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[RP/IG] Bericons, brecons, potons, TOURANGEAUX

Ragondindam
Dans le campement de l’Armée Celle-là tu l'auras pas vu venir !


Apres avoir préparé tous les préparatifs d’une guerre, armement, armure, … Ragon et sont armée partirent vers le Bourbonnais-Auvergne, afin de contrer une armée qui s’était évanouie dans la nature, bref le Capitaine s’avança dans les terres en essayant de trouve le moindre ennemi à se mettre sous la dent.



A peine le camp fut établi a Montluçon que celui-ci du plier bagage et repartir en direction du nord, les Soldats se demandaient ce qui se passait: Devions-nous retourner chez nous ? Allions-nous partir vers la destination tant attendue ?


Ragon ne disait rien pour les tenir en excitation pour la moindre occasion qui aurait pu s’offrir à eux.




L’attente se faisait longue pour tous, même le Colonel n’en dormait plus, avec plusieurs membres de l’Etat Major de l’Ost Bourguignon, ils montèrent des plans, essayaient de trouver des idées.

Le Baron Wolfar qui était Capitaine de Bourgogne, donna les ordres qui plus tôt dans la journée avaient été discutés dans les bureaux des membres alliés de la Couronne de France ; les ordres étaient de se rendre sur le nœud sud de Bourges en plein territoire ennemi et de rallier celui-ci au Bourbonnais-Auvergne.



Ragon fit replier paquetage et tentes en moins de temps qu’il en fallait. Tous étaient sur le pied de guerre. Ca allait commencer à bouger un peu plus.





Arrivée a destination, l’armée « Celle-là-tu-l'auras-pas-vu-venir » prit position et fit monter tout ce qu’il fallait. Le temps semblait tout à coup moins long dans le campement.
Les Soldats se préparaient, certain aiguisaient leur lame, d’autres nettoyaient leur lance ou armure, d’autres encore s’entraînaient un peu plus afin d’être assez agiles et forts durant les combats.



Les divers membres alliés eux préparaient cette guerre qui allait d’un jour a l’autre prendre rage. Ca serait la cohue quand tout le monde prendrait les armes pensa t’il.






Au petit matin du 1 septembre de l’an de grâce 1459, il reçut l’ordre d’approcher les remparts de la ville de Bourges.


Le Capitaine et Colonel firent appeler tous leurs Soldats en leur redonnant les consignes établies quelques jours plutôt.


La petite entrevue faite, Ragon appela sa sœur Maud à le rejoindre dans sa tente.


Alors la girouette t’est prête à bouger ? Toi qui m'as pompé l’air toutes les heures pour savoir ce que nous allions faire. Puis casser les pieds à sortir du campement et d’y revenir…


Puisque tu es là et que tu veux tant faire mumuse en te battant, prends l’étendard, porte-le haut surtout toi qui est petite, dit il en riant, pour l’ennuyer un peu à son tour.



Elle l’avait bien cherché. Cela allait de soi qu’il devait rendre la pareille d’une manière ou d’une autre.

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Broadside.
Dans le campement de l’Armée Celle-là tu l'auras pas vu venir !

L'attente a Montluçon avait été longue et monotone, les armées fantôme ras le bol, deuxième fois qu'on lui faisait le coup...

Lorsque enfin l'armée commença a bougé pour se dirigé vers la capital du Berry il se dit qu'on allait enfin entré dans le concret

Arrivé sous les rempart il fit placé l'artillerie a bonne distance et a portée, un trébuchet placé derrière une bombarde et un veuglaires
Les réserves de poudres et de munitions était dissimulé à l’abri dans des petite crevasse.


Le colonel s'adressa a ces hommes
Garde a vous !
Messieurs attendez les ordres avant d'envoyé quoique se soit

Se tournant vers un autres groupe

Vous deux, vous me faîtes une patrouille autour des réserves de munitions !

Et vous deux autour des pièces d'artillerie !

Des questions ?
Non ? tant mieux !
Rompez !

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"N'interrompez jamais un ennemi qui est en train de faire une erreur" - Napoléon Bonaparte
Maud
Dans le campement de l’Armée Celle-là tu l'auras pas vu venir !

Un bâton.. un bouclier.. des braies.. une chemise..quelques écus bien dissimulés dans sa chemise..Des écus qui avaient fondu à vue d'oeil. et qui ne tenaient plus que dans une main. et des bottes rouges... celles qu'elle ne portait que dans les grandes occasions; Et c'en était une.

Bien mieux qu'un bal ou une fête, Maud allait en guerre.
D'un coup, elle se débarrassa de ses sabots et les enfourna dans son baluchon à côté de quelques miches de pain et du maïs.

Et dire qu' mes cochons s'raient tout contents d'manger du maïs.

Mais l'heure n'était pas aux plaintes. Elle était bien trop contente. Et encore plus après avoir rencontré Angélyque et la gamine Marine dans une taverne auvergnate.

Des retrouvailles ponctuées des jurons de la mioche dignes d'un soudard. Maud en avait bien ri. Elle attendait de voir le manchot tricoteur surtout.
Celui qu'elle avait capturé en Bourgogne. Il fallait bien qu'elle se donne un peu de contenance. L'homme était devenu un chef redoutable et redouté chez les alliés et elle une petite bourguignonne qui voulait en découdre.

Et comme d'habitude il la taquina tant et plus. Le pire c'est qu'elle était trop contente de le voir. Mais lui avouer tout de go, ah non! Même si on lisait toujours à livre ouvert chez Maud. Faudrait d'ailleurs qu'elle demande des conseils à Angélyque là-dessus.

Me marier à un vicomte.. pair de France jamais marié , sans enfant et Huguenot et tout ça quand j'aurais 40 ou 50 ans.. Misère, mais il veut m'garder pour lui ou quoi?

On la fit appeler chez Ragon son frère et chef de l'armée. Elle l'aimait bien Ragon, mais elle se demanda bien pourquoi il la cherchait.

Soulevant le pan de sa tente:


Bien l'bonjour Ragon. Alors comme ça , tu m'as fait v'nir? T'aurais du sirop d'pissenlit d'Emma à m'donner?

La blague qui courait chez les basilics sur les tisanes et potions que Emma préparait pour tous . Mais il était sérieux le bougre

Alors la girouette t’est prête à bouger ? Toi qui m'as pompé l’air toutes les heures pour savoir ce que nous allions faire. Puis casser les pieds à sortir du campement et d’y revenir…

Là Maud baissa un peu la tête.. Un tout petit peu.. et la relevant:

Oh mais Ragon...

Puisque tu es là et que tu veux tant faire mumuse en te battant, prends l’étendard, porte-le haut surtout toi qui es petite.


Comment ça que j'suis p'tite. Ah non! Emma m'a mesurée nue comme un ver au domaine. Si ça s'trouve , suis plus grande que toi hein?

Eh oui Maud avait d'abord réagi au quart de tour à la pique pour entrevoir l'essentiel juste après.

L'étendard? Tu veux que je l'porte?

Elle en était tellement étonnée qu'elle répétait pour être sûre d'avoir bien compris.
Et puis , elle fronça un peu les sourcils:

J'peux taper avec l'étendard Ragon? Nan mais tu vois parce qu'c'est lourd un étendard et j'aurai plus les mains libres hein?

Boulette Maud.. Boulette.. Faut être fier de porter les couleurs de la Bourgogne. Toi qui l'aimes tant. Ca , c'était sa petite voix intérieure genre maman de là-haut.

Enfin oui.. je l'porterai haut très haut pour que tous dans l'armée ils voient où on va hein quand on partira à l'assaut... Un jour...


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Blacknemesis
Dans le campement de l’Armée Celle-là tu l'auras pas vu venir !


Black rejoingna enfin l'armée. Il y a deux jours, apres envie forte pressante, Black avait perdu l'armée des yeux. Il avait du attendre un jour complet, tout seul à Bourbon avant de recevoir les ordres de rejoindre Bourges.

En ce jour de Jeudi 1er septembre, Black arriva devant les portes de Bourges. Beaucoup d'armées étaient présentes ici lieu, il lui faudrait retrouver la sienne. Il se ballada donc parmi les allés, cherchant des yeux son étendard et arborant fierement ses couleurs bourguignonnes pour éviter de se faire taper dessus.

Black traina une bonne heure comme ceci.


Décidemment, les bretons vont encore avoir très mal, la derniere fois ne leur a donc pas servi de leçon, et je ne parle pas encore des berrichons qui vont prendre avant meme ces fichus bretons

Fier de voir autant d'armée a ses cotés, Black changea d'attitude et se mit a siffloter parmi les allées avant d'entendre une voix qu'il reconnaissait bien.

Il suivit donc cette voix, celle d'un de ses colonels puis arriva enfin en vue de l'étendard bourguignon et enfin des tentes bourguignones.

Il chercha une place libre pour y installer sa propre tente et ses affaires.
Black ne connaissait pas les ordre pour le soir et décida d'aller se renseigner. Mais il fut stopé net, les choses s'agitaient, l'ambiance n'était pas la meme qu'a l'accoutumé. Tous les soldats étaient devant leur tente, rapieçant leurs affaires, aiguisant leurs armes. Black comprit de suite, l'affrontement n'était pas loin.

Black retourna donc dans sa tente, y récupéra épée, vetements et son petit couteau qu'il ne quitterais pour rien au monde. Arùée d'une pierre, il commença donc a aiguiser son épée; jetant des coups d'oeil de droite a fauche vérfiant que chaque soldat sache aiguiser son arme.
Ragondindam
Dans le campement de l’Armée Celle-là tu l'auras pas vu venir !

Le Colonel Broadside. connaissait ses ordres qu’il avait reçus dans la matinée, il fit mettre en place comme demandé les Soldats avec les machines de guerre.



Le pan de la tente s’ouvrit enfin ! Elle en avait mit du temps à venir, elle devait encore trainer ici ou la !



Oui elle m’en a donné avant de partir pour t’en faire boire tous les jours dit il tout sérieux. Il pensa à ses frères et sœur basilics et d’armes qui restaient en Bourgogne.

L’écoutant répondre, Ragon se retint de rire à certaines de ses réactions.



Plus grande que moi je ne sais pas ça tu a l’air si petite !

Bah tu as bien entendu, c’est toi qui le porteras !! Et non on ne se bat pas avec non mais oh !



Apres un petit blanc, le Colonel reprit : Mais de toutes façon tu dois faire le gugusse pour détourner l’attention de l’ennemi.
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Maud
Dans le campement de l’Armée Celle-là tu l'auras pas vu venir !


Maud se tenait devant lui en essayant de s'imaginer l'étendard en main. Quel engin!

Oui ben , tu m'auras pas avec le sirop d'Emma hein? Même si j'devais être au bord de la mort j'en voudrais pas. Et pis, j'te crois pas. Elle voudrait jamais m'infliger une torture pareille.

Bon , elle devait pas s'en servir comme arme. Sauf que ..

Ben alors, faudra m'donner un ch'val et un bon en plus. Et tu verras comment que j'la porte la Bourgogne.

Et Maud d'imaginer les moulinets meurtriers qui dècimeraient ceux sur son chemin.
Il se remit à la taquiner. C'était si facile avec elle et encore plus à l'aube de sa plus grande bataille. Rien à voir avec les chahuteries avec le cousin Leon.

La gugusse elle te dit qu'elle sera avant toi dans Bourges quand tu m'diras qu'il faut y aller hein? Tu verras.. tu verras..
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Broadside.
Dans le campement de l’Armée Celle-là tu l'auras pas vu venir !
Tente du grand chef


L’installation du matériel se déroulait comme prévu, il rejoint donc la tente de chef de l'armée pour savoir la suite des événements
Il entra dans la tente


Bonjour !
Excusez moi de vous coupé dans vos conversation qui sont certainement d'ordre stratégique.
dit il avec un petit sourire

Je viens aux ordres, l’installation du matériel se déroule comme prévu et nous pouvons commencé, j'attends plus que votre feu vert

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"N'interrompez jamais un ennemi qui est en train de faire une erreur" - Napoléon Bonaparte
Falco.


Bourges- Devant la Grosse Tour-La Crève Charogne

Un galop pareil et déjà il doit se frayer un chemin parmis les armées, trouver l'Etat Major avec le Pitaine...
Les remparts de Bourges sont symboliques. Ils servent avant tout à obliger à passer par les portes pour les douanes et autres taxes..Par contre ya la Grosse Tour!

Un sacré morceau celui la!
Enorme, des murs si épais à la base qu'une sape serait bien perilleuse.
Trop haute pour les echelle.
Entourée d'une enceinte en barbacane couvrant les portes menant à la cité de chaque coté..

Tant que la garnison adverse tiendra cet édifice ils ne pourront pas revendiquer la victoire.
Mais pour les en chasser, il va falloir user d'une discipline de fer et de méthode.

Alors il rédige aux Officiers d'éscouades les consignes succintes.
Chacun d'eux saura exploiter cela selon sa propre expérience. C'est ainsi que la Crève Charogne fonctionne et c'est fort bien.

Citation:


Aux Officiers ,

Les armées de Touraine et Bourgogne, dotées d'artilleries, vont devoir percer une bréche à la Grosse Tour ou une des portes.
Que l'Artillerie contacte ses collégues des autres troupes pour décider du meilleur emplois et emplacement de notre batterie.
Que la cavalerie tienne les montures hors de portée des tirs et assiste l'artillerie.
Installez des mantelets et fascines, usez d'arbalètes pour couvrir les artilleurs.
Il est peu probable que nous parvenions à entrer en cette forteresse ou dans la cité de suite.
Dés que Dieu et notre poudre le permettra, investissez à cheval faubourgs et traquez tout défenseur.
Pas de quartiers sauf aux nobles s'ils crient "Merci".

Nous logerons en jolie auberge de la Part des Anges, sise non loin de la Grosse Tour.
Sitot la batterie et les mantelets en place, saoulez vous, mangez bien, priez et vérifiez vos harnois.

Faites au mieux
Comme toujours

F de C
Bras gauche de la Enece.


Il se doute bien que dormir au sec, pouvoir avoir boissons et paillasses correctes fera un bien immense aprés une semaine à vivre comme des rats souterrains.
Quand les combats vont commencer, il faudra qu'il veille à ce que chacun se repose par roulement..De l'Etat Major à a mandé arbaétes et viretons en quantité.
Les défenseurs et les assiegeants vont pouvoir jouer à qui est le tireur le plus vicelard...Les uns depuis leurs creneaux et meurtriéres, les autres de leurs mantelets et fascines.

Pendant ce temps l'artillerie choisira sa cible et inéxorablement, la frappera, l'ébranlera, la heurtera..jusqu'à la rupture.

Voila ...Ils sont la Cavalerie de Touraine mais depuis la chevauchée de la Buse Clouée ..Ils ont été sapeurs de mines et maintenant démembreurs de Tour monumentale..

Mais quand la brêche sera faite, par Dieu!
Sur leurs chevaux ils faucheront tout ce qui porte encore une arme et feront moults horreurs.

Souriant, vérifiant que ses armoiries de banneret sont déployées, il va rejoindre la ligne de siége en cours d'installation..


Messer, mesdames d'Ad Honores et de Bourgogne..Cette foutue Grosse Tour est bien haute..Au moins de la haut devons nous sembler petit à viser..Ah!Ah!
Hum..J'échange une recette de rat au vinaigre de Chinon sur sa tartine de pain dur contre un godet bourguignon!

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Amaelle
Quelque part non loin de la grosse Tour, beaucoup plus tôt dans la journée

Assise sur une roche, nettoyant ses armes, là blonde leva la tête vers la grosse Tour... Elle en avait entendu parlé, on lui avait décrite, elle se souvenait l'avoir vue plus tôt dans la période estivale, mais la guerre a cet effet d'accélérer le temps, de vous ôter toute notion des minutes qui s'égrainent, des jours qui passent, les uns après les autres, nuit après nuit, combat après combat...

Et chaque nuit d'assaut, chaque échanges de coups étaient relayés à la place de souvenirs, bribes du passé, morceaux de vie oubliés... Et les souvenirs devenaient troubles, comme ternis, effacés...

La Grosse Tour resurgissait enfin dans son esprit, monstre de roche, édifice imposant surplombant la ville, et rejoignait la réalité.

Le soleil pointait doucement à l'horizon et les rayons naissants l'enveloppait doucement d'une chaleur douce et d'un halo doré. On aurait presque pu y attribuer une certaine beauté si ce géant de pierre n'était autre que leur principal ennemi...


Amaëlle resta ainsi figée, ses émeraudes glissant de pierre en pierre, cherchant les failles de la roche, un endroit qui pourrait faire pencher la balance en leur faveur.

Autour d'elle, tous semblaient encore endormis, seul le bruit de sa lame s'aiguisant peu à peu troublait le silence... Un calme olympien, mais de courte durée...
Estainoise
Bourges...Quand l’artillerie de l’Enece Morticinus s’allie avec celle des bourguignons….

Il fallait rassembler les forces et forces il y avait….
Il avait été convenu entre les grands chefs que la section d’artillerie de l’enece morticinus dirigée par Esta se rallierait avec celle de l’armée Bourguignone, celle de cette armée que personne n’attendait plus….
Esta avait un peu de mal à se mettre ça dans la tête…coordonner ses couleuvrines avec des forces inconnues même si elle avait connu Ragon, le commandant, par le passé….
Le chef de section d’artillerie Broard…elle n’en avait jamais entendu parler, malgré son origine Bourguignonne.
On lui avait dit qu’ils faisaient équipe….pour forcer la haute tour…..
Alors, Esta se plie aux ordres…
Sauront-ils faire ensemble sans se gêner ? On parle des morts en guerre, mais on oublie que souvent, les uns tombent sous les coups de ses alliés voire de ses propres compagnons. Dans l’artillerie, ça arrivait souvent ça…..


Enfin, bref…
C’est à peu près dans cet état d’esprit qu’Esta, avec ses compagnons, s’approchèrent de la très grosse tour en charriant couleuvrines et munitions…..
L’artillerie des bourguignons était déjà installée…..


Estainoise, de l’Enece Morticinus…..se présenta t-elle aux soldats bourguignons qui voulaient déjà leur faire barrage….

.Ordre du haut commandement……Nous allons faire équipe….
Informez votre commandant que nous sommes sur la place et allez me chercher votre chef Broad.
Dites lui que nous apportons nos deux couleuvrines et qu’il faut qu’on règle certains détails….

Sans plus attendre de réaction, d’un regard elle inspecte les environs encore, puis elle se tourne vers ses compagnons, en souriant…..

Préparez vous….et disposez nos bouches de feu ici, ainsi que tout le matériel……
Orientez les vers la grande porte….Avec nos boulets, on va la percer…..
Ca va être chaud…..


Tout autour, ça s’active, ça fourmille en silence, ça se prépare…..
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Sofio
Bourbon a l'ombre d'un tilleul

Les nuits commençaient nettement à se rafraichir en Auvergne, doucement elle avais repris pied, guérissant de blessures qui n'avaient en rien entaillé ses envies, ce soir comme tant d'autres nuits passées, ses pensées étaient tournées vers le Nord, et l'envie plus que brûlante d'être avec eux la reprenaient, comme tant de soirs ou son époux avait du supporter sa fougue et son empressement, première guerre ou elle ne pourrait que supporter le prix de l'angoisse, demain elle éplucherait les rapports, esquissant des sourires ou grimaçant sur d'autres, des noms sur des parchemins tant de visages à coucher dessus.

Certaine fierté malgré la distance, tant de choses encore a finir avant de retourner a l'état major guetter les premières sentinelles, malgré l'heure avancée il lui fallait griffonner encore quelques mots comme si des grigris sur parchemins pouvaient conjurer le sort, elle en devenait de plus en plus superstitieuse ces derniers temps, a voir le mal et douter de tous, comme si ce mandat de régnante allait finir par la rendre encore plus folle.

Armée d'un vélin et parchemin elle écrivit quelques mots


Citation:
Sénéchal amaelle

Je transmets par votre intermédiaire quelques encouragements à nos soldats qui ce soir se battront encore une fois, contre la félonie et la fourberie.

Que leurs bras armés frappent fort et juste, qu'il soit transmis de générations en générations leurs exploits, quand les conteurs d'Auvergne relaterons la force de la COBA, en mon nom sénéchal Amaelle demandez leur de conserver courage et volonté.Le jour de leur victoire sera jour de liesse en Bourbonnais Auvergne.

Pour la COBA
Pour le Bourbonnais Auvergne

Sofio de valmonte


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Wolfar
Devant Bourges et la Grosse tour

Voilà des jours que les bourguignons marchaient pour rejoindre le reste des armées royales. Ils avaient pendant un long moment défendu la ville de Montluçon contre une éventuelle attaque venant de l'ouest. Trop long pour beaucoup d'entre eux, pour ceux qui ne voyaient pas l'ensemble de la stratégie et s'impatientaient d'en découdre. Les impatients sont souvent ceux qui meurrent en premier...

Enfin Bourges fut en vue et on fit monter le camp, un siège ca se prépare. La tente du Baron fut installée sur une petit monticule d'où il aurait une vue d'ensemble de la ville. Ce qu'il appercut en premier, fut cette énorme tour qui barrait l'entrée de la ville. Si les bourguignons voulaient entrer dans la ville, il faudrait passer par là et ce ne serait pas chose aisée. Ce sera l'affaire de l'artillerie...

Les capitaines d'armées furent rassemblées et les ordres distribués. il ne restait plus qu'à donner l'ordre de l'assaut. Wolfar, en armure et cote d'armes à ses couleurs, se saisit de sa masse d'armes et pointant la Tour.


Que le bal commence !
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Angelyque
[Enece Morticinus...Direction auberge ]

Après l'effort, le réconfort!!! La Duchesse avait payé l'hôtel pour tous les soldats de la Enece Morticinus. Les meilleures chambrines avaient été demandées. Le tout payé rubis sur l'ongle grâce au maire de Bourges qui avait été plus que généreux. L'homme aimait le vin bourguignon. La dégustation de MontreCul avait enchanté ses papilles et il n'avait pas hésité à payer le prix fort, soit 180 écus l'unité, pour s'approprier deux bouteilles. Un fin connaisseur je vous dis!
Elle lui avait également vendu une vieille hache non aiguisée, l'affaire avait été un peu plus longue à traiter, vu que la hache était à moitié rouillée. La Charolaise avait du sortir le grand jeu et lui raconter l'Histoire du Charolais, elle-même avait failli verser quelques larmes tant elle avait été convaincante.

L'affaire avait réglée somme toute rapidement et la Duchesse du Charolais avait compté et recompté les écus après avoir vérifié qu'ils étaient bien en or sonnant et trébuchant.

Elle s'empressa de le remercier, sortant sa plus belle plume pour ce faire.



Citation:


De Nous, Angelyque de la Mirandole,
Mirifique Duchesse du Charolais
Pétillante Baronne de Cruzy le Chastel

A Vous, June, Généreux Maire de Bourges

Salutations,

Tous les soldats de la Enece Morticinus ainsi que moi même vous remercions de votre générosité. Vous m'excuserez de ne pas vous vendre tout mon stock, mais je dois garder assez de ce grand Cru pour fêter notre victoire quand Bourges tombera.
Nous boirons à votre santé. Il était en effet important que nos soldats se reposent dans la meilleure auberge de la Capitale afin de reprendre des forces.

Et quoi de mieux que du MontreCul millésimé pour fêter notre victoire?

L'opération de Sapage de la Mine a été une lourde épreuve, pour nous tous, nous étions fourbus en arrivant à Bourges et toutes les femmes rêvaient d'un bon bain.
Je dois préciser qu'il n'y aucune fille de joie dans nos unités, mais je comprends amplement que notre allure et notre prestance doivent vous changer des jambes velues et corps non entretenus des berrichonnes. Et le seul bras cassé, si on puit dire est Falco de Cartel. Pourtant à lui seul il vaut bien dix hommes malgré ses infirmités et son moignon.

Si vous le désirez, il me reste du vinaigre qui sans doute réveillera les papilles de vos villageois, celui-ci a un excellent retour en bouche. La douce promise du Seigneur d'Oserez le prépare elle-même, avec quelques ingrédients secrets dont seul Cartel a la recette. Bien entendu, puisque vous êtes mon meileur client, je vous ferai un prix d'ami.

Concernant la hache, je crains m'être légérement trompée sur son origine, je vous avais affirmé qu'elle avait appartenu à Philippe le Hardi, en fait après reflexion il semblerait qu'elle ait appartenu à Philippe le Bouffon, je suis désolée de vous avoir induit en erreur. En tout cas, elle a été forgée dans du bon métal bourguignon et j'ose espérer qu'elle vous donnera entière satisfaction une fois bien aiguisée.

Avec tous mes sincères remerciements

Que le Très Haut veille sur vous









Une fois la lettre accrochée à la patte d'un pigeon qui s'était envolé en direction de son destinataire, la Mirandole pût enfin s'accorder un moment de détente et suivit Marine dans la chambre où un bon bain fumant avait été préparé.

Marine, Ensuite ce sera à ton tour. Je m'occuperai de te frotter le dos et de te laver les cheveux. Tu sentiras si bon le lilas que même Falco ne te reconnaîtra pas. Une fois qu'il aura fini de crier, il se calmera, il doit comprendre qu'une femme a besoin de prendre soin d'elle pour donner de bons résultats ensuite..

Une fois déshabillée et entrée das l'eau, elle ferma les yeux, respirant les effluves des huiles essentielles de lilas qu'elle avait versées à l'interieur. La vapeur lui apportait un délicieux bien être.

Tu sais que tu es presque aussi douée de Riccardo! dès que cette guerre sera finie vous vous partagerez la tâche, et les gages bien entendu si tu es d'accord.

Ensuite, tu auras des cours de maintien et tu apprendras à broder, il paraît que c'est une activité de femme même si moi je n'y ai jamais vraiment adhéré. Et ensuite, je veillerai à contracter pour toi de bonnes épousailles. Un vieux Vicomte riche et généreux. J'en connais plein. Tu meneras à ton tour la vie de château. Tu pourras prendre Marc comme coquin si tu y tiens. Une femme comblée vieillit moins vite que les autres. Un jour tu te rapeleras de mes paroles.

Nous devons nous depêcher, cette nuit il est prévu que nous fassions une brèche à la Tour de Bourges. Elle ne tiendra pas longtemps, crois moi. La plupart ont fui à notre arrivée. Je suis si heureuse d'avoir revu Maud, Ragon, Lohan...j'espère rencontrer d'autres bourguignons demain!


Elle lui sourit

Oui, tu peux me coiffer et m'habiller à présent. Quelque chose de léger. Ce soir nous allons faire cracher nos couleuvres.
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http://img148.imageshack.us/img148/9315/19690614.png[/img]
Maud
Devant la Grosse Tour - La "Celle- là tu l'auras pas vu venir" - Etendard levé



A cru sur un des palefrois de Ragon, Maud ne savait monter que comme ça et n'aimait que cette manière de monter. En contact direct avec la bête, sentant ses moindres muscles et lui imprimant des cuisses ou des genoux les mouvements.

Elle n'avait eu aucun mal à l'apprivoiser. Paysanne, les animaux quels qu'ils soient n'avaient pas de secret pour elle.

La hampe de l'étendard coincée sur sur son coup de pied, elle le tenait d'une main dans la brise légère.

Le calme avant la tempête.; la revue des chefs et l'artillerie placée juste devant la cavalerie, Maud savourait ce moment.

D'un coup d'oeil, elle engloba les forces de la Crève Charogne pas loin d'eux.

Elle avait souri à la proposition de Falco et espérait bien que Ragon ou Broad lui avait offert un verre de vin. Pour lui rappeler la fierté de la Bourgogne.

Plissant les yeux, le Baron Wolfar , flamboyant de couleurs annonça le début des festivités. Son cheval piaffa. Comme toute bonne bête, il sentait le début des hostilités.
Elle se pencha à son oreille:


Shusssssh! Bientôt.. bientôt..Porte-moi là où je te dirai... N'aie pas peur..
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June
[Bourges, à la Maire, le 2 septembre de l'An de Pâsques 1459, très tôt le matin.]

Une ombre
Une ombre d'une taille immense.

Celle d'un gaillard blond qui faisait bien son mètre quatre-vingt-dix-sept. L'épée au fourreau, il s'appuyait contre un mur, près de la porte de la mairie, une main empêchant un flot de sang sortir de sa cuisse droite.


"Putain de royaliste..."

Il tenait à l'autre main une poignée accrochée par le dernier fil de sa vie à un lambeau de bois. Son bouclier avait été détruit. Ahah.
Il en avait au moins pour quarante-cinq jours sans combat.

Il haussa les épaules. Tant pis.
Il l'avait toujours dit qu'il avait tout dans la tête et rien dans les muscles.
Il avait quand même réussi, et il en était bien fier, à protéger les jeunes de son groupe derrière lui. Certes il avait tout encaissé, mais au moins, les jeunes n'avaient rien.

Quarante-cinq jours sans armes peut-être, mais quarante-cinq jours à mettre son plan en marche.
Malgré la douleur, il en rit.

Il tourna la tête vers les combats. On entendait encore des lames qui se fracassaient les unes contre les autres, des cris de douleur et de mort, on voyait des flammes crépiter de-ci, de-là, mais surtout, surtout, on entendait des cris de rages, et pas n'importe lesquels.
Ces cris de rage que les berrichons poussaient, car ils avaient la rage au ventre, comme il leur avait demandé.
Une rage et une fierté que personne ne pourra éteindre à jamais.

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