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Information and comments (4)
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[RP] Allégeances à Adrien Desage – la cérémonie

Ayena
Heureusement, la salle offrait assez de divertissements à Ayena pour ne point que son attention soit trop focalisée sur son fiancé : elle en aurait eu, certainement, un malaise.
Ainsi, Ayena adressa un signe de la main bien voyant à la Viscomtessa Aimelina, qui, au fil des jours, devenait une véritable amie pour la petite languedocienne débutante qu'était d'Alquines. Il n'était pas aisé de se faire aux us et coutumes d'un pays et la jeune femme, bien que faisant de son mieux, se sentait parfois un peu à l'écart. Alors, avoir une amie ne pouvait que la réconforter : auprès d'elle, elle apprenait à devenir celle que les autres voudraient voir.
Elle retourne son attention de nouveau vers le Coms qui a plongé son regard en elle. La Portaparaula sent son estomac qui inconsciemment se contracte : Grand Dieu, que veut dire cet échange muet ? Elle le comprend bien vite : sans doute était-ce pour l’apaiser avant ce qui suit. Car de sa voix puissante, après s'être détournée de sa future épouse, il prononce une phrase étrange : "voulez vous être tout à fait ma femme ?". Mais quelle est cette façon de tourner la demande d'allégeance ? Jamais, au grand jamais elle n'a entendu cela auparavant. Droite comme un i, tendue comme un arc, Ayena observe la comtesse de Minerve et le Coms du Lengadoc avec un regard perçant. Elle, d'Alquines, n'est-elle pas censée être la seule "femme" de cette homme qui se tient sur le trône ? Qu'est-ce donc que cette pièce qui se déroule sous ses yeux bleus ?
La Demoiselle est immobile, figée dans une stupeur d'incompréhension. Sans doute n'aurait-elle pas du venir pour s'économiser ce genre d'émotions. Car au moment où celui qu'elle aime se lève pour aller poser ses lèvres sur celle de Cebyss, Ayena a le coeur au bord des lèvres. Elle, elle n'a encore jamais eu le droit à ce genre de démonstration. Leur relation chaste et pudique n'est jamais allée jusqu'au baiser. La jeune femme s'apprête a défaillir lorsque à son oreille un "bonjorn" joyeux résonne et qui la sort de son état de déperdition.
Sans doute la Vicomtesse d'Avize ne saura jamais à quel point elle entra à ce moment là dans le champ de vision d'Ayena comme un ange. Un ange qui permet de reléguer au second plan la cérémonie, qui permet de s'en détacher et donc de préserver la santé mentale de notre Portaparaulà : et Dieu sauvegarda Ayena. Elle change volontairement de position pour ne plus avoir la tentation de regarder son futur mari prendre telle ou telle femme pour vassale, et se tourne vers la seule qui a cherché sa compagnie depuis le début de cette réunion languedocienne.


- Bonjorn !

Heureuse compagnie. Grace soit rendue à Eilin. Vite, vite, trouvez quelque chose à dire pour avoir une excuse pour se détourner des allégeances. Et pour garder rien que pour elle la précieuse présence d'Avize.

- Bien contente de voir une tête connue.

Ho, certes, de ceux qui se bousculaient dans la salle, Ayena connaissait plusieurs têtes. Parfois les noms. Mais rares étaient les personnes vers qui elle serait allée d'elle même : une poignée tout au plus.

- Votre terre est languedocienne ?

Bonne question. A vrai dire, elles ont beau avoir travaillé de concert à la grande époque de la Maison Royale, époque où l'Office était dirigé par le meilleur des Grands Chambellans à savoir d'Euphor, elles ne se connaissent que peu personnellement. Et si Ayena a su un jour la réponse à cette question, elle en a aujourd’hui oublié l'essentiel.
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>Sponsor officiel d'Ayena__
Héraldique
Eilinn_melani
Un hochement de tête approbateur aux propos d'Ayena, tandis qu'elle répondait à voix basse pour ne pas déranger la cérémonie.

Il en est de même pour moi ! J'avoue que me sentir un peu moins isolée en tant qu'expatriée n'est pas pour me déplaire !

D'ailleurs la seconde question lui permettait de donner plus de précisions à ce statut d'expatriée qu'elle venait de mentionner.

Absolument pas, elle se situe en Champagne, sur les côteaux de Reims... Mais...

Eilinn allait poursuivre avec les explications du pourquoi du comment qu'une vicomtesse du domaine Royal se trouvait à des centaines de lieux de ses terres, avant se taire. Il lui fallut un instant pour trouver la pirouette lui évitant de faire étalage de faiblesse.

Mais disons que la vie vous réserve parfois certaines surprises.


Eilinn nota alors que l'Alquines semblait peu à son aise, se détournant du spectacle de son promis. Et ce fut avec une nonchalance certaine qu'elle aborda le sujet.

Vous croyez qu'il gifle ses vassaux lors de l'allégeance ? Personnellement c'est ce que je fais.

Un sourire amusé s'afficha sur le visage d'Eilinn, dont les yeux pétillaient un peu en souvenir de l’anoblissement de sa vassale. Cette dernière avait d'ailleurs trèèèèèès mal pris la chose. Surement que cette anecdote serait assez déroutant pour Ayena pour lui changer les idées.
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Adriendesage
A la suite du serment de Cebyss, le coms poursuivit solennellement:

"Et j'accepte votre allégeance. En retour, je vous promets aide, justice et subsistance pour la vicomté de Saissac, sise en Carbadès. Recevez en symbole de votre fief, cette étoffe..."

Et il lança un coup d'oeil furieux au valet qui venait de faire échapper le fameux tissu, qui était un drap d'un noir éclatant.

"Mord... - il se retînt heureusement avant de pousser son juron - Recevez cette étoffe qui symbolise l'artisanat reconnu du village de Saissac. Le comté du Languedoc vous remercie pour votre mandat de comtesse et pour tout ce que vous avez fait pour lui. Puissiez-vous continuer à donner ainsi de votre personne."[i] termina-t-il en gratifiant Cebyss d'un sourire satisfait.[/i]

Forcément, le coms n'avait pas vu le visage mortifié de sa promise et pensait donc, en l'appercevant qui devisait gaiement avec Eilinn Meilani, que tou se déroulait pour le mieux tant dans le protocole que dans les coeurs. Aussi fit-il appeler le prochain noble à prêter allégeance:

"Le baron de Pérignan, Finubar d'Anar!"
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*En reconstruction*
Baron de Crussol & seigneur d'Alquines
Socrate86
Socrate , sortit de la salle, le reste de la cérémonie ne l interressé trop.
C'est content que remontant sur Celsior, il repris le chemin direction Narbonne .
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Castelreng
Un pressentiment, juste cette petite voix qui lui disait qu’il lui fallait être là en ce jour d’allégeance. Il avait longtemps hésité avant de finalement se rendre en capitale pour suivre l’allégeance de la noblesse languedocienne à son nouveau Coms élu. Se glisser parmi la foule n’avait pas été fort compliqué. Au moment des hésitations il lui avait juste fallu dévoiler son identité, sa tenue de garde royal avait fait le reste. Aussi se trouvait-il fort bien placé pour voir défiler les hauts personnages venant plier genoux devant leur Comte.

En voyant la jolie et douce Comtesse de Minerve, un sourire naquit sur ses lèvres. Il avait bien failli manquer ce moment et s’en serait voulu de n’avoir pas été là pour l’entendre faire sa prime allégeance. Loin de s’imaginer qu’il était là, il se voyait déjà à la taquiner quand tous seraient de retour à Narbonne. Elle venait de recevoir son Vicomté et déjà le Coms appelait le suivant. Le Ténébreux se trouvant bien là, se laissa prendre par la suite des évènements…

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Geoker
Geoker se présenta pour être de ceux qui plus tard auraient à participer à la cérémonie publique d'allégeance à la couronne comtale.
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Ingeburge
L'une des contraintes pesant sur les personnes passant pour insensibles aux yeux du monde et ayant à cœur de ne jamais détromper ceux les taxant d'une telle inhumanité, est de toujours se conformer à cette image formée et propagée par ceux se faisant fort de considérer que c'est bien de monstruosité qu'il s'agit. Ainsi, la Prinzessin, que d'aucuns se faisaient fort de considérer comme froide – voire pis –, en âme généreuse et altruiste qu'elle était par ailleurs, eût été fort peinée de devoir démystifier tous ce fatras de contempteurs et de thuriféraires et s'obligeait donc, même lorsqu'elle n'en avait nulle envie, à se comporter comme l'on attendait qu'elle le fît, montrant là une docilité dont certains l'estimaient totalement dépourvue. Rares ainsi étaient ceux à savoir que la banquise avait des périodes fonte-des-glaces et c'était bien mieux ainsi car sa prééminence dans le monde lui attirait bien trop de solliciteurs à son goût, se montrer aimable et chaleureuse ne ferait que grossir la foule des quémandeurs et des prétendants.

Contrainte donc que de toujours devoir veiller à se montrer distante, éthérée, indifférente, bla bla bla, ingesque quoi, mais il fallait bien avouer que cette astreinte avait du bon en ce qu'elle constituait un véritable exercice et permettait donc de faire face à des situations où l'on avait vite fait de perdre son sang-froid. Et en ce premier mardi du mois de février, il était dit et même établi que l'humanité, ou à tout le moins, quelques Languedociens, avait décidé de mettre à rude épreuve la légendaire imperturbabilité d'Ingeburge. Cela avait commencé par le vicomte du Tournel et la dame d'Augy bien occupés à deviser à l'en rendre inquiète et soupçonneuse sans qu'elle y pût grand chose. Puis cela avait continué avec l'apparition d'une banderole – ni plus, ni moins – et une banderole aux couleurs voyantes et dont le message était totalement dépourvu des formes requises quand il s'agissait de soutenir une comtesse ou de s'adresser à icelle. Et voilà maintenant que le comte du Languedoc lui-même s'y mettait en interpelant le noble suivant, accomplissant par ce simple appel l'exploit et de subtiliser le peu d'action dévolue au témoin héraldique, et d'empêcher celui-ci de faire lecture, comme pour tout octroi, du contreseing ad hoc à Cebyss et de s'opposer à ce que l'infortuné témoin invitât ladite Cebyss à également prêter serment pour Minerve.

Blasée, Ingeburge demeura donc à sa place, envoyant un serviteur indiquer à la comtesse qu'elle pourrait être rappelée si son époux ne se présentait pas et remettre en mains propres sa patente à l'honorée du jour :

Citation:
Nous, Perrinne de Gisors-Breuil, Roy d'Armes,

A toutes et tous que la présente liront ou entendront,

Par la présente, après consultation du collège héraldique, faisons acte de la demande de dame Cebyss l'Acier, quant à l'octroi d'un fief de retraite de qualité de Vicomté sur les terres du Languedoc; comme les Lois Héraldiques l'y autorisent.

Après recherches héraldiques dument entérinées, confirmons que le fief de Saissac est bien fief du comté du Languedoc.

De même que l'écu se référant au dict fief est d'azur, à la tour d'argent ouverte du champ , soit, après dessin :



Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente, apposons notre scel.

Faict le vingt-sixième jour du mois d'octobre de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante Neuf.


Une lettre d'allégeances du comte de Castries apparut, guère suffisante, comme celles déjà arrivées et celles qui arriveraient encore, pour détourner Ingeburge de sentiments qui allaient devenir bien peu charitables. Son regard mort erra çà et là sur l'assemblée, avisant ainsi de nouvelles arrivées, tant du côté des privilégiés que de ceux auxquels elle avait daigné accorder son attention en les qualifiant d'« autres ». Elle put ainsi remarquer que la demoiselle d'Alquines et la vicomtesse d'Avize discuter ainsi que la présence du baron d'Exat et on aurait pu ainsi se croire au temps béni de jadis, celui d'une Maison Royale active; elle distingua aussi les vicomtesses des Fenouillèdes et de Calvisson accompagnées de la comtesse du Gévaudan qui s'était pourtant fait porter pâle et on aurait à nouveau pu se croire au donjon de Saint-Félix. Mais rien de ces constats n'était de nature à consoler un cœur qui plaçait l'honneur et les convenances au-dessus de tout, si ce n'est l'assurance que rien de son émoi ne transparaîtrait et qu'on la trouverait encore plus glacée que d'ordinaire.
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Asaliva
La Comtesse Cebyss de Minerve étant passé,Saliva se retourna et partit loin de ces choses trop gonflante et trop ennuyeuse pour elle.

Les céremonies d'alléange,elle s'en moquait.
Les nobles qu'elle entendait discuter,elle en pensait pareil.

Gueuse,elle était, gueuse elle resterait.

Cela lui plaisait mieux que ces gens là.

Saliva sortit,avalant un bon bol d'air frais .

Cela fesait du bien.
Kelak
L’ancien suzerain consort de Kelak lui avait enseigné de nombreuses choses, la gestion d’une mairie, le rôle d’un conseiller comtal, il l’avait former au rôle de CAM, de bailli, comment se rendre disponible pour autrui; il l’avait encore aidé à fonder l’assemblé des tribuns languedociens, bref à se rendre utile pour le comté si cher à leurs yeux.

Il ne lui avait par contre absolument rien appris sur le protocol relatif à la noblesse… pourtant il le connaissait mais à chacun ses priorités

Kelak ricana en repensant à la cérémonie d’allégeance de son épouse envers le vicomte de Rochefort… kelak avait fait exactement la même tête que Dona Ayena lorsque Malkav avait murmuré à l’épouse de Kelak…

Citation:
veux tu être ma femme…


quelle expression idiote tout de même !!! surtout quand on ne s'y attend pas.

C’était déjà la chienne à lui euh la sienne de femme pourquoi dientre Malkav souhaitais t’il le la lui prendre, tsss enfin l’expression devenait probablement provenir de ce qu’il se passait selon les rumeurs en fin de nuit après des soirées mondaines trop arrosées…

Etouffant un nouveau rire discret il tenta de croiser du regard, Dona Ayena afin de lui apporter un peu de soutien, c’est qu’il l’appréciait beaucoup sa patronne. Bin vi la porte parole c’est la patronne des médiateurs, et ces pensées positives n’étaient pas uniquement du fayotage inconscient ou une invitation télépathique à recevoir plus de rillettes, c’était sincère.

Le maire de Lodève profita de la brève interruption entre deux allégeances pour emboiter le pas à la mairesse d’Alais, il était malgré tout suffisamment éduqué et appréciait bien trop le comte pour se montrer outrageusement irévérentieux lors de la cérémonie.

Si les 2 maires pouvaient s’accorder une pause dans leur labeur pour soutenir ceux et celle qui s’investissaient sans compter pour le comté et n’oublie pas leur engagement envers le Languedoc comme Dona Cebyss, pour les autres...

Il murmura à Arthur

Tu nous suis ou tu restes jusqu’au bout ?


En se faufilant il croisa un sympathique écureuil ébouriffé qu’il salua discrètement.

Dommage qu’il n’y avait pas un ordre de passage clairement établis, il aurait pu savoir combien de bière il aurait pu s’enfiler avant de revenir dans un coin de la salle assister à l’échange des époux Pézénas, on ne s’ennuyait jamais avec ces deux là.


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Finubar


Une nouvelle personne venait de rejoindre les rangs de la Noblesse Languedocienne, un nouveau fief qui d’après l’oriflamme lui en rappelait un autre en particulier…Celui de Klanacier à moins que ce n’est qu’une mauvaise mémoire qui lui joue des tours. Le Corbeau ne faisait pas plus trop attention, son visage parcourant les différentes oriflammes sur le haut de la salle. Son visage finalement se porta sur le Coms suivit d’Ingebruge. C’est le regard de cette dernière qui fit sortir le manchot de ses songes. Marchant d’un pas fier et sur, il s’approcha du Comte régnant. Sa cape flottant dans l’air laissant par moment apercevoir le bras manquant, par moment le dissimulant. Sa parure était des plus simple, même pas son mantel habituel, non il l’avait délaissé pour un vêtement plus léger.

Une fois devant le Coms, il parla.

-Nous, Finubar d’Anar, Baron de Pérignan faisons en ce jour acte d’allégeance envers la couronne du Languedoc portée par Vous, Adrien Desage. Nous vous jurons de vous apporter aide, conseil et fidélité.

Il regarda en direction du Comte, ami de longue date, ses deux caractères de feu se sont souvent, voir trop souvent enflammés pour finalement des malentendus et combattaient l’un à cote de l’autre pour une même cause.

-Si Votre Grandeur me le permets, je lui demande indulgence et lui demande de me pardonner pour ma lettre au sein du Conseil, j’ai murement réfléchi et en accepte la faute.

Lança t-il en sa direction a voix basse, audible uniquement du Comte lui-même et Montjoie si elle faisait attention.

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Arthurcano
Arthur avait suivi avec intérêt le début de la cérémonie la merveilleuse et idyllique Cebyss se voyant remettre son fief de retraite, une journée qui devait pour elle faire partie de ces journées qui marquent une Vie. Sans doute pas le plus beau jour car son mariage ou plus récemment le don de la Vie était sans nul doute bien plus important...

Discrètement il faisait le tour des visages qui soit étaient portés sur le Com et la vicomtesse, soit tout aussi discrètement devisaient entre amis présents. Alors qu'il reportait son attention sur la cérémonie, il fut surpris d'entendre le Com demander a celle qui était bien plus qu'une amie, d'être tout a fait sa femme. Quelle étrangeté que cette demande publique ? Sans doute les hommes auraient a être tout a fait les siens aussi mais auraient ils a poser également leur lèvres plus charnues sur celle du Com ?? Si lui embrassait le Très Haut chaque jour c'était en revanche par la pensée et la prière, se devrait il que ... Une pensée alors l'assailli celle de son mentor...

Il fut sortie de sa torpeur par son bon ami qui lui mandait s'il restait ou suivait...

Hum non non mon bon ami allons fêter cette journée ensemble, j' ai reçu cadeau d'une belle mirabelle récemment et si tu as apprécié ma petite réserve de Calva a une époque, je gage qu'elle te plaira aussi cette petite liqueur...

Ils rangerent alors la petite banderole de soutien a une étoile et... accompagna Kelak et Saliva jusque la sortie laissant la place a d'autres qui ne manquerait pas de venir assister a la cérémonie...
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Adriendesage
Et lorsque le baron de Pérignan avança, Adrien se demanda à quel instant le Roy d'Armes devait-il parler. Forcément, au silence de ce dernier il se rendit compte de son étourderie. C'est donc avec un naturel tout entier qu'il se retourna vers elle en haussant les épaules, et avec un sourire contrit. On n'allait de toute façon pas renvoyer Finubar à sa sa place maintenant. Le coms rapporta donc toute son attention à ce dernier. Le baron de Pérignan, dont l'âge avançait maintenant et le rendrait bientôt vénérable. Tous deux avaient fait leurs armes ensemble, mais Adrien, d'une génération suivante celle de Finubar, observait avec une certaine inquiétude retenue certaines marques du temps sur l'ancien commodore, tant qu'il s'efforça finalement à chercher ce que le temps n'avait pas encore pris et la vigueur du baron de Pérignan le rasséréna.
En revanche, il fut passablement interloqué par la phrase murmurée par ce dernier à son oreille. En effet, le temps allait faire parvenir une missive du Corbeau au Coms, mais ce jour n'était pas venu... Adrien fut donc perplexe, mais peu embêtant, pris le parti d'acquiescer.

Du reste, Finubar avait éludé la fameuse question qui devait le lier à Adrien pour prononcer directement son serment d'allégeance. Le coms ne s'en offusqua point, et tenta plutôt de racommoder la convenance en posant, avant de répondre, le traditionnel baiser de paix sur les lèvres de Finubar. L'instant lui fut à certains égards personnels douloureux à passer, mais lorsque'Adrien Desage faisait un choix, il s'y tenait.


"Et j'accepte votre allégeance. En retour, je vous promets aide, justice et subsistance pour la baronnie Pérignan. Recevez cette poire d'argent en symbole de vos terre." déclara-t-il en lui tendant un reliquaire en forme de poire et fait d'argent émaillé, qu'un page vint à l'instant de poser dans la main comtale.
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*En reconstruction*
Baron de Crussol & seigneur d'Alquines
Morphee
Tant de personnes qu'elle connaissait de nom sans jamais leur avoir parlé plus avant...
Bien que n'ayant que peu disserté avec Dona Cebyss, elle aimait sa douceur, son calme et cette abnégation pour ce Comtat qu'elle affectionnait tant. Cette récompense était plus que méritée, et elle s'en réjouissait. Un sourire se peignit sur ses lèvres, alors qu'elle remarquait discrètement en regardant son profil dans le reflet d'une fenêtre que l'arrière de sa coiffure était un tantinet... en bataille...

Kelak passa et lui fait un petit signe de la main, auquel elle répondit aussi discrètement. Plusieurs fois ses pas l'avaient menéé à Lodève, sans avoir la chance de rencontrer l'amateur de chopines. Cela ne serait que partie remise. Peut-être avant de retourner s'occuper de ses moutons à Narbonne? Cela pourrait-être une idée.

Ses saphirs se portèrent ensuite sur la dict Montjoie. Son père avait apparemment eut une charge quelconque auprès de la Dict Ingeburge. De la religion, lui avait-on dit, sans toutefois pouvoir expliquer quelle était la nature de sa fonction. Détaillant les traits de son visage, l'excellence nota qu'en fait, aucune émotion ne pouvait s'y lire, ses onyx renforçant l'apparent stoïcisme du Pair de France. Que trouvait-on caché derrière ce miroir d'indifférence? Sans doute un cœur battant. Etait-ce pour cela qu'il avait désiré travailler en sa compagnie? Pour apprendre à voir au delà?

Le Baron de Pérignan s'approcha ensuite du Coms... la Prime pivota le visage pour embrasser sa silhouette : elle trouvait le Bar agréable et avisé. Un homme d'arme, dont elle appréciait les interventions au conseil.

Arriverait-elle à pouvoir partager un peu de temps avec Alandrisse? La belle se sentait un tantinet embarrassée de ne pouvoir être partout à la fois... Sans doute prendrait-elle le temps d'en discuter au détour d'une liqueur à Pézénas, ou dans tout autre endroit, taverne bondée y compris. Du moins si elles arrivaient à se croiser un jour dans la même ville.

Poire d'argent fut donnée, tandis que la jeune mirait les différents oriflammes qui composaient les régions du Comtat.

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Là en pointillés ce week-end
Ingeburge
D'un trait de plume et de quelques mots tracés d'une écriture heurtée sur l'exemplaire du nobiliaire qu'elle avait à sa disposition, comme elle l'avait fait précédemment pour Cebyss, Ingeburge valida l'échange survenu entre le baron de Pérignan et le comte du Languedoc. Ce dernier s'était durant un bref instant tourné vers elle mais elle n'avait pas réagi, son visage demeurant de marbre et sa bouche incarnadine close, se contentant de contempler, imperturbable, la face bonhomme du Desage le temps qu'il la regarda.

Pour autant, avant d'appeler le noble suivant, ou plutôt les, elle se leva à nouveau, non sans avoir jeté un coup d’œil à l'ordre de passage. Cette pause dans les invitations tenait à ce qu'il lui fallait éclaircir un point particulier avec le comte aux côtés duquel elle venait de se glisser. Inclinant courtoisement la nuque, elle se pencha et murmura :

— Comme je vous l'ai indiqué tantôt Votre Grandeur, vous concédez justice, subsistance et protection à vos vassaux, cette dernière ayant été par deux fois substituée dans votre bouche par une promesse d'aide. Ce sont lesdits vassaux qui assurent, notamment, de toujours soutenir leur seigneur, celui-ci garantissant en retour justice, subsistance et donc protection.

Il y eut un nouveau salut de la tête et se redressant tout à fait, elle convia finalement les nobles suivants :
— Que se présentent désormais Leurs Grandeurs Mélissa de Montbazon-Navailles et Bbred de Lortz pour leurs terres de Pézenas, de Cessenon et du Pouget.

L'appel effectué, elle retourna tranquillement à son pupitre, relevant légèrement la jupe de sa houppelande de taffetas.
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Alandrisse, incarné par Morphee
La brune qui patientait tranquillement, regardait le jeu des allégeances se faire. Ses émeraudes se posèrent sur son époux qui scrutait les autres. Décidément, la bienséance lui faisait défaut, mais bon on ne changeait pas un ours. Légère moue en pensant à cela, si un jour elle avait une descendance, elle prierait certainement pour que les enfants ne possèdent que les qualités de l’un et de l’autre. Sinon, pauvre terre qui les accueillerait. Enfin, l’image de ce malheur à venir, n’était pas encore d’actualité, il fallait se concentrer sur ce qui se passait. Puis Montjoie annonça le nom du couple, l’Alouette attrapa son époux pour se diriger vers le Coms. Elle n’oublia pas de lui murmurer une nouvelle fois le protocole, le « On ne sait jamais ». La brune se fendit d’une révérence et le rouquin suivit la mesure.

Nous, Mélissa de Montbazon-Navailles et Bbred de Lortz, de part nos terres respectives. Déclarons ce jour à vous Adrien Desage, Coms du Languedoc, de vous jurer fidélité, aide et conseil, tant que vos actes ne vont pas à l’encontre de la glorieuse Couronne de France ou de notre cher Comté du Languedoc.



Posté avec l'autorisation de LJD Alandrisse, qui sera la bientôt
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