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Info:
Parce que la fin n'est que le commencement d'un autre début et qu'il faut bien se quitter même si on s'aime trop les uns les autres (Si, si, on s'attache, finallement)... Episode III, traditionnellement nommé &amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;quot;Le retour de la vengeance masquée&amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;quot;... Mais on n'est pas dans un blockbuster : là, ça rigole pas !!!

[RP]Une rencontre improbable... Etape Angevine.

Eikorc


[L’retour au bercaille…]

Combien de temps s’est-il écoulé depuis la dernière fois qu’il a foulé la terre angevine ? Comment est devenu son duché ? Comment vont ses terres ?
Toutes ces questions volent et traversent l’esprit du colosse qui se rapproche toujours plus près de sa demeure, des terres qu’il n’a jamais foulée encore… Les indications données lors de son anoblissement sont encore claires dans son esprit, malgré tout ce qu’il s’est passé depuis… Et c’est dont sans aucunes hésitations qu’il mène la troupe de mercenaire, ainsi que leurs deux paquets, qui l’accompagne…

La rage folle qui s’est emparé de tout son être lors de la disparition de son âme-sœur semble s’atténuer peu à peu alors qu’il voit enfin ce que représente le fait d’être noble… Lui qui n’a toujours que côtoyé les châteaux ou les demeures des autres, il ne peut retenir le sourire qui vient se nicher au coin de ses lèvres alors que devant son regard se dresse les murs de Vautorte… Il tourne la tête par-dessus son épaule, regardant son paquet surprise à la tête enrubannée pour masquer le chemin…


« On est enfin arrivé Princesse ! J’espère que le voyage aura pas été trop éprouvant ! »

Petit rire qui s’échappe de sa gorge alors que l’azur devenu métallique revient se poser sur les grilles… La troupe est conséquente, il sait que l’intendant qu’il a choisi doit déjà être sur le pied de guerre en imaginant une attaque quelconque… Et c’est avec un sourire qu’il aperçoit le petit chauve sortir aussi vite qu’il le peut arme en main, trainant sa jambe raide derrière lui… Le sourire du colosse s’étire un peu plus alors qu’il se laisse glisser à bas de sa monture, esquissant quelques pas jusqu’aux grilles pour les ouvrir de lui-même et éviter un travail supplémentaire à l’intendant boiteux…

Intendant qui arrive déjà en fronçant les sourcils, froncement de sourcil auquel la montagne de muscles répond par un clin d’œil… Et sans autres formes de procès, il claque sa pogne sur le crâne luisant avant de l’attirer à lui pour que ses lèvres viennent trouver une oreille et qu’un murmure inaudible ne soit lâché… Les yeux du chauve s’arrondissant de plus en plus, jusqu’à ressembler à deux soucoupe au fur et à mesure des mots lâchés…
Puis, le colosse se retourne vers ses compagnons de routes et leur sourit avant de désigner d’un long mouvement de bras les terres qui entourent sa demeure…


« Nous sommes arrivé à bon port, vous pouvez monter le camp ici si ça vous plait, où vous pouvez allez vous trouver une piaule en ville…
Peu importe. L’est l’heure pour tout le monde de reprendre des forces et de renflouer les bourses, alors profitez en, on reste quelques temps dans le coin…
Pour ceux qui ont des questions où des trucs à demander… J’vous demande de patienter le temps que j’installe notre hôte et voit quelques petits trucs… Demandez à l’homme ici présent où est-ce que je serais, il vous mènera à moi dès que vous serez installé.»


Le regard sonde les visages, les uns après les autres… Le nez se plisse, il sait qu’une fois encore des questions viendrons se poser… Mais déjà il se penche à l’oreille de Georges, l’intendant, lui demandant de préparer le plus vite possible la chambre qui a été aménagé en donjon… Hochement de la tête du chauve qui part en direction de la demeure, clopinant le plus vite possible pour pouvoir satisfaire son colosse de patron…

Colosse qui vient détacher doucement son paquetage, délaçant nœud après nœud, le plus lentement possible, évitant de faire du bruit pour ne pas révéler à la Blonde qu’il va la descendre de cheval… Le nez se plisse devant l’odeur qu’elle dégage et il inspire un grand coup pour resté en apnée le temps qu’il faudra… Et lentement les doigts desserrent le dernier lien qui retient la GMF à sa monture, la laissant mains et pieds liés, avant de la faire lentement glisser pour qu’elle trouve le chemin de son épaule…
Mouvement qui se stoppe alors qu’il aperçoit le borgne passer non loin de lui, sa main gauche se détendant prestement pour le saisir par le bras et serrer doucement pour l’attirer à lui et lâcher quelques mots que lui et la vanillée, qu’il pense endormi, peuvent entendre…


« Y a une lettre pour la Curia et une autre pour la Pairie qui attende dans une de mes besaces… J’pense que t’as une idée en tête… J’sais pas laquelle, mais j’m’en fous. Prends les et fait en sortes qu’elles arrivent à bon port…
J’te fais confiance Mal’, fais pas l’con… Elles sont scellées avec mon sceau, mais c’est d’quoi on a causé sur la route… »


Hochement de tête dans sa direction alors qu’il lui lance un regard appuyé… Et lentement son bras relâche la pression sur le sien, quelques secondes seulement d’écoulées avant qu’il ne reporte son attention sur sa captive… Les erreurs d’inattentions peuvent coûter cher…
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"Mercenaire rôliste, cherchant une troupe ? Contactez moi..."
Maleus
[Anjoué..non...]

Voila..ils sont arrivés...L'oeil unique du borgne balaye les lieux, c'est donc ça Vautorte, il avait imaginé un espece de chateau en ruine sur des terres désolées où il y aurait quelques arbres morts sur lesquels seraient perchés des piafs charognards...

Eh bien non..domaine tout ce qu'il y a de plus banal.
Legere deception du borgne..l'imagination fait tomber de haut.
Enfin bref.. de toute maniere rien n'a plus grand interet pour le grognon...sans cesse il se remémore les paroles de Fitzounette..renié! lui! et par une jeune fille qu'il considérait comme de sa famille...une douleur est née dans son coeur depuis ce moment..douleur dont il n'arrive pas à se débarasser.
A dire vrai il ne songe qu'à se foutre en l'air, la mort ferait disparaitre cette douleur atroce et ce gout amer qu'il a dans la bouche.
Mais les autres veillent...jamais ils ne le laisseraient mettre fin à ses jours..comme quoi l'ésprit de camaraderie peut etre genant quelques fois.

Tout ça à cause de ce pair..il a meme pensé à la tuer mais l'envie n'y est plus.
A quoi bon..de toute maniere dans l'histoire c'est le duc qui gagne et le Mal' n'a pas que ça à faire de jouer les mauvais perdants...il n'a pas perdu une bataille mais bien la guerre, du moins c'est ce qu'il ressent.
Cet otage n'est plus d'aucune utilité..en fait ce n'etait meme pas prévu de l'embarquer..bordel ! Foutu destin !!!
Le borgne grogne puis décide qu'il est temps de liberer le sieur Erik..il a déjà assez pris..la violence physique est suffisante...eh puis à coin bon le garder franchement.
Il tire une grosse bouffée et lache un grand nuage de fumée avant de se decider enfin à se diriger vers le pair ficelé, l'heure de la liberation sonne pour ce dernier.

Alors qu'il a déjà fait quelque pas, le colosse le chope doucement par le bras.

"Y a une lettre pour la Curia et une autre pour la Pairie qui attende dans une de mes besaces… J’pense que t’as une idée en tête… J’sais pas laquelle, mais j’m’en fous. Prends les et fait en sortes qu’elles arrivent à bon port…
J’te fais confiance Mal’, fais pas l’con… Elles sont scellées avec mon sceau, mais c’est d’quoi on a causé sur la route…"


Le borgne dépressif acquiesce puis part à la recherche des fameuses lettres..autant faire d'une pierre deux coups..le ducaillon servira de méssager...
Il fouille une premiere besace et n'y trouve que des objets insignifiants...
La deuxieme est la bonne, heureusement d'ailleur parce qu'il n'est pas patient.
Il range les deux missives dans sa propre besace et, reflexe de voleur oblige, continue à fouiller les besaces à la recherche de quelques écus..qued's helas, le géant a été prévoyant..foutu riche.

Il hausse les épaules et repart dans vers sa destination premiere..celle de l'otage.
Son visage ne degage rien mais dans son oeil unique du borgne on peut lire une tristesse infinie, une tristesse dévorante.
Il observe le pauvre duc captif, pas mal ammoché d'ailleur..le borgne s'enerve rarement mais quand c'est le cas...
La dague et tiré et l'otage à demi conscient a un geste de recul alors que Mal' s'approche de lui avec l'objet coupant.
Il détache les liens et lui balance les deux vissives, lui laissant le soin de retirer son baillon lui meme.

"Vous êtes libre monsieur le duc.. J'ai une monture à votre disposition..."D'un geste legerement évasif il montre le destrier non loin d'eux.

"Vous êtes chargé de remettre ses lettres à la Pairie et à la Curia..c'est noté dessus d'toute maniere.. et ne me demandez pas ce qu'il y est écrit je m'en balance... *Il range sa dague* Si vous tenez à la princesse il est préférable que vous alliez remettre ses lettres..."

Déjà il commence à s'éloigner alors que le pair se débarasse de son baillon mais s'arrete et se retourne de nouveau.

"Prenez soin de Fitzounette..elle est fragile...et je suis bien content que quelqu'un puisse encore veiller sur elle."

Le mercenaire sourit tristement puis repart en direction de ses camarades..le coeur toujours lourd..maintenant il n'a plus qu'à attendre l'Ankoù.

"Ken ur wezh all sieur Erik"

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Erikdejosseliniere
Cette langue honnie... Il la reconnaitrait entre toutes jusqu'à son dernier souffle, c'était celle de son enfance maudite, celle de ce frère devenu fou et de ce père ingrat, la langue de ceux qui l'avaient définitivement banni, avant qu'il trouve un jour refuge, faible, étique, pire qu'un vagabond et au bord du suicide en cette chère Bourgogne qui lui avait tout et tant donné. Tandis qu'il se saisissait des deux courriers, l'insulte fusa sans même qu'il ait le temps d'y songer :

Kas de gorf wa'r mes, Podad chufere !!!*

Son second réflexe, maintenant qu'il était enfin délié, fut de porter sa main dextre vers le pommeau de sa bastarde et d'en défier ce malotru sans coeur ni honneur. Mais, pour autant que notre Pair avait déjà pu en juger, l'homme n'était point un idiot et il avait pris bien soin de désarmer notre infortuné bourguignon, craignant bien certainement un geste de ce genre. Erik eut tout juste le temps d'apercevoir le fourreau de son arme dépasser très légèrement des fontes de son coursier équin mais à ce qu'il put en juger, l'ensemble était si bien ficelé qu'il lui faudrait attendre d'être en ville pour enfin récupérer cette si préciseuse lame offerte jadis par son Parrain Somat la veille de son baptême... Poussant un grognement :

Grrr... Tu penses à tout, Faquin ! Mais ne t'avise jamais de te retrouver sur le pré face à moi... Je prendrai mille plaisir à te massacrer morceau par morceau !

En cette folle et démente aventure, Erik avait découvert, pour ainsi dire, un sentiment nouveau, quelque chose qui s'etait introduit en son coeur et en son âme jusqu'à le rendre mauvais : la HAINE ! Jusque là, il lui était souvent arrivé de se mettre en colère, de se détourner de tel ou tel le jugeant indigne de son interet, mais le Duc ne connaissait point encore cet antonyme parfait de l'amour, quoi que certains eussent pu penser de lui... Le regard lancé vers Maleus, juste après avoir compris que l'heure des comptes n'étaient pas pour ce jourd'hui, était des plus clairs à son sujet...

Les deux missives lui firent redescendre les pieds sur terre. En quelques fractions de seconde lui vinrent simultanément deux reflexions : Retrouver sa Petite Reyne, la chair de sa chair, le sang de son sang, la prendre dans ses bras, lui demander... Lui faire LA demande ! La vie pouvait décidement être raccourcie de bien affreuse manière, voila l'une des leçons que ces derniers jours lui avaient enseigné. Il n'était pas bien vaillant, un coquard lui barrant l'oeil gauche, il était égratigné de partout, ses vêtements étaient sales, boueux et filés de partout. Sa tête, surtout, était toujours presque aussi douloureuse que depuis que le géant l'avait assommé tout au début de cet enlèvement et la faim lui tenaillait le ventre... Mais il est des moments où ces contingences ne sont plus d'aucune importance !

Adoncques : Retrouver au plus vite Sa Blondeur immaculée, son adamantine Dénéré, Sa petite Bimbo Ducale rien qu'à lui -et gare à qui s'approcherait- lui dire et lui prouver combien il l'aime, que c'est la seule et unique femme qu'il regardera désormais comme une femme, que sa vie est sans gout ni saveur lorsqu'elle n'est point à ses cotés... Mais avant, s'assurer d'une chose. Jamais il ne pourrait prendre congé de ces vilains sans cela :


Bastonne moi encore si tu le veux, Infâme : Je ne partirais point sans m'être avisé, par moi-même, que notre Princesse est belle et bien vive, ni sans qu'elle ait pu me souhaiter l'au revoir !

D'une voix sourde et mauvaise :

C'est sans condition !

Puis, comme s'il s'adressait à un vulgaire valet de ferme, ce que le Duc, au fond de lui, avait fini par croire, Maleus ayant choisi le "mauvais camp" contre celle qu'il prétendait révérer :

Allez ! File demander à TON MAITRE, pauvre Hère... Puisqu'il appert que tu n'es rien sans cette montagne de malfaisance !

Campé sur ses deux pieds comme s'ils étaient enraciné dans le sol, le Pair croisa ses deux bras contre sa poitrine, toisant de sa taille pourtant dans la moyenne un Maleus qui ne s'etait sans doute pas attendu à une telle réaction venant d'un homme que tous ces coups reçus en si peu de jours avait momentanément assommé, mais pas brisé. On ne met pas à bas de si facile manière la fierté retrouvée d'un noble de Bourgogne, non mais des fois ! Tel un roc au beau milieu d'une mer d'Iroise déchainée, Erik attendit donc...



[Pour les non-bretonnants et pour aller vite : "Va te faire F***, pot de M*** ! L'es colère, le Dukaillon... A ça oui, l'est colère...]
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Duc de Corbigny
Balestan
Cela faisait trop longtemps déjà que Balestan remettait son voyage en Bretagne afin de retrouver son neveu Dinidius. Et voilà qu'il devait l'annuler à peine arrivé à Angers !

Peste soit du destin !

Il avait chevauché toute la nuit à bride abattue pour arriver le plus rapidement possible à Saumur, accompagné de Kilia. Celle-ci l'avait averti d'une étrange affaire, et poussé à remettre son voyage en Bretagne.
Balestan n'avait pas vraiment compris les tenants et aboutissants de l'histoire qui lui avait narrée, car elle n'était que parcellaire.
Des mercenaires, ce qui revenait souvent à dire brigands, avaient enlevé Fitzounette, son fiancé Erik, ainsi que la princesse Armoria. Un certain Eikcork ou quelque chose dans ce goût là, angevin, serait à l'origine de ce coup fumant. Il avait du mal à comprendre pourquoi Fitzounette avait été enlevée, si ce n'est parce qu'elle se trouvait au mauvais endroit et au mauvais moment.
Elle avait apparemment réussi à s'enfuir, et était poursuivie par les brigands angevins, et devait arriver à Saumur ce jour, d'après le courrier affolé qu'elle avait envoyé à Kilia.

Balestan s'était posté à l'orée d'un petit bois, pour surveiller les arrivées à Saumur et aux bourgs avoisinnants. Voilà qui ne le changeait guère de son travail de douanier... Il fut surpris d'apercevoir un grand groupe armé emprunter un chemin détourné. Se pourrait-il que... Oui, il lui semblait apercevoir au moins une personne dans une position étrange et trop immobile que pour être libre de ses mouvements, et le groupe était trop hétéroclite que pour être un groupe militaire angevin.


Il jura.

Voilà qui compliquait la chose, il ne s'attendait pas à ce que les brigands talonnent Fitzounette à ce point. Il espéra qu'elle n'était pas retombé entre leurs mains, ne l'ayant pas aperçue.

Il éperonna sa monture et la lança à toute allure vers Saumur.

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Armoria
Elle ne dormait pas.

Tout le long de cette route de cauchemar, elle avait guetté la moindre opportunité, consciencieusement pourri la vie de son ravisseur dès que la plus petite occasion lui en était donnée, avec ses maigres moyens, avait résisté, l'avait insulté, lui avait craché en pleine face l'unique grain de maïs qui lui était passé dans la bouche, avait exploité ses rarissimes possibilités de le frapper, avait fait montre à chaque fois qu'elle l'avait pu de son caractère de cochon et de son entêtement.

Mais elle ne guettait plus aucun signe.

Elle avait été affamée, son ventre hurlant sa viduité. Elle avait été assoiffée, privée d'eau jusqu'à en avoir la gorge comme emplie de verre pilé, surtout après avoir hurlé à la garde la seule fois où elle avait été débaillonnée, devant les murs de Bourges. Elle avait subi les mille souffrances d'un corps saucissonné sur la croupe d'un cheval pendant des jours.

Elle n'avait plus ni faim, ni soif, ni douleur.

La miséricordieuse inconscience l'avait libérée, non de son kidnappeur, mais au moins des contingences corporelles.

Plus de colère, plus de craintes, plus de vigilance.

Plus rien.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Fitzounette
Elle avait chevauché sans jamais s’arrêter, sauf pour dissimuler ses traces, dans les premiers instants de sa fuite. Elle s’était amusée à brouiller les pistes, au cas où, faisait piétiner sa monture dans diverses directions, comme lui avait enseigné Papou. Juste une missive à sa tante Kilia… Désincarnée et griffonnée à la hâte.

Puis elle avait foncé à brides abattues, pratiquement couchée sur cette monture qui n’était pas Reese… Idefix avait il prit soin de l’étalon de la petite Reyne ? Elle l’espérait fortement. Elle ne pouvait pas dormir, ce canasson ne connaissant pas le chemin de la maison. Elle devait veiller à chaque seconde, le vent cinglant son visage et ses yeux palpitants et injectés de sang.

Le corps entier de la môme n’était qu’un champ de ruine. Ses poignets bleus, son dos cassé, sa nuque douloureuse de trop tenir la position inconfortable. Le ventre rongé par la faim, la soif. La crasse et la poussière… Qui faisaient ressembler sa blondeur à un tas de cendre, sa peau laiteuse à une colombe souillée…

La traversée de la Touraine fut interminable. Elle eut plusieurs hauts le cœur d’épuisement, d’angoisse. De grande tristesse aussi, de déception envers celui qui s’était prétendu son grand frère si longtemps. Un air étrange lui trottait dans la tête… Maleus, si tu savais comme je t’aimais, Maleus, si tu savais… Elle se mit à hurler comme une perdue. D’un seul coup, toute la rage accumulée s'échappa, la laissant encore plus démunie.

Quelle est la folie qui pouvait les avoir possédé ? Quel est le mal qui avait rongé leur âme ? Eikorc, pourquoi ? Pourquoi tant de noirceur dans ton cœur que j’ai connu si léger ? Eikorc… Les grosses larmes se mirent à rouler. Rien n’avait de sens. Des jours qu’elle évoluait dans ce cauchemar sans issue, sans jamais trouver le salut.
Mais, au loin… Imposantes et noires murailles...

Ses prières avaient trouvé écho. Les remparts de la plus belle ville du royaume. Le nid des buses. Frisson qui lui grimpe le long de l’échine. Saumur, Saumur for ever. Un sourire de démente nait sur ses lèvres. Erik mon amour, je suis sauve. Erik mon doux, je t’en supplie, résistes, je vais venir te chercher. Erik, je ne suis rien sans toi…

Et alors que sa monture s’apprêtait à franchir les portes de la ville, comme abandonnée par tout souffle, elle glissa de selle et s’affala lourdement face contre terre, comme si la vie avait quitté ce corps si frêle et si jeune.

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Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Damoiselle de la Croixille.
Dict "La petite Reyne de l'Anjou". Duduche de Chateau Gontier.
Balestan
Sa monture épuisée, Balestan ralentit quelque peu l'allure en vue de l'entrée de Saumur, d'autant qu'un cheval sans cavalier barrait une partie du chemin.
Il fit se cabrer sa monture pour la faire piler, apercevant au dernier moment un corps gisant sur le sol à côté du cheval qui entravait le passage.
Calmant son destrier, il mit pied à terre et se pencha sur le corps de l'infortuné. Infortunée, constata-t-il, et blonde, par ailleurs...
La duchesse ! Il la retourna précautionneusement, et inquiet, guetta des signes de vie.
Soulagement, sa poitrine se soulevait régulièrement, mais faiblement. Elle était cependant en piteux état. Des lèvres desséchées et en sang, de multiples contusions...

Balestan héla les gardes pour l'aider à amener Fitzounette au dispensaire de Victoire.

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Victoire_loo
AU DISPENSAIRE


Victoire se remettait doucement de son malaise du a l'épuisement. Elle avait bien du mal a mener toutes ces activités de front : le dispensaire, les cours d'avocate du dragon, ses démarches pour son bapteme, la coordination du grand festival de la couronne... Son corps l'avait laché.

Elle se reposait donc, laissant Alix Enora faire le plus gros du travail, assise a l'extérieur goutant à la douce chaleur du soleil. Les yeux fermée, elle écoutait les sons qui lui parvenaient essayant de deviner ce qui se cachait derriere chacun d'eux lorsqu'elle en entendi un qui lui était familer.

Elle y porta plus particulierement attention car il lui semblait que les auteurs de ses bruits de pas approchaient trops vite pour marcher, mais pas asssez pour courir. Curieuse, elle ouvrit un oeuil, puis l'autre, et reconnu Balestan suivit de pret par la garde de la ville portant un corps qui semblait sans vie.

Elle reconnue sa cousine et bondit de son fauteuil ouvrant les portes du dispensaire pour laisser entrer les gardes auxquels elle designa un lit dans une chambre indivuduelle. Une fois Fitzounette allongée, elle fit sortir tout le monde et s'occupa d'elle.

Ses mains tremblaient, l'emotion était intense. Son coeur battait si fort qu'il lui faisait presque mal. Elle avait déja soigné des dizaines de gens, mais là, c'etait sa cousine, celle qu'elle considérait comme un soeur qui était allongée devant elle, et elle en perdait tous ces moyens.

Elle ferma les yeux un instant, respira calmement et commença a examiner Fitzounette, et aussi tot ses reflexes reprire le dessus.

Elle la débarassa de ses vettements crasseux puis lui pinça doucement la peau pour en mesurer l'elasticité et estimer son degré de déshydratation, examina ses poignés meurtris, et de multiples contusions réparties sur tout le corps, celle à la nuque l'inquiétait plus particulierement.

La premiere des priorités etait de la réhydrater, elle releva Fitzounette, trempa un doigt dans un verre d'eau et mouilla ses levres puis versa un peu d'eau dans sa bouche pour qu'elle puisse saliver un peu, et lui rendre le reflexe de déglutition, puis elle la fit boire petit a petit, deux grands verres.

Elle la lava de la tete au pied rendant a sa peau sa couleur d'origine, tout en essayant d'etre la plus douce possible sur les contusions, ellle avait beau se dire qu'elle était inconsciente, elle avait quand meme peur de lui faire mal.

Sur les poignés elle passa un baume cicatrisant avant de les bander. Sur les contusions elle passa un beaume anti inflamatoire, doucement, osant a peine efleurer la peau de sa cousine. Au fur et a mesure qu'elle la soignait, elle imaginait les soufrances qu'elle avait du endurer, partagée entre la colere et la tristesse.

Quand elle eut finit elle posa un drap sur le corps de Fitzounette et la borda en prenant soin de laissez assez de mou pour qu'elle soit bien a l'aise, si tant est qu'elle puisse l'etre dans son état.

Elle n'avait pas vu le temps passer et se sentait fatiguée, ses jambes flageolaient. Elle se reposa quelques instants avant de sortir donner des nouvelles.


Elle n'a rien de cassé, ses contusions vont beaucoup la faire soufrir, surtout au cou, mais elles vont se resorber petit a petit.

Le visage de Victoire de rembrunit un peu.

En revanche elle souffre d'une severe deshydratation.

sa voix se brisat en prononçant les derniers mots

Il n'est pas exclus qu'elle ne s'en remete pas.

Victoire releva la tete ver Balestan.

Mais qu'est ce qui lui est donc arrivé ?

Apres avoir écouté ses explications elle soupira et retourna dans la chambre de Fitzounette. Avant de refermer la porte elle dit a Balestan :

Pas de visite jusqu'a demain matin, mais restez la s'il vous plait, si par malheur son état venait a se détériorer j'aurais besoin que vous alliez prévenir ses proches.

Elle referma la porte de la chambre derriere elle, alla s'assoir pres de sa cousine, lui prit la main, et pensa au moyen de la venger.

Cousine, j'ai une dete envers toi qui a lavé l'honneur de maman, alors que ca aurait du etre a moi de le faire. Je te promet que je ferais tout ce que je peux pour te venger.

Elle laissa les larmes lui couler sur les joues.
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Felina
Saumur : nouvelle ville. Une pause imposée ... ou pas


La troupe continue d'avancer, un silence pesant qui les entoure ... alors que l'aube se lève sur le domaine de Vautorte. Une chape de plomb semble peser de tout son poids sur le cortège de mercenaires, tous murés dans leurs sombres pensées. La Duchesse haute comme trois pommes leur a faussé compagnie dans la nuit, Maleus semble n'être plus que l'ombre de lui même ... La Féline a réussit à échanger quelques paroles avec lui mais a vite compris qu'il ne désirait qu'un seule chose, être seule. Quant au géant au regard azur ... Félina n'a toujours pas osé aller le voir pour lui demander ce qui allait se passer ensuite. Non qu'il lui fasse peur, mais il avait déjà fort à faire avec son encombrant et indiscipliné paquet royal. Mais faisant contre mauvaise fortune bon coeur, elle les a néanmoins suivit et alors qu'apparaissent enfin les murailles de Saumur ... chez eux comme ils lui ont dit, elle se demande s'il n'est pas temps pour elle de s'éclipser.

Pour le moment elle se sait inutile, toutes ces histoires ne sont pas les siennes et on lui a même presqu'interdit de s'en mêler, du moins est ce qu'elle en a compris, et elle n'est le genre de femme à qui on doive dire deux fois les choses. Elle aurait aimer flanquer une bonne rouste au ducaillon, mais non ça ... c'est pas permis, réservé au borgne. Aussi, alors qu'Eikorc se dirige vers son domaine en compagnie de quelques hommes et de sa royale "invitée", et leur indique qu'ils ont "quartier libre", la Rastignac ne se fait pas prier. Elle a faim, elle a soif et elle est épuisée par ces longues journées de chevauchée. D'un signe de tête vers le colosse, elle lui signifie ce qu'elle a décidé, gardant dans un coin de son esprit l'idée de revenir sous peu demander des explications.

Un dernier regard vers la troupe de mercenaires, un haussement d'épaule et la sauvageonne pique des deux en direction de la ville ... Les quelques écus qui lui restent en bourse lui suffiront à trouver gîte et couvert du moins pour ce soir, ensuite, bah elle fera comme elle sait faire, elle trouvera de quoi dormir et manger à sa façon ... La revoilà seule, cette solitude qu'elle chérit tant.

Demain elle reviendra le voir, et il devra lui dire ce qu'il attend d'elle, si tant est qu'il attende quoique ce soit d'elle d'ailleurs. Pour l'heure ... à table !! A nous deux Saumur ... montre moi ce que tu vaux.

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Juliuz a dit : "Felina, que j'ai convertie aux joies du brigandage, une vraie perle de franchise et d'humour"
Kilia
[Saumur mais où?]

Depuis la lecture de la missive de Fitzounette, rien n'allait plus. Elle avait rebroussé chemin vers sa propriété de Saumur attendant sa nièce. Les minutes devenaient des heures insoutenables, elle était restée sur les remparts guettant l'arrivée de sa petite Reyne, mais rien, rien que des paysans, des promeneurs, des charrettes...encore et toujours des Saumurois partant aux champs revenant. Elle avait l'impression d'attendre quelque chose qui ne viendrait jamais. Plus d'une fois elle était descendue en trombe bousculant tout sur son passage, sautant sur son cheval pour une silhouette au loin qui aurait pu être celle de sa petite. Départ au grand galop, menaçant de piétiner les personnes franchissant la grande porte. Et puis, déception en arrivant assez près pour discerner. Grognements et jurons s'entremêlant dans la bouche de la duchesse qui n'avait plus l'air qu'une louve aux aboies attendant le retour d'un de ses petits.
La lettre de Fitz écrit à la vas-vite, dans un moment de profond désarroi, confus et presque incompréhensible. "Au secoure... ils vont tuer Erick...Eikorc et les autres sont fou nous ont enlevé... je me suis échappée... peur, ils sont derrière moi, ... Saumur,... Au secoure". C'est ce qu'elle avait pu déchiffrer sur le parchemin froissé couvert de tâche qui ne pouvait être que des larmes. Écriture tremblante comme si elle ne pouvait tenir une plume. L'horreur.

Elle avait envoyé Balestan surveiller les chemins. Pas de nouvelle. N'en pouvant plus d'attendre elle décide de retourner dans sa propriété et d'envoyer Bagminton au Château, peut être que Fitzounette allait partir là-bas. La colère montait en elle, comment avaient-ils pu toucher à la petite Reyne, coup de poing sur la table quand elle donne les ordres. " Trouvez là moi!!!!".

C'est à ce moment que le petiot de la cuisinière arrive en trombe. Hurlant Duchesse, Duchesse! Duchesse!
Elle l'attrape fermant par les épaules.
Quoi? Quoi? Tu as vu Fitzounette????
Il n'arrive pas à reprendre assez de souffle pour parler mais hoche de la tête.

Où?! Où, est-elle?! Parle Boudiou!
Le gamin aimerai bien parler mais faudrait que la duchesse arrête de le secouer d'avant en arrière comme un prunier, ce n’est pas ainsi qu'il va cracher ce qu'il a dire. Elle le libère de son étreinte, il arrive à lever un bras, et montrer du doigt la cour. Kilia essaye de rester calme, de lui laisser le temps, mais la cour elle en a rien à faire, elle respire un grand coup comme pour inciter le gamin à faire de même, dans un regard voulant lui dire "on respire, et dis moi."
Le temps lui semble une éternité, la minute qu'il faut au gamin pour sortir Au dispensaire! lui semble durer une heure.

Enfin! Départ en courant, le dispensaire est à quelques pâtés de maison mais elle saute sur Savage, le fait partir au grand galop, et manque d'entrer dans le dispensaire avec lui. Elle saute du cheval devant la porte et entre en criant.

FITZOUNETTE!!!


Ce retrouvant nez à nez avec Blestan.

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[J'aime pas le nouveau forum!]
[15-02-2009 23:20 : vous avez reçu un rocalin qui console de la part d'Armoria]
Balestan
Balestan haussa les épaules en entendant Victoire dresser le tableau de la situation de la duchesse après qu'elle se soit occupé d'elle. Il savait que Victoire avait vite tendance à dramatiser la situation, et même si l'état de Fitzounette n'était pas le plus brillant, il avait déjà vu pire.

Balestan s'était surtout inquiété de voir les mercenaires débarquer dans le dispensaire. Victoire voulait qu'il reste pour annoncer d'éventuelles mauvaises nouvelles à la famille de Fitzounette, mais il n'avait pas imaginé un seul instant quitter le dispensaire sans Fitzounette.

Il montait la garde à l'entrée du dispensaire, son arbalète lourde tendue, le carreau prêt à transpercer toute personne hostile qui voudrait rentrer.

En entendant une voix familière crier
Citation:
FITZOUNETTE!!!
Balestan faillit presser la détente de son arme, tant il était nerveux.

Il se retrouva face à Kilia, et fut soulagé de la voir les rejoindre.


Ah, je me demandais où tu étais passée. Victoire vient d'apporter les premiers soins à Fitzounette, qui est vivante, mais inconsciente. J'ai aperçu les mercenaires à proximité de Saumur, je ne pensais pas qu'ils seraient là aussi vite, mais heureusement j'ai trouvé Fitzounette avant eux ! Je ne suis pas à l'aise dans le dispensaire, il faudra l'amener dans un endroit plus sûr au plus vite.
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Vadikura, incarné par Fitzounette
Retour en son pays, le volatile exécute vrille et piqué gagné par l’euphorie de retrouver les siens.
La buse se posa et déplia immédiatement sa banderole, joie du retour mais le duc lui avait fait comprendre qu’il n’était pas question de bâcler le boulot. Le petit étendard se déplia laissant paraitre le slogan : Buse expresse, 24/24, devis sous la demi-heure, livraison dans l’heure.


Citation:
Yop la famille !

De graves nouvelles me parviennent aux oreilles….
Avant, mon retour, on ne bouge pas d’une oreille….
Je dois à Crokie et sien une attentive oreille…
Je vous bise tous dans le creux de l’oreille…

Vadikura
--Georges_


[Quand la tranquillité explose…]

La seigneurie est vide, complètement, les domestiques profitant du jour de congé que leur avait laisser l’intendant… De toute façon, personne ne reviendra jamais dans cette demeure, et Georges commence à en avoir la certitude… Avachis dans l’un des fauteuil imposant et poussiéreux, il regarde le salon laissé à l’abandon, moins que le reste de la demeure, surtout moins que l’étage où il ne peut plus monter… L’hiver s’est fait plus rude, la douleur de sa jambe s’est aggravée, et l’envie de la combattre, elle, s’est étiolée…

Le chauve passe une main sur son visage las, poussant un long soupire juste avant de suspendre son geste… Des bruits de sabots, il écarte sa main, s’arrache du fauteuil et clopine le plus vite possible vers une des fenêtre… Les yeux s’agrandissent alors qu’il découvre la masse d’homme qui fait face à la demeure… De diou !! Une attaque !!

Ni une ni deux, son sang ne fait qu’un tour, il se jette sur l’épée courte accrochée au mur et s’acharne contre la porte en ahanant… Sortant le plus vite possible de la maison en trainant la patte derrière lui… Il fusille du regard l’homme colossal qui se permet d’ouvrir les grilles avant de s’attarder sur les traits… Plus vieux, plus durs… Mais c’est bien son patron… Alors comme ça, il est revenu finalement…

S’arrêtant à ses côtés, il l’écoute la montagne de muscles qui s’abaissent sur lui pour lui expliquer tout ce qu’il a fait… Il ne peut retenir la surprise qui se lit sur son visage… Les yeux ouvert comme des soucoupes, il en bégayerai presque… Il a enlevé la GMF de diou !! Ah bah ça, il y aurait jamais pensé… Bordel, l’est couillu ou totalement barge… Et pourtant, il ne peut qu’être fier d’être au service de cet homme, parce qu’au moins, lui ne baisse pas complètement les bras…

Discours fini, il secoue la tête pour remettre ses esprits en place et repart en clopinant vers la demeure… Il sait quelle chambre il doit ouvrir, celle que le de Nerra lui avait demandé d’aménager et modifier, pour des invités ‘spéciaux’… Aussi vite qu’il peut, il remonte l’allée, s’engouffrant dans l’embrasure de la porte, bourrant l’huis massif d’un coup d’épaule pour l’ouvrir un peu plus… L’épée est balancée dans les escaliers alors qu’il se dirige rapidement à travers le long corridor, rejoignant rapidement la cuisine…

Plateau attrapé, les mains se font vives, attrapant légumes, viandes, fruits, entassant ce qu’il faut pour un colosse affamé… Glissant même une bouteille de vin avant de repartir, ouvrant les portes d’un habile coup de rein pour se diriger droit vers la ‘pièce secrète’, juste sous l’escalier en pierre… Il se glisse dedans, allumant une torche pour se diriger, la porte se refermant derrière lui et le coupant du monde, du moindre bruit… La boustifaille est posée sur la seule table de la chambre, en rocher… Un sourire vient naître sur ses lèvres alors qu’il se rappelle comment il a fait sué les deux jeunes pour monter ce bureau… Ah que c’était bon de les faire travailler comme des bêtes pour se venger de leurs moqueries… Pas parce qu’il est handicapé qu’il ne sait pas se faire respecter et les taloches étaient tombées…

Le cristal de son regard balaie la pièce, vérifiant la bonne place du broc incrusté dans le mur de l’autre côté… Le lit massif posé en son centre, la seule fenêtre comblée par de lourdes planches en bois… Aucunes lumières, aucuns sons ne filtrait dans cette pièce… Soupire qui lui échappe alors qu’il rejoint la seule autre porte de cet endroit, l’ouvrant pour vérifier qu’aucune fuite n’était possible, les latrines n’offrant aucune porte de sortie possible…

Les sourcils se haussent alors qu’il entend la porte s’ouvrir, il se retourne d’un coup et claque la sienne avant de voir Eikorc porté son paquet sur son épaule… Il plisse le nez alors que la Princesse tombe lourdement sur le lit, le Seigneur de Vautorte semble plus en rogne qu’il ne le pensait, première fois qu’il le voit traiter une femme de la sorte…

Grondement qui s’échappe de sa gorge pour exprimer son mécontentement, mais le sourire que lui renvoie son patron semble vouloir l’apaiser… Et la voix chaude vibre à nouveau dans la pièce, dans son esprit, lui donnant les ordres rapidement tout en lui disant de venir le trouver dans son bureau si quelqu’un le cherchait… Une grimace étire les lèvres du chauve en le regardant faire demi-tour, espérons qu’il ne gueulera pas en découvrant la couche de poussière qui se trouve à l’étage…

Soupire qui s’élève alors qu’il se dirige vers la princesse, attrapant la bouteille de vin au passage… Georges la fixe, et soupire, commençant peu à peu à délacer les liens, retirant d’abord le foulard qui masque son visage, puis le bâillon, les jetant dans un coin de la pièce avant de tendre la bouteille au-dessus du visage de la blonde… Il plie la jambe droite, autant qu’il le peut sans forcer sur la gauche, et tend le bras pour que la goulot soit juste au-dessus des lèvres asséchées…


"Vous m'entendez... ?
Le voyage est terminé et Eikorc vous offre l'une de ses meilleures bouteilles, j'espère que l'arôme vous plaira... 'Tention, je verse..."


Lentement les gouttes sucrées tombent sur le visage, éclaboussant autant les lèvres que les joues pâles… Le regard balaie les traits, elle semble mal en point, surtout avec l’œuf incroyable qui siège en plein milieu de son front. Il y a pas été de main morte le boss ! L’intendant s’applique à faire passer l’alcool le plus doucement possible dans la bouche de la princesse… Goutte après goutte, du moins, le plus lentement possible… Et il surveille le visage, forçant un peut sur son genou blessé en gémissant pour poser la boulot directement sur les lèvres et mieux versé le flot de liquide, surveillant toujours, pour pouvoir être prêt à agir à la moindre réaction… Bonne ou mauvaise…

Armoria
La réaction n'est que physique, et qu'interne. Le liquide est absorbé par un corps avide, non rejeté parce que versé goutte à goutte. Le visage ne tressaille pas. La machine qu'est un corps recueille ce qui lui est ainsi offert, mais l'anima est trop loin. Trop loin. Bien trop loin.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Victoire_loo
AU DISPENSAIRE

Victoire allait s'endormir quand elle entendit la voix de sa mère hurler "FITZOUNETTE". Elle sortit de la chambre, soulagée de la savoir là.

Maman, tu veux bien prendre le relais ? Fait la boire un grand verre d'eau toute les heures.

Elle regarda Balestan, il n'avait plus son visage habituel, elle devina intuitivement que quelque chose n'allait pas. Elle s'approcha de lui et lui demanda :

Qu'est ce qui se passe ?
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