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[RP] La Rue de Traverse.

Humbert
[Rue de Traverse]

Humbert descendit de son poney. Il le laissa à l'entrée de la ville contre quelques écus à un palefrenier édenté qui lui fit quelques courbettes. L'avait pas l'air trop honnête le gars. C'était ça, l'avantage de voyager avec un poney, on risquait pas de se le faire piquer.

Il cracha un long jus de chique brune. Déjà deux jours de voyage. Fallait faire une petite pause.

C'est fou comme l'instinct le poussait vers les endroits glauques. Cette rue, là par exemple... Elle l'attirait. Sait pas pourquoi. Il s'y dirigea, naturellement.

Est-ce qu'il y avait des réformés dans ce bled ? Si c'était le cas, c'était ici qu'il allait les trouver, pas à côté de la cathédrale. Il calcula un mendiant au pied bot, devait savoir des choses, lui glissa quelques pièces dans la main et s'approcha de son oreille.


Hé toi. Tu connaitrais pas des réformés dans le coin ? La fraternité Tavel, ça te dit quelque-chose ?

Ouai, vaguement entendu parler. A Rodez. Pas ici.

Et le gars alla boiter plus loin.

C'était pas gagné.


Il avança dans la rue. Une ribaude vérolée. Elle avait vu du monde celle-là.

Cette fois, Humbert ne lui donna rien, histoire qu'elle se méprenne pas sur ses intentions.

Hé la belle. La fraternité Tavel, ça te dit quelque-chose ? Puis plus bas... Y'a des réformés par ici ?

Et elle tourna le dos comme si elle avait vu le Diable en personne. Devaient pas être en odeur de sainteté ses frères par ici...
Si il n'y avait pas de communauté, faudrait se contenter de la taverne miteuse.
Avec un peu de chance, les gueuses seraient plus accortes que celles qu'il avait croisé. Ses compagnons le rejoindraient peut-être aussi.

_________________
Samiah
[La rue de traverse]

Rien n'arriva. Surement que le cri n'était pas pour ce bout d'pain rassis à la moelle après tout et qu'elle pouvait s'aventurer plus loin en fourrant dans sa bouche cette chose écoeurante.

Jetant un oeil pour se rassurer, elle trouva que le chemin était disons moins dangereux qu'elle avait cru et quitta cette entrée pour poursuivre sa route.

Un cri dans la rue la fit sursauté. Une voix d'homme qui ne donnait aucunement l'envie de faire confiance. Elle le trouvait aussi minable qu'elle. Son oreille entendit le mot Tavel sans que cela touche quelque chose dans son esprit. Qu'elle ne s'en préoccupa plus.

[La taverne]

Et soudain, la teverne tant espérée se trouva tout près d'elle. Enfin! Se donnant du courage elle ouvrit la porte, pour constater qu'elle était semblable à un grand nombre de va nus pieds, et prit place dans un coin similaire à un alcôve et attendit, dissimulant un sourire sans joie. Prête aux sacrifices usuels pour un peu de nourriture et de faux espoirs.

Elle avait bien le temps de détailler les gens. De remarquer des chevelures hirsutes, longues, brunes, rousses, blondes, sales, et des bourses prêtes à être cueillies. Aurait-elle la joie avant de vivre le calvaire, d'en dégoter une et partir sans être vue ?
Samiah
Bon sur cette rue de Traverse, personne ne l'intéresse alors aussi bien décamper et aller voir ailleurs si elle peut trouver mieux qu'un lieu faussement vivant et rempli de dormeurs qui somnolent dans leur coin.

Samiah se lève donc et quitte ce triste endroit pour franchir dans le sens inverse la porte pour prendre un chemin qui la mènera loin de là. Après tout est-elle peut-être mieux de poursuivre sa route ailleurs qu'ici pour trouver mieux et plus accueillant qu'une rue pourrie sans vergogne et remplie d'ivrognes.

Tout comme ces dernières heures qui lui on parues des jours, Samiah disparaîtra dans une ville qui saura mieux lui sourire et la faire devenir quelqu'un de plus sociable qu'ici.

Sans remords sans regret la voilà qui franchit la porte qui mène vers la route de Lodève. Ce qu'elle ne sait pas encore, c'est qu'elle aimera cette ville dès son arrivée la-bas et que son état de vagabonde sale, pouilleuse et puante s'envolera par la gentillesse des gens. Des femmes au départ. Parce que Samiah arbore les hommes.
Mordric
[Des semaines plus tard. En une autre ville. Ses rêves se sont envolés.]

Une taverne sombre et poussiéreuse sise en une ville sans vie.
Quelque rais de lumière filtrent par des fenêtres au volets clos. Le tenancier a été remercié et s'est enfuit dans une chambre au premier étage. L'homme l'a chèrement payé pour ça, quelques heures plutôt.


- Ferme boutique et dégage d'ici, je veux ta taverne pour la journée.

Sur le moment, le pauvre bougre avait hésité. Même si la somme était belle et que la réputation de l'homme face à lui pouvait effrayer, le doute l'avait saisit quelques instants.
Puis il avait affronté le regard de celui qui se tenait debout face à lui.
Il ne lui fallut que quelques secondes pour fuir sans demander son reste, laissant au bon soin de son locataire temporaire de fermer volets et portes s'il le souhaitait.


Mais retournons au présent, a cet homme assis dans une obscurité imparfaite. Quoique vautré serait plus juste.
Il siège dans une salle vide, les bras reposant sur les accoudoirs d'un fauteuil profond, avachi sur lui même il semble presque mort.
Seul le balancement régulier de sa chevelure retombée en rideau devant son visage trahi sa respiration.
A terre, son chapeau a dessiné sa chute dans la poussière.
Entre ses mains, une bouteille presque vide, seules quelques gorgées ambrées de cet alcool anglais qu'il affectionne, clapotent lorsqu'il la bouge.

Son visage est fermé, comme taillé dans le roc tant il est inexpressif. Une barbe de quelques jours court sur ses joues, sur son menton. Ses paupières sont creusées de rides et le blanc de ses yeux injecté de sang.
Son mantel n'a pas bougé de place depuis le début de matinée. Jeté négligemment sur une table lorsqu'il s'est retrouvé seul...


L'homme réfléchit, ou du moins essaie.
Au fond de lui enfle un maelström de rage incomprise. Il n'en est pas effrayé, il n'en est pas surpris. Il ne la comprend simplement pas...
Son bras bouge lentement, pour porter à ses lèvres de le goulot de la bouteille. Celui ci glisse sur les courts poils durs de son menton avant de se glisser entre ses lippes.
Il rejette alors la tête en arrière, accompagnant ainsi la descente rapide du liquide ardent dans sa gorge.
Puis le flacon, vide de sens à ses yeux puisque tari, vole à travers la pièce.
Se brisant contre un quelconque meuble.


- TAVERNIER !

Plus qu'un cri, un rugissement.
Sa voix ne lui ressemble plus. Elle n'est plus faite de sourire et de politesse, charmeuse et taquine.
Non, c'est un cri rauque et dur. Une voix aux accents impérieux et menaçants.

Assez pour que l'homme réfugié à l'étage sursaute et descende les escaliers en trombe.


- Messer ? Que puis je po...

- La ferme connard... A boire. Whisky.

Le ton est sec, cassant. L'homme n'a rien à faire de celui qui tremble à quelques pas de lui. L'homme se fout des balbutiements qui peinent à sortir de sa bouche.

- C'est... que... je... je n'en ai plus du Ouisqui. On en trouve guère plus qu'en la capitale... Vous avez... bu... la seule bouteille...

Un regard.
Un regard damné est jeté au bredouilleur. Un regard qui suffit à faire trembler ses jambes. A cet instant, Mordric semble être le Sans-Nom aux yeux du tavernier et lorsque le déchapeauté hurle son commandement, le bougre ne peut qu'obéir, et quitter la taverne terrorisé.


- TROUVE M'EN !!!
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Boulga
[le pied dans la porte]

Après la cérémonie d'allégeances, Boulga n'était pas rentrée directement à Mende comme les autres. Elle avait fait un détour.
Alors qu'elle cherchait un lit pour la nuit, ayant échoué devant toutes les auberges de la ville qu'elle traversait ce jour, un garçonnet lui indiqua la seule qui paraissait pouvoir encore acueillir du monde.
Volets clos, mais de la lumière filtrait légèrement.
Elle allait frapper à l'huis quand celui-ci s'ouvrit sur un homme pressé qui faillit la bousculer.


Eh bien bonser messer, vous êtes si hâtif que vous en oubliez votre courtoisie ?

Bonser, damisela, et écartez-vous, c'est pour une affaire urgente.

Boulga avait son idée en tête : dormir dans un lit cette nuit. Et quand elle avait une idée en tête, elle n'avait de cesse de la faire devenir réalité. Un coup d'oeil rapide, l'homme avait l'air si pressé qu'il avait déjà mis les deux pieds dehors, ça lui laissait un interstice pour se glisser entre lui et la porte.
Et paf, voilà ! Boulga, aussi rapide que l'éclair, dégaina son pied mignon ni vu ni connu et le posa sur le seuil.
L'homme fut bien en peine pour refermer sa porte. Sans lui laisser le temps de parler, la jeune fille poursuivit, du ton le plus doux et souriant dont elle était capable :


Pardonnez, messer, je cherche une chambre pour cette nuit seulement, on m'a indiqué cette auberge, j'ai largement de quoi payer.

Elle fit tinter en même temps une bourse pendue à son côté.

Le bruit et les mots firent hésiter l'homme. Boulga s'engouffra dans la brêche. C'était son instinct de commerçante qui jouait à plein, elle se souvenait des leçons auprès de Maman Gloubie et Papa Boulga. Elle se campa solidement devant la porte et fit à nouveau tinter sa bourse, mais plus discrètement.


C'est que, voyez-vous, mon auberge est fermée, damisela

Le ton n'était ni très ferme, ni très convaincant, et la jeune fille avait en outre laissé le temps au patron de la jauger, histoire qu'il voie de ses propres yeux qu'elle n'avait point mine de brigande.

Fermée ? Il me semble que non, messer l'aubergiste, il y a lumière et l'on m'a dit que vous aviez encore beaucoup de place.

Elle ne bougerait pas. L'aubergiste fit une dernière tentative de conciliation. Il baissa la voix et lâcha en confidence :

Ecoutez damisela, il y a là un senher qui souhaite garder l'auberge pour lui tout seul, et savez, je n'voudrais pas le mécontenter, on risque gros à mécontenter un senher. M'est avis que vous n'devriez pas insister.

Un senher ? allons, quel senher s'offusquerait de la présence d'une jeune dame ? Mais si celui-ci est de cette espèce, à Deos ne plaise, je saurai me faire si petite et si discrète qu'il ne saura même pas que vous avez loué une chambre à une voyageuse. Je repartirai fort matin, demain.

L'aubergiste se gratta la tête.

C'est que...voyez... présent'ment... m'a envoyé chercher une denrée rare et chère, je ne puis vous accueillir, je ne sais quand je rentrerai... sera extrêmement fâché si je n'y vais pas...

Mmh, il avait l'air réellement terrorisé. Boulga se demanda un instant si elle faisait bien d'insister, mais elle balaya ses propres craintes d'un geste de la main. Et puis, elle était assez curieuse et n'aurait pas détesté savoir qui était le senher en question.

Prenez ma bourse, l'ami, et payez cette denrée avec. Montrez-moi juste une chambre propre où je puisse me reposer, pour le reste, je me débrouillerai, je suis assez grande pour cela, il me semble.

Les yeux de l'aubergiste brillèrent d'avidité. Sûr qu'après tout, il s'en souhaitait régulièrement des visiteurs et des visiteuses de cette sorte ! Boulga ajouta, avec son sourire habituel :

Mais faites comme l'a exigé le senher déjà présent : n'accueillez plus aucun hôte, n'est-ce pas ?

Très bien, suivez-moi, damisela, je vous montre, mais ne faites aucun bruit.

Et c'est ainsi que Boulga trouva sa chambre pour la nuit, au terme d'une négociation rondement menée, bien qu'elle lui eut coûté un peu cher.
--Alissandre


[Rue de Traverse - Back to where I belong...*]

La Rousse était d'une humeur massacrante. Non parce qu'elle n'avait rien eu à se mettre sous la dent ces derniers temps, au contraire ses affaires étaient florissantes et ses contacts se multipliaient à vue d’œil. Mais une source de frustration et une blessure d'orgueil nées à Paris ne cessaient de croitre dans son esprit malmené.
Et pire que tout, une nouvelle avait achevé de la rendre totalement insupportable : son jouet préféré était cassé. Comment définir autrement cette inanité ? Le Chapeauté s'était rangé ! Le mépris insondable qui l'avait envahie n'était que le parachèvement de toutes les colères qu'elle accumulait depuis des semaines. L'imaginer roucoulant d'amour lui soulevait littéralement l'estomac.

Alors pourquoi ses pas l'avaient-ils conduite ici ? Et pourquoi cette lumière à l'intérieur de cette taverne tant haïe l'attirait-elle ?
Parce qu'elle voulait voir, elle voulait constater par elle-même la déchéance de celui qu'elle avait cru être le Fourbe. La Rue ne mentait pas, avait-elle pensé; la Rue avait annoncé le retour du Fourbe et elle, naïve, avait cru que c'était lui. Il fallait qu'elle le voit de ses yeux.

A la porte de la taverne se jouait une scène étrange, lorsqu'elle s'en approcha : une brune discutait ... non, négociait avec le Tavernier, et vu la bourse rondelette qui changea de mains, elle avait réussi à le convaincre. La Brune entra, le Tavernier partit en courant comme un possédé, la Rousse sourit : il était de retour, pas de doute. Et cette Brune... était-ce elle ? Un froid intense se glissa dans les veines de la Féline, tandis que ses yeux se plissaient malgré elle.
Il fallait qu'elle en ait le cœur net. Elle attendit que la Brune pénétra dans la Taverne pour s'approcher d'une des fenêtres et assouvir sa curiosité. Son cœur rata un battement et son sourire s'effaça en un rictus méprisant : il était là.


*De retour à l'endroit auquel j'appartiens
--Hades_naxe


La nuit était tombée sur la province du Languedoc, et après avoir enterré sa sœur, Hades arriva dans la rue malfamée de la capitale du comté. Tout sans cette rue se mélangeait, les mendiants, les prostituées, les assassins, mais il s’y trouvait également de simple quidam, bizarrement il aperçut des soldats également.

Etrange que cela que venait faire les soldats dans cette rue, en plus a y regarder de plus pres ils s’agissaient de membres féminin de l’institution comtale.

En passant devant il salua l’une d’elle qui il était vrai était assez bien roulée, mais la il était en quête d’un petit logement, bien à l’ abri des regards ou il pourrait assouvir les pires choses avec une victime qu’il trouverait dans cette rue ou dans les fermes des alentours. Il savait que contre une bourse remplie d’écus, les paysans lui céderaient bien une jeune vierge.

Plus il avançait dans cette rue mal famée, plus il se sentait dans son élément, cela sentait la luxure, le meurtre, la perversion. Après avoir marché quelques centaine de mètre il avisa une petite devanture qui lui plut immédiatement.

Il poussa la porte et pénétra dans la maisonnette. Il alluma une bougie qu’il trouva sur place.

Après avoir fait le tour, il savait que c’était le bon endroit. Il fit un peu de rangement, en remettant les meubles droit et après avoir allumé un feu il s’assit dans l’unique fauteuil, sans oublier de vérifier qu’on ne pourrait pas entrer avec facilité.


Tout est parfait je vais pouvoir me reposer un peu avant de partir en chasse, j’ai besoin d’assouvir mes désirs et une ou deux donzelles ne serait pas mal. Et si elles sont gentilles je les ferai peut être travailler pour moi, sinon ba elles subiront le même sort que les putains de ce comté.

Il déposa sa dague à portée de main, et ferma les yeux pour s’enfoncer dans un léger sommeil.
Avec ce qu’il avait installé impossible à quiconque d’entrer sans être entendu




Asaliva
Saliva n'avait pas vu depuis longtemps un regard poser sur elle comme cela.

Quand,elle avait vu l'homme,elle avait voulu se marrait,encore un geux qui passais par là pensa-t-elle!

et quand il l'a detailla avec se regard glacer,elle avait remarquer une lueur d'envie dans ses yeux,cela ne presager rien de bon,ce genre d'homme pouvait étre dangereux quand ils avaient ces envies là!

Saliva suivat l'homme du regard,quand elle le vit rentrais dans une maisonnette,elle fût soulager,se sentant en sécurité,s'en savoir que l'homme avait ou des vues sur elle,et que quand il avait decider quelque chose,il fesait tout pour l'obtenir.
--Hades_naxe


Après quelques heures d’un sommeil réparateur, Hadès se réveilla, il avait faim de luxure de femmes fraiches, il était sur de pouvoir trouver cela dans les environs, en arrivant il avait aperçut une auberge, et il savait pertinemment que seul els gens avec des écus pouvaient s’y rendre pour dormir. Les drôlesses qu’il avait aperçut n’était pas vraiment des clientes potentielles de cette auberge, et il savait aussi que les prostituées qui se promenait n’était certainement pas des plus saines et vu qu’il n’avait pas le temps de trouver un médecin pour vérifier si elles n’étaient pas porteuse de la syphilis ou d’une blennorragie, il se dit qu’il chercherait plutôt dans les filles de passage, comme la jeune fille qu’il avait aperçut en arrivant. Un joli brin de fille d’ailleurs. Il devait lui parler car il avait une proposition à lui faire,

Il se prépara à sortir, mettant sa dague dans on fourreau à la ceinture et après avoir sorti du petit coffret qu’il avait apporte avec lui, le médaillon de sa sœur, il le mit autour de son coup, puis accrocha a son oreille sa boucle d’oreille. Une fois prêt il sorti doucement de la maisonnette et se dirigea vers l’auberge.

La rue était toujours aussi animée, de temps en temps un mendiant faisant la manche s’approcha du pervers, mais ce dernier l’envoya balader vertement


Dégage cancrelats, tu m’empêches d’avancer et j’ai horreur d’être ennuyé par de la vermine comme toi.

Il attrapa le mendiant par le col de sa chemise et le dégagea au loin.

En plus l’odeur que tu dégages rendrait un porc malade.

Doucement Hades arriva près de l’auberge, il aperçut la belle brunette qu’il avait croisé en arrivant, et la fixa longuement, hésita à aller l’aborder. Il fallait que ce soit elle qui soit envoutée et qu’elle vienne vers lui. Il lui fit quand même un signe lui indiquant l’auberge. Si elle était aussi courageuse que belle, elle serait vite a ses côté dans la salle du tripot.

Il se dirigea vers l’entrée du bâtiment et la il remarqua une roussette occupée à espionne par la fenêtre. La lumière passant par les fenêtres faisait ressortir les traits et les courbes de la fille.

Elle intriguait le suppôt de Satan, qui en s’approchant pouvait voir plus clairement la les traits du visage.


Vous êtes d’une beauté impressionnante, qui est aussi grande que ma curiosité de vous connaitre ma chère.

Ne croyez vous pas qu’il serait préférable que nous entrions plutôt que de nous les geler devant cette fenêtre?


Hadès sourit laissant voir une dentition immaculée et se dirigea vers la porte, jetant un coup d’œil derrière lui pour voir si la brunette se dirigeait vers l’auberge.

Il poussa la porte et entra, une chose l’étonna, seul un homme était présent, un homme gardant son chapeau sur la tête. Le pervers fit un rapide tour d’horizon du regard, pour confirmer que l’homme était seul et resta dans l’entrebâillement de la porte.



Boulga
Boulga s'installa sans bruit dans la chambre que lui désigna le tavernier. Tandis qu'il repartait en quête du trésor exigé par son "hôte", elle retira ses chausses et frotta ses pieds un instant. Le temps d'habituer ses yeux à la pénombre.
Un lit qui paraissait propre à en juger par le parfum des draps, un broc d'eau fraîche pour une toilette. Parfait.
Mais la jeune fille avait quelque curiosité. Tout à l'heure, en passant au rez de chaussée, elle avait cru reconnaître à terre un chapeau assez particulier pour laisser peu de doutes sur l'identité du propriétaire. Mais elle pouvait se tromper. Il fallait qu'elle en ait le coeur net.
Pieds nus, pas léger, elle se glissa hors de sa chambre et descendit quelques marches, suffisamment pour avoir vue sur la grande salle. Une bougie brûlait encore, les autres avaient dû s'éteindre.
Elle chercha des yeux quelques indices qui la renseigneraient. Le chapeau, toujours là. Et sur une table, une masse plus sombre qui tendait à disparaître dans l'ombre, mais elle devinait la brodure rouge caractéristique : le manteau de messer Mordric.
De Mordric, pardon, il préférait Mordric tout court.
Donc, dans le fauteuil, là, qui lui tournait le dos et dont seul un bras dépassait, ce devait être lui.
Que faisait-il là, comme ça ? A cette heure ? Le déranger et lui demander ? Mmh... mauvaise idée, cela, il pourrait le prendre mal. Et puis, elle se sentait un peu mal à son aise, comme si elle venait de violer un secret qui ne lui appartenait pas. Elle resta dans l'ombre, contre une paroi, le temps de réfléchir. L'oeil et l'ouïe aux aguets, un léger bruit l'alerta : la porte d'entrée.
Le tavernier ?
Une silhouette silencieuse se dessina vaguement dans l'embrasure de la porte. Non, elle ne ressemblait pas à celle du tavernier. Un autre client ? Un malandrin ? Ce n'était guère rassurant, mais plutôt que de retourner se terrer dans sa chambre à attendre le jour, l'instinct de Boulga lui commanda d'attendre la suite le plus discrètement possible.
Asaliva
Saliva regarda le Sir qui lui lancer un drole de regard,cela l'agacer plutôt deux fois que une,car,il avait l'air d'un prétention.

Enfin,elle avait été envoyer là avec d'autre soldat,car soi-disant la sécurité commencait a désirer dans le coin,pas parce-que s'était la rue des gueux qu'il fallait les consider comme des vers de terre!

Saliva se diriga vers l'enfant du sans noms,lui attrapa l'épaule:

Bonsoir Sir,je peux savoir se que vous faite là??

Et qui étes vous donc?Combien de temps restait vous ici?

De quelle ville venez-vous?Quelle sont vos intentions?

Dépéchez de repondre,sir,je n'ai pas que cela a faire!!!

Saliva regarda la rousse lui sourit:il vous embete,Méstra??si vous avez un souci,je peux peut-etre vous aider.

Saliva regarda le Sir avec son regard glacial,et attendit a bonne distance,au cas ou il voulait la taper,qu'elle puisse esquiver son coup.
Et fit un rictus au coin,voyant les yeux du sir qui ne l'a regarder plus de la méme façon,soulager enfin d'avoir ce regard éffacé.
--Hades_naxe


A peine Hadès avait il ouvert la porte et était reste dans l’entrebâillement de celle-ci qu’il senti une main se poser sur son épaules. Croyant que c’était la rouquine, il mit sa main sur sa dague et se retourna. Et la surprise c’était la petite brunette, et étant juste en face d’elle il pouvait étudier en détails les formes de la jeune fille. De loin déjà elle l’excitait, mais là devant lui elle était telle qu’il l’avait imagine, un corps de rêves, elle était très bien proportionnée.

Il l’écouta quand elle l’inonda de questions et son sourire même si il ‘inspirait la joie, la rendait pus belle encore. Tout en souriant de son plus beau sourire ravageur il pris sa voix la plus douce pour lui répondre.


Il ne faut pas vous énerver voyons, rien ne sert de crier je vais vous répondre avec plaisir.

Je me nomme Hadès Naxe, et je suis ici parce que j’ai une petite habitation dans cette rue, je reconnais que cette acquisition vient juste de se faire aujourd’hui. Quand à savoir d’où je viens, c’est simple j’avais une petite maisonnette dans les bois aux alentours de la ville que je partageais avec ma sœur, qui héla est décédée d’une maladie qu’une petite gourgandine lui a refilé.


Pour ce qui est de la demoiselle je ne suis pas du tout occupé à l’importuné.


Le fourbe, regarda la jeune officier dans els yeux, et fit mine de baisser son regard.

Vous savez je crois que l’occasion est bonne de faire plus ample connaissance. Puis je me permettre de vous inviter à boire un verre, et comme cela vous remplirez votre mission vous serez avec moi et donc je ne pourrai rien faire de répréhensible sans que vous ne puissiez me confondre.

Il se recula légèrement et lui indique la, porte d’entrée pour l’inviter a entrer.

Avant de la suivre il interrogea la rouquine du regard pour savoir si elle allait elle aussi entrer


Asaliva
Saliva le regarda,faillit refuser,mais pour étre sur que le sir n'avais aucune mauvais intention,elle lui repondit:

je vous surveille et non,je ne bois pas avec vous!!

je repasse dans pas longtemps,j'éspere que vous n'auriez fait fait qui fasse que vous soyez pendu,sir!!


Saliav tourna les talons se promettant de revenir le surveiller.
Mordric
La léthargie et l'ivresse sont choses utiles. Elles permettent d'expliquer bien des choses. Comment le chapeauté avait pu ne se rendre compte de l'arrivée de Boulga ? La somnolence induite par l'alcool, simplement.

Ce qui le tira de sa transe alors ?
La voix de Saliva. Une pointe de méfiance, de colère... Une brave femme qui souhaitait dans un espoir ignare assurer un semblant de tranquillité à la Rue de Traverse. Tant d'énergie perdue...
Quoiqu'il en soit cela eut le mérite de le réveiller suffisament. Une silhouette se decoupait dans la lumière extérieure, juste devant la porte. Certainement pas celle du tavernier... Un client venu vider quelques chopes ? Il s'en foutait, il avait acheté sa tranquillité...

Se levant d'un pas mal assuré, il se dirigea vers la porte qu'il claqua avant de la barrer, profitant que l'homme soit distrait par l'intervention de la bourgmestre bien intentionnée.

Que le tavernier soit à la rue quand il reviendrait. Cela lui etait bien égal. Il trouverait bien un quelconque alcool derrière le comptoir en remplacement de son whisky. Il voulait la paix avant tout...


Tous décidés à m'emmerder aujourd'hui...

Il venait de passer derrière le comptoir, et fouillait, cherchant alcool, eau de vie... Quelque chose d'assez fort pour remplacer le nectar angloy...
Il déboucha une bouteille, l'huma et décida que cela conviendrait .
C'était fort, assez pour dissimuler le gout de la plante ou du fruit qui avait servit à la fabrication. Cela ferait l'affaire.

Alcool en main, il regagnait son fauteuil, quand quelque chose attira son attention.
Une ombre, près des escaliers menant aux chambres. Une nouvelle silhouette qu'il fixait sans la reconnaître.

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Boulga
Ce devait encore être un coup de la providence, cela : une nouvelle silhouette à la porte aux accents fort peu aimables et qui sonnaient comme un interrogatoire de police, l'intrus surpris et distrait, et l'homme du fauteuil qui se levait pour fermer et barrer la porte d'entrée...
La silhouette ressemblait bien à celle du Mordric, même sans le manteau, et même légèrement titubante, mais elle n'avait plus rien d'aimable ni de gracieux dans l'attitude. Boulga crut même discerner quelque chose de brutal, d'animal dans le bruit qu'il fit en fouillant derrière le comptoir. Rien à voir avec du vacarme, mais à une oreille musicienne, chaque nuance compte, chaque nuance raconte une histoire à elle seule ou bien éclaire celle en cours d'une façon particulière. Et ce bruit-là, aussi discret et insinuant soit-il, ne laissait pas de l'inquiéter.
Elle le vit se redresser une bouteille à la main, revenir vers le fauteuil puis s'arrêter. Il regardait dans sa direction.

Cette fois, la jeune fille eut peur. Son pouls s'accéléra. Elle se maudit intérieurement d'avoir insisté auprès de l'aubergiste, puis d'être redescendue alors qu'elle avait toutes les chances de passer inaperçue en restant là-haut.
Que faire ? remonter sans bruit ? sortir de l'ombre et se présenter ?
Elle était tétanisée, incapable d'esquisser le moindre mouvement ni d'articuler le moindre mot.
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