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[RP] Intronisation des nouveaux Grands Officiers

Ricco
[Dans la salle près de l'entrée]

Ricco comme à son habitude, ne voulais pas la gloire de la garde royal aussi il s'était mis près de l'entrée à coté du huissier et n'avais pas suivi les autres aux appartements de la Reyne. Comme à chaque fête, il se trouvait un coin peinard ou il n'aurait pas grand chose à faire.

Il regardait la préparation de la cérémonie et les premiers invités arrivés. Il reconnut la Première secrétaire d'Etat et lui fit un petit salut de la tête.

Il reconnut ensuite Flex qui arrivait et qui parla avec le Maître de cérémonie Ingeburge. Quoi de plus normal que 2 nobles qui se parlent Mais son attention fût attirée et son regard aussi. Il n'avait pas suivi la conversation puisque cela ne le concernait pas il avait bien entendu la fin

— Merci de dégager le passage afin de laisser aux seuls attendus la possibilité de présenter leur sésame.


Ricco était à quelques pas seulement de la scène, il n'allait non plus se ruer, il n'y avait pas encore assez de monde dans la pièce pour que Flex fasse son cinéma. Aussi il chercha du regard la maître de cérémonie, pour lui montrer qu'il était près à intervenir si cela devait être nécessaire.
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Flex
Comme d'habitude on lui fit un traitement différent, ce traitement qui le distinguait des arrivées silencieuses ou inconnues. Au moins on savait qu'il était là, bien mieux encore que le fit le duc Lanfeust en crieur de chien dans la salle pour annoncer le grand maitre de France Marie Alice.
Il allait coopérer. Il allait dégager le passage et s'avancer dans la pièce.

Mais il n'allait pas coopérer tout de suite. C'était Flex, et le borgne aimait rendre chèvre. Déjà, après avoir reçu la reconnaissance qu'il attendait de la part de Ingeburge, il rétorqua.


« - Vous avez raison duchesse. En cela cette cérémonie est publique, et son calice accueille bien..

Comme pour trouver quelque chose de mal à dire, il fit tourner sa tête pour trouver quelqu'un qu'il n'aimait pas et le confier à Ingeburge. Malheureusement son oeil observateur ne put que chuter face à un vide. Il n'avait vu personne à châtier ; et donc, poussa à l'improviste.

accueille bien... Ho ! Della ! »

Il se dirigea vers elle sans la rejoindre, laissant plantée là Ingeburge dans la conversation désormais close. La chambellan de Bourgogne rencontrée en Bourgogne avec la duchesse de Bourgogne, le jeune Mirandole ne pouvait pas laisser passer l'opportunité. Comme ça si ça fonctionnait - il allait déjà devoir utiliser sa deuxième pair de joker - il pourrait faire ce qu'il adore : lancer un regard moqueur à Ingeburge !

Cependant, avant cela, il lança un regard de chat botté en direction de Della. Fallait qu'elle comprenne le message du borgne - et là il priait qu'elle ne prenne pas ça comme une avance.

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Télécharger le pdf en milieu de page de Mes étoiles obscures.
Della
Qu'est-ce qu'elle se disait, la Blonde, quelques minutes avant ? Que tout se passerait bien...
C'était sans compter sur l'arrivée inattendue de Flex de la Mirandole, fils de Vaxilou, frère donc de sa chère Mère Angélyque.
Angélyque qui justement lui avait confié quelques "aventures" de voyage en compagnie de Flex, très récemment.

Or, Della est très famille.
Oui bon, on va dire qu'elle n'a pas hésité à en changer, par cette adoption peu banale qui fait d'elle une Mirandole.
Mais justement, c'est en entrant dans cette famille-là qu'elle a attrapé la fibre familiale !
Qu'est-ce qu'elle aime sa Mère !
Et tous les autres Mirandole aussi, tiens !
Y compris...


Tonton Flex !
C'est les bras ouverts vers Tonton Flex que Della accueillit celui qui venait de se faire rembarrer par Ingeburge - mais ça, Della n'en savait rien puisqu'elle vérifiait l'impeccable service de sa table.
Si je m'attendais à vous voir ici !
Continua-t-elle en lui souriant tout en se retenant de lui coller une bise sur la joue droite - ici, vaut mieux pas faire trop démonstratif.
Je suis bien heureuse que vous ayez été invité, mon oncle.
De fait, Della ne pouvait savoir que son oncle ne l'était pas, invité.
Ainsi, vous pourrez me dire ce que vous pensez de mon service en tant que Grand Echanson et...Elle planta son regard bleu dans l'oeil de son oncle...Soyez franc, s'il vous plait ! Pas de mièvrerie sous prétexte que je suis votre nièce, n'est-ce pas ?
Comment ça, elle en fait trop ? Mais non...

Puis...fronçant les sourcils :
Mère m'a parlé de votre voyage...elle en était toute retournée...La pauvre.
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Mclegrand
Prévenu à la dernière minute ? Mempapeur.
En retard ? Si peu. Ca a même pas commencé, et la
"Grand Master of Ceremonies of France , oh yeaaaaaaaaaaaaaaaaaah" était toujours là.

L'invitation était assez claire : il était invité à la collation qui suivrait la cérémonie d'intronisation blabla. Et accessoirement à la cérémonie avant.

Enfin, "collation" + "Louvre" = à tenter.
Puis on sait jamais, ya surement des gens à rencontrer là-bas.

Et aussi pour Mc... voir à quoi il avait échappé.


Bonjour grand-maitre, Mc, seigneur de Gaudigny.
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Keridil
Cérémonie d'intronisation des Grands Officiers blablabla...
On l'aura compris - ou pas - le brun était d'humeur morose et un tantinet misanthrope ce jour là. Dans ses appartements, il pestait contre un Julien qui commençait à disparaître de manières impromptues dans Paris, il braillait à chaque fois qu'il appelait une Anahis qui avait été renvoyée. Service exécrable cause d'une humeur massacrante.
Seul, comme un grand, Keridil se vêtit d'une tenue plutôt simple, du genre qu'il n'avait pas l'habitude de porter, et en guise d'invitations, puisque porter le carton qu'il avait reçu l'embêtait, il mit son collier de Secrétaire d'État.

Bréméan fit mander Railly, elle était descendue pour son office d'Echanson, et une fois de plus il râla. Toute honorifique la charge soit-elle, le brun aurait préféré voir sa femme à des tâches plus nobles que le service des alcools à Sa Majesté.
De toute façon, il ne la voyait pas autant qu'il le voulait. Quand il rentrait en Orléans, elle allait en Bourgogne, et à Paris, ils travaillaient.
Et puis l'Orléanais commençait à lui filer des boutons. Dans sa tête trottait l'idée de migrer en terres vigneronnes.

Limite bougonnant, l'Amahir se rendit dans le salon où se déroulait l'intronisation du Sans Domicile Fixe - oui, elle est facile celle là, et de la Primus Etatis Secretarum - et celle là je l'ai inventée.
Première Secrétaire qui lui avait soufflé la place, et s'il avait décidé de la jouer fair-play, ça l'embêtait beaucoup quand même.
On se demanderait bien pourquoi il a décidé de faire acte de présence. Bah justement, pour faire acte de présence.

On y est, les portes sont ouvertes et à l'entrée, la Dame aux Caducées de Velours, Ingeburge qu'on dit froide. Dieu que Keridil s'en sent proche ce jour là.
Elle est quoi déjà ? Duchesse d'Auxerre ?


Votre Grâce.

Les autres n'auront droit qu'à un signe de tête.

Je viens sur invitation des secrétaires d'état. Keridil d'Amahir-Euphor.

Non, il n'a pas le vélin. Il était trop lourd.
Un oeil à la salle, ah mais oui ! Y'a aussi cousin Acta à introniser. Bon bah, on dira qu'il est venu pour la famille.
Plus loin Della & Flex. Heureusement qu'ils sont parents, en principe y'a plus de raisons de s'inquiéter...en principe.

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Camille.
Du fin fond de la bibliothèque, ça grogne, ça tempête, ça colère. Pour qui connait l'auteur des diatribes qui s'échappe de cette partie des étagères de reliures, le spectacle est des plus surprenants. Jovialité, douceur et parfois maladresse lui conviendrait bien mieux mais pour le moment c'est une mini tornade qui s'emporte entre les rayonnages. C'est ce moment que choisit un pauvre valet pour déposer un carton d'invitation sur son bureau. L'enlumineuse le prend et blémit, une soudaine et folle envie de faire ses paquetages sur le champ. Mais elle est officiellement invitée. Elle se doit de paraitre. Le reste se règlera plus tard. Pour le moment, l'étiquette prime.

C'est donc vêtue de sa tenue toute simple qu'elle porte quand elle oeuvre à la gloire de la couronne, qu'elle traverse les couloirs à enjambées énergiques avant de se présenter avec le "carton" tenu du bout des doigts.


Veuillez annoncer Sa Grasce Camille d'Anclair, Duchesse de Touraine et Maître Enlumineur de sa Majesté.

Que si elle se doit se faire ainsi dégrader ce soit ouvertement et non par courrier détourné.
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Ingeburge
Et évidemment, hein parce que c'est toujours la même chose, Flex crut bon passer outre ce qui lui était indiqué et de passer outre les gens qui barraient l'entrée de la porte. Le comportement était classique et tellement classique, prévisible, commun, que la duchesse d'Auxerre ne s'en émut pas une seule seconde : n'était pas né celui qui pourrait la faire sortir de ses gonds. Quoique... si. Il était né, il existait, il venait même de faire son entrée, paré de bleu des pieds à la tête : le vicomte de Tournel, autrement dit Actarius. Lui, il avait le don de l'irriter et non pas en se comportant comme un goujat, non, en étant mignon tout plein. Alors, un Flex arrogant et vaniteux? Pouah, de la gnognotte, du pipi de chat. La duchesse d'Auxerre quitta son poste pour suivre celui puisqu'il avait cru bon aller à la rencontre de Della tout comme, il l'avait annoncé. Avant de laisser le duc de Souvigny durant un instant, elle fit un signe vers un des gardes royaux présents, Ricco – elle l'avait connu lors du sacre, à Reims, et l'avait depuis régulièrement croisé au Louvre.

Le glacial – plus que jamais vu qu'on tentait d'essayer de chercher à saboter sa cérémonie – Grand Maître des Cérémonies de France arriva juste au moment où Della indiquait à son parent qu'elle souhaitait connaître son avis sur la manière dont elle allait se débrouiller en cette soirée. Cela lui permit donc de déclarer froidement :

— Il ne fera rien de tel, ma dame, puisqu'il ne va pas rester. Il n'a rien à faire ici, comme il a été courtoisement prévenu. Et puisque la courtoisie n'est pas un principe qui lui est connu, je suis contrainte – et Dieu sait combien je n'en suis absolument pas peinée – d'user d'autres moyens.
Et l'officier d'appeler :
— Garde. Veuillez je vous prie raccompagner le vicomte de Mussidan à l'entrée. Il n'est pas invité.
L'appel lancé, Ingeburge, polie jusqu'au bout des ongles, salua nièce et oncle :
— Ma dame, Monseigneur.
Et s'en retourna à son poste.

C'est qu'elle avait encore plusieurs personnes à accueillir. Ne pensant plus à l'intrus, elle se remit à l'ouvrage. Le seigneur de Gaudigny – Surintendance des Finances – fut ainsi accueilli :

— Votre Excellence, la bienvenue. Je vous en prie, entrez donc.
Puis se fut au tour du seigneur de Bréméan – Secrétariat d'Etat :
— Votre Excellence, le bonjour. Je vous laisse rejoindre la salle.
Et enfin, la duchesse de Touraine – Maison royale :
— Votre Grâce, le bonsoir. Je suis ravie de vous voir. Je vous en prie, entrez donc.

Et oui, on est Grand Maître des Cérémonies de France ou on ne l'est pas et quand on l'est, les titres, les offices d'appartenance, on les connaît sur le bout des doigts et on peut les débiter sans effort, fingers-in-ze-nose.
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Lanfeust86
Un regard de la Duchesse d'Auxerre lui signifie que tout est bon, il est donc rassuré, et laisse passer le Grand Maître de France qui va prendre place.
Tournant la tête, il put voir son vassal qui entrait dans la pièce et il lui adressa un sourire, la situation était d'ailleurs cocasse.
Le suzerain était chargé d'annoncer et le vassal , lui, il était invité à la cérémonie...

Un autre regard d'Ingeburge attira son attention, celle-ci était en discussion avec le Vicomte Flex dont on connaissait la réputation de fauteur de troubles.
Le Duc de Souvigny s'avança un peu au cas où il faille prêter main forte au Grand Maître des cérémonies mais le vicomte fila en toute vitesse à l'intérieur en direction de Della.
Ingeburge qui suit le vicomte accompagnée d'un garde royal, le rouquin reste donc à sa place attendant au cas où.

Pendant ce temps là d'autres arrivent : Keridil et la Duchesse de Touraine qui venait de signer un nouveau traité avec son duché.
Il leur adressa simplement des signes de tête de sa place étant donné que Ingeburge était déjà revenue pour les accueillir.
Petit regard vers le couloir, pas de Reyne pour le moment et les Grands Officiers sont pas là non plus.

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Ricco
voila le mot d'ordre était lancé ! Ingeburge avait parlé et ordonné. Ricco avait vite compris.

Ricco s'avança près de du vicomte de Mussidan. Il lui fit un petit signe de tête car il l'avait déjà croisé plus d'une fois. La main sur la garde de l'épée mais sans aucune agressivité

- ma Dame ! Monseigneur !

-Vous avez entendu sa grâce Ingeburge ? Si vous voulez bien me suivre !


Petit inclinaison de tête et ouvre le passage vers la sortie au vicomte. Attends ensuite que le vicomte sorte puis le suivre jusqu'à la sortie.
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Hermine.amb
[Salle de reception]

Ça c’est fait. La demoiselle accueillit la grand maitre des cérémonies et l’attente commença. Plaira plaira pas. Comme dire c’est que la chose est délicate elle ne se voyait point repasser toute la nuit à secouer les ouvrier et fournisseurs pour refaire toute la salle. Mais pfiou ô les cœurs,la princesse sourit et valide soit mais tout n’est pas terminé.
La jeune fille remercia la grand maitre puis s’excusa pour aller rejoindre la reyne.



[Appartement royaux]


Trois petits pas et voila. Oui mais non le chemin ne fut pas si court quoique en entendant les eclats de voix de la reine la Première se demanda bien l’affaire qui se jouait en la place. Et discrètement d’entrer dans l’arène. Une reyne boudeuse, encore du bleu ? Et une ayena marchandeuse qui semblait arriver à ses fins.

Majesté, Ayena tout se passe bien ? Les convives commence à se présenter tout va pour le mieux aux dernières nouvelles.
Alexandre*
[Salle de Réception]

Un huissier avait été missionné pour la cérémonie d'intronisation des nouveaux Grands Officiers Royaux. Alexandre avait pour habitude de passer voir comment cela se passait un peu à l'improviste. Non pour surveiller son huissier en qui il avait pleinement confiance mais il fallait parfois mettre la main à la pâte.

Le Premier Huissier de France après avoir emprunter quelques couloirs du Louvres qu'ils connaissaient maintenant par coeur arriva dans la salle ou avait lieu la cérémonie.

La Reyne n'était pas là et la cérémonie n'avait donc pas commencé. il s'avança vers Lanfeust


Ca se déroule sans problème, besoin d'un coup de main ?

Lorsque soudain il entendit le Grand Maistre des cérémonies


Garde. Veuillez je vous prie raccompagner le vicomte de Mussidan à l'entrée. Il n'est pas invité.

Le Premier Huissier de France tourna la tête et vit Ingeburge prés du Vicomte Flex et un garde près à intervenir. Il haussa les épaules tellement la chose ne le surprit pas. La prétention de cet homme n'avait d'égale que son égocentrisme.

Il s'approcha d'Ingeburge sans rien dire et laissant intervenir le garde. Mais si il le fallait il lui donnerait un coup de main

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Actarius
De l'intérieur de la salle le Vicomte observait. Il n'avait pas encore pris place dans l'assistance comme cela était convenu pour la suite. Il ne s'était pas plus mêlé aux autres Grands Officiers de la Couronne. Non, après avoir salué avec déférence les différentes personnes, le Phénix s'était dirigé vers son cousin. Il fallait dire qu'il avait assisté à une scène qui ne lui plaisait pas, mais alors pas du tout. Flex encore lui. Il était définitivement de tous les coups le poète débauché. Mais la question qui taraudait le Languedocien consistait en quelques mots assez lourd de sens: "Grogne bleu ! Qu'est-ce que ce guignol d'apparat fiche avec Della ?"

Et à cette interrogation, il fallait une réponse. Aussi avala-t-il les quelques pas qu'il le séparait de son cousin.


Quel plaisir de vous voir ici Keridil ! Puis, plus bas. Dites-moi cousin, qu'est-ce que votre épouse fiche avec cet imbécile ? Il ne vit que pour le paraître et la débauche. Il venait à peine de prononcer ces paroles que le Grand Maître des Cérémonies avait prit les devants, bientôt suivi par un garde. Le brave Ricco. De cet homme, le Vicomte se souvenait bien. Très aimable et surtout il avait appris les efforts de ce dernier au-dehors de la cathédrale de Reims. Un vrai gaillard, un homme qui avait gagné le respect du Grand Chambellan alors que les deux ne se connaissaient pas plus que cela. Mais en cet instant, il se promit de lui offrir un verre à l'occasion. Son regard, plus insistant cette fois, se reporta vers son cousin.
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Della
Sitôt avait-elle achevé sa question à Flex que le Grand Maître du jour, c'est à dire Ingeburge, se chargea de flanquer proprement tonton Flex à la porte !

Della interloquée par ce geste - rappelez-vous qu'elle ignorait que Flex n'était pas invité - regarda faire les gardes qui s'en venaient, menaçants, pour raccompagner le Vicomte de Mussidan vers la sortie.

Bon, ce n'était pas le lieu ni le moment de faire de l'esclandre, il valait mieux laisser faire sans trop réagir autrement que par un petit mot.

Hé bien...à plus tard, ton...euh...Vicomte Flex.
On en discutera une autre fois...


Voilà, ça, c'est fait.
Et l'air de rien, naturelle et tout, un petit signe en direction de Kéri Kéri Chéri qui vient d'entrer et qui discutait déjà avec le Grand Chambellan, le bien cher cousin Actarius.

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Keridil
Barrages passés, avec la satisfaction de se faire appeler Excellence, l'Amahir-Euphor avance doucement dans l'assemblée.
Il a accordé un sourire au Chambellan du Bourbonnais-Auvergne, parce qu'il est quand même soucieux de son image et de ses relations avec le monde, puis il décida de rejoindre le Seigneur de Gaudigny, lui aussi, invité malheureux.
Alors qu'il allait le gratifier d'une sympathique remarque sur l'ironie de la situation, soit être ici alors qu'ils auraient pu se trouver là - regard qui se porte sur les Grand Officiers en passe d'être intronisés - Bréméan fut rejoint par son cousin à l'accent chantant.

Actarius, le Phénix himself.
En fait, Keridil voyait plus en lui un tonton Acta qu'un cousin. Le Grand Chambellan était plus âgé que lui, et en réalité, c'était le cousin de son père. Il avait cet air bienveillant sur le visage, cette sagesse que prend le regard avec les ans, et une adorable manie qui consistait à toujours prendre des voies nobles et justes. Seul bémol : Keri Keri s'en voulait de ne point assez le côtoyer. Lui, son sang.
Pas de bol, ce jour là, le jeune Secrétaire d'État est taciturne, et s'il sourit au Pair de France, ce n'est que légèrement.


Actarius ! Le plaisir est partagé, rares sont les instants que nous partageons. Trop rares.

Puis il fallut se pencher pour entendre une question qui tira à l'Orléanais un sourire sardonique.

Eh bien, cousin, cet "imbécile" n'est autre que son oncle par adoption, et si je le trouve des moins agréables à regarder, et d'une compagnie douteuse, je ne puis guère m'opposer à ce qu'ils entretiennent une relation, mais tant qu'elle reste familiale... Je sais sa débauche et préfère le savoir oncle que soupirant.

Sourire en coin. Voilà, il l'avait dit, et c'était pas déplaisant.
Une moue se dessina sur le visage du brun. On sortait Mussidan.


A l'évidence, on lui offre les égards d'une escorte pour le retour.

Le diplomate se fendit d'un sourire et se désintéressa de la scène.

Au juste, toutes mes félicitations, ce jour est vôtre, votre Seigneurie.

L'apostrophe sonna avec une légère exagération, non masquée, marquant une sorte de complicité familiale que le brun se pensait en position d'instaurer.
Puis l'air de rien aussi, un petit signe à Della, qui de loin en faisait un.

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Actarius
Le Vicomte masqua une profonde surprise à la réponse de son Excellence de cousin. Pas d'oeil écarquillé, pas de sourcil froncé ou de cri de rage, non le Mendois demeura admirable malgré le dégoût certain que lui provoquait cette nouvelle. Mais il ne pouvait donner tort à l'Orléanais. Mieux valait l'avoir dans sa famille que comme soupirant. Dans le même temps, il ne pouvait pas lui donner raison. Car ce qu'il avait entendu ne laissait guère à penser qu'un lien de parenté, tronqué par l'adoption ou non, n'arrêterait le "Mirandolesque" dans ses sombres projets.

Enfin, c'était ainsi et il n'y avait pas grand chose à y faire. Mais malgré tout, malgré le sourire de façade, des pensées s'échappèrent. Une première s'attacha à une lettre qu'il avait reçue voilà quelques temps. Une missive inquiétante. Une deuxième se cristallisa sur le Grand Maître des Cérémonies et d'une discussion qui devrait avoir lieu au sujet de ce Flex et des mesures à prendre afin de s'épargner définitivement sa déplaisante présence dans des sauteries où il n'avait rien à faire et où il ne venait que pour paraître. Une troisième le ramena à la présente cérémonie.


Son regard, légèrement distrait, n'avait pas manqué de s'arrêter sur Della. Un regard où ne transparaissait aucune colère, aucune remontrance, un regard neutre finalement puisque distrait. Un regard qui revint au cousin au moment des félicitations, des félicitations délivrées sur un ton familier qui arracha un large sourire au Grand Chambellan.

Merci Sieur de Bréméan. Ce jour est aussi celui du Premier Secrétaire d'Etat et du Surintendant des Finances. Puis, d'une voix teintée de fierté. Ce jour est surtout celui de mon office. Observez la salle décorée par la Première Dame, observez la primevère appétissante du Premier Maître d'Hôtel, l'application de votre épouse, de l'huissier et du Grand Maître des Cérémonies. Et j'en oublie parmi celles et ceux qui ont contribué à cela. Revenant au ton de la confidence, il poursuivit. Ah ! si vous saviez comme je les trouve admirables mes officiers !

Trève de bavardage cousin, allons partager un verre. Nous verrons bien ce que nous propose votre épouse.

Ce disant, il ouvrit la marche en direction de la table "à boisson", tout en espérant que la primevère passerait non loin de lui.
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