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[RP OUVERT] Chez Lulu la nantaise : taverne et fille de joie

--Marion_hette

Marion avait écouté Lulu lire la suite de plats qu'elle avait amoureusement élaborés dans sa petite cuisine de l'arrière de la taverne.
Elle ne put s'empêcher de sourire très largement lorsque Georges se mit à vanter les mains de la femme dans la farine, il semblait toujours trouver quelques vers adaptés à la situation, le gourmand se révélait tout entier derrière l'amoureux de sa belle Lulu !!!
Puis l'amie de la mariée la plantureuse et inégalable Margot réclama un peu de silence en frappant sur son verre et porta un toast aux nouveaux mariés, elle inclut les prochains futurs mariés dans son petit discours faisant monter le rose aux joues de Marion dont les yeux cherchèrent ceux de Guillaume, elle le vit sourire l'air heureux en la regardant.

Losqu'ils furent servis largement la surprise de la découverte gustative se révéla une heureuse surprise la combinaison de l'artichaut et du hachis turbot et huitres flatta leurs palais de façon agréable et subtile.
L'artichaut fondait délicatement dans la bouche, l'huitre donnait sa note iodée, le hachis était absolument succulent Marion se délectait de ce mets inconnu et délicat.
Le vin qui accompagnait ce plat était lui aussi parfait et juste frais comme il le fallait.
Le bruit des conversations était tombé pour céder la place à celui des assiettes et couverts, chacun dégustait dans un silence éloquent qui disait le plaisir chacun des convives.
Lulu encore une fois avait su créer un plat merveilleux !!!
La salade de perdreaux qui suivit fut un autre plat inconnu pour Marion il la surprit tout aussi agréablement, son assiette avait été généreusement remplie elle avait un peu de peine pour tout manger. Discrètement elle donna au goupil quelques lichettes de viande. Il avait pris pour habitude de se placer contre sa jambe durant les repas sachant qu'elle lui distribuait toujours quelques petits morceaux qu'il prenait avec délicatesse.
Guillaume qui s'était aperçu de son manège lui sourit, elle lui rendit son sourire complice et tendre.

Elle le vit se lever la regardant, puis son regard fit le tour de la tablée tout d'abord il félicita Lulu et Georges et leur souhaita des jours heureux. Puis il annonça leur départ pour le lendemain vers la Bourgogne.
Elle l'entendit alors leur offrir de les accompagner pour ce voyage qui le ramenait dans ses domaines, il offrait à chacun un logement et un travail, il avait trouvé pour chacun un travail à la mesure de leurs talents personnels. Marion le regardait pendant qu'il parlait sûr de lui et de leurs réponses, elle eut soudain du mal à retenir un petit rire qu'elle dissimula derrière sa main, Guillaume mettait tant de conviction à
vouloir emmener tout le monde qu'il ne doutait pas un instant de leur réponse. Elle pensait que cependant certains auraient peut-être des affaires à régler avant de partir, que Guillaume devrait peut-être leur laisser le temps de le faire. Le voir ainsi manifester autant d'enthousiasme la rendait si joyeuse que ce rire lui était venu spontanément !!!!
--La_grosse_margot
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Margot était si occupée à déguster qu'elle sursauta en entendant son nom dans la bouche de Guillaume. Elle se lécha les doigts et les essuya pour finir aux serviettes mises à disposition.
_ Oh, vraiment? Vous m'inviteriez chez vous avec les autres? C'est trop aimable! La Bourgogne... C'est loin de Paris, ça! J'ai vendu mon petit commerce établi à Orléans car c'est bien trop éloigné de la vie parisienne! Hm, Petite Nature aime l'agitation, tout ces passants et surtout les nobles qui lui offrent tant de cadeaux à la capitale!
Margot se voyait mal enfermée dans un Domaine, même entourée d'amis. Dans dix ans, oui, elle serai alors trop vieille pour émoustiller les jeunots et sans doute trop obèse pour pouvoir lever les jambes... Mais il lui restait à vivre à Paris! Depuis qu'elle n'y était pas revenue suite à ses problèmes on l'avait oubliée et elle avait ouïe dire que cette saleté, la femme du Duc qui avait colporté des rumeurs était morte. Bien-sûr, il en restait encore, des ennemies! Mais devait-elle s'en intimider? Non. Et puis voilà longtemps qu'elle n'avait gouté au sceptre du pouvoir, qui la hissait sur son bout aux portes des Cours.
_ Vous êtes vraiment trop chou, mon cher Guillaume! Mais à mon âge, une femme n'a pas sa place dans un beau manoir. Je risquerai de tout vous retourner tant je serai agitée! Il me reste des coeurs à briser, des braies à déchirer, des écus à mériter. Hu Hu! Votre invitation me touche et je vous rendrai visite avec plaisir, oh ça oui! Et lorsque je serai âgée, lorsque j'aurai du mal à passer les portes des tavernes et des maisonnées, lorsque les lits craquerons sous mes fesses, lorsque mes cuisses seront bloquées par ma chair, là je penserai à me ranger. Vous pourrez alors penser à me confectionner un lit posé sur des pierres au rez de chaussée de préférence! et Georges élargira les portes de votre domaine... Un jour! Oh, je suis navrée de vous opposer ce refus de vous accompagner...
Margot prit Petite Nature qu'elle posa sur son opulente poitrine, collant sa tête contre sa joue pour faire diversion.
_ Regardez le! Ce chaton serai trop malheureux d'être éloigné de Paris, il a encore des années pour se permettre d'être inactif! Et puis, il n'aime pas la campagne, cet adorable petit minou au nez écrasé, pas vrai mon matou? D'ailleurs, il s'excuse de ne pouvoir vous accompagner..
Posant ses doigts dodus contre les mâchoires du chat inerte, elle lui fit articuler en essayant de ne pas bouger ses lèvres à elle:
_ Pardon les ch'amis.
_ Hu Hu! N'est pas qu'il est adÔrable?

D'un geste elle le reposa sur le comptoir derrière elle, lui donnant à nouveau du perdreau. Regardant Lulu à ses côtés, Margot lui demanda entre quelques bouchées:
_ Et toi ma toute belle? Ça y est t'es mariée du coup tu te casses? Et du coup, dit-moi, tu vas en faire quoi de ce local, mmh? Quelqu'un compte te l'acheter, ou pas? C'est un bon endroit pour une taverne en plus... M'est avis que ça doit partir comme du petit pain, nan? Pour une personne souhaitant se faire des revenus tout en profitant de Paris, mouais que c'est pas mal du tout! Si on ouvre les portes bien-sûr! Et t'as toujours des contacts avec les filles? Genre Tinka, tu t'souviens de cette germanique toute blonde? Elle doit être encore toute jeunette celle-là! Je pensais prendre des nouvelles. Puis Marie-Charlotte, la catin au nom de bourgeoise! Hu Hu! Toujours le feu aux fesses la fausse bourge? Enfin, t'es rangée, toi...
Pleine de nostalgie, Margot avala cul-sec son verre de vin. Elle pensait prendre un pot d'ici quelques jours avec ses vieilles copines si elle arrivait à les dénicher. Fini, le temps de Raoul le surineur! Mais peut-être qu'un autre avait pris sa place. Les catins sont des proies faciles. Si oui, Margot tenterai de sortir de ces nouvelles griffes deux ou trois filles. Les copines, ça sert toujours!
Petite Nature émit un faible miaulement qui fit se retourner Margot d'un bloc.

_ Hé ben, t'as pas donné ta langue au chat, toi? Hu Hu!
Elle lui remplit une coupe de vin et lui proposa. Il but avec délectation et elle lui retira vivement.
_ Tu bois trop mon petit chaton! Prends de l'eau plutôt que de nous vider nos bouteilles!
Et Margot lui servi un peu de cet étrange liquide transparent et sans goût que son chat bouda.
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--Lulu_la_nantaise


Ben ma Margot, tu laisserais donc tomber une vieille copine qu'tu viens de retrouver ?
Espèce d'ingrate, va !
Mais pour sûr qu'j'me souviens d'la Tinka pis d'la Marie-Charlotte !
Mais j'les ai point croisée, m'est avis qu'les pauvres ont du succomber à la vérole ou aux coups d'un maquereau de bas étage...c'est qu'des Raoul le surineur t'en butes un t'en as deux qui repoussent comme d'la mauvaise herbe !
A moins qu'esse soit retirées comme nous, tapiner l'client ça va quand t'es jeune, après... Tu manges plus à force de baisser les prix pour l'micheton !

Pis la vie de chateau dans une petite province tranquille, j'avoue que ça me dit bien sauf vot' respect m'sieur Guillaume !
Ben la Margot c'est que je pourrais te louer le boui-boui si qu' t'avais envie d't'y installer !
Je te ferais un prix d'amie pis tu me donneras ça quand on se verra, qu'ça me feras une p'tite rente pour mes vieux jours !
Dix pour cent su'l chiffre d'affaire qu'ça t'conviendrait ?

Mais assez causé, y'a le dessert qui nous attend pis qu'ça m'donne soif !


Et la Lulu d'empoigner la boutanche de pinard, pis d'remplir sa coupe juste point plus haut qu'le bord, pis d'se l'enfiler cul-sec et de s'en taper une deuxième à suivre !
Mine de rien qu'ça commencait à tanguer sec pis à devenir joyeux !
Elle fit un essai pour se lever, tirant des bords jusqu'au comptoir, oussque y'avait le plat de groseilles qu'arriva miraculeusement intact sur la table...

Allez mon Georges, va chercher les petites soeurs, vu qu't'es le préposé à la boisson !
Pis tu trouveras du ratafia dans l'placard et te trompes point mon vieux machin, prend pas çui des clients !
--La_grosse_margot
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La grosse Margot fit une petite pause pour s'abreuver tout en écoutant Lulu parler. Mine de rien, ses méninges étaient en plein travail! Ses petites insinuations avaient fait leurs chemin dans le cerveau de Lulu, parfait!
Non mais oui quoi! Se retirer pour se perdre en Bourgogne, non Margot elle voulait pas! Elle avait pas vendu son affaire pour s'enterrer à nouveau! Par contre, reprendre l'affaire de Lulu, en plein Paris... Pour sur que ça la tentait! Elle avait beau se pavaner, la Margot était plus si jeune et plus aucun bourgeois ne l'aurai trimballée comme avant dans les hauts lieux. Maintenant, la Margot c'était une vieille catin obèse, au joli minois ça c'est sûr, et aux formes avantageuses. Mais c'était plus comme avant, même si elle prétendait le contraire.
Avoir sa petite affaire à Paris, profiter de la capitale sans arpenter les trottoirs et tripots et surtout faire bosser les autres, c'est tout ce que voulait Margot!
L'un de ses longs ongles vermeils tritura un bout de viande laissé entre ses dents. Elle s'y acharna un moment, regarda ce qu'elle avait pêché et le mit à nouveau dans sa bouche en l'avalant direct pour pas qu'y coince à nouveau.


_ Mouiii. Tu veux pas vendre, hein? Moi la location ça m'va, surtout que j'sais pas si ça marchera bien moi... T'es pas ouverte depuis si longtemps hein? Aaaah, mais quand on aime... Pas vrai? Petite Nature il est bien ici, ma foi. Pi moi, je verrai bien quelques ptis travaux, sans t'vexer ma Lulu, pi si t'es d'accord! C'est très joli ici, t'as fait du bon boulot! J'aimerai un truc discret et simple qui colle à ma personnalité, Hu Hu! Bah, pas trop classe tout d'même! Pas envie d'avoir un bordel, non, je veux des petites affaires discrètes. T'as dit quoi déjà? Dix pour cent? Ma foi... Ça me semble pas exagéré. Pi t'es ma copine, hein? Dit-moi, tu pourrais me refiler tout les papiers avant de claquer la porte? J'en ferai du joli de ton tripot moi! Ptet ben trop d'ailleurs... Je suis trop fanfreluche. J'prendrais un associé mais t'inquiète pas, entre toi et moi ça reste pareil nos affaires! J'y paierai son pour cent autrement! Pi ce sera moi la patronne et lui le larbin! Pi toi la proprio, hein! Ouais, y'as besoin d'un mec ici...

Margot ne pensait même plus à manger tant elle réfléchissait. Tout le monde avait presque fini son dessert et buvait allégrement. Et ils comptaient partir demain? Ils seraient pas très frais les tourtereaux!
Margot ne prêtait plus attention aux petites discutions, elle voyait juste ici son futur chez-soi. Taverne et auberge auquel elle donnerai un pti nom sympa. Concernant son larbin de futur associé elle pensait déjà à un gus qu'elle avait bien connu. Un sacré roublard, mais jamais avec ses amis! Faudrait qu'elle le déniche, lui et Tinka. Elle devait pas avoir vingt cinq ans, c'est qu'elle avait commencé jeune, la blonde! Puis après elle verrai bien. Elle pouvait compter sur ses économies.

_ Sûr que ça va être bien! S’exclama-t-elle à haute voix.
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--Marion_hette

Le repas s'avançait, chacun y avait fait honneur avec plaisir et plus ou moins d'appétit, le vin coulait des pichets dans les verres, des verres dans les bouches, il faisait pétiller les yeux et certains joues prenaient des couleurs !!!
Margot qui ne donnait pas sa part au chat, mangeait avec un plaisir plus qu'évident, le Père Jean lui ne perdait pas une bouchée non plus, oubliant qu'il existait le péché de la bonne chère et de la chair, maniant la cuillère et le couteau avec gourmandise pour l'une et les yeux plongeant dans les décolletés de ces dames pour le second !!! Sans parler de Georges qui lançait à sa Lulu des regards de chat devant du lait...
Après le suggestion de Guillaume d'un départ pour la Bourgogne avec tous les convives chacun allait certainement donner sa réponse déjà Margot avait décidé qu'elle préférait rester à Paris, au prétexte que son chat Petite Nature, aimait cette ville !!!! Elle fit l'offre de reprendre l'affaire de Lulu et les voici qui traitaient une sorte de contrat de bail tout en dégustant le dessert.
Margot voyait déjà comment faire propérer la taverne, les associés qu'elle prendrait, les aménagements qu'elle comptait apporter, elle avait l'air bien déterminée et Lulu semblait convaincue....
Marion jeta un regard vers Guillaume qui lui aussi suivait la discussion avec attention.
Le goupil s'était endormi sur son pied elle n'osait plus le bouger et sentait des fourmillements dans son mollet car il avait poussé sa jambe contre le pied de la chaise, discrètement elle massa son muscle et très doucement dégagea son pied pour trouver une position plus confortable, quelle parvint à toruver après quelques petits mouvements discrets pour ne pas réveiller Renart.
Depuis un moment déjà elle ne vidait plus son verre car elle sentait que la tête lui tournait un peu et demain ils allaient prendre la route après quelques heures de repos. Elle sentait ses yeux qui lui picotaient le sommeil et la fatigue commençaient à se faire sentir. Ils avaient tant marché cette journée dans les rues de la capitale, dans la forêt, mais quels bons moments elle avait passé tout au long de cette journée, serrée contre Guillaume qui voulait tout lui montrer, tout lui faire connaitre, qui lui donnait tant de baisers, des baisers qui l'enivraient autant que les vins de ce soir.
Georges et Lulu viendraient-ils avec eux en Bourgogne ?....
Dissimulant un baillement dans sa serviette elle écoutait le bruit des conversations, personne ne semblait avoir vu son geste, elle se servit un verre d'eau et le but par petites gorgées, attendant le résultat de la discussion entre les deux amies... Son regard accrocha celui de Guillaume à qui elle sourit.
--Guillaume_de_longueville


Guillaume rendit son sourire à sa bien-aimée Marion...
Elle était plus belle que jamais dans sa robe rouge.
Il commencait lui aussi à ressentir la fatigue, due en partie au nombre de verres que Lulu leur avaient fait ingurgiter, et aux plats copieux qui avaient composés ce beau repas de noces.
Il se leva... lorsque Lulu protesta et tint à remplir de nouveau sa coupe !
Avec un soupir il accepta pour ne pas la froisser et y trempa ses lèvres pour trinquer à nouveau en souriant.
Puis omettant de la finir il la passa avec un clin d'oeil complice à Georges dont la descente était impressionnante,puis s'excusa et pris congé de l'assistance.
Il pris la main de Marion, partageant un baiser fort passionné avec elle.
La journée n'était elle point placée sous le signe de l'Amour... et Cupidon avait transpercé son coeur pour toujours pour cette merveilleuse femme.
Bientôt ils seraient eux aussi unis par les saints sacrements du mariage... et sans doute auraient-il un ou des enfants.
Un sourire éclaira son visage.
Marion lui donnerait ce que jamais il n'eut espéré retrouver...
Il la pris par la taille et ils montèrent dans leur chambre.
Très tendrement, couvrant de baisers chaque coin de peau qu'il découvrait il la déshabilla lentement, faisant durer le plaisir de l'érotisme de l'effeuillage... puis pour la première fois il fit de même, se dénudant à son tour.
Il s'approcha de sa bien aimée laissant ses mains la caresser doucement en lui souriant, s'arrêtant cependant à sa taille malgré le désir qu'il ne pouvait lui cacher...
Ils s'allongèrent ensemble sur le lit de leurs amours, laissant tous deux parler leurs mains et leurs bouches, se forçant à rester chastes cependant...
Guillaume enlaça doucement Marion,psant sa tête contre sa poitrine, caressant ses cheveux jusqu'à ce qu'elle s'endorme doucement.
Puis il posa sa tête sur la sienne, respirant son odeur, et dans un soupir s'endormit aussi, goupil au pied du lit.
--Marion_hette

Le repas était fini depuis déjà de longs moment et le vin et les alcools coulaient dans les verres et les gosiers, elle voyait des têtes qui par moment dodelinaient, en particulier celle du curé. A un moment il s'était assoupi, le menton posé sur sa poitrine, la bouche légèrement entrouverte quand il voulut reprendre son souffle et laissa échapper un ronflement sonore qui le fit sursauter lui même, ouvrant des yeux égarés sur l'assistance hilare à laquelle son ronflement avait redonné un surcroît de gaieté.
Marion avait joint son rire aux leurs tant sa tête était drôle !!!!

L'heure s'avançait et Marion ressentait la fatigue de cette longue journée, elle avait de plus en plus de mal à réprimer ses baillements, et pensait que si elle ne regagnait pas très vite leur chambre elle allait s'endormir à table comme le Père Jean.
Guillaume s'apercevant de sa fatigue annonça qu'ils allaient prendre congé mais Lulu insista pour qu'il trinque encore une fois, elle le vit prendre le verre et ses lèvres vinrent à fleur à la surface du liquide et puis discrètement il glissa son verre à Georges...
Il lui donna ensuite un baiser si passionné qu'elle se sentit toute pantelante dans ses bras.
Il prit sa taille pour la guider vers les escaliers et ils se retrouvèrent seuls, lentement il la conduisit tout près du lit et avec délicatesse il commença à la déshabiller posant au fur et à mesure sur sa peau des baisers, il la faisait frissonner, mais elle ne tenta rien pour l'en empêcher, elle aimait ce qu'il lui faisait découvrir, elle découvrait des réactions de son épiderme jusque là inconnues, il laissa sa robe glisser à ses pieds, ses mains se posèrent sur sa taille, il la regardait sans dire un mot et lentement il commença à se déshabiller en ne la quittant pas du regard, une boule s'était formée dans sa gorge, elle soutenait son regard, ses mains la caressèrent encore, jusqu'à ce qui la soulève et la pose sur le lit, elle ferma les yeux et le laissa prendre ses lèvres pour un baiser qu'elle lui rendit avec autant de passion qu'il en avait, il l'avait enlacée et l'avait rapprochée de lui, elle sentait sa peau contre la sienne, elle était aussi brûlante que l'était sa propre peau, elle ne pouvait empêchait ses reins de se cambrer, contre son ventre elle se rendait compte alors de son désir, mais il n'alla pas plus loin que caresses et baisers, l'enflammant comme une torche, ses mains prenaient des chemins sur sa peau, elle le sentait frissonner, il enfouissait son visage contre sa poitrine en gémissant, elle restait alors immobile, attendant qu'il lui donne un baiser encore, encore... Le sommeil finit par les emporter lovés l'un contre l'autre, elle avait posé sa tête sur son torse au creux de son épaule, son bras en travers de sa taille.
Au matin elle s'éveilla sans avoir bougé de sa position, elle sentait qu'il avait laissé sa tête contre la sienne, elle ne bougea pas, elle respirait doucement, elle s'imprégnait de lui, de l'odeur de sa peau, de sa chaleur, de la douceur de son corps sur lequel elle était presque couchée, elle glissa légèrement pour lui donner du confort, mais de son bras glissé sous elle il la ramena contre lui, elle releva la tête et leurs yeux se rencontrèrent, elle le regarda et lui murmura :
"Bonjour Guillaume, bonjour mon doux ami"...
Un heure plus tard ils étaient fin prêts, leur bagages faits, l'arc et son carquois posés dessus.
Il lui dit qu'après le petit déjeuner il ferait mander une voiture et que leur voyage aller commencer. Il lui dit sa joie de bientôt la faire entrer dans sa maison, il lui dit la chapelle où ils s'uniraient, il lui dit la belle vie qu'il lui donnerait, il lui dit qu'il l'aimait, il lui dit qu'il voulait qu'elle lui donne un enfant, ou deux ou..... Devant son regard qui s'aggrandissait il éclata de rire, ce rire qu'elle aimait et lui donna un baiser qui dura jusqu'en ce qu'ils en perdent le souffle.Riant et courant presque ils descendirent dans la salle de la taverne, plus rien de la fête de la veille ne subsistait les femmes engagées par Lulu avaient tout rangé, tout remis en place, tout balayé, lavé, époussetté, la taverne était rutilante de propreté et il y avait même un énorme bouquet de fleurs posé sur le coin reculé du bar.
--La_grosse_margot
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La joyeuse soirée de noces avait fini par.. finir. Margot était calmée par les vapeurs du vin et se faisait calme. C'est bien étrange, ça! Margot calme! Mais elle rit tout de même en voyant le Père s'endormir et sursauter de ses ronflements! Marion et Guillaume donnèrent le top départ pour rejoindre leurs lit. Certes, la soirée avait été courte mais si bien occupée!
La grosse Margot embrassa les convives et déclara que son postérieur avait besoin de s'allonger, que Petite Nature était exténué par le voyage mais qu'elle, jeune comme elle est, aurai facilement festoyé jusqu'au bout de la nuit! Hélas, son chat était bien trop fatigué, quel dommage... Elle s'excusa et monta péniblement les marches pour se rendre à l'étage. Si Margot reprenait la taverne de Lulu, il lui faudrait sa chambre au rez-de-chaussé! Ce n'était plus si aisé de grimper une vingtaine de marches.

D'en bas on aurai pu entendre son gros corps retomber - comme mort - sur le solide lit, ainsi son immense soupir. Mais ce fut surtout ses premiers pas du matin qui résonnèrent, ses talons nus tapant contre le plancher. Bâillement léonin, affublée d'un peignoir de soie bleu lapis-lazuli, Margot descendit les marches telle une reine, dans cette tenue. Les autres partiraient et elle avait décidé toute seule de rester ici un jour ou deux avant de se mettre en quête de ses vieilles amies.
Pourvu que Lulu n'y trouve rien à redire! Margot ne voulait vraiment pas quitter les lieux ainsi. Et Petite Nature non plus!

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--Guillaume_de_longueville


Guillaume eu le plus tendre des réveils.
La douce voix de sa tendre Marion parvint à ses oreilles comme dans un rêve...
Il ouvrit les yeux et la vit penchée sur lui et souriante.
Doucement il l'attira à lui, l'enlaça avec tendresse, fut tenté de renouveller leurs caresses de la veille.
Avec un soupir il se contenta de baiser doucement la pointe de ses seins, si blancs et si doux, les caressa doucement en la regardant du feu dans les yeux... avant de devoir se lever;
Ils descendirent déjeuner d'une solide miche de pain, ne manquant pas d'y ajouter deux belles tranches de jambon et deux pintes de bonne bière.
De quoi se remplir le ventre solidement pour la journée à venir.

Un sifflotement joyeux dans l'escalier attira leurs regards tandis qu'ils profitaient de leur solitude pour échanger baisers et tendres serments.

Georges parut, l'oeil égrillard, un grand sourire aux lèvres malgré ses yeux cernés d'une nuit qui avait du être fort courte...
Guillaume ne pu retenir un sourire, s'empêchant d'éclater de rire à la vue du vieux troubadour qui embrassait Marion en la complimentant sur sa beauté.
Guillaume le salua puis pris rapidement congé afin de partir à la recherche d'un charroi pouvant les transporter tous les cinq ainsi que leurs maigres effets, du moins en ce qui concernait Marion et lui-même.
Il n'osait songer à Lulu après avoir eu un apercu des coffres de Margot !
Il s'enquit auprès de Georges d'un maquignon qui pourrait lui vendre un attelage.

Les explications furent un peu confuses tant sa langue était encore chargée d'alcool mais suffisantes et il trouva rapidement ce qu'il cherchait.
Deux solides chevaux de trait qui ne fatigueraient point durant le voyage, aux larges paturons, aux dents saines et aux pieds en bon état.
Il exigea simplement que l'on refasse un fer de l'un des deux chevaux, les attella lui -même et se fraya tant bien que mal un chemin à travers la foule de journaliers qui se pressaient afin de trouver de l'ouvrage vers les bords de Seine.

Lorsqu'il revint, Marion avait descendu leurs affaires et Georges pestait dans l'escalier, y faisant glisser un coffre à grand bruit qui manqua de l'écraser...
Au-dessus Lulu l'agonisait d'imprécations diverses, traitant son époux de "nocif", de "brise-tout", de "maladroit" et d'autres choses plus pittoresques...
Guillaume retrouva sa place près de Marion et la serra contre lui.

Tant de souvenirs de cette taverne seraient à jamais gravés en lui...
Sa gorge se serra.
Il avait cru ne jamais quitter le lieu de son plus grand amour...
Il lui sourit et la taquina d'une pichenette sur le nez.
Mille fois bénie soit Lulu qui avait permis cette rencontre !
--Marion_hette

Ils s'étaient installés et avaient commencé leur petit déjeuner quand "le jeune marié" descendit dans la salle avec la tête d'un homme qui a peu dormi, le cheveu encore en bataille, cependant tout guilleret il sifflotait comme un merle l'air tout heureux.
Il embrassa Marion et lui fit compliment sur sa mine, elle lui rendit son affectueuse bise et lui adressa son plus beau sourire en le remerciant.
Un petit sourire sur les lèvres elle écouta Georges qui d'une élocution parfois hésitante, comme si sa langue avait de la peine à quitter son palais, renseignait Guillaume qui cherchait un attelage et une grande charrette pour leur départ.
Leurs bagages n'étaient pas lourds un grand sac contenant les nouvelles robe de Marion, sa besace qu'elle gardait à l'épaule, le sac de Guillaume n'était pas très gros non plus, arc et carquois étaient en plus.
Renart était resté auprès d'elle, couché devant les bagages, fermant à demi ses yeux, comme s'il était soudain promu gardien de leurs maigres possessions.
Marion eut beaucoup de mal à contenir son rire en voyant Lulu qui poussait une malle que Georges empêchait de dévaller les escaliers trop vite !!! Elle ouvrit les yeux impressionnée par la grosse malle, une sorte de coffre plutôt, et se demandait bien si elle contenait seulement les effets de Lulu !!!
Guillaume revint au moment précis où la grosse malle glissait sous les recommandations de Lulu.
Marion le regarda en contenant son hilarité, quand il la serra contre lui elle appuya son front contre sa poitrine et se blottit contre lui saisissant un pan de sa cape, elle se cacha pour étouffer son rire qu'elle ne pouvait plus réprimer, un rire qui commença à fuser en silence, mais elle le sentait qui se tournait en fou rire, les larmes lui montaient aux yeux, déjà elle anticipait le chargement de l'énorme coffre dans la charrette....
Dans cette auberge elle s'était livrée à un inconnu, avait raconté ce qu'elle avait enfoui depuis des mois, à son contact elle s'était sentie revivre, sa jeunesse reprenait le dessus, elle avait envie de tout voir avec lui, blottie contre lui sa joue sur la laine de la cape, elle voulait demeurer ainsi dans sa chaleur, avec cette envie de rire de la situation cocasse du moment, du bonheur qu'elle sentait monter en elle, avec son désir enfin de vivre....
--Marion_hette

Le temps passait, la journée s'avançait et les malles n'étaient toujours point chargées.
Marion regardait les autres qui s'agitaient, discutaient, pinaillaient, mais qui ne progressaient guère.
Un soupir souleva sa poitrine, Guillaume pour le moment était occupé elle ne savait trop où. Le goupil s'était assoupi auprès de leurs sacs et ignorait tout du branle-bas autour de lui, d'ailleurs rien ne changeait.
Marion se leva et prit sa petite besace puisque plus personne ici semblait savoir que faire et bien elle allait faire un tour.
Elle sortit dans la rue illuminée de soleil et partit au hasard droit devant elle, la foule l'absorba.
Elle commençait à s'habituer à tous ces gens qui allaient et venaient tous semblaient très occupés, ne jetant pas un regard autour d'eux, des chiens qui paraissaient sans maitre se faufilaient entre les jambes des passants, des odeurs de cuisine sortaient des auberges mêlées aux relents de bière et de vinasse, elle eut même la vision d'un homme titubant qui se soulageait contre un mur sans se soucier le moins de monde de ceux qui passaient, tout à son soulagement, elle détourna le regard devant ce spectacle pour le moins déplacé, même un garçon de ferme se montrait plus discret pour ce genre de chose, décidément cette ville était surprenante par bien des côtés.
Une femme interpelait les passants, à son bras un panier recouvert d'un torchon dont un coin était soulevé laissait voir d'énormes beignets dorés, Marion se rapprocha de la femme et en acheta un... Elle mordit dans la pâte moelleuse et parfumée, à l'intérieur des rondelles fondantes de pomme la surprirent par leur petit goût acidulé.
Elle marchait sans but, observant, remplissant ses yeux et ses oreilles de tout ce qui l'entourait, c'est ainsi que l'on se fabrique des souvenirs.
Une jeune femme qui devait avoir son âge, était appuyée contre une porte, derrière elle un couloir sombre, elle avait ouvert son corsage et on pouvait voir le haut sa poitrine ronde offerte aux regards, elle avait remonté un pan de sa jupe et bougeait de façon que sa cuisse se découvre dans ce mouvement, un gros bourgeois vint lui parler, elle vit la fille sourire largement et lui répondre en prenant des pauses, il tendit la main vers son corsage mais elle l'arrêta, alors il prit une petite bourse et la glissa dans son décolleté, elle rit, un rire vulgaire et le tira par la main dans l'obscur couloir qui les absorba à sa vue.
Marion saisit le métier de cette jeune fille et soupira, elle pensa qu'à la campagne il y a toujours une embauche pour qui cherche à gagner quelques écus, un coin dans la grange pour dormir, au cours de ses mois de marche elle avait eu l'occasion d'en voir des granges !!!
Guillaume lui proposait un avenir dans son domaine, il voulait qu'elle devienne son épouse, tout était allé si vite entre eux, elle n'avait pas eu le temps de mesurer ce qui se passait entre eux, elle s'était laissée porter par les évènements, la rapidité de leur enchainement, soudain elle eut peur.
Certes elle avait reçu une bonne éducation chez Dame Agnès, elle savait lire, toutes les jeunes femmes de son âge ne le savait pas, elle savait compter, gérer un petit pécule. Elle pouvait coudre, broder par l'enseignement de sa mère, souvent elle avait eu l'envie d'ouvrir une échoppe de couturière, travailler pour elle, ne plus dépendre d'une châtelaine capricieuse, toutes n'étaient pas comme Dame Agnès.

Elle était arrivée dans un jardin, les gens s'y promenaient en devisant, des enfants s'amusaient à se poursuivre, ce petit coin de verdure, sans charrette, sans personnes pressées, sans criaillements, était reposant, elle aspira une grande goulée d'air et se mêla à ces gens qui prenaient leur temps, elle admira au passage les toilettes des femmes qu'elle croisait, l'une d'elle tout comme la grosse Margot portait un animal coincé dans son bras, mais c'était un drôle de petit chien blanc dont elle ne savait pas la race...
Elle parvint à un espace découvert, le sol était débarrassé du moindre brin d'herbe, au centre un grand bassin rond avec des jeux d'eau qui sortait de la gueules d'animaux fantastiques mi poissons la queue relevée sur leur dos, mi chimère grimaçantes, des bancs de pierre étaient disposés sur le bord de cette esplanade circulaire, ils étaient abrités par les branches des grands marronniers sur la pelouse qui faisait un contraste entre le sol ratissé et clair et le vert intense de l'herbe soigneusement coupée ras.
Elle s'assit pour profiter du calme après la confusion de la rue, les cris des conducteurs de charettes et chariots en tout genre chargés de marchandies diverses, de tonneaux....

Elle ne sait combien de temps elle resta là à observer tout ce qui l'environnait quand elle prit conscience que son absence avait duré certainement plusieurs heures et qu'à présent c'est elle que l'on devait attendre, elle se leva et repartit en sens inverse, replongea dans la foule dense et anonyme, bruyante, mouvante, soulevant le bas de sa jupe pour ne point la mouiller dans le caniveau.
Ses pensées tournées vers celui qui devait s'inquiéter de son absence, elle pressa le pas vers la taverne de Lulu la Nantaise
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--La_grosse_margot
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Après avoir pris un copieux petit déjeuner, la grosse Margot était montée faire sa toilette en soufflant. Ces croissants et le lait l'avait ballonnée, la petite balade - non dénuée de but - qu'elle avait prévu soulagerait sans doute ses maux. Le petit déjeuner seul n'était peut-être pas la seule raison de son dérangement stomacal et intestinal... Il y avait eu des abus, la veille, il faut bien le dire!
Tout en réfléchissant aux multiples raisons de son 'barbouillement', elle se dit qu'elle ferai mieux d'aller faire un tour aux latrines... En espérant que personne ne passerai par là dans la demi-heure! Car ici, personne n'était dénué d'odorat...


Plus tard.

Margot était pimpante. Très discrètement. Robe noire dentelée de blanc, son médaillon pendait toujours au bout de sa chaîne d'or, formant un"V", suivant la courbe de ses seins. Elle avait coiffé ses cheveux châtains en un chignon dont les torsades encadraient son visage. Ses yeux verts étaient maquillés, ses joues légerement fardée et ses lèvres peintes. Pour relever l'aspect simple de sa vêture, un châle rouge vermeil était posé sur ses épaules. Il ne fallait pas qu'elle ai l'air d'une catin sur le retour mais d'une femme honorable pour servir ses plans.
_ Il y a quelqu'un? Ohé! Cria-t-elle, ne voyant personne de présent dans la taverne.
Lulu, Guillaume, Georges, Marion et la Tonsure devaient partir aujourd'hui, non? Ils n'étaient pas partis sans un aurevoir, tout de même? Non, impossible. L'un des grands manteau de Guillaume était toujours sur le porte-manteau et elle était passée devant l'une des jolies paires de chaussures de Lulu. Et puis cette dernière devait lui laisser les clés, c'était convenu entres elles. Non. Non, ils n'étaient pas partis. Impossible.

_ Ohé!
Margot ne voulait pas sortir sans avoir vu ses anciens et nouveaux amis. Sans leur souhaiter bonne route, sans leur faire les recommandations d'usage. Quand ils partiraient, après avoir essuyé une larmichette, Margot pourrait partir faire son investigation dans Paris, pas avant!
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--Le.vieux.georges


Le vieux Georges laissait échapper des braillement de plaisir....
La Lulu le chevauchait avec ardeur depuis déjà un long moment et il pouvait gouter tout à son aise au tendre péché de chair à répétition !

Elle lui faisait des papouilles, l'embrassait, le caressait à nouveau...
Bref il ne savait bientôt plus où donner de la tête, de la bouche et du coeur...
Soudain une douleur intense lui vrilla la poitrine.
Il sentit la camarde l'effleurer de sa faux, tout près de lui...
Il eu le temps de gémir de douleur, puis tomba dans les limbes de l'inconscience, toujours raide comme un cierge de pâques.
Et Lulu qui continuait !
Il la sentait la maraude !!
Soudain elle arrêta son manège... et se mis à hurler !

Geoooooorgeeeees !!!

Comme-ci ça allait le ressuciter !
Du moins c'était-elle aperçue qu'un truc clochait sa bonne femme !
Mais là mine de rien y'avait urgence, fallait faire vite parce que s'il était pas encore passé de l'autre côté ça tarderait pas...
Et là fini de gratouiller le luth ou la corde sensible de sa Lulu !
Qu'est ce qu'on doit s'emmerder au Paradis.... Si tant est qu'il y aille ce qui n'était pas gagné non plus !
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