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[RP] Début d'un long voyage

Thomas


[Premier vol, suite et fin.]

Vous ne partez pas trop loin tout de même hein.

Je serais à moins de dix pas, ne vous en faites pas. À mon signal, vous lèverez brusquement le bras droit, juste au moment où je sifflerai et je lui présenterai le leurre. Une seule précaution à prendre, ne le regardez pas dans les yeux. C'est un signe de défi, et cela pourrait provoquer une attaque de sa part.

Thomas prit sa place, une poche de cuir où il mettait quelques lanières de viande, le leurre dans la main gauche, la droite bien gantée avec une lanière de viande soutenue entre pouce et annulaire, il fit tournoyer le leurre au dessus de lui et siffla.

Juste à cet instant, Mary propulsa l'aigle en vol, ce dernier battit deux ou trois fois les ailes, puis se posa sur le sol, refusant de s'envoler et n'essayant même pas de se saisir du leurre.


Mary, nous allons devoir insister une fois ou deux, et s'il ne veut toujours pas s'envoler, nous recommencerons cet après midi...

Ils reprirent tous deux la position, Thomas remit l'aigle sur le bras ganté de Mary, et reprit sa place.

Une nouvelle fois, le leurre tournoya au dessus de la tête de Thomas, ce dernier siffla, et Mary lança à nouveau l'aigle en l'air.

Cette fois ci, l'aigle décolla franchement, prit un peu de hauteur, puis fondit en planant sur le leurre, avant d'atterrir en le tennant fermement entre ses serres.

Thomas remplaça de suite le leurre par une lanière de viande, l'aigle posé sur son bras, félicitant l'animal en le caressant.

Le jeune homme était vraiment content, il savait l'importance capitale qu'avait représenté ce court vol pour l'aigle, surtout pour sa future remise en liberté.

Thomas décida alors de compliquer quelque peu l'exercice, en éloignant de dix pas suplémentaires le point de départ et celui d'arrivée.

Une nouvelle fois, au coup de sifflet, Mary força l'oiseau à s'envoler, celui ci prit un peu d'altitude, et plongea en planant sur le leurre, que Thomas tira vers lui juste au moment où l'aigle allait s'en emparer, forçant l'oiseau à atterrir sur son poing, avant de le récompenser d'un nouveau morceau de viande et le calmer par quelques caresses.


Il fait vraiment de très gros progrès, Mary, et en outre, il est très intelligent! J'ai bon espoir de pouvoir lui rendre sa liberté d'ici quelques mois, dès qu'il aura réappris à chasser.

Si vous le voulez bien, nous recommencerons cet après midi.


Thomas déposa alors l'oiseau sur son touret, en fixant ses jets au touret, et posa devant lui, sur les emplacements prévus à cet effet, une petite écuelle d'eau fraîche et une soconde de lanières de viande.



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Thomas


[Dîner Provençal.]

Thomas savait que son amie devait rentrer dans la soirée, aussi avait il parfaitement rangé leur roulotte, nettoyée du sol au plafond.

Il n'était absolument pas un de ces maniaques qui traquent le moindre grain de poussière, chiffon en main, mais il aimait tout de même vivre dans l'ordre et la propreté, et souhaitait surprendre son amie par une maison bien tenue, malgré son absence.

Après le nettoyage et le rangement, il se rendit à la cuisine. En venant de la ville, il avait acheté tout ce qu'il lui fallait pour confectionner un plat de la région, une estoufade de boeuf à la Camarguaise.

Il commença par barder de lard maigre une pièce de persque deux livres de boeuf, prise dans la culotte, puis, avec des tranches de lard gras, il couvrit tout le fond et les parois d'une cocotte en fonte. Il ajouta une livre de carottes et autant d'oignons hachés grossièrement dans le fond de la cocotte, et posa la viande par dessus, referma la cocotte et la posa sur la plaque de la cuisinière à bois, chargée jusqu'à la geule en bûches de vieil olivier.

Lorsque la viande fut bien dorée et les légumes presques roussis, il ajouta deux verres de vin rouge, et attendit que le vin réduise.

Pendant ce temps, une fougasse aux olives, confectionnée la veille, commença sa cuisson dans le four.

Une fois le vin réduit de moitié, il ajouta un bouquet garni et deux gousses d'ail, avant de mouiller de bouillon fait la veille à base d'os et découpes de boeuf., veillant à presque couvrir entièrement la viande.

La cuisson devait désormais se poursuivre à petits bouillons pendant presque 4 heures, aussi en profita t'il pour commencer à préparer la garniture, un gratin d'aubergines au fromage de brebis, aillé à souhait et parfumé d'une branche de thym de la garrigue.

Il pela, découpa, puis dégorgea les aubergines au gros sel, avant de dresser les tranches sur un plat à gratin en terre cuite, avant d'ajouter une gousse d'ail finement pilée, le thym frais, un verre à vin de crème fraîche, et saupoudrer le tout d'abondament de fromage de brebis bien sec et laisser le tout prêt à passer au four au moment voulu.

Pendant la fin de la cuisson du boeuf, et la cuisson du gratin, il ébouillanta deux livres de châtaignes préalablement fendues, puis les pela et les mit à cuire avec une demie livre de sucre cassonade, une petit verre d'armagnac vieux, deux clous de girofle, un bâtonnet d'écorce de canelle, une écorce de citron et une pinte d'eau, les laissant cuire doucement jusqu'à ramolissement des marrons.

Quand les marrons fûrent cuits à point, il les écrasa au mortier, en veillant à retirer auparavant la canelle, les clous de girofle et l'écorce de citron, jusqu'à obtenir une purée de marrons onctueuse, douce et parfumée, et sans morceaux. Une crême simplement fouetté servira d'accompagnement, laissant le tout dehors, dans le garde manger grillagé.

Dès que le boeuf finit de cuire, il en goûta l'assaisonnement, et le trouvant à son goût, il passa le jus de cuisson, éliminant ainsi légumes, gousses d'ail et bouquet garni, ne laissant que le jus de cuisson, qu'il remit, avec la viande, dans la cocotte, posée à l'écart du feu.

La fougasse fût placée dans la panière, couverte d'un épais torchon propre, pour la conserver tiède.

Le gratin reçut le même traitement, doré et gratiné à point, et couvert d'un épais torchon, posé à l'écart du feu.

il n'eut plus qu'à mettre leur modeste table, une bouteille de vin de Cassis, achetée pour l'occasion, attendait, déjà débouchée, et un petit bouquet de fleurs de saison, des chrysanthèmes, parachevait la décoration de table.

Tout était désormais prêt pour le retour de son amie.

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Petitemary03
[Retour au bercail]

Mary avait quitté les lieux, trois jours, sa fille et sa louve avaient fait route avec elle, laissant Thomas seul à vaquer à ses occupations.

Ces moments loin de son ami avaient été bizarre, il lui avait manqué, peut être plus que la normal et ça la blonde n'avait guère envie de se l'avouer, mais bon sang qu'elle était heureuse de rentrer.
C'est la mine réjouit qu'elles firent leur entrée dans la roulotte.

Thomas, coucou, c'est noussssss elle laissa tombé son baluchon à terre et posa sa fille à côté tout en restant admirative du travail accomplit par Thomas.
Une odeur alléchante avait pris place dans l'air ambiant et tout était parfaitement propre, tout rangé, la table dressée et des fleurs enluminées la pièce.

Woaw que c'est beau et que ça sent bon! elle sourit à son ami et lui déposa une tendre bise sur la joue. ils n'arboraient jamais de contact physique, même si ils étaient de très bons amis une certaine distance les éloignés l'un de l'autre. Difficile pour Mary qui avait envie de le serrer dans ses bras mais qui n'osait pas de peur de le gêner.

je suis si contente de vous revoir. merci pour tout dit elle en l'observant tout en souriant.

Ils se mirent à table et contèrent tout ce qu'ils avaient fait chacun de leur côté, l'un et l'autre. Thomas lui expliqua sa préparation du repas et Mary le complimenta chaleureusement.


C'est délicieux, vous pouvez me croire, Lélouna à adoré la petite avait le visage tout marqué de sauce, sans parler de l'état de ses petits doigts, elle se léchait encore et encore les babines, ils rirent de bons cœurs en la voyant faire.

Demain c'est son anniversaire, vous serez là? avec nous? pour fêter cela? elle regarda Thomas dans les yeux espérant bien qu'il leur fasse honneur avec sa présence. Lélouna l'adorait, sa première bougie sans lui ne serait pas une vraie fête pour la petite.

Mary avait largement laissé tombé sa lecture du livre de botanique, elle passait ses soirées à confectionner des vêtements pour la poupée de sa fille, celle offerte par Thomas quelques mois plus tôt. Mince affaire pour une personne que notre blonde, qui manie bien plus facilement une épée qu'une paire d'aiguille.... mais elle était plutôt fière de son travail et attendait avec impatience le lendemain pour offrir le paquetage à sa fille.

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Thomas


[Le retour.]

Contrairement à ce qu'il aurait pensé quelques mois auparavant, l'absence de Mary s'était fait sentir en lui, et celle de la petite Lélouna aussi.

Il était vraiment heureux de les savoir de retour, tant Mary comme sa fille lui avaient vrament manqué.

Curieux, pour une personne qui pensait il y a encore quelques mois que plus personne ne lui manquerait jamais, alors qu'il avait perdu son aimée et l'enfant qu'elle portait. Maintenant, quelques mois après, il s'était adapté à cette présence féminine à ses côtés, une petite fille d'un an à peine, et une jeune femme de vingt et cinq ans, déjà veuve.

Le temps qui passe jouait parfois des tours étranges...


C'est délicieux, vous pouvez me croire, Lélouna à adoré! Demain c'est son anniversaire, vous serez là? avec nous? pour fêter cela?

Je suis content que le repas vous ait plû à toutes deux, et je ne manquerai pour aucune raison l'anniversaire de cette jolie demoiselle, je m'essaierai même, avec votre aide, à lui confectionner un gâteau d'anniversaire!

Thomas se tourna alors vers la petite fille, qui se léchait les doigts pleins de sauce

Dis moi, Lénouna, tu veux un gâteau pour ton anniversaire? À quoi veux tu qu'on le fasse?

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Lénouna, incarné par Thomas




Oula, mon ventre était tout tout plein, et moi j'avais de la purée de marrons et de la crème plein partout, mais bon, maman grondait pas, elle riait avec Thomas, alors ça allait.

Dis moi, Lénouna, tu veux un gâteau pour ton anniversaire? À quoi veux tu qu'on le fasse?

Quoi, un gâteau? Pour demain?? Mais j'adore les gâteaux, moi! Comme dit maman, je suis une grande gou...grou...ah c'est pas falice à dire, les grands mots, quand on est petite! Fin, bon, j'aime beaucoup manger, quoi... Surtout des choses sucrées....

Le dessert qu'il avait fait, Thomas, qu'est ce que c'était bon, mais boooooon!

Donc, demain, j'ai un gâteau, c'est vrai, c'est mon nini...nani...rhooo! Bref, j'ai un an, et c'est pour ça que je vais avoir un gâteau? Chic alors!!

Nouna a veut gato au camamel, pi aux fuits, pi ôssi à la ceeemme!

Aïe, qu'est ce que je parle mal... mais mal... Mais bon, je suis encore petite, m'a dit maman, alors c'est normal, quoi...

Ah, je crois que Thomas a compris, lui, que je le voulais au caramel, fruits et crème, un grand gâteau, parcequ'il faut que j'en donne à Laya, à Lupo le petit loup. mon copain, à maman, et aussi à Thomas, bien sûr, alors il faut que le gâteau soit assez grand pour tous...

Je ne sais pas pourquoi, mais Thomas il comprend toujours ce que je veux dire, même si ce que je dit, on le comprends pas toujours, même, moi, il y a des fois, je me comprends pas....

Oh, plaisir suprême, Thomas m'a pris sur ses genoux et m'aide à me nettoyer la figure et les mains avec une serviette, faut dire que pendant que maman parlait avec Thomas, je me suis pas gênée, le dessert je l'ai mangé avec les doigts!! Pas facile de manger avec une cuiller, quand on est petite comme moi, et puis c'est tellement bon, avec les mains... Hihi



Thomas


Dis moi, Lénouna, tu veux un gâteau pour ton anniversaire? À quoi veux tu qu'on le fasse?

Nouna a veut gato au camamel, pi aux fuits, pi ôssi à la ceeemme!

Thomas éclata de rire en l'entendant, puis pris la petite sur ses genoux, et une serviette à la main, il lui débarbouilla le visage et les mains des restes de purée de marrons et de crème.

D'accord, Lénouna, on te fera un gâteau au caramel avec des fruits et tout plein de crème fouettée par dessus, ça te va?

''Ii'' fût la réponse de la fillette, alors qu'elle commençait à bailler, et ne tarderait pas à s'endormir.

Il laissa Mary la mettre au lit, en profita pour desservir la table, mettre les assiettes et plats à tremper dans une cuvette, dehors, et prépara deux tasses d'une délicieuse tisane au thym et romarin, sucrées au miel de la région.

La garrigue était très propice à la vie des plantes aromatiques et médicinales, aussi avait il complété ses réserves médicales, et profitait de l'excédent pour en faire des tisanes tout aussi délicieuses que curatives.

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Petitemary03
[Et voilà le jour j]

Sa fille, sa plus grande joie, allait enfin souffler sa première bougie, si on revient un an en arrière, rien de bien joyeux, une naissance en plein deuil, un moment que Mary ne parle jamais et qu’elle préfère oublier, enfin un bien drôle de dénouement difficile à vivre qui est vu au jour d’aujourd’hui comme un cadeau du ciel. Une façon de dire à notre blonde qu’il est toujours là, une partie de lui se reflète en sa fille.
Il faut dire que la petite Lélouna a hérité des yeux de sa mère, aussi vert et en amande qu’elle, ainsi que la blondeur de ses cheveux ondulant le long de sa nuque. Le reste était bien comme Dono, un sourire angélique et un nez en trompette, ainsi que les petites fossettes sur ses joues ne pouvaient pas tromper les connaisseurs.
Il fallait juste espérer qu’elle hérite du caractère de son père bien meilleur que celui de sa mère.

Ce matin là Mary et Thomas avait prévu de faire un gros et bon cadeau pour Lélouna, même si elle était encore petite elle savait très bien ce qu’elle voulait et manger faisait partie des priorités absolues de cette enfant!

De l’eau avait coulé sous les ponts, difficile à croire mais Mary avait fait son deuil, avait accepté de vivre sans son époux et s’était donc résolu à continuer de vivre sans lui.

Quand le moral va bien tout suit, et un nouveau départ allé être pris par notre Mary, avant de sortir de sa chambre, elle prit le soin de ressortir un peu de gaité de son armoire, elle enfila ses braies et sa chemise vertes, pris le temps de coiffer ses cheveux, toujours aussi longs et bouclés, plaçant certaines mèches sur le coté de son visage pour dégager son regard.

Il était temps pour elle de redevenir ce qu’elle était avant, une âme de garçon manqué dans un vrai corps de femme, bien souvent dissimulé sous de grand châle, mais ses formes féminines étaient bien présentes, un peu trop à son goût, mais elle avait appris à vivre avec, et les remarques des hommes bien trop avides de pensées perverses ne lui faisait plus peur, elle assumait la femme qu’elle était devenue, tout en maintenant le fait que jamais au grand jamais elle ne porterai de robe, bien trop encombrant, impossible de monter à cheval sereinement, de courir après sa louve ou sa fille sans tomber ou bien de forger sans prendre feu. Non il faudrait être persuasif pour la convaincre de se faire dame comme il se doit.

Elle habilla par contre sa petite quand à elle d’une jolie robe violine acheté deux jours plus tôt dans une boutique en ville, simple et élégante, elle voulait faire de sa fille, inconsciemment peut être ce qu’elle n’avait jamais été…

Elles sortirent de leur chambre, Lélouna ne tarda pas à demander d’être posée au sol pour crapahuter comme elle le désirait. Mary ne fit pas cas de ça, c’était son jour alors même si il fusse frotter la robe pendant des heures pour enlever les taches elle le ferait, du moment que sa fille profite de sa journée à elle.

Mary arriva non loin de Thomas, se posta un instant discrètement les deux mains jointes dans le dos, hésitante, voulant presque faire demi tour et aller se changer, ferma les yeux tout en inspirant calmement et prit son courage a deux mains, et se rendit visible aux yeux de son ami.


Bonjour Thomas...
elle lui adressa un sourire, plutôt timide, puis enchaina pour paraitre normal bon alors on s’y met à la confection de ce gâteau ?

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Thomas


[Confection du goûter de Lénouna]

Thomas, quant à lui, avait déjà la main à la pâte, en quelque sorte, une cuiller de bois à la main, surveillant une motte de beurre qui fondait lentement au coin du feu.

Mais quand il vit Lélouna, telle une petite princesse, marchant à côté de sa mère, qui lui donnait la main, vêtue d'une jolie robe violine, son coeur fondit littéralement, tel le beurre sur le feu, il lâcha la cuiller en bois et ne pût s'empêcher d'aller la prendre dans ses bras et de l'embrasser sur les deux joues.

Cette petite le faisait craquer, et n'allait hélas pas tarder à le mener par le bout du nez...Mais lui n'en avait cure.

Bonjour Thomas..bon alors on s’y met à la confection de ce gâteau ?

On s'y met, oui, d'autant que j'ai ramené une génoise de la boulangerie du village et plein de fruits frais, mais permettez moi de vous dire que ce vert vous va très bien, il se reflète dans votre regard.

Il toussa quelque peu, pour cacher sa gène, puis se reprit.

Il nous faut faire une compote de fruits, tout simple, peler les fruits, les détailler en petits dés, les mettre dans une casserole avec un verre à vin de sucre cassonade et la même mesure d'eau, les mettre à feux doux et les laisser cuire à couvert pendant une heure. Vous voulez vous en chagrer? Et pendant ce temps je prépare la crème caramel, ça vous va?

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Petitemary03
[Jackpot]


Il l’avait remarqué, chouette, un large sourire s’afficha sur le minois de notre blonde, elle le remercia timidement et continua de s’avancer pour voir la préparation déjà commencer.

Une compote, oui ok, je vais m’en charger,
tout en lui répondant d’une voix douce, elle s’attela à la tâche, pelant, pommes poires et bananes, puis pris soin de couper des petits morceaux de chaque fruit s’assurant que sa fille puisse déguster sans prendre le risque de s’étouffer.
Quand le petit tas de fruits commença à grandir sérieusement elle mit le tout dans une casserole accompagné de cassonade et d’un peu d’eau, la future salade de fruits posé sur un coin du feu pas trop abondant pour lui permettre de cuire doucement et elle se retourna pour voire où en était son ami.

Elle ne pu s’empêcher de rire en s’apercevant que sa fille était en train de tirer sur ses braies pour être portée par Thomas ne le laissant pas cuisiner en paix.

Poupaaaa, nouna ve tua… la petite avait les deux mains tendues vers le ciel n’attendant que de pouvoir observer ce qui se passait plus haut.

Mary s’approcha d’eux, la petite ayant atteint son but, se retrouvait à hauteur de grands !


Poupa? et bien vous avez un sacré surnom! dit elle en riant de plus belle, et si "poupa" voulait dire "papa"? là était la question mais la réponse était qu'ils avaient bel et bien un lien particulier c'est deux là Dis donc toi ! Et si tu allais jouer là bas et nous laisser finir de préparer ton gouter d’anniversaire ! dit elle en chatouillant le cou de la petite qui se dandina dans tout les sens.

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Thomas


[Les étoiles brillent.]

Tout en tournant la crème brûlée, Thomas sentait bien que quelque mystérieuse force semblait vouloir le défaire de ses braies.

Poupaaaa, nouna ve tua…

Poupa? et bien vous avez un sacré surnom!

Thomas s'attendait un peu à la réaction de Lélouna. La petite fille, presque depuis sa naissance, n'avait connu que lui, et Mary et lui passiaent de très nombreux moments ensemble, sans qu'il y ait pourtant rien d'équivoque entre eux deux. Il était donc logique de penser que Lélouna le considérait naturellement comme son père.

La crème brûlée étant cuite, il la retira du feu, posa la cuiller en bois, puis se baissa et prit la petite dans ses bras. Une petite discussion s'imposait pour expliquer à la petite fille que Thomas n'était pas son père.

Thomas se trouvait dans une situation un peu délicate, car s'il ne désirait pas laisser subsiter ces doutes dans la tête de Lélouna, il se devait de la ménager, ménager également Mary, se ménager lui même, ou du moins la relation très spéciale qu'il avait avec la petite, et finalement, et non moins important, respecter et rester fidèle à la mémoire du père de Lélouna.

La petite dans ses bras, il la couvrit de sa propre redingotte, pour qu'elle n'atrappe pas froid, et sortit au dehors de leur roulotte, sous la voûte magnifiquement étoilée.

De suite, son doigt pointa en direction de l'Étoile du Berger, qui brillait très fort, vers l'ouest.

Tu vois cette étoile qui brille tant, Lélouna?

La petite hocha la tête en signe d'acceptation.

C'est là qu'il est, Papa. Et quand l'étoile brille autant, ça veut dire que Papa te regarde, t'aime beaucoup beaucoup et il est content de toi.

Là, il est vraiment très très content, parceque sa petite fille qu'il aime très très fort a maintenant un an.


Tu te souviens de quand tu avais un peu cassé ta poupée, Maman te l'a réparée, oui?

Nouveau hochement de tète de la petite fille.

Les grandes personnes, et les petites aussi, pas seulement, des fois ont une chose qui se casse un petit peu, et si le docteur ne le répare pas vite vite, la personne va dans les étoiles, et c'est un petit peu ce qui est arrivé à Papa, voilà pourquoi il est maintenant dans l'étoile.

Tu sais, moi je suis juste Thomas, un grand ami, de toi et de Maman, mais aussi de Laya, de Lupo, de tous, quoi. Mais pas Papa, puisque Papa est dans l'étoile qui brille.

Tu comprends?



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--Lelouna




Tu vois cette étoile qui brille tant, Lélouna?

C'est là qu'il est, Papa. Et quand l'étoile brille autant, ça veut dire que Papa te regarde, t'aime beaucoup beaucoup et il est content de toi.

Là, il est vraiment très très content, parceque sa petite fille qu'il aime très très fort a maintenant un an.


Tu te souviens de quand tu avais un peu cassé ta poupée, Maman te l'a réparée, oui?

Les grandes personnes, et les petites aussi, pas seulement, des fois ont une chose qui se casse un petit peu, et si le docteur ne le répare pas vite vite, la personne va dans les étoiles, et c'est un petit peu ce qui est arrivé à Papa, voilà pourquoi il est maintenant dans l'étoile.

Tu sais, moi je suis juste Thomas, un grand ami, de toi et de Maman, mais aussi de Laya, de Lupo, de tous, quoi. Mais pas Papa, puisque Papa est dans l'étoile qui brille.

Tu comprends?


Comment ça? Thomas n'est pas mon papa? Mais moi je veux qu'il soit mon papa, parceque je l'aime fort fort, lui! Il comprend tout ce que je dis, il joue beaucoup avec moi et en plus il est joooli...

Alors voilà, je me suspens à son cou de mes petits bras, et je lui fais un énorme bisou sur sa joue qui pique.

Ce papa dans son étoile, moi je le connais pas, hein!
Mais je connais bien Thomas, il est gentil avec moi, et avec maman, avec Laya, Lupo, tous!

Mais surtout, depuis que Thomas est là, avec nous, maman elle est plus triste, elle est toute contente aussi, elle a même changé les habits tout noirs, c'est joli joli!

Tota, nananana, y toi Poupa, le Poupa a Nouna!

Bon, là c'était clair, je ne veux pas avoir un papa dans une étoile, je veux avoir Thomas comme papa.
Thomas


Thomas essayait de voir si Lélouna comprenait ses explications, Mary sur ses pas, quand la petite fille se suspendit à son cou avec ses petits bras, et l'embrassa sur la joue.

Un grand sourire apparût sur son visage, s'agrandissant encore quand Lélouna répondit, toujours accrochée à son cou.

Tota, nananana, y toi Poupa, le Poupa a Nouna!

La petite, même si petite, savait parfaitement ce qu'elle se voulait, et lui n'en était que plus heureux encore, car il l'aimait de toutes ses forces, comme un père aime son enfant...

Il se tourna alors vers la jeune femme, haussa quelque peu les épaules, et ajouta.

Mary, j'ai essayé, mais si elle me considère comme son père, je ne peux rien y faire, parceque je l'aime comme ma propre fille...

Bon, rentrons, parceque toi tu vas attraper froid, ma puce, maman aussi, et le gâteau ne va pas se faire tout seul, tu sais!!

Iiii, a gatô pou Nouna!!!


De retour dans la cuisine, Lélouna fût déposée au millieu de ses jouets.

La compote de fruis était cuite à point, la crème brûlée refroidie, il ne restait plus qu'à fouetter la crème.

La crème fraîche fût versée dans un grand bol. et Thomas avait déjà un fouet à la main.

Mary, pouvez vous verser peu à peu le sucre glace sur la crème, pendant que je fouette?



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Petitemary03
[Insouciance d'une petite fille]

La petite s’était attachée à Thomas, normal à part lui et sa mère, elle ne côtoyait personne d’autre.
Mary avait les larmes aux yeux quand Thomas commença ses explications sur les étoiles et Dono.
Certes Lélouna ne comprenait pas trop pourquoi son papa se trouvait là haut et non prés d’elle mais Mary lui contait souvent le soir avant de s’endormir comment son père était un homme beau et intelligent et combien il était fière de devenir papa.
Plus tard quand elle sera en âge de comprendre, elle saura qui est son père et la mémoire de Dono continuera à être honorée grâce à sa fille et Mary.
Il l’aurait aimé à en mourir cette petite, c’est pour cela que Mary ne pu s’empêchait de laisser quelques larmes couler le long de ses joues, Dono aurait fait un très bon père et elle savait que de là haut il envoyait toute l’énergie et l’amour possible pour sa fille et sa femme.

Elle cligna une fois des yeux et sourit en même temps à Thomas quand il lui dit qu’il aimait Lélouna comme sa fille. Mary était contente que Thomas et Lélouna trouve un équilibre entre eux, lui ayant perdue femme et enfant et elle son papa, ils s’étaient trouvé et se rendaient heureux mutuellement.

Oui rentrons, tu vas être malade.

Ils continuèrent de préparer le repas et surtout le goûter, Mary s’exécuta en versant le sucre glace pendant que Thomas fouetter le tout, on voyait en lui un véritable goût pour la cuisine, il travaillait avec passion et Mary l’observait en apprenant toutes sorte de chose à ses côtés.

Quand tout fut finit prés à être déguster, Mary prit un petit paquet caché au fond d’un placard et alla s’assoir à côté de sa fille, la pris dans ses bras et l’installa sur ses jambes étendues devant elle.

Tiens ma chérie ceci est pour toi elle lui tendit le paquet et l’aida à découvrir le contenu elle sourit de voir sa fille enjoué d’ouvrir le cadeau et lui expliqua
Ce sont des vêtements pour ta poupée tu vois, comme ça, je t’aiderai à chaque fois que tu as besoin de mon aide pour la changer elle lui déposa un baiser sur le front et l’enlaça tendrement.
Puis machinalement elle regarda Thomas et rigola
et je vous interdis de vous moquer de mon tricot dit elle en riant parce qu’elle se savait une piètre couturière et qu’on pouvait voir beaucoup de défaut, sur les pulls avec une manche légèrement plus longue que l’autre ou encore un pantalon devenu short mais cela importait peu à notre blonde, elle avait fait cela avec son cœur.




Un seul printemps dans l'année..., et dans la vie une seule jeunesse.
Beauvoir (Simone de)

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Thomas


Thomas remarqua l'embarras et l'émotion de la jeune femme, mais ne voulait pas toujours imposer sa présence auprès d'elle, en ces moments de tristesse, aussi se limita t'il à lui sourire timidement, un regard le plus chalereux possible dans ses yeux bleus. Comme pour dire ''Je sais que vous ferez ce qu'il faut, très chère, quand l'âge des explications sera venu. J'ai confiance en vous, et je suis là.''

Une fois la préparation du goûter finie, vint le moment de déguster leur travail, et finalement, celui des cadeaux.

Mary avait confectionné toute une série de jolis habits pour la poupée de Lélouna, les yeux de la petite fille brillaient de joie, autant que ceux de sa mère, qui lui donnait les explications pertinentes.

Juste à cet instant, Mary se tourna vers lui, en riant, avant d'ajouter:

Et je vous interdis de vous moquer de mon tricot!

Il prit un air de victime offusquée, riant de toutes ses dents, et les mains levées au dessus des épaules, en signe de virginale innocence.

Mais je me garderais bien, Mary, je suis sûr que vous y avez mis tout votre coeur, beaucoup de temps, et tout votre savoir!

Après quoi, il se leva de table, se rendit dans sa chambre, et en revint en tenant un paquet tout couvert de papier de soie rouge, avec un joli favori bleu sur le haut, le posa devant la petite fille, et l'aida à l'ouvrir, laissant appraraître un petit cheval à bascule, en bois.


Rapidement, il enseigna à la petite fille à le faire basculer, accrochée au cou du petit cheval de bois.

Lélouna riait, accrochée de toutes ses petites forces au cou du cheval de bois.

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Thomas


[Mauvaise rencontre.]

Ils ont quitté Arles par la route d'Aix en début de soirée. Le temps est au beau fixe, et la voûte étoilée scintille d'une myriade de points lumineux, il souffle un léger pounentau, ramenant de la mer, avec le goût salé des embruns, toute la chaleur de l'astre roi qui se concentre en elle.

Elle est là, toute proche, qui scintille sous la lumière douce de la lune, cette Mare Nostrum des Romains, des Grecs et des Phéniciens, la Méditerranée!

Le bruit des sabots ferrés des attelages tire une jolie mélodie syncopée des dallee de granit, ces dalles de la Via Romana, qu'ils suivront tout au long de leur chemin, vielle de plus de deux mille années.

Mary et Thomas devisent de leur projets, assis sur la petite terrasse de leur roulote, et guidant les chevaux, la petite Lélouna dormant dans les bras de sa mère, Laya la louve à ses pieds et le petit Lupo dormant sur le ventre de sa mère adoptive.

Soudain, alors qu'ils arrivent presque à l'embranchement du chemin venant du Nord et de Montélimar, Laya se lève, le poil hérissé, retroussant ses babines pour bien monter sa denture puissante et commence à grogner.

En retour, un grondement sourd, venant de quelqu'animal sauvage, se fait entendre à leur gauche, les buissons de l'endroit commencent à trembler, et un ours, un grand mâle, apparaît à moins de dix toises d'eux, sur la route, et se dresse, menaçant, sur ses pattes.

Thomas a soudain un doute, il essaie de bien regarder l'oreille gauche de l'animal, et découvre qu'il s'agit d'un ours savage, et pas de son ami Brutus!

Instinctivement, il souffle à Mary, alors qu'il empoigne son arc, et passe la bandoulière de son carquois.

Mary, rentrez avec Lélouna et Lupo, ce n'est pas Brutus! Je ne connais pas cet ours, et il peut être très dangereux!! Laya et moi essaierons de le faire fuir.

Les chevaux tremblent, hénissent de peur et finissent par s'arrêter au moment où Thomas encoche une flèche.

Il ne veut pas lui faire de mal, mais s'il se voit obligé de choisir entre la vie des siens et celle de l'ours, il n'hésitera pas!

Laya ma belle, aide moi, on va essayer de le faire fuir!

La louve, comme si elle comprenait ce qu'il veut dire, saute à terre commence à hurler en s'approchant de l'animal, menaçante et toutes dents dehors.

Quant à lui, il vise le sol dallé de la route, juste à côté de l'ours, et tire en hurlant comme un damné, le ricochet de la pointe de fer de la flèche sur la dalle de pierre provoque toute une gerbe d'étincelles qui apeurent l'animal.

Mary, peu après, ressort en courant de la roulotte, une épée à la main, saute à terre et se joint à eux en criant et gesticulant.

Face à tant d'opposition, l'animal semble douter, s'arrêtant dans son élan, en se reposant sur ses quatre pattes, puis finalement, décide de prendre la fuite. Trois agresseurs étant vraiment trop pour lui, alors qu'un contre un, ils n'avaient pas une chance. Tous ces cris, ces grognements et ces gerbes de feu venues du sol lui font vraiment trop peur.

Laya essaie malgré tout de le poursuivre, mais une parole de Mary la fait s'arrêter tout net, et revenir vers sa maitresse et vers lui, recevant caresses et flateries des deux.

Toi, ma belle, courageuse comme la première! Bravo! Lui dit il en la caressant doucement, admirant la noblesse de la louve.

Il se tourne alors vers son amie et, un grand sourire sur les lèvres, soulève son chapeau avec admiration.

Je savais que vous n'êtes pas une de ces blondes mijaurées qui se prélassent dans la dentelle et le satin et ne savent rien faire de leurs dix doigts, mais là... J'en suis bouche bée d'admiration, quel courage! Une vraie tigresse! Chapeau!

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