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[RP] La Rue de Traverse.

--Alissandre


[Rue de Traverse puis Taverne - Esquive]

La Rousse avait sursauté en entendant la voix s'élever derrière elle. D'un bond, une dague se matérialisant dans son poing, elle s'était retournée pour observer l'inconnu qui la couvait d'un regard aussi onctueux que ses paroles et qui lui tira un frisson de dégoût. D'une apparence trompeusement propre, cet homme ressemblait beaucoup trop à ceux qu'elle avait vu fréquenter les bordels tous les soirs avec assiduité. Une méfiance épidermique l'avait immédiatement mise sur ses gardes.

L'ayant invitée à le rejoindre, l'inconnu poussa la porte pour faire son entrée, bientôt suivi par une jeune femme que la Rousse était sûre d'avoir déjà vue... Où donc ? Impossible de la remettre, ses souvenirs étaient trop flous et la contrariété qui montait dans ses veines obscurcissait son jugement. Trop de monde, trop de bavards, trop de bruits !

L'homme lui lança un regard interrogateur auquel elle répondit d'un mince sourire et d'un signe négatif de la tête, avant de s'éloigner sans un mot, contournant la bâtisse pour disparaître dans l'obscurité. Que le Sans-Nom les emporte tous !
Rageuse, la Rousse n'avait pourtant pas fait une croix sur ses plans : elle voulait savoir... il fallait qu'elle en ait le cœur net sur cette brune.
Heureusement, les mois qu'elle avait passés dans le coin n'avaient pas été vains, et c'est avec un rictus conspirateur qu'elle reprit sa marche, bien déterminée.

Quelques instants plus tard, elle soupira d'aise, à l'abri dans la chaleur confortable de l'arrière cuisine, bercée par les relents plus très frais qui flottaient dans son atmosphère et qui lui, étrangement, rassuraient la Féline : ici, elle ne serait pas dérangée... et d'ici, elle pourrait reprendre ses observations.
Se glissant sans un bruit entre les casseroles et tonneaux, elle parvint jusqu'à la porte qu'elle entrouvrit avec prudence et qui donnait sur l'arrière du Comptoir. Elle eut juste le temps de se reculer, se plaquant au mur, pour échapper au regard du Chapeauté en train de se servir un verre. Le cliquetis cristallin s'interrompit enfin, indiquant qu'il avait trouvé son bonheur; ses pas s'éloignaient à nouveau.
Prudemment, la Rousse glissa à nouveau un œil sur la scène qui se jouait à l'intérieur, cette fois certaine que personne ne pourrait plus la surprendre.
--Hades_naxe


La situation ne se présentât pas comme le prévoyait Hadès, en effet la drôlesse ne se laissa pas compter, et fit demi-tour en refusant l’invitation.

En un quart de seconde le fourbe réfléchit et immédiatement mis sa main sur l’épaule de la jeune fille, et serra assez fort pour qu’elle ressente la puissance du vilain, mais pas trop pour ne pas lui faire mal.


Hola bel enfant, ou comptez vous aller, je vous demande prestement de venir avec moi dans cette taverne, nous avons à parler et sérieusement.

Il lui fit faire volte face et plongea son regard noir dans le sien. Et l’invita a entrer dans la taverne. Dans l’entrefaite la roussette avait disparu et gros soucis, la porte ne voulait plus s’ouvrir. La fureur montait en Hadès, si il y avait bien une chose qu’il avait horreur c’était de se trouver bloque devant une porte de taverne, mais il se calma ne voulant surtout pas que la belle voit sa véritable facette.

Chère amie je crois que nous allons devoir nous rendre dans une autre auberge, a moins que vous n’ayez dans votre tête une adresse ou nous pourrions discuter affaire

Il attendit la réponse tout en tenant toujours le bras de la jeune fille pour ne pas qu’elle file à l’anglaise.

Asaliva
Saliva avait sentit la main sur son épaule,puis l'avait sentit sur son avant-bras,elle regarda froidement le type:

Sir,je vous prie de me lacher de suite,merci!!

Elle le regarda,regarda les yeux du sir,une lueur de méchanceté briller dans ses yeux.

Saliva fit fonctionner son cerveau,essayant de se souvenir de se que ses fréres,amis et son pére lui avait appris,pour se defaire de ce genre de situation;Ha oui,voila!

Elle regarda le sir dans les yeux,posa sa main,sur le doigt du sir,et lui retourna assez fort pour l'entendre crier,et avant qu'il ou le temps de réagir lui donna un coup de genoux dans les partis génital,puis lui mit un coup de poing,pouce fermer dans le nez,sentant l'os du nez craquer,elle regarda le sir.

S'écartat de lui,pour étre sur qu'il ne puisse pas l'attraper,car elle ne voulait pas le montrer mais elle avait peur quand méme et pas que un peu.

Vous m'en voulez Sir?désolée,je déteste étre toucher,sur ceux,je vous laisse moi.

Saliva ne refit pas l'erreur deux fois,elle recula en gardant les yeux sur le sir,ne voulant surtout pas étre attraper par lui,car dans ses yeux,elle vit en plus d'une lueur de douleur,celle de la haine,et sachant que là,si il l'a rattrapait,elle aurait grand souci a se faire,et qu'elle ne pouvait compter que sur elle,dans cette endroit-là.
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--Hades_naxe


Les événements changèrent de direction en quelques secondes la jeune fille avait presque rendu Hadès inoffensif, mais c’était sans compté sans sa robustesse naturelle. Il avait bien ressenti une douleur intense quand elle lui retourna le doigt, le coup de genoux le fit plier, et le bruit de l’os qui craque quand elle lui frappa le nez, mit quand même le fourbe quelques minutes dans les vapes.

Ce qui laissa le temps a la jolie officier de se reculer et de s’éloigner.


La raclure, ça elle ne va pas l’emporter au paradis, je comptais faire ça gentiment, mais la pas de cadeaux ma belle, je vais te faire souffrir comme personne ne l’a jamais fait, tu serras déchirées de tout les côtés. Et si c’est la dernière fois que je prendrai une femme ce sera la bonne et avec elle.

Il mit ses deux mains sur son nez de façon a remettre l’os en place, non sans lui faire sortir un deuxième cri de douleur. Il essuya avec sa main le sang qui coulait puis le lécha.

Quoi de mieux qu’un peu de sang pour se donner de la force.

Apres avoir réajusté ses vêtements il se mit en chasse de la belle qu’il apercevait toujours, il n’y avait qu’à la suivre et trouver le bon moment pour la coincer et lui faire connaitre ce que c’était qu’un homme. En passant près du mendiant qui l’avait déjà ennuyé il y a quelques heures, il lui enfonça sa dague dans le ventre

Je viens de te rendre service espèce de larve malodorante et à la société aussi.

Le regard noir et la haine visible sur le rictus du bellâtre, ce dernier se rapprochait de la jeune fille qui on ne sait pas pourquoi partais vers des lieux plus désert

Asaliva
Saliva avait vu le Sir se relever,avait vu son regard,méme si la peur était presente,elle n'avait pas l'intention de se laisser faire.

Elle se dépécha d'aller vers le seul endroit qu'elle connaissait qui pouvait la proteger,elle tourna a la prochaine rue,
pris une gros morceau de bois dans la main,et attendit gardant sa réspiration,elle l'entendit arriver.

Le vit la dépasser,et lui mis un gros coup sur la téte,le voyant s'écrouler par terre,elle reprit la direction inverse,car le bal n'attendait pas.
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--Hades_naxe


Le fourbe suivait le chemin que la jeune fille avait prit, mais soudain il la perdu de vue. Avançant avec prudence Hadès arriva à un coin de rue, et ne put éviter entièrement le coup qui lui arriva sur le visage, il s’étala de tout son corps sur le sol boueux de cette rue de village, il eut juste le temps d’apercevoir le chemin prit par l’Ostienne.

Il fallut une bonne dizaine de minutes au malade mental pour reprendre ses esprits, il se releva doucement.


Fameuse tigresse que cette drôlesse, ce serait dommage de l’abimé, je vais tenter d’en faire mon allier, mais avant il me faut reprendre aspect humain,

Il se dirigea immédiatement vers sa demeure, ne s’occupant de personne. Une fois sur place il se lava entièrement, soigna ses blessures et mit des vêtements propres, une tenu très moulante, sa chemise ouverte sur son torse ou seul son médaillon apparaissait. Une fois prèt il se dirigea vers le lieu ou la jeune fille s’était dirigée

Mordric
[Retour en taverne]

Oui, il y avait bien une ombre ici.
Un pauvre hère prisonnier de la taverne avec lui. Client oublié par le tavernier dans sa fuite ? Spadassin payé à sa perte ? Démon venu le chercher ? Hallucination alcoolique ?
Quelques instants passèrent encore avant que Mordric ne réagisse. Ce temps durant il gardait le regard posé sur la silhouette qu'il apercevait. L’alcool l'empêchait de penser normalement et c'est sur une impulsion qu'il tendit la bouteille devant lui, souriant.


Qui que vous soyez sortez de là. Que vous soyez là par hasard ou pour moi, j'ai soif. Votre affaire attendra que nous ayons bu.

Le sourire était écorché, ses yeux cernés étaient vides de toute émotion.
Le Chapeauté faisait peur, mais il ne pouvait s'en douter.

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Boulga
Mordric a écrit:

Qui que vous soyez sortez de là. Que vous soyez là par hasard ou pour moi, j'ai soif. Votre affaire attendra que nous ayons bu.


Inutile de barguiner plus longtemps, Boulga était repérée. Et bien que la figure défaite de Mordric ne laissât pas de l'inquiéter, elle s'avança dans la salle, pieds nus, en espérant qu'il la reconnaisse assez tôt avant... heu ... par exemple de lui envoyer la bouteille à la figure.
Ouais, boire un verre à cette heure, ce n'était pas très aristotélicien, et même pas tellement son goût, à la jeune fille un rien guindée, mais elle était d'un naturel peu contrariant, n'aimait pas les querelles et si elle pouvait en éviter une, là, tout de suite, en acceptant l'invitation, pardine, elle le ferait !
Et puis jusqu'à preuve du contraire, c'était elle l'intruse. Alors, hein, on assume, on prend son courage à deux mains, et on y va.
Elle prit dans sa réserve le sourire le plus cordial qu'elle trouva, et une fois à la distance la plus convenable pour ne pas paraître apeurée ni malpolie, et pouvoir s'enfuir à toutes jambes en cas de danger, elle dit :


Bonser mess... Mordric. Je ne pensais pas vous trouver là, en venant à cette auberge, et je suis désolée de vous avoir dérangé. Je cherchais simplement un lieu où dormir cette nuit. Mais j'accepte avec plaisir votre invitation à partager un verre ou deux
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Mordric
L'ombre se révéla à mesure qu'elle quittait la noirceur. Le démon était femme. La femme n'était pas étrangère.
Boulga, la Mendoise. Cette petite brune qu'il avait rencontré en même temps que le Double Blond.

Lentement le bras tendant la bouteille, s'abaissa et son sourire reprit vie. Qu'avait-il cru pendant quelques instants ? Qu'un démon, un fantôme allait quitter les ténèbres pour l'emporter ? Le whisky qu'il venait de boire ne devait pas être de première qualité.


Boulga... Je suis heureux de vous voir. Pardonnez ce foutoir... Je crois que le tenancier tient très mal son établissement.

Mensonge éhonté. Mais peu à peu se reformait le masque de son affabilité.
Posant la bouteille sur un table, il se pencha pour récupérer son chapeau et parachever sa transformation ne l'homme que la Mendoise avait rencontré.


Je n'ai trouvé que cet alcool, surement assez mauvais. Mais peut-être le tavernier a-t-il quelque vin plus agréable en cuisine. Vous voulez que je tente d'en trouver ?

Les dés étaient jetés. Tomberait-il sur l'inconnue cachée ? La réponse dépendait du choix de Boulga...
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Boulga
Mordric l'avait reconnue. Il n'était donc pas aussi ivre qu'il en avait eu l'air au premier abord. Et puis il retrouvait ses bonnes manières et l'affabilité qu'elle lui connaissait.
Elle retrouva un sourire beaucoup plus naturel et son inquiétude s'estompa.


Citation:
Je n'ai trouvé que cet alcool, surement assez mauvais. Mais peut-être le tavernier a-t-il quelque vin plus agréable en cuisine. Vous voulez que je tente d'en trouver ?


Mmh, laissez-moi donc en juger, fit-elle en prenant la bouteille.
Elle approcha son nez du goulot, prit quelques petites respirations prudentes. Ouais, il lui semblait avoir macéré un peu trop longtemps et elle craignit un instant qu'il ne ressemblât au hibou-hou-hou que le senher Jehan Djahen leur avait fait goûter lors de son passage à Mende. Une boisson pas pour les fillettes... en tout cas pas pour elle et sa petite nature délicate.
Décision fut prise immédiatement :


Si cela ne vous ennuie pas, Mordric, je préfèrerais en effet tenter une exploration dans la cuisine. Mais permettez que je vous accompagne, à deux, c'est mieux, parait-il, et en l'occurrence à deux nez, quatre yeux et quatre mains
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--Alissandre


[Dans les cuisines]

Elle n'entendait pas ce qu'il se disait dans la salle, et ne pouvait qu'observer les ombres et les silhouettes se mouvoir à distance. Elle plissa les yeux en voyant la brune sortir de l'obscurité pour rejoindre un Mordric qui n'avait pas l'air plus surpris que ça. Pire, il semblait à la Féline qu'il venait de perdre une partie de son aigreur au profit d'un air affable qui la hérissa. Plus de doute : c'était Elle.

Ladite brune se pencha vers la bouteille de Mordric. A quel jeu jouaient-ils donc, ces deux-là ? La voilà qui la reniflait et... quoi ? Pourquoi regardait-elle dans sa direction ? La Rousse se plaqua en arrière, de crainte d'avoir été aperçue. Mais au fait, pourquoi se cachait-elle déjà ? Un nouvel élan de frustration et de colère la traversa.
Tout ça, c'était de SA faute !

Des bruits de pas semblèrent s'approcher de la porte de la cuisine. Tendue, la Rousse fit passer en revue les options qu'il lui restait. Se cacher encore ? A quoi bon... Elle avait la réponse qu'elle était venue chercher, et quoiqu'elle ne veuille pas l'admettre, elle ne lui plaisait aucunement. Partir ? Elle n'avait nulle part où aller ce soir, aucun autre projet que celui d'être là.
Elle était prise au piège de sa curiosité. Que lui restait-il alors ?

Un sourire matois étira doucement ses lèvres. Les bruits de pas étaient proches maintenant; qui que ce soit, la porte s'ouvrirait d'une seconde à l'autre... Autant prendre les devants.
La Rousse poussa la porte de la cuisine qui donnait sur le salon, une bouteille ouverte à la main, s'avançant d'une démarche pleine d'assurance souveraine dans ses éternelles fripes masculines mal ajustées, ses yeux noisettes aux reflets ambrés par sa sombre humeur évitant soigneusement de croiser ceux du Chapeauté.


"L'service laisse à désirer, ces temps-ci..." fit-elle de sa voix rauque aux accents trainants, simulant une ivresse qu'elle ne ressentait nullement, aux antipodes des bouillonnements furieux de ses sangs.
Pour se donner contenance, elle s'enfila une rasade de la vinasse aigre qui lui arracha une petite grimace.
Mordric
[Un deux trois... nous irons au bois...]

Allons...

Pas le temps d'en dire plus. Une voix venant de la cuisine et se rapprochant alors que la porte s'ouvrait l'interrompit.

"L'service laisse à désirer, ces temps-ci..."

Alissandre... La sauvageonne. La taverne regorgeait de surprise, une brune, une rousse. Décidément, l'établissement était un vrai moulin. Quelle était la prochaine étape ? Deux blondes ? Quoiqu'il en soit, il fut surprit le Chapeauté.
Assez pour prendre pendant quelques instants et bien involontairement, un air stupide.


Hum... Ali, Boulga... Boulga, Ali.


Faire les présentations ? C'est qui lui parut le plus simple à faire sur le moment.

Il y a à boire en cuisine ? Le tavernier tient mal sa taverne. Que des trucs infâmes à boire... C'est une honte.

Banalités, certes. Mais la situation lui paraissait étrange. Il n'avait pas vu la Rousse depuis des lustres, et l'alcool qui courrait dans ses veines, lui embrouillait encore l'esprit. Au point qu'il se demandait s'il ne faisait pas encore un de ces rêves.
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