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Trophée Minerve (avril 1459)

[RP] TM – Campement des jouteurs

Ingeburge
Parallèlement à la mise en place du champ-clos et des gradins, des manœuvriers, des ouvriers et des artisans avaient été mis à contribution pour le montage du campement des jouteurs. Celui-ci, bordant sur la droite le terrain qui accueillerait les compétiteurs, recevrait les héros du jour mais pas seulement, il était également destiné à être le champ d'action de la foule de gens qui entoureraient pour cet événement spécial ceux qui s'affronteraient en cette journée du début avril. Ecuyers, valets d'armes, serviteurs, médicastres, palefreniers, forgerons prendraient bientôt d'assaut les lieux.

Le campement des jouteurs était divisé en deux parties.
La première ferait office d'écuries en plein air, c'est là que seraient parqués les destriers que monteraient les jouteurs. Des baquets et des ballots de foin y avaient été apportés en nombre afin que les bêtes puissent se nourrir et s'hydrater. Des chevalets de bois avaient été disposés pour réceptionner les selles, les longes, les harnais et les pièces de bardes e tout un lot de marchepieds étaient disponibles. Dans un coin, une petite forge avait été installée pour les opérations de dernière minute ou imprévues.
La seconde semblait un océan de toiles blanches. C'est là qu'avaient été montées les tentes destinés aux jouteurs, chacun la sienne, à charge à la maison de chacun de planter devant les étendards ad hoc afin que tous puissent identifier qui siégeait là. De dimensions honorables, chaque tente avait été meublée de tabourets, d'une table et là aussi de chevalets de bois afin que les cimiers, les heaumes, les armets, les targes et autres pièces d'armure soient entreposées. A l'extérieur, des supports de bois avaient été dressés pour accueillir les lances et quelques quintaines avaient été mis à disposition pour ceux désireux de s'entraîner.

Le campement avait été ouvert la veille au soir, le vendredi premier avril, pour l'installation de équipes nobiliaires.



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Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »
Charles
    L'heure est grave et le brun le savait pertinemment. Non pas que le résultat du Tournoi le tourmentait, car cela allait bien à l'encontre de ses désirs, qu'importe si son oncle venait à chuter au premier tour ou à lever la lance après avoir terrassé le dernier de ses adversaires en final. Non, bien plus que cela, le baron s'inquiétait profondément de ce qu'il pouvait se dérouler durant les affrontements à venir et du destin que le Très-Haut pouvait accorder au seigneur condéen.

    C'était après s'être occupé de quelques détails de gestion du côté des livraisons de tonneaux de Beaune en la capitale qu'il put enfin prendre route vers le grand chantier que représentait le Tournoi Minerve en Bourgogne. Dire qu'il aurait lui même put être le grand organisateur de ce tournoi, si le roy d'armes aurait eu la décence d'accepter la réponse au questionnaire, tout ceci pour une histoire de quelques minutes de retard. L'histoire se jouait souvent à peu, mais ce détail la n'aurait profondément rien changé sur les intentions que pouvait avoir l'italien en entrant dans le campement ce jour.

    Les pas qui s'accélèrent alors que le chancelier condéen passe entre chaque pavillon, ne cherchant qu'une seule chose, l'oriflamme azur du Prince. Un coup d'oeil par ici, un autre par là et on continue, le tout avec l'esprit divaguant à comment présenter sa requête à son oncle, car les prochaines minutes auront sans doute raison de la tente qui était alloué au maitre de la famille Margny. Il n'aurait pas étonnant une seule seconde que ce dernier en vienne à assassiner le baron ou à mettre le feu au lieu que le duché avait accordé aux jouteurs. Comment pouvait-il avancer sa proposition à Uruk ? La question allait très vite trouvé réponse, car au devant de lui, voici une tente moins accueillante que les autres et pour cause. Car à défaut de s'approprier les lieux avec pour seul présentation les deux étendards de part et d'autre de l'entrée de la tente, il se trouvait posté quatre des gardes Margny. Des visages qu'il pouvait aisément reconnaitre, car il s'agissait étrangement d'un des contingents de garde qui s'occupait des geôles du Donjon extérieur du Castel de Condé, les mêmes qui avaient accompagné le chancelier lors de sa visite à la jeune Isaut derrière ses barreaux.


    [...]



    Ayant réussi à pénétrer la tente sans grande heurt, il fallait dire que les hommes en vestes aux couleurs de l'héritier connaissait l'italien et que l'entrée lui fut si aisé. Si une personne avait eut la mauvaise idée de le suivre, elle se verrait vite stoppé aux devants de ces hommes dont la seule connaissance est de savoir frapper un homme jusqu'à ce que mort s'en suive s'il n'est pas autorisé à marcher un sentier qui leur a été attribué.

    Et voilà que se présentait face à Charles, l'homme le plus riche de Bourgogne, depuis que ce dernier avait généreusement accordé à son oncle le droit de jouir des énormes rentes ramenés de Lombardie. Les cheveux gris qui flottaient sur son visage, un regard aux couleurs du printemps, l'homme parfait à marier pour faire exploser cet amas d'or déjà en caisse et en assurer des coffres à n'en plus voir les fonds. Mais tout ceci pouvait prendre fin avec les joutes à venir et le Baron ne pouvait s'accorder à une telle réalité ...


    Votre Altesse, je dois vous parler et prestement ! Il en va de l'avenir de notre sang !
Aimbaud
[Tente du GET de Bourgogne — En joute... feu !]



Va comme l'éclair, Pile-Poil ! Sois brave, mon fidèle destroyeur. Qui-qui veut du bon navoine ? C'est mon gros PET-GAAaaz à son papa. Hmmm ? Ouh qu'il est brave. Ouh qu'il est beau. Souffle dans la pa-patte à papa. Bieeeen. Bon dada. Il est FOOort mon beau dada. Hmm ? Y va faire gagner son pÔôôpa le gentil da-DÂa. Ouh qu'il est fort.

Et Aimbaud de fourrer une nouvelle poignée d'avoine aux minéraux essentiels dans la bouche de son cheval, tout en lui bichonnant le chanfrein avec une moue d'attardé, complètement gâteau qu'il est face à son véhicule de course.

Il l'a rôdé à la perfection, il a vérifié la pression, il termine de faire le plein et c'est parti pour une séance de pure vitesse, une conduite parfaitement assurée, stable, sans risque de dérapage. Un bon démarrage est essentiel, il faut que ça fuse au quart de tour. Sinon : pas assez d'élan, frappe mollassonne, chute assurée.
Mais cette fois pas de risque... Un étalon pareil ça équivaut au moins 4 chevaux.
Ouh qu'il est beau le dada.


Bon, elle est où l'autre ? C'est pas tout mais faudrait peut-être s'y mettre.

Le Josselinière se tape les mains pour les dé-fariner avant de d'écarter la toile de sa tente pour procéder à son habillage. Chaisne de petite laine, hauts de chausse et pantes de cuir. La chose à savoir pour revêtir une armure, c'est de commencer par le bas. Autrement, vous pouvez toujours courir pour vous plier ensuite jusqu'à vos chausses... Les chausses de fer donc, qu'il commence à sangler.
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Emmaline
[Tente de la Dame de St Leger sur Dheune , pres de celle de la Dame de Salives ]


La Dame de St leger sur Dheune avait fait pr2parer charrettes et destriers pour venir a ces joutes d’importance: celles du trophée Minerve .
Le groupe de Basilic était arrivé sur le camp ,ils avaient tenus a etre là ,ou tout avait été prevu .

Sa sœur Keltica Dame de Salives était là également, elle jouterait aussi mais elle etait un peu fatiguée par le voyage
Les deux dames s’etaient entrainees sur la lice du domaine de Nuits St Georges des jours durant grâce a leur maitre entraineur Lafronde qui avait excellé dans les encouragements et Dieu sait s’il y en avait eu besoin.
Des chutes avaient souvent découragé ces dames ,elles avaient quelques meurtrissures par ci par là.
Heureusement Marie était en pleine forme et trés empressée de commencer .Elle déchargeait les charrettes courait ça et la pour tout installer .
AH:! sans sa petite Marie ,la dame de St Leger ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui, calme et sereine avant la bataille
Le maitre palefrenier Bramus était là lui aussi pour veiller aux bons soins des bêtes ,même Bernardo avait fait le déplacement
Lafronde faisait les cents pas ,espérant que ces éléves réussiraient sans se faire mal cette fois.

Les dernieres joutes de la Dame de St Leger ne furent pas brillantes mais pas complétement ratees non plus .Par l’ironie du sort c’est contre le duc actuel de Bourgogne qu’elle avait jouté ,elle avait failli avoir raison de lui si sa lance ne s’était brisée .cette fois ci elle avait demandé une lance en acier un peu plus resistant .Armorri ,le forgeron et armurier des basilics ,en avait fabriqué plusieurs ,différentes afin de satisfaire la dame

Emma était en tenue decontractee pour le montage des tentes,avec des vieilles braies et une chemise brodee certes mais usagée


Alors tout se presente bien? Allez dépêchons nous,le ciel s’obscurcit,je ne voudrais pas ramasser une rincée pour attrapper la mort!
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ex maire de nevers ,13 mandats
Sturn
[Tente de la duchesse du Charollais, baronne de Cruzy-le-Chastel]
Sturn avait confié sa mairie à quelques conseillers et avait donné journée de libre à tous ceux qui voulaient voir les joutes. C’est donc l’esprit serein que l’écuyer d’Angelyque se leva de bon matin pour aller chercher les affaires de cette dernière. La nuit avait été courte. Le soleil ne s'était pas encore levé et la journée promettait d'être longue. Sturn attela les chevaux et se dirigea vers l’hôtel particulier de la duchesse où ses affaires avaient été déposées quelques jours plus tôt. Arrivé devant la bâtisse, l’écuyer sonna avec énergie la cloche, ce qui eut pour effet de réveiller tout le personnel de maison. Cela tombait très bien, il aura de l’aide pour descendre les malles car il ne se voyait pas le faire tout seul.
Les malles, toujours aussi lourdes, désormais chargées sur la charrette, le maire prit la direction du champ où devaient se dérouler les joutes et surtout là où se trouvait le campement d'Angelyque. Désormais seul, il devra décharger les malles lui-même et comme la dernière fois à Soye il aura mal au dos pendant une semaine.

Mais peu importe. S’il était là, c’était bien parce que cela lui plaisait sinon il ne serait pas venu. Maintenant que tout était déchargé il pouvait s’occuper à aménager la tente. Ne sachant pas si la duchesse souhaiterait rester dormir ici le soir il prit la décision d’installer de quoi passer une bonne nuitée.

Il poussa la table et les autres meubles, arrangeant l’espace du mieux qu’il put pour pouvoir circuler parmi les malles, les couches, le mobilier et tous autres objets qui emplissaient la tente. Enfin il sortit l’armure pour l'assembler et l'astiquer, afin qu’elle soit prête. Pour cela il dut ouvrir au moins trois malles remplies de robes et autres toilettes diverses et variées pour enfin trouver ce qu’il cherchait: une jambière qui n’avait pas été rangée avec le reste de l’armure.

Tout était fin prêt. Il ne manquait plus qu’une personne, Angelyque.

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Trixolas
[Tente du seigneur de Fulvy]

Harassé par le voyage aux côtés du seigneur de Fulvy, Trixolas arrivait enfin à l'entrée du campement. Le noble était parti, certainement se désaltérer dans une taverne de la ville, lui laissant une grande partie de son bardas et la tâche de tout installer avant son retour.

Le jeune berger joinvillois s'avança donc dans les allées cherchant désespérément l'emplacement que lui avait indiqué Cuche. "Tu verras, une tente blanche, tu ne peux pas te tromper", il se rappelait encore ses paroles et le maudissait de plus en plus à mesure que défilait devant lui la vaste étendue de toile unicolore.
Exaspéré par sa vaine recherche, Trixolas se décida enfin à poser sa besace devant une tente aussi blanche que toutes les autres mais située à proximité d'un ruisseau et abrité par un chêne certainement centenaire.
En entrant à l'intérieur il y découvrit une table, des chaises et autres meubles d'appoint certainement destinés à supporter une armure, armure que le seigneur de Fulvy avait préféré conserver à ses côtés, pour le plus grand bien de son écuyer.

Après quelques minutes de répit, principalement consacrées à se masser les pieds endoloris par le voyage, il décida de se mettre au travail.
Sa besace posée sur la table, il en sortit ses saucissons, son litre de picâtre, une miche de pain à moitié entamée et finit pas trouver l'objet de sa recherche. Désormais muni de la bannière de Cuche, il alla l'étendre au devant de la tente.



Son principal travail terminé, il jeta un oeil aux alentours et vit un homme s'approcher de lui, les bras chargés d'une mystèrieuse caisse.

- C'est bien la tente du seigneur de Fulvy? J'apporte une livraison spéciale pour son écuyer.

Trixolas acquiesça et s'en alla poser la mystérieuse caisse dans la tente.
N'écoutant que sa curiosité, il l'ouvrit à l'instant même où il l'avait posé au sol et y découvrit toute une rangée de bouteilles de vin de la réserve personnelle de Cuche.
Il sortit la première venue de son écrin et s'en alla directement la goûter accompagnée d'un morceau de cochonailles de chez lui.


Ayant largement abusé de bonne chair et de bon vin, Trixolas avisa un coin de la tente encore libre et s'en alla piquer un petit somme en attendant la venue du noble.
Marieladamnee
[Tente de la Dame de St Leger sur Dheune , pres de celle de la Dame de Salives ]

Apres s'être rendue aux inscriptions Marie avait récupérée sa belle Ironie du Sort pour se rendre au campement d'Emmaline. Ses frères et soeurs avaient commencé à tout décharger. Elle confia sa jument à Bramus qui s'en occupait si bien et fila aider les autres se dépensant sans compter. Elle trouvait toute cette agitation tres excitante. Cela lui rappelait sa vie avec sa famille d'adoption et ses 5 soeurs.Mais le temps n'était pas à la nostalgie , des nuages s'annonçaient et il fallait faire vite.
Lenada
[Tente de la Dame de Tanlay]

Elle avait fait préparer ses malles, un coche l'attendait devant dehors devant sa demeure, elle allait participer à ses premières joutes, avait elle peur, elle n'en savait fichtre rien.

Elle s'était plu ou moins entrainée lorsque son travail voulait bien lui laisser du temps, mais le temps elle en avait peu, elle courait souvent après.

Elle avait convié ses amis à venir la soutenir, Phebus s'était occupé de sa lance, la bichonnant, l'aiguisant, il adorait son métier elle avait bien fait de lui confier cette charge, Melly la blonde boudeuse était là elle aussi,Lena l'aimait beaucoup elle mettait la joie partout des qu'elle passait, elle venait de lui racontait qu'elle avait jeter son maïs au lieu de l'engranger, ce qui avait fait rire la brunette.

Puis il y avait Thema qui l'avait massé, elle se sentait encore ses doigts sur son corps, ses doigts qui tantôt se faisaient doux et tantôt qui se faisaient plus ferme.

Elle perdrait peut être dès le départ... mais c'était de participer qui lui mettait le baume au coeur
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Keltica
[Tente de la Dame de Salives, près de celle de la Dame de St Léger sur Dheune]

Keltica venait d'arriver, après s'être inscrite et avoir laissé Sterenned, son étalon, aux mains de Bramus, le maître palefrenier des basilics, et fut ravie de voir que ses soeur Emma et Marie étaient déjà présentes et lui avaient gardé l'emplacement voisin du leur pour monter sa tente. Descendant de la charrette qui portait ses malles, menée par Amorri, que la blonde avait naturellement choisi comme écuyer, la blonde fit une grosse bise à ses soeurs.


Bonjour !!! Et bien cela ne va pas être une mince affaire de monter cette tente et de s'installer, mais on va bien y arriver !

Retroussant ses manches, Keltica et Amorri s'appliquèrent à monter leur tente, non sans rire de leur maladresse parfois, puis ils rentrèrent les quelques malles et meubles, et bientôt ils furent installés. Au moins, durant tout le temps de l'installation, Keltica ne songea pas à ses petites craintes ; c'était la première fois qu'elle allait jouter, et malgré l'entraînement qu'elle avait suivi au domaine des basilics, elle avait un peu peur d'être ridicule. Mais au moins, elle était présente, avec ses frères et soeurs, ainsi que ses amis, et ce serait au final ce qui compterait le plus.
Amorri
[Tente de la Dame de Salives, près de celle de la Dame de St Léger sur Dheune]

Amorri avait mener la charrette contenant tout le necessaire aux joutes et était ravi d'être l'écuyer de Keltica.

Après avoir salué ses sœurs et quelques amis et amies, ils se mirent au montage de la tente.
Ils avaient monté la tente assez rapidement et même si la belle ne l'avait pas remarqué il s'était occupé de ce qui était le plus lourd et le plus compliqué mais avait bien rit aux erreurs faites lors de l'assemblage.

Une fois la tente montée et solidement fixée au sol les malles et les meubles furent installés, tous aussi rapidement et puis dans le calme de la construction si fragile Amorri mit en place sur un valet de bois l'armure de Keltica, l'assemblant avec minutie. Il déposa sur le râtelier devant la tente la demie douzaine de lances.

Il retourna ensuite sous la tente et aida Keltica à ne pas trop se faire de soucis pour les joutes à venir.

"Ne vous en faites pas, je suis là pour vous aider à vous préparer au mieux et puis regardez votre armure est suffisamment matelassée pour vous éviter des blessures graves."
Mêlant le geste à la parole il montra les couches de tissus épais dans la cuirasse.

"Et puis je vous ai confectionné une armure très légère mais aussi résistante que les autres. C'est une nouvelle méthode de chauffe de l'acier, j'espère que vous apprécierez sa légèreté et sa souplesse d'utilisation."

Il lui sourit se montrant le plus rassurant possible. et la fit s'asseoir sur le siège de la tente.
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Cuche
[A l'entrée du campement des jouteurs]

Non non, il n'avait pas été s'abreuver en taverne...
Oui oui, il avait été chercher son armure pour les joutes après qu'il ait fallu faire faire une petite manipulation dessus. A croire que les derniers entrainement du seigneur de Fulvy lui avaient fait reprendre de la carrure car l'armure qu'il utilisait était devenue trop serrant que pour jouter correctement.
Il faut dire que depuis quelques semaines maintenant, il avait repris un régime strict digne d'une autre époque pour lui. Même les entrainements physiques et puis ceux des joutes s'enchainaient et se complétaient.
Bien ancré dans la trentaine d'années, le joinvillois se sentait revivre une nouvelle jeunesse. Il l'avait d'ailleurs bien senti en taverne que certaines jeunes damoiselles ne le regardaient pas pour se faire payer des tournées!

Un peu perdu dans ses pensées, il traversait le campement, saluant à droite et à gauche quelques visages connus à coup de hochements de tête.
Dans sa main, la lettre qu'il avait reçue quelques heures plus tôt de Trixolas qui lui indiquait où se trouvait la tente.
Au bout de l'autre main, il tenait la sangle rattachée à destrier qui portait notamment son armure et un équipement à ses couleurs.
Un cheval brun foncé, puissant et musclé qu'il s'était procuré et qu'il comptait bien ménager afin de les compétitions futures. Faudrait d'ailleurs penser à lui trouver un nom pensa-t-il.



[Et voilà enfin la tente de Fulvy!]


Se faufilant à travers les tentes encore vides pour la plupart,il arriva enfin à celle installée sous un grand chêne, comme indiqué dans le courrier. Son oriflamme était planté à l'entrée et flottait légèrement au vent.
Cuche s'arrêta quelques instants afin de contempler ce spectacle qu'il lui était donné de voir pour la première fois. Pas à dire, ça fait plaisir!
Et cela sera encore plus jouissant quand ce seront ses couleurs sur l'arène, pensa-t-il presque à voix haute.

Attachant son cheval à un piquet qui semblait fait pour, puisqu'on y avait déposé de la paille et du foin, il détacha les sacoches et parties de l'armure et entassa le tout soigneusement à côté de l'entrée de la tente.

Ecoutant à l'intérieur s'il entendait du bruit, Trixolas aurait peut-être déjà ramené une conquête, qui sait? Il s'arrêta quelques instants devant ce qui faisait office d'entrée.
Un sourire s'afficha sur son visage et il ne pût retenir un rire qu'il tenta de garder le plus silencieux possible lorsque le spectacle s'offrit à ses yeux:

Voilà son écuyer endormi dans un coin de la tente, un cadavre de bouteille de vin sur la table et des miettes de nourritures attestant d'un bon petit repas.

Se résignant à réveilleur le malheureux, il se dirigea vers la caisse aux vins tout en prenant la parole sans trop lever le ton quand même.


Et bien je vois que tu as déjà trouvé la caisse que je t'avais destinée!


Il sourit, ouvrit une seconde bouteille et servit deux verres dont un qu'il tendit en direction de l'endormi.
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Ecglaf
[ Tente de la Capitaine de Bourgogne, Dame Jusoor, centre du campement, milieu de la matinée ]

Depuis maintenant un bon quart d'heure, Ecglaf se promenait dans le campement des jouteurs. Il voulait voir sil y avait du monde, mais aussi sil pouvait trouver un petit coin parfait pour monter une tente. Sur la petite charrette derrière lui, beaucoup de tissus, de cordes, de toile et de piquets étaient entassés. Celle ci était tirée par son propre cheval. Sur son dos, le jeune soldat avait son épée, celle de la Capitaine ainsi que des outils. Il avait trouvé son emplacement, donnant d'un coté sur le chemin, de lautre sur un petit terrain de verdure, parfait pour les chevaux. Sans plus tarder, il déchargea la charrette, posant tout au sol, et amena son cheval derrière afin qu'il puisse se reposer. Lorsqu'il revint, il commença de monter la tente.

Il commença par creuser des trous, petits afin de planter les piquets. Il y en avait 8. C'était eux qui supporteraient le poids de la tente, donc mieux valait il qu'ils soient bien planter. Une fois ceci fait. Il sattaqua a la partie haute de la tente. Il fallait quelle soit parfaitement montée afin que la tente sois tout simplement parfaite. Une fois liseriez en bois en place et bien solide, et que l'on distinguée que la tente serait de forme octogonale, Ecglaf déplia les toiles. Il devait faire le tour de la tente, tout en laissan un espace, orienté au sud pour profiter du soleil, afin de pouvoir entrer et sortir. Une fois chose faites, il vérifia que les toiles étaient bien jointes, afin d'empêcher tout courant d'air d'entrer. Il fallait que la Capitaine de sente bien après tout. Il ne restait plus qua monter les dernières toiles afin de terminer le gros du boulot.

Ce ne fut pas chose aisée. Il eut utiliser une échelle de fortune mais des qu'il eut finit, Ecglaf était bien conscient que le plus gros était fait. Il installa une porte faites en tissus et consolida la postion en tendant des cordes, afin de maintenir la verticalité des piquets et la stabilité de l'ensemble. Enfin, afin que tous puissent voir a qui appartenait la tente, il sortit le blason de Dame Jusoor, et le planta en avant devant la tente.




Tres bien, il ne restait plus qua amener le matériels de joute. Ceci, Ecglaf n'avait pas pût le transporter. Et lui fallait donc tout chercher. Mais il avait prévu que son cheval ne porterait pas tout. Il était venu avec une autre charrette, tirée par un bœuf. Elle contenait des lances, une armure complète, la tenue du cheval de joute, et diverses choses telle que des marteaux ou une cotte de mailles. Il amena la charrette, qui avait lavait surveiller en échange de 5 écus et déballa de quelle contenait.

Il monta un mannequin en bois et installa les différentes pièces darmures dessus. Afin que son Capitaine puisse ladmirer. C'était une armure simple, lourde évidemment mais pas trop. Elle était composée de mailles et d'acier. Il monta les tables afin d'organiser un plan de travail et y posa l'épée de Dame Jusoor. Il installa dans un coin un lit de camps pour que cette dernière puisse de reposer et ses outils sur le plan de travail. Il remplit un seau d'eau, au cas où, alla installer les sept lances de joutes sur un râtelier improvisé mais qui avait quand même l'air de supporter le poids de ces dernières. Ecglaf avait penser aux chevaux. Il ne désirait pas que le sien et celui ci de son Capitaine ne soient enfermées dans un parc a bêtes et plus ou moins bien nourrit. Il avait déjà installait le sien dans le terrain voisin et avait même acheté tout juste de quoi le nourrir un jour durant. Il entreposa la majeure partie de lavoine dans des seaux, dans la tente mais en laissa un dehors pour son propre cheval.

Enfin, dernière chose a préparer, un peu de nourriture. Ecglaf était un piètre cuisinier, et ne se compliqua point la tache. Avec les écus lui restant, il coureur jusqua la premiere boucherie et acheta deux pièces de viandes. Une fois de retour a la tente, il alluma un peut feu et les laissa cuir doucement, avec un peu de sel. Tout était prêt. Il ne manquait plus que. dame Jusoor...
Antonio
[Tente d'Antonio Licors Seigneur de Fraize]





Le Seigneur de Fraize s'était inscrit aux joutes lors du dernier jour autorisé, il n'avait pas hésité une seconde avant d'accepter ce défi. En plus de la joie et du plaisir qu'il prendrait à jouter, cela prouverait à plus d'un qu'il avait bel et bien une attitude et un comportement de noble. Et plus que jamais, il avait envi aujourd'hui d'aller le plus loin possible dans ce tournois, pour lui tout d'abord, pour sa femme ensuite, puis pour sa suzeraine, mais aussi pour son écuyère, et enfin pour ceux qui le soutenaient.
Le dijonnais savait très bien ce qui l'attendait. Il savait que ce serait très difficile, et même s'il ne connaissait pas encore son premier adversaire, il espérait que ce ne serait pas le dernier.

C'est donc au Campement des jouteurs qu'il se rendit en tout premier lieu afin d'installer sa tente avec l'aide de son écuyère – à laquelle il avait fixé un rendez-vous tôt dans la soirée du premier avril, veille des joutes.
Il espérait également que sa belle et ténébreuse épouse les rejoindrait afin de leur donner un coup de main et afin d'apporter le vin qu'il avait promis à la Duchesse d'Auxerre.
En attendant sa parieuse écuyère, il commença à vider la charrette sur laquelle était installé, tout le matériel pour construire sa tente.

Monter une tente... ce ne devait pas être bien compliqué ! Il se mit donc au boulot en espérant tout de même qu'Anaïs ne tarderait pas trop, sinon quoi, sa dette ne serait pas effacée.

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Seigneur de Fraize
Maistre Académique de l'Institut Royal de Politique ~ Procureur en Cour d'Appel
Della
[Tente de Railly]

Della ronchonnait.
La journée avait très mal commencé.
L'eau du bain était trop froide.
Le flacon contenant l'huile parfumée qu'elle aimait mettre dedans s'était brisé.
Et cerise sur le gâteau, elle avait chuté en sortant du baquet, les quatre fers en l'air, sur les fesses...boum !
Aïe !
Bobo...

La nouvelle avait rapidement couru parmi les gens de Railly : "Faites gaffe, la Dame est de mauvais poil !"

Aussi, lorsqu'elle arriva au campement, légèrement tardivement, tous se firent-ils un devoir de se plier en quatre pour lui être agréable.
Cela alla du verre d'hypocras servi avant qu'elle le réclame à la peau de mouton que l'on avait étendue là où elle allait déposer ses petits petons pour le boire, confortablement installée dans un fauteuil de campagne.
Tout était absolument parfait, pas un cheveu ne dépassait sur la tête de ses gens.

Il ne restait qu'à attendre le début des joutes.





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Griotte
[Tente du GET de Bourgogne, où est-ce-que t'as bien pu te fourrer ?]

Telle est la question existentielle qui taraudait la caboche de la bâtarde Blanc-Combaz. Elle sillonnait le campement en scrutant attentivement les oriflammes plantés devant chaque tentes. Elle allait bien finir par tomber sur celle du Josselinière. Restait à savoir combien de temps elle allait tourner en rond avant de trouver le Saint Graal. Ce serait quand même idiot qu'elle rate le coche parce qu'elle n'avait pas pris la peine de repérer la configuration des lieux la veille.

Après moult jurons et ronchonnements, elle tomba finalement sur l'objet de sa quête. Garé devant les lourdes tentures, un Pet-Gaz rutilant comme une armure neuve l'accueilli en s'ébrouant bruyamment. Griotte s'approcha de lui et passa une main sur son flanc, provocant un ronflement de monture. L'étalon semblait déjà prêt à démarrer au quart de tour.


Aimbaud t'as fait bouffer du sel d'Angoulême ou quoi ?

Il parait que la poudre blanche possède des vertus euphorisante et qu'elle agirait sur certains en leur donnant un sacré coup de fouet. Cependant, l'effet n'est pas le même sur tout le monde. Griotte était bien placée pour le savoir. Elle grimaça en repensant aux hauts le coeur qui l'avaient saisi lorsqu'elle s'était enfilée une pleine poignée de minéraux naturels. Aucun risque qu'elle devienne addicte !

Bon. Il est où ton casse-noyau de maître ?

Le regard se posa sur la tente. L'entée était obstruée par le rabat en toile. Impossible de voir ce qu'il se passait à l'intérieur. La morveuse s' approcha en plissant les yeux d'un air méfiant.

Corbigny junior ! J'espère que t'es présentable.
J'ai pas envie de t'voir défroqué. Faudrait pas qu'ça m'fiche des nausées !


Ca c'est pour le coup du "J'ai décidé de ne plus venir dans ta chambre, de peur de finir par te trouver en petite tenue et d'en avoir des visions cauchemardesques".

Attention ! J'entre !

Et de relever le pan de toile pour s'engouffrer dans la tente. Le Josselinière enfilait ses chausses de fer.

Besoin d'aide pour passer ton armure ?
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