Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>

[RP] Intronisation des nouveaux Grands Officiers

Mariealice
[Et quand il n'y en a plus, il y en a encore.]

Des fois elle se disait qu'elle aimerait bien se faire porter pâle, restée au fond de son lit ou planquée dans un coin, assise sous un arbre, tout plutôt que de se parer pour une nouvelle cérémonie. Cela en amusait certains, pas elle. Ras le pompon, plein les bottes et autres images du même genre.

Sauf que celle-la, pas le choix, il fallait y aller, intronisation des nouveaux Grands Officiers. Donc grognements mais direction la salle des fiestas. Alléluia.

Il y avait déjà du monde sur place, bon... Toussotement pour attirer l'attention, saluts de la tête, sourire plaqué sur le visage, c'était parti.

Bonjour à tous.

Plus bas à la aussi brune Princesse Cardinale.

Où dois-je me mettre?
_________________
La madame elle doit changer cause qu'elle est mariée et autre chose... Fin ça revient quand elle peut hein...
Ayena


[Appartements Royaux]

Ayena rougit. Elle n'aimait pas que la Reyne était de mauvais poil. En même temps, qui aurait aimé ça... Ca faisait peur une femme avec tant d'autorité. Quoique, c'était un défi qui demandait à Ayena un certain courage face à la dragone qui tournait en rond dans ses appartements.

La Demoiselle croisa les bras, dans un position de femme de la Chambre qui s'apprête à gronder la Majesté. Enfin, tout cela restait en non dit. Une sorte de ritournelle habituelle.

- Bien.

Allez, innove, petiote.

- Que penser vous d'enlever vostre chainse, et de porter celle ci ?

La jeune femme tira de la grande armoire de linge de corps une chemise bien plus courte que celle que portait la Reyne. Les femmes portaient habituellement une chemise tombant jusqu'aux chevilles. Celle que présentait Ayena n'arrivait qu'à mi-cuisse. Après tout, personne ne le verrait... Et si cela pouvait faire cesser les reproches que Sa Majesté ne cessait de prodiguer autour de son petit monde depuis quelques heures, ça ne ferait pas de mal.

Ah ! Elle toucherait juste. Laissant là la Souveraine réfléchir, elle remit la robe de Kalopsite en place et en sortit une autre.

- Du vert, cela irait à Sa Majesté ?, demanda D'Alquines en tenant devant elle la création de Valéryane.

Elle leva un sourcil. Cela l'amusait presque. Aussi, elle ajouta sur un air de confidence :

- Il y a des noisettes grillées, dans un pot, sur la tablette de la fenêtre.

Et cela, n'était-ce point un argument de choc pour remporter l'adhésion de Béatrice ?

_________________

- Bases par Truscot et DellaGrottaglia - Héraldique > Ayena est habillée par DECO
Ingeburge
La rumeur augmentait, tranquillement trahissant tant la mise en branle de la grosse machine qu'était le Louvre et ses petites mains – domestiques, officiers royaux, gardes, gens de cuisine – que l'approche des divers invités – spectateurs et honorés du jour. La fièvre gagnait peu à peu l'endroit, les pas se faisaient plus précités, les conversations plus vives et il en irait ainsi jusqu'à l'apparition de la Reine de France. Donc, défilé d'invités et d'officiers... Et la blonde Della apparut, affairée, ne manquant pas de les saluer au passage. Cette arrivée était de bonne augure, cela laisser présager que la Bouche était prête puisque le Grand Echanson lui-même ralliait la salle de réception, que les merveilles solides et liquides prévues étaient en cours d'installation et c'était bien là le genre de signe qui disposerait favorablement l'ensemble des convives et des acteurs du jour, le Grand Maître des Cérémonies de France en tête :
— Dame Della, c'est un plaisir.

Si, si, c'est bien réel, comme quoi, tout est possible et comme tout est possible, tout se passera bien, non? Et voilà que la vicomtesse d'Avize, chargée de ravir les papilles, de combler les estomacs, de faire briller les prunelles venait les rejoindre après avoir supervisé l'installation de... mais de quoi d'ailleurs? De là où elle se trouvait, elle ne pouvait savoir. Si au cours des discussions avec le Premier Maître d'Hôtel, elle avait su quelle serait l'idée générale – du sucre, du sucre, et encore du sucre –, elle ne savait pas sous quelle forme cette idée serait réalisée. Quelques petits mots pour saluer l'enchanteresse et à nouveau, l'espérance de ce que tout irait tranquillement, à défaut de suivre le plan à la ligne.


Mais pas le temps de calmer à nouveau ces alarmes qui revenaient par vagues, ce flux et ce reflux d'angoisse qui s'imposeraient à elle à intervalles réguliers, la deuxième vedette du jour s'approchait, celle-là même sans qui le duc de Thorigny guettait et, une fois que le Premier Secrétaire d'Etat eut rallié le petit groupe, Ingeburge, prenant les manettes, indiqua :

— Votre Grandeur, soyez la bienvenue. Le duc de Thorigny vous attendait pour entrer. Je vous invite donc à le faire, vous prendrez place dans la salle, parmi les convives essentiellement constitués de vos officiers. Le moment venu, vous serez appelés à vous présenter à Sa Majesté. Je vous en prie.
Et les quelques recommandations formulées furent ponctuées d'un geste gracieux à pénétrer à l'intérieur et par un signe adressé à un valet désigné pour conduire les deux Grands Officiers Royaux.



Et le ballet continua, avec l'arrivée d'une invitée de marque : le Grand Maître de France. Inclinaison du chef toute protocolaire, locution non moins cérémonieuse :
— Votre Seigneurie.
A laquelle, sur le même ton, dans un murmure, il fut répondu :
— Vous prendrez place près du trône, à la gauche de Sa Majesté, endroit dévolu à tous les Grands Officiers de la Couronne anciennement en poste.

Un autre valet fut appelé, pour guider Marie Alice au lieu désigné dès qu'elle le souhaiterait et, non sans se retenir de coller une bourrade au duc de Souvigny pour lui signifier que ça y était, camarade, il était temps, pur la première fois, de jouer son rôle, elle glissa au bleu :
— Huissier Lanfeust, je vous prie, veuillez annoncer Sa Seigneurie Marie Alice.
Ingeburge adressa alors un petit regard contrit à la brune Alterac, l'air de s'excuser, parce que ce qui allait suivre, ça lui tapait peut-être sur le système à force.
_________________
Keur
Enchanté de vous connaitre.
Je vais donc patienter un temps, je ne sais comment se déroule cette cérémonie,
aussi entrer en même temps que la Comtesse serait plus juste.


Le Duc de Thorigni se mettait donc un peu à l'écart, laissant le Maitre de cérémonie et l'huissier faire leur travail. Il en profitait pour contempler un peu les lieu de l'accueil, voir les tableaux et autres luxure qui y étaient entreposés.

Finalement, il n'eut fallu pas attendre trop longtemps pour que la Première Secrétaire se présentait à son tour. La Maitresse de cérémonie lança quelques explications que le Duc ne manquait pas d'écouter attentivement. Un hochement de la tête, avant de poursuivre.


Merci de vos explications Dame Ingeburge.

Comtesse Alandrisse.


Parole envers la PSE en guise de salutation et d'invitation à entrer en premier.
_________________
Actarius
"Du bleu, encore du bleu, toujours du bleu". En matière de tissus, le Mendois avait eu l'audace de faire de cet adage une manière de vivre, une philosophie même. Cela pouvait sembler bien futile - et l'était -, mais le Vicomte avait reçu un présent et cette tenue confectionnée pour lui avait inspiré un nouveau souci de bien paraître. Jamais jusqu'alors le rude Languedocien, l'homme de guerre ne s'était vraiment inquiété de ce qu'il portait, misant sur une sobriété qu'il estimait salutaire et des teintes bleutées qu'il chérissait pour leur portée aussi symbolique que nostalgique.

Bref, pour une des premières fois de son existence, ce fut un Phénix fringant et élégant qui apparut. Sur son passage, quelques serviteurs haussèrent même un sourcil tant le Grand Chambellan à la mise habituellement si martiale s'était métamorphosé en un homme, dont le port altier, le regard fier et la démarche assurée étaient désormais accompagnés d'habits à leur mesure. Pour l'occasion, il avait même sorti le sourire qu'il avait oublié quelques semaines plus tôt sur une route bourbonnaise.

Son regard se porta naturellement sur les personnes qui entraient. Il remarqua le Surintendant aux côtés du Premier Secrétaire d'Etat, suivis de quelques pas par le Grand Maître de France. Il attendit quelques éphémères instants que l'horizon se dégagea et que la douce Marie Alice fut annoncée pour pénétrer à son tour dans la grande salle.

_________________
Lanfeust86
Lanfeust écoutait le Grand maître des cérémonies qui le rassura, à vrai dire il était peu être un peu trop anxieux, plus qu'il n'y fallait.
C'est que même s'il faisait parti de la haute noblesse auvergnate, il n'en demeurait pas moins qu'à Paris, c'était un autre monde.


Et bien je vous remercie de l'encouragement.

Ingeburge lui signala alors qu'on approchait et qu'il devrait peut être alors commencer son office.
C'était le surintendant des finances qui se présenta devant eux, il ne le connaissait pas du tout à vrai dire.
Lanfeust prit alors le carton d'invitation pour ne pas embarrassé le Grand maître et répondit aux salutations.


Bien le bonsoir votre Grâce.

Bon ce n'était donc pas encore à lui, il écouta donc l'échange de Ingeburge et de Keur quant une dame se présenta devant, c'était Dame Della qu'il connaissait.

Le Bonsoir Dame Della.

Toujours pas pour lui, décidément...Il adressa tout de même un sourire à la jeune tout en se remémorant les titres et noms de ceux qu'il devrait annonçaient.
Il valait mieux ne rien oublier où cela pourrait causer un incident diplomatique, enfin "noblitique" surtout.

Une autre personne approche...et non toujours pas, cette fois c'est le Premier Maître d'Hotel du Roy qui approche, un jeune vicomte à priori dont la couleur des cheveux lui rappelait celle du grand prévôt de France.

Bonsoir Vicomte.

Voilà qu'également Alandrisse, la nouvelle Première Secrétaire de France faisait son entrée juste après le Premier Maître d'Hotel.
La Montbazon Navailles, il la connaissait aussi grâce à l'Union des Deux Fleuves et il l'accueillit avec un sourire.


Salutations également Comtesse, permettez moi de vous félicitez pour votre nouvelle charge.

Bon toujours pas pour lui, c'est que le destin se jouait de lui, l'anxiété allait revenir si ça continuait ainsi.
Sauf que délivrance, un coup de coude de Ingeburge et quelques mots le rappellent au monde réel, le Grand Maître de France fait son entrée.
Le rouquin se positionne alors à son emplacement comme il se doit et commence à s'éclaircir la voix avant d'annoncer.


Sa Seigneurie Marie Alice Alterac, pairesse & Grand Maître de France, vicomtesse d'Arnac-Pompadour, baronne d'Eymoutiers & de Saint-Julien-le-Châtel, dame d'Igny & de Mangasteau, chevalier de France

Hop c'est parti !
_________________
Mariealice
Des Grands Officiers étaient sur place, d'autres arrivaient, d'autres viendraient sans doute sou peu. Hochement de tête au murmure d'Ingeburge en réponse au sien assorti d'un sourire puis d'un merci avant de sourire, oui encore, une fois commencé c'est plus facile, aux présents.

Et vlam, l'annonce était faite. Quiconque n'avait pas entendu dans la salle était sourd comme un pot. Elle ne s'y ferait jamais. Non en fait elle détestait tout bonnement cela. Elle n'en voulait pas à ceux qui le faisaient, c'était leur rôle.

Bon donc se placer à la gauche, s'avancer et se diriger vers sa place, s'asseoir sans doute en attendant l'arrivée de Sa Majesté.

_________________
La madame elle doit changer cause qu'elle est mariée et autre chose... Fin ça revient quand elle peut hein...
Esyllt_catarina
Esyllt avait prétendu ne venir que si on ne servait pas de Chablis. Enième provocation d'une gamine qui regrettait encore les temps anciens et qui profitait de l'occasion pour faire un pied de nez dans les locaux mêmes du Secrétariat d'Etat.
De Bourgogne au Limousin, son bureau était sensiblement le même et lui permettait de se rendre à Paris sans avoir à louer une place dans une auberge miteuse ou peu fréquentable, bien loin de la réclame qu'on lui avait fait parvenir : Vue sur la Seine et proche de la Cathédrale .. Mon œil oui !

C'est habillée d'une robe azur et sanguine que la rouquine fit son apparition, collier d'officier royal au cou, sourire de circonstance -c'est à dire faussement sincère et jovial- aux lèvres. Dans un pli intérieur de sa robe, une poche secrète et l'objet de son achat. Là on cachait ce qu'elle désirait sans qu'aucun ne se doute de rien. Le clou du spectacle ! La raison de sa venue était lotie à cet endroit, attendant sagement son heure, doux instant de vérité et de courage.

Pour l'heure il s'agissait de passer la ligne des huissiers et tout en s'approchant la Vicomtesse eut le loisirs de reconnaitre son Eminence. Ne sachant quel était le protocole en ce lieux et si il fallait la nommer par sa charge ou sa dignité, Esyllt se contenta d'un salut général, évitant ainsi tous les impairs. Et d'attendre à ce niveau, non pas qu'on l'annonce, cela ne lui était pas arrivé depuis qu'elle fréquentait le Louvre enfin avec ses parents, non, juste qu'on lui dise où poser ses fesses. Cela devrait suffire !

_________________
      Bru en deuil, sœur éhontée, femme comblée
    Turennes, Vitry sur Loire & Moncontour sont mes pieds-à-terre
Flex
Le borgne avait entendu parlé de ces cartons bleus donnés discrètement. Mais la vision mystique qu'il possédait lui permit bien sûr d'être amené à savoir par le plus grand des hasards, qu'une cérémonie qu'il avait qualifié d'officieuse mais officielle se tenait à Paris. L'aubaine du mois, il s'y rendrait pour accorder son grain de sable une fois de plus, mais surtout pour se montrer.

Seul, même pas accompagné pour le douze avril, après avoir fait un détour au centre même parisien pour une perquisition des plus étonnantes, car, rentrer chez des gens qu'il appréciait et dont l'honnêteté les tueraient fut une maigre pêche. Tant pis, il n'avait pas manqué d'emmener sa pipe prête à être dégustée. Par conséquent, plus tard, rejoindre la salle du Louvre en début de soirée fut une affaire facilement faisable pour le grand Flex. En mettant bien en avant ses deux caducées militaires, il espérait bien qu'on le remarque, et ainsi, comme les abeilles autour du miel, il attirerait le personnel de la garde.

Précédant la comtesse Alandrisse, Enguerrand observait minutieusement les gestes du grand maitre des cérémonies, et de la manière avec laquelle il fallait entrer.

Le carton bleu n'avait même pas été échangé. C'était son jour de chance.

L'intervention suivante de Marie Alice lui donnait encore plus d'assurance dans sa propre entrée.

Le borgne fit quelques pas en avant pour se retrouver à la hauteur d'Ingeburge. D'une voix coquette il dit :


« - Je crois ne point avoir besoin de me présenter. »

Toutefois il enviait la présentation donnée au grand maitre de France. Il se réserva un moment de réflexion.
_________________

Télécharger le pdf en milieu de page de Mes étoiles obscures.
Kimi32
[Salle de réception]

Kimi de La Touraille pris la direction du Louvre pour l'intronisation de nouveaux officiers. A vrai dire, il n'avait jamais été dans ces lieux, il espérait rencontré des personnes qui connaissaient.

Le Sous intendant des Finances, chargé de l'Étude du Prestige du Domaine Royal arriva à l'accueil où se trouvait deux personnes. Il leur tendit le carton d'invitation avant de s'adresser à eux.

Bonjour à vous, Kimi de La Touraille, Seigneur de Besson, Sous intendant des Finances, chargé de l'Étude du Prestige du Domaine Royal.

Il regarda dans la salle, il était rassuré, il y avait deux personnes qui connaissaient, l'Huissier Royal le Duc de Souvigny son Suzerain et le Surintendant Keur.

_________________
Della
[Toujours dans la salle.]

Ouf ! Tout s'était bien passé, concernant l'entrée de l'Echanson qui sourit chaleureusement à Ingeburge le Grand Maître. Ainsi d'ailleurs qu'à Lanfeust et à toutes les autres personnes connues ou pas qu'elle croisa.
Et elle en croisa du monde en revenant doucement sur ses pas jusqu'à la porte où là, elle transmit l'ordre à un page de faire apporter les premières boissons. Ordre qui serait transmis aux commis chargés de l'affaire.

C'est ainsi que quelques minutes à peine après que Eilinn en fait la demande, l'on dressait une première table garnie d'une nappe blanche.
Là, on déposa un choix de rafraîchissements encore très légers comme des jus de pommes, une petite bière venant directement d'une abbaye du nord du Royaume, mais aussi un clairet et un moretum aux bonnes saveurs fruitées.
Les autres vins et boissons viendraient au moment où la collation préparée par Eilinn serait servie...Et lorsque Essylt apparut, Della eut une pensée pour le Chablis dormant encore tranquillement au fond de sa cave...

Autour de la table, cinq serviteurs prêts à faire leur office.
Della, Grand Echanson, servirait elle-même la Reyne.

En attendant, la Blonde saluait et souhaitait le bonjour aux arrivants...Elle commençait à se sentir moins anxieuse, tout se passerait bien.

_________________
Cleopatre2
[Un bureau du Secretariat d'Etat]

La brune toujours plongée dans les parchemins et surtout perdue au fin fond de la bibliothèque.. avait entendu quelqu'un l'appeler..
Comment travailler, si on est constamment dérangé.. mais la voix insistait. Elle s'était dépechée de rejoindre l'inconnue.. qui ne l'était point en fait. Uniquement une servante qu'elle avait pris avec elle, et qui lui rappelait que ce jour, était une journée importante et qu'elle ne devait pas oublier qu'il y avait une cérémonie au Louvre.

Diantre, Fichtre, elle n'avait pas oublié.. mais n'avait point vu le temps passer. Elle espérait ne point etre en retard, il manquerait plus que ca. La première, il ne fallait pas se faire remarquer. Surtout quand elle remarqua sa tenue, couverte de poussière. Elle imaginait fort bien qu'elle devait avoir des toiles d'araignée dans les cheveux...

Un soupir... fallait faire vite maintenant. Heureusement, Justine, lui avait préparé tout le nécessaire afin d'etre présentable.


[Salle de réception]

La brune avait relevé ses cheveux, mis une tenue bleue en accord avec le joli collier du Secretariat d'Etat. Il teintait quand elle marchait. Elle espérait ne pas se prendre les pieds dans sa robe.
Elle arriva, au seuil de la salle de réception... Des paroles venant de l'intérieur, indiquait que du monde était déjà la...

Tendit son carton d'invitation avant de s'adresser aux personnes présentes devant la porte. En qui elle reconnut le Grand Maitre des Cérémonies.


Bonjour à vous, Je suis Cleopatre dePayns, Chef de Cabinet pour les Provinces du Sud.

Depuis l'endroit ou elle se trouvait, elle avait une vue sur la salle.. et reconnue de loin que le Premier Secrétaire d'Etat était arrivé. Elle souhaitait qu'on ne ferait pas d'annonce de son arrivée... seulement ou se placer.
_________________

"Si tu n'espères pas l'inespéré, tu ne parviendras pas à le trouver" Héraclite
Theodal
Theodal se demandait quand la Reyne allait sortir, il était pressé de la voir.

Capitaine ? J'ai une question ? Les gardes doivent s'occuper de tous les palais ? Et de la famille Royale ? Ou du Louvres principalement et de la protection de la Reyne et de la Famille Royale ?Capitaine ? J'ai une question ? Les gardes doivent s'occuper de tous les palais ? Et de la famille Royale ? Ou du Louvres principalement et de la protection de la Reyne et de la Famille Royale ?
Stephandra
Patience d'or comme elle a l'habitude, perdue dans ses pensées et sa vigilance, opinant de la tête en croisant le regard de ses gardes en place, amusé par la forme de timidité de son "bleu".

Amusée soit un moment car celui-ci semble présenter une légère impatience, haussement de sourcils à son agitation, elle le regarde d'un air sévère, va-t-il se taire ou citer en boucle ces questions auxquelles elle a déjà répondu en un autre lieu, un autre moment.

Une question? Ahem ne sait-il pas compter?


Garde Theodal, vous venez d'épuiser votre stock de questionnement en l'espace d'une seconde! Ne vous ai je pas déjà détaillé tout cela ?

Prendre un nouveau garde en mission au Louvre est un bon exercice, facile à le gérer mais là... Quoi que au pire elle le ferait taire, elle trouverait bien un moyen pour ce faire.

Malgré tout elle lui sourit rassurante


Ne vous souciez tout va bien se passer!

Dernier regard puis le Capitàn se concentre son attention sur la porte guettant son ouverture, les bruits sont rares, les portes sont tellement épaisses que rien ne passe, mais elle tend l'oreille pas pour savoir ce qu'il se dit, mais pour se préparer à la vue de Sa Majesté .

_________________
Ingeburge
Un, deux, trois. Les honorés du jour étaient tous là, Keur et Alandrisse étaient entrés et Actarius aussi, dans le sillage de Marie Alice. Aucun mot ne fut adressé au Grand Chambellan de France, Ingeburge comptait conserver son sang-froid et sa sérénité – du moins de façade – tant que la cérémonie ne serait pas achevée; pour le reste, on verrait après. Bref, un, deux, trois, la Reine de France pouvait débarquer maintenant que cela serait bon, ceux qui devaient être présents l'étaient, à charge pour les invités de ne plus tarder. A l'intérieur, les choses aussi prenaient forme, les rafraîchissements, sous l'œil avisé du Grand Echanson étaient disposés aux côtés des douceurs et Lanfeust s'était acquitté de sa première sortie avec brio. Elle fit un signe de tête à l'adresse de l'huissier, afin de lui faire savoir qu'il avait agi comme on l'entendait de lui. Oui, définitivement, tout était en place, elle se ferait donc fort d'éviter tout contact, qu'il fût visuel ou verbal, avec le vicomte de Tournel, l'objectif principal était de ne pas retomber dans l'accablement qui était le sien depuis des jours, ni de laisser la colère reprendre ses droits.

Les arrivées des invités ne cessèrent pas, la vicomtesse de Vitry-sur-Loire, Secrétaire d'Etat, fut autorisée à entrer, le seigneur de Besson, sous-intendant royal, également, ainsi que Cleopatre de Payns, autre représentante du Secrétariat d'Etat. Tous trois furent dûment salués et confiés à des valets qui les guideraient dans la salle afin qu'ils puissent prendre place sur les bancs placés face au trône. Tout allait donc bien, enfin, tout alla la bien jusqu'au débarquement de l'intrus de service. Il y en avait toujours un et généralement, c'était toujours le même. Celui-ci s'adressa à elle, d'une voix aux inflexions qui se figuraient être enjôleuses et la Prinzessin, pas impressionnée pour un denier, accueillit froidement la saillie qui se fut voulait charmeuse mais qui en fait, se révélait surtout discourtoise, pas de salut, rien. Pourquoi fallait-il toujours que les hommes se figurassent que les platitudes qu'ils débitaient à d'autres femmes ou les poses caressantes qu'ils pouvaient affecter pussent avoir prise sur elle? Elle était toujours fascinée non pas par les compliments ou le charme qu'on déversait sur elle mais par le fait qu'on osait les lui présenter.
D'une voix totalement neutre, la duchesse d'Auxerre répondit à l'entrée en matière du Mirandole :

— Certes, non.

Bien sûr qu'elle savait qui était Flex, et non pas parce qu'il était lui mais parce qu'elle était elle, l'officier royal disposant des registres les mieux tenus au monde et bénéficiant d'une rare mémoire, registres et mémoire entretenus et alimentés par les diverses charges qu'elle avait occupées et qu'elle occupait encore. Un regard fut adressé à Lanfeust, signifiant qu'il allait falloir se montrer ferme et, elle ajouta :
— Nul besoin de vous présenter Monseigneur, je sais très bien qui vous êtes. Et c'est parce que je sais qui vous êtes que je sais que vous n'avez point été convié en ce lieu.
Et la conclusion, fatale, vint :
— Merci de dégager le passage afin de laisser aux seuls attendus la possibilité de présenter leur sésame.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)