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[RP sur Invitation] Fashion Week - Jour 1

Charles
JE SUIS EN RETARD

Le Comte de Thérouanne avait reçu une missive bien intrigante il y a de ça quelques temps, une invitation pour un défilé de mode... Le balafré et montagnard était à mille lieues de tout ce tumulte de Cour, mais une fois n'est pas coutume, et muni de son sésame il se dit que pourquoi pas y aller, ca ne mange pas de pain et ca lui ferait voir du monde.

Il fit donc un détour sur son chemin d'Orléans à Alençon et paf Paris et le Louvre, il montra son invitation et put entrer dans le Saint des Saints du Royaume français.

Avec précaution il s'approcha de l'assemblée déjà en train de voir défiler les donzelles, il prit un siège au hasard et fit comme tout le monde mater.

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Eilinn_melani
Eilinn et Jehanne admiraient les robes qui défilaient, piapiatant sur l'acquisition éventuelle d'une des créations de l'Atelier à la fin de la semaine. Déjà les deux créations présentées furent une agréable mise en bouche, et ensuite, la bourgeoise pâtissière monta sur scène.

Tout cela s'annonçait succulent, la main d'Eilinn se tendit pour attraper un coffret mystérieux, se demandant ce qu'il y avait dedans, avant de s'apercevoir que non, elle n'y avait pas droit. Jehanne Elissa eut droit au même traitement, et il y eut quelques chuchotements outrés entre la rousse et la brune pour deviner pourquoi elles étaient spoliées de la création de la Durée. Cela était proprement inadmissible !

La suite du discours, et surtout le regard perçant de la pâtissière en sa direction laissa Eilinn pantoise. Monter sur scène ? Être devant tout le monde ? Ah mais euh... c'était pas prévu au programme ça !
La bouche sèche, terrifiée par ce qui lui était demandé, il lui fallut un court instant pour se ressaisir. Un haussement d'épaules pour son amie, du genre à signifier "non je ne sais pas ce qui se passe", et Eilinn entraina Jehanne Elissa avec elle, se faufilant entre les genoux des invités, pour finalement monter sur l'estrade. Cela rassura un instant le Premier Maitre d'Hotel, au moins sa présence sur scène ne serait pas solitaire. Il était étonnant qu'un officier habitué à oeuvrer parmi la foule noble soit si timide à l'idée d'être dans la lumière, Eilinn préférant l'ombre rassurante de la discrétion.

Déjà le rouge flamboyant sur ses joues, alors qu'elle se demandait ce que la Durée tramait. Cela avait-il un lien avec leurs précédentes rencontres ? Un regard à Jehanne Elissa, un peu éperdue, et Eilinn attendit la suite de la surprise.

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Vicomtesse d'Avize, Premier Maitre d'Hotel de Sa Majesté.
Polstephie
[Plusieurs jours avant le prime jour J - Mende la Belle, Languedoc]

C'était assurément une belle journée de printemps. mille et un parfums emplissaient les narines de la Comtesse qui, confortablement installée dans un fauteuil des plus moelleux, admirait le paysage depuis la fenêtre de son petit salon. Une brise légère faisait onduler les voiles commandés récemment et livrés le matin-même.

*Toc toc toc* - Trois coups secs frappés à la porte.


Òc !?

Un pli que l'on vient lui remettre avant de la laisser de nouveau seule. Les prunelles d'ambre se posent sur le vélin alors que les doigts ronds en parcourent les aspérités. Et puis finalement, elle l'ouvre cette missive et la parcourt presque avidement... pour aussitôt en oublier le contenu.

Le temps passe et la Comtesse est toute à la contemplation de ce Printemps, de ce Renouveau. Le pli qu'elle a reçu a glissé de ses mains et il faudra une jeune fille aux cheveux d'ébène pour lui rappeler l'invitation. Linèta* semble si heureuse de cet évènement que la Comtesse décide alors de quitter sa retraite pour l'accompagner à Paris. La Blonde Eirwen est alors convoquée. Les jumelles Margalida Dulcia et Magalona Eufrasia ne sont pas intéressées. Le départ est décidé et dès le lendemain le coche prend la route pour mener les trois âges de la vie vers leur destinée.



[..., ou le temps d'un voyage qui ne sera pas conté]


[Jour J, Instant I, Moment M, bref l'Arrivée.]

Elle avait revêtu les couleurs qui ne la quittaient plus : le Blanc du deuil de Margot, son Âme-Mie, le Noir du deuil de son époux L.G. d'Alanha, Roy d'Armes et Pair de France déjà oublié de la masse, et le Rouge de son union avec Cristòl de Siàrr, ce Rouge de la Mort et de la Vie.



C'est donc accompagnée de sa fille, Aimelina, enfant marquée de l'inconséquence de sa mère par la volonté du très Haut, et d'Eirwen de Vergèze, présente pour prévenir la folie grandissante, que Paula Estèva, Comtesse du Gévaudan, Vicomtesse consort des Fenouillèdes, Baronne d'Alaigne, Baronne consort de Saint Félix et Seigneuresse de Mireval fit son entrée. Et contrairement à ses titres, ce fut dans la simplicité et dans l'humilité la plus grande que les trois femmes furent menées à la place qui serait celle de la Folie. Bien que le trajet lui fut pénible au vu de sa difficulté à se mouvoir, la Comtesse ne se plaignit point. A peine le temps d'un baiser sur le front et de la remise d'une bourse garnie de délicatesses sucrées que la petite Linèta* quittait sa mère pour le devant de la scène : elle y verrait mieux.

Les doigts gonflés par la vie plongèrent alors dans la bourse garnie qu'elle avait amenée et vinrent proposer des douceurs aux lèvres avides de Gourmandise. La Comtesse se délectait de ce péché... Ne reconnaissant personne, elle salua cependant qui elle le devait.

Vint alors le commencement de la fin, ou plutôt de la faim.

La Comtesse tentait de se repaître des couleurs proposées, imaginant la douceur des étoffes utilisées, le moelleux des fourrures, et bien d'autres choses encore. Presque à chaque seconde qui passait, la main plongeait dans la bourse et accompagnait sa faim.

Magie de ses envies ? L'on vint bientôt lui remettre un coffret empli d'une gourmandise qu'elle ne connaissait que de nom. Car la gourmande Aimelina lui avait maintes fois parlé de ce petit met délicat. Ce fut donc avec maintes précautions que la Folie Gourmandise dégagea un petit trésor, se promettant de garder les autres pour son enfant. Elle l'approcha de ses lèvres et happa la première bouchée, fondante et croquante à souhait. Mes parfums et les arômes se mêlèrent pour porter Paula vers l'extase alors que ses yeux se fermaient et qu'elle oubliait l'endroit où elle se trouvait.



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* Surnom d'Aimelina.
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Walan
Réprimer le bougonnement et répondre avec esprit, mais sans arrêter d'observer la foule des yeux. On ne savait jamais ce qui pouvait sortir de sous une robe, et puis quand on était déjà suffisamment fou pour apprécier ce genre de cérémonies et de fréquentations, on ne devait pas être loin de l'être pour chercher à attaquer tout ce qui bouge -avec une préférence pour les ténébreux vicomtes aux yeux gris-. Bref, réplique donc :

Je ne doute pas qu'Attia serait ravie d'avoir la Grand Maistre de France comme modèle, en effet. Mais ce ne serait guère charitable de me laisser seul dans le public pour monter sur l'estrade.

Léger sourire, et toc. Enfin, et toc sauf que maintenant on entrait dans le vif de sujet, ainsi que la voix de stentor du maître de cérémonie l'annonçait, et que le sujet risquait d'être ... long. Quelques minutes et divers broutilles -coupage de ruban et autres- plus tard, les premiers modèles et leurs robes apparaissaient. A peine un bref coup d'oeil à celles-ci voir rapidement s'il s'agissait de personnes qu'il connaissait ou si les robes présentaient un quelconque intérêt -pour être portées par quelqu'un d'autre, comme l'unique femme que Sans Repos contemplait par exemple- puis le gris acier reprit son parcours de la foule, non sans se poser de manière régulière sur sa voisine.
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Sarrasin
Sarrasin était arrivé avec sa femme, tenant leur fille par la main. Le louvre était beau et la tentation de la fillette était grande pour se promener dans les jardins.
Ils la suivirent dans cette foule avec le reste des artistes et la voit s'engouffrer dans la foule pour aller rejoindre une femme amaigri plus que de raison et finissent par la perdre de vue. Elle devait retrouver ses amies de l'atelier, aussi Sarrasin et Célia n'eurent pas le temps de lui dire qu'ils iraient un peu en dehors pour que Célia se degourdissent les jambes. Ils y restèrent un moment avant de retourner dans les coulisses quand Sarrasin entendit que le defilé commencait, Jenah devait les chercher partout, ils ne voulaient pas l'inquiéter.
Une fois dans les coulisses, ils paraissaient plus grand, une partie de la foule s'étant rendu dans la salle. Ils virent sans difficulté Jenah qui semblait toujours stressé, mais cette fois-ci son regard était mélé avec une lueur d'inquiétude. Ils se dirigèrent vers elle pour la retrouver, le sourire aux lèvres, avant de venir la prendre dans ses bras et l'embrasser tendrement faisant attention à Théo.
Mariealice
Moi monter sur l'estrade?

Elle éclata de rire à cette idée. Et dire que certains le trouvaient trop sérieux.

Ah mais non, il s'agit de toi. Défilant pour montrer une tenue en soie, histoire de démontrer à Milo que non, la soie ne gratte pas.

Non mais des fois. Un hurlement, enfin non plutôt une annonce, lui fit tourner la tête vers l'estrade. Un petit discours avec coupage de ruban et voilà que cela commençait. Des robes, dont une de la couleur qu'elle affectionnait. Jolies, talent naissant mais prometteur, applaudissement au salut de la couturière.

Walan n'y avait jeté qu'un coup d'oeil, rien d'étonnant, il n'était là que pour l'accompagner. Elle-même n'était là qu'en souvenir d'Aleanore et parce qu'il s'agissait d'Attia et de ses couturières, dont elle connaissait certaines.

Une nouvelle voix lui fit tourner la tête, s'apprêtant à regarder de nouveaux vêtements mais il en fut tout autrement. Ella Durée. Ainsi c'était elle. Perplexe mais silencieuse, la brune observait la femme devant elle, cherchant à comprendre pourquoi il était question de macarons. Des coffrets particulier? A nouveau elle suivit des yeux les placeurs portant ceci jusqu'à ce qu'un vienne lui en tendre un couleur framboise. Lentement les mains vinrent s'en saisir tandis que pour tout merci la tête s'inclinait vers l'enfant et que les yeux se levaient vers la femme debout là-bas. Un échange muet et une larme s'arrêtant avant de couler, là juste au coin de l'oeil, se retenant de se montrer plus que par une brillance particulière.

Et les macarons sur les genoux, la main libre vint se poser sur le bras de son cavalier, le pressant doucement tandis qu'elle reprenait contenance.

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En cours de mise à jour.
J'attendrai... Le jour et la nuit, j'attendrai toujours....
Jehanne_elissa
C’est à peu près le même sentiment d’injustice qui emplit la Goupil. Elles n’ont pas droit aux macarons. Mais c’est nul, mais c’est naze ! Une vilaine âme organisatrice les aurait-elle jugées trop rondes ? Elle détaille son amie brièvement puis baisse son regard vers sa propre taille, non non définitivement elles sont loin d’êtres rondes mais on ne veut pas leur en offrir, c’est tout ! Spoilées! Oh Seigneur seraient-elles devenues la risée du Royaume ? Et alors là, ça chuchote, ça chuchote des pourquoi, ça chuchote des raisons aussi alambiquées les unes que les autres mais les deux best friend forever ne comprennent pas. Ah ça non. CCa peut-être un privilège pour les plus nobles qu'elles peut-être, certainement oui mais quand même, elle a ne lapine naine Princesse et Eilinn est premier Maître d'Hôtel et elle a du sang royal. Injustice, le monde est injuste quand on vous refuse des macarons, tiens, prend ça dans tes dents du bonheur.

Et puis après, après, les secondes suivantes… Après le ventre se serre, après la gorge se sèche, après le cœur bat vite, beaucoup trop vite. QU-OI ? Toutes les deux, sur la scène, devant tout le monde ? Eilinn, Eilinn, d’accord c’est normal la bourgeoise aux doigts d’or et sa meilleure amie travaillent ensemble, il est tout à fait normal qu’elle soit mise à l’honneur, Eilinn est géniale. Mais elle ? Pas le temps d’essayer de prendre la tangente, Eilinn lui attrape la main libre et commence à se frayer un chemin parmi les invités, du rang des Vicomtesses direction l’estrade. Une myriade de « pardon », « désolée », « oh mince je ne voulais pas marcher sur votre robe » et on y est. Et étrangement, même si elle a peur, même si les regards posés sur elles sont relativement terrifiants et inquisiteurs, elle ne se sent pas si mal ici la Goupil. Un sourire plus franc est adressé à Aimelina puis à tante Pol c'est qu'on les voit vachement mieux d'ici, presque ferrait-elle aussi un coucou à Clémence. Et gênée d’être là sur l’estrade avec une lapine naine collé contre elle, soutenue par un bras ? Même pas ! Alors elle se tient droite, sagement, le rose quand même aux joues, elle remercie le Très-Haut de l’avoir vestimentaire plutôt bien inspirée le matin, et un sourire est adressé à son amie… Et maintenant... Advienne que pourra.

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--Ella_duree


La bourgeoise retient un rire à les voir la mine empourprée fendre le public, pour elle, juste pour elle, et puis aussi pour le plaisir et à la gloire des macarons, alors quand la Melani et la Volpilhat la rejoignent, elle sourit d'aise, quand les deux jeunes filles sont à ses côtés, l'envie de les attraper par les épaules et de les serrer contre elle, la prend, mais si dans le privé, elle est l'amie d'Eilinn, en public, elle est bourgeoise et la jeune fille est vicomtesse, alors elle retient l'envie en souriant et en décochant un clin d'oeil à sa complice au premier rang. Elle ne connaît pas si bien que cela ces jeunes filles, moins que certaines, et pourtant, elle les connaît pour ce qu'on lui en a dit. Aléanore qui lui en avait parlée, avec une pointe de tendresse dans la voix, la gosse Josselinière devant avec de l'admiration dans le regard et finalement, la grand mère de la reine herself, avec elle, cette envie hors du commun d'y voir là des bons partis pour tout jeune homme portant blason et de préférence de sa famille. Le public est oublié un temps, un temps très long où elle regarde en souriant maternellement, les deux adolescentes.


J'ai cherché longtemps une façon de vous remercier pour la réalisation de ce coffret doré, et puis, j'ai cherché longtemps aussi une façon d'exprimer à tous, que je vous voulais comme successeure, pour que vous continuiez plus tard à faire vivre la Maison Durée. Et j'ai pensé à quelque chose qui plairait à des jeunes filles et que je savais faire. Des macarons ! Ainsi sont nés les Innocentes et Double Jeu.

What Else ? Alors elle tend la main vers le bas de l'estrade et le petit gosse des faubourgs lui tend le panier d'où elle extrait un Coffret orange qu'elle tend à Jehanne Elissa.

Pour vous remercier d'être avec elle.


Et finalement, elle sort le deuxième Coffret Rose et Vert celui-ci qu'elle dépose dans les mains d'Eilinn, avant de se tourner vers le public.

Si un jour, vous êtes invités à la table de Sa Majesté Béatrice Ière, souvenez-vous que c'est de cette jeune fille que viendront tous les mets délicieux que vous mangerez.

Plus bas et pour les deux jeunes filles.

Allez mignonnes, regagnez le public et que le spectacle continue. Nobles invités, je vous rends à votre Maître de Cérémonie ! Et Bon Appétit !

Une révérence qu'elle esquisse de son mieux avant de rejoindre les coulisses avec un sourire à l'Amahir et un macaron qu'elle avait pris soin de glisser dans la poche de son tablier avant d'entrer en scène, qui vient atterrir dans la main du jeune homme, accompagné d'un clin d'oeil.

Vous me voyez ? Vous me voyez plus.

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Eilinn_melani
Il y a des jours ou votre cerveau met un malin plaisir à mettre du temps à fonctionner. Et yavait des jours tous les jours. Eilinn était donc sur cette estrade, avec sa meilleure amie, et un de ses mentors en matière de cuisine, devant un parterre composé de la fine fleur du Royaume, se demandant ce qui se passait.

Beaucoup de pensées traversèrent simultanément l'esprit de la jeune fille tandis que les paroles d'Ella Durée s'imprimaient dans sa tête.
Dans l'ordre, ou dans le désordre :
- Mon Dieu mais c'est ma recette qu'il y a là dans ces boites jaunes ! !
- Successeur ? Elle a dit successeur ? C'était pas "sucre sa soeur" ? Ah non...
- Mais... mais heiiiiiiiiin ? Encore des coffrets ?


La boite rose et verte atterrit dans ses mains presque tremblantes. Un coffret pour elle. Un coffret comme en avait la Reyne, la Marquise de Nemours, feue son Etincelante Amie. Pour elle.
Le nom de la boite la fit tressaillir, tandis qu'elle repensait aux paroles de la pâtissière, "bien trop perspicace pour n'être qu'une simple jeune fille". La curiosité l'envahit, tandis qu'elle résistait à l'envie d'ouvrir le coffret et de deviner quel parfum avait été choisi, même si les couleurs ne laissaient guère de doute. La rhubarbe, l'acide et le sucré à la fois, le piquant et le doux. Elle regarda le coffret de Jehanne, à la couleur de feu comme les cheveux de la Goupil, et déjà la pâtissière annonçait la suite du spectacle.

Dans un réflexe vif, Eilinn toucha la main de la Durée, lui chuchotant quelques mots :


- Vous êtes un ange !

Et venant d'une pieuse jeune fille comme Eilinn, le choix du terme n'était pas hasardeux. Il était temps de quitter la scène, et Eilinn descendit de l'estrade, entrainant la rouquine dans son sillage. Elle n'avait désormais qu'une envie, gouter le Double-Jeu, espérant également que son amie lui ferait goûter un des siens !
Au passage, devant un des enfants chargés de la distribution des Macarons Or, Eilinn rafla une boite de sa création. Une juste récompense.
Un sourire comme elle en arborait peu illuminait son visage.

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Vicomtesse d'Avize, Premier Maitre d'Hotel de Sa Majesté.
Keridil
[Dans vos yeux, Retour au défilé !]

N'est-elle pas merveilleuse ? Allez-y ! Ne craignez rien, ouvrez ces boîtes, goutez en les délices !

Et laissez-moi surtout le temps, ce faisant, de grignoter mon mien.
Ainsi le brun s'enfourne-t-il son délice sucré entre les dents, et se délecte en public de son goût. Oh que oui, il va falloir qu'il passe à confesse.


Merci Madame.

Oui, l'Amahir la gratifie d'une appellation qu'elle ne devrait pas avoir, mais c'est tout de même affligeant qu'on n'aie pas encore penser à anoblir la Durée pour demander un tribut en macarons.
Mais déjà il faut enchaîner. La journée est désormais bien avancée. Plus qu'une collection à passer et la parole sera à la presse, et Keri Keri pourra se faire la belle un p'tit peu.


Et maintenant, quittons le garde-manger, retournons à la garde-robe !
Cette première journée semble dédiée aux espoirs féminins ! Après la prometteuse Bee, après la pâtissière Parvenue, et non sans talent, voici venir une autre apprentie couturière, qui est sans aucun doute promise à une merveilleuse carrière. Pour vous yeux à tous, pour vos corps et votre beauté, voici venir, dans des tenues signées Calyce, nos jeunes demoiselles.
Premier modèle porté par Elizabeth, vêtue d'une cotte de soie écarlate, portée sous un manteau de velours anthracite aux manches, également de velours, mais abricot cette fois, des broderies du même, et sur la ceinture du manteau cintré sous la poitrine, une merveilleuse émeraude.


Elle est suivie de Tutia.
Admirez cette robe vieux rose à la cotte à manches courtes sur un jupon en drap des Flandres marron brodé d'argent, laissant apparaître ainsi une chainse en lin immaculé.
Cette tenue est idéale pour vos promenades estivales dans VOS jardins. Bien sur, vous ne voulez pas montrer vos chemises à des inconnus.
- petites coquines - En revanche, pensez-y pour une collation entre intimes, au soleil, retirées en vos terres pour l'été.

Et pour finir, voici venir Cloé ! Vous noterez là le degré d'audace de notre créatrice. Une cotte de lin écru de la plus belle qualité
un corset rehaussé de broderies dorées.
Ce corset surmonte la cotte au lieu de rester pieusement en dessous ! Admirez l'innovation. Mieux ! Le lacet n'est pas dans le dos. Mesdames, ne vous embêtez plus d'une suivante, le corset retourné surmontant libère la femme.
Un léger voile sur le chef et vous aurez l'air raffinée, sûre de vous, fraîche, légère.


Enfin...toussah quoi. Ayé ! Keri se croit au télé achat, c'est parti la machine est lancée, gageons que si Moulinex avait trouvé sa place au XVè, le brun leur aurait trouvé un slogan.

Ca donnerait presque envie de se trouver un fief sympa en Languedoc ça tiens ! Non parce que l'Orléanais et la Bourgogne, niveau chaleur c'est pas le top.
Et tout à ses pensées tournées vers cousin Actarius, l'Amahir s'écarte pour laisser défiler les beautés.

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Elisabeth_stilton
[Dans les coulisses puis sur scène]

Notre blonde avait trouvé sa couturière. Maintenant il fallait enfiler la robe et se faire coiffer. Bien évidement notre blonde nationale préférait avoir les cheveux détachés mais avec Breiz dans le coin et une bonne partie de la famille de son époux présente, elle ne pouvait se permettre cette frivolité. Et puis n'était elle pas la plus belle quelque soit sa coiffure et sa tenue ? Bien sur que si.

Il fallait enfiler la robe maintenant, Eli portait une fine chemise à manche courte afin de passer al Robe de Calyce. On l'aida à tout mettre en place, le tombé était parfait, comme elle, elle vérifia que les bretelle de sa chemise ne dépasse pas de la robe. Tout était en ordre et c'était tant mieux parce qu'elle était la première à défiler.




La blonde avança, elle n'avait pas peur, pour elle tout allait bien. Elle mit ses mains devant elle puis prit un pas ni trop rapide ni trop lent, juste ce qu'il fallait pour que les gens puissent bien voir la robe. La blonde est sobre, un visage neutre sans sourire mais pas désagréable non plus. Elle regarde au loin devant elle, elle s'imagine un ligne sur laquelle glisse chacun de ses pas. Elle arrive à la fin de l'estrade, là elle s'arrête quelques seconde que tous puisse la regarder, enfin la robe. Elle se tourne à droite, attend, puis à gauche, re attend. Elle fait demi tour et avec la même grâce elle retourne dans les coulisses.

Ai je encore une robe à porter aujourd'hui ?
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MAJ progressive. Patience.
Connexion pas stable pendant 2-3 semaines après de retour pleinement.
Tutia...
Oooh pinaise de pinaise !! Voilà ce que se dit la brunette, lorsque absorbée par ce qui se passait de l'autre côté du rideau sans pour autant voir, elle entendit le maître de cérémonie annoncée les prochaines robes et par la même occasion, mannequin qui devaient défiler.

Elle n'était pas encore prête, aussi chercha t'elle où pouvait se trouver la robe de Calyce qu'elle devait mettre. Fort heureusement Elizabeth devait passer avant.

Aussi appela t-elle sans pour autant crier trop fort pour pas qu'on l'entende de l'autre côté.


- Calyyyyccceee !!! Elle est où la robe que je dois mettre ?!?

Farfouillant dans les malles et les mannequins de bois elle parvint enfin au bout d'un moment à la dénicher...

La jeune asiatique s'habilla à la rapidité de l'éclair, priant pour ne pas craquer la robe en l'enfilant trop vite. Puis enfin, lorsqu'elle parvint à la mettre et à la fermer, elle détacha alors ses cheveux - oui bon ... il paraît que cela ne se fait pas, mais tant pis... elle n'avait ni mari, ni famille pour qui les cheveux détachés auraient choqué - . Enfin habillée et coiffée, elle se tint prête à la suite d'Eli.

Lorsque cette dernière eut défilé parfaitement, Tutia respira un grand coup, et s'avança en essayant de réguler sa démarche, ce qui n'était pas chose aisée, elle qui avait l'habitude de marcher vite, mais elle s'était entraînée, donc ça allait. Souriant légèrement, elle s'avança, et suivit le même chemin que celles qui l'avait précédé.



S'arrêtant ensuite au centre de l'estrade, afin que l'on puisse bien voir la robe, pendant un instant, elle reprit par la suite les petites marches qui menaient aux coulisses. Là la brunette respira...

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Atelier : cliquez sur la bannière ; Confrérie : http://silmarien.forumactif.net/
Natale
Et voilà que tout commence... Des robes et de beaux modèles à contempler effectivement. On touche du regard seulement. Attention !
Heureusement vinrent les productions de la Maison Ella Durée, ça on peut goûter. Une fois n'est point coutume le noble occitan incline légèrement le chef afin de remercier la bourgeoise des invitations.
Et pendant qu'elle est tout à son discours on fait distribuer les macarons dans l'assemblée. S'en suit de "ohhh !", des "aaaah !" et des "mmmm" qui affichent toute la gourmandise des invités. Oui c'est tout à fait ça, ça rève d'entrer dans des robes de grands couturiers et ça fond devant "les bouchées de la reine". Ah ! les femmes. Bon appétit bien sûr !
Et lui-même d'en savourer un et de le partager avec sa promise.
Ceux-la il peut en profiter pleinement, ils sont gratuits.
Et l'on repart ensuite pour une séance d'admiration des plus beaux modèles parisiens. Oui, ça semble être une bonne semaine qui commence en effet.

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Cl0e
Et voilà, tout juste descendue de l'estrade, elle a tout juste le temps de grignoter quelques macarons à l'eau de vie de violette et myrtilles qu'elle est déjà rappelée.

- Quoi déjà? Faut que je me change, que je me recoiffe et tout et tout ? Mais ... mais ... Mince !

Dommage, elle était bien, engoncée dans la robe de sa filleule.
Regard légèrement angoissé, zut, l'est où Calyce, ça y est je te tiens, ma rob... oh ! merci !
'tention, tirez pas maintenant sinon ça va craquer, hé doucement, ce sont mes cheveux, on y va molo !

Au bout de quelques petites souffrances - faut souffrir pour être belle ? Le premier qui dit ça, je l'égorge - et la voilà prête.




Cette fois-ci, la blonde hésita nettement moins, et le pas se fit bien plus assuré. Main sur la hanche, et hop, c'est partit pour un petit tour avant de revenir aux coulisses.

- Suivante ?

Elle l'aurait bien dit à l'angloise, pour le style, mais bon, pas la peine de se la péter davantage. Remarque, pour une fois qu'elle pouvait se lâcher ...
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Keridil
Et voilà voilà, les beautés défilaient, les unes après les autres, sous les yeux éblouis d'une foule en délire. STOP. Rembobinage.
Ziiiiouuuup.
...les unes après les autres, sous les yeux éblouis d'une foule des plus attentive et raffinée. Le must du chic, en somme.
Le brun tentait de gratifier les défileuses d'un regard encourageant à chaque fois qu'elles daignaient lui accorder un oeil, autant dire pas souvent, mais cela dit, valait mieux qu'elles regardent devant elle. Un malheur est si vite arrivé sur une estrade.
Les ménestrels déposent leurs instruments à la fin du passage, et le brun revient sur scène, pour la dernière fois de la journée.


On applaudit ces demoiselles ! L'exercice n'est pas simple, vos regards sont inquisiteurs, à l'affut du moindre fil dépassant. Vous êtes un public avisé !

Ca fait jamais de mal de flatter l'auditoire hein.

Accueillez la jeune créatrice de ces trois merveilles ! Calyce !
Calyce, si vous voulez bien, un petit mot pour la mode ?


Un petit mot, un grand un long discours, bref, comme elle veut, personne n'est obligé de prendre l'Amahir à la lettre, d'autant que cette semaine risque d'être prolifique en boutades et autres vannes plus ou moins réussies.
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