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[RP/IG] Bericons, brecons, potons, TOURANGEAUX

Broadside.
Bourges...Quand l’artillerie de l’Enece Morticinus s’allie avec celle des bourguignons….

Ayant reçu ces ordre il était retourné au poste d'artillerie il prit quelque disposition, en attendant que l'artillerie de l'l’Enece Morticinus arrive.

Se tournant vers le veuglaire :

Vous serez Alpha

Et vers la Bombarde :

Et vous Bêta

Messieurs je compte sur vous, notre action dépendra de la victoire final, restez concentré et tout ira bien !

Voyant un groupe arrivé, ah se doit être eux
Un garde arrive :
Colonel, je chef de l'artillerie allié, Estainoise requiert votre présence, ils ont deux couleuvrines avec eux

Bien j'arrive

Arrivé au poste d'artillerie allié, il salua

Bonjour, Colonel Broadside., chef de l'artillerie Bourguignonne
_________________
"N'interrompez jamais un ennemi qui est en train de faire une erreur" - Napoléon Bonaparte
Marineblanche
[ Enece Morticinus - Auberge- Avant le combat ]

Marine Blanche coiffe doucement Angelyque, lui faisant le chignon que la duchesse adore tant. De toute façon, il vaut mieux attacher ses cheveux pendant la guerre sinon ça peut être dramatique. La petite fille grimace quand Angelyque lui parle d'avoir des cours de maintien et d'apprendre à broder. Pour tout dire, la gamine préfère monter aux arbres, se battre, boire, cracher par terre. La rue l'a forcé a se comporter comme une enfant sauvage. Peut-elle aspirer a vivre une vie noble? Après ce qu'elle a vécu? Quelque part, elle se dit qu'elle ne supporterait pas qu'on lui ordonne de bien se tenir et de quelle façon. Tout ça, c'est trop futile et trop superficiel. Elle préfèrerait qu'on lui apprenne à se battre, à faire du feu, le tir à l'arc, tout ces choses utiles quoi. Epouser un vieux Vicomte riche? La rouquine grimace. Pas envie de dépendre de quelqu'un. Elle aime trop sa liberté. La petite fille hoche la tête quand Angelyque lui dit qu'une femme comblée vieillit moins vite car elle est d'accord avec elle pour le coup mais elle garde le silence. De toute façon, elle sait que la Mirandole adore parler donc ne pas l'intérrompre.

En effet, il faut qu'elles se dépêchent car il faut qu'ils prennent le château. La petite fille a finit de la coiffer, vient au tour de l'habiller. Une tenue légère comme elle lui a demandé. Normalement, c'est au tour de la gamine de se laver mais elles n'ont que trop tarder.


Vous m'laverez la prochaine fois, ils nous attendent. Falco va nous tuer...

Et voila comment Marine Blanche échappe au bain en beauté, elle n'attend pas que la Mirandole sorte et direction dehors où son chiot mangeait un os. Hop, de nouveau dans le panier. La gamine grimpe sur son destrier. Parce qu'elle est polie, elle atttend que Angelyque la rejoigne et direction le champs de bataille.

[ Enece Morticinus - Bourges - Grosse Tour ]

Sur le chemin, elle fit une pause pour attraper son arbalète et sans plus attendre, elle se dirige vers la Grosse Tour où tout le monde s'affaire. Ses yeux surveillent les alentours. La mission de la cavalerie légère : Protéger les artilleurs en tirant des carreaux sur l'ennemi. Elle se tient prête. Tout ses sens à l'affût.
Elle sait que ce soir, ils ne prendront pas le chateau car elle avait pu voir le nombre de personnes qui ont postulé pour défendre à la maréchaussée. Pas le choix. Ce soir, elle devra de nouveau tuer.
Hans
[Ad Honores - Siège de Bourges - Face à la grosse tour]


Au moins le repère visuel est conséquent, point de ralliement idéal, même pour ceux fâchés avec le sens de l'orientation. Officiellement le germain n'est plus grand chose, même plus chef de section, mais il aime vérifier l'évolution d'une situation directement sur le terrain.

On le voit donc aller d'une position avancée à une autre, maugréant et marmonnant la plupart du temps. Les sièges sont d'un pénible! Au cours de sa carrière il en a mené plus d'un, avec un pourcentage de réussite tout à fait correct, mais c'est à chaque fois un exercice incertain, qui joue avec ses nerfs et son manque de patience. On attend parfois des jours avant de donner le moindre coup d'épée, et on manque une demi-douzaine de fois de se faire éborgner par les saletés que balancent les retranchés. Une fois, une seule fois, une petite a eu le bon goût de laisser choir une demi-bière encore fraiche, mais c'était une autre époque...

Les prunelles grises détaillent l'imposante structure qui leur interdit l'accès en ville.


Ca pleut dru et ça caillasse dur.
J'sais pas c'qu'ils ont ceux la, mais ils veulent pas qu'on entre!


Bien que son corps soit encore épargné par les outrages du temps, et conserve toute sa vigueur, le visage sévère du baron de Ligueil est marqué par une vie de combats et de voyages, par cette existence souvent spartiate qu'il a mené jusqu'ici. Voir des hommes tomber et côtoyer la mort ne l'émeut plus, lui qui raisonne souvent en termes de pertes acceptables et de possibilités d'actions futures. Blasé depuis longtemps, faisant preuve d'un détachement manifeste face à la folie de la guerre, le vieux guerrier ne semble pas beaucoup plus se soucier de son propre sort.

Ecus accroché dans le dos, arme rangée dans son fourreau, il déambule entre les lignes, peste contre le manque de résultats de cette première journée, et attend son heure. Les armes de trait ne sont pas son fort, et il n'est ni sapeur ni canonnier.

D'un coup d'oeil il embrasse les défenses toujours aussi compactes, et serre ses poings engoncés dans une paire de gantelets renforcés.


Que l'artillerie fasse dégringoler cette bande d’empaffés de leur perchoir, et ouvre une brèche, qu'on puisse s'y mettre pour de bon...

Première phase timide.
Les choses se mettent en place.
La véritable bataille n'a pas débuté.
Et le teuton bougon lâche un soupir contrarié...
Jusoor
[Coincée dans une cellule d’un couvent Bourguignon… hésitant à se ronger les sangs ou ronger ceux d’une nonette]

La Blanc-Combaz aînée avait été plus que surprise de se voir appelée aux grilles du couvent pour une visite. C’était une bouffée d’oxygène. C’était également le visage bourru du fidèle Hector qui se dessinait de l’autre coté du métal glacial. Glacial, tout autant que l’ambiance qui régnait en ces murs…

Ce dernier lui confia une missive et la Moineaute l’en remercia d’un grognement et lui imposa d’attendre sa réponse avant de s’en retourner dans la fraicheur des murs imposants. Installée à la misérable table, les lignes nerveuses paternelles la firent sourire. Sans perdre une seconde elle trempa sa plume et déroula vélin :


Citation:
A toi mon père choisi, Eusaias de Blanc-Combaz,
De moi, digne héritière du sang qui n’est pas mien,

Les nouvelles qui me viennent de toi me font bouillonner d’envie ! Rager même d’être dans ce couvent retenue.

La guerre dis-tu ? Mes hommes ? Ils te sont acquis ! Uchon et ses terres serviront les Blanc-Combaz, il ne saurait en être autrement sans éveiller ma « froideur ».

Ton Ecorcheur devenu mien, fidèle Hector, attend dehors que je lui porte réponse, il recevra tout à la fois mes ordres pour organiser les troupes.

Je voudrais moi-même pouvoir me joindre à eux, peut-être cela se fera-t’il. Ces nonettes m’ennuient, la distraction que j’en ai eue s’essouffle, elles sont bien trop difficiles à dérider… Et même si je suis chancelante et ne pourrais tenir longtemps une épée, la barbière que j’ai été saura sans doute se rendre utile.

Je me hâte alors de rejoindre l’Ecorcheur et te fournir mes hommes armés mon Père.

Avec toute mon affection dont tu garderas le secret, j’ai dit,

Ta Fille.


Jusoor fit presque tomber son tabouret en se relevant et se hâta aussi vite qu’elle put, malgré sa patte folle, auprès d’Hector resté aux grilles et lui transmis les ordres. Les armes, les hommes, tout devait être prêt au plus tôt.
_________________
Marc
[Hier soir, dans la nuit ,sur le champs de bataille, à l'assaut de la Grande Tour]

Déjà, ça commence mal. Comment qu'on se sert de cette arbalète merdouille ?! Oui enfin, on pose l'arme par terre, on la maintient on sol en placant ses pieds dans les courbures et on tends la corde en tirant dessus comme un dégénéré quoi.... Rien de bien compliqué. Sauf que justement, l'a pas une force de dégénéré le brun et le temps qu'il trouve un moyen de tirer sur cette foutue corde pour la mettre dans l'encoche sans pour autant s'exploser les doigts, la donzelle d'en haut est déjà en train de le viser ! Et là, une seconde plus tard, alors qu'il relève la tête, la très désagréable sensation de se faire transpercer le cuissot le submerge soudainement. Juste le temps de serrer les dents pour retenir un cri de douleur des plus honteux et il s'affale sur le sol, se servant de ses petits bras pour briser la partie du carreau qui n'est pas planté dans sa chair. Le reste de l'assaut étant sans intérêt de son point de vue, il l'a passé à compresser sa cuisse et sortir du combat en se faisant le moins remarqué possible, entre deux chouinement.Le lendemain il se mettrait un petit bandage pour cacher tout ça et hop, fini. Pouf pouf quoi. Mais le pire est à venir... C'est qui notre médicastre du groupe ? Ah oui...Falco.


[Salle d'opération de fortune pour blessé de guerre alcoolique ,à" La part de l'Ange"]
* passons les détails superflu et venons en directement au fait si vous l'voulez bien*

Boum ! Et un énorme coup sur la tête du jeune ivrogne de la part de Maud et son fidèle bâton. Il aurait du se méfier quand il ont commencer à parler de le soigner et partir à toutes jambes, ou au moins en boitant. Mais non. Il s'est même pas relevé pour fuir... Quel courage exemplaire ou naïveté navrante...C'est selon. Bon déjà il va avoir des bosses sur le crane vu le nombres d'essais qu'ils ont tenté pour l’assommer, c'est certain... Mais c'qui lui foutrait le plus la trouille si il était pas complétement sonné ,c'est peut-être de savoir que c'est le manchot qui va s'occuper d'le soigner ! Horreur... Quoique pour l'instant, le paysage qui s'ouvre devant ses yeux clos, c'est uniquement des petites étoiles coloré qui danses derrière ses paupières.... Ah... La belle rouge !
_________________
Marineblanche
[ Hier soir, la Grande Tour ]

Marine Blanche voit l'ennemi arriver et tout de suite, elle déchausse l'arme de son épaule, tire la corde jusqu'à l'armé, place une munition, c'est à dire un carreau, se remet en position de tir et décoche.
La première cible qu'elle voulait avoir, elle la rate, ce qui lui arrache un grognement parce qu'elle doit protéger les artilleurs. Elle ne doit pas faiblir et rebelotte de refaire les gestes qu'elle a juste fais avant.


Chiabrena* !

Faire ce qu'elle fait, c'est long et contrairement à ce que l'on croit, les arbaletiers ne tirent que deux carreaux à la minute donc elle perd un temps considérable car l'ennemi se défend, il ne faut pas croire. Et la voila en train de viser un homme. Il faut qu'elle soit rapide et surtout qu'elle ne rate pas son coup. Sa respiration est saccadé. Elle se décide enfin à décocher. Coup réussi.

C'est ça de faire l'baguenaud* sur les remparts, fredain* !

De nouveau, elle arme son arbalète et elle constate que l'homme ne tombe pas assez à son goût. Elle le vise, espérant que cette fois-ci, il sera hors de combat pour plusieurs jours, c'est qu'elle veut vraiment en finir de cette guerre donc un berrichon mort, c'est un berrichon en moins pour la défense. Et moins, il y'a de défense, plus vite la guerre sera finie même si elle commence à y prendre goût.

Crève, sale coureur de rempart* !

Vrai qu'elle est grossière la gamine mais c'est la guerre, c'est autorisé. En plus, vu la distance, elle n'est pas certaine que le pauvre homme l'entende. Elle décoche un carreau qui vient se loger dans le corps de sa victime. La bataille est terminée pour l'instant. Son regard bleu cherche Marc, elle ne le trouve pas. Il n'est sans doute pas mort ou laissé pour mort.
Une caresse pour Roxy qui commence a s'habituer aux bruits de la guerre.


[ Taverne ]

Marc est blessé.
Et pour courounner le tout, ils ont dû l'assomer. Marine Blanche grimace car elle s'en veut de lui avoir fais mal mais il faut absolument qu'il se soigne. La blessure peut s'infecter.


Marc...Suis désolée...

Elle ne sait pas s'il l'entend.
La gamine se met un peu de retrait pour laisser Falco soigner Marc et elle grimace de peur pour son grand frère.


* 1er mot : Une grosse injure ou juron
* 2eme mot : niais
*3eme mot : Scélerat
*4eme mot : Prostitué
Anastase
Balade champêtre et colliers de pâquerettes.
[Première charge contre la grande tour.]

La nuit, tous les chats sont gris paraît-il. Mais ce qui est encore plus certain c'est que la nuit c'est fait pour dormir bordel de crotte !
Car oui l'Extase aime pioncer même en temps de guerre. C'est le genre de donzelle qui vous aligne douze heures de sommeil sans ce soucier de rien et encore moins de ce qui se passe autour d'elle.
Sauf que là le réveil il faut avouer qu'il était un peu brutal...

BOUMMMMMMMMMMMMMMMM !

Chargez !!!!!!!!!!

BOUMMMMMMMMMMMMMM !


C'est donc sous le bruit des bombardes, soldats hurlants tatayoyo à tout va et autres nuisances sonores que la Stase sort brutalement de son coma.

Quoi ! ... Mais ! ...
On m'a pas prévenu que c'était pour cette nuit !


Ni une ni deux elle enfile ses affaires le plus rapidement possible et sort en trombe de sa petite tente de fortune puis s'arrête net après avoir parcouru quelques mètres.
Après avoir regardé autour d'elle durant quelques secondes, elle ouvre sa besace et en sort deux magnifiques colliers de pâquerettes (ben ouais faut bien s'occuper pendant les moments de calme).
Le temps d'en mettre un autour de son cou, et la jeune femme repars en se fondant dans la masse et hurlant à tue tête :


SUNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!! YOUHOUUUUUUUUUUUUUUUUU !!!!!!!!
J'AI TON COLLIERRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR ! YOUHOUUUUUUUUUUUUUUUUUUU!!


_________________
Maud
[Premier assaut de la Grosse Tour - Celle-là tu l'auras pas vu venir - Etendard levé]

- Je parie 2 bières qu'elle passe pas la nuit.
- 4
- Moi aussi.
- Pas moi. Je raflerai la mise héhé.

Maud toujours juchée sur son cheval qui commençait à renâcler entendit le vil conciliabule entre Falco, Broadside, Blacknemesis et son propre frère basilic Ragondindam.
Eh bien, on pouvait dire que l'entente Tourangeo-bourguignonne était au beau fixe.

Yeux noirs , Maud les prit en bravache. Ben oui, elle a ça aussi comme défaut.. Enfin une qualité dans certains cas:

Eh bien moi, j'vous dis que vous perdrez et qu'vous l'paierez cher très cher. Bande de radins!

Ni une, ni deux, elle éperonna son cheval qui ne demandait pas mieux . L'artillerie commençait à pilonner la Grosse tour.
Déflagrations et nuages de fumées se succédaient à un rythme assourdissant suivis des tirs d'arbalètes sifflant de toutes parts.

Elle traversa les lignes à l'arrière et entreprit de faire le tour des remparts au galop.
Etendard de la Bourgogne levé bien droit.

Ragon l'avait traitée de gugusse. Il allait voir.
L'air était frais.
Maud pouvait être courageuse, sanguine mais pas trop bête quand même. Elle galopait loin de la portée de flèches qui pourraient l'atteindre et sa vitesse lui évitait d'être une mire trop facile pour de la cannonnaille.

Concentrée et aux aguets, elle aperçut comme un manant perdu au milieu de nulle part.
D'un coup de pied, elle le renversa et continua.

Si elle était assez loin des remparts, sa voix, elle les toucherait. Et ils gaspilleraient flèches et autres pour l'atteindre. Rien de mieux que quelques insultes bien choisies pour tirer plus vite que prévu

Hola les p'tits poussins!
Allez vous réfugier chez Maman Alleaume
Ou chez Papa Georges
On vous plumera tous!
J'f'rai du boudin de vot'sang.
Et vous l'mang'rez tout cru.


Les flèches pleuvaient mais pas assez. Son petit tour achevé et évitant à tout prix le regard de Wolfar. Pire qu'un boulet de canon Maud en était sûre, elle revint vers les comparses.

Le premier assaut s'était achevé. Pas de brèche, mais elle était vivante.
Elle chercha du regard Falco et les autres.


[Taverne]

Soif.. très soif.
Goguenarde, elle confronta Falco . Mais l'heure était à un blessé Marc. Le frère de coeur de la gamine.
Falco en médicastre, fallait trouver un moyen de soulager les douleurs du frérot. Elle aurait pas voulu paser entre les mains du tricoteur manchot.
Rien de mieux qu'un coup sur la tête.; Non deux.. Trois même aidée par Marine.

Pfiouuuu! il a la tête dure dis donc. Mon bâton a failli craquer.

Curieuse de voir comment Falco va se débrouiller.

_________________
Falco.
La Grosse Tour de Bourges - Position arrière de la Enece Morticinus

Personne a voulu de sa recette de rat, par contre les paris sur Maud furent un chouette moment.
Envoyer la gamine sur son bidet et son oriflamme et miser sur l'adresse des défenseurs...Ils ont des passes temps douteux en communs les guerriers de Bourgogne et de Touraine.

Puis les ordres furent appliqués.
Ca coure pour pousser les épais mantelets. Par fois une pointe puissante en traverse le bois. Ca fait des chaînes pour entasser des fascines afin d'élever un rempart de fortune à portée de tir des Berruryers.

Les arbalètes distribuées, les couleuvrines aussi aux coté des engins de Bourgogne.
Il s'agit ensuite de régler les hausses et tester la défense.
Jeu dangereux.
Charger son arbalète à l'abris.
Repérer une meurtrière occupée ou un créneau avec un ennemi qui fait la même chose que vous...Avec l'avantage d'être en hauteur et mieux protégé...Viser, tirer.
Recommencer.

Heureusement qu'un huluberlu venant de St Aignant offre à tous une détente dans cette guerre des nerfs...Ils apprendront plus tard que son nom était Arca..

Lui, à l'arbalète...Il est pas doué.
Parce que manchot.
Sans main droite c'est carrement la galère ces bidules!

Alors il reste en retrait à observer le déroulement de ce premier échange de tir.
Bourges ne tombera pas en un assaut.
Il va falloir faire une brêche et abaisser le moral des assiégés...

C'est comme ça qu'on lui signale leurs premières pertes.
Davidus...Fauché par une fléche ou autre chose qui tombe sans crier gare..
Et le ptit Marc, le môme.

Il a un vireton dans la cuisse et cet andouille en a cassé l'extrémité!

Assommez le....

Ca tape dru.

Assommez mieux..

Marc proteste, couine, se débat....

Ecore un ptit coup..Pas envie qu'il se reveille..

Aussitôt dit, aussitôt fait.
C'est la créme à la Crève Charogne, ya pas à dire.
Marc gési comme un lapin crevé sur une table.
Sa jambe saigne.
Vu la blessure ya une artère fémorale qui doit faire ami-ami avec une pointe de fer.

Un des talents qu'on apprend sur le tas quand on est Cartel, donc gentilhomme de guerre, c'est la chirugie de bataille.
Une nescessité dictée par la froide logique de la guerre faite par des gens de metier.
Si en face on utilise de la pietaille jetable, du paysan sacrifiable, en Touraine on préfére les professionnels.
Et c'est dur à trouver, couteux à former et conserver, un bon soldat.
Alors faut soigner plutot que de hausser les épaules et prier Dieu....

Il retire son gantelet puis monte sa main devant ses yeux, faisant jouer les articulations noueuses, crevassées de cicatrices entrecroisées.
Ensuite il ôte avec application la longue lanière de cuir qui emmaillotte son poignet tranché net.
Le moignon est rose, violacé, flétri.

Lentement il se lave main et moignon dans de l'eau tiéde ou il a fait verser une bonne part de vinaigre.

En fond, les cannonades et les cris, l'odeur de poudre et de poussiére.
Il fait une chaleur orageuse , gros changement aprés les jours de flotte sur la mine..

D'une fonte de selle il a fait extraire un rouleau de cuir qu'il déroule.
Pinces, et autres lames à curer, aiguilles en hameçons, une petite panoplie de chirurgie rutilante en cuivre.
Il ne sait d'où vient cette preuve empirique que les plaies soignées avec des instruments de cuivre et propres s'infectent moins souvent que celle pratiquées avec du fer.
Mais il le sait.

La pince.
Trempée dans le vinaigre.
Son moignon qui appuie à en enfoncer la chair de Marc, à l'endroit de l'artère.
l'outil saisit le bout de bois brisé qui surnage dans une flaque de sang.


S'il se réveille, mettez lui une beigne...
Marine..Maud..Cheu pas qui...De la charpie de tissu..du lin, pas de laine. trempé dans le vinaigre.
Faudra appliquer sur le trou..Et appuyer, fort.
S'il gigote, maintenez la jambe.
S'il se met à pisser le sang à flots..On verra..


Il tire.
Le metal mord le bois.
Ca grince contre un os tout en faisant un bruit spongieux de chair mécontente.
La moitié de vireton est retirée.
Il balance pince et débris à terre pour poser sa main en plus du moignon sur la plaie.

Et vous grouiller éviterait qu'il devienne blanc comme linceul et mort comme une messe en latin..


Le gosse ..Il pourrait être quasi son grand père..S'il srvit ça lui fera un souvenir.
Pour le moment il compresse la plaie tout en priant que lorsqu'il cédera la place au pansement il s'avére que l'artère est intacte.
Il n'a aucune envie d'aller chercher une grosse veine avec les doigts pour la clampser..Il ignore même s'il en est capable.
Parce que le Marc il a des cuisses de grenouilles malingres, plus riches en nerfs et os qu'en muscle.

La guerre c'est tout un monde insoupçonnable.
Qui va de protéger les miches des rats à réparer chairs ou armures..
De son front une goutte de sueur emprunte le sillon de sa balafre avant de tomber entre ses doigts.

_________________
Marineblanche
[ Enece Morticinus - Taverne ]

Marine Blanche rit quand Maud lui dit qu'il a la tête dur. Comme quoi quand on dit que l'alcool monte au cerveau, c'est vrai et pour sûr que ça durcie le cerveau ! Parce que c'est bien connu, la tisane ça ramolie le cerveau. Une nouvelle fois, la gamine est fière de son grand frère.

Bah, c'est l'alcool qui fait ça, Maud. Peut-être faudrait l'mettre au régime de la tisane, comme ça il a la tête moins dur.

La petite fille se marre mais tout de suite, elle devient sérieuse. Observant Falco faire. L'assomer? La gamine grimace. Faudrait pas qu'il devienne encore plus barge qu'il ne l'est donc elle laisse faire Maud mais elle place quand même un coup pour participer un peu. Faut bien, hein. Elle murmure quand même un "Désolée" Marine Blanche détourne le regard. Elle ne peut pas regarder. C'est quand même son frère et l'angoisse lui ronge l'estomac. Elle se met à prier silencieusement quand Falco parle. Un tissus...Marine Blanche attrape une dague et se coupe un bout de sa chemise, la manche plus précisément. Elle fouille dans la taverne pour trouver du vinaigre et en verse sur le tissus.

Et voila que Falco râle. La petite fille fait de son mieux mais les bruits des os et tout, c'est...horrible.
Elle tend le tissus à l'homme.

Plus qu'a attendre...


S'il te plais...Toi là Haut...Epargne le...
Sunburn
Balade champêtre , colliers de pâquerettes. ( suite )
[Première charge contre la grande tour.]


Des semaines d'attente , depuis que le Bourbonnais-Auvergne était entré en guerre contre le Berry , en venant presque à regretter d'avoir signé pour un troisième mandat en tant que Prévôt .
Non qu'elle n'avait pas apprécié d'être le Chef de ces hommes et femmes de l'ombre mais elle restait un soldat avant tout et voir partir ses hommes au front sans elle avait été très difficile .
Puis il y avait eut les menaces envers son duché , la prise de Bourbon et de deux de leurs mines , retardant un départ plus que souhaité pour rejoindre les hommes de sa garnison .
Frustrée , ça oui , combien elle l'avait été , son dernier conflit remontait à bien loin , trop loin mais la précédente guerre contre le Berry , elle était coincée par le Conseil .

En charge d'une section , elle surveillait de loin et de près sa petite troupe , composée essentiellement de volontaires et également d'un de ses soldats , ravie qu'ils se fassent tous à cette vie de soldat qui n'était pas toujours drôle mais la bonne humeur et la motivation étaient bien présentes et ceci restait le plus important .
L'impatience avait gagné les rangs mais celle-ci serait bientôt assouvie , dans les cris , dans la rage de vaincre et de ne pas être vaincu , dans le sang , celui de l'ennemi plutôt que le sien et ce courage toujours , quoiqu'en disent leurs ennemis .
L'assaut serait pour ce soir et bien malgré elle , une boule de crainte logeait dans le creux de son ventre .
Crainte de tomber dès le premier assaut , elle ravala un soupir , vaille que vaille , il faudrait qu'elle tienne le plus longtemps possible , la chance serait-elle présente ce soir ?
Comptage de sa troupe , relevant une absence , une grimace étire ses lèvres , ou est-ce qu'elle se planque encore ?
Pas le temps d'aller la faire chercher , il est plus que temps d'attaquer , la sanction risquera d'être lourde .
Tournée vers sa section , elle leur dit d'une voix grave et assurée .


Ce soir , certains d'entre vous tomberont mais conservez le courage qui est votre , un Bourbonnais-Auvergnat n'est pas un couard et nos ennemis le sont , à se terrer comme des poules mouillées hors de Bourges ! En avant ! Etripez , pourfendez , crachez pour aveugler , peu importe la manière mais revenez saufs !
Pour le Bourbonnais-Auvergne , pour notre Duchesse , foncez !


Les consignes avaient été données plus tôt dans la journée , elle était confiante .

Elle avait perdu la notion du temps , lorsque tout d'un coup , elle entendit une voix hurler son nom .


Anastase a écrit:
SUNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!! YOUHOUUUUUUUUUUUUUUUUU !!!!!!!!
J'AI TON COLLIERRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR ! YOUHOUUUUUUUUUUUUUUUUUUU!!


Un flot de jurons s'échappa d'entre ses lèvres en voyant apparaitre Anastase , totalement inconsciente que d'hurler ainsi la ferait prendre pour cible plus facilement , bougre d'idiote .
C'est alors qu'elle distingua une silhouette se profiler vers Ana , elle s'élança vers elle , espérant arriver plus vite et surtout à temps .
De petite stature , elle pouvait se faufiler facilement , menue comme elle était et juste avant que l'ennemi fonde sur Anastase , elle l'envoya bouler d'un puissant coup d'épaule .
Petite mais non dénuée de force , elle avait dû sonner l'ennemi sur le coup , elle-même reprenait son souffle après sa course , sentant son épaule devenir douloureuse .
Elle ne lui laissa pas le temps de reprendre ses esprits , plantant sa lame dans la chair tendre de l'ennemi .
L'épée sanglante , elle adressa un regard noir à Anastase , le ton de sa voix était sec .


Que je te revois jouer à l'imprudente et je te ferais bouffer tes colliers de pâquerettes ! Et bien pire encore !

Colère éphémère , en songeant au père d'Ana qu'elle avait bien connu , elle s'en serait voulu s'il lui était arrivée la moindre chose .
D'une voix plus douce , elle rajouta .


Les colliers c'est pour perturber l'ennemi .
S'ils te prennent pour une abrutie , profite de cette brèche et frappe les jusqu'à ne plus entendre leurs ricanements .


Le jour allait se lever , elle espérait que son armée et sa section n'aient pas trop subit de pertes .



Citation:
02-09-2011 04:04 : Vous avez frappé Debrinska. Ce coup l'a probablement tué.

_________________
Maud
[ Enece Morticinus - Taverne ]

Maud sourit à la gamine. elle a l'air de rien cette petite mais elle a du coeur au ventre et bien accroché. Enfin presque...

Faut dire que Maud, le sang , les boyaux à l'air elle connait. Et ça ne lui fait ni chaud ni froid.
Elle saigne le cochon pour faire du boudin.. Et entre un cochon et un homme, ben y a pas beaucoup de différence. A part les cris..et puis des os un peu plus gros..

Elle observe bien plutôt le moignon . Qui rentre dans la chair.
Là, elle a comme une petite grimace de dégoût devant un morceau de chair qui a mal cicatrisé..

Bref, elle ne réagit pas tout de suite à la demande de Falco.. Elle apprend...On sait jamais, ça peut servir. Et elle ne peut s'empêcher de siffler d'admiration

Misère Falco, maint'nant j'comprends qu' vous arrivez à tricoter d'une main.

Voyant Marine de retour, elle 'essaie de la rassurer à sa manière. pas sûr que ce soit la bonne mais l'intention y est.

Mam'zelle, il sent rien hein? Et pis comme dit Falco, on l'tap'ra encore si il s'réveille.

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Anastase
Balade champêtre , colliers de pâquerettes (suite).
[Première charge contre la grande tour.]

Elle cherche parmi la foule...
Les flèches et les boulets commencent à fuser dans tous les sens.
L'Extase s'infiltre comme elle peut tout en pensant :

"Bordel de bordel, faites que je sorte d'ici vivante..."

A côté d'elle des hommes et des femmes se font abattre comme des lapins à distance. L'un d'eux s'écroule sur elle et manque de la faire tomber.
En prenant appuie sur l'une de ses jambes elle réussit à le repousser et profite de l'occasion pour s'emparer de son bouclier.

Ta mort sauvera une vie mon brave. Je t'en remercie !

Puis elle continue, le pavois en avant, légèrement incliner pour lui protéger le visage.
L'odeur de la poudre et de la viandasse fraichement aérée s'infiltre dans ses naseaux. Elle s'arrête quelques secondes pour reprendre son souffle et repart de plus belle quand soudain...

SCHLINGGGGGGGG !


Citation:
Que je te revois jouer à l'imprudente et je te ferais bouffer tes colliers de pâquerettes ! Et bien pire encore !

La jeune femme fixe la blondasse avec ses plus grandes pupilles.
Elle esquisse un léger sourire puis observe l'ennemi que Sun vient d'empaler comme une brochette à cochon sous ses yeux.

Citation:
Les colliers c'est pour perturber l'ennemi .
S'ils te prennent pour une abrutie , profite de cette brèche et frappe les jusqu'à ne plus entendre leurs ricanements .

Son regard se redresse vers elle, puis la Stase lève les bras et lui passe un collier de pâquerettes autour du cou en murmurant :

Merci...

Ce mot elle l'aura dit de façon discrète. Parce que l'Extase elle a sa fierté, mais elle sait que Sun venait de lui sauver la vie. Et ça elle ne l'oublierait pas...

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Silas_de_lissi
Balade champêtre , colliers de pâquerettes (suite).
[Première charge contre la grande tour.]

Silas était encore debout et il voyait tombé les ennemis un à un...un sourire carnassier s'était installé sur son visage en voyant Sunburn embrochait un ennemi...le bruit des corps tombant au sol résonnait de toutes parts...Silas était sur ses gardes...il engagea le combat...il était encore debout mais pour combien de temps encore...il espérait survivre à cette nuit...le bruit du fer qui s'entrechoque sifflait à ses oreilles...
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Marineblanche
[ La grosse Tours - Enece Morticinus ]

Marine Blanche est soulagée car son frère semble aller mieux mais les jours qui vont suivre lui diront s'il est sortie d'affaire. La petite fille se dirige vers la Grosse Tours, moins excitée que la veille et l'avant veille. Sans doute, la fatigue mais elle n'a pas perdu sa rage au ventre. Surtout qu'elle veut venger son grand frère, Marc.

La mission reste la même qu'hier : Protéger les artilleurs pendant qu'ils font sauter le château.

Roxy est dans son panier comme toujours, avec elle. La gamine chevauche son cheval, gardant son bouclier en main pour se protéger des carreaux et des coups qui volent. Un regard vers les remparts. Une femme est présente. Marine Blanche arme son arbalète, vise et décoche un carreau. Eureka. Elle a réussi à la toucher. Une berrichonne de moins.


Ca, c'est pour Marc, gouge !

Marine Blanche se déplace. Il ne faut pas qu'elle reste là. Elle chevauche de nouveau en donnant un coup dans le flanc du cheval. Une autre femme. L'arbalète est armée. Carreau décoché. La petite fille sourit en coin car elle a de nouveau réussit.
Elle reprend son bouclier pour se protéger mais c'est alors que celui-ci se brise dans un fracas. Une douleur à l'abdomen vient lui arracher un cri. L'équidé s'effraye. La gamine essaye de le retenir mais il renverse le panier où Roxy est et Marine Blanche chute violemment le sol, son épaule venant le heurter en première.
Un regard vers son abdomen. Elle est blessée. Sa respiration est saccadée, ses yeux s'humidifient. Elle ne doit pas pleurer, surtout pas. Pour la fierté, pour l'honneur et pour la Reyne.

Tout autour d'elle, la rouquine entend les cris de douleurs, les tirs d'arbalète, les injures et le boucan de l'artillerie. L'Enfer Lunaire est descendu sur Terre, prenant les vies des personnes qui ne sont pas assez forte pour résister à leur blessure, tourmantant les soldats qui se bat mais fort heureusement que le Très-Haut leur donne la force de continuer. La petite fille essaye de se relever mais elle lâche un cri de douleur. Elle n'arrive pas. Elle veut continuer à se battre et surtout, elle n'accepte pas d'avoir été touché.
Blessée, elle ne sert à rien. Un royaliste de moins, c'est un royaliste qui ne tuera pas de berrichons. Elle regarde le carreau dans sa chair et elle grimace mais elle sait qu'elle ne doit pas essayer de l'enlever. Elle se console en se disant qu'elle a quand même laissé pour mort quelques berrichons. Deux pour ce petit matin plus ceux d'avant.

Cette guerre ne la concernait pas à la base. Toute une succession d'hasard ont fais qu'elle s'est trouvée mêlée à tout ça. Normalement, elle ne devrait pas être là mais elle a pris goût à cette guerre...

Roxy vient la voir, lui léchant la main libre puis il vient se loger dans son cou, comme pour la protéger du froid qui l'envahit. Elle a mal, elle a soif. Elle serre les dents mais elle gémit de douleurs. Elle perd connaissance à cause de la douleur.
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