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[RP-IG] Et la Loire rougit...

Linon
[Saumur-Angers, nuit du 2 au 3 juin]

Ils étaient quelques braves, très déterminés. Tous saumurois, la plupart n'avaient quitté la Couleuvrine que pour grimper à bord du Kiflote. Son capitaine Linon était très fière de son foncetanic et avait trouvé en Soaz le second idéal. La manoeuvre s'était bien passée, et en une demi-journée, le Kiflote avait atteint Angers.

Prenant le temps de peaufiner leur plan et de se fixer un point de ralliement, le groupe au lieu de mettre pied à terre immédiatement avait échoué au mess où la bière, le vin et le rhum avaient coulé à flots.

C'est donc avec un vague mal de crâne que Linon quitta la couche de son mari avant l'aube, non sans avoir déposé un baiser tendre sur son épaule. Elle rejoignit Soaz sur le pont et frissonna dans la nuit. Les deux femmes avaient décidé de descendre les premières, en éclaireuses.

Mais à peine avaient-elles mis pied à terre que l'éclat d'une lame fulgura vers Linon. Etourdie par le premier coup, elle fixa un regard incrédule sur le haume rouge qui se détachait au-dessus de l'épée. Alors oui, Finam les ferait tous tuer... Elle hurla


Soaz ! Cours ... !!!


Mais déjà d'autres épées apparaissaient. Linon recula en essayant de dégainer la sienne, son regard affolé rencontra un visage connu, enfin un angevin ! Et la chance lui envoyait carrément l'ancien maire de Saumur. Le coeur battant et sans cesser de se débattre avec la garde de son épée, elle l'appela

Alwen ?! Au secours Alwen, aide-moi !!!

Avec horreur, elle vit Alwenn lever son épée. Stupéfaite, elle trébucha contre une racine et tomba à la renverse alors que le coup s'abattait sur elle. Malgré ses hurlements de douleur, le haume rouge revint à la charge et une multitude de coups transpercèrent en rafale son corps martyrisé.

Quand la troupe repue de sang se fut éloignée, Linon reprit difficilement connaissance et essaya de ramper vers le Kiflote pour prévenir son mari et leurs compagnons. Elle fit péniblement 1 m à l'aveuglette, ce qui la mena jusqu'à la Loire dans laquelle tomba lourdement son corps, abandonnant dans l'herbe une longue traînée sanglante.

[Saumur, aube]

Le printemps est toujours resplendissant à Saumur, et ce matin-là ne faisait pas exception. La Loire scintillait déjà sous la caresse du soleil qui désespérait les paysans.

Le corps qui flottait entre deux eaux échoua mollement sur un banc de sable proche de la berge.





03-06-2011 04:05 : Votre bouclier a été détruit.
03-06-2011 04:05 : Votre arme a été détruite.
03-06-2011 04:05 : Lanceor vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
03-06-2011 04:05 : Roxannemontfortlaval vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
03-06-2011 04:05 : Aedan vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
03-06-2011 04:05 : Moineau vous a donné un coup de baton. Vous êtes mort au combat.
03-06-2011 04:05 : Huidemar vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
03-06-2011 04:05 : Huidemar vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
03-06-2011 04:05 : Huidemar vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
03-06-2011 04:05 : Alwen vous a frappé Vous avez été sérieusement blessé.
03-06-2011 04:05 : Huidemar vous a porté un coup d'épée. Vous avez été secoué, mais vous n'êtes pas blessé.
03-06-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "An Alarc'h" dirigée par Coldtracker.




edit : rectification de la date... juin déjà !
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Coldtracker
Ils étaient de patrouille et lui comme les autres n'échappait pas à l'office, l'exemplarité était un maître mot...

Les hommes en harnois avait reçu des informations comme quoi des personnes dangereuses aurait été localisées....

Dans un bateau à quai....

Il faisait encore sombre...

La troupe mit pied à terre et se dirigea vers le quai, les armures ne faisaient que peu de bruit grâce à la fine couche de cuir qui se trouvait sous chaque plaque, une astuce qui avait vu le jour dés l'apparition des harnois...

La lumière de la lune se reflétait à peine sur les armures noires...

Ils tournèrent à l'angle d'un bâtiment et virent le bateau...

Il repensa à la note de rapport....Il fallait considérer les individus comme armés et dangereux...Et susceptibles d'avoir des renforts...

Soit....

Et arriva ce qu'il devait arrivé...Cela crie, cela hurle même , cela veut se battre :
Citation:
03-06-2011 04:05 : Vous avez été attaqué par Soaz..
03-06-2011 04:05 : Vous avez été attaqué par Linon.


Et cela ne faisait pas le poids....
Comme un seul homme, les bretons avaient dégainé comme l'éclair...
Il fallait éviter de vitupérer, menacer ou faire mine de sortir une arme face au Maréchal de Bretagne...C'était non seulement stupide et surtout dangereux avec des professionnels...

Les gars en éclaireurs avaient immédiatement agi....

Le Maréchal De Bretagne s’approcha du corps agonisant quand un des hommes dit:
-"Doit-on l'achever Maréchal?"

Le colosse qui n'avait même pas dégainé répondit sèchement:
-"Non, à vouloir vivre par l'éspée, on meurt par l'espée et je gage que pour cette chose...."
Désignant du doigt le vague ersatz de forme humaine qui essaie de se traîner vers la Loire...Il reprend:
-"Cela ne prendra plus longtemps, espérons que la Loire la lavera de ses pêchés....Je vous avais dit qu'on les retrouverait...Ces gens n'apprennent jamais...."

Il eut un rictus, un de ses jours, il y a aurait le droit aussi....
A vivre par l'espée...

Mais il avait un devoir à accomplir, et que cela lui plaise ou nom, il accomplissait son officie avec zèle...

Il questionna:
-"Où est l'autre ribaude bagarreuse?"

Un des officiers répondit froid:
-"Elle a voulu jouer à l'arc, elle a perdu..."

Il montrait du doigt , un femme bizarrement debout un arc dans une main crispée...

En y regardant de plus près, il vit, fiché, dans sa poitrine un carreau d'arbalète...Elle était littéralement clouée à une paroi en bois...

Le colosse avisa le tireur qui avait fait mouche à l'arbalète de remparts....400livres de pression, effectivement, cela clouait bien les choses, il dit:
-"Jolie décoration de Noël, beau tir....

Des blessés?

Non?

Mission terminée, des questions?"


L'officier demanda:
-"Doit-on couler le bateau Maréchal?"

Le colosse lui répondit:
-"Non, nous ne sommes pas en guerre et nous avions une mission précise...Il y a de gens à bord, je ne veux pas de dommages collatéraux, autant les éviter quand cela est possible...

Et puis évitons de faire du raffut, s'ils sortent et veulent se battre comme les deux folles, on va être obligé de les occire....On rentre..."


Il s'apprêtait à partir quand il entendit un son de gorge...
Il se retourne immédiatement et voit un léger mouvement de la dénommée Soaz...

Encore vivante...Le projectile n'avait pas touché de partie vitale...
Il fit une réflexion et dit:
-"Touchée mais pas tuée..."
Il s'approcha alors d'elle, retire un gantelets et pose deux doigts sur une artère du cou....
Il y a encore de la vie, il sent contre sa peau le léger battement du cœur
qui ne semble pas vouloir cesser de battre....

Il sortit alors sa dague et la posa contre sa gorge pour l'achever et s'arrêta...
Il était un homme d'armes...Pas un assassin...
Il ne faisait pas ce genre de choses à à un combattant adverse si ce n'était pas nécessaire...

Mû par un réflexe soudain, il empoigna le corps de la femme du bras gauche la soulevant quelque peu malgré le trait fiché en chair...

Et du bras droit posa la main derrière elle saisissant le trait et posa un pied contre la paroi et tira....
Il avait une force colossale et savait en faire usage....

Il tira encore et encore en grognant et le trait céda au risque de chuter avec l'ennemie....

Il se rattrapa tant bien que mal même si la femme ne pesait pas bien lourd et la coucha sur le côté...

De sa dague, il fit sauter le fer du trait et tailla le bois en pointe...
Il dit à haute voix:
-"Je ne sais guère si vous m'entendez mais quand on va vous retirer ceci , veillez à être refermée au plus tôt....Pour l'instant, le trait fait office de bouchon....
Et...Ne vous trouvez plus sur mon chemin....Il ne faut pas attendre pour un miracle...."


La blessure était grave et nécessitait de soins mais elle survivrait....

Ce n'est pas exactement le genre de mission qu'il aimait par dessus-tout..
Il aimait les choses claires....

Ici, rien ne l'était mais l'office de soldat ne se cantonnait pas au combat, il fallait éclairer, débusquer, traquer et bien d 'autres choses encore...
Et ce genre de missions secondaires prenait bien souvent le pas pendant les missions de sécurisation....


Ils chevauchèrent vers la ville alors que le jour se levait....
l'éclat du soleil au matin lui rappela des souvenirs....

1453...Tout jeune mercenaire, il écoutait une irlandaise s'essayant à "l'orientale" dans les murs de Constantinople quelques jours avant sa chute...

Pourquoi ce souvenir?

Le sang de la nuit?

La beauté de matin?

Où les traques sanglantes auquel il se livrait pour débusquer les ottomans infiltrés dans les murs de Constantinople avant sa prise...?

Les lieux changeaient mais pas les missions...

Il n'en sut rien, il savoura le souvenir de cette chanson ....
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Roxannemontfortlaval
Depuis plusieurs jours, elle était là, omniprésente mais toujours dans le coin. Ordres elle avait, ordres elle suivait. Même si son amie était dans le camp d'en face. Même si son amie l'assaillait de questions auxquelles elle répondait par un silence obstiné. Même si elle risquait de la perdre pour suivre les ordres. Mais la jeune blonde n'en dérogeait pas. Elle savait aussi quels étaient les états d'âme de son époux, ancien maire de Saumur, mais l'amour de leur patrie primait sur tout le reste. Certes ils pouvaient réfléchir, en discuter entre eux en privé, une fois qu'ils pouvaient se retrouver tous deux mais les ordres étaient clairs, la mission aussi et ils étaient là pour faire leur office, quel qu'il soit.
Elle avait passé l'après-midi au calme près de son époux, c'est que les nausées et les vertiges l'avaient repris alors sachant que la nuit serait longue et qu'il y avait les quart de garde à assurer, Roxanne avait profité du peu de répit qu'elle avait pu avoir.
Et à la nuit tombée, sous le clair de lune, elle suivait le Maréchal et ses frères et soeurs d'arme et l'attaque ne tarda pas. Les attaques. Une femme tout d'abord à laquelle elle asséna un coup d'épée. Un seul mais il fut sans pitié.
A peine avait-elle remis son arme dans son fourreau qu'elle aperçut une silhouette qui attaquait tout aussi soudainement que la première.
Enervée la bretonne ? Certes , dans son état actuel, ce n'était pas le moment de venir la chatouiller ni même de s'approcher de trop près. Après cette fulgurante attaque elle vit la silhouette se diriger vers ses frères et soeurs d'armes et la blonde archère ne fit ni une ni deux et ajusta et tira et ce de part trois fois d'affilée.
La silhouette se retrouva clouée à la paroi de bois. Le visage fermé, la jeune femme regardait sans ciller alors qu'elle entend soudain la voix de son Maréchal.

-"Touchée mais toujours en vie....

Elle n'en est pas forcément heureuse Roxanne mais elle n'en montre rien. Du coin de l'oeil, elle observe son cousin et ses gestes et elle approuve d'un infime hochement de tête. On aimerait parfois se trouver à des milliers de lieux de là où on se trouve et c'est ce que la blonde ressent actuellement. Elle sait son amie toujours à l'article de la mort et celle-ci ne comprends pas toute l'action qui se déroule actuellement. Elle sait la Montfort, qu'elle est là sur ordre de son Roy. Elle est sa petite-nièce mais ce qui prévaut ce sont les ordres et non les liens familiaux à cet instant même. Que cela lui plaise ou non, la jeune femme écoute et exécute. Elle n'est pas là pour prendre part au conflit politique mais seulement pour faire ce qu'on lui demande de faire. Et c'est silencieuse et la mine impassible, qu'elle chevauche sur le retour, laissant Orphée son destrier, venir se mettre à la hauteur de Nessie, la monture de son époux.

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--Eglantine_de_marengo




[Saumur, sur les berges de la Loire]

La jeune Marengo s’était échappé des matines, pouvant se permettre d’éviter quelques messes en l’absence de Monseigneur, qui était retenu à Angers par les troubles militaires qui y sévissaient, délaissant sa résidence habituelle de Saumur. Elle avait filé à l’anglaise dès que Frère Horace avait débuté les suppliques, désireuse de profiter de si belle journée dont les traits lumineux pointaient par les vitraux de l’Église. Souriante, elle salua les quelques passants qu’elle croisant, hochant de la tête avec bonne humeur devant les divers « Mademoiselle de Marengo » qui lui étaient adressés. Elle passa sous la porte avec légèreté et marcha quelques minutes dans les prés, sous les remparts, cueillant au passage quelques fleurs de printemps, qui bientôt seraient révolues jusqu’à l’année suivante.

Le Soleil miroitait sur la Loire à cette heure et c’est ainsi qu’elle s’y dirigea gaiement, respirant de grande bouffée de cet arôme si caractéristique de la campagne, dès que l’on s’éloignait de la saleté et de la puanteur des cités. Approchant de la berge, elle délaissa ses bottines près d’un petit talus et entrepris de sentir la caresse du sable sur ses pieds. Elle marcha quelques instants, s’égaillant du clapotis de l’eau sur ses orteils. À cet endroit et à ce temps de l’année, la Loire n’était point très creuse, et de petites banques de sable s’étendaient en son centre. Elle fixait son image reflétée dans l’eau, se mirant comme le faisaient souvent les jeunes demoiselles d’une certaine vanité, lorsqu’elle fixa un trait sur son visage liquide. Bien rapidement, elle se rendit compte que son visage n’avait pas tourné au rouge, mais que bien au contraire, un filet de sang semblait couler dans le fleuve. Relevant la tête, elle aperçu, à trois mètres de là, échouée sur un petit banc de sable, le corps blessé d’une jeune dame.

Que faire? Si elle avançait dans l’eau, elle pourrait oublier pour de bon sa toilette, qui plus est, cette belle robe venue de Bruges, elle ne l’avait encore jamais portée. Dilemme moral, sauver une vie ou sauver les apparences. Il est de ces temps dans la vie ou toutes ces attentions, ces retouches que l’on pose, ne valent plus rien. N’écoutant que son cœur et sa vertu, elle s’avança dans l’eau, rejoignant le corps au prix d’une tenue hors de prix.

- Madame ! Madame! Mordiou! Madame! Êtes-vous consciente?
Elle secoua la blessée, ce qui déclencha une sorte de faible grognement. Elle était vivante! Maintenant, que faire? Il fallait la transporter, mais comment? Elle n’était pas assez forte pour le faire, cela était certain. Les murs étaient loin… que faire? Elle agrippa alors le corps de la pauvre infortunée, et entrepris de se faire glisser en suivant le courant vers la ville, la fleuve passant tout juste sous les remparts. Pour sûr, la robe était fichue, maintenant immergée jusqu’à la tête. Les minutes parurent des heures, mais rapidement, l’on entendit des cris provenant d’une des tours de guet.

- Mademoiselle de Marengo se noit! Vite! Allez aider Mademoiselle de Marengo!

En quelques instants, de jeunes badauds furent à l’eau pour repêcher les deux femmes. Ne perdant pas de temps, mais battant des cils envers ces preux chevaliers venus la sauver, elle vociféra quelques ordres avec l’Autorité naturelle des belle demoiselles.

- Cette dame est blessée! Vite, il faut l’amener au presbytère pour que Frère Tomassino puisse s’en occuper! Il a été médicastre dans les guerres d’Italie sur le front!

L’on plaça délicatement le corps de la jeune blessée sur une charrette et l’on fit le trajet vers le presbytère en moins de temps qu’il n’en fallait pour dire Aristote. Quelques minutes plus tard, le bedonnant Frère Tomassino s’affairait aux plaies de la rescapée, alors que la jeune demoiselle de Marengo veillait, assis dans un coin de la chambre du presbytère, emmitouflée dans une couverture.


Ecurey
Ecurey savais que cela était pure folie. Il avait demander une première à monsieur le maire d'intervenir pour embauché son départ suicidaire.

Ecurey était calme sur les remparts de Saumur avec les soldats. Avant qu'elle parte il avait avertie par pigeon plusieurs amis sur Angers pour qu'il soit tenu informer de la situation.

Le soleil était haut dans le ciel quand un pigeon apporta un courrier.

Citation:


Ecurey

Le bateau de dame linon est arrivé.

Au débarquement linon et soaz. ont était violament attaquer par l'armée bretonne.

Les 6 personnes les ont attaquer. Je ne connais point ces individus.

Je n'est rien pu faire.

A bientôt

le_chat_huant



A la lecture de ce billet il s’inquiéta et se dit : j'espère qu'elle ne sont pas morte.

A cette instant le soldat inquiéta pour sa tendre, son soleil. Une freilleur extrême s'empara de lui.

Il dit à haute voie :
telle que je la connais elle doit être à Angers.

Il cria son nom :

Ne la voyant pas se manifester il ne songea qu'a une seul chose prier pour qu'elle revienne saint et sauf. A ce moment là son cœur se déchirai entre son devoir et son amour.






Kilia
Ce mettre à la merci... perd ou gagne?

Angers, cette ville ce remplissait au grée des conflits. Parfois déserte, parfois entourée d’oriflammes à perte de vue. Seule, montée sur son étalon noir la duchesse suivait le cours d'eau. Elle approchait d’Angers, aucune certitude de pouvoir aller jusqu'à ses appartements entière. Cette ville, à ce qu'elle entendait, était remplit de soldats, pas mal de bretons venus fourrer leur nez là où ils n'avaient rien à faire. Pourquoi?
Elle qui s'était battu pour le Ponant, pour la Bretagne, qui avait signé pour Cholet, elle qui avait toujours vu la Bretagne comme une sœur de sa patrie, cette fois elle n'y comprenait rien. Comment Elfyn avait pu donner l'ordre à une armée Bretonne de se mêler de leur Conflit. Du conflit d'angevin contre d'autre angevin. Elle se prit à penser qu'à la prochaine émeute Bretonne, elle irait bien elle aussi mettre une armée pour en poutrer quelques uns.
Elle se laissait bercer par le calme d'une aube qui révèle plus belle la nature. Les paysages qui lui donnaient toujours et encore une sérénité incroyable. Elle devait connaitre chaque maisonnette. Dans quelques minutes elle passerait un petit élevage de poule, verrait Dame Jeannette les compter au réveil, histoire d'être certaine que les renards n'avaient pas réussit à se faufiler dans l'enclos. Mais ce matin, elle ne vit pas Dame Jeannette ni les poules d'ailleurs. La peur devait avoir fait partir les occupants. Son cheval continuait d'avancer mais son regard resta comme figé sur la maison désertée, espérant que ce ne soit pas un malheur qui avait causé ce déménagement.

L'arbre penché annonçait bientôt le port. Elle stoppa quelques minutes sa monture, main qui cherche son épée. Elle avait décidé d'entrer en ville par cette porte, estimant qu'il y aurai surement plus d'angevin à guetter ici et que surement en cas de pépin avec des bretons, un angevin pourrait faire en sorte de la faire passer sans bobos.
En arrivant, elle comprend vite qu'il y a du grabuge. Des gens courent, d'autres crient, autant ne pas passer par là, cela semble trop dangereux. Elle décide d'essayer d'entrer ailleurs, souhaitant de tout son cœur que ce ne soit pas encore des angevins la cible de ce branle.
Une vingtaine de minutes plus tard, elle descend de son cheval, elle est passée.
Un visage familier, son vieux garde.

Bagminton occupe toi de Savage, et je veux que montent la garde jour et nuit, on ne sait ce qui peut se passer à présent.

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Dict Lumière de l'Anjou,EX-Paire. Future Reyne! Note JNCP: "Peut mieux faire"
Letiti
[Angers, 3 juin au matin]

Un doux baiser sur l'épaule, le maje reste dans son sommeil, esquissant juste un sourire et se retournant dans le lit, prenant plus de place par réflexe. Aucun soucis ne venait barrer son front: il y avait sa femme, des amis et ils avaient fait la fête. Tout allait donc pour le mieux.

Il n'entendit rien de l'échauffourée, il n'entendit rien des armes et des cris, il n'entendit rien du corps chéri qui tombe dans la Loire et se fait emporté.

Huuupmmmmm ouuuahhhhh
ouillouille
Ma tête...
groumpf


Parce qu'il faut bien se réveiller, celui-ci commence par se plaindre. Forcément me direz vous.

Trognon...
Donne moi un peu d'eau s'il te plait...
Trognon?


Ca y est il ouvre un oeil. La cabine est bien évidemment vide. Les sourcils du maje se froncent.

Bordel mais où elle est encore passée?!
Elle tiens pas en place, c'pas croyable!


Le petit bonhomme s'habille avec une vitesse modérée, évitant de faire tanguer le monde autour de lui. Le chapeau enfin mis sur la tête il arpente le bateau.

Rien...

Un petit sourire amoureux passe sur son visage, il secoue lentement la tête de droite à gauche, se maudissant bien vite de son geste quand les trompettes de l'apocalypse viennent le rappeler à l'ordre:


Excitée comme une puce, elle a déjà du mettre son plan en place.
A tous les coups elle est à la taverne ou au marché.


Se préparant à l'inévitable gong dasn sa tête, il se dirige vers l'accès aux cabines:

Tout l'monde sur le pont!
On a du boulot t'as d'feignasses!
On quitte le navire!

___________________________________________________________________________
Soaz.
[Saumur, quelques jours avant]

Depuis peu, elle vivait à Saumur, tentant tant, bien que mal, de se faire à une vie calme. Heureusement, pour son plus grand bonheur, Finam avait pris le pouvoir par la force, créant ainsi l’évènement et le consensus face à lui, dynamisant les esprits et réanimant la résistance des êtres qu’elle côtoyait. Une vive énergie naissait, celle des causes justes, celle qui fait qu’on se sent extraordinairement vivant, et pour le coup, prêt à mourir !

La Couleuvrine, pleine de ces bons sentiments voulait tenter de reprendre le pouvoir qu’Il avait spolié au peuple. Soaz, pour de mystérieuses raisons, n’avait pu les suivre, aussi lorsqu’en taverne, un soir, un peu avinés ils avaient parlé d’aller soutenir les Andegaves asservis par les traîtres, elle avait trouvé l’idée excellente.

C’était toujours dans les périodes de trouble qu’elle se sentait vibrer. Se battre pour ses idéaux était ce qu’elle préférait. Ça lui venait certainement de ses origines bretonnes. On lui avait inculqué cet amour immodéré de la liberté, le refus de l’asservissement et le goût du combat.
La cause était juste. Elle ne savait comment mais elle irait avec eux lutter contre cet ignoble bonhomme qui, au mépris du peuple qu’il se prétendait guider avait ravi le pouvoir !


[Angers, dans la nuit de 2 au 3 juin]

Alors que tous dormaient à bord, Linon et Soaz avaient décidé de prendre les devants en débarquant en tête.
Le ventre serré par l’appréhension, elle suivait pas à pas dame Linon. La nuit était sombre et les quelques lumières émanant de la ville ne suffisaient pas à éclairer les obstacles éventuels. L’esprit de Soaz était trop concentré sur son chemin pour percevoir les mouvements des professionnels qui prenaient place. Elles avançaient droit dans la gueule du loup.

Soudain, un hurlement ! Soaz leva la tête, surprise. A peine le temps de comprendre qu’un premier coup tombait sur elle. L’excitation et la peur laissaient maintenant place à la douleur. Elle cherchait d’où venait les coups.

Soaz ! Cours ... !!!

L’idée ne lui parut pas si absurde. Courir, oui, mais pour aller où ? Soaz tenta de prendre la direction du navire. Elles trouveraient de l’aide à bord.
Mais courir la nuit, dans l’obscurité, sans connaitre le chemin n’était pas chose aisée. Elle parvint cependant à l’embarcadère. Elle entendait des voix autour d’elle, les cris des soldats saoulés par l’odeur du sang et du combat. Elle voulait leur faire face, sachant qu’elle ne pourrait fuir. Elle se tourna et se dressa, l’arme à la main. C’est alors qu’une vive douleur lui déchira le flanc. Baissant les yeux, elle vit le carreau de l’arbalète fiché en elle. A mesure que la souffrance augmentait, son esprit s’obscurcissait. Elle sombrait dans la l’inconscience. Elle les regardait s’agiter tandis qu’elle basculait, lentement. C’est alors qu’elle le reconnut.

Quelle ironie ! Elle, une bretonne mourrait de la main même de bretons. Elle avait toujours aimé la Bretagne, d’un amour passionné, immodéré, frôlant parfois la haine. C’est de sa terre natale qu’elle avait acquis ce caractère trempé. Pour vivre, elle avait dû la quitter et maintenant que l'heure de mourir approchait, la Mère revenait prendre celle qui n'aurait dû quitter son giron. Un sourire traversa son visage. Le messager des Enfers était incarné par le plus célèbre soldat, celui que plus jeune elle admirait, toujours en silence. La boucle était bouclée.

- Où est l’autre ribaude bagarreuse ?

La ribaude était maintenant totalement inconsciente, fichée contre le mur de bois. La vie s’éloignait lentement. Ses dernières pensées était pour le cochonnier de Saumur. Elle l’avait laissé à bord, dormant, sans un mot de peur de le réveiller. Lui pardonnerait-il son inconscience ou alors, la sermonnerait-il comme à son habitude, râlant gentiment après ses tendances qu’il jugeait un brin suicidaire.
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Coldtracker
hrp: Je me suis rendu compte que le personnage de SOAZ n'était pas morte IG, c'est une erreur de ma part, j'ai donc édité mon premier post pour mettre en exergue ce fait....
La modification prend en compte le nouvel élément....
Mes excuses à la joueuse.




Une fois rentré, le colosse fit son rapport , le cacheta et le fit envoyer en Bretagne....

Il commençait à en avoir marre, ce n'était guère le genre d'office qui lui plaisait....
Il était un homme d'armes, pas autre chose....

Il en avait fait part par écrit à son Roy et désirait ardemment que l'Anjou trouve une solution...

Rapidement...
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Soaz.
La mort ne prend que les meilleurs dit-on. Soaz devait être une sacrée carne ou alors la vie était chevillée à son corps comme une tique sur un chien.
Comme un réflexe elle avait râlé (une sorte de marque de fabrique, une Soaz qui ne râle pas serait une Soaz morte !)

Des bras l'avaient enserrée, une force qu'elle ne reconnut pas mais la voix l'a guidait vers la conscience. Elle s'accrochait. Lutter, ne pas lâcher, résister !

Elle était telle une marionnette, sans force, incapable du moindre mouvement, poupée de chiffon abandonnée aux mains de son bourreau sauveur.

-"Je ne sais guère si vous m'entendez mais quand on va vous retirer ceci , veillez à être refermée au plus tôt....Pour l'instant, le trait fait office de bouchon....
Et...Ne vous trouvez plus sur mon chemin....Il ne faut pas attendre pour un miracle...."


Les mots n'avaient aucun sens. Être refermée ? Miracle ?
Elle n'était que douleur. Finalement, l'inconscience avait cela de bon, on ne sentait rien.

Et...Ne vous trouvez plus sur mon chemin...


Que lui demandait-il ? Elle n'avait pas demandé à se trouver sur son chemin. Et là encore, elle se serait préférée au fond d'une couche à une tout autre activité de légumage plutôt que de se vider tel un poulet !
Mais elle était en vie, certes seule, gravement blessée, une flèche en travers d'elle pour éviter que tout son sang ne ruisselle dans le caniveau mais en vie ! Comme quoi tout est vraiment relatif !

Finalement, il ne lui restait plus qu'à prier pour qu'une âme charitable vienne à son secours et que surtout, elle n'ait pas l'idée saugrenue de retirer le petit bout de bois qui faisait office de bouchon.
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Linon
La chaleur du soleil brûlant lui fit ouvrir les yeux, pour les refermer immédiatement sous la violence de l'éblouissement. Les paupières battirent plusieurs fois avant qu'elle puisse vraiment les garder ouvertes. Une main en visière , elle se redressa sur un coude et parcourut le paysage du regard avec surprise. Des platanes et des sycomores aussi familiers que les oliviers et les vignes qu'elle apercevait sur les terrasses de la colline.

Elle reconnaissait tout mais pensait ne jamais revenir. Elle avait quitté sa terre natale que d'aucun appelait Terre Sainte sans se retourner il y avait bien longtemps. Un petit sourire triste sur les lèvres, elles se dirigea lentement vers les communs, sans bien savoir comment elle s'était relevée.

Là derrière la bergerie, une femme s'approchait d'un paquet posé sur le rebord d'une auge. Elle la reconnut alors que celle-ci soulevait le paquet et en écartait les pans en grimaçant. Un cri vigoureux et furieux s'échappa du paquet. La femme soupira et emporta le paquet vers la grande demeure en passant devant la spectatrice sans la voir.

Comme le lange était de lin, la femme décida du nom de l'enfant trouvée avant d'avoir franchi le seuil. Elle serait servante dans la ferme et on l'appellerait Linon.

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Charlesdecastelroy


Le jeune homme avait appris par la milice que des personnes avaient été amenées au presbytères. Des personnes blessées ramenées d'Angers. Il s'était donc inquiéter pour Linon et Soaz. qui étaient parti dans la nuit avec ~Le Kiflotte~. C'était donc à peine habillé, réveillé pour cela il ne fallait pas s'inquiéter vu qu'il ne dormait pas, que le maire arriva au presbytère. Il frappa à la porte, et un religieux le laissa entrer. Celui-ci lui indiqua une cellule au rez-de-chaussée, où se trouvait la blessée, car ce serait une dame, ainsi qu'une autre personne qui avait ramené la blessée.

Charles frappa donc ,une deuxième fois aujourd'hui mais pas à la même porte, à la porte de la cellule. Et ça il s'en souviendrait car il n'avait pas la grande habitude de frappé aux portes habituellement. Il attendit donc derrière la porte qu'on lui dise d'entrer. Et une petite voix lui répondit alors d'entrer. Et bien sûr c'est ce qu'il fit, pourquoi repartirait-il d'ailleurs?

Il poussa donc délicatement la porte et entra dans une cellule plutôt austère. Pas de fenêtre du tout, seulement quelques bougies par-ci par-là, ainsi qu'une cheminée, mais celle-ci était bien sûr éteint. La saison et la chaleur extérieur permettait d'éviter d'avoir à chauffer les demeures ces temps-ci. Concernant l'ameublement, celui-ci se limitait à une armoire sur le côté, une table de chevet, un lit avec une personne dedans, et deux chaises, dont l'une était utilisée par une Dame assez richement vêtue.

Le maire, après avoir salué silencieusement la Dame, s'approcha de la seconde chaise qu'il tira vers lui, pour observer la personne présente dans le lit. La blessée était emmitouflée dans un simple drap de laine. Le jeune homme ne pouvait voir son visage, du fait qu'elle avait ses cheveux sur le visage. Il observa donc la personne qui se trouvait dans le lit, essayant de savoir qui elle lui rappelait. Car cette forme dans le lit lui rappelait quelqu'un, mais qui? Ça il ne saurait le dire.

Jusqu'au moment ou un râle se fit entendre. Là il sût de suite qui était cette personne, et un nom sortit de suite d'entre ses lèvres:


Dame Linon...

La Dame en face de lui lui fit signe de se taire, lui faisant comprendre que la personne était dans un état qu'on nommait "Coma". Mais le jeune homme n'entendit rien et répéta:

Dame Linon...


Les larmes du jeune homme commencèrent à couler et il continua de parler:

Dame Linon... Mais que vous es-t-il arrivé? Pourquoi ne pas m'avoir écouté et être restée à Saumur? Pourquoi êtes-vous la seule que l'on est ramenée à Saumur? Où est votre mari qui ne vous quitte jamais? où est Dame Soaz?

Et les larmes du jeune homme continuèrent à couler. Sa marraine était dans ce lit.

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--Giscard_de_franchimont




Le médicastre français fit irruption à nouveau dans la chambre, apportant avec lui le nécessaire pour nettoyer les plaies de Dame Linon à nouveau. Il sursauta un instant lorsqu'il aperçu le maire de la ville, au chevet de la dame. Comment était-il entré? Sûrement ce bougre de Camillo qui a du laisser la porte du jardin entrouverte. Il faudrait renforcer la sécurité, comme il se tuait à le rappeler à Monseigneur Di Carrenza. Sous peu, l'on se retrouverait avec des assassins venant finir le travail que la rivière leur a volé. Il posa son attirail sur la table de chevet, puis s'adressa au maire.

- Messire le Maire, vous êtes de la famille de Dame Linon? Au fait, je suis Giscard de Franchimont, médicastre de mon état et membre du conseil épiscopal. J'ai bien peur qu'elle ne se remette difficilement de cette mésaventure, les plaies sont profondes et je crains que son poumon ne soit empli de sang.

Il s'approcha de la demoiselle, qui semblait être dans les affres de la souffrance, ses pupilles bougeant à toute vitesse derrière ses paupières. Il posa sa main sur son front, en profitant pour éponger la sueur qui y perlait avec une compresse, avant de sonder sa température. Il gratta sa barbe en réfléchissant, hochant négativement de la tête.

- Ce n'est pas bon, la pauvre est fiévreuse. Il faudra la refroidir, mais avec toutes ces blessures, un bain est hors de question. Je crains qu'elle ne soit entre les mains du Très-Haut Messire le Maire, vous pouvez prier, ça pourrait la sauver. Il faut lui redonner le goût de vivre, l'inviter à continuer avec nous tous.

Il mandat un jeune page, lui indiquant d'aller chercher un seau d'eau fraîche à la rivière.

.jim.
Le rouquin avait entendu les échos d'actes de violence ignobles commis à Angers sous couvert de maintien de l'ordre public.

Ayant entendu que l'Eglise avait ouvert l'hospice de Saumur aux blessés, ils s'approcha des murs de l'institution religieuse lorsqu'il aperçut un page, les bras chargés d'un seau d'eau glacée.

Il l'interpella.

- Hola, beau sire, où allez-vous comme ça?

Le jeune page avait cette franchise des saumurois

- J'vé à l'hospice messire! Y a une dame qu'a b'soin qu'on la r'froidisse un peu.

Le rouquin réfléchit rapidement en regardant les murs de l'hospice. On y attendait un page avec un seau d'eau...

- Tenez mon brave, fit-il en remettant dans sa main une bourse bien garnie d'écus, voilà l'équivalent de 3 jours de travail si vous me laissez faire le vôtre.
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Trop heureux d'accepter, le page lui remit le seau d'eau glacée. Le rouquin rabattit sa capuche sur son visage pour cacher ses cheveux roux puis se rendit à l'hospice. A la religieuse qui lui demandait la raison de sa venue, il répondit avec le même accent que le page

- Y a une femme qu'a b'soin qu'on la r'froidisse. Ordre du médicastre.

Il se rendit à la pièce où on soignait les blessés sans trop de difficultés, repéra un homme vêtu avec recherche, le médicastre sans doute.

Sans montrer son visage, il déposa le seau d'eau près de la blessée et en la reconnaissant, ses yeux se remplirent de larmes.

- Linon...
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Charlesdecastelroy


Charles, toujours les larmes aux yeux observa le médicastre entré. Il espérait que celui-ci lui dirait qu'elle n'avait rien, qu'elle était simplement inconsciente, qu'elle allait se réveiller d'une minute à l'autre, qu'elle sortirait bientôt du presbytère, ou quelque chose dans ce genre... Mais ce ne fut pas le cas. Il lui posa simplement quelque question, auquel il répondit le cœur lourd.

Je suis l'un des filleuls de Dame Linon, devant Aristote.

Il regarda le corps de sa marraine, et observa le médicastre qui faisait son boulot. Celui-ci lui souleva les paupières entre-autre. Pourquoi? Le jeune homme n'en avait aucune idée, et bizarrement, sa curiosité naturelle avait disparue et il n'avait pas du tout envie de poser des questions. Il observa juste dans un silence religieux, et ici c'était bien le mot.

Le médicastre reprit à nouveau la parole et le jeune homme l'écouta d'une oreille presque discrète, tout en ayant toujours les yeux fixés sur l'ancienne mairesse. Quand le médicastre eut finit de parler. Le jeune homme se permit d'ajouter:


Dame Linon souffrait d'une étrange maladie, que la faisait tousser régulièrement, et toutes les personnes qu'elles avait consultés n'ont pu l'aider.


Il soupira alors et se tût. Il ne savait plus que dire, ou que faire. Il n'était baptisé que depuis peu de temps et ne savait pas trop comment s'y prendre pour prier. Mais une chose était sûr, c'était que toutes ses pensées étaient tournées vers Aristote, et vers Dame Linon. Il ne voulait pas qu'elle s'en aille, comme était partis tant de personnes qu'il connaissait.

Une personne entra plusieurs minutes après. La cellule commençait à se faire petite. Il ne daigna pas regarder le nouveau venu, tant il était absorber à prier comme il pouvait, et de toute sa ferveur, au rétablissement de la blessée. Ses mains étaient serrées l'une contre elles, ses phalanges étaient blanches d'avoir tant serré ses mains. Mais tout d'un coup une voix se fit entendre:


Linon...

Les larmes du jeune homme se mirent alors à redoubler. Pourquoi n'avait-il pas penser à faire mander .jim., et même Titi? Mais d'ailleurs où était-il celui-ci qui ne se séparait jamais de sa femme. Mais .jim. était là, il en était sûr, c'était lui qui avait amené le sceau d'eau. C'était lui qui était là, sous cette capuche.

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