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[RP] Château de Bellegarde en Marche

--Oaicelinao
Fallait le reconnaitre, la vie avec Dame Sofja était plus que sereine.
Heureusement que sa maitresse aimait le calme et participer aux tâches de la vie quotidienne car à son âge, c'était plus que difficile de se plier en quatre pour nettoyer les sols, porter les seaux...
Fallait qu'elle trouve une petiote pour l'aider car si Dame Lola voyait ça... ne fallait pas !!!
Ce n'était pas une attitude pour une dame.
C'était décidé, aujourd'hui elle irait au marché et discuterait avec les gens pour savoir s'ils ne connaitraient pas une petite qui chercherait du travail par hasard.


[Au marché]

Après avoir discuté avec quelques vieilles amies, Aicelina avait peut être trouvé quelqu'un.
C'était la fille d'une amie qui allait sur ses dix sept ans et cherchait du travail.


[A la maison]

Dame Sofja était absente pour la journée, partie à la chasse.
C'était l'instant idéal pour rencontrer la jeune Béatrice.
Aicelina avait préparé une boisson chaude et attendait impatiemment.
Boskdeportkar
[ à Bourga]

Quoi ! 90 ecus ! Repete moi ca, Ptit Jacquot !

Le gamin etait apparu tambourinant ma porte, tout essoufflé par cette nouvelle.

Ah oui ! En es tu sûr ?

Il acquiessa aussitot de la tete sans ajouter mots.


Bon, bon, s'il faut payer tant et tant...prends dans la petite boite où tu sais, et vas payer mon dû.
Et rapporte moi du pain frais....et des bougies.


J'allais attaquer le restant de pain, quand sa couleur verte m'inquieta.
Oh, mais de quand date celui la ? D'une semaine au moins, me dis-je.

Vous, vous n'etes pas sorti depuis trente six jours, le nez plongé dans vos traductions.


Ah ? Tant que cela ?


Il me suffit à cet instant de toucher mon visage pour sentir ma barbe rugueuse confirmer ses dires.


Et quel jour sommes nous ?


Nous sommes le premier de Décembre.

Décembre, dis tu..mais il me semble que hier encore, c'etait septembre.
Ferme bien la porte en sortant, on sent le froid rentrer.


Ptit Jacquot s'en etait allé.

Decembre, decembre, voilà qui etait facheux. Encore de nombreux jours ecoulés et le sentiment de n'avoir rien fait. Et cette traduction qui n'en finissait pas. J'avais acquis l'astronomie à Limoges pour comprendre le positionnement des etoiles lors des navigations dans le grand nord, j'avais fini aussi le latin, pour traduire de vieux textes que j'avais fait venir de Rome .
Et pourtant, il restait encore tant de lacunes, dans l'exactitude des faits...Ces anciennes sagas etaient donc farfelues ? A croire que je n'y arriverais jamais.

Je m'etais remis dans ce travail..quand ca ? (je reflechis)...quand..quand.. quand Sofja avait sorti sa Mère d'une facheuse posture suite à une terrible meprise sur son identité. Et Dame Lola avait eu grandement besoin de sa fille à ses cotés.
Et moi qui n'avais pas demandé de nouvelles depuis si longtemps. J'etais incorrigible.

Il me faudrait du temps pour etre presentable, et m'assurer que je n'avais pas quelques obligations que j'aurais oublié de remplir, en tant que fonctionnaire ou professeur avant de decamper.

Je refermai le livre devant moi, il pourra bien attendre quelques jours. J'en etais tout ankylosé d'etre resté sans bouger le nez dans mes papiers.

Allez bouge tes fesses, Louis-Denis, va te faire beau, ou à defaut, presentable.

Il etait quand meme tant que j'aille dire à Sofja, ce que je m'etais appreté à faire la derniere fois où je lui avais rendu visite. Lui dire que j'etais à present baptisé.

...P'etre commencer par manger un bout avant de sortir par ce froid.
Sofja
C'était en compagnie de quelques amis que la damoiselle avait quitté sa maison en cette matinée pour rejoindre les terres de sa famille.
Elles étaient le rendez-vous privilégié des amis de la famille de chasse aux gros gibiers.
Les terres étaient vallonnées et entrecoupées de vignobles sur plusieurs hectares réservés entièrement aux sangliers, cervidés, daims, mouflons et chevreuils.

Après un bon petit déjeuner, le groupe s'élança pour la chasse à courre. Les nobles étaient accompagnés de plusieurs personnes.
Les valets s'occupaient de la meute de chien en leur prodiguant des soins. Le veneur était devant la meute avec son limier.
Le limier était chargé de localiser le gibier ainsi qu'une bonne trentaine de chiens : les dogues pour charger le gibier, les lévriers qui sentent et repèrent et des chiens coureurs pour poursuivre la proie.
Ces derniers venaient de repérer un animal, le veneur annonça la nouvelle en sonnant le cor.
Les aboiements des chiens résonnaient dans la forêt. Maintenant, la course poursuite commençait.
Elle était effrénée, la bête essayait tant bien que mal de semer son ennemi en empruntant des chemins parsemaient de ronces, d'obstacles de toutes sortes : arbre, ruisseau...
L'animal était un sanglier.
Il fallait être prudent car il pouvait charger à tous moment les cavaliers.
La tension, l'excitation montaient au fur et à mesure des bruits.

La bête était cernée à présent, il fallait la mettre à mort.
C'était le fils d'un grand ami de la famille qui avait cet honneur cette fois ci.
Il sortit son épée et saigna la bête.

Un seigneur voisin invita, comme il était de coutume, les hommes et femmes présents à venir festoyer chez lui.
Les animaux abattus ce jour là allaient être préparés par les cuisinières afin de les déguster avec d'autres mets.
Le repas dura une bonne partie de la journée.
Ce ne fut qu'au milieu de l'après midi que Sofja rentra chez elle, épuisée.

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Boskdeportkar
Un coup d'oeil par la fenetre. Temps degagé, ciel clair.
Le bon jour pour respirer au grand air.

Je m'habillai chaudement, pris mon baton de pelerin, une besace , deux trois affaires, histoire de casser une graine en route. Et me voilà parti de Bourga, vers la belle chaumiere de Sofja.

J'etais à pied, car mon canasson, avait rendu l'âme. Mauvais acquisition à la base, et me voilà donc comme un compostelien, comptant les lieues au fur et à mesure.

J'eus à peine le temps de me pousser, que voilà lancés au galop trois cavaliers, tels des tornades, devalant le chemin, pressés par je ne sais quoi. Deux trois chiens les suivaient de pres, et je realisais que j'etais surement en plein coeur d'une chasse. D'ailleurs, j'entendais à present les voix des rabatteurs. Je me gardai bien d'etre sur leur passage, car je n'avais pas envie de croiser une bete affolée, un sanglier de surcroit.
Et une petite collation m'etait necessaire.

Je trouvai de quoi m'asseoir au soleil de decembre, et ô miracle, sortis un saucisson et du pain. La journée commencait bien.
A peine cinq minutes que voilà arriver droit devant moi, un chien, un de ses grands chiens de meute. Il semblait deboussolé, cherchant sa route.
Il secouait sa tete de gauche à droite sans que je puisse en deviner la raison.
Et puis s'approchant de moi, je constatai qu'il avait dans sa bouche une perdrix de l'année, pas tres grosse, et toute sanguinolente. Qui perdait du duvet, ce qui devait chatouiller notre ami tout penaud.

Il posa la volatile pres de moi, s'assit quelques minutes. Gouta à un bout de pain. Et ne fit plus guere de cas de la perdrix.
Puis un coup de cor au lointain se fit entendre. A dresser les oreilles de notre cabot, qui s'empressa de rejoindre cet appel. Il me laissa donc avec la galinacée que je m'empressai de ramasser.

Il etait temps de repartir...et comme un bonheur n'arrive jamais seul, un chariot transportant du bois, passa devant moi, dans la bonne direction.
Je n'eus que la politesse de demander à y grimper pour me voir transporter aisement sans fatigue.

Une bonne demi heure... pas plus, et j'etais arrivé à destination.
Devant la belle demeure de ma Dulcinée.
L'hiver etait passé, la vegetation s'etait faite rare, quelques plaques de neige dans les fossés exposés au nord.
Une belle fumée blanche montait sereinement dans le ciel. Des poules se disperserent, quand je sonnai la cloche de l'entree.

J'avais hate de revoir son doux visage. J'esperais simplement qu'elle serait là. Je ne m'etais meme pas posé la question à vrai dire. J'aurais pu me faire annoncer. J'allais etre fixé bientot.
--Oaicelinao
Sa maitresse était rentrée une heure plutôt, complètement harassée par sa journée de chasse. Depuis sa tendre enfance, damoiselle Sofja adorait accompagner son père dans ces folles aventures et bassinait toutes les personnes des heures entières. Sofja avait déposé son manteau de fourrure dans l'entrée. Avec la fraicheur matinale, il lui fallait bien ça par dessus de sa robe. Tout en montant les escaliers, titubant de fatigue, la damoiselle commençait à enlever les lacés de sa robe en coton. J'essayais tant bien que mal de l'aider mais cela n'était pas facile. Pendant qu'elle enlevait les lacets de devant, je m'attelai de ceux de derrière. Faut dire que son père avait de très bon goût vestimentaire : la robe était ornée avec une bordure doré qui souligne l'empiècement avant, le col en carré, le bord des manches et le début de l'évasement de celle-ci au niveau des coudes ainsi que le contour de la capuche, en faisait une robe très pratique et discrète pour la chasse. De plus elle permettait un ajustement de la taille et mettait en valeur la silhouette de sa maitresse. La robe tomba comme une masse aux pieds du lit tandis que Sofja s'écroula dans son lit.

Elle redescendit rejoindre Béatrice et commencèrent à s'atteler au repas alors que la cloche de la porte d'entrée se fit entendre. Aicelina confia le poulet qu'elle était en train de déplumer à Béatrice et se dirigea vers la porte d'entrée. A sa grande surprise, la porte s'ouvrit sur le Sieur Boskdeportkar. Sa princesse, comme elle aimait l'appeler, lui avait confié quelques confidences amoureuses. Cette dernière s'était inquiétée de l'absence de son tendre, de ce silence lourd comme un corps mort. Ça devait être une tradition dans sa famille. Son père s'était comporté ainsi avec sa mère. Surement pour eux de mettre du piment dans la vie... allez savoir !


Messire Boskdeportkar !!!
Je suis ravie de vous voir ici. Venez, entrer, c'est qu'il ne fait pas chaud dehors.
Boskdeportkar
Ravi egalement, Aicelina...j'espère que je ne prononce pas trop mal votre prenom, reprenez moi si necessaire.

Je suivais donc Aicelina, femme douce au regard empli de bonté.

C'est vrai que le temps est piquant et qu'un bon feu de cheminée sera apprécié.

Il faisait bon dans la maison, et en plus ca sentait bon la cuisine. Une autre personne que ne j'avais pas l'honneur de connaitre etait deja presente. Je m'inclinai legerement pour la saluer.

"Madame. Nous serions nous deja croisés ? Bosk, appelez moi Bosk, cela sera amplement suffisant. Mais continuez, je vous en prie, que je ne vous retarde pas dans vos activités.

Ces dames semblaient en plein ouvrage avant ma venue. Il y avait de la plume sur la table et du duvet au sol. Sale quart d'heure pour le poulet.

Fixant le poulet.

Decidement y a de la plume aujourd'hui.

J'ai par le plus grand des hasards ramasser une perdrix de l'année qu'un grand chien de meute avait attrapé. Ce chien semblait perdu et au son d'un cor lointain, a rejoint les siens, en me laissant la galinette. Je l'ai dans ma besace. Je vous la laisse volontiers.

Je m'appretais donc à ouvrir la besace, quand la perdrix revigorée par son sejour au chaud, sortit en boulet de canon dans la piece. Elle n'alla pas bien loin, car elle semblait avoir une aile cassée, mais elle virevoletait en tout sens, tournant en rond, semant ses plumes et celles du poulet deja fort devetu.

Oh, je sens que vous allez me maudire ! J'etais persuadé que la poule etait morte. Croyez bien que je suis navré.

Fallait l'attraper à present. ...


HRP : texte retouché suite à une incoherence de ma part quant aux personnes censées etre presentes en ces lieux. Mes excuses
Eloin
Comme elle l'avait promis à sa paroissienne lors de la messe dominicale, Eloin s'en vint toquer à la porte de la demeure dont la damoyselle luy avait fait une description si exacte qu'elle ne put se tromper en arrivant dans le quartier de Gueules.

Sa main vint donc frapper l'huis à deux reprises, signalement ainsi la présence d'un visiteur. Elle attendit patiemment qu'un serviteur ne vienne luy ouvrir, pour exposer le but de sa venue.

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Evêque de Limoges, Grand-Prieur de l'ordre cistercien.
Héraldique
--Oaicelinao
Venez, venez mon cher, vous mettre au chaud.

Aicelina ferma la porte juste derrière lui et frictionna ses mains.

C'est une nouvelle, Béatrice, je me fais vieille et les tâches commencent à m'être trop douloureuse. Et Dame Sofja qui m'aide alors qu'il suffit juste de trouver de bras jeunes et vigoureux. Certes, ce ne sont pas ceux d'un homme mais c'est toujours mieux que rien.

Elle regarda le Sieur Boskdeportkar sortir la perdrix de sa sacoche lorsque cette dernière se mit à courir partout alors qu'elle était censé être morte. Cela mis de l'ambiance dans la maison et Aicelina ne put s'empêcher de rire.

Vous m'en faite une belle. Laisser, Béatrice la coincera à un moment ou un autre. Elle a du échapper à la battue ou Dame Sofja a participé de matin.
Malheureusement, elle est en train de se reposer. Mais je vais aller la prévenir, je suis sur qu'elle se privera d'une sieste pour vous tenir compagnie.


Alors qu'elle allait rejoindre sa maitresse, on frappa à nouveau à la porte.

Toutes mes excuses messire, je reviens de suite.

Aicelina ouvrit la porte et se retrouva face à la nouvelle diaconesse de Bourganeuf. Elle se demanda pourquoi cette dernière était ici présente.

Mère Eloin, bienvenue ici.

Aicelina tendit ces mains vers la sœur afin qu'elle rentre.

Venez donc vous réchauffer. J'allais de ce pas prévenir Dame Sofja d'une visite, maintenant, ça en fera deux.
Sofja
Le soleil allait bientôt se coucher, il faisait doux, très doux, pour cette journée d’Automne. Ce n’était pas habituel, on se serait presque cru en plein été. Il faisait chaud, l’eau dansait telle qu’une musique de ménestrel amoureux. Elle se coucha sur une pierre, une robe en soie fine et flottante, dansant au rythme des chants de la nature. La main droite se baladait entre les flots des vaguelettes. Au loin quelques branches craquelaient sous le poids d’un humain. Qui c’était… son tendre ? Un inconnu ? Un brigand ? Ohhhh…

Ma princesse…réveilles toi….Sofja….Y a du monde qui te demande.

Que vous, dire, bien sur qu’elle préférait retourner dans son songe, la suite promettait tant de chose.

Sofja… une caresse sur le visage… y a votre tendre !

La dame se retourna dans son lit, la tête dans les coussins et chuchota : Je sais…il est avec moi…laisses moi le retrouver.

Mais comme si ce n’était possible, elle se faisait maintenant bousculer, énervait : Quoi encore !!! Ce n’est pas possible de dormir ici ???

Aicelina se recula un peu puis lui sourit :
A quoi ça sert de le rêver alors qu’il est à dix marches plus bas !!

La damoiselle bondit de son lit : Quoi… quoi ?? Il est là ???

Tout en ramassant les sous vêtements qu’elle avait gardé avant de se coucher : Et oui, même qu’il y a la nouvelle diaconesse aussi qui vous réclame !

Sofja leva sa malle, attrapa une robe.

Je ne le vois pas de plusieurs semaines et maintenant que l’on se retrouve, il veut qu’on se mari ? Il est des plus rapides.

En quelques minutes, voilà qu’elle était à nouveau présentable. Sofja avait très bien que la mère n’était pas là pour ça mais c’était son humour qui reprenait le dessus. Tout en descendant avec Aicelina, la dame releva sa chevelure qu’elle attacha avec une pique.
Alors qu’elle allait recevoir ses invités surprises, une perdrix et une jeune femme lui coupa la route.


Mais Aicelina, qu’est ce que tous ce grabuge ?? Et qui est cette jeune fille ?

La nourrice de longue date était un peu gênait, alors qu’elle allait commencer à s’expliqua, Sofja ne lui laissa pas le temps.

On en rediscutera plus tard ! En attendant va préparer des boissons chaudes et quelques douceurs pour tout le monde.

La porte s’ouvrit sur le salon ou deux personnes étaient présentes.

Dame Eloin, quel plaisir de vous voir. Je vois que vous avez trouvé la maison facilement.
Excusez moi pour l’attente mais ce matin j’accompagnai quelques amis à la chasse et je mettais assoupi.


Puis se retourna vers son Bosk.

Merci, je vous laisse imaginer ma joie de vous revoir depuis ce temps.
Je vous présente notre nouvelle diaconesse, Mère Eloin, qui vient de nous rejoindre depuis quelques jours.

Mère Eloin, Messire Louis Denis plus communément connu sous le prénom de Boskdeportkar.


Les présentations étant faites, la Dame de Vic sur Breuil les invita à s’assoir sur les fauteuils.

Prenez place ! Aicelina nous apporte quelques boissons.
Mère Eloin, si cela ne vous dérange pas, Messire Bosk assistera à notre conversation, je n’ai rien à lui cacher et il risque d’être présent lors de notre futur projet.

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Eloin
Eloin remercia d'un sourire la femme qui l'invita à entrer, et pénétra dans la demeure. Elle jeta un regard discret sur le mobilier et les éléments de décoration, l'endroit semblant estre agencé avec goût.

Un homme patientait dans le salon lorsqu'elle y entra, et la diaconesse inclina la teste dans sa direction en signe de salut.


Lo bonjorn, messer.

Ils n'eurent cependant point le temps d'entamer une quelconque discussion qu'une perdrix s'échappa de la besace de l'homme pour voleter dans la maisonnée avant de disparaitre dans un couloir, ce qui tira un sourire amusé à la moniale.
La maistresse de maison arriva peu après, et elle haussa brièvement les épaules en l'oyant s'excuser.


Vous estes toute pardonnée, ma fille, je n'ai point attendu longtemps !

Petit hochement de teste à l'homme dont elle connaissait désormais le nom et le surnom, puys elle s'installa sur un des fauteuils.

Cela ne me dérange point, je crois comprendre que messer Louis est une personne chère à vostre coeur.
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Evêque de Limoges, Grand-Prieur de l'ordre cistercien.
Héraldique
Boskdeportkar
Il etait temps de se faire discret. La bete à plume etait bien vive pour une morte. Et j'aurais voulu une entrée plus discrete.
Aicelina avait la delicatesse d'aller voir si Sofja pouvait me recevoir, ou plutot interrompre une sieste que j'imaginais reposante.
Quand une autre personne s'annonca.

Une femme d'eglise de surcroit, que je ne connaissais pas.
Je saluais comme il se doit cette nouvelle arrivante qui m'avait salué la premiere. Tiens donc, etrange venue ? J'esperais que rien de grave ne s'etait passé.

C'est donc a peine quelques secondes plus tard, qu'enfin ma Delicieuse Sofja m'apparut, rayonnait comme une fleur du jour. Elle s'empressa d'ailleurs de m'accueillir chaleureusement avec toute la retenue qu'il se doit quand on recoit egalement sous son toit la nouvelle ...diaconesse du village.

M'adressant à la Soeur, si tant est qu'on devait l'appeler ainsi.

Appelez moi simplement Bosk, si vous le voulez bien, le Louis-Denis Sensson n'est guere connu et je prefere qu'il ne le soit pas pour l'instant. Je compte bien sur votre discretion à cet egard. Et Bosk est le nom sous lequel j'ai recu bapteme au debut de l'eté dernier.

Ces dames se mirent ensuite à discuter, et je compris que je n'etais point de trop , sans pour autant dire mots plus pour l'instant.
Mais à coup sûr, cela s'annoncait fort interessant, et j'etais flatté que Sofja estima ma bienveillante presence.
Sofja
Cela la réconforter de le savoir prêt de lui.
Elle se sentait moins seule pour affronter sa nouvelle mission.


Soeur Eloin, comme je vous l'avez brièvement expliqué lors de la messe, j'aurai aimé officialiser, autant que possible, le décès mon père, Aleksandr Jagellon dict 'Dege', Vicomte de Bellegarde-en-Marche. Il a été baptisé à la Commanderie de l'ordre Saint-Michel le 12 février 1453 par l'aumonier Abysmo et mes parents se sont mariés le 22 janvier 1455 par le Père Hucbald à Bourganeuf.
Papa était parti pour une mission au sein de son ordre, l'ordre de Saint Michel.
Il est mort quelque part dans le royaume son corps ne nous a jamais été retourné et depuis le temps nous ne pouvons que penser à un décès car il n'avait aucun raison de ne pas revenir.
Il nous aimait tant...
Ma mère avait laissé passer sa douleur avant d'entreprendre la démarche auprès de Monseigneur Mytia mais cette dernière est tombée malade.
Du coup, elle fut remplacée par l'Évêque de Limoges, Childebert de Béarn.
Malheureusement quelques temps après, ce fut ma mère qui a vécu de très dur moment entre la maladie et une autre mégarde justicière, cette fois ci.
Bref, n'ayant plus trop la force de s'en préoccuper, nous avons décidé lors de sa convalescence, que je m'en chargerai.
De ce fait, elle m'a légué les pleins pouvoirs et si besoin est, elle appuiera.

En plus de cela, mon frère et ma sœur, Nokolaï et Anna, ne sont toujours pas baptisés. Ma pauvre mère attendait le retour de mon père, les enfants étant nés juste avant son départ nés le 28 mai 1456.
Serait-il possible également de les baptiser ?

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Eloin
La diaconesse presta une ouïe attentive à la jeune femme lorsqu'icelle débuta son récit, et ses sourcils ne tardèrent point à se froncer.

Vous dites que vous n'avez jamais revu le corps de vostre père, ni eu de ses nouvelles depuys bien longtemps... Pardon de remuer de mauvais souvenirs, mais je me dois d'estre certaine qu'il n'est plus de ce monde, célébrer une messe en sa mémoire s'il venait à estre vivant serait pour moy acte de sacrilège...

Estes-vous sure que vostre père est trépassé ? L'ordre de Sainct-Jean a peut-estre envoyé un messager pour avertir vostre mère de la mauvaise nouvelle, ou peut-estre existe-t-il trace d'un courrier qui me certifierait le décès de messer Jagellon... Si besoin, je pourrais prendre contact avec cet ordre, afin d'obtenir l'information !


La question suivante fut accueillie par un simple sourire, la moniale n'étant point adepte des manifestations de joie intempestives, mesme si l'idée de baptiser deux personnes la réjouissait.

Il me sera bien évidemment possible de baptiser vostre frère et vostre soeur, il faudra juste veiller à ce qu'ils suivent la pastorale aristotélicienne avant la cérémonie. Je puys m'en charger, bien sur.

Sont-ils majeurs ? Dans le cas contraire, ils auront besoin d'un parrain et/ou d'une marraine, ainsi l'exige le Droit Canon.

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Evêque de Limoges, Grand-Prieur de l'ordre cistercien.
Héraldique
Sofja
Au vue de la réponse de la diaconesse, Sofja se sentit un peu perdu.
Ca lui était dur de se dire que l'âme de son père ne pourrait pas reposer en paix.


Ce n'est pas grave et je comprends très bien votre situation.
Je sais qu'un jour un homme est venu rendre visite à ma mère car il l'aurait vu se faire assassiner par des malfrats.
C'était un simple paysan, il a essayé de sauver la vie de papa mais sans succès.
Dans son dernier souffle, mon père lui avait demandé de venir nous prévenir.
Malheureusement cet homme ne savait pas écrire...


Elle baissa les yeux, cherchant une solution.

S'il était encore vivant, je le sentirai...
S'il était vivant dans le limousin, la population le reconnaitrait...


Malgré tous, il y avait une bonne nouvelle, les petits seront baptisés.


Les jumeaux sont encore très petits, nous leur trouveront des parrains/marraines très rapidement, ce n'est pas un problème.
Encore moins pour la pastorale.


La damoiselle afficha un sourire en imaginant ces petits frères et sœurs allaient enfin avoir une vie chrétienne et dans le pire des cas être accueillirent en cas de décès.

[Petites informations HRP:
Pour Dege : Le personnage IG n'existe plus et étant en contact avec la personne, je peux vous certifier qu'elle ne reprendra pas le chemin des RR.
Pour les jumeaux : Les personnages sont seulement RP]

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Eloin
Eloin hocha brièvement la teste avant de répondre, la situation n'étant guère simple.

Je vous remercie de vostre compréhension, ma fille. Je vais envoyer missive à l'ordre de Sainct-Jean, afin d'avoir confirmation du trépas de vostre père, ainsi nul ne saura me reprocher d'avoir donné une messe en souvenir d'une personne sans m'estre assurée de son effectif décès.

Certains clercs étaient tant assoiffés de pouvoir qu'elle préférait prendre ses précautions avant de s'engager. Elle savait, par ailleurs, qu'elle avait par le passé froissé certaines personnes, aussi préférait-elle éviter de se voir un jour reprocher une faute qu'elle aurait pu commettre...

Les parrains et marraines doivent avoir reçu eux-mesme le baptesme, ma fille, il me faudra d'ailleurs leur certificat de baptesme afin de pouvoir le vérifier.

Les enfants sont donc mineurs... Il leur faudra faire une confirmation, lorsqu'ils seront majeurs, s'ils souhaitent poursuivre leur chemin sur la voie aristotélicienne, mais enfin, ils ont le temps avant que d'y songer...

Pour ce qui est de la pastorale, je n'en point encore dispensé depuys mon arrivée au seing du diocèse de Limoges, je vais donc me renseigner auprès de soeur Malisende de Marsannay, l'archidiaconnesse nouvellement nommée, pour savoir comment cela s'organise. Cela vous laisse le temps de choisir les parrains et marraines.

La cérémonie aura lieu en l'église de Bourganeuf, je suppose ?

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Evêque de Limoges, Grand-Prieur de l'ordre cistercien.
Héraldique
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