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[RP OUVERT] Chez Lulu la nantaise : taverne et fille de joie

--Guillaume_de_longueville


[Dans la taverne]


Guillaume attrapa le chat qui s'était aventuré sur la table par la peau du cou, regardant cet insolent petit animal qui visiblement ne doutait de rien, n'hésitant point à défier un goupil !
Il n'aurait fait qu'une bouchée de lui s'il l'avait souhaité !

Tout en caressant son cher Renart afin qu'il ne montre point de signe de jalousie, il confia le chaton à Marion, le posant contre son sein.
Il l'écouta en souriant évoquer son sort dans cette grande ville...

Il était certain qu'un chaton perdu avait de faibles chances de survie s'il n'était point adopté, sans mère pour lui apprendre à chasser...
Même un gros rat pourrait avoir raison de lui, tout faraud qu'il était, sans compter les chiens errants et affamés presque aussi nombreux qui peuplaient Paris...
Mais Lulu accepterait t'elle de le garder ?
Au vu des dégats qu'il avait fait dans sa cuisine, si l'on en coyait ses oreilles, celà lui semblait douteux.

Il le caressa, lui gratouillant la tête...

Lulu je ne sais point...
Il fait encore trop de bêtises, et il n'y a guère de grenier à grain à protéger des rongeurs...


Il sourit à Marion...

Mais...souhaiterais tu l'adopter mon amour ?
Renart se fera à sa compagnie, et pourra lui apprendre à chasser de petites proies tout comme lui même...
Et, ainsi nous ne lui ôterons point sa liberté, qu'en dis tu ?


Marion serait ravie de ce présent pensa t'il...
Il attendit sa réponse en déposant un léger baiser sur ses lèvres, puis gratta affectueusement le ventre de son goupil qui réclamait des caresses lui aussi, allongé sur le dos...
--La_tonsure_joyeuse


(Pendant ce temps chez le Père Jean)

Le père Jean se remettait de ses émotions, il se rhabillait et regardait la belle et plantureuse Lulu qui était encore allongée sur le lit défait, sa longue chevelure étalée autour de sa tête dans laquelle quelques instants auparavant il avait passé ses doigts, les crispant au moment suprême. Cette femme avait le don de le ranimer comme s'il avait encore vingt ans, mais il fallait qu'il se prépare, il chassa de son esprit les idées qui lui venaient en la voyant abandonnée après leur petite joute...

Ma belle Lulu ! Je ne veux pas te presser ou avoir l'air de me débarrasser de toi mais il faut que je prépare mon livre pour réciter les prières du mariage et tout mon nécessaire pour te calligraphier un beau parchemin consignant votre mariage.
Et puis ton futur mari doit bien se demander où tu es passée ! Tu sais bien que les hommes dans une maison sont perdus, alors préparer une cérémonie relèverait de l'exploit !!!! Tu vas devoir me précéder...


Il lui prit la main et l'aida à se lever, non sans lui donner un baiser langoureux avant de la relâcher, il lui caressa la joue et lui dit ému :

Allez, habille toi ma belle dans quelques heures tu seras une épouse et tu devras te conduire comme telle, plus question de... enfin tu m'as compris.

Il se détourna pour aller chercher ce dont il aurait besoin, au passage il jeta une bûche dans la cheminée, le printemps arrivait mais sa petite maison était fraiche, il appréciait encore une belle flambée.
Il quitta la pièce sans regarder Lulu qui avait entrepris de se vêtir, il n'était pas très sûr sinon de l'heure à laquelle le mariage aurait lieu. La bougresse avait réveillé en lui plus que des souvenirs !
--Lulu_la_nantaise


La Lulu lui rendit mille fois son baiser en l'étreignant avec fougue son vieux complice "La Tonsure" !

C'est que mine de rien il lui avait donné de l'émotion son vieil ami le curé, puis y fallait bien le dire du plaisir aussi...
Un amant comme ça, ça se garde !

Aussi tandis qu'elle restait dépoitraillée en chemise en buvant un coup d'excellent vin de messe, elle se dit qu'un curé ça réhausserait la réputation de son auberge !
Puis quand le Georges serait fatigué, le Père pourrait prendre la relève !

Elle se colla à son cher curé et lui sussura au creux de l'oreille...
Dis pas de bêtises le Père !
Tu sais bien que je serais jamais la femme d'un seul homme et que toi et moi...


Elle lui mis la main aux fesses et lui donna une grande claque amicale !

Allez vieux grigou, prépares ton fourbi, moi je fais la boustifaille pour demain midi !
Mon tourtereau il a ramené du gibier je crois bien !
On va faire une fête à se rouler sous la table !
--Leroiduplaisir
Le jeune homme brun, un peu mal rasé, avait entendu parler de cette endroit, il etait curieu de voir sa! il entra dans la taverne..

Bonjour a tous! il fesa un clin d'oeil a la taverniere et s'approcha du comptoir
--Le.vieux.georges


Ben quand même !
Tu fricotais quoi avec ton cureton, humm ?

Suspicieux mine de rien le vieux Georges : c'est qu'il la connait sa Lulu !
Mais bon..
Déjà qu'elle l'ai demandée en mariage, ca tient du miracle, on va pas lui demander de devenir une Sainte nom plus !
Sans compter qu'une sainte c'est guère excitant, alors que sa Lulu...
On peut la papouiller elle dit jamais non !

C'est qu'elle le ferait fondre, devenir gaga, cette poupée là...

Je t'ai fait une petite chanson ma Lulu !

Et Georges de se mettre à chanter, gratouillant son luth...et souriant à sa future épouse.





Je me suis fait tout petit

Je n'avait jamais ôté mon chapeau
Devant personne
Maintenant je rampe et je fait le beau
Quand ell' me sonne
J'étais chien méchant ell' me fait manger
Dans sa menotte
J'avais des dents d' loup, je les ai changées
Pour des quenottes!

Refrain

Je m' suis fait tout p'tit devant un' poupée
Qui ferm' les yeux quand on la couche
Je m' suis fait tout p'tit devant un' poupée
Qui fait Maman quand on la touche.


J'était dur à cuire ell' m'a converti
La fine mouche
Et je suis tombé tout chaud, tout rôti
Contre sa bouche
Qui a des dents de lait quand elle sourit
Quand elle chante
Et des dents de loup, quand elle est furie
Qu'elle est méchante.

(refrain)

Je subis sa loi, je file tout doux
Sous son empire
Bien qu'ell' soit jalouse au-delà de tout
Et même pire
Un’ jolie pervench’ qui m’avait paru
Plus joli’ qu’elle
Un' jolie pervench' un jour en mourut
A coup d'ombrelle.

(refrain)

Tous les somnambules, tous les mages m'ont
Dit sans malice
Qu'en ses bras croix, je subirais mon
Dernier supplice
Il en est de pir's li en est d' meilleur's
Mais à tout prendre
Qu'on se pende ici, qu'on se pende ailleurs
S'il faut se pendre.

(refrain)


Tu sais que je t'adore ma Lulu...alors sois gentille avec ton vieux Georges, hein poupée ?

Et de l'embrasser à pleine bouche à peine était elle entrée dans la taverne, sa main allant se perdre du côté de ses fesses charnues.

Bon on se fera des papouilles plus tard mon angelot : y'a du boulot !
Le Guillaume a rapporté un marcassin, j'y ai enlevé la couenne et je l'ai raccourci comme le bourreau avec les nobliaux, à la hache !
Mais pour ce qui est de faire mijoter l'animal, je te laisse faire : la cuistance c'est ton domaine !


Il se servit une belle chope de bière et alla s'attabler avec les tourteraux après avoir tapé gentiment sur le postérieur de sa belle, l'expédiant dans la cuisine !
C'est point parce que c'était sa promise qu'il allait se taper tout le boulot pendant qu'elle badinait avec son cureton !
--Lulu_la_nantaise


La Lulu observa le nouveau venu...
C'est point qu'il avait l'air bien méchant, mais là il tombait bien mal !

C'est que y'en avait du boulot pour tout préparer pour le lendemain midi !
Et là y'avait urgence a fermer temporairement la taverne qu'allait faire office de chapelle avec tout le fourbi de La Tonsure Joyeuse, qui se révélait être un excelent étalon...
Faudrait qu'elle en parle au Georges...après le mariage !
Une petite nuit de noces avec les deux hommes de sa vie, ça serait point pour lui déplaire à la Lulu !

Surtout que ça risquait de picoler plus que de raison et que c'est point terrible pour faire des exploits au lit !

Bon fallait gérer, gentiment mais fermement...

Bonjour étranger !
C'est point que vous tombez mal...mais presque !
On est en famille là : je convole demain et on se fait une petite fête familiale et entre bons amis...
Je vais quand même vous offrir le verre de l'amitié, goutez moi ça !


La Lulu remplit une pleine chope à bière de Brutal...
Ca ramonne, pas vrai ?
Je crois que le mieux serait que t'ailles cuver chez toi quelques temps...
Tu seras le bienvenue quand la taverne rouvrira !


Elle poussa l'importun vers la porte et il ne tarda point à s'affaler dans un tas d'ordures après être parti en titubant dur !

Elle mis un panneau sur la porte :

Fermé pour cose de mariaje !
C'est qu'elle avait des lettres la Lulu !

Puis suivant les conseils de Georges, elle fila préparer la marinade cuite d'après la recette : dans une sauteuse, faites chauffer l'huile d'olive et faites-y revenir les oignons, les échalotes et les carottes émincés. Mouillez avec le vin rouge et le vinaigre. Ajoutez le bouquet garni, l'ail, les clous de girofle et le sucre. Salez et poivrez. Laissez cuire 30 minutes à feu doux.

Puis après avoir enlevé les membranes de ce beau cuissot, elle le mit à la cave, l'endroit le plus frais de l'auberge, et laissa mariner tranquillement :
La cuisson serait pour le lendemain dès tôt le matin : a priori un jeune marcassin dont la cuisson prendrait bien la matinée...
--Marsouille


[Taverne. Sur les genoux]

Tout à ses occupations de toilette soignée, le chaton n'avait pas avisé le grand dadet d'homme qui l'avais pris par la peau du coup. Il souffla à son visage tout en remuant. Dieux! Il allait le livrer à la bestiole qui n'était pas un chien! ... Ah non. Soulagé, il atterrit sur les genoux de la Dame. Elle sentait moins mauvais. L'odeur de l'animal ne l'avait pas trop infectée...
Il leva la tête vers le visage de la femme et tendit une patte douce vers elle. Il aimait se frotter aux visages.

Marsouille jeta un oeil au... Renart? Bien, c'était donc son nom? Il avait un nom, et semblait apprécier les caresses de l'homme, sans doute son maître. Il ricanait intérieurement. Cette grosse bête plus rousse que lui était bien moins effrayante a voir sous les caresses... Peut-être qu'il ne le croquerai pas. Bien, alors peut-être qu'il ne lui arracherai pas tout ses jolis poils. Trop fortiche, le chaton! C'est super-chaton! Du moins, il le croyait. S'il avait arraché les cheveux de la tête d'une poupée, pourquoi pas à ce Renart? Il fut pris tout de même d'un léger doute qu'il chassa par des ronronnements.
Mars, toujours affublé de son collier de fortune, cambra le dos sous les mains féminines qu'il finit par saisir entre ses petites dents, mâchouillant doucement un index et un ongle.


Je suis parti de chez moi depuis si longtemps... Qu'aiment les humains, déjà? J'ai tout oublié suite à ma vie d'aventures, arpentant tant de chemins... Oui, ça fait des heures que je suis seul! Mais mon éducation me reviendra tôt ou tard. Après tant de pérégrinations, il est normal que j'oublie...

Tout en continuant de ronronner, le félin s'assit sur les cuisses confortables et entreprit de lécher l'index qu'il avait mâchouille. Quelques coups de langue arrangeaient tout! Il leva sa petite tête à nouveau vers le visage qui semblait doux. Il plissa un peu les yeux en continuant de fixer ceux de la femme. Il aurait bien joué avec ces jolis cils... Mais il croyait se souvenir que les humains n'aimaient pas trop qu'un truc pointu s'approche de leurs yeux. Donc il baissa la tête et se cala confortablement dans le giron de la femme, bougeant ses pattes avant au rythme de ses "ronron".

Il sursauta lorsque un homme entra. Et puis il y avait plus de monde que lorsqu'il était arrivé. Lorsqu'un autre homme se mit à chanter, le chaton prit peur et se précipita dans un coin de mur sombre.
La vie dans une taverne n'était peut-être pas si belle à vivre... Et apparemment, les gens avec le Renart vivaient là. D'ailleurs, ce dernier le regardait d'un sale oeil. Il n'allait pas le pourchasser? Non, il était tranquillement couché sur le coté, mais le félin voyait bien qu'il ne l'aimait pas... Comme chien et chat?
Mars, toujours le cou enturbanné du bout de banderole déchiré, bondit sur le rebors de la fenêtre par laquelle il était entré. Il jeta un coup d'oeil à la gentille dame... et fila. Mais jamais il ne retournerai chez son ancienne maîtresse qui le manipulait telle une poupée! Jamais!
Mais il comptait bien se glisser dans une autre maison. Plus calme qu'une taverne et sans enfants... Que les chiens et autres menaces s'écartent! Car le chaton roux n'hésiterait pas à les tuer, ou du moins les mettre tous hors d'état de nuire. Super chaton, super chaton... La confiance en soi lui donnera-t-il des ailes?



[Bonjour, Bonjour,
Retrait du HRP qui n'a pas sa place dans le RP (cf Règles d'or du coin des aRPenteurs).
Bien entendu, vous pouvez supprimer mon intervention une fois que vous en avez pris connaissance.
Bon jeu, Bon RP
Modo Mahelya]
--Marion_hette

Guillaume dont le regard allait alternativement du visage de son aimée au chaton, du chaton au goupil qui offrait son ventre à la caresse le corps courbé en arc de cercle, les pattes abandonnées se posant parfois sur sa main, se saisit du chaton par la peau du cou et le déposa contre le sein Marion...
Elle pencha son visage sur la petite boule de poils doux et frotta sa joue contre lui, le chaton semblait apprécier en faisant des ronrons sonores pour son petit corps, elle le sentait vibrer, sa petite tête relevée il observait Marion en fermant par moment ses insondables yeux encore du bleu des petits chats, une patte timide se levait comme s'il voulait tâter son visage... Elle le déposa sur ses genoux et le caressa faisant redoubler ses ronrons, il lui lécha la main de sa petite langue rose et râpeuse, et exerça ses petites dents sur son index la faisant rire doucement. Puis il s'installe sur ses genoux et ses pattes avant entreprirent un pétrissage mini félin en règle au rythme de ses "ronrons"... Marion ne bougea plus le laissant s'endormir sur elle, elle avait fort envie de l'emmener avec eux dans leur périple jusqu'aux terres de Guillaume, cela serait charmant un couple d'humains avec deux bestioles rousses !!!!
Un homme entra un peu bruyamment faisant se réveiller le chaton qui se crisper elle l'apaisa d'une caresse, mais il fut effrayé et sauta à terre pour aller se cacher dans un petit coin sombre, puis vif il sauta sur le bord de la fenêtre avec toujours autour du cou son étrange collier que Marion n'avait pas pris le temps de lui ôter, il sauta dans la rue où il déguerpit à toute trotte, avant de disparaitre à sa vue. Elle espérait que rien de fâcheux ne lui arriverait et qu'il trouverait un foyer accueillant.
Elle regarda Guillaume et lui sourit tendrement en lui prenant sa main..


Je crois que l'adoption de ce petit chaton n'est pas prévue pour nous ! Hein mon Renart tu resteras notre seul et unique rouquin !!!!

Et elle le gratifia d'une caresse sur sa tête.
Puis se sentant heureuse elle se pencha vers Guillaume et lui donna un baiser sur sa joue.
--La_tonsure_joyeuse

Il marchait d'un pas plus vif, tout ragaillardi, la Lulu lui avait insufflé du tonus, il se sentait d'humeur joyeuse et tout plein d'ardeur. Il avait sa lourde besace qui battait son flanc, un sourire accroché à son visage sans qu'il en fut conscient, il se déplaçait avec presque son allure de jeune homme revenue pour se rendre vers la taverne de Lulu_la_ Nantaise.
Il secoua la tête en pensant
: Ah sacrée Lulu, quel tempérament cette femme !

En arrivant devant la porte de l'échoppe voisine de la taverne il faillit trébucher, quelque chose lui était passé entre les jambes, manquant de le faire s'étaler dans la rue, il eut à peine le temps de voir un chaton roux avec un étrange collier autour du cou qui détalait comme si une meute de chiens le poursuivait.Il eut un petit rire.
Puis il arriva à la porte de l'auberge et tendit la main pour saisir le loquet de la porte... Quand la porte s'ouvrit laissant s'échapper le son de la voix de Lulu qui avait l'air de chasser un ivrogne sans trop de ménagement, elle n'était pas toujours très diplomate faut bien le dire !!!!

Citation:
Je crois que le mieux serait que t'ailles cuver chez toi quelques temps...
Tu seras le bienvenue quand la taverne rouvrira !


Oh la ! Lulu c'est comme ça que tu traites la clientèle !!!! Je t'ai connue plus tendre !!! Je crois que je vais devoir te faire passer une double confession !!! Pauvre homme il serait bien content peut-être d'assister à ton mariage il ferait la foule !!!!
Le père la Tonsure la regardait hilare, la voyant appliquer son panneau, l'air déterminé annonçant la fermeture de l'auberge en raison de mariage.
Il entra dans l'auberge après que la Lulu l'ai foudroyé du regard en s'en allant secouer ses casseroles dans sa cuisine...

Il regarda alors autour de lui et vit le couple assis près de la cheminée et sur les genoux de l'homme un ... oui...un goupil !!!! Il regarda la petite jeune femme près de l'homme qui paraissait bien plus grand qu'elle, il la trouva bien jolie cette jeunesse.
Son regard se tourna vers le bar où il vit un solide gaillard aux cheveux blancs, un regard pétillant, un luth posé sur le bout du bar, il comprit qu'il avait affaire au futur marié, il s'avança vers lui pour le saluer.


Bonsoir à tous, je suis le Père Jean dit la Tonsure ! Lulu a filé vers sa cuisine sans nous présenter !!! Je viens célébrer votre mariage Messire Georges avec votre "douce" fiancée, je pense que vous êtes bien le Georges dont elle m'a parlé, elle m'a fait un portrait de vous très ressemblant !

Il tendit une main vers Georges pour le saluer, un demi sourire accroché aux lèvres le troubadour lui serra la main avec fermeté.

Vous pensez bien Curé ! Je suis le futur marié, et là près de la cheminée se trouvent nos témoins, enfin deux de nos témoins, les autres ne vont pas tarder à arriver. Mais en attendant buvons à la santé de la mariée, la plus gironde jamais vue, avec le plus doux de tous les caractères !!!! Mais...Mais... Avec le coeur le plus gros que j'ai connu !!!

Georges ouvrit une bonne bouteille et remplit les verres, il fait signe à Guillaume et sa dulcinée pour qu'ils s'approchent.
Ils se mirent à trinquer quand Georges avisa l'homme brun qui était toujours là entre le bar et la porte, il avait remarqué le regard qu'il avait posé sur la plantureuse beauté de sa belle tavernière, il en était fier, mais ce soir elle allait être sa femme, que le freluquet ne se prenne pas d'illusions.
Sans rancune il lui remplit un verre qu'il l'invita à venir prendre d'un grand signe de la main....Ce soir il se sentait si heureux qu'il en devenait généreux...
--Guillaume_de_longueville


Je suis le futur marié, et là près de la cheminée se trouvent nos témoins, enfin deux de nos témoins, les autres ne vont pas tarder à arriver. Mais en attendant buvons à la santé de la mariée, la plus gironde jamais vue, avec le plus doux de tous les caractères !!!! Mais...Mais... Avec le coeur le plus gros que j'ai connu !!!


Guillaume sourit aux paroles du Vieux Georges...non dénuées d'une certaine vérité !
Lulu pouvait passer de l'état de biche à celui de dragonne en fort peu de temps...

Il prit la main de Marion, caressant machinalement leur anneau de fiancailles.
Peut-être le Père "La tonsure" accepterait - il de les sanctifier ?

Il songea qu'il manquerait un chapelain en son manoir...
L'homme avait l'air brave et non dénué d'une certaine fantaisie, fort pauvre si l'on en jugeait par sa soutane fort propre mais rapiécée en bien des endroits.
Une place confortable, bien nourri et bien logé, avec une petite rente lui conviendrait sans doute pour ses vieux jours.

De plus il avait l'air fort avenant et était un vieil ami de Lulu qui ferait une parfaite cuisinière, Georges les régalant de ses chansons et s'occupant du vaste parc qui nécéssiterait sans doute une remise en état complète.
Guillaume n'osait imaginer après plus de treize ans d'abandon le nombre de ronces, d'orties et mauvaises herbes qui devaient l'envahir : il ne seraient point trop de deux !
Il leur parlerait à tous de ses projets pour eux après le repas...

Pour l'heure, il déposa un baiser sur la main de sa douce fiancée qu'il eu bien épousée sur le champ, et ils se joignirent aux deux hommes pour trinquer à la mariée !

A votre belle Lulu mon cher georges, heureux homme que vous êtes ! Nous sommes témoins de votre mariage... Vous serez témoins du nôtre !

Il lui sourit...
Mais excusez moi mon père !
Mon nom est Guillaume de Longueville, et je vous présente Marion, future Dame de Longueville...


Il embrassa tendrement sa fiancée, quand il sentit une chaude présence contre ses jambes...
Et voici Renart, mon goupil...
Il n'est point apprivoisé...mais m'est fort attaché.


Il sourit au bon père...
Les deux êtres qui lui était les plus chers près de lui, il se sentait transporté de bonheur en cette joyeuse journée !
Il s'inquiéta cependant de Lulu qui aurait du être là à trinquer en leur compagnie, la hélant de la salle !
Georges ne semblait être point trop préssé de voir sa future épouse arriver !
Il lui fit un clin d'oeil complice, serrant Marion par la taille.
--Marion_hette

Marion que Guillaume venait de présenter au vieux prêtre comme sa future épouse se sentait bien.
Elle laissait son regard par moment trainer du côté de la fenêtre par laquelle le chaton s'était enfui, la fenêtre à présent était fermée.
Lulu était dans la cuisine et il commençait d'arriver des odeurs délicieuses dans le bruit des ustensiles qu'elle remuait avec son énergie coutumière.
Marion sentit sur elle le poids d'un regard et tourna la tête dans la direction de l'homme brun qui parlait peu, elle vit ses yeux qui la regardaient, un regard comme en ont les hommes qui évaluent ce que les vêtements des femmes dissimulent. Elle détourna son regard, l'homme était plaisant à regarder mais il devait chercher une compagne de plaisir, pour quelques heures...

Soudain son esprit quitta l'auberge, il l'emmena quelques mois en arrière, quand pour elle la vie s'écoulait sans souci, quand elle préparait avec une jeune couturière du village embauchée pour la seconder les parures des dames du château en vue d'un mariage. Elle revoit la blonde jeune fille qui était très douée, Marion lui donna quelques conseils qu''elle tenait de sa mère, elle pensait qu'à présent ce devait être elle qui travaillait pour Dame Agnès et ses filles...

Voici qu'elle se retrouvait encore au milieu de préparatifs pour un mariage, mais il était très différent, déjà par l'âge des futurs époux, par le fait que ce mariage n'était pas un arrangement pour des titres ou des biens, mais celui de deux êtres qui s'aimaient. Elle n'avait pas l'habitude de cotoyer des personnes comme eux dans son passé pas si lointain, mais ce qui l'avait précipitée sur les routes lui avait enseigné qu'il existait toutes sortes de gens. Elle n'était pas d'une nature à juger les gens de prime abord car au cours de ce périple elle avait appris beaucoup sur l'âme humaine.

Même ce curé n'était pas un curé comme on en voit partout, mais il semblait empreint d'une grande tolérance pour les humains qu'il croisait, il ne leur jetait pas des paroles sèches les vouant à la damnation.
Georges aussi était un être comme elle en avait peu croisé, un troubadour au verbe allègre et vert parfois, mais dont les yeux pétillaient sans cesse au-dessus de son sourire malicieux.

Sans oublier le sombre Guillaume du premier jour lui aussi avait changé, il semblait heureux dans cette taverne au milieu de tous ces gens, ne venait-il pas de les inviter à leur prochain mariage ?

Seul pour l'instant la troublait l'homme brun qui buvait en trinquant avec Georges celui-ci allait finir ivre avant le début de mariage !!!

Les autres invités tardaient un peu mais y avait-il une heure de fixée? Elle ne le pensait pas ! Tous ici vivaient sans se bousculer au gré des évènements.

Lulu toujours dans sa cuisine devait se démener derrière ses fourneaux, Marion n'osait aller lui proposer son aide, elle ne savait comment la volcanique tavernière prendrait son offre.

Elle baissa les yeux sur Renart, assis sur son train arrière contre la jambe de Guillaume, il semblait une sentinelle observant l'agitation des hommes qui l'entouraient, se doutait-il que cette bonne odeur venait du marcassin qu'il avait trouvé dans la forêt cet après-midi, se demandait-il si Lulu lui avait gardé un morceau de viande crue sur un bel os pour le récompenser ?
Petit à petit Marion n'entendait plus le bruit des conversations, elle était un peu fatiguée, elle s'écarta de Guillaume qui tenta de la retenir mais elle lui sourit en serrant sa main, lui disant qu'elle souhaitait s'assoir, depuis qu'elle était dans cette auberge elle avait bu un peu trop de vin, elle préférait l'attendre à leur table. Pour le rassurer elle se haussa sur la pointe des pieds et lui effleura les lèvres des siennes.
--Lulu_la_nantaise


Soudain les bruits de casseroles cessèrent dans la cuisine et l'on entendit des bruits de pas dans un escalier reliant sans doute la cuisine à la chambre de Lulu pour plus de commodité.
Le silence se fit, intriguant...puis Lulu parut en haut de l'escalier principal !

En robe de mariée d'un blanc virginal, fort pigeonnante et mettant ses appâts en valeur, la tête couronnée de fleurs tout aussi blanches que la robe qu'elle soulevait bien haut d'une main laissant apparaitre ses cuisses, un bouquet de fleurs d'oranger à la main, l'effet était... saisissant !

Guillaume s'en étrangla en avalant son verre de travers, Georges recracha le sien et parti d'un énorme rire auquel se joignit le bon Père La Tonsure, Marion pouffa...
Puis la taverne entière éclara d'un rire aussi irrépréssible que joyeux !
L'alcool ne devant point être pour rien non plus dans la gaité générale provoqué par Lulu qui ayant fini de descendre l'escalier poussa sa gueulante !
Pour une fois qu'elle faisait des efforts de toilette, ça faisait rigoler tout le monde !
Bande de gougnafiers tous autant qu'y étaient !
Et même les tourtereaux qui se mettaient de la partie pour se payer sa fiole !

Rigolez bande de salopiauds !
Pourquoi qu'une catin, une fille de joie, une putain, qu'elle pourrait point se marier en blanc ?
C'est-y que je serais point une vraie jeune fille hein le Georges ?
Pis toi le cureton t'as point profité de mes services dans le temps ?
Bande de goujats !
Servez moi plutôt à boire tiens ! Et plutôt deux fois qu'une !!


C'est qu'elle avait l'air vraiment en colère la Lulu...
Les rires cesserent dans la taverne tandis qu'elle s'enfilait cul-sec deux chopines de "Brutal" !
Puis elle se radoucit...presque, tandis que Georges la prenait dans ses bras en lui sussurant des mots tendres et coquins...
Guillaume s'éclipsa près de Marion et le Père "La tonsure" pris place en face d'eux, laissant les amoureux se réconcilier en souriant dans sa barbe...volcanique Lulu...

Allez les enfants, c'est pas le tout, mais buvons !
A la santé des amoureux !!
Pis le père, tu feras la messe de mariage quand Margot sera arrivée...après tu seras plus en état vieux grigou !
Mais que la fête commence !


Lulu disparu à nouveau dans sa cuisine et revint avec un plateau de goujères.

Et voilà les amuses-gueule en attendant ! Georges à côté de Marion et moi en face à côté de notre bon père !
Régalez vous !
--La_grosse_margot
-


[Dans une calèche et fouette cocher! Puis chez Lulu]


La grosse Margot tremblotait au rythme de la calèche sur les rues pavées de la capitale, ses gros seins agités comme de la gelée. Et ça commençait à lui faire mal. Des excroissances de cette ampleur sont fortement soumises à la dure loi de la gravité, donc ça pèse. Pour prendre l'air, Margot avait ouvert les fenêtres... puis elle aimait qu'on la remarque. Se souvenait-on ici de son fameux lever de cuisse? Très souple la Margot, malgré ses plis de peau!
Cela faisait longtemps qu'elle n'était pas revenue à Paris. C'est ici qu'elle avait amassé toute sa petite richesse. Autrefois, elle bossait dur. Et son ambition l'avait faite aller parmi les plus haute sphères... Les puissants aimaient beaucoup les siennes, de sphères! Mais à force, les intrigues l'avaient vaincue. Tout d'abord cette femme de Duc, sale bonne femme aigrie et jalouse qui avait rependu d'horribles rumeurs sur la bonne Margot... Et ensuite ce stupide malentendu. Elle n'avait pas voulu le voler ce collier de diamants! Juste l'emprunter.
Enfin! C'était il y a quelques années... Depuis, Margot s'était réfugiée en province où elle avait ouvert un petit bouiboui, offrant ses charmes - au moyen d'écus sonnants et trébuchants - aux clients les plus fidèles et charmants. La lettre étonnante de son amie lui donnait une bonne raison d'abandonner son affaire et quitter cette ville de péquenauds. Elle verrai quoi faire plus tard. La retraite, c'était pas pour tout de suite!

Et la voilà de nouveau à Paris! Pourquoi? Eh bien elle n'était toujours pas remise du pourquoi du comment! Lulu! Sa Lulu! Que de bon temps passé ensemble! Elles avaient enchainé les clients, s'en faisant parfois un défi. C'est beau la jeunesse! Margot avait tout de même 26 ans... Depuis bon nombre d'années, il faut dire! Il serai bon qu'elle se vieillisse un peu, elle ne trompait plus personne... Lulu était plus jeune qu'elle, Margot croyait se souvenir qu'elle n'avait pas 35 ans...
Oui, et donc elle était sidérée! Lulu qui se marie! Cette nouvelle lui avait fait pousser un cri de joie, très aigu pour une voix si grave. Le vieux Georges lui avait donc passé la corde au cou... Car nul doute que ce ne fût pas le contraire! C'était un authentique gentilhomme ce Georges! Avec le feu aux braies, elle en savait quelque chose la Margot! Ce n'était pas pour déplaire à Lulu! Elle ricana tout seule dans sa calèche. Elle avait tellement hâte d'arriver...


_ Cocher! Avance, par tout les Saints!
Le cocher se retourna.
_ Non, pas les miens vieux saligaud! Regarde devant toi et hâte-toi! Je n'aimerai pas être en retard!
Petite Nature broncha. Margot ne se séparait jamais de son chat persan, nommé Petite Nature. C'était un brave chat! Il se laissait porter comme un sac et ne marchait presque jamais, ce qui avait pour effet de le rendre aussi gros qu'un putois. Il était parfois si inerte qu'on le croyait mort.
La calèche s'arrêta enfin. La brune femme sortit précipitamment et se retourna soudain vers le vieux cocher.

_ Veuillez apporter mes malles à l'intérieur, toutes. Voici votre argent.
_ J'accepte toute sorte de paiement, m'dame vous savez?
Dit-il lubriquement en se passant la langue sur les lèvres.
Margot lui donna une petite tape affectueuse sur la joue en battant des cils coquinement.

_ Ah, mon bon! Je n'ai pas le temps pour des galipettes car je viens pour l'officialisation aristotélicienne des galipettes d'une bonne amie! Tenez, vos écus. Je veux voir mes affaires à l'intérieur, levez-vous donc!

Tac! Tac! Tac! Le bruits des talons hauts de la grosse Margot résonnèrent. Elle s'était recoiffée dans la calèche et s'était remis du rouge vermeil aux lèvres, essuyant ce qui avait dépassé lors des cachots de la route. Elle s'était habillée pour l'occasion. Quelque chose de sobre et de pas blanc, car seule la mariée peut porter ces couleurs, il ne fallait pas lui faire ombrage. Margot adorait les habits voyants et les bijoux clinquants, elle avait du mal à se séparer de son faste habituel pour faire modeste figure aujourd'hui... Mais elle avait fait un effort tout de même.
Donc, elle s'était vêtue d'un bustier bleu ciel perlé d'une dentelle rouge et son opulente poitrine était plus rehaussée que jamais, lui sautant quasiment à la gorge. Un médaillon se cachait entre ses seins. Elle portait également deux boucles d'oreille en or et des bracelets de pierres semi-précieuses et scintillantes. Pour finir, elle avait assorti les couleurs de son bustier à une jupe bleue plus foncée que le reste, cousue avec des lignes espacées de petites perles rouge qui faisaient le rappel de la couleur de sa dentelle. Ses yeux verts en amandes étaient fardés de noir autour et de bleu sur les paupières, lui donnant un regard charbonneux et mutin. Ses escarpins noirs surmontés d'un gros noeud rouge tapaient sur le sol à chacun de ses pas. Oui, il ne fallait pas en faire trop... Sobriété, sobriété.

_ Seigneur, je suis pressée de revoir ma catin d'amour... Murmura-t-elle pour elle même, relevant son coude ou son énorme chat était posé.
La devanture de la taverne Lulu la Nantaise apparut révélant des fenêtres allumées. Comme à chaque fois que Margot était très excitée, un petit cri aigu sorti malgré elle de sa gorge.
Elle ouvrit la porte à toute volée et s'écria avant même de savoir si elle était là:

_ Lulu! Luluuuuuuu! Je suis arrivéeeeee! Hiiiiii!!

-
--Le.vieux.georges


La Margot !
Ma bonne vieille catin d'amour, c'est que ça fait plaisir de te voir !
T'as point maigrie ma grosse ! Toujours aussi belle !


Le Georges lui fit d' énormes bises, bien des souvenirs remontant à la surface...
Son émoi était si grand, qu'il ne put empêcher une belle excroissance de tendre ses braies... Margot lui faisait toujours autant d'effet avec ses appétissantes rondeurs !
Et ma foi, il l'eu bien mariée aussi si celà lui avait été permis de prendre deux femmes pour épouses !

Il pourrait toujours lui rendre de petites visites à l'occasion se dit-il en souriant...
Entre amis y'a pas de mal à se témoigner de la tendresse...

Son regard plongea vers la plantureuse poitrine de la belle Margot...

Et toujours fervente aristotélicienne je vois... fit-il en y plongeant ses mains pour saisir son médaillon.

Dieu ! Que sa peau était douce à cet endroit là...
Il sentit le regard courroucé de Lulu peser soudainement sur lui et remis sa main prestement à sa place, à défaut de pouvoir cacher son émoi.

Allez, viens boire un coup ma belle !
Et je te présente Dame Marion et Messire Guillame... Tu connais ce bon vieux curé de "la Tonsure" plus intimement que moi !
Je vous présente pas !


Et la prenant par le bras il l'amena à ses côtés, lui versant généreusement du vin dans sa coupe !
--Guillaume_de_longueville


Guillaume ne pu retenir un sourire en apercevant Dame Margot... ou plutôt "la grosse Margot"...

Plusieurs années plus tôt, alors qu'il était sur la route du côté d'Amiens, il s'était arrêté dans une taverne mal-fâmée où il avait bu plus que de raison, cherchant en vain à lutter contre son cafard.
La grosse Margot lui avait prodigué un peu de tendresse durant la nuit, moyennant quelques écus.
Elle avait encore forçie depuis mais il lui était reconnaissant de l'avoir consolé ce soir là.

Il se leva souriant, et s'inclina devant elle, la gratifiant d'un baise-main qui empourpra son visage.
Guillaume de longueville, enchanté Dame.
Mais vous pouvez m'appeler Guillaume, tout comme Lulu et Georges...
Et permettez moi de vous présenter Marion, ma fiancée et future épouse !
fit il en prenant Marion par la main.

Il se décala sur le banc afin de lui faire une place entre lui et Georges qui la menait par la main, et dont il avait parfaitement suivi le manège coquin... ce qui lui valait l'hire de sa volcanique future épouse !
A son soulagement celle-ci acceuillit Margot comme une vieille et très bonne amie et nul crêpage de chignon ne s'ensuivit !

Georges offrait une nouvelle tournée générale !
Et le curé avait la descente plutôt facile...
Il interrogea Lulu du regard... peut-être était-il temps de passer à la cérémonie religieuse tant que le Père "la tonsure joyeuse" et Georges qui s'entendaient comme larrons en foire tenaient encore debout ?

Attendant la réponse à sa question muette, il embrassa tendrement Marion.
Bientôt ce serait leur tour et il avait hâte d'être au lendemain pour gagner la Bourgogne et retrouver le manoir abandonné quinze ans auparavant...
La petite chapelle remise en état, ils y prononceraient le plus sacré des serments.

Je t'aime Marion...
et il me tarde de t'épouser mon bel amour...
lui chuchota-t'il en caressant son doux visage.
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