh... il s'est fait en taverne comme la plupart..." elle étouffa un rire puis reprit.Nous étions seuls au tout début et nous parlions de choses et d'autres lorsque du monde commença a arriver.
Jusque là tout allait bien sauf qu'après quelques minutes entra un homme avec un mouton.
Nos ventres vides...et le mouton bien grassouillet, les plaisanteries sur comment cuisiner l'animal arrivèrent bien vite, et nos rires envahirent ainsi la taverne. Complices comme si nous avions toujours été amis... nous avons continué ensuite à nous voir autour de quelques chopes... euh tisanes...Ce qui nous a rapproché c'est surtout notre côté taquin..."


Amusé par cette histoire, Marissa riat en imaginant la scène, mais surtout oublier ou plutôt pensée à autre chose.
Duncan.
Lorsque sa mère demandait à Lunes et Duncan de conter leur rencontre, il lui laissa la parole, non pas qu’il ne voulait pas raconter l’histoire mais il savait qu’il allait encore en oublier la moitié et de toute manière Lunes aurait été obligée de compléter au fur et à mesure.

Lunes raconta l’histoire, quelque peu étrange, de leur rencontre, n’entrant pas dans les détails des animaux plus qu’inhabituels qu’ils avaient pu croiser dans ces tavernes…
Elle lui saisit discrètement la main, cherchant certainement un peu de réconfort et de soutiens du jeune homme.


Duncan la regarda en souriant, puis se tourna vers sa mère.


Enfin ce fut une rencontre presque banale, s’il n’y avait eu ce mouton en taverne, mais il est vrai que votre amie et moi-même nous sommes trouver quelques points communs qui nous ont vite rapprochés, de plus damoiselle lunes m’a fait découvrir certains lieux de Tournai que je ne connaissais point et je vous avouerais que son charme ne m’a pas laissé indifférent.


Duncan se stoppa, se disant qu’il en avait peut être un peu trop dit devant sa mère et sa cousine. Ce n’était peut être pas le moment de parler de cela…
Il regarda chacune des dames puis, leur montrant les petits pains


Servez vous, ils viennent de chez dame Katelyn, ils sont délicieux.

Le jeune homme espérait que cette pirouette allait suffire à faire changer de conversation …
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Zolealie
Au récit de Lunes et du mouton bien grassouillet, Léalie rit de bon coeur, ravie de remarquer que Lunes réussissait à faire sourire Marissa avec son récit léger et amusant. Elle s'offrit le luxe d'une grimace à son amie lorsque celle-ci se reprit pour parler de tisanes plutot que de bières...

De la tisane, allons donc ! s'exclama-t-elle en riant. Mon amie, vous devriez savoir que vous n'avez aucune précautions à prendre avec moi sur ce sujet.... Nous avons souvent bu ensemble à La Bonne Chope... Et certainement pas de la tisane !

Léalie ne fut pas suprise d'entendre Lunes parler de l'esprit taquin qu'ils avaient en commun, et sourit à son fils d'un air entendu. Il avait en effet fait preuve d'humour dès le plus jeune âge, parfois au grand dam de sa mère....

Elle fit semblant de ne pas remarquer qu'ils se donnaient la main en cachette, et retint un sourire.

Lorsque son fils prit la parole, elle sentit le ton de sa voix changer en mentionnant le charme de Lunes. Le jeune homme avait l'air d'hésiter à en dire plus, et tentait mesme de détourner la conversation en parlant des entremets qu'ils avaient devant eux. Décidant que son fils lui parlerait de ses sentiments pour Lunes quand il serait prêt, et certainement en teste à teste, elle saisit l'occasion au vol. Prenant un petit pain, elle le savoura en complimentant les talents de Dame Katelyn, puis bailla exagérément.


Ah mes enfants, je suis bien lasse, je le crains... Auriez vous la bonté de me laisser reposer quelques temps ? Wuggalix ne va plus tarder, et je sais qu'il voudrait me parler ainsi qu'à sa nièce.... Je me dois d'etre fraîche comme une rose à son retour, dit-elle d'un ton faussement sérieux.
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Duncan.
Il ne doutait pas que sa mère avait comprit qu’il ne souhaitait pas parler de ses sentiments pour Lunes pour le moment, c’était le temps des retrouvailles et non celui de discuter de ce genre de choses.
Léalie, après avoir goûter et complimenté les petits pains de Dame Katelyn, leur demanda de bien vouloir la laisser se reposer quelque peu avant le retour de son époux.

Duncan invita lunes ainsi que sa cousine Marissa à se lever et à le suivre en une taverne de la ville afin de pouvoir quelque peu converser tous les trois et laisser sa mère prendre du repos.


A plus tard mère et si vous avez besoin de quoi que ce soit, faites moi mander et je viendrais au plus vite.

Il déposa un baiser sur le front de sa mère avant de s’en aller.
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pnj
Mathilde avait chevauché toute la nuit à travers les plaines plates des flandres, traversant rivières et forêts sans daigner s'arreter tellement sa hâte d'arriver enfin à tournai était grande.
Les remparts de la ville se dessinaient dans le clair obscur du petit jour et elle sourit rassurée, plus rien ne l'empêcherait d'aller dans la cité flamande.
Elle entra dans la ville avec le flots ininterrompus de marchands de tous poils et savoura ses premiers instants sur la terre de ses ailleules.
Elle sortit de sa besace élimée par le temps un parchemin jauni, corné à force d'être lu et relu...
Les lignes tracées par une main féminines...Sa mère Judith

Citation:
Ma fille

Si un jour tu reviens à tournai, ville qui t'a vue naître et que je ne suis plus là pour t'acceuillir, va trouver messire Wuggalix. Il était un très bon ami de feu ta grand mère et à de par ce titre accepté à ta naissance d'endosser le rôle de parrain auprès de notre trésor..Toi ma douce!
N'hésite pas à te présenter à lui, je suis sure qu'il saura t'aider.
Tendrement
ta mère
judith.


Mathilde refrena son envie de pleurer en lisant les lignes qu'avait écrit sa mère à son intentin.
Elle demanda son chemin dans les ruelles sinueuses et sourit en apprenant que son parrain était le bourgmestre de Tournai.
Il serait plus aisé de le retrouver.

Elle trouva enfin la demeure de son parrain et frappa à la porte timidement le coeur battant...
Et si il ne voulait pas la voir, et si...

Elle interrompit ses pensées, la porte s'ouvrait...









Zolealie
Plongée dans un demi sommeil, Léalie entendit Saturnin ouvrir la porte et parler à une femme.

Le bonjour, Damoiselle. Oui, not' bon sieur Wuggalix habite bien icelieu, mais il est à la mairie, là... Pour sûr, vous pouvez vous y rendre, c'est juste à côté, ou alors l'attendre ici...


Léalie ouvrit un oeil et tenta à grand peine de se relever. Mon Dieu, elle n'etait pas présentable, et la teste lui tournait un peu... Les jeunes gens l'avaient laissée se reposer, mais Léalie ne savait point s'ils etaient encore là pour accueillir la visiteuse. Qui cela pouvait-il bien être ?

Mais la pauv' 'tite Dame Léalie se repose... Elle attend un enfançon sous peu, j'voudrions point la réveiller. V'nez vous en donc à aux cuisines, ma femme Toinette à du lait de chèvre tout frais !

Avec un soupir de soulagement, l'épouse du Bourgmestre se laissa retomber sur les coussins et ferma les yeux. Brave Saturnin, il tentait toujours de la protéger... Et pour une fois ce n'etait pas de refus. Elle sombra dans un délicieux sommeil, confiante que Toinette saurait mettre la visiteuse à l'aise si celle-ci choisissait d'attendre Wuggalix ici.

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pnj
Mathilde sourit au brave homme qui lui ouvrit la porte, pensant un instant que cet homme était peut -être son parrain.
Quand elle l'entendit parler un patois paysan, elle se dit que son erreur était grotesque...Un bourgmestre ouvrir lui même la porte de son logis...

Mathilde sourit soudain gênée d'arriver ainsi à l'improviste


-Oh hé bien oui volontiers...Je vous suis en cuisine, je serais ravie de rencontrer votre épouse et gouter son bon lait.

mathilde suivit le brave homme en esperant faire le moins de bruit possible..
Chevalier°bayard
Ce vendredi matin, alors que le soleil de fin août peinait à franchir la muraille des nuages moutonneux et gris, Bayard frappa à la porte des Clairambault, ses amis.

Unvalet vint lui ouvrir. Après s'être annoncé, Bayard dit au valet

- Je viens juste prendre quelque nouvelles de dame Léalie, si je ne la dérange point.
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Wuggalix
A peine revenu de la capitale ou il estait allé remplir quelques formalités et assister aux séances du Parlement en tant que premier magistrat de la ville qu'il administrait, et après estre passé quelques temps à la Bonne chope et au Comptoir de l'Avenir Flamand, le bourgeois tournaisien s'en revenait à sa demeure, quelques peu éreinté de la journée passée...

Quand le Bourgmestre s'apprestait à pousser la porte de l'habitation de Clairambault, il entendit une voix familière sans la reconnaistre de suite et s'arrêta un instant sur le pas de la porte... Puis entra et se dirigea vers les cuisines où il avaict aperçu Saturnin de dos, parlant sans doute à une personne venue leur rendre visite.


Bonjour demois...elle.
Ohhh, mais je crois bien reconnaistre là des traits que j'ai vu il y a bien longtemps...


Se rendant alors compte que celle qu'il venaict à voir, estée venu seule, sa mère devaict avoir rejoint Aristote, et ces sombres pensées firent s'effacer doucement son naturel sourire...
Ne souhaitant penser à la chose et encore moins l'aborder, il repris sur un austre sujet.


Mathilde, vous estes la bienvenue en ma demeure comme je l'avais pus dire par le passé à une amie chère. Mais venez donc je vais vous faire visiter nostre belle Tournai...


Quand le patriarche de Clairambault jetais un regard vers l'escalier menant aux chambrées, comme pour savoir si son épouse y estait, la femme du domestique le vit et lui dict. "L'dame s'r'pose"
Souriant, Wuggalix la remercia et se dirigea vers la porte avec sa filleule, quand il y remarqua son vieil ami Connétable...


Bonjour Bayard...
Léalie dort à cette heure, et je vous présente ma filleule Mathilde. Nous allions faire quelques pas en nostre belle ville et croiser la chope, souhaitez vous venir avec nous ?

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Chevalier°bayard
- Mais c'est avec plaisir cher ami! Bien le bonjour Dame Mathilde!

Le Chevalier s'effaça pour laisser passer Wuggalix et Mathilde, puis revenant à la hauteur de son ami.

- J'espère que je n'ai pas trop choqué votre épouse hier en laissant entendre que j'aime moins la Blanche que la Trappiste ?
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pnj
Marissa fatigué depuis quelques temps, était partie se balader au village, quant à son retour elle vit quelques personnes converser devant la demeure familiale.
Etant trop loin, elle ne vit que trois silhouettes, curieuse comme à son habitude, elle accéléra le pas afin d'apercevoir ces différents visages.
Elle put reconnaitre son cher oncle Wuggalix, accompagné d'une damoiselle ainsi que d'un sieur.


Bien le bonjour mon oncle, comment vous portez vous en ce jour ?

Regarda la dame et le sieur avec un sourire et poursuivi par...

Bien le bonjour à vous, je me présente Marissa de Clairambault, nièce de messire Wuggalix de Clairambault, enchanté de faire votre connaissance. Ce retourna vers Wuggalix. Mon oncle je vois que vous êtes de sortie, je suppose que vous vous rendez à la bonne chope ? Fit un grand sourire. Je vous souhaite une bonne journée, je vais m'assurer que tante Léalie n'ai besoin de rien, je viendrais sûrement vous rejoindre plus tard, au plaisir.

Marissa saluât les convives, ainsi que son oncle, puis entra dans la demeure voir sa tante Léalie.
Chevalier°bayard
Bayard avait salué Marissa, la nièce de Wuggalix, qu'il n'avait pas encore croisé à Tournai, avait répondu qu'il était également enchanté de faire sa connaissance, puis elle prit congé et se rendit vers la maison des Clairambault.

Bayard fit une tappe amicale sur l'épaule de son amis.


- Et bien mon cher... votre filleule et votre nièce en plus de votre deuxième enfant, votre famille s'aggrandit de jour en jour!


Avisant une sympathique taverne, il proposa au groupe:

- Puis-je vous offrir une choppe ? Une bonne choppe de chez nous... car demain je serai sans doute sur la route en direction de la Hollande... et nous savons ce que valent leurs bières...
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Wuggalix
Souriant à l'affirmative réponse de son ami quand à un accompagnement en taverne tournaisienne, Wuggalix lui dict alors...

Et bien je ne pense point que cela l'ait put choquée tant que cela, et je présume que ses pensées à cette heure, sont bien loin de là... Quoiqu'il n'est tout de mesme pas improbable qu'elle pense à boire.

Alors que le Bourgmestre finissait sa phrase, souriant à l'idée qu'il énonçait; il sursauta quand derrière lui sa charmante nièce qu'il n'avaict point vu arriver, le saluait en cette belle journée...


Ohhh, bonjour ma chère Marissa, nous nous rendons effectivement à la Bonne Chope, mais il est probable que nous allions à plusieurs différentes taverne de nostre belle ville auparavant. Ce sera donc avec plaisir que je vous y verrais plus en avant dans la journée.


Quand Marissa entrait dans la maison et que Mathilde, Bayard et Wuggalix se dirigeaient vers la grande place centrale, celle que beaucoup de tavernes encerclaient... Le patriarche de Clairambault répondit à son vieil ami par un grand sourire.


En effet oui, et peut estre pourrions nous mesme trinquer à cela.

Mais je vous en prie, à charge de retour dans l'heure, et vous remercie.
Allons donc boire quelques chopes... Et puis, n'y a t'il point de tonneaux pour l'armée flamande lors de ses manœuvres ?


Sur ces questions existentielles, les trois tournaisiens entrèrent dans la taverne que Bayard venaict à montrer.

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Zolealie


Chapitre II. La naissance de Louis Alexandre de Clairambault
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[ Hotel Particulier des Clairambault, Tournai.]

Une douleur sourde tire Léalie de son sommeil... Elle ouvre un oeil. La voix de son époux lui parvient de la fenestre entrouverte... Elle reconnait celle du chevalier, ainsi que celle de la visiteuse que Saturnin a accueilli tout à l'heure....

La douleur se fait plus vive, et une main sur le ventre, elle se redresse, hors d'haleine. Les voix s'éloignent... Wuggalix emmène probablement leurs invités boire en taverne pour la laisser dormir, songe-t-elle avec tendresse.

Trempée de sueur à présent, elle se rend compte que le travail à commencé. D'une main mal assurée, elle attrape la petite clochette que Toinette lui a donnée, justement pour cette occasion. La secoue énergiquement. ( enfin c'est ce qu'elle croit)... Bizarre, la sonnette ne fait aucun bruit...? Elle ne va tout de meme pas accoucher seule dans le petit salon ?!

Alors qu'elle commence à franchement paniquer, Léalie voit entrer avec grand soulagement....


Ma nièce ! Vite... courez quérir.... Toinette... L'enfant arrive...

La jeune Marissa n'a pas les deux pieds dans le même sabots, c'est le moins qu'on puisse dire, et en moins de temps qu'il faut pour le dire, Léalie se retrouve allongée dans son lit, Toinette s'affairant devant l'âtre, Marissa lui tenant la main.

Marissa a envoyé Saturnin quérir la sage femme, qui ne tarde point à arriver, suivie un peu plus tard par Wuggalix, qui vient l'embrasser avant d'estre mis dehors sans cérémonie par le petit groupe de femmes qui s'affairent comme des abeilles dans une ruche.

Après une longue soirée, rythmée seulement par les encouragements de sa nièce et les pas nerveux de son époux devant sa porte, Léalie donne naissance à un petit garçon, bien rose et bien braillard.

Wuggalix est enfin admis en la chambrée.


_ C'est un vrai gaillard déjà, sourit la mère. Ecoutez le crier !

Le Bourgmestre de Tournai prend fièrement son fils dans ses bras, et le nourisson se calme immédiatement. Par respect, sans doute
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