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[RP sur Invitation] Fashion Week - Jour 1

Nicolas.df
[A l'entrée : "Place !"]

L'Italien avait légèrement oublié que son contrat avec la gitane débutait ce jour. Comme à son habitude, il commença sa journée en se rendant à l'AAP, et plus précisément dans le saint des saints, son cher bureau. Au milieu des papiers à corriger trônait une ébauche d'article sur... la facheune ouike.

Porco dio !

Heureusement il était encore tôt... il dévala l'escalier en grommelant, passa devant le portier interloqué, et récupéra Nébiros avant même que le palefrenier n'ait fini de s'en occuper. Une folle chevauchée, quelques insultes et deux ou trois collisions évitées plus tard, il se présenta aux jardin du Louvre. L'étalon fatigué en de bonnes mains -l'avantage des rendez-vous de la haute- et son bandeau "AAP" bien en évidence, Nicolas esquiva les groupes d'invités déjà présents, salua les gardes d'un hochement de tête, et s'engagea dans la zone protégée. Attia lui avait bien précisé qu'il n'avait pas à se préoccuper de questions aussi futiles que le protocole, les places réservées et les accès restreints, et il comptait bien en profiter. Il avait presque envie que quelqu'un s'avise de l'en empêcher...
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Indisponible pour le moment, désolé !
--Ella_duree


La veuve Durée de suivre, une angoisse latente au coeur, car ce n'est pas son fils qui l'accompagne, son fils est resté à la boutique fermée pour la journée, et elle craint pour lui. Lui tout seul dans la maison, pour l'occasion, elle lui a offert un chiot traînant dans une ruelle parisienne, un cadeau en attendant que Maman revienne, elle ne sera pas longue, reste sage Ernest. Et elle a peur quand elle sourit à son invité.

Son invité ? Un âne loué pour l'occasion avec la charette assortie, pour tirer les malles remplies des tenues des Doigts d'Or et d'autres merveilles, un sourire à l'angoissée gitane, a-t-elle seulement pensé à la logistique ? Elle qui ne vit que pour ses aiguilles et ses soieries. Délicieuse Attia qu'elle dévore des yeux parce qu'elle l'émeut dans sa nervosité toute légitime d'artiste mais aussi de future mère. Ils sont rares ceux dans la confidence, ses proches tout d'abord, mais aussi et plus simplement, les femmes, les mères, celles qui savent pour avoir déjà connu. Et tandis qu'elle attache en silence le licol de l'âne à l'arrière de la scène pour dissimuler à tous la cariole et son fidèle destrier du jour, elle sourit devant l'effervescence de l'Atelier des Doigts d'Or qui se déverse dans ses veines comme du sucre. Du bonheur à l'état pur. Elle vit la bourgeoise, il y a si longtemps qu'elle n'avait eu une vie sociale..

Les malles sont là, faites donc ce que vous avez à faire dessus, j'ai pris garde de ne rien toucher. J'espère que cela ira. Personne ne touche à celle-ci.

Celle-ci, c'est celle contenant sa partie à elle, celle-ci, c'est celle qu'ils toucheront bien assez tôt, et avec un clin d'oeil à la gitane, elle fait passer dans les rangs, un panier contenant des macarons pêle-mêle, des fruits confits, et autres sucreries qui vous mettent du baume au coeur parce que c'est bien connu que quand rien ne va, le sucre est là.
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Eilinn_melani
Eilinn aurait pu s'enorgueillir en ce jour de faire partie de l'équipe des Doigts d'Or, n'ayant pas pour l'occasion besoin de se soucier de laisser-passer, d'invitation ou de toute autre formalité.

Mais vu qu'elle oeuvrait au Louvre, elle était déjà dans la place quand les couturières investirent les jardins. Et de toute façon, vu la tronche des gardes, valait mieux pas s'y frotter.

Dans une tenue des Doigts d'Or, les bras croisés, en retrait, regardant l'animation sans sourciller, le visage du Premier Maitre d'Hôtel s'éclaira lorsque la Durée arriva. Elle n'avait point eu de nouvelles de ce qu'elle avait apporté à la pâtissière, mais la vie et les responsabilités de sa charge avaient vite faits de lui faire oublier ses interrogations.

D'un pas vif, elle s'approcha de la bourgeoise et lui saisit les mains dans un transport sincère. Ils étaient bien rares, ceux que l'Avize pouvait toucher.


Maitre, je suis heureuse de vous revoir !
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Vicomtesse d'Avize, Premier Maitre d'Hotel de Sa Majesté.
Breiz24
[Coulisses]

Elle est là , la rouquine. La voyage l’a épuisée, elle est pâle, maigre à faire pleurer un mort, elle s’essouffle dès qu’elle grimpe une volée de marches, mais elle est là, et il lui reste assez de voix pour gueuler sur le Sévère qui manipule ses précieux coffres.
Et entre les crises de nerfs des unes, de joie des autres, et tout, et tout, elle ne savait plus où donner de la tête. Aussi s’assit-elle sur un coffre, et observa ce qui se passait.


J’ai besoin de manger un truc sucré je crois s’il vous plait…

Oui, elle avait le tournis, à les voir toutes s’agiter ainsi, mais elle ne s’inquiétait pas. Pas encore. Après tout, il y avait encore deux jours avant qu’elle ne présente ses créations, et puis aussi, elle était trop fatiguée pour s’en faire. Elle s’inquiétait déjà bien assez de voir Attia s’angoisser alors que le moment était crucial pour la chose sous le renflement de son ventre. Elle réussit à sourire, soulagée, quand le presque fiancé de son Maitre prit les devant pour lui dire de se calmer.

Oui Maitre, déconne pas tu veux ? Assied toi et souffle, c’est Bee qui présente ses tenues.

Même si la Dauphine est présente et que ça stresse grave sa race de savoir ça, surtout quand on est couturière royale, qu’on a envoyé chier sa supérieure hiérarchique et qu’on n’a pas le droit à l’erreur parce qu’on organise à son nez et à sa barbe un événement auquel elle n’avait pas elle-même pensé.

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Estrella.iona
[Dans les coulisses]

Deuxième visite de l'Etoile angevine au Louvre, la première fois, c'était aussi pour un défilé d'ailleurs. Sauf que c'était pas pour le compte du même atelier... Hé oui, un beau matin, Calyce et Trella avaient décidé d'aller voir ailleurs et s'étaient retrouvées embauchées à l'atelier des Doigts d'Or.

En cette journée d'ouverture de la Fashion Week, tout le monde s'affairait dans les coulisses et tout le monde semblait au bord de l'explosion. La preuve, Attia se mit subitement à crier qu'on allait mourir... Hors de question, elle était bien trop jeune.
Et pendant que toutes les créations étaient sorties des malles, défroissées et rafraichies, car on ne pouvait décemment pas présenter des habits indignes du standing de l'atelier, Trella s'était postée sur un banc, sa fille sur les genoux.
Pour une raison qui lui échappait encore, elle avait décidé avant de partir d'Anjou qu'emmener sa progéniture ferait le plus grand bien à celle ci. Elle l'avait donc récupérée dans le couvent où elle la laissait parfois par manque de temps et d'expérience ès-pouponnage.
Et maintenant donc, elle se trouvait bien embêtée avec le nourrisson sur ses genoux. Elle l'avait tout de même revêtue pour l'occasion de la superbe robe framboise que lui avait offerte feu sa marraine l'Etincelle.
Nore... Nore qui n'avait même pas pu voir sa filleule grandir. La jolie robe, bien trop grande lorsqu'elle lui avait donnée, allait désormais parfaitement au poupon de huit mois qui, sans se soucier du monde qui tourbillonnait autour, suçait ses doigts avec application tout en faisant de belles bulles de bave.


Pfffff... Qu'est ce qui m'a pris de l'emmener ? demanda-t-elle à Calyce.

Fallait trouver de toute urgence un moyen d'être libre de ses mouvements. Soudain la réponse se fit évidente quand Trella posa les yeux sur la boule rose qui déambulait çà et là.

Yolanda chériiiiiie ? Tu peux venir voir une minute ?

J'ai un cadeau pour toi... ou pas.
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Mariealice
Un coche. Et bien oui. Elle n'avait guère eu le choix là-dessus, il fallait y arriver non à cheval mais bien en voiture. Parce qu'elle ne pouvait arriver en une tenue approprié en venant sur le dos d'un cheval. Elle le savait bien, avait râlé pour la forme mais avait dû se plier à cette idée.

Ce fut donc le sien, après un nettoyage plus que conséquent par un cocher et un garçon d'écurie, accompagnés bien évidemment de Minouche, qui en bon écuyer, voulait veiller au bien être de Noisette qui pourtant ne serait pas du voyage. Marie avait espéré, en vain, qu'il y aurait quelque souci, une roue abimée ou autre, mais non. Et de toute façon, Walan, goguenard, lui avait rappelé qu'Anne en avait un également. Anne qui devait venir avec eux avant de préférer rester. Sans doute pas encore tout à fait remise de cette toux tenace.

Bref, ils étaient arrivés, accompagnés non d'Anne mais bien de Minouche qui lui, avait décidé que ce serait trop bien, surtout que Cassian il allait défiler et tout ça. Soit. La brune n'était pas certaine qu'on le laisserait approcher. Elle n'avait d'ailleurs aucune idée de comment tout ceci serait orchestré.

Le Louvre. Les trois voyageurs, une fois les pieds à terre, s'étaient dirigés vers les jardins. Il y régnait une agitation typique et Marie se demanda pourquoi elle avait dit oui. Pour faire plaisir sans doute, pour se sentir proche d'Aleanore au-delà de la mort. Un petit soupir avant de se diriger vers les deux hommes qui entouraient ce qui semblait être l'entrée du saint des saints.


Bonjour. Je suis Marie Alice Alterac, voici Walan de Meyrieu. Nous avons tous les deux une invitation. Ah et voici Minouche, mon écuyer.
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En cours de mise à jour.
J'attendrai... Le jour et la nuit, j'attendrai toujours....
Tutia...
[Dans les coulisses]

Cela faisait tout drôle à la brunette d'être plus ou moins dans la bâtisse royale qu'est le Louvre. Elle était là en tant que mannequin et il faut avouer que la jeune asiatique s'en remplissait les mirettes. Pas besoin d'invitations, pas besoin de se passer devant les gardes, qui étaient tout sauf accueillant et souriant.

Tutia admirait, admirait et admirait encore. Sauf qu'à un moment donné il faut redescendre sur terre, et la "redescente" n'est pas une partie de plaisir. En effet, c'est là que l'on se passe tous les scénarios catastrophes, et si je déchirais une robe ? et si je tombais et m'étalais de tout mon long devant tout le gratin de la noblesse ? et si ... et si ... tant de chose qui risquerait de nuire au défilé ... et nuire à Attia.

Aussi afin de penser à autre chose, se mit elle à fredonner une chanson qu'on lui avait apprise en taverne à La Rochelle, avant d'aller proposer son aide au cas où quelqu'un en aurait besoin.

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Atelier : cliquez sur la bannière ; Confrérie : http://silmarien.forumactif.net/
Cl0e
Débarquée de son sud avec sa filleule couturière, la filleule de cette dernière qui est elle aussi mannequin, et puis sa propre fille à elle qui n'avait pas voulu la quitter, trop traumatisée de leur course pour fuir la lèpre qui avait frappé leur village - oui c'est dur à suivre mais c'est la vie - Cloé et la petite compagnie lectouroise avaient gagné la petite troupe de Doigts d'or. Son autre fille aînée était restée avec leur bonne, dans la capitale.
Elle était aussi mannequin, aussi elle n'avait pas revêtue de sublimes robe et parure, puisqu'elle le ferait en coulisse. Y'en a qui ont plus de chance que d'autre - ça aussi c'est la vie.
La petite procession passe alors devant une espèse d'ours, ou un troll, ou elle savait pas trop quoi, mais elle manqua attraper un torticoli en voulant voir son sommet, et sa fille, Chiara, sursauta dans ses bras. Elle la rassura, non pas pleurer ma petite perle, chut, voilà c'est bien, un vrai petit ange, et à côté de pareil mastodonte, un peu plus et elle n'aurait pas vu le sévère, qui faisait rikiki en comparaison. Elle admira la tenue du Grand Maître de cérémonie, un sourire en coin, et continua d'avancer.
Et derrière le petit convoi en direction des coulisses, d'ailleurs ça y est, ils y sont arrivés, les premiers invités sont annoncés, et pas n'importe qui. C'était vraiment l'élite de l'élite. Rapidement, autre chose la déconcentra : le cri d'Attia.


- Mais non voyons !

Bon c'est vrai, ça devait être vraiment stressant d'organiser ça, et les hormones ne devaient pas arranger les choses. Et puis elle, la blonde, elle avait hâte.
Maintenant, et vite, il fallait que les deux mannequins lectouroises se préparent à défiler, puisqu'elles passaient les premières.

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Attia.
[ Toujours en coulisses ]

On ne va pas mourir alors ?
Elle passe en revue ses troupes la gitane stressée.

Il y a le bras d'Elizabeth, étonnamment calme, il y a la rosy princesse rose dont la seule vue lui fait évacuer par un soupir de plaisir un soupçon de trac.

Il Ya le blond dont le baiser innatendu lui en fait encore evacuer un peu.
Et il ya Breiz, pale et maigre, qui meme si elle se veut rassurante lui fait peur a la gitane qui se dirige vers sa grande soeur spirituelle Aka Ella Durée
.

- Merci d'etre venue Ella.

D'un sourire et d'une franche accolade elle témoigne de son affection envers la pâtissière.

- Breiz a grand besoin de tes gourmandises.

Piochant dans un des paniers de sucreries, elle tend a Breiz de quoi retrouver quelques couleurs.

- Fais moi plaisir rouquine, mange.

Le ton est celui de la confidence alors que furtivement elle se tate le ventre. Elle a la tete qui lui tourne un peu aussi et c'est sans hésiter qu'elle engouffre un macaron a son tour.

Enfin elle se détend, mais ne criez pas victoire, elle est encore a 8 sur l'echelle du stress.


- je sais que c'est bee qui passe. Bee ? Beeeeeee ? Ou est beeeeeee ?

Non elle n'es pas devenu un mouton meme si on pourrait s'y méprendre.
Stressée on vous a dit.


- Il faut absolument que tout soit parfait! Qui défile pour Bée ? Est elle prete ? La dauphine est elle déja laaa ?

Ne surtout pas ceder a la tentation d'entrevoir derriere les rideaux le monde qui arrive.
Elle n'est pas préparée.
Oh... Un macaron.



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Icyblue
L'hésitation avait cédé la place aux préparatifs en tout genre, comme il se doit lorsqu'on se déplace au Louvre. Le vicomte n'était pas du style très causant ces derniers mois, encore moins à se pavaner. Mais l'invitation avait réussi à piquer sa curiosité. Une discussion avec son amie Zoyah, elle aussi invitée, avait finie de le convaincre de se rendre à cette semaine un peu particulière.

Il n'avait pas remis les pieds au Louvre depuis le mariage du Roy Lévan le troisième. C'est dire si les choses avaient changées ! Tant sur le trône que derrière. C'était l'occasion de se mettre à la page et peut être de faire connaissance avec quelques unes des personnalités de la cour.

La main de son amie Zoyah sur son bras, ils se présentèrent à l'entrée.


Bonjour. Je me nomme Isidore Bluette et voici Zoyah Aurel-Novotny. Nous sommes tous deux invités pour la semaine de la mode.

Le vicomte tendit les invitations qu'ils avaient gardés précieusement durant le voyage. C'est qu'on ne badine pas avec la sécurité ici !
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Cl0e
C'est vrai ça, elle était passée où l'Abeille ? Un instant elle était derrière elle, et là, pfiou, envolée, disparue. Oups. Elle croisait les doigts pour que ce ne soit qu'une envie pressante.

- Hem. Qui défilent pour Bee, c'est Lanceline et moi. Et euh ... elle est peut-être aux latrines ... y'a des latrines quelque part ?

La blonde était gênée.

- Bee ? Ohé ohé ? T'as abandonné la capitaine ...

Comprendra qui pourra.
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Keridil
Eh non, le brun avait décidé de ne pas laisser Severus Nonrigolus dire un mot. Il devait avoir l'haleine fétide en plus d'avoir les cheveux gras, et puis...non, il n'était définitivement pas digne d'accueillir la fine fleur de la noblesse Française. On le laisserait faire les jours suivants de toute façon, quand Keri Keri sera sur le podium, tel une star, à présenter les défilés toussah, parce que Keri il a trop la classe.
Les places commençaient à se peupler, et après avoir laissé entrer sans cérémonie l'attaché de presse de l'évènement, l'Amahir accueillit la Grand Maître de France, qui n'aurait guère eut besoin de se présenter.
Bien évidemment, signe fut fait au molosse qu'il pouvait laisser passer, et le Seigneur de Bréméan entra en scène.


Votre Seigneurie, Vicomte...


Oui, il avait passé la nuit à apprendre les titres, et il avait fait des antisèches.

C'est un honneur que de vous accueillir, vous êtes placés selon votre rang à la rangée III. En cas de doute, nous avons des placeurs à votre service.
En revanche, les écuyers et autres gens sont priés de prendre place derrière la barrière.


Inclinaison du chef et en avant pour l'annonce, parce que la GMF, c'est pas la première quidam venue non plus.

Place pour la Vicomtesse Marie Alice Alterac, Grand Maître de France !

Et il laissa le couple avancer dans la foule naissante, tournant son attention vers un second couple. Encore un vicomte, et une baronne, pour changer un peu.

Bienvenue à vous, et merci de votre venue. Nous espérons que vous passerez une très bonne semaine de la mode. Étant donné les placements par titre que vous pourrez consulter sur nos affichages, je vous conseille de vous mettre en angle de la rangée III, ainsi chacun sera à la place qui lui sied. La vision y sera parfaite, n'ayez crainte.

Et ce disant, il fit un pas de côté pour laisser passer les invités.
Il se sentait un rien larbin, mais dans quelques temps, sur l'estrade, il serait l'objet de tous les regards.

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Neyco
Une mini biscuit invité, bon elle était autre chose mais ce jour le compte en banque des Casaviecchi allait voir partir quelques écus.
Après avoir demander autorisation à son chef direct le Comte du Rouergue, c'est parchemins de note et autres boites à biscuit plein la besace qu'elle arriva.

Du monde déjà présent sauver. Quelques tête connu, sauver doublement. Vive les biscuits ce faufilant vu sa taille minuscule parmi la foule elle hésita entre le coucou franc, et la convenance.

Nom d'un biscuit quel dilemme.

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--Ella_duree


Et elle déambule entre les couturières et les mannequins, indifférente aux coutures qui pourraient éventuellement sauter en cas d'excès de sucreries, elle sourit aux femmes, aux hommes, aux enfants, aux bébés, toute à sa joie de se mêler à autres choses que les cancanneuses des galeries Lafayotte. Et la personne qu'elle espérait voir le plus arrive, la petite Melani, le Premier Maître d'Hostel de la Reyne, la Vicomtesse d'Avize, la ..

Mignonne ! Vous ici ! Le plaisir est partagé ma toute belle, j'ai une surprise pour vous, cela tombe à pic ! Mais il faut que vous soyez sage !

Oui, elle parle à une noble, mais avant tout, elle parle à une jeune fille qu'elle chérit, un baiser vient se poser sur le front de la jeune fille, et elle lui offre un clin d'oeil en guise de prélude.

J'adore votre tenue, vous avez le chic pour trouver toujours des idées vestimentaires originales, Coco Flanelle ne renierez pas vos goûts, elle m'a dit que vous l'aviez déjà rencontré et depuis votre ascension, elle ne cesse de faire des gorges chaudes à votre sujet.

Ou l'art de taquiner une jeune fille. Et déjà, elle est attrapée par une autre, son Autre. La bourgeoise de pencher la tête de côté en souriant, soeur spirituelle, et surtout, aimante, elle opine du chef aux dires de la gitane, oui, la rousse n'a pas l'air d'aller pour le mieux. Alors le panier de macarons est posé à côté de la rouquine, et elle gagne la charette où sont entreposées en sus des malles, nombre de victuailles, quand il s'agit de préserver une réputation de pâtissière et de gourmande invétérée, il ne faut pas lésigner sur la quantité, alors un pot de lait est attrapé et un pot de miel à sa suite, quelques godets qu'elle glisse dans la poche de son tablier, et le tout vient rejoindre le panier. Attia est la chef des couturières, elle est la chef de leur santé mentale à tous, alors la gitane est attrapée sans préavis et assise de force à côté de la bourguignonne. Un godet à chacune, du lait, du miel, des macarons.

On mange, on souffle et on ne râle pas, sinon, je me fâche, foi de bourgeoise.

Un clin d'oeil au mâle de la gitane, je te la dresserai moi, tu vas voir.
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Fitz
Mais quelle galère...

Le Père Fitz avait signé pour un voyage vers la Bourgogne en compagnie d'une petite boule rose de six ans au départ, pas pour un mannequinat au Louvres devant un parterre tiré de la haute société.. Imaginez ! Un clerc portant exclusivement soutanes et besaces soudainement transformé en un mâle aguichant et brillant de toutes couleurs.. Vous parlez d'une métamorphose..

Comment en était-il arrivé là ? Prenez une pincette de lèvres pulpeuses roses énonçant la demande, une cuillère de yeux brillants, et une grosse fournée d'affection bien enracinée, mélangez le tout, et vous avez un ecclésiastique aux pieds d'une gamine, prêt à passer pour un mannequin pour lui faire plaisir..

Arrivé enfin en vue de l'emplacement dédié au défilé, il ne peut retenir un soupir de soulagement. Non pas qu'il a hâte de se retrouver sur le podium, mais bien parce qu'il va enfin pouvoir se libérer de la prise de Sa gamine. Il en avait les mains presque moites après avoir passé tout le trajet ainsi, main dans la main, un gros poids pendu à son bras.

Passage rapide devant deux colosses. La petiote paraît ridicule à leurs côtés et pourtant, elle leur lance un de ces sourires pouvant faire tomber une mouche.. Le mannequin en herbe se mélange peu à peu à la "troupe" réunie dans les coulisses. Et il se demande pour une énième fois la raison de sa présence en ce lieu..

Regard qui se fait anxieux et qui se baisse vers la Princesse des Fées.. Tu me lâches pour que je puisse me réconforter auprès d'une boîte de macarons ?

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