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[RP]Pro Rege saepe:Pro Patria Semper l'expédition Arlésienne

Majda_eulalie


Nkhan : Majda ? Vous sentez-vous prête à conduire la cavalerie ?


Pas le temps de répondre au baron que la Princesse ajoute :


Armoria : Ma parole, vous avez été envoûtée par mes 45 ! Je croirais entendre Damisella... En tout cas, mon cheval a été dressé pour avoir horreur des pruneaux

Ce qui a pour effet d'arracher un sourire, suivi d'un froncement de sourcils, n'ayant aucune idée de cette histoire de pruneaux, avant de répondre à Armoria.

Majda : Votre Altesse, non point envoutée, que le Très-Haut m'en préserve, mais simplement soucieuse de votre sécurité.

Voyant Arian qui se dirige hâtivement vers son fils pour lui apprendre les bonnes manières, à savoir le respect de ses parents, Majda ne dit rien.

Elle-même, malgré ses espiègleries et ses manquements parfois au protocole, n'a eu qu'une fois l'audace de déplaire à ses parents. Leur courroux s'était exprimé dans toute sa splendeur, comme peuvent s'en douter ceux qui connaissent le géant maure du Languedoc... La jeune femme n'avait plus jamais retenté l'expérience, et en avait été profondément bouleversée. Lire la fierté dans le regard est une chose, y lire la colère et le mépris fait plus mal que n'importe quel carraux d'arbalète. Elle n'eut pas le temps de répondre à la Princesse que celle-ci était partie rejoindre Arian, ainsi que Steph. Préférant laisser mère et fils se dire les choses à coeur ouvert, sachant qu'il n'est jamais bon de mettre sa main entre le marteau et l'enclume, elle regarde le Baron.


Majda : Pour en revenir à la stratégie, je pense, vu ma corpulence, qu'il vaut mieux qu'un homme mène la charge de cavalerie. J'aimerais en être, mais voilà, que ferais-je face à des guerriers qui auraient le double de ma stature ? Pas le poids, assurément.




Elle se penche pour regarder les croquis.

Majda : Jack, Valezy, ou mon époux qui est Ex-Sénéchal de l'Ost mènerait cette charge mieux que moi-même, il faut se rendre à l'évidence. Je puis sois rejoindre la Garde Royale, en étant l'un des membres, soit restée près de mes hommes. J'avoue que j'aimerais assez me battre aux côtés de Quirin et de mon Maître d'Armes. La Salamandre saura y faire, les connaissant, ils seront parfait dans ce rôle. Les 45 et la GR près de la GMF, et du coup, je peux rejoindre mes hommes pour la charge, avec votre accord.


Entendant que plus loin, ça se chamaille et ça se dispute, Majda soupire, et fait signe à Nkhan. Il faut qu'ils interviennent auprès des hommes. Un regard suffit à voir que Steph et la Princesse ont les choses en main. Il faut motiver les troupes, et surtout les détourner de cette misérable scène qui pourrait leur casser le moral. Elle se dirige donc à l'opposé, et se met debout sur un tonneau, pour attirer leur attention. D'une voix forte, elle commence alors.

Majda : SOLDATS DU ROY ! Nous voici prêts pour le départ ! Je suppose que tous avez préparé vos besaces, et rassemblé vos affaires personnelles. Si vous avez une demande quelle qu'elle soit, vous reconnaissez la bannière d'Exat, blanche et verte, n'hésitez pas à vous faire annoncer, pour que tout ce passe au mieux. Un petit point sur l'intendance, si vous avez du vieux pain, je vous suggère de commencer par le manger, que nous gardions le maximum de pain frais pour les jours à venir. Je laisse la parole à notre Chef, le Baron Nkhan. Mais avant une petite chanson, nous avons jusqu'à Aix pour l'améliorer et l'apprendre par coeur !

Soldats du Bon Roy de France
Faisons voir aux félons d'Provence
Soldats du Bon Roy de France
Faisons voir ce que sont des preux

Faisons voir, oui, oui, oui,
faisons voir, non, non, non,
faisons voir
Ce que valent les soldats de France
Faisons voir, oui, oui, oui,
faisons voir, non, non, non,
faisons voir
Ce que valent les soldats de France

S’ils ont peur et qu'ils mouillent leurs braies
Montrons-leur que Notre Roy est Bon
S’ils ont peur et qu'ils mouillent leurs braies
Laissons-leur une vie de malheur

S'ils ont du courage, et s'battent com'des hommes
Offrons-leur, un combat digne de ce nom
S'ils ont du courage, et s'battent com'des hommes
Offrons-leur, une mort dans l'honneur


Descendant de son estrade improvisé, elle regarde Nkhan, lui murmurant : A vous papi, d'un air taquin, un sourire aux lèvres, pour montrer aux soldats que l'EM de l'armée est soudé, chose qui est vraie.

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Juliendumoutier
Julien venait de passer une nuit immonde, une journée non moins pénible, il venait de faire encore quelques achats pour l'armée, était quelque peu fâché de s'appercevoir que certains "alliés" mettaient du beurre dans les épinards en vendant du maïs à un prix prohibitif !!!

Il s'était décidé à rentrer au campement afin d'y préparer ses affaires avant le départ quand il entendit la douce et mélodieuse voix de sa douce...enfin, là, c'était un fantasme, rien de doux et mélodieux, il était en train d'assister à un drame, Arian était en train de mollester son fils, elle était dans une fureur noire et à ce moment là, rien ne laissait présager qu'elle lui laisse la vie...

Julien acceléra la pas, finit en courant et rattrappa sa promise qui était en train de s'éloigner avec sa camériste...


Et bien j'arrive après la bataille moi, ce n'est pas demain que nous étions sensés nous battre ? Mon coeur ? que se passe t'il ?

un regard interrogateur à Steph...puis se rappelant l'épisode de la veille, il ramena son regard sur Arian...
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Armoria
Elle le sonda du regard, restant silencieuse quelques minutes, impavide. Puis elle reprit.

Il faut être deux pour se heurter. Volontairement ou non. Je ne songe pas à un instant à juger, que ce soit votre mère ou vous : d'abord parce que j'ignore les détails, ensuite parce que cela ne me regarde pas. De mon rôle, ne ressortent que deux choses. D'abord, être l'étrangère qui rappelle une évidence : la femme, là-bas, c'est votre mère. C'est Dieu qui a choisi de vous réunir. Et de mère, quoi que vous fassiez, vous n'en aurez jamais qu'une. Puissiez-vous comprendre qu'un jour, il est trop tard pour les regrets : le seul moment pour les éviter, c'est le présent... A chacun de nous de faire en sorte d'éviter d'avoir un jour à se dire qu'il est trop tard : puissiez-vous n'avoir point à le penser pour elle.

Elle regarda vers la troupe, la désignant d'un large geste du bras.

La seconde chose à laquelle je tiens, c'est à faire en sorte que tous ces gens, ces femmes et ces hommes, puissent aller autant que possible l'esprit serein vers ce qui nous attend. Et lorsque l'on attend la bataille, il ne faut jamais grand chose pour rompre la sérénité. Laissez retomber la passion de part et d'autre, puis vous pourrez vous expliquer, si Dieu vous le permet. Je vous souhaite qu'Il le fasse.

Revenant vers lui, elle ajouta lentement :

J'ai vu vos parents ensemble : et je sais une chose, c'est que vous êtes né de l'amour. Si cela vous peut aider à aller vers elle et lui tendre la main, songez à cela.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Damoiselle_milie
Milie était là, discrète comme à son habitude. Elle écoutait les discussions par ci par là... Elle s'était installée au pied d'un arbre un peu à l'extérieur du camp.

Pensive, elle songea à son amour et aux siens qui étaient resté au village... Elle décida de leur écrire une petite missive pour leur donner quelques nouvelles...

Beaucoup de personnes appartenant au groupe, étaient présentes, quasiment toutes d'ailleurs.
Elle était heureuse d'être ici, se croyant un peu plus utile, elle avait hâte d'être à nouveau sur le champ de bataille.

Après quelques rêvasseries et les missives écrites, elle revint vers le groupe et tenta de reprendre la conversation en cours de route...

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Arianrod


[Moule Jasminée.... légèrement vanillée.... apaisée par Sa Crevette]



Marchant vers on ne sait ou... mais fallait vite se mettre en retraite pour au moins que la brune se remette enfin se calme assez vite pour allez rejoindre les chez, et encore une honte de plus, les épaules de la brune s'affaissèrent quand elle se rendit compte qu'elle s'était donnée en spectacle devant ses hommes.

Et bien j'arrive après la bataille moi, ce n'est pas demain que nous étions sensés nous battre ? Mon cœur ? que se passe-t-il ?

Elle plongea ses émeraudes humides dans ceux de son promis, puis lâchant la main de Steph, elle se blottit dans ses bras posa sa tête contre son torse sans vouloir dire mots pour le moment, juste être là réconforter par celui à qui elle avait dit oui pour être son épouse il y avait même pas deux nuits de cela.

Juste quelques mots sortirent dans une voix très basse.


Ulrich... papa... batarde...

Puis elle releva la tête vers sa crevette d'amour.

Il dit que je le délaisse... moi sa mère... moi qui lui donnerait tout à lui... pourquoi croit il cela ? J'ai toujours fait en sorte de tout lui pardonner, de lui donner tout ce qu'il désirait...

Lui en ais je trop donner alors ? M'en veut-il d'une chose que je ne saurais ?


Elle se décala un peu pour l'observer de loin parler avec la Princesse. Quelle honte... ils étaient à quelques jours du combat et au lieu de mettre en place au mieux cette guerre ils perdaient du temps à des histoires de famille.

Elle entendit la voix de sa Garde Royale qui chantaient l'hymne de sa section, voila qui devait lui botter le train à La Baronne, point d'histoire là tout de suite, une guerre était là... à la porte... et tous les hommes et femmes présents ici étaient là pour cela alors pas besoin de faire chuter le moral des hommes. Le devoir encore et toujours... elle devait faire... mais quand elle aurait enfin le temps pour le reste ?



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Stephandra
Stephandra vit Julien arriver en courant, il la regarda d'un air interrogateur, la jovente n'ayant point entendu quel était l'objet de la discorde, lui répondit d'une moue d'incompréhension.

Déjà, Arian lâchait sa main pour se blottir contre son amour, la camériste les laissa seuls et s'éloigna d'eux, son amie aurait sûrement plus de facilité à exprimer sa peine avec Julien qu'avec elle.

En s'éloignant, elle jeta un oeil en direction de la princesse et d'Ulrich ne pouvant repousser un soupir. C'est à ce moment seulement qu'elle entendit Majda chanter, ce qui lui valu un retour brutal à la réalité.

Stéph qui n'avait pas eut la chance de connaître et grandir auprès de ses parents, avait du mal à comprendre comment mère on pouvait tant peiner. Sa seule famille, depuis peu, était celle de son amie Arianrod. Elle connaissait suffisamment sa capitaine que pour qu'elle parte en cette tempête colérique, c'est qu'elle avait dû essuyer déjà bien des déboires de la part de son aîné.

Elle n'avait pas le coeur à unir sa voix au chant, pourtant il lui fallait bien faire un effort...ce qu'elle fit en rejoignant le groupe non loin de Nkhan et de Majda. De là, Stéph vit Julien prendre soin d'Arian...déjà ça la rassura un peu.

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Adriendesage
[Campement Français, au milieu des tentes languedociennes]

De grands bâtons, faits en bois de châtaignier, faisaient siffler l'air avant de se frapper violemment. Deux combattants protégés par des plaques de cuirs qui leur couvraient le torse et la tête, se démenaient pour porter à l'autre la touche éliminatoire. Le combat était rude, car l'enjeu était de taille: Celui qui l'emporterait aurait le loisir d'aller défier le sénéchal Desage en finale de ce petit tournoi.
Ce dernier était pour l'instant bien assis devant sa tente, dans un tabouret fait de quatre petits pieux de bois et dont l'assise était un tissu solide, car c'était un ancien drapeau languedocien. Il était lui même vêtu d'un pantalon de cuir grossier et d'une simple chemise, trempée par la sueur. Et son front perlait à grandes gouttes, tandis qu'une belle barre rouge lui enflait le cou. Un beau coup qu'il avait reçu juste avant. L'officier de l'Ost du Languedoc observait minutieusement le combat, la gourdasse d'eau à la main.


"Allons, mordious! De la souplesse! De la souplesse!"

Des languedociens qui s'étaient ralliés au groupe du baron douairier de La Voulte pour cette guerre, assistaient avec la même ferveur au combat indécis qui se déroulait au milieu des tentes. Certains avaient un favori et l'encourageaient avec fougue. Il y en avait même qui pariaient. Et comme aucun n'avait plus d'écus en poche, ils misaient des cailloux, ou parfois des vieilles pommes de pin qui avaient résisté à l'hiver... Une belle pomme de pin valait trois cailloux au moins. Un messager vînt apporter une missive au sénéchal. Il la lu attentivement, haussa les épaules, puis se replongea dans le combat.
L'un des deux combattants frappa son adversaire sur le haut du crâne, l'étourdissant à en perdre l'équilibre. On s'assura que le vaincu n'était pas en grand mal et que sa souffrance était passagère, puis le sénéchal se saisit d'une belle canne en cornouiller. C'était un bois moins souple que le châtaignier, mais très dur. Il en balaya l'air de quelques mouvements amples, lorsque le signal du rassemblement retentit. Adrien soupira et lança sa canne au fond de sa tente, dont les pans de l'entrée étaient restés ouverts.

"Eh bien, soldats, l'heure de l'amusement est terminé. Fagotez vos uniformes soigneusement, et rendez-vous en rang au centre du campement. Lieutenant Asakura, vous mènerez le groupe, car je dois aller parler de stratégie quelques temps, à l'Etat-major de l'armée." déclara-t-il gravement.

"Et soyez hardis, nous terminerons ce défi à Aix, Si Dieu le veut!"

Adrien mit quelques temps à se préparer lui-même. Car il se rinça le visage dans un baquet d'eau froide, changea de chemise et de pantalon, enfila sa tunique d'officier languedocien et boucla la large ceinture de cuir qui portait son épée. Une belle lame, dont le pommeau, orné d'un hibou d'argent, emblème de la famille Desage, avait déjà fracassé un bon nombre de crânes. Lorsqu'il sortait de sa tente, l'agitation se faisait plus grande dans tout le campement. A certains endroits, l'on démontait déjà les tentes. Le sénéchal héla deux charretiers qui chargeaient des barriques d'eau sur un chariot:

"Vous serez braves de commencer à défaire le campement languedocien, en attendant que le rassemblement de la troupe soit terminé. Les soldats vous aiderons ensuite."

Quelques instants plus tard, il avait rejoint la place centrale du campement et se porta auprès des officiers qui siégeaient devant la grande tente du baron Nkhan. Là, il y avait la princesse Armoria, qu'il voyait en vrai pour la première fois. Elle discutait avec la capitaine de la garde royale, qu'il avait rencontré quelques jours auparavant. Comme il ne souhaitait point les déranger, il reporta son salut pour plus tard, et s'enquit des autres:

"Bonjorn Majda!" s'exclama-t-il en s'inclinant légèrement.
"Cossi va?"

"E vos, bar Nkhan, allez vous bien?" continua-t-il en lui tendant la main.

Les plans de bataille dessinés par le baron de Saint Saen étaient caché par la barbe touffue d'Nkhan et malheureusement, Adrien ne les vit point...

"Alors, si nous parlions de ces plans de bataille?" dit-il avec un angélique sourire...
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ulrich
Ulrich hocha la tête, elle n'avait pas tort, il fallait être deux pour se heurter... Peut-être que finalement, lui aussi avait sa part de responsabilités...
Il allait falloir que le bâtard prenne sur lui, le message était passé, d'autant qu'on lui faisait comprendre que cette querelle nuisait au moral des troupes...


Je... je vais faire en sorte de ne plus troubler vos troupes par mes agissements.
Pour mes affaires, je ne les règlerai pas maintenant, je dois convenir que je n'ai pas le coeur à cela pour l'heure...


Lasteyrie fixa son regard vers le vague, il n'aimait pas demander, et encore moins devoir quelque chose à quelqu'un...


Vous...vous semblez quelqu'un d'assez haut placé pour pouvoir m'affecter au devant de la troupe...
J'ai servi d'éclaireur à la dernière campagne contre le Languedoc, au service de la délégation berrichonne... Et puis, comme je ne suis pas très grand, je risque moins de me faire trouer par une volée de flèches...


Le jeune homme ne savait pas s'il avait été assez clair; mais craignait d'être lourd en reformulant sa demande plus directement...
Il ajouta tout de même:


Cela permettra d'apaiser la colère maternelle, et peut-être que le temps finira par l'aider à me pardonner ce qu'il semble que je lui ai fait?
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Pour vous quand il vous plaît!
Majda_eulalie


Bonjorn Adrien. Va plan e vos ?

Taquet de circonstance au père de sa filleule.

Namého ! On arrive en retard et on fait le fier ? Tsssss, pourriez au moins donner de la voix en chantant puisque vous arrivez après que les plans soient donnés ?

Sourire innocent, et surtout, planquage derrière le baron pour éviter d'avoir le retour de médaille, parce qu'on ne sait jamais comment peut réagir un ours mal embouché, même pour une plaisanterie. Rire enjoué, faut bien se détendre un peu, et à chacun sa méthode.

A propos de détente, recherche des yeux de son époux et de Jack, l'état d'Adrien lui donne envie d'une petite joute d'entraînement, suivi d'un bon bain pour être en très grande forme après une petite promenade bucolique comme la dernière fois.

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Armoria
Elle se permit enfin un sourire. Fin et léger, mais un sourire.

Si vous pensez que le Grand Maître de France peut faire en sorte de vous placer comme bon lui semble, lors vous avez demandé à la bonne personne. Armoria de Mortain.

Elle posa une main légère sur l'épaule du jeune homme.

Combattre ensemble crée des liens, et peut renforcer ceux existants. Que chacun de vous utilise ses ressentiments contre nos ennemis, et ensuite, vous pourrez, je pense, vous ouvrir l'un à l'autre. Pour l'heure, je m'en retourne vers Nkhan, afin que de lui faire part de votre demande.

Elle le laissa là sur une inclinaison de la tête, et s'en fut rejoindre l'état-major : elle glissa deux mots au barbu, concernant la position d'éclaireur souhaitée par Ulrich.
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Adriendesage
Le sénéchal Desage haussa un sourcil à l'interpellation de la jeune Majda. Lui, chanter? Avait-elle perdu la tête?
Il la toisa fièrement et lui répondit en se tapotant la tempe du bout de l'index:


"Non mais vous êtes folle? N'étiez vous point là lors de ma prestation à ce fameux bal comtal donné par le comte de l'époque, Cristol de Siarr? Non, ma chère, mieux vaut garder cette arme secrète pour l'affrontement prochain. Sur mon honneur, je veux bien chanter lors que j'aurai foulé les remparts d'Aix. Pas avant!"

Alors la princesse Armoria revînt parmi eux. Adrien s'inclina respectueusement et se présenta:

"Adissiatz, votre majesté. Je suis Adrien Desage, baron douairier de La Voulte et sénéchal de l'Ost du Languedoc. Le même comté que la jeune maure qui n'arrête pas de brailler..." déclara-t-il en ponctuant sa phrase par un coup d'œil moqueur vers Majda Saggash.
"C'est un honneur de combattre à vos côtés." ajouta le sénéchal languedocien, avant de se relever.
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Majda_eulalie


Amusée de voir qu'Adrien ne semble pas prendre la mouche, la jeune maure le regarde, ayant bien du mal à garder son sérieux, et esquisse un sourire, vu qu'elle commence à connaître Armoria, elle se dit que le "détournement d'attention" des soldats vers eux et leur taquineries ne sera pas pour déplaire.

En attendant cher Adrien, pendant que certains s'amusent, d'autres veillent à ce que les troupes soient en forme...

Sifflotant, bon elle abuse juste un peu, sachant très bien qu'Adrien fait lui aussi largement sa part de travail, mais elle ne peut s'empêcher de le taquiner. Elle lui fait un signe de tête pour montrer Arian et s'approche de lui pour murmurer : Je vous raconterai le peu que j'en ai saisi plus tard. Pour l'heure, il faut s'occuper de lever le camp.


Elle reprend à voix haute.
Il faut bien parler un peu fort si on veut que le camp soit levé un jour et qu'on se mette en route. A moins que vous ne préfériez conter fleurette à l'une de mes amies très proche ?

Regard espiègle. Et toc ! un partout. Elle regarde sa tente... heu elle n'est pas en avance non plus apparemment, et fait signe à son laquais de s'approcher, lui confiant de démonter, plier et ranger la tente et que tout soit près pour avant-hier.

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Nkhan
[Campement - Raaaaaaahhh]

On était en train de parler stratégie et *paf*...Arian avait fendu le cercle pour se diriger d'un pas autoritaire vers celui qu'elle lui avait présenté rapidement comme son fils...et une incartade assez violente en avait résulté...qui du coup avait entrainé une partie du groupe hors le cercle...

Pensées fugaces du Baron...*Crénondiou mais ils m'font quoi encore?..*

Regardant la scène il écarquilla les yeux quand les coups se firent dures..

Autre pensée fugace...*Ah ben je crois que j'ai bien eu raison de pas prendre femme...*
Ses pensées s'égaillèrent sur les tripots et les femmes de passage. Mais elles en revenaient toujours à la Douce Evaine, laissé à Mesnil-Mauger, inaccessible parce que non-noble..
Secouant la tête, il se reprit..Il lui fallait ordonner ses pensées, et éviter ce genre de considérations. Chaque homme est mélancolique à l'approche du combat, et pense à ses derniers jours, et ce qu'il a connu de plus...bon tout simplement.

Et ici, c'était la guerre, son cortège de malheur, mais aussi et surtout la vie du Baron.

Majda fut plus rapide à se reconcentrer, et donna son avis sur la proposition d'Nkhan.
Ecoutant avec attention, il se rangea à l'avis de la Maure...quand celle-ci, devant la scène se décida à quelques paroles bien placé et à un chant guerrier pour motiver les troupes..

Nouvelles pensées...*Ah ben v'là qu'après des scènes de ménage, on pousse la chansonnette..mais euh..je deviens sénile ou quoi, je me parle à moi-même?*...

La Maure poussa du coude le Baron, pour l'entrainer sur la pente du discours d'avant départ...Le Barbu la regarda, interloqué, mais ne se lança pas pour le moment dans le discours voulu..

Et par un heureux hasard de circonstance, ce fut un autre Baron qui lui sauva la mise. Le Baron Adrien.
Celui-ci entra dans le cercle?..demi Cercle?..enfin "groupe hétéroclite non remplit de gens de tous bords participant à l'Etat-Major", avec un sourire angélique...

Le Baron allait répondre à la question du Baron...(oui tout ça est une histoire de Barons que voulez-vous?...)quand la jeune maréchale d'Exat lui fit remarquer son retard..

Nouvelles tribulations des deux compères languedociens...un sourire déchire la barbe d'Nkhan...

Soupirant, il se remit en quête de stratégie...surtout que la Princesse revenait dans le cercle..

Prenant alors la parole il désigna Adrien..


Bonjour Baron, content de vous voir!
Comme je disais précédemment, vous conduirez les troupes languedociennes. Suivant notre configuration, vous mènerez l'un des flanc de notre armée, l'Exat vous accompagnera, commandé par Majda!.


Se tourna vers la Maure...

A pied Majda, A pied!

Reprenant son explication..

Le centre sera constitué en priorité de la Garde Royale, des 45 et autres soldats d'armes français, à pied, recevant le concours de l'archerie.
Quand à l'autre flanc, il sera constitué en priorité de la chevalerie.
JE le commanderais, en compagnie d'un officier..
Majda a proposé Quirin, j'ai proposé Valezy ou Jack_Daniel...


Jetant un regard furtif à Adrien, pour voir s'il acquiessait..

Quant à la Section Salamandre elle sera en éclaireur et devra naviguer dans l'armée pour apporter son renfort à tous...

Vous me suivez?

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GAN, Un parti qui en a!...des idées!
Armoria
Un doigt princier vint tapoter l'épaule du barbu.

Oui, moi, je vous suis... Ce qui me semble pour le moins incompatible avec mon souhait d'être à l'avant, n'est-ce pas : à l'avant, l'on ne saurait suivre.

Le nez se fronça : pas bon. Pas bon du tout pour qui la connaissait. Nkhan était normand de naissance ? Et alors ? Elle, elle était bretonne. Concours de tête de mule en préparation. Et cela aurait pu être pire : elle n'avait pas entendu Adrien parler de Cristol. Sinon, en plus d'être butée comme tout un troupeau de mules, elle aurait été de mauvaise humeur.
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Majda_eulalie


A pied ? Il se moquait ? d"jà qu'elle était pas grande, en plus lui faudrait courir pour pouvoir suivre le pas hâtif des hommes... tssssssss

Et la princesse non plus, n'avait pas l'air heureuse. rha la la... mais bon, c'est qui l'chef de l'armée ? Plus qu'à obéïr grrrrrrrrr. Grincement de dents de la jeune Shaggash. Pour les languedociens, ils s'attendaient sûrement à un coup de colère majdaéenne... Même pas ! Ils en seraient quitte pour le spectacle. pfffff... Elle se ramolit ou quoi ? C'est le mariage qui lui fait cet effet-là ?

Soupire de la jeune maure, et elle accepte, après tout la dernière fois qu'elle a écouté un homme de guerre, c'était son parrain, et elle avait fait une hécatombe dans les rangs adverses. Du coup, c'est un sourire aux lèvres qu'elle hoche la tête, espérant que le sac de sable n'est pas loin pour pouvoir y taper tout son saoul, et qu'il reste encore un petit endroit au calme pour des ablutions hors des regards avant de prendre la route.


Bon bon... pfffffff, pas contente mais bon... c'est toi l'chef papi.

Et là, c'est la princesse qui réagit... plus qu'à compter les points... un partout soule au centre ! Prêts ? coup de corne de brume de l'arbitre... heu, et manque les petites miettes de pain pour compter les points.

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