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[RP sur Invitation] Fashion Week - Dernier Jour

Azkaban
- Az ? si Cassian ne se montre pas dans la minute tu le remplaces s'il te plait ?

[La minute étant largement passée…]

Il se doutait bien que le remplacement de dernière minute d’un blond pour un autre n’était pas une demande mais plutôt un ordre habillé d’une jolie façon certainement d’une main de maître, celle-ci bien habituée aux ajustements.
Lors de ce moment qui devait être paniquant sa gitane était plutôt sereine, lui, hocha simplement sa tête d’acquiescement, encore plus motivé par ce qu’elle venait de lui souffler :


- Ne bouge pas, je viens m'occuper de toi moi même...

Pour sur, il ne bougerait pas s’il le fallait, obéissant lui ??? Oui…mais qu’avec elle.

Pour l’heure, ne pas bouger n’était plus de mise pour ne pas déborder sur l’horaire de passage prévu, il se dirigea donc vers sa tenue espérant qu’un blond peut vraiment en remplacer un autre. En se glissant dans cet habit qu’il n’avait jamais essayé, il aurait la réponse à son interrogation.

Il avait l’aide de sa belle qui tant bien que mal réajustait le moindre détail…la « parfaititude » recherchée, comme toujours en couture. Ce n'était pas le temps d’angoisser, il fallait faire vite, se laisser tripatouiller, rajusté, reboutonné sur place, sans piqure ni rature.
Petit réconfort, il aurait avec cette première démonstration un entrainement pour sa prestation finale, un coup d’essai pour lequel il ne fallait pas se rater, les grands du royaume étant présents.
La tenue lui allait à présent comme un gant, il fit quelques pas déhanchés pour se dérouiller le bassin, le sourire charmeur était bien affiché, le geste se faisait précis et d’un professionnalisme torride digne d’un mannequin contemporain, on aurait pu dire de lui qu’il était né pour ça.



Maintenant, il attendait sa cavalière, fin prêt à faire péter les mirettes des nobles en tous genres et c’est avec une parfaite opposition à son allure soutenue qu’il balança un vieux :

Hey !! Blanche, ramènes ta fraise c’est à nous !

... ... ...

L'attente devenait un peu longue à ses yeux, bien trop excité pour patienter, il alla la choper par le bras et avant qu'elle puisse émettre la moindre objection, tout en sourire il la précipita vers l'avant de la scène, lui derrière et elle devant !



Quand même il fallait souligner que le blond avait su, sur les routes, mener un âne d'un entêtement hors du commun jusqu'à bon port, alors faire avancer une jeune fille serait pour lui un jeu d'enfant...Une paume dans le creux des reins, il la poussait doucement en murmurant :

Allez...On va pas y passer le nuit ma belle ! t'es magnifique hop ! allons faire nos jolis !

Ils sont blonds, ils sont beaux...les voilà ces deux petites marionnettes sur la piste, révérences, sourires...trois petits tours et puis s'en vont...
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Keridil
Les Blanches merveilles passées, et le charmant petit couple ayant défilé, l'Amahir revint en scène pour la millième fois en quatre jour. Quatre longues journées. La semaine de la Mode aura été de celle où le temps passe lentement, laissant le public savourer les créations, se les approprier. Leur oeil ainsi a tout le loisir de s'émerveiller.
Et c'est pas fini ! Que nenni ma bonne dame, n'en voilà encore.


Noble assemblée, voici désormais un passage tout à fait symbolique. En effet, Sa Magnificence la Marquise de Nemours est vêtue d'une robe à deux garnements : bombazin, jupe à vertugadin et corset de drap des Flandres teint au noir de Thias, brodé de fleurs de lys de fil de soie d'or. La jupe est bordée d'hermine, le corset a un plastron d'hermine finissant en trois lobes sur les hanches et le devant, brodé de perles et de cristaux bleus, des manches à crevés bordés de perles et cristaux bleus, poignets de soie blanche et un large col d'organza blanc encadrant les épaules.
Elle porte une cape de même étoffe que la jupe, bordée et doublée d'hermine.
Mais ce n'est pas tout ! Telle confection ne serait pas sans la toute nouvelle collaboration de l'Atelier des Doigts d'Or avec l'Orfèvrerie désormais célèbre pour ses parures riches et luxueuses ! Watelse ! Nous sommes ainsi ravi de vous annoncer cette toute récente association, pour votre plaisir, et pour la beauté de vos tenues, messires et mesdames !

La Marquise est suivie de Yolanda-Isabel de Josselinière, qui porte une robe de soie de damas à vertugadin sur un triple jupon de futaine, et des gants de soie.

Ad-mi-reeeez !

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Clemence.de.lepine
Frisson.

Elle est là, avec Yolanda, bien droite et prête à revenir pour leur montrer à tous les talents d'Attia et de son Atelier. Elle est là et pourtant un instant elle hésite. Car un mot, un seul, issu de la bouche du Maître des Cérémonies du jour, a suffi à la faire tressaillir.

Thias. Thias comme Aléanore. Décidément... d'abord Fiora et maintenant... Tu comptes sérieusement t'inviter à la fête, n'est-ce pas ?

Une main sur l'épaule de la gourmande Praline, et un sourire entendu. Allons donc leur en mettre plein les yeux, de cette richesse ostentatoire. Allons défiler, fières et orgueilleuses, rayonnantes et superbes. Car oui, cette robe, oui, c'est un chef d'œuvre de magnificence. Il n'y a qu'à regarder l'étoffe, il n'y a qu'à regarder l'hermine, et puis le noir de Thias, et puis la Fleur de Lys et enfin l'ouvrage de l'orfèvre.


Je suis vêtue de Blanche, d'Aléanore et de Béatrice. Souffle Clémence à l'attention de Yolanda avant de paraître ensemble devant l'assemblée. Comprendra-t-elle ? Ces trois femmes qui auront marqué sa vie à jamais ; elle arborait aujourd'hui de chacune un symbole.


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Yolanda_isabel
Changée dans un coin ? Et pourquoi faire ? On ne s’embarrasse pas de pudeur quand on a sept ans, alors en coulisse, parmi tous, elle se laisse habiller de la jolie robe rose, jetant de temps à autres un coup d’œil à Clémence pour qu’elle l’attende. Elle s’agite pendant qu’on la coiffe, et enfin, c’est à elles.

Sois belle et t’es toi.

C’est Clémence, là devant elle, c’est une Marquise. Ignorante d'un des prénoms qu’elle prononce, elle ne s’en formalise pas pourtant, et sourit à la pression de la main sur son épaule. Approuvant d’un hochement de tête, oui, c’est tous ces symboles là qu’elle porte et qu’elle leur dévoile.

Et ravie à l’idée de défiler avec elle, pour Marraine et par Attia, l’infante de tourbillonner gaiement jusqu’au devant de l’estrade avant de s’arrêter sur un petit pas sauté.



Ronde folle qui reprend et rire qui carillonne, coulisses nous revoilà ! Le tout se finit dans les bras d’Attia.


-« On était belles ! Et j’étais rose ! »

Merci Attia de faire vivre chaque jour des rêves d’enfants.
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« Que Saint-Louis bénisse le Royaume de France. »
Attia.
La gitane ne s'était arrêtée que pour regarder défiler le bonbon rose et aussi la marquise dans ses beaux atour noirs.
Oui elle était particulièrement fière de cette robe qui brillait tant pas le luxe qui en emanait que par la profondeur et le solennel qu'elle apportait.
Et comment ne pas fondre devant une yoland'amour fraiche et enjouée ?
Sourire béat, la gitane est heureuse.

Le défilé touche a sa fin, la delivrance est toute proche, bientot elle pourrait se reposer.
Avant que le duo féminin n'ait fini le tour de la piste elle se precipite en coulisses. Il faut vérifier que le blond a reussi a se changer et enfiler la tenue ultime dans la quelle il défilerait.
Et Griotte? Griotte est prête depuis un bout, reste juste a lui poser sa toque de perles sur le crane et la voila métamorphosée pour le défilé ultime car oui mesdames et messieurs, Azkaban et Griotte sont le traditionnel couple de mariés.

Ces tenues qui vous font rever et que l'on ne reserve qu'aux fins de défilés comme un message insidieux. Vous voulez etre aussi beau et brillant ? Mariez vous.
Joli paradoxe quand l'on sait que la gitane encloquée depuis peu n'est pas mariée mais chuuut ça on ne le dira pas.

La rosy féé est accueillie dans ses bras et un tendre baiser est posé sur son front.


- Vous etes toujours belle votre gracieuseté et vous le serez toujours pour moi! Merci de m'avoir fait honneur aujourd'hui!

Ben oui c'est pas n'importe qui qui peut se targuer d'avoir la fille d'un Tri duc et d'une Tri duchesse originaires de deux duchés des plus puissants du royaume tout de meme.
Mais meme si elle pourrait rester des heures a échanger de frivoles banalités avec l'infante, le défilé n'en est pas moins fini.
The show must go on!
Vite elle se rapproche de son dernier couple.
Un regard plein de passion pour le blond qui est terriblement séduisant dans ses beaux atours.


- Bon vous etes prêts mes tourtereaux ? Brillez!!!

Un petit pssst lancé au maitre de cérémonies qui lui aussi pourra bientôt gouter un repos mérité...

- C'est bon on lance la cerise sur le gateau...

Comprenne qui pourra.

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Keridil
La cerise sur le gâteau qu'elle a dit, alors allons-y, soyons fous, lançons la suite.

L'audace.
L'audace est ce qui fait que l'on ose, noble assemblée. Les Doigts d'Or, Attia des Juli, sont de ces entités qui n'en manquent pas. La Mode est en perpétuel renouvellement, et pour preuve, qui parmi vous porte encore la crépine ou le gorget, tant aimé de nos aïeules ?
Mesdames, vous êtes toutes si bien mises aujourd'hui. Mais demain ? Que seront vos coiffes et étoffes, si ce n'est dépassées ? Demain mesdames, vous porterez ce que nos talentueux ateliers auront eu l'audace de vous présenter. La semaine de la mode, c'est aussi l'avenir.

Mais admirez donc notre dernier couple !

Griotte est vêtue à la hollandaise d'une jupe de camocas rouge Bourgogne brodé d'or sur une cotte de drap des Flandres jaune topaze galonnée de fils d'or. Gilet de velours cerise ourlé d'or.
Coiffe haute tapissée de velours cerise brodé d'or, à pendants de cristaux.

Son compagnon est vêtu d'un pourpoint long de velours rouge bourgogne et soie à trame or et rouge apiécés en chevron sur le torse, sur une chemise de camelin, manches à boutons et braies de drap de Flandres au noir de Thias, et de soie, bottes de cuir de boeuf. Collier et ceinture de ©Watelse bien évidemment, travail d'orfèvre des plus fins.


Et le brun de se mettre sur le côté, pas peu fier de son petit discours sur l'avant garde. A quand les jeans ?
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Beatritz
C'étaient ses amies les plus chères que la Reine voyait défiler dans de tels atours. Sa Blanche, sa Clémence, sa Yolanda, blondes amies, chères amies ! Elle adressa un geste de la main à sa filleule si rose, si ronde et si belle, comme un bonbon qu'on voudrait manger.
Le Seigneur de Bréméan était parfait dans son rôle de maître de cérémonie, si enjoué, si délicieusement joyeux et dithyrambique.

C'était un beau spectacle, et la Reine en jouissait plaisamment, en attendant l'apothéose.
Griotte
La cerise sur le gâteau, c'était elle ! Griotte allait clôturer la Fashion Week. A elle le summum de la gloire et la satisfaction suprême de porter la plus belle robe de ce défilé - Qui a osé insinuer que la narratrice n'est pas du tout objective ? - La bâtarde représentait le must du must, l'apothéose de cet événement mondain. La perfection incarnée !

Et accessoirement, Lui aussi...

Lui, c'était Azkaban, ce blond qui complétait sa tenue de jeune mariée en jouant le rôle de son futur époux, pour de semblant - Nan mais vous y avez cru ou quoi ? Se marier avec un blond ? Vous êtes fous, ma parole ! - Pour elle, il n'était qu'un accessoire de mode, au même titre qu'une ceinture ©Watelse ou une coffret de macarons Ella Durée. En gros, on pouvait s'en passer, mais ça faisait "in" d'en posséder un. Elle lui offrit donc son bras en soupirant. Pas le choix, Attia avait refusé de lui fournir un autre cavalier.


Je persiste à penser que le brun me va mieux au teint...

Râlerie ultime avant d'entrer sur scène aux côtés du blond.



Sourire forcé vissé sur les lèvres, la morveuse siffla entre ses dents :

Sourit pas comme un nigaud, secoue pas ta chevelure dans tous les sens et évite de marcher le bec en l'air en te dandinant comme si t'avais un balai dans l'fion. En gros, te conduit pas comme un blond, quoi !

Un blond. On lui avait refourgué un blond ! Pooouaaaah !
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Azkaban
Va te faire voir la mioche, c’est la réponse qu’il aurait pu lui faire…Mais au lieu de ça, il lui serra un peu plus l’avant bras en souriant gentiment et de lui lancer dans un léger rire :

Franchement tu m’épates je ne pensais pas que tu pouvais avoir l’air d’une femme, je crois que la robe y est pour beaucoup dans cet incroyable effet d’optique. En plus ! Tu es coiffée…wowww…punaise il va tomber de la m....

D’ailleurs le ciel se couvrait de plus en plus, grisailles éphémères ? Pour l’instant la tempête s’annonçait derrière le rideau entre le couple de « mariés », le blond avant de s’élancer la griotte au bras lui murmura :

Ah au fait j’te conseille aussi de te tenir, t’évites les doigts dans ton tarin et les jurons à la Breiz ! T’as compris ??


Et vlan ça c’était dit…La fin du défilé arrivait à grand pas, lui, c’était la cerise au bras de la griotte, même si chacun se revendiquait être cette gourmandise, ils étaient beaux tous les deux dans leurs tenues fabuleuses.
Azkaban avait toujours son trésor en poche celui qu’il avait acheté plus tôt en parcourant les ruelles parisiennes, une envie en tête qu’à cet instant il ne pensait pas reportable, la suite va démontrer le contraire.…


Fais pas la gueule, détends toi et avances…sans tomber si c’est pas trop te demander…

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Griotte
Avec cette histoire de blond agaçant pendu à son bras, l'attention de la morveuse était accaparée par le boulet qu'elle se trimballait à ses côtés, plutôt que vers le public qui observait leur traversée de la scène. Pratique pour effacer le stress que la bâtarde aurait pu ressentir en prenant conscience qu'ils étaient le point de mire de l'assemblée réunie à leurs pieds.

Pied, qu'elle écrasa de tout son poids sur celui de son cavalier, en réponse à ses piques verbales. Et même que personne n'a pu voir son coup bas ! Merci à cette robe qui dissimulait ses chevilles et les poulaines qu'elle portait.


J'fais pas la gueule !

Mais non, voyons ! Elle sourirait comme si de rien n'était, poursuivant son avancée en entrainant le blond. Arrivés au bord de la scène, le moment du traditionnel tour sur soi-même était venu. A deux, la manoeuvre était déjà délicate en temps normal, alors en comptant sur une petite crapule qui vous fait un croche patte en toute discrétion, c'est carrément périlleux !

Aller ! Ramasse-toi Azkaban, qu'on voit lequel des deux ne sait pas marcher sans tomber !

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Azkaban
L’aller sur le podium venait de s’entamer, le blond souriait cherchant sa gitane perdue au beau milieu du public, leurs regards croisés,
il lui fit un léger clin d’œil, façonnant ainsi un court tête à tête discret qui fut perturbé par la voix mélodieuse accompagnée d’un petit geste amical de la p’tite Griotte


J'fais pas la gueule !


Punaise, la peste venait de lui écrabouiller le pied, il fit des multitudes de mimiques retenues.
Les habits ne faisaient décidément pas les moines, ces époux là, représentaient l’antagonisme parfait de l’image des mariés.
L’enflure de sale môme…saloperie de morveuse…pensées blondesques qu’il devait taire à ce moment Azkaban devait garder son flegme, hein le blond !
Ne fallait pas déconner là. Son avant bras venait la rabattre fermement contre lui pour lui faire comprendre que ça n’était pas le moment pour se venger…

Mais dans le virage il sentit un vieux déséquilibre peut être du à une frêle patte qui trainaille…maladresse ou acte calculé,
il n’avait pas le temps de se poser le dilemme juste celui de ne pas se vautrer en faisant une enjambée
non encore homologuée chez les mannequins haute couture tout en se cramponnant à sa moitié éphémère.
S’il tombait, ça serait à deux ! Na ! Au final, son geste fut efficace pour ne pas atterrir la tronche au sol, entre ses quenottes, les traits tendus et rosés, il grommela :


Tu me le payeras ! Saloperie…


Le retour fut bien moins rocambolesque, les derniers mètres se déroulaient à l’allure d’une goutte de sueur qui glissait sur le visage du blond…
Enfin arrivés !! Ça y est il pouvait se libérer du fardeau auquel il était enchainé.


Mais t’es vraiment malade ? Tsss…Tu ne veux pas aller jouer dans la Seine ? Sale Bip* petite Biiiiip* espèce de Bip*
*censured


Voilà les éloges et gentillesses qui fusaient heureusement interrompues par les applaudissements du public qui allaient bon train, comme tout événement se finissant,
les responsables de cette semaine riche en couleurs ne devaient elles pas être célébrées ?
Les couturières furent appelées à monter sur scène, les mannequins d’un jour portaient un bouquet pour chacune d’elles…

La standing ovation avait lieu, l’apothéose de ces festivités, c’étaient elles,
ces artistes qui avaient pu faire des ces journées les perles d’un diadème faisant briller Le Louvre de mille éclats.
Qu’elles devaient être émues, des mois de labeur récompensés par des invités plus que ravis, une presse des plus flatteuses
mais surtout de nombreuses commandes passées par les gens de la « haute ».



Le blond avait prévu d’offrir des roses rouges carmin à sa gitane, le costume ne pouvait pas être plus adapté à la situation.
C’est avec une grande émotion qu’il s’approcha de sa brune, le cœur battant comme s’il la rencontrait pour la première fois, l’instant était historique pour eux…
Le bouquet allait être tendu quand le ciel fut déchiré par un éclat céleste en quasi simultané d’un grondement qui fit frémir l’assemblée…


GRrbrrouHaaahaaagrrrrrrrrr

D'une seule voix les fashions victims poussèrent un : AAAAH !

Puis de petits cris résonnèrent alors que les nuages sombres se percutaient au dessus d’eux
(on avait prévenu qu’il ferait un temps infâme…)

Était ce un signe ? Il le prenait ainsi…
le blond ne s’agenouillera pas, il ne ferait pas ses promesses…
La demande serait remise à plus tard, sans calcul cette fois ci, sa main venait de sortir de sa poche, vide.
Laissant le présent dans le renflement de la veste.
Mais il attrapa sa brune en lui collant le bouquet dans les bras, son visage était radieux, il l’embrassa tendrement en lui murmurant un merveilleux : je t'aime.

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Attia.
La gitane avait enfin une nouvelle fois quitté la coulisses pour mieux regarder la der des der, sa cousine male ratée et son n'amoureux.
Le sourire béat se transforma vite en une grimace alors qu'elle serrait les dents en priant " pourvu que tout se passe bien..." .
Oui connaissant le tempérament des deux et les amabilités qu'ils s'étaient échangés en montant sur l'estrade, la gitane craignait le pire.

Plusieurs fois elle était a deux doigts de leur hurler de bien se tenir, plusieurs fois elle retint son souffle, pourtant, quand elle les vit au milieu de l'estrade, elle ne put s’empêcher d'applaudir en sautillant, excités, fière aussi et terriblement amoureuse d'un blond a qui le rouge allait a ravir.

Alors que l'assistance applaudissait, elle s'en alla faire le tour afin de monter a son tour sur l'estrade.
Un sourire radieux au levres, dans la magnifique robe rouge realisée par la castelmémère specialement pour l'occasion, elle monta sur l'estrade s'inclinant en guise de salutations et de remerciements.



Elle s'osa a regarder l'assistance puis des yeux elle chercha Keri Keri Keriii le maitre de cérémonies dont l'office arrivait a sa fin.
Elle fut ensuite aspirée du regard pas un blond qui avait un drôle d'air et qu'elle ne pouvait s'empecher de dévorer des yeux.
Ils semblerent un instant seuls au monde, en communion et le coeur battant la gitane eut l'impression qu'il se passerait quelque chose.
Pourtant le Tonnerre brisa l'instant et la béatitude sereine qui l'avait saisie s'en alla au profit d'une inquiétude plus profonde.
Il fallait clore la semaine de la mode avant le déluge!

Deposant un furtif baiser sur les levres du blond, elle lui murmura un "je t'aime..." à l'oreille puis se dirigea vers Keri.
La reine aurait elle le temps de clore l'événement ou serait elle obligée de battre en retraite ? Tout dépendrait du talent de l'orléannais.
Éblouis moi jeune padawan*.

[* La joueuse a craqué en raison de l'heure tardive.]


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Keridil
Mais l'Orléanais n'a pas dit son dernier mot. La Cerise passée, le mâle à ses côtés, l'Amahir remonte en scène, joignant les mains, les faisant claquer. Il applaudit. Un instant pourtant, le Seigneur de Bréméan a douté de la bienséance du geste, mais n'avait-il pas parlé d'audace, un instant auparavant ?
Standing ovation pour la Des Juli, alors que les ménestrels terminent l'accompagnement des défilés, et le ton se fait tout autre. Impérieux, les trompettes annoncent, avant même que le Maître de Cérémonie ne le fasse, la Reyne.

D'un regard, le jeune homme avisa sa Royale personne. L'exercice serait ardu, ou comment convier Sa Majesté sur scène sans outrer le protocole ?


Nobles seigneurs, vous qui faites la richesse de notre Royaume, son goût, ses arts et sa culture, nous n'aurions su vous remercier de votre présence mieux qu'en vous offrant un présent. Et ainsi, afin de clore cette Semaine de la Mode, j'invite Sa Très Gracieuse et Aristotélicienne Majesté, Béatrice de Castelmaure-Frayner, Reyne de France, à venir me rejoindre, si tel est son bon plaisir, et à prononcer la clôture de cet évènement.

Et Bréméan de plonger dans une profonde révérence, main droite tendue, paume vers le ciel, en direction du trône où siège Béatrice.
Noble, fière, droite malgré son âge, la Castelmaure effraie le brun autant qu'elle suscite en lui admiration, soumission et amitié - Della oblige.
Néanmoins, la seule chose à laquelle pense un Maître de Cérémonie dans cette position, c'est à faire au mieux, histoire de garder sa tête.

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Beatritz
Et dans la robe tout de noir de Thias et d'émeraudes Watelse que l'on a déjà décrite, la Reine de France se leva et fut, une nouvelle fois, sur le devant de la scène. Perpétuelle scène que celle de sa vie, du jour où elle avait quitté Baume-les-Dames... Dos au public, elle avança, trouva les marches pour monter sur l'estrade, au côté du jeunot, du Bréméan qui avait sans doute son âge, pas plus. Oui, cette Reine était jeune, et cette Reine portait le poids d'un peuple sur les épaules. Rondes épaules, légèrement tombantes, mais toujours appétissantes, dans leur habit d'encre.

Une fois à la gauche du Maître de Cérémonie, elle put voir le public, reconnaître son Grand Maître des Cérémonies, et d'autres personnalités de la Cour, de France et d'Empire... Ses éclats d'azur, deux prunelles vives et terrifiées, oscillèrent de ci de là, jusqu'à ce que, deux pas en avant faits, ses lèvres s'ouvrissent :


-"Nobles gens, ce n'est pas sans raison qu'Attia di Juli est fournisseur de notre garde-robe. Elle vous a montré combien ses talents de professeur donnent jour aux créatrices de demain. Elle nous a montré aujourd'hui que son talent ne se dément pas, toujours plus fastueux, toujours plus audacieux.
Les Doigts d'Or attirent dans toutes les cours d'Europe, car la couture française ne connaît pas encore d'égale. Puisse cet état durer, grâce à ces talents entretenus et développés, grâce à ces Doigts d'Or, que l'on adore !"


This is the end. Béatrice, qui avait rencontré pour la première fois Attia deux jours plus tôt, quoiqu'elle eût fait réaliser bon nombre de ses robes par elle, grâce à l'ambassade de sa grand-mère Jehanne de Cassagnes-Begonhès... Elle se tourna vers elle et lui tendit la main, l'invitant à la rejoindre sur le devant de la scène.
Attia.
Que dire apres le mot de la reine ?
Rien.
Prise de frissons et d'une irrépréscible envie de pleurer qu'elle retenait en se mordillant la levre et en broyant la main du blond dans la sienne, elle se serait sans doute effondrée en sanglots si elle avait su que c'etait la la dernière fois qu'elle se trouvait en présence de la reine Beatritz première.

Qu'importe les déboires, la semaine de la mode, grande premiere avait atteint ses objectifs.
Et meme si elle n'avait pas été parfaite elle s'en était approchée il n'y avait qu'a ecouter parler la reine.

Un regard de gratitude fut suivi d'une profonde révérence et d'un salut au public.

Pour la prochaine expérience, il y aurait des choses a corriger, des erreurs a éviter, mais tant que le plaisir et la passion étaient au rendez vous, rien ne viendrait ébranler le ciel clair des Doigts d'Or.
Si le ciel des DO était clair, celui des jardins du Louvre s'assombrissait davantage...
Il serait temps de partir.

Plus tard dans les coulisses, des instructions seraient données pour remballer le bazar et laisser les lieux irréprochables.
Elle se rapprocha de Keridil, qui semblait fatigué, auquel elle fit une accolade franche.


- Vous avez été parfait Messire d'Amahir, je vous remercie infiniment !

Qui eut cru que l'Orleannais et l'italienne auraient pu collaborer de cette manière? La vie était parfois pleine de surprises.

La gitane fit le tour des protagonistes, remerciant, félicitant, aidant au rangement, un sourire radieux aux lèvres.
Lorsque ceci fut fait , les yeux cherchèrent par la suite ceux d'Azkaban, elle avait bien une idée de comment passer le reste de cet apres midi qui s'annoncait pluvieux.
Enfin ils allaient pouvoir prendre un peu de repos... ou pas.


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