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[RP] Début d'un long voyage

Thomas


[Pied marin?]

Un rapide regard en direction de Mary lui fit comprendre que quelquechose n'allait pas....

Mary n'était pas du genre peureuse, mais là, elle semblait aussi affolée et peureuse que sa louve.

Laya s'était réfugiée tant bien que mal près de le ca cambusse, Lupo entre les pattes, et ne laissait pas le jeune louveteau s'éloigner d'elle.

Quant à Mary, elle semblait se comporter exactement pareil: Lélouna était dans ses bras, et elle ne semblait pas du tout disposée à la lâcher.

Ainsi donc, c'était ça! Louve et mère avaient autant peur l'une que l'autre de voir leur précieuse descendeance passer par dessus bord...

C'est alors que le blond éclata de rire. Il avait prévu ce risque! Une petite fille un peu folette qui court partout et finit par passer par dessus bord. Classique!!

En riant, il ouvrit l'un des coffres du bateau et en sortit des brassières (Gilets de sauvetage rudimentaires) bourrées de morceaux de liège pour tout le monde.

Si quelcun tombait par dessus bord, il allait flotter le temps nécéssaire à ce qu'on puisse le repêcher.

En outre, lors de la construction du navire, une ligne de vie en grosse corde de chanvre avait été installée non seulement le long de la main courante du navire, mais également tout autour du mât, et les brassières avaient toutes des élingues solides qui permettaient de les raccorder aux lignes de vie, empêchant ainsi qui que ce soit, animaux comme humains, de passer par dessus bord en cas de mauvais temps.

Malgré tout, des explications s'imposaient, surtout envers Lélouna, aussi, tout sourire, après avoir dérobé un baiser à la mère de l'enfant, il prit la petite fille dans ses bras.

Dis, ma Nouna, pendant quelques jours, on va vivre à bord du bateau, et le bateau, c'est quand même différent de la roulotte.

D'abord, à l'intérieur du bateau, tu peux courir et jouer tant que tu veux, mais avant de sortir sur le pont, dehors, quoi, il faut demander la permission du capitaine, et, seulemment s'il te le permet, alors tu pourras sortir sur le pont, bien compris?


Rapidement, il enfila la brassière à la petite fille, et raccorda son élingue à l'une des lignes de vie, veillant à ce que Mary prenne bonne note.

Ensuite, si le capitaine te permet de sortir, il te mettra le gilet, là.

Poulette, tu ne dois jamais enlever le gilet, si tu es dehors!!!! Sinon tu risques de tomber à l'eau, compris? Jamais!!!!!

Je sais, c'est pas pareil que courir dehors normalement, ici il faut faire attention, mais tu verras, ce n'est que pour quelques jours, nous serons vite arrivés, d'accord?

_________________
--Lelouna


[Le bateau.]

Houla, le bateau, ça bouge...!! Mais c'est drôle comme tout, un coup il va à gauche, ensuite ile revient, un peu comme mon cheval à bascule, quoi. J'aiiiiiiimmme!!

Si maman voulait bien me lâcher.... Parceque c'est pas pour dire, mais à force de me serrer tout contre elle, j'étouffe, moi!

Ah, C'est Poupa qui arrange ça... ha non, pas encore à bras!!!

Je veux marcher, explorer, moi, il a l'air plein de coins sympa ce bateau, mais ils me tiennent tous.....

Dis, ma Nouna, pendant quelques jours, on va vivre à bord du bateau, et le bateau, c'est quand même différent de la roulotte.

Ah? J'avais bien deviné toute seule, que le bateau c'est différent de la roulotte, mais
bon...

D'abord, à l'intérieur du bateau, tu peux courir et jouer tant que tu veux, mais avant de sortir sur le pont, dehors, quoi, il faut demander la permission du capitaine, et, seulemment s'il te le permet, alors tu pourras sortir sur le pont, bien compris?


Comme pour aller au dehors de la roulotte, quoi, faut que je demande la permission de maman, quoi...

Mais, c'est qui ce capitaine dont il parle tout le temps???

I qui, Papitaine, Poupa??

Et là, le grand éclat de rire, parceque, juste à côté de où nous nous, il y a une casquette blanche , mais quelcun a aussi oublié un bonnet rouge.

C'est celui qui porte la casquette blanche! Maman ou moi, on verra.. Répond Poupa, mais au lieu de mettre justement la casquette blanche, il met le bonnet rouge, alors je ris comme une folle.

Ensuite, si le capitaine te permet de sortir, il te mettra le gilet, là.

En plus de tous les habits que je porte déjà, à croire que maman m'a mis tous mes habits chauds, d'ailleurs, voilà pas qu'il m'en remet un par dessus, un énorme, avec une corde accrochée dans le dos!!

Ah ben j'ai l'air fin, dis donc!! Avec ce machin pas de risque de se faire mal, car il est tellement gros que si je tombe, je roule direct...

Poulette, tu ne dois jamais enlever le gilet, si tu es dehors!!!! Sinon tu risques de tomber à l'eau, compris? Jamais!!!!!

Je sais, c'est pas pareil que courir dehors normalement, ici il faut faire attention, mais tu verras, ce n'est que pour quelques jours, nous serons vite arrivés, d'accord?


Dis donc, il a l'air vraiment sérieux, là, mais sérieux sérieux, alors je lui promets que jamais j'enlèverai son gilet.

I, Poupa, i pomet pas enveler!


Petitemary03
[Bonne question…]

Ils étaient de nouveau en route pour un long voyage, mais là c’était différent, au lieu d’être envahie par la tristesse, la douleur d’avoir perdue son époux ou la peur de se retrouver seule avec un nourrisson, là, elle était sur un bateau, pour la première fois de sa vie, en compagnie d’un homme aussi tendre que paternelle et de sa choupinette de un an et demi.
Mais au lieu de se sentir bien, heureuse, bon oui heureuse elle l’était, mais bien, non.
Ses intestins faisaient à eux seuls un gros tas de nœud à l’intérieur de son ventre, elle essayer de cacher sa douleur et son envie de vomir, par de longues et interminables bouffées d’aires, qui entraient et ressortaient aussi sec, laissant son œsophage justement très sec.

Thomas était parti dans un long discours sur la sécurité à bord du bateau, Lélouna, très sérieuse, était on ne peut plus attentive, alors quand Thomas fini par la prendre dans ses bras, Mary fut soulagée et profita pour déserter les explications qui eurent pour seuls buts de lui donner la nausée.

Elle continuait à chercher un peu de réconfort auprès de cet air humide qui venait se claquer contre ses joues rosies et qui apportait un peu de fraicheur à sa bouche désormais pâteuse.

La tête vint à lui tourner, une main sur le front et une autre posée sur son ventre, elle arriva difficilement jusqu’au bord du bateau et ne se fit pas prier pour rendre son dernier repas, pas encore digéré. Elle vomissait tout ce qu’elle pouvait, ne cherchant plus à paraitre bien, ne cherchant plus à paraître en forme, non là, le seul but qui lui importait était de soulager cette douleur physique.

C’est vrai que ces derniers temps elle se sentait fatiguée, mais de là à vomir, non ça lui avait pris d’un coup.
L’excitation du départ, le mal de mer, ou autre chose ?
Franchement ? on s’en fou ! Une fois que tout fut sorti, elle se laissa glisser, le dos appuyé contre le bord du bateau, elle se trouvait maintenant assise, là, Laya était venue la rejoindre, Lupo n’avait pas tardé à ramener son derrière lui aussi.
Un peu soulagée tout de même, elle ne se sentait pas capable de se relever, le regard dans le vide, les genoux relevés contre sa poitrine, les bras posés dessus et les mains ballotant donc dans le vide, elle venait de prendre un sacré coup de chaud.





« Si on nous enlevait tout ce qui nous fait mal, que resterait-il? »
Barbusse (Henri)

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Thomas


[Quand c'est maman qu'il faut soigner...]

Depuis qu'elles étaient montées à bord, Thomas observait attentivement mère et fille, à la recherche de possibles signes avant-coureurs du mal de mer, et si Lélouna avait décidément le pied marin, elle ne semblait pas souffrir le moins du monde du mouvement naturel du navire, il en était tout autre pour Mary.

Depuis qu'elle était montée à bord, elle avait visiblement pâli, avait semblé chercher un air qui ne venait pas, et avait fini par rendre son dîner.

Le blond fixa la barre du mieux qu'il pût pour que le navire maintienne le cap, la nuit était tombée depuis un long moment, et le cap se traçait désormais grâce aux étoiles, puis alla chercher sa douce, qui semblait vouloir rester affalée, assise dos contre la rambarde du navire, ce qui était bien le pire des endroits pour une personne souffrant du mal de mer.

En outre, au lieu de pouvoir partir reposée, Mary s'était pas mal surmené, les derniers jours avant le départ, ce qui aggravait certainement ses symptômes.

Toute affaire cessante, le blond alla la chercher.

Mon ange, tu devrais essayer de descendre dans la cabine et te coucher.

Tu souffres juste du mal de mer. C'est très désagréable, mais avec quelques soins et un peu de temps, tu verras que ça devient supportable, et tu en remarqueras de moins en mons les effets.

En outre, je vais te préparer une tisane pour essayer d'atténuer tes symptômes.


Mary pouvait être aussi têtue que lui, et elle ne semblait pas du tout décidée à quitter sa position, mais le blond commençait à savoir par où la prendre, et à force de douceur, il parvint à la décider.

Une fois dans leur cabine, il l'obligea presque à se coucher et fermer les yeux, ce qui sur le champ avait pour effet d'augmenter fortement la sensation de vertige, mais il savait par expérience que ces mêmes symptômes allaient commencer à diminuer en moins de dix minutes, et que la position couchée avec les yeux fermés était justement celle qui permettait le mieux de supporter les nausées.

Malgré tout, il se vit obligé à lui donner toutes ces explications avant qu'elle consente à suivre ses conseils...

Mary couchée, il s'en alla dans la cambuse, sa besace sur l'épaule, et commença à préparer un mélange fait de sauge, menthe poivrée et fleurs d'oranger qu'il fit infuser pendant dix minutes dans une tasse avec une grosse cuillerée de miel.

Ensuite, cassant un peu de sucre, il en prit un bon morceau, le déposa dans une cuiller et versa dix gouttes d'eau des Carmes par dessus.

Finalement, il remplit un bol de la grosse soupe épaisse qu'il avait préparé, en prévision, pour leur dîner.

Le tout posé sur un plateau, il retourna dans leur cabine.

Tout d'abord, il dût la convraincre pour qu'elle accepte d'avaler quelques cuillerées de soupe...

Mon amour, il est important que tu aies toujours quelque chose de consistant dans l'estomac, d'abord parceque si tu dois à nouveau rendre, un estomac vide peut devenir très vite très douloureux...
Et ensuite, parceque un estomac toujours un peu calé atténue nettement les symptômes du mal de mer, alors que l'estomac vide les augmente!


Quand elle consentit finalement à manger un peu, il pût lui faire prendre le sucre avec l'eau des Carmes, et finalement la tisane.

Finalement, il la laissa dans la cabine, sous l'oeil attentif de Laya, qui, comme toujours, semblait avoir compris la situation, avec tout ce dont elle pouvait avoir besoin pour passer la nuit.

Durant toute la nuit, il descendit fréquemment dans leur cabine, s'assurant de l'évolution de Mary, qui passait souvent de la courte somnolence à l'éveil.
Par deux fois encore, il trouva la cuvette qu'il lui avait laissé pleine, mais, au petit matin, ce fût d'elle même qu'elle se leva pour se rendre auprès de lui, dans la cabine de pilotage. Et elle semblait nettement moins souffrante que la veille.

Là, il la fit aseoir, et lui montra une petite astuce que lui utilisait parfois, quand la mer était déchaînée: Ne jamais regarder vers le large, vers un point infini, mais, au contraire, essayer de toujours fixer soit l'horizon, soit, si elle était visible, la côte!

Tu sais, quand la mer tape vraiment fort, moi aussi je souffre du mal de mer...

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Petitemary03
[Aïe]

Bon sang qu’elle n’était pas bien, très têtue et pas décider à avouer son mal être, fallait quand même bien se rendre à l’évidence, sans lui, impossible de se relever.

Elle se laissa guider, c’est dans des moments comme ça qu’elle appréciait de ne pas se retrouver seule, se sentir aidé et épaulé était quand même bien une sorte de réconfort.

Elle s’exécuta donc, une fois allongée, difficile pour elle de croire les dires de Thomas, ça n’allait pas mieux non, c’était même pire, alors sans vraiment y arriver, elle essayait de se relever, s’obstinait à ne pas fermer les yeux.
Mais il savait trouver les mots, lui, savait comment lui faire comprendre qu’elle avait tort et qu’elle devait l’écouter.

Elle obéit donc, il avait de fortes connaissances médicales et savait de quoi il parlait.
Quand il revint, avec la soupe, l’odeur lui leva le cœur à nouveau


Oh nonnnnnnnn je ne veux pas manger ! On aurait dis un bébé en train de se plaindre, elle fit volte face sur sa couche et tourne le dos au bol puant.

Citation:
Mon amour, il est important que tu aies toujours quelque chose de consistant dans l'estomac, d'abord parce que si tu dois à nouveau rendre, un estomac vide peut devenir très vite très douloureux...
Et ensuite, parce que un estomac toujours un peu calé atténue nettement les symptômes du mal de mer, alors que l'estomac vide les augmente!


Gné ? Un petit regard en sa direction, une horrible grimace et la voilà résolue en train de goûter amèrement au contenu de la cuillère.

La suite de la soirée fut très mouvementée pour la blonde, alors qu’elle avait consciemment avalée quelques gouttes par ci par là de ce que Thomas lui avait proposé, le tout ne resta pas longtemps en elle.
Bien qu’elle n’avait plus vraiment le tournis, l’envie de vomir ne s’était pas pour autant atténuée. Elle avait rendu à plusieurs reprise, avait bien dormie mais se trouvait encore fatiguée.

Au petit matin, alors que son ventre était plus ou moins tendu, mais souffrait nettement moins, elle décida d’aller prendre l’air, se souvenant au combien cela pouvait lui faire du bien.
Elle se rinça abondamment, voulant sortir toute odeur nauséabonde d’elle-même, se couvrit tout de même le dos et sortie rejoindre Thomas.

Elle était affaiblit et ne comprenait pas vraiment se qu’il pouvait se passer, elle ne pensait vraiment pas souffrir du mal de mer, non, plutôt sereine d’habitude, il n’y avait pas de raison que le tango des vagues la fasse vomir.

Elle suivit donc ses conseils, s’assis non loin de lui et désormais fixerait l’horizon.

Citation:
Tu sais, quand la mer tape vraiment fort, moi aussi je souffre du mal de mer...


Elle lui adressa un tendre sourire.

J’ai du manger quelques choses de pas bon hier, plus je dors et plus je suis fatiguée en plus, un coup de froid et hop j’ai vomit, ça va aller mieux…. Cachant les petites crampes au ventre qui l’a faisaient parfois sursauter en douceur
j’ai déjà moins mal, je t’assure !

En tout cas, merci, tu as été adorable !

Elle avait le sourire charmeur en disant cela, montrer qu’elle l’aimait était important. Je t’aime tu sais !

Et comment vas Lélouna ? elle a été sage avec son poupa ?





Lève les voiles
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Thomas


[Fin!]

J’ai du manger quelques choses de pas bon hier, plus je dors et plus je suis fatiguée en plus, un coup de froid et hop j’ai vomit, ça va aller mieux….
j’ai déjà moins mal, je t’assure !

En tout cas, merci, tu as été adorable !
Je t’aime tu sais !

Et comment vas Lélouna ? elle a été sage avec son poupa ?


Thomas l'enlaça amoureusement, déposant son menton au creux de son épaule, et pensant à quel point il pouvait aimer ce petit bout de blonde, têtue comme un bourricot poitevin...

Lélouna est un ange, amour, mais c'est sa maman qui m'inquiète, tu sais...

Elle est têtue comme une bourrique et s'entête à ne pas accepter qu'elle puisse souffrir du mal de mer...

Mais, tu sais, je ne connais pas un seul marin, un vrai de vrai, qui, quand la mer se déchaîne, ne finisse pas pas rendre jusqu'à sa première tétée, et celui qui te dira le contraire n'est qu'un vil menteur!!


Malgré tout, le blond gardait bon espoir de ce que son mal de mer s'estompe au fil du temps, surtout si, comme ce matin, du mistral assasin et latéral force 4 sur l'échelle d'Archibald, ils étaient passés à une brise de Levant force 2 qui gonflait la voilure du navire et stabilisait nettment celui ci.

Quarante huit heures plus tard, L'Aguieloun mouillait dans le port fluvial d'Arles, tous trois étaient désormais à terre, et pour cette petite famille, ce début d'un long voyage prenait fin!

Désormais, une nouvelle vie s'ouvrait devant eux, une vie en commun dans un petit port de Provence!

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