Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8   >   >>

[RP OUVERT] Chez Lulu la nantaise : taverne et fille de joie

--La_grosse_margot


Margot sauta au cou de Lulu en la faisant tournoyer. Bien que bien en chair, Lulu était poids plume comparé à la grosse Margot qui avait bien 20 kilos de plus, ainsi que quelques années également. Elle lui baisa les joues en y laissant du rouge.
--Le.vieux.georges a écrit:
La Margot !
Ma bonne vieille catin d'amour, c'est que ça fait plaisir de te voir !
T'as point maigrie ma grosse ! Toujours aussi belle !

Elle réserva le même sort à Georges en bisouillant sa barbe. Toujours aussi flatteur!
_ Maigrir, moi? Ho Ho! Pour quoi faire? Je peux cacher deux bonhommes comme toi rien que sous mes bras! Et décapiter une tête entre mes lolos! Ah Ah, c'est du dur! J'espère que toi aussi t'as gardé ta.. dureté, car faudrait point que ma Lulu soit insatisfaite, hein?
--Le.vieux.georges a écrit:
Allez, viens boire un coup ma belle !
Et je te présente Dame Marion et Messire Guillame... Tu connais ce bon vieux curé de "la Tonsure" plus intimement que moi !
Je vous présente pas !

Ce n'est qu'à cet instant que Margot remarqua les trois autres personnes.
_ Oh, Tonsure, vieille fripe! Toujours en service, mon Père? Tout nu sous vot' bure, comme d'habitude? Hu Hu!
Elle avisa un beau jeune-homme qu'elle regarda d'un oeil pétillant. Soit ils se ressemblaient tous, soit elle l'avait déjà vu quelque part... Elle lui secoua vigoureusement la main, faisant trembler sa tête.
--Guillaume_de_longueville a écrit:
Guillaume de Longueville, enchanté Dame. Mais vous pouvez m'appeler Guillaume, tout comme Lulu et Georges... Et permettez moi de vous présenter Marion, ma fiancée et future épouse !

Regardant en souriant sa future épouse, elle la salua d'un signe de tête. Connaissant la force de sa poigne, elle ne voulait pas secouer cette jolie jeune-femme comme un prunier.
_ Enchantée, moi c'est Margot, vieille copine d'la Lulu! Enfin, vieille, c'est une façon de parler bien-sûr pour deux jouvencelles telles que nous, pas vrai? Vous allez donc vous marier vous aussi? Eh ben dit donc... Vous ferez un très beau couple, vous êtes mignons comme des chatons.
Ce disant, elle ébouriffa la tête de Petite Nature et lui colla un baiser sur son poil gris. Ses yeux verts s'ouvrirent, il regarda l'assistance, blotti dans les bras de se maîtresse et se rendormit, ne sentant même pas le goupil qui n'était pas loin et que Margot n'avait pas remarqué.
_ Alors les 4 tourtereaux... L'est où ce mariage?
Le beau jeune-homme avait l'air bien pressé, avec si jolie demoiselle, elle comprenait qu'il veuille la mettre dans son lit... Mais elle n'en dit rien. Il avait l'air d'un bon gars. Quant à ce filou de Georges, la Margot elle le voyait bien son petit manège.
_ Arrêtes de reluquer, vieux filou! C'est pas passque la Lulu est point jalouse qu'il faut lui en donner des raisons, hein! Nous, comme ont dit, c'est les copines avant la pine! Alors tu me la range sous ton bras, je la voit d'ici qui me vise ton cyclope! Ta mariée va devoir raccommoder tes braies après, tu va toutes les trouer!
Jetant un oeil vers Lulu:
_ Ah! Les vieux étalons sont bien les plus vaillants! C'est eux qui font les meilleurs poulains! Dit, Lulu ma belle jument, tu compte pouliner ou pas? J'aimerai croquer la grosse joues d'un joli marmot, si ton jules il a les bons têtards!
Se tournant vers la jolie jeune-fille, future jeune épousée, elle ajouta de sa voix rauque:
_ Oh, excusez mon langage noble Dame, je ne voudrais point vous choquer. Mais ne trouvez vous pas que ces deux là feraient un joli bébé? Imaginez le mélange! Un marmot à la barbe blanche et avec une grosse paire de... une poitrine, de longs cheveux noirs et la pipe au bec, moi je trouverai ça charmant!
Et la Margot d'éclater d'un gros rire, qu'elle calma en vidant la coupe que Georges lui avait servie.
-
--Lulu_la_nantaise


La Lulu sauta au cou de Margot, la couvrant de baisers, dont certains fort coquins, ne détestant point le contact de la poitrine de sa vieille amie..et amante !

La Margot la faisait tournoyer comme une jeune fille, tant et si bien que la tête lui tournant et l'émotion des retrouvailles aidant, plus les verres qu'elle s'était enfilés, au contact de sa peau douce et laiteuse ses baisers dérapèrent et Lulu l'embrassa à pleine bouche retrouvant une saveur d'antan toujours aussi agréable...
C'est qu'ils feraient un beau ménages à trois, Lulu n'ignorant point, son état égrillard en témoignait suffisamment, les désirs de son Georges...

Elle lui tapa affectueusement sur les fesses.

Ma belle et douce Margot !
C'est qu'on s'est consolée toutes les deux quand le Raoul le surineur y nous faisait des misères à nous piquer nos sous dans notre petite chambre du Faubourg Saint-Denis !
Même que quand on l'a retrouvé un poignard dans l'bide au fond d'une ruelle, vu qu'on a jamais su qui c'est qu'avait fait le coup, on s'était pris un sacrée cuite ! Tu te souviens ?


A l'évocation de ses doux souvenirs, l'avait la larme à l'oeil la Lulu !
Elle se mit à rire à gorge déployée en entendant Margot évoquer la virilité de son Georges !

T'inquiètes point ma belle, l'est encore vaillant le Georges !
Y pourrait bien satisfaire deux belles pouliches dans not' genre, hein vieux cochon ?
Pis un marmot j'avoue que j'y ai point pensé...
Ca me ferait drôle d'avoir à torcher un chiard j't'avouerais... mais c'est vrai qu'à mon âge... c'est maintenant ou jamais la douce...

Mais l'Georges à raison : à nos amours à tous, et même aux tiens l'curé de mes fesses !


Et la Lulu qu'aimait la plaisanterie fine d'éclater d'un rire qui semblait ne plus devoir finir !
--Marion_hette

Les hommes qui trinquaient bruyamment s'interrompirent quand la porte s'ouvrit pour laisse entrer un pauvre cocher qui salua l'assemblée d'un bref bonsoir et qui trainait une malle énorme qu'il déposa près de la porte et il ressortit tout aussitôt pour aller chercher la suite ....
Alors le bousculant et le houspillant une femme aux rondeurs plus que généreuses fit son entrée en gesticulant et en ondulant de tout son corps, une vraie tornade qui se précipita sur Lulu un bras grand ouvert, l’autre serrait contre elle ce que Marion prit d’abord pour un manchon, mais qui s’avéra être un gros chat au pelage long et au museau peu commun, animal placide qui restait comme une fourrure posée dans le creux de son bras...

Elle se précipita sur Lulu qui se jeta dans ses bras pour des embrassades virevoltantes de la part de la nouvelle entrante Margot !!!! Le chat à demi écrasé entre elle deux le spectacle était on ne peut plus insolite !!!! Même la nature du long baiser qu’elle échangèrent sans que le futur mariée ne s’offusque ni le curé !!!! Ainsi voici celle qui allait être le témoin de Lulu....
Les deux femmes semblaient toutes excitées et enchantées de se retrouver !!!!

Puis elle se planta devant Georges et il eut droit lui aussi à ses bises qui laissaient leurs traces sur sa joue, il n'en pouvait plus le pauvre vieux serré contre ses seins moelleux exposés comme des brioches en vitrine, il lui offrit tout de go de venir boire une coupe avec eux, non sans lui présenter les deux tourtereaux, pour le curé pas besoin de présentations elle le reconnut tout de suite et il eut droit aussi à une embrassade sur coussins gonflés et à avoir les joues fleuries de carmin !!!

Marion demeurait sans parler, elle ouvrait des yeux ronds et sa bouche aussi sans même s’en rendre compte, fascinée par cette femme volcanique, encore plus volubile et remuante que Lulu, elle aussi avait un déhanché qui faisait onduler sa croupe rebondie, sans parler de son décolleté qui semblait à chaque mouvement vouloir jaillir de son corsage et à voir les regards du vieux Georges on pouvait deviner les pensées qui l’agitaient, ce que lui fit remarquer d’ailleurs Margot sans ménagement ni fioritures, le curé aussi ne regardait pas le ciel !!!!

Soudain la voici qui s’enquiert des projets d’enfants de son amie en des termes très imagés tels que l’on n’en emploie pas dans les salons !!!!!
Elle évoqua des souvenirs de l’époque où elle et Lulu étaient des très jeunes femmes …..
Lulu éclata d'un long éclat de rire tout en trinquant aux amours de tous ceux qui étaient présents et à
celles du curé de ses fesses !!!!!
--La_tonsure_joyeuse

Les verres s'additionnaient, Georges tout à sa joie les remplissait sans compter, et le père avait beau ne pas terminer le sien à chaque tournée, il commençait cependant à en ressentir les effets...

Soudain l'arrivée fracassante de Margot derrière le cocher qui l'avait conduite jusqu'à la taverne le ramena à la réalité et même plus puisqu'il fit un bond dans ses souvenirs de plusieurs années en arrière.
Elle n'avait pas changé, toujours autant d'énergie qu'autrefois !!! Ah si cependant elle s'était enrobée la mâtine, elle avait pris de l'ampleur du côté de son corsage pigeonnant, sans oublier les hanches et son arrogante croupe quelle balançait encore de manière suggestive !!!! Hé !!! Hé !!! Le Georges ne parvenait plus à cacher son... émotion !!!
Les effusions des deux anciennes filles de joie furent des plus démonstratrices et les propos sans équivoques de l'une et l'autre définissaient bien leur joie à ces retrouvailles.
A l'évocation de leurs jeunesses tumultueuses dans la petite chambre qu'elles partageaient dans le Faubourg Saint-Denis, elles avaient la larme à l'oeil, mais point l'humeur chagrine.
Margot même déclancha un grand fou rire chez Lulu quand elle lui posa la question de savoir si elle allait avoir un enfant, elle n'y avait pas songé cette brave Lulu, ni à se marier non plus si le Georges n'avait eu des velléités d'aller courir les routes à son âge comme s'il était encore un godelureau frétillant comme un gardon !!!!

Le père Jean posa son verre et le fit sonner sur le comptoir pour obtenir l'attention de cette assemblée bigarrée, il avait remarqué que si Messire Guillaume semblait à son aise, et avait un certain sourire en regardant les appâts de la grosse Margot, la petite Marion qu'il tenait serrée contre lui avait un air quelque peu effarouché en revanche par ces tourbillonnantes retrouvailles et la verdeur des propos qui s'échangeaient. Il avait saisi en homme qui en a vu de toutes sortes que les routes de Margot et Guillaume avaient du un jour se croiser ....


Allez, allez les filles on se calme un peu ! On ferme le livre des souvenirs pour quelques minutes et on se souvient que nous sommes tous ici pour célébrer le mariage de notre belle Lulu et notre troubadour Georges !!!
Ce sacré gaillard a su réussir ce que personne n'aurait cru possible : ravir le coeur de la belle Nantaise !!!!
Lulu, Georges si vous êtes toujours décidés, si vous avez encore l'envie de vous unir et ayant suffisamment de lucidité pour le faire malgré les verres servis, je parle pour ceux que Georges et moi avons bus, puisque les témoins sont tous là je pourrais commencer la cérémonie !!!!


Il regarda Lulu et Georges qui ne protestèrent pas, la Lulu dans sa robe immaculée se rapprocha de son "fiancé" et le tira vers le fond de la taverne, disant au curé de préparer son matériel et son livre de prière à la bonne page et puis se tournant vers son futur mari elle lui dit :

Toi t'es prêt le Georges alors on se la fait cett' marche vers l'autel ??

(En l'occurrence une table sur laquelle le Père avait posé une nappe blanche et son livre de prières ainsi qu'une grosse bougie dans un bougeoir sortis du gros sac qu'il avait apporté,une assiette empruntée à l'auberge avec des petits morceaux de pain et dans la coupe sortie de sa besace du vin blanc de messe dont il avait pris une gourde, il passa une chasuble de cérémonie et finit par son étole qu'il passa autour de son cou, la cérémonie pas très protocolaire pouvait commencer dans les règles cependant.)

Allez mon vieux grigou d'amour, cette fois j't'épouse et tu m' feras un beau p'tiot Georges ou une p'tite Lulu !!! Que notre Margot elle veut être marraine à présent !!!!

Et avec lenteur ils firent les quelques mètres pour s'avancer jusque devant l'autel improvisé et pour une fois Lulu ne se dandina pas, l'émotion sans doute !!! Le Georges l'oeil toujours pétillant semblait avoir une petite larme qui perlait à sa paupière et qu'il contenait, il lui donna le bras et marcha droit l'air sérieux la moustache frémissante...

Le père ému les regarda se rapprocher, on entendit un reniflement du côté de la grosse Margot serrant plus fort son chat dans le creux de son bras, Guillaume droit et sérieux s'était placé aux côtés de George, Marion en peu en arrière attendait que la cérémonie commence, son regard allant des uns aux autres, même le goupil s'était prudemment rapproché et comme s'il avait compris ce qu'il se passait il était resté près de Marion, regardant son maître à quelques pas de lui de ses yeux d'or.
--Guillaume_de_longueville


Guillaume se retourna et souriant à Marion la pris par la main la faisant venir à ses côtés.
Il l'enlaça tendrement par la hanche et lui chuchota :

cette cérémonie me donne furieusement envie de t'épouser mon tendre amour...
Voudrais tu que nous demandions à ce bon père d'officier après Lulu et Georges... ou souhaites tu attendre que nous soyons en Bourgogne ?


Le plus tendre des baisers conclu sa demande... Marion était si charmante et douce et il l'aimait tant !
Il lui prit la main en lui souriant et leurs doigts s'entremêlèrent.

Du coin de l'oeil il regardait Lulu et Georges...
Fébriles comme deux jeunes tourtereaux, cette bonne Lulu avait la larme à l'oeil.
Quand à Georges il laissait paraître sa nervosité en se tordant les mains.

Il donna un coup de coude au vieux troubadour et lui sourit en hochant de la tête, ce qui eu pour effet de le détendre un peu...
Puis reprenant sa position droite comme un "I" et en apparence l'air fort sérieux, bien que riant intérieurement de ces noces pour le moins peu communes, il attendit que le Père Jean dit "La tonsure joyeuse" prononce les paroles qui scellerait l'amour et la fidélité de ses hôtes à tout jamais... quoique il eu un doute sur ce dernier point.

La scène des retrouvailles avec Margot pouvait laisser planer un doute sur le désir de l'un... et de l'autre aux penchants fort saphiques !
--La_tonsure_joyeuse

Le Père Jean commença sa cérémonie, car si le lieu était insolite il fallait qu'il suive bien la liturgie pour que ce mariage soit officiel.Mes chers amis nous sommes réunis en ce lieu pour unir Lulu et Georges qui sont accompagnés de leurs témoins Messire Guillaume de Longueville et Dame Margot.
Vous allez vous unir pour le meilleur et pour le pire, vous allez vivre des joies intenses, des moments de bonheur mais aussi affronter des difficultés, des disputes et parfois même des moments de tristesse, mais avec l'aide de Dieu et l'enseignement d'Aristote, vous allez surmonter tout cela chaque jour.


Il récita le Confiteor que les assistants reprirent avec lui avec plus ou moins de mémoire....
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,..........................


Puis il prit sur la table son grand livre des vertus et il lut un passage du Livre des vertus sur le Livre de la Création.
Puis il s'adressa à eux dans son homélie


Cher Georges, chère Lulu, nous y voilà enfin, nous nous réjouissona avec vous en ce moment que vous attendiez depuis si longtemps et nous sommes tous réunis dans la joie.

Vous allez vous donner l'un à l'autre, par le mariage
Que le mariage est beau, qui permet d'aimer ! Qui permet ce don de soi irrévocable, sans réserve, sans arrière-pensées, sans issue de secours pour filer à l'anglaise...
Pour cela, vous glisserez aujourd'hui votre "oui" dans celui de Dieu. C'est d'abord Lui qui vous unit.
Et c'est pourquoi vous communierez au Pain et au Vin comme Christos et Aristote nous l'ont demandé et ce afin que le monde ait la vie.
Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime" avait dit Christos à la veille de sa mort.
Amen !!!
Je vais demander aux témoins Guillaume et Margot ainsi qu'aux futurs époux de bien vouloir réciter avec moi le Crédo de notre sainte église :
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis, .....................En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle. Amen !


Ala fin de la prière il marqua un temps d'arrêt et puis releva la tête et comme s'il était dans une cathédrale remplie de monde un jour de grande célébration il s'adressa à toutes persones présentes, même s'il ne voulait rien laisser paraître dans son rôle d'officiant, il était ému tout de même !!!
Nous avons chers amis, devant nous un homme bon, sage et fi...dèle dont le nom est Georges, troubadour, à ses côtés, Lulu tavernière, une belle femme généreuse, s'activant quotidiennement et s'occupant de ses tâches ménagères dans son foyer. Ces deux êtres sont là aujourd'hui pour unir leurs destinées devant Dieu et devant les hommes. I les voilà maintenant, ici devant l'autel pour se dire "OUI" pour ce temps et pour l'éternité !!!

Cher Georges, chère Lulu, le mariage suppose que vous vous engagiez l'un envers l'autre librement et sans contrainte, que vous vous promettiez amour mutuel et respect pour toute la vie, que vous accueillerez les enfants que Dieu vous donnera, et les éduquerez selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos. Vous pouvez échanger vos consentements :


Le Georges regarda le père Jean comme si soudain il ne comprenait plus son langage, se dandina un peu, racla la gorge, regarda Lulu dans les yeux et articula à toute vitesse comme on se jette à l'eau !

Ben...Euh ... Dis ma Lulu .... Tu veux bien....Une profonde inspiration, Tu veux bien m'épouser ???

La Lulu tout à coup se sentait fondre devant son balourd qui se dandinait d'un pied sur l'autre, elle l'écoutait avec un sourire qui faisait trembler son menton....
Oui, je le veux mon vieux grigou et toi mon Georges ce que tu veux bien l'être mon mari ?

Le Père Jean regardait ce couple peu habitué à ces échanges devant toute une assemblée, Lulu avait la larme au bord des cil, Georges faisait le faraud mais il était tout aussi ému que sa fiancée quand il reprit la voix enrouée par l'émotion

Oui, je te veux ma Lulu moi ton Georges je te reçois comme épouse et je serais ton époux. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Lulu regardait son vieux Georges et une larme roula sur le haut de sa joue et elle la volcanique murmura presque :

Moi, ta Lulu je te veux mon vieux grigou de Georges d'amour comme époux et je serais ton épouse. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

La matine avait mis une main dans son dos et discrètement crut-elle , elle croisa ses doigts en prononçant ses promesses de fidélités, car ça.... Elle savait pas trop.... Elle a le sang chaud, on se refait pas avec une bague au doigt....
Margot derrière elle avait tiré un mouchoir d'entre ses seins et se tamponnait les yeux, elle se surprit même à tamponner ceux de son chat toujours posé dans le creux de son bras, l'émotion aidant elle le serrait et la pauvre bête ouvrait des grands yeux agitant sa queue touffue dont il tapait la taille de sa maîtresse. Celle-ci reniflait et essuyait ses larmes sans lui prêter attention, à ce train la pauvre bête aurait bientôt l'allure d'un véritable manchon !
Guillaume serrait plus fort la taille de Marion, la ramenant contre lui, la jeune fille regardait les deux futurs époux, ses yeux allant de l'un à l'autre, un geste de Guillaume lui fit lever le visage vers lui elle répondit à son sourire et appuya sa joue contre son torse pour cacher elle aussi son émotion. La chaleur qui émanait de lui la rendit encore plus émue, mais elle ne s'écarta pas...

Guillaume fouilla la petit poche de son gilet et s'avança vers Georges pour lui donner les anneaux de mariage que le père allait bénir pour sceller cette union... Les doigts tremblants Georges passa l'anneau à l'annulaire de sa femme et en fit autant avec l'autre que Lulu finit de faire glisser.

Reçois cet anneau en signe de fidélité et d'amour par lequel tu deviens mon épouse ....

Le père les déclara officiellement mariés et procéda alors au partage du pain et du vin puis il marmonna le reste des prières en se tournant vers l'autel improvisé et acheva se retournant vers eux et les bénissant Mes chers amis allez dans la paix !

Et vif il referma son son livre , souffla la bougie, la laissa sur la table et prit le chandelier et il fit tout disparaitre dans son grand sac, puis se frottant les mains il se tourna vers le petit groupe qui félicitait et congratulait les nouveaux époux, il en fit tout autant serrant un peu plus que convenu la mariée contre lui, une main s'égarant sur sa croupe rebondie, et se tournant vers Margot il la prit carrément dans ses bras pour lui plaquer deux baisers sur ses joues dont l'un finit au coin de sa bouche, la serrant sans se préoccuper du pauvre chat gris....
Georges embrassa sa nouvelle épousée d'un baiser vorace auquel sa femme répondit du même appétit... Puis il annonça que la fête devait commençer et se glissa derrière le bar avec une rapidité de jeune homme, prit des verres qu'il aligna, une bouteille de vin blanc et pétillant, il emplit les verres , sortit des cochonnailles coupées en petits bouts et leur fit signe de s'approcher, levant son verre bien haut pour trinquer avec ses amis rassemblés, les anciens, les nouveaux, et aux animaux présents !!!! Et hop une rondelle de saucisson vint atterrir devant le goupil qui profita de l'aubaine mais le chat placide regarda son offrande avec un dédain qui fit rire tout le monde ......
Lulu leva son verre et esquissa un pas de danse en disant tout haut :


Mes très chers amis que la fête commence et que la nuit passe sans qu'on s'en aperçoive, mangeons, buvons, ripaillons , dansons jusqu'à l'aube !!!!

Elle prit le bras du père Jean et se mit à chanter en le faisant tournoyer, puis elle le lâcha brusquement et se dirigea vers la cuisine, on l'entendit parler aux deux gamines qu'elle avait embauchées pour le services, d'autres voix se mêlèrent à la sienne et elle revint acccompagnée de trois troubadours et leurs instruments.....
--La_grosse_margot
-


La grosse Margot essuya une larme durant la cérémonie peu commune.
_ Que c'est beau... Chuchota-t-elle à Petite Nature qui semblait tout voir sans rien regarder.
Lorsque Guillaume s'approcha, Margot remarqua - ce qu'elle prit au premier regard pour un étrange chien - le goupil. Elle fronça les sourcils en essayant de se souvenir. Avait-elle rencontré un homme avec un renard? Il le lui semblait. Mais l'animal n'avait pas l'air si vieux. C'est le regard enjoué du bel homme qui lui fit se souvenir de cette nuit. Un homme fort malheureux qui s'était abandonné à elle avec toute la force du désespoir. Elle ne l'avait jamais revu... Jusqu'à aujourd'hui. Elle sourit sans raison et félicita intérieurement cette jolie jeune-femme d'avoir pu lui rendre le sourire.
Margot avait le chic pour jauger les couples. Celui-ci serai heureux, nul doute. Elle reporta son attention sur la cérémonie et réprima un rire en voyant Lulu croiser les doigts. Fieffée coquine! Aussi fidèle que son époux! Si Georges avait pris de la bouteille - et ce n'est pas qu'un euphémisme! - Lulu paraissait inchangée, les années l'effleurant à peine. Et la voir, là, dans sa robe de mariée telle une pucelle, une chaleur picota son bas-ventre. Margot s'était jamais tapée de pucelle... Elle imagina avec malice sa Lulu jouant les jeune-fille effarouchée. Elle lui courrait après, la plaquerai au mur tout en la caressant, lui disant de ne pas s'inquiéter, qu'une femme est toujours plus douce qu'un homme... Que seule une femme connait les femmes.

_ Amen! Dit-elle, mais ce fut la seule.

_ Mes très chers amis que la fête commence et que la nuit passe sans qu'on s'en aperçoive, mangeons, buvons, ripaillons , dansons jusqu'à l'aube !!!!
Ils s'étreignirent tous, certains échangeant des baisers et Margot n'était pas à part.
_ Et ma Petite Nature? Il est témoin aussi! C'est pas passque qu'on dirait qu'il s'est pris un mur dans la face qu'il faut l'ignorer!
Mais Petite Nature portait mal son nom, il était robuste et ses côtes souvent écrasées par les étreintes étaient souples. Elle empoigna le bon curé par ses cheveux blancs et lui fourra la tête dans les poils de son chat, mais ce dernier se secoua comme un chien mouillé entre ses seins. Elle gloussa de plaisir puis posa Petite Nature sur le comptoir, l'admonestant:
_ T'es pas assez fêtard, mon brave. Bouges pas de là, Maman revient.
Le chat se roula en boule et regarda de ses yeux verts les invités danser. La grosse Margot ne dansait pas. Elle remplissait cinq verres du fameux brutal de Lulu.
_ Nous sommes six, fit remarquer Georges. Allons, tu ne sais plus compter, ma vieille!
Margot le fusilla du regard lorsqu'il osa dire "ma vieille".
_ Je n'ai que 26... 28 ans! Non mais! Et puis regarde, que je sais compter, vieil ignorant!
Et la Margot aligna un, deux, trois, quatre puis cinq verres et posa la bouteille dans un sourire carnassier.
_ Ce n'est pas du jeu, vous avez trop d'avance. Donc, voici mon verre!
Prenant la bouteille à deux mains, tel un biberon, elle s'enfila plusieurs gorgées sans esquisser une grimace ou une toux suite au breuvage brûlant. La gorge de Margot était vantée de tout ceux qui la connaissaient. Et pas que pour son endurance à l'alcool... Elle était très gourmande, la Margot. Elle était à l'origine d'un génocide incroyable, elle qui avait avalé tant de bébés non formés. Un vrai massacre! Cependant, personne ne s'était plaint... Puis ils étaient toujours vides après son passage, normal qu'ils soient pas pleins!
Elle engouffra plusieurs tranches de saucisson et prit place sur la piste de danse improvisée.

_ Georges! Viens ici! Sors ta flûte! Enfin, fais donc de la musique! Je ne compte pas marcher sur la queue de Petite Nature pour qu'il y ai un son qui puisse rivaliser avec toi! Hu Hu Hu!
Elle éclata de rire à sa propre blague, reprit quelques goulées de la bouteille qu'elle avait rangée entre ses seins puis écarta les bras et remua son buste de droite à gauche, faisant danser ses deux obus et remuant son postérieur qui tremblotait, faisant comme des ondes de choc sous ses vêtements.
_ Musique! Ordonna-t-elle, suivi d'un geste impérieux de la main.
-
--Le.vieux.georges


Le vieux Georges éclata de son gros rire devant l'âge prétendu de sa chère grosse Margot !

T'avais donc 6 ans quand je t'ai connue y'a vingt ans la Margot ?
Quelle paire de miches t'avait pour une fillette ma foi !


Il continua son fou-rire à gorge déployée, amusant l'assistance.
Même Margot ne put s'empêcher de sourire, puis d'émettre un rire de gorge qui devint de plus en plus communicatif, Lulu riant ouvertement, Guillaume et Marion moins démonstratifs échangeant un sourire entendu qui se termina en tendre baiser un peu à l'écart du groupe qu'ils rejoignirent ensuite pour trinquer.
Le père "La tonsure joyeuse", la main baladeuse, s'attardait sur l'énorme croupe de Margot... déclenchant à nouveau l'hilarité de Georges qui mine de rien lorsque Margot eu alignée les verres les emplit, puis les emplit à nouveau et les emplit encore... à la vitesse où il les avalaient, les mains virevoltantes sur les hanches et les bonnes fesses de sa Lulu d'amour, l'embrasssant avec la passion d'un jeune marié de manière fort gourmande !

A chacun sa chacune, hein mon père ? lui fit-il en clignant de l'oeil et à nos amours à tous, les jeunes !

Il s'enfila un nouveau verre de "Brutal" qui après les précédents acheva de le rendre fort gai !
Georges! Viens ici! Sors ta flûte! Enfin, fais donc de la musique!

Il sourit...
Dieu savait qu'il en avait joué de la flûte avec sa belle Margot si pleines d'appats !
Même que ça lui déplairait point de lui montrer à nouveau son instrument !

Tu veut t'y que je te pousse la sérénade ma belle Margot ?
Hé bien je vais vous interprêter...

Il fronca les sourcils à la recherche d'un morceau au rythme joyeux et entrainant !
Je sais !
Au cours d'un brigand....heu d'un voyage d'affaire en Espagne j'avais traduit pour le bon peuple de ce Royaume une de mes chansons !
Cela avait donné La mala reputacion... La mauvaise réputation en bon françois !


Il entrepris de chanter d'une voix rendue quelque peu pâteuse par l'alcool :




LA MALA REPUTACIÓN

En mi pueblo sin pretensión
Tengo mala reputación,
Haga lo que haga es igual
Todo lo consideran mal,
Yo no pienso pues hacer ningún daño
Queriendo vivir fuera del rebaño;
No, a la gente no gusta que
Uno tenga su propia fe
No, a la gente no gusta que
Uno tenga su propia fe
Todos todos me miran mal
Salvo los ciegos es natural.

Cuando la fiesta nacional
Yo me quedo en la cama igual,
Que la música militar
Nunca me pudo levantar.
En el mundo pues no hay mayor pecado
Que el de no seguir al abanderado
Y a la gente no gusta que
Uno tenga su propia fe
Y a la gente no gusta que
Uno tenga su propia fe
Todos me muestran con el dedo
Salvo los mancos, quiero y no puedo.

Si en la calle corre un ladrón
Y a la zaga va un ricachón
Zancadilla doy al señor
Y he aplastado el perseguidor
Eso sí que sí que será una lata
Siempre tengo yo que meter la pata
Y a la gente no gusta que
Uno tenga su propia fe
Y a la gente no gusta que
Uno tenga su propia fe
Tras de mí todos a correr
Salvo los cojos, es de creer.

Ya sé con mucha precisión
Como acabará la función
No les falta más que el garrote
Pa' matarme como un coyote
A pesar de que no arme ningún lío
Con que no va a Roma el camino mío
Que a le gente no gusta que
Uno tenga su propia fe
Que a le gente no gusta que
Uno tenga su propia fe
Tras de mí todos a ladrar
Salvo los mudos es de pensar.

Traduction : Paco Ibanez, Musique et paroles originales : Georges Brassens, bien entendu !
--Guillaume_de_longueville


Guillaume, Marion, Lulu, Margot et le Père "La tonsure' entrèrent bientôt dans la danse !
ils virevoltaient à travers la taverne, les tables et les chaises poussées dans le fond pour le banquet !
Chacun et chacune bras dessus, bras dessous changeait joyeusement de partenaire tandis que Georges s'égosillait en s'accompagnant de son luth.

Il sentit soudain un véritable étau lui broyer le bras... et se retrouva à danser avec la grosse Margot qu'il salua selon l'usage en vigueur avant de commencer à volter autour d'elle... du moins à essayer.
Ses bras se refermèrent contre son cou, le forcant à un fort impudique contact avec son énorme poitrine, qu'il s'efforcat de ne point regarder, la chose étant cependant fort difficile tant elle débordait de son corsage.

Guillaume rougit jusqu'aux oreilles en se remémorant malgré lui leur étreinte ancienne ce soir là...
La façon dont Margot l'avait regardée, puis avait posée son regard de son goupil à ses yeux montrait à sa grande honte qu'elle l'avait reconnu.
Il n'était point cependant homme ingrat.
Il profita de la danse pour se pencher à son oreille, regardant Marion d'un oeil inquiet et se rassurant en la voyant emportée dans le tourbillon du Père "La tonsure"...
Il lui sourit, puis lui murmura :
Cela n'a point du vous arriver souvent Dame Margot... aussi puisque j'en ai l'occasion je voudrais vous remercier de la tendresse qu'autrefois vous m'avez offerte, j'en avais à ce moment là grand besoin.

Puis il prit le bras de Lulu et la fit tourner à son tour, la félicitant mille fois d'un si joyeux mariage...
--Marion_hette

Marion vit revenir de la cuisine Lulu et les musiciens, tout à coup la salle de la taverne fut emplie de musique.

Margot voulut rattraper son retard sur les verres bus avant la cérémonie, elle aligna des verres qu’elle emplit en invitant chacun à venir se servir et se mit à exécuter une danse avec la bouteille, non sans avoir posé son chat placide Petite Nature sur le bar où il s'installa sans protester…

Elle demanda à Georges de sortir sa flûte, Marion savait que le troubadour jouait du luth, ainsi il jouait de plusieurs instruments, elle était fort curieuse de l’entendre…Elle rit à les entendre se taquiner sur l’âge de Margot, Georges malicieux lui rappelant qu’elle avait plus de six lorsqu’il l’avait connue ce qui la fit éclater de rire, un rire qui se communiqua à tous, pour peu même Petite Nature et Renart auraient pu se joindre à eux si le créateur avait permis que les animaux puissent aussi rire !!!!
Quelle nature que cette femme !!!
A la demande de la pétulante Margot, Georges ne joua pas de la flûte mais se mit à chanter la voix un peu rauque, la faute au fameux brutal de la réserve de Lulu.
Il entonna une chanson en espagnol qui lui rappelait un voyage qu’il fit à une certaine épque de sa vie, la mauvaise réputation en français, Marion ne saisit pas tous les mots car elle ne connaissait pas cette langue mais les éclairs de malices dans les yeux de Georges et son sourire à l’ombre de sa moustache qui lui creusait une fossette sur sa joue en disait long sur les mots qu’il chantait. L’air était suffisamment entrainant non pour danser mais pour rendre les auditeurs heureux, martelant du pied pour marquer la cadence.
Puis la musique se remit à jouer et les couples se formèrent et se mirent à danser joyeusement, virevoltant, dans la taverne où les tables avaient été repoussées, les danseurs tournaient et changeaient de cavalières, Marion se trouva avec le Père la Tonsure comme l’appelaient Lulu et Georges, il la fit tourner avec une vigueur dont elle ne le pensait pas capable, quelle vitalité ce curé, un homme peu ordinaire vraiment !!! Elle vit Guillaume pressé contre l’opulent corsage de Margot et cela la fit rire, les mariés eux dansaient aussi s’interrompant pour un baiser, Georges aussi dansait avec vigueur,
Marion soudain se sentit emportée par cette joyeuse ambiance et regardant les incroyables yeux bleus du curé qui la faisait tourner au son de la musique elle laissa fuser un éclat de rire qui se prolongea, elle redoubla d’allégresse serrant la main du curé qui la faisait tourner comme une toupie elle se laissa aller à la liesse commune.
--La_grosse_margot
-


_ T'avais donc 6 ans quand je t'ai connue y'a vingt ans la Margot? Quelle paire de miches t'avait pour une fillette ma foi !
Margot ouvrit la bouche, faisant un "O" vermeil.
_ Goujat! On ne contredit pas une femme, surtout si elle parle de son âge! Bon, j'avais peut-être 12 ans quand tu m'as connue, j'étais fort précoce. Et puis je n'ai pas à me justifier!
Mais tout le monde éclata de rire, et ce fut communicatif. La Margot dérida son air faussement fâché et se mit à danser avec les autres, pleine d'entrain. Une légère ivresse s'emparait de son esprit jovial et la danse lui faisait tourner la tête.
Quand Guillaume passa dans ses bras et lui murmura de discrets remerciements, elle battit des cils, lui sourit et lui colla un baiser sur la joue avant de l'envoyer valdinguer avec Lulu. Brave homme! On n'oubliait pas si facilement la grosse Margot!

Elle tournait, valsait, tournoyait encore et encore, sentant de temps à autre les paluches de la Tonsure ou de Georges sur ses formes charnues, ce qui l'émoustillait en même temps que le Brutal de Lulu qu'elle accompagnait de temps à autre d'une coupe de vin. Tout excitée par la soirée, encore un petit cri s'échappa de sa gorge, ce qui fit rire l'assemblée qui avait entendu. Retrouvant sa voix grave et suave, elle se mit à fredonner en rythme avec la musique joyeuse.

-
--Lulu_la_nantaise


Soudain Lulu tapa dans ses mains, réclamant le silence !
Quelques notes s'échappèrent encore des instruments de musique puis s'éteignirent, tandis que la danse cessait...

Bon les enfants !
Vous je sais pas... mais moi la faim commence à me tenailler, surtout que j'ai passé l'après-midi dans la cuisine !
Et que vous ai préparé d'la gnognotte que vous allez m'en dire des nouvelles !
Un menu bien fameux ma foi !


Puis sortant un parchemin, et s'interrompant souvent pour en donner la recette*, elle lu avec application et quelques difficultées vu qu'la lecture c'était pas son point fort :





Nous allons commencer par "de jolis culs d'artichauds aux huitres (...) bien verts à qui on ne laisse que ce qui est bon à mager ! point de barbe au menton ! A bouillonner dans l'eau salée et à citronner qu'il ne noircissent. On vérifie que tout est mollet sans plus aucune dureté.Ensuite on ouvrira les huitres qu'on laissera blanchir dans l'eau sans bouillir. Alors là nous les épongeons pour les hacher de façon grossière avec de la chair de turbot, le tout manié de beurre, échalotes, persil, ciboules, et des truffes sans rien pleurer. Une pincée de farine, un verre de Xérès et autant de bouillon maigre. Le hachis doit cuire gentiment jusqu'au moment où il n'y a plus de sauce. Alors et alors seulement, vous jetterez trois jaunes d'oeufs délayés dans de la crème.(...) On nappe chaque cul, bien chaud le cul de ce mélange et...." c'est prêt à manger !

Puis nous continuerons par " une salade de perdreaux dépecés. Simple et qui tient de la rapidité de son exécution. Usez de (huit) pièces braisées. Il suffit de placer dans un saladier les filets émincés avec l'huile, le vinaigre à l'estragon, sel, poivre, champignons, persil, échalote, cornichons hachés, petits croutons revenus et lamelles de gelée de viande. On retourne en prestesse et délicatesse. On dresse le tout entouré de rondelles d'oeufs dur, de filets d'anchois et de coeurs de laitue et de chicorée."

Enfin pour le dessert, je vous ai préparé "des groseilles perlées. (...) De très belles grappes de groseilles cueuillies ce matin à Charenton. Il suffit de les humecter dans de l'eau fraîche à laquelle seront ajoutés deux blancs d'oeufs battus. Les grappes sont égouttées quelques instants puis roulées dans du sucre en poudre et séchées sur du papier. Le sucre se cristallise autour de chaque petit grain. Cela est du plus jolit effet et procure la vue de l'hiver (au printemps) ! Et l'acide du fruit est ainsi tempéré.
Et sur tout cela le nectar préféré de Madame (Lulu fit un sourire et un semblant de révérence à Margot.), un flacon de vin des coteaux de l'Aumbance."



Et Maintenant à table tout le monde !
C'est-y que je voudrais point m'être mis en quatre pour une bande d'ingrats comme vous !!
--Le.vieux.georges


Le menu doctement lu pat Lulu faisait déja saliver Georges !
Aussi lorsque le plat parvint à son assiette il pris un morceau de cul d'artichaud aux huitres, un peu méfiant tout de même... puis ferma les yeux de plaisir...
Le plat était divin et savoureux !
Presque autant que les petits bouts de peau bien cachés de Lulu et Margot réunis songeat-il en souriant dans sa moustache...

Mais l'heure était à la gastronomie, la gaudriole on verrais ça après, chaque chose en son temps !
Il regarda ses voisins, tous avaient l'air de se régaler autant que lui et l'on entendait plus que le bruit des cuillères frappant le bois des écuelles d'étain !

Guillaume avait eu l'air surpris tout autant que lui que l'on puisse cuire des huitres... Puis il se souvint de ses origines normandes !
Sans doute avait-il eu l'habitude de les gober crues tout comme lui !

Il se pencha à travers la table manquant d'en renverser la longue planche et colla un baiser langoureux à sa Lulu !

Bravo ma Lulu d'amour !
Décidémment tu me plais bien toi !
"Allez roule-moi, roule-moi la pâte, ça me plaît, ça m'émeut
Quand je vois voltiger les mains blanches de mon cordon bleu
Mieux encore que dans la chambre j't'aime dans la cuisine
Rien n'est plus beau que les mains d'une femme dans la farine" *


*Claude Nougaro.
--La_grosse_margot


La grosse Margot avait bon appétit, qui pouvait en douter? L'énoncé du menu l'émoustilla tout autant que les bons alcools! Ce diner s'avérait succulent! Tout d'abord, elle souleva ses seins lourds pour les poser sur la table, non pas pour les manger mais car cela la gênait de s'appuyer dessus, le bord de la table lui faisant mal.
Georges, à son côté, lui jeta un oeil et saliva. Était-ce dû aux huitres? Peu lui importait, elle gloussa de plaisir et se frotta les mains, tel un ogre s'apprêtant à dévorer un petit enfant dodu. Avant que tous ne se jettent sur les plats, elle fit tinter son verre du bout de sa cuillère, réclamant l'attention.

_ Messieurs, Mes Dames et mes Demoiselles... Je lève haut mon verre et trinque avec affection, amour et amitié à la santé des vieux, euh jeunes Hu Hu! mariés. Je leur souhaite une vie pleine de rebondissements et cabrioles et galipettes ininterrompues! Que leur existence soit belle et heureuse! Et j'en profite pour souhaiter aux deux jeunes futurs époux un bonheur incommensurable que, j'en suis sûre, le Très-Haut leur accordera sans réserve! Buvez, mangez et remerciez en le Très-Haut! Surtout remerciez le que Lulu soit si fameuse cuisinière! Santé et longue vie!

Margot prit une lampée de vin qu'elle fit tourner dans sa bouche avec délectation. Le comptoir se trouvant derrière elle, elle se pencha en arrière et proposa la coupe à Petite Nature, qui renifla et lapa quelques languées du breuvage.
_ Brave petit chaton. Félicita Margot à son énorme chat.
Puis elle lui offrit deux huitres et un morceau de perdreau qu'il dégusta avec calme et assurance. Petite Nature appréciait également les bons petits plats, Margot en était sûre! Puis elle aussi se mit à l'attaque, féroce, et engloutit deux fois ce que la jolie Marion aurait pu ingurgiter si elle n'avait pas mangé depuis trois jours! Fréquemment, Margot se suçait les doigts pour y nettoyer la sauce, ses bagues n'étant jamais tâchées.

-
--Guillaume_de_longueville


Guillaume sourit en écoutant le franc-parler de Margot qui ne s'embarassait pas de fioritures !
Ce n'était certes point la première fois qu'il entendait cette verte et franche langue qui était celle du peuple !

Mais ici, il s'agissait d'amis...
Son arrêt en cette taverne avait boulversé sa vie, lui procurant amitiés et surtout amour...
Il regarda Marion face à lui en lui souriant.
Eux aussi se prendraient pour mari et femme bientôt...
Dès le lendemain matin ils partiraient en Bourgogne... avec Lulu et Georges ? Et le Père Jean "La tonsure" ?
Il but à leur santé, puis se resservit et trinqua avec Marion lorsque Margot proposa un toast à leurs amours...

Puis il se racla la gorge,et se leva ayant une déclaration à faire à l'assemblée réunie.

Mes chers amis !

Je bois tout d'abord au bonheur de Lulu et Georges qui m'ont fait passer en ce lieu les plus heureux jours de ma vie car j'y ai trouvé l'amour de Marion...
Il nous faudra cependant repartir demain pour la Bourgogne.
Souhaiteriez-vous nous y accompagner ?

Mon père, vous plairait-il de venir en notre compagnie ?
Vous aurez notre mariage a célébrer... et une petite chapelle à remettre en état !
Lulu j'aurais besoin de tes talents de cuisinières et Georges de l'aide pour remettre le jardin en état ne serait point de refus !
Et vous pourrez y exercer vos talents de troubadour !
Et Margot, nous vous trouverons bien quelque occupation !
Vous serez tous logés et payés pour votre labeur naturellement !

Et ainsi tout en étant chacun chez soi, nous demeurerons entre amis !
Qu'en dites vous ?


Guillaume se rassit et pris la main de Marion, sentant l'anneau de leurs fiancailles à son doigt en lui caressant la main...
Son regard se fit interrogateur...
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)