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[IG/RP]Garnison "Royaliste" :Palais Jacques Coeur de Bourges

Falco.
Ouvert à tous , comme d'hab. Dans le respect du contexte IG et des RP d'autrui ainsi que des joueurs. PNJ fonctionnels pourquoi pas, PNJ à fins pollueuses non merci. Bon jeu!
Pour les curieux, avec spéciale dédicace à LJD Angélyque
http://www.ville-bourges.fr/patrimoine/palais-jacques-coeur.php


Bourges- 5 Septembre 1459

Schhhh...Tuez les tous..S'ils protestent..Garglschhh...


Mots chuintés, chuchotés, par un Falco de Cartel sur une litiére arrivant devant la somptueuse demeure.
Il est entouré de blessés plus ou moins graves, en brancards ou charettes.
Mais aussi de guerriers valides, ayant tous la rage au ventre aprés les combats effroyables subis par la Enece Morticinus et les alliés royaux afin de prendre Bourges.
Troupe en mauvais état mais qui souvent est salie autant par son sang que celui de ceux qu'ils ont tués;

En queue de colonne dans la belle rue qui longe les murailles, suivent les chevaux de bât, les couleuvrines, tout le fourniment récupéré sur le champs de bataille;
L'artillerie n'a pas de prix. Leur Armée, dont l'Oriflamme flotte quelquepart aux abords, se reposant, sera heureuse de la retrouver.
................

Le Palais Jacque Coeur est encore couleur d'os. Cette couleur du tuffeau neuf. Car il a été achevé il y a quelques années à peine;
Le manchot avait repéré cet endroit avant même le siége et sans une once de vergogne, à décidé de l'investir.

Compagnons d'armes blessés pourront y être soignés, tout comme lui.
Les valides jouieront d'un confort bienvenue aprés les épreuves de la guerre.
Amis et alliés y seront bienvenus.
Ils pourront y recevoir aussi toute personne du Berry ou d'ailleur souhaitant rallier la Couronne plutot que de rester sous le joug du Ponant et de la Bretagne affamée.

Ou pour le moins, recevoir de façon courtoise les berrichons désireux de contribuer un peu au rétablissement de l'ordre et de l'économie au sein du Berry et de la Capitale.

Ce Palais sera une officine secondaire, plus discrete que le siége du Conseil Ducal de Régence ou certains Berrichons ou de leurs alliés n'aimeront pas être vus.

Mais avant cela...Il faut en chasser les occupants.
Et faire en sorte que la cité tombée renonce à toute révolte stupide;
Le sang des armées vassales de la Couronne a assez coulé...S'il faut pendre 50 berrichons pour éviter un tué de plus...Ils en pendront 50.



Chhhhh....Nettoyez ce lieu...hhhhhhhhssss........Ville prise........Ville Soumise...Kôf kôf

Il crache une vaguelette de sang qu'on lui tamponne d'un chiffon déjà bien imbibé.

_________________
Davidus48
Davidus arriva en boitant, la tête prise dans les bandages

Ah Falco, fripouille, canaille, t'es là aussi !!!
Rah, comme les cafards, tu resistes.


Lui donne un mouchoir, et un verre d'eau

Crache pas partout, on est ici chez nous maintenant
Falco.
Devant le Palais Jacque Coeur

hhhhhhhhhh...Chhhhhui la...Dans..Quelque minute....Sssssssssssette endroit sssssera à nous...Camarade.


Il porte encore sa brigandine, mais on lui a retiré spaliére, salade et bien sur le gorgerin transpercé.
Son cou est enroulé d'etoffe rouge de sang.
Le carreaux ayant passé à travers comme une bille au travers d'une vitre.
Sa voix était du genre baryton..Elle risque fort de devenir rauque.
Mais il sourit à la vue de Davidus.

Le convois conquérant investi le palais.
Lui reste dehors.

Fracas des portes forcées.
Cris éplorés.
Larmes d'un enfant.
Des cavalcades et des cris encore.

Tout le batiment résonne de la feraille des Cavaliers de la Enece et d'autres qui expulsent les plus chanceux...

Une famille sort, en chemise, serrant contre elle quelques ballots.
Des serviteurs sans doute.
Une fillette pleure.

Puis une fenêtre explose et un corps gesticulant tombe pour s'écraser devant Falco.
Les cris font place à des lamentations, des prières, des suppliques.

L'affaire est rondement menée et devant la façade bientôt un message explicite est exposé aux habitants.






S'il faut en pendre plus..Il en fera pendre plus.
S'il faut suspendre à des crocs des révoltés pris vifs, ils le feront.

Berry sera pacifié.

Mais à cet instant il contemle le superbe Palais.
Voila qui sera digne d'eux.
On le porte sous le porche vers l'interieur.

Par une porte entrouverte ruisselle une flaque de sang et dépasse une main trés blanche.


Bienve...Nue....Chhhhez nous...


[Post de LJD Purpurine déplacé dans le topic [RP] Opération "lapin qui tousse" pour plus de cohérence. {Lore}]
_________________
Maud
Personne pour leur répondre à la salle des doléances.
Les poussin se cachaient. Direction le Palais dont avait parlé Falco.

Pas compliqué de trouver le chemin, elle voyait défiler autour d'elle hommes et femmes l'air apeuré et courant devant eux...


Ben l' tricoteur, il chôme pas" se disait-elle.

Une bâtisse presque aussi imposante que l'Palais des Ducs en Bourgogne se dressait devant elle. Meubles casés et éparpillés jonchaient l'entrée.

Et sous le porche, trônant comme un roi. Falco. Salement amoché. Un tampon de tissu contre sa blessure au cou. Manchot, chauve et brûlé, cet homme là est increvable.

Ah Falco! t'as pas choisi le moins bel endroit d'Bourges. Moi j'reviens bredouille d'la salle des Doléances. Même pas l'juge ou le poussin proc pour s'expliquer et on a toujours nos blessés qui croupissent au tribunal. Faudrait voir à aller les chercher et pis à punir ceux qui les ont j'tés en prison juste pour avoir combattus hein?

S'approchant de lui, elle avise des draps jetés par terre en saisit un, le déchire et lui tend:

Tiens remplace celui qu't'as au cou si tu veux être un peu présentable d'vant les dames. Elles tomb'raient en pâmoison.
_________________
[img]http://i48.servimg.com/u/f48/12/98/46/19/banfou10.gif/img]
ellesya
Tanière de la Louveterie

Sya ouvrit les yeux. Une sensation horrible lui confirma qu'elle était vivante. Il n'y aurait eu que sur la Lune qu'elle aurait pu endurer pareille souffrance. Mais ce ne pouvait être possible, elle n'avait pas tant péché pour y être condamnée.

Durant un instant, elle crut être de retour à Amboise même si cette chambre n'était pas son habituelle. Puis les souvenirs affluèrent ainsi que les bribes de réalité qu'elle avait enregistré entre deux pertes de connaissance.
Elle était à Bourges. Ils avaient pris la ville. Elle était grièvement blessée.

Un visage familier apparut. Son petit page qui l'avait suivi comme son ombre. Bien qu'elle ne le savait pas encore, c'était lui qui avait retrouvé sa quasi dépouille dans le charnier de l'Enece. Lui qui avait trouvé des gens secourables. Encore cet enfant qui avait couru dans les couloirs et chambres de leur nouveau toit dès son appropriation afin de trouver un lieu pour y faire porter sa maîtresse qui recevait durant ce temps les soins.
Il avait choisi une pièce de taille fort modeste, dédaignant les grandes, accessible par une seule porte donnant sur le couloir, au bout de celui-ci. La convalescence serait longue, il avait donc veillé à la présence d'un âtre, ce dont le bâtiment regorgeait visiblement. Et surtout trouver une vue ne donnant pas sur les pendus. Lustucru ferait longtemps des cauchemars de cette scène.

Il trempa le bout d'étoffe dans l'eau et, pour la centième fois depuis leur arrivée, en frottant le front de la cavalière tourangelle. Ses yeux étaient ouverts et des larmes coulaient. Tendue, elle semblait osciller entre se débattre et s'immobiliser. Des plaintes et des délires passaient ses lèvres ensanglantées.

Les paupières s'abaissèrent enfin. Elle retomba dans son inertie fiévreuse, s'affaiblissant à mesure que les heures passaient.

Profitant de cette fausse tranquillité, le page sortit de son baluchon le petit étendard de rechange et l'accrocha à la porte de la chambre. Première fois depuis leur départ de Tours, les loups d'argent grondant sur la toile ébène furent déployés pour veiller sur l'une des leurs.



[ 05-09-2011 04:06 : Vous êtes affaibli : vous avez perdu des points à certaines de vos caractéristiques. ]
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Esyllt_catarina
Berry, terre de mes ancêtres !

Une pensée bucolique pour tout début, voilà où en était la française. Une désignation impersonnelle mais bien utile en ces temps. Elle était noble du Grand Duché d'Occident & des Jardins de France, résidente des Comtés du Limousin & de la Marche et son père, elle l'avait partagé avec tous les Berrichons. Quoi qu'en dise ce pochtron de George et son amicale vassale. Arf, quel combat de chienlit !
Agenouillée sur son prie-Dieu, les mains jointes et la prunelle de ses yeux plongées sur le visage de Maria, reproduction espérée fidèle de la mère de Christos, la Vicomtesse adresse ses remords, ses pensées aussi fugaces que désordonnées et ses espoirs à un Très Haut fortement occupé en ces temps de guerre, maladie, famine, élections, un lot de tracasseries aussi banales qu’inintéressantes. L'espoir était donc permis, Il l'écouterait !

La guerre, une préoccupation bien secondaire pour la Bourguigno-Tourangeo-Limougeaude. Le couvent, quel plaisir ! Un retrait dans cet endroit de spiritualité était une chance unique d'éviter flèches perdues et tranchant d'épées hostiles. Enfin, des moniales bourguignonnes elle connaissait, Vitry les avait côtoyé lors de la fin de son mandat Ducal pour cacher ses premières menstrues. Les moniales Limougeaudes également, bien qu'un tantinet moins sympathiques, nul n'est parfait. Mais là, les moniales Berrichones, en pleine guerre et alors qu'elle portait ses couleurs et sortait d'une armée coalisée, autant dire que l'accueil était particulier. Mais à force de réprimandes, de sermons sur l'hospitalité, la charité, de pleurs mimés et de jérémiades infantiles, la porte s'était ouverte.

Les jours étaient passés et inutile de préciser qu'elle était comme ignorée et méprisée dans l'enceinte de ce bâtiment mais qu'importe. Cacher ce qui était à cacher était le principal, le reste peu lui importait. Le mépris elle connaissait pour l'avoir reçu, à elle d'envoyer louanges et prières. Et le temps passa cérémonieusement, pas d'occasions d'écrire à sa sœur, à Arnaut, ni même à ses connaissances, disons même amis, berrichons, quel crève-cœur ! Se rattraper oui, mais que leur dire. Aux premiers qu'elle était en santé, toujours munie de deux jambes et de deux bras mais aux autres ? "Je me bas contre vous mais j'espère que vous allez bien ?" Ça ne pouvait pas passer. Le silence ne résolvait rien mais au moins il évitait les maladresses.

Et quand vint le temps de sortir du couvent, la ville était en cris et des feux ponctuaient son champs visuel au détour d'une rue ou d'une ruelle. Esyllt ne tarda pas à comprendre pourquoi les moniales étaient à présent si gentilles avec elle, tenaient tant à la garder avec elle. "Mais que croient-elle ? Se demandait la rouquine "J'ai beau avoir frappé un Cardinal et asséné un coup fatal à un autre, je ne tue pas tous les clercs que je croise". Et son valet de rire et pour cause, il était son valet et ne souhaitait pas faire parti de ceux qui passeraient par dessus les remparts dans des catapultes de fortunes. Il fallait à présent rejoindre la coalition, adresser son Bonjour à Saint Fargeau, rassurer Arnaut, retrouver sa sœur qui ne devait être loin et surtout, trouver à quel poste elle pouvait se rendre utile.

Direction le Palais Jacques Cœur !

_________________
    Fille de Juliano di Juliani, adoptée par un Monfort, habitante
    de Bourges et fidèle à la royauté. Comme quoi, tout est possible !
Marineblanche
Marine Blanche se dirige vers le Palais Jacques Coeur avec Maud, après être allées à la Salle des Doléances. Juste une personne leur avait répondu, Poumona mais c'était pas elle qu'elles étaient venus chercher mais la Procureur et la Juge. Déception. Elles ne sont jamais venus donc c'est tout naturellement qu'elles sont partis pour aller dans un lieu où elles seraient utiles.
Des pleurs, des supplications se font entendre mais malgrè que tout ça lui retourne l'estomac, la rouquine semble rester de marbre. Les gens sortent en courant, la peur au ventre. Ceux qui résistent sont pendus. La petite fille laisse échapper une grimace. Elle n'approuve pas sauf qu'elle ne peut rien faire pour eux. Ils ont choisis de résister et de mourir alors qu'ils ne sont pas en étât de forces.

La gamine comtemple le Palais pour essayer de penser à autre chose, il est très beau. Falco sait avoir du goût. La petite fille est épuisée par sa blessure à l'abdomen. Il est temps qu'elle se repose quelques jours et sûrement ensuite, elle pourra reprendre le combat s'il y'a.

Marine Blanche pénètre dans le Palais Jacques Coeur, après tout Falco a dis qu'ils étaient chez eux. Un homme vient lui dire qu'il y'a une chambre libre si elle veut.


Pouvez changer des draps, dites?

Le soldat hoche la tête, l'amène dans la chambre qui avait dû servir à quelqu'un d'important, tellement qu'elle est grande. Il change les draps et laisse Marine Blanche s'y plonger, épuisée.
Et chose qui n'est pas arrivé depuis le début de cette guerre, elle s'endormit paisiblement.
--Roxy.


La personne qui me garde est gentille mais je préfère ma maitresse, elle est où d'ailleurs? Pourquoi elle me laisse ici? J'ignore où je suis mais en tout cas, elle me manque, Marine ! Oh, la personne me met dans un panier en me recouvrant de couvertures. Pourquoi? Je sens qu'on se déplace et je peux sentir l'air de l'extérieur. Des galops de cheval. Pfff. Marre qu'on me trimballe de partout, surtout quand c'est pas ma maitresse.
L'homme retire ma couverture et surprise ! Je vois ma maîtresse qui dort, je me met à japper tellement que je suis content et je viens lui faire la fête en lui léchant le cou.
Elle me caresse ! Je suis content.
Je viens me blottit contre elle et je m'endors, sentant son odeur.
Drunk
Un œil, puis deux.
Un chérubin le regardait. Etait-ce le paradis ?
Bruits de pas feutrés, odeur de médicastre, goût de mort dans la bouche et ce corps inerte.
Impossible de bouger la tête, tant le pansement à la gorge était comprimé, et vive douleur à la hanche alors qu’il essaya de lever le bras.
Visiblement, Drunk était allongé dans une chambre aux couleurs bleues, le plafond était magnifiquement ouvragé.
Mais bon, ses draps étaient détrempés de sueurs et souillés.
Il étira son regard sur les côtés. Meubles finement sculptés, tentures magnifiques, immense cheminée gothique.
Ca valait le coup d’être pseudo officier à la Enece Morticinus.
Malgré tout, il ne put s’empêcher de jurer et gargouilla un truc qui voulait dire qu’il avait soif.

Arrrrr

Sa glotte le brûlait, pourrait-il reparler un jour ?
Sourcil en alerte, il se demanda comment il avait pu atterrir ici.
Il remit un peu d’ordre dans ses pensées.
Ils avaient certainement gagné, sinon il ne serait pas dans ce luxueux et confortable lit.
Le prix à payer avait dut être lourd, il revoyait ses compagnons tomber un à un pendant la bataille.
Sa mâchoire se serra à la limite de se briser les dents.
Il fit bouger ses doigts et ses orteils, tout fonctionnait mais qu’est ce qu’il avait mal à la gorge…

_________________
Taf
Toujours suivant les donzelles depuis le Château, il arriva au Palais Cuer. Il croisa des pauvres gens fuyant. Fuir quoi? Où que l'on aille à Bourges on rencontrait inmanquablement les ennemis. Il avait envie de les arréter et de leur dire de tenir, que le Berry était toujours là, que ce moment ne durerait pas. Mais pas sûr qu'ils l'auraient ne serait-ce qu'entendu. Entre rage et commisération il continua sa filature.

Ils arrivèrent à destination.
Mais quel bordel! Y avait pas d'autre mot... Quel dommage aussi. Des incultes barbares, une grosse part du mobilier de qualité avait été defenestré, pour quoi au juste? Le Grand Argentier était depuis plus d'un lustre au service du Pape. Son bien était à la Couronne de France. Du moins c'est ce qu'il avait cru comprendre.
Détruire le beau pour détruire n'était certes pas un signe de grande intelligence. Tout juste une vengeance mesquine. Du crétinisme exacerbé ça c'était sûr.

Enjambant ici des morts, là des moribonds ou encore des blessés moins atteints il arriva à l'huis et ne fut pas déçu de la vision. Même si dans les entrefaits il perdit de vue les volaillères.
Des gougnafiers pour sûr! C'est donc ça les armées Royales?
Il entend le nom de Falco... Il aimerait bien voir à quoi il ressemble cet escogriffe. On le dit manchot...
Tout comme on rapporte qu'il veut pacifier le Berry. Sauf que tant que lui et consorts seront là le Berry voudra s'en débarrasser. Comme un lion le fait de la vermine...
Il aurait attendu plus d'ordre dans les rangs d'un chef de sa trempe cependant. Comme quoi renommée et réalité sont pas toujours accordées.

Il en a assez vu et il devient imprudent de trop traîner dans les parages.
Entre odeur de tripailles à l'air, sang refroidi et vinasse de mauvaise qualité l'air déjà malsain suite aux occupants est maintenant pestilentiel. Une raison de plus pour quitter l'endroit. S'emparant d'un panier abandonné il s'en servira d'alibi si jamais on l'interrogeait il pourra dire qu'il doit aller brûler ce qu'il transporte, à savoir des frusques délaissées et ensanglantées.

C'est soulagé qu'il quitte la cour... L'expérience fut édifiante.

_________________

Conseiller démis pour rappel...
Angelyque
Un mal de crâne atroce réveilla la Mirandole. Elle dut cligner plusieurs fois des yeux, se demandant où elle se trouvait. Ce n'était plus la paillasse à même le sol près de la mine de pierre, ni la chambrine de l'auberge située dans les faubourgs de Bourges.
Elle devait être au paradis c'est sûr.
La dernière chose dont elle se souvenait était l'odeur du sang pendant les combats, les hurlements de ses compagnons d'armes autour d'elle qui tombaient les uns après les autres.
Le cri de Maud, qui semblait hésiter, portant et fièrement l'étendard de Bourgogne, prête à entrer dans l'énorme brèche faite sur la Tour de Bourges.
Le hurlement de Estainoise qui tombait en même temps qu'elle, précédée par Sturn de Virloinval, son fidèle vassal, tombé lui aussi sous les yeux de la Duchesse sans qu'elle ne puisse rien faire pour le protéger. Et Drunk...Ellesya qui combattait également à ses côtés...avaient ils succombé ?
Elle se souvenait d'un coup d'épée sur sa cuisse, puis d'un énorme coup sur la tête. Sans son chignon, nul doute que son crâne aurait explosé.
Elle regarda autour d'elle.
Jamais elle n'avait vu un tel décor et autant de magnificence.
Elle réussit à s'asseoir sur le lit et regarda les dorures. Nul doute que c'était Falco qui s'était occupé de la faire installer dans ses appartements. Puis attendit que la douleur qui lui vrillait les tempes s'estompe. Elle était épuisée, mais vivante.

La Charolaise se leva complètement, et s'approcha d'un miroir afin de vérifier l'ampleur des dégâts. Son crâne était bandé avec soin, en le touchant, elle sentit une bosse énorme qui lui arracha une grimace. Sa cuisse était également bandée et la faisait souffrir, mais elle arrivait à bouger sa jambe correctement. Cela aurait pu être pire. Enfin elle toucha son ventre, l'enfant était toujours là, elle le sentait au plus profond de sa chair. Bien décidé à naître.

Il lui fallait à présent prendre des nouvelles du reste de ses compagnons de la Enece.

Elle ouvrit la porte et passa la tête. Avisant un garde, elle lui demanda de la mener à Falco. Celui là même qu'il l'avait rendue chèvre depuis plus d'un mois.

Après avoir traversé des dédales de couloir, ils arrivèrent aux portes du Palais. Comme elle s'y attendait, il donnait des ordres à tous, et veillait à ce que tout se passe bien.

Aujourd'hui, elle ne lui crierait pas dessus.

Mais déposa un baiser sur sa joue. Heureuse de le savoir vivant
.

Seigneur d'Oserez, nous allons pouvoir enfin sortir le MontreCul, à nous la grande vie de château! Cet endroit est magnifique! Je ne sais pas où nous sommes mais jamais je n'ai vu un endroit aussi somptueux! Je n'en attendais pas moins de vous, vous êtes un faiseur de miracles.

Mais avant tout autre chose, je veux des nouvelles de la Enece, j'ai vu mes compagnons tomber, sont ils tous vivants?

_________________
Falco.
Enece Morticinus-Aux porches de Jacque Coeur

Vouuuuus...Kôf! KOF! kôf...DuchèSSsssse..! Uhhhhhchhhh..Préparez la Fffffête...Je..

L'installation était faite peu ou prou. Blessés répartis au gré des appartements et pièces, valides et renforts en armes s'affairent à d'obscures consignes.
Sur sa litière portée imperturbablement par deuxvalets il s'est redressé sur un coude .
Une plume écornée en main, des feuillets sur un écritoire.
Visiblement quand sa gorge déchirée le fatigue, il griffonne des consignes en pattes de mouches.

Je...Hummm..M'occupe.....Chhhhhhhhhhh........D'une autre SsssssSorte de Récssssssseption...

Un sourire ou éclos une bulle de sang vers Angélyque.
Ce sourire la.
Celui qu'il a à chaque fois que l'ennemi rit et que la Enece sent le vent venir et devient sombrement silencieuse.
Il écrit vite.
Citation:


Grande Fêste, pour la victoire, invitez la noblesse de bourges..Sans armes.
Promesse de ne pas les tuer.
Aux Etuves, Estainoise, Expliquera.
Vous saurez mieux que moi.
Mondanités.
Enece massacrée, Oriflamme encore debout.
Plaisir vous voir.Belle dans la guerre.


Maud arrive sur ces entrefaits et ses paroles enjouées lui arrachent un rictus mi figue mi raisin.
On lui change son echarpe détrempée de sang pour un linge d'une blancheur fort compromise.

Son bras au moignon enserré de cuir fait le signe à Maud de s'approcher.
Rhhhhhh....Prend l'ordre..La...SilenSSSSSe.
Citation:


Révolte annoncée.
Laissez passer les meneurs.
Fermez le piége.
Meneurs vivants.
Apportez les moi.
Ost Bourguignon en renfort.
Vite.



Il ferme les yeux, les poumons se vident en chuitant.
La danse commence.
Celle qu'il ne connait que trop bien.
Celle de l'ennemi à terre qui , contre toute raison, veut encore mordre.
Conduite typique des duchés usant de paysans et de pietaille jusqu'à épuisement des réserves de chair à sacrifier.
Touraine a adoptée depuis longtemps une voie différente.
D'ailleur Auvergne et Bourgogne aussi.
Des guerriers de métier, pas des osts nombreux .

Et la Enece Morticinus, les autres armées alliées tiennent à leurs soldats.
Il faut donc dissuader rapidement le vaincu de tenter des assauts desespérés.

La manoeuvre est connue.
Laisser les révolter se regrouper.
Laisser le champ libre.
Ne pas engager de combats urbains.
Les laisser venir.
Et couper les têtes.
Uniquement les têtes.

Sous les arcades des cavaliers sans chevaux sont tapis.
En demie armures, armes au fourreau, sans un bruit.
Tout à l'air normal.
Jusqu'aux dégats et aux pendus laissés sciements en vue.
Un avertissement et un appât à la fois.

Un dernier mot part.
Celui la a été rédigé bien avant. Sans précipitation.
Il fait un signe péremptoire à Angélyque de filer à l'abris.
A Maud de même prévenir Ragondindam mais aussi Anakin.
Sa toux crée des postillons roses qu'il etouffe dans sa manche.
Citation:


Au Prevôt et Procureur du Conseil de Régence militaire,

Afin de faciliter la pacification de Bourges et restaurer au plus vite l'ordre, je vous soumet un Decret à ratifier par Messer Vaxilart.
La violence doit être dosée avec précision.
Et notre fermeté teintée de retenue clairement perceptible par cette population hostile.
N'adoptons pas les travers de nos ennemis.
Ne perdons pas nos valeurs au contact de leur fourbe félonnie.

Voici ledit Decret:
Occupation militaire de Bourges:

Decret I "Des risques de sédition et du retour du Berry à son digne statut de vassale de France": Valable 15 jours à compter du 6/09/1459 et au dela par tacite reconduction du Duc ou Régent de Berry.

Tout rassemblement devant la mairie ou le chateau sera réprimé avec extrême violence militaire et judiciaire.
Tout habitant, y compris de noblesse, du Berry ou de Ponant vu portant une arme pourra être inculpé de Trouble à l'Ordre public.(Le port d'armes est prohibé pour les habitants de bourges et du ponant présents à Bourges)
La peine incompressible sera de 3 jours de pilori en place publique(prison IG).
Toute personne prise en acte de rebellion risquera:
Pour la roture: une mise à mort par pendaison ou brisement des membres sur la roue.
Pour la noblesse: A l'exposition 10 jours en pilori en place publique et transmission de demande de destitution et de retour à l'état de Roture aux autorités adéquates.

Toute récidive conduira à une peine ou l'accusé sera jugé par Dieu aprés une prompte exécution.

Tout soldat d'Armée Vassale à la couronne pris à exercer horion ou violence sur un comdamné en place publique se verra confisquer ses armes et consigné en cantonnement toute la durée de comdamnation de sa victime.
Une Récidive sera traitée selon le code militaire de la province d'origine du fautif.


Premier jours , Berry vaincu.
Seul probléme...Les Berrichons ne s'en sont pas encore rendus compte.

_________________
Angelyque
La Duchesse réprima un haut le coeur quand elle vit les bulles de sang sortir de la gorge et de la bouche de Falco. Il était vivant oui, mais dans quel état. Elle ne comprenait rien à son charabia en plus. C'était pourtant simple de soigner tout ça. Elle n'avait aucune connaissance en médecine, mais de bonnes idées.

Elle se tourna vers Maud, un petit sourire espiègle aux lèvres
.

Une grande giclée de Whysky sur la plaie et on entoure tout ça avec des bouts de jupons! Il a survécu alors qu'il a perdu un bout de cervelle! il survivra encore! et ça permettra d'éviter le pourissement des chairs. Je suis sensible au mauvaises odeurs, un petit peu d'essence de lilas et le tour est joué.!

Maud? on va s'occuper de lui n'est ce pas?

Elle prit le feuillet qu'il lui tendait et le lut.

Puis mit ses deux poings sur les hanches
.

Vous voulez que j'organise moi une réception? et que j'invite la noblesse du Berry?

Mais enfin Falco! comment vais-je trouver le temps d'organiser une reception et que j'y participe?

Vous avez vu mon état? je ne ressemble plus à rien! je dois trouver un coiffeur! et vu l'état de mes cheveux je me demande si je ne vais pas être obligée de porter une perruque! sans compter qu'il faudra camoufler le bandage!

Et puis il faut rappatrier toutes mes malles de Coudray! mon dieu qu'est ce que je vais bien pouvoir porter?


La Mirandole lui montra ses mains

Et regardez donc l'état de mes ongles et de mes paumes! si si! vous voyez bien! c'est de la corne ça! jamais je n'en ai eu de toute ma vie! c'est en souvenir du sapage de la mine!

Et je ne vous parle pas de l'état de mon fessier! malgré la laine et le bonnet pour siamois, il est loin d'être aussi souple qu'avant!


Elle continauait de lire le petit mot et ses yeux se mirent à briller

Des étuuuuuuuuvvvvvvvveeeessss!!

Falco!!!! je vous adore!!!


Elle le regarda en battant des cils

Vous pensez qu'il y aura autant de vapeur que vous me l'avez promis? on va vous remettre sur pieds avec Maud, vous verrez!!!!Tout le Berry fleurera bon le lilas.

Puis elle lui sourit en rougissant devant son compliment, elle se trouvait affreuse mais cela la touchait.

Moi aussi je suis heureuse de vous voir. L'Oriflamme de la Enece est encore debout. Le Très Haut veille sur nous. Nous allons veiller à ce que tout le monde soit soigné et en pleine forme pour faire la fête!

Elle se tourna vers Maud, soucieuse

On fait comment pour la réception? Je le connais, il va hurler jusqu'à temps qu'on le fasse de toutes façons.

Hors de question que la réception tombe à l'eau. J'ai envie de faire la fête et de ripailler! Je vous offrirai une robe, il y en a certaines dans lesquelles je ne rentre plus....

_________________
Falco.
Et pendant ce temps la, au Conseil Ducal

_________________
Maud
Maud penchait la tête vers la blessure de Falco et hocha de la tête en entendant Angélyque:

Ah ben oui m'dame pour sûr que d'l'alcool bien fort sur une plaie béante, ça peut qu' empêcher les mouches d'y faire des asticots hein?

Et pis vrai qu'avec les charognes qui pendraient au bout du gibet que j'vois pas loin, ça aid'ra pas non plus aux odeurs m'dame Angélyque.
Mais vous savez on s'habitue à tout hein? J'ai bien dormi au dessus d'l'étable par chez moi pendant des années.


Sinon, j'peux faire comme j'faisais chez moi quand une bête s'blessait et qu'il fallait pas l'abattre.
Faut r'coudre m'dame Angélyque avec un bon crin d'cheval et une aiguille d'sellier.
J'en ai une dans mon paqu'tage que j'garde précieus'ment au cas où mes bottes baîlleraient.


Se frottant le menton.. Tout à observer la blessure de Falco comme si elle observait un animal. Je vous l'ai dit, sang, plaies ouvertes, os craqués ne faisaient ni chaud ni froid à la jeune paysanne.

Faudrait pas aussi lui mettre un bon fer rougeoyant d'ssus? J'pense que c's'rait bien ça aussi. Ca sentira un peu l'cochon grillé, mais j'aime bien cette odeur m'dame, ça m'rappell'ra la Bourgogne.
Vous voyez qu'on va bien s'occuper d'vous l'manchot hein? ?

Au signe de Falco, elle pensa qu'il approuvait et au lieu de ça, il lui remit un message qui la fit froncer des sourcils:

Misère, mais ils comprendront jamais ceux-là. Je vous l'avais dit m'dame Angélyque, des poussins dégénérés qu'ils sont ces berrichons.
J'vais tout d'suite avertir qui il faut Falco.

Maud était toute contente .. Enfin un peu d'action..
Avec un grand sourire, elle écoutait Angélyque parler de fête.. d'étuves ... de lilas.. et de... Mince, les battements de cils. Maud était juste subjuguée. Angélyque avait bien essayé de lui apprendre quelques rudiments dont le battement de cils.. Et elle eut la démonstration de maestria.


Une robe pour moi m'dame? Mais euh...

Et voilà, parlez d'atouts féminins , robes et fanfreluches à Maud et elle se décompose. Une échappatoire.. Vite.. Vite..

M'adame Angélyque, c'est promis.. Vais d'abord écrire un peu.. Et en parlant d'oriflamme, vais aller récupérer celui de Bourgogne à la grosse tour ou je le laisse là-bas m'dame?
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