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[RP] Allégeances à Adrien Desage – la cérémonie

Magalona_eufrasia, incarné par Aimelina


Je lus sans peine l'inquiétude du comte sur son visage. Je m'en voulus une fois encore de me donner ainsi en spectacle...

Je laissais son visage s'approcher du mien en tentant de calmer les battements affolés de mon cœur. Ses lèvres, chaudes, vivantes, offrirent aux miennes, fines, sèches et froides, leur premier baiser, scellant ainsi la promesse offerte par un "oui". Dans mon esprit, je remerciais le comte de n'avoir pas fait durer l'instant plus que nécessaire, d'avoir préservé la malade que j'étais, tout en lui accordant la reconnaissance d'être une noble à part entière. J'avais crains un instant qu'il m'offre une accolade, là où il avait embrassé les précédents. Et j'aurais eu honte pour mon nom s'il en avait été ainsi.

Alors que mon souffle exhalait des effluves giroflées, j'enchainais, tout en offrant à mon corps une impulsion afin de l'enjoindre à s'agenouiller, espérant que mes soutiens m'aideraient à accomplir ce geste. D'un débit inconstant et rapide, j’œuvrais.


Ieu, Magalona Eufrasia d'Alanha...

per los tèrras de Gavaudan... Alanha ... e Miraval...

prometi aqueste jorn a vos... Adrien Desage... coms de Lengadòc...

fiseltat, ajuda e sostaire ...

atal coma ensenhat.


Et parce que le roi d'armes ne comprenait peut-être pas, par respect envers sa charge, je complétais.

Moi...

Magalona Eufrasia d'Alanha...

pour les terres de Gévaudan...

Alaigne...

et Mireval...

promets ce jour...

à vous...

Adrien Desage... comte du Languedoc...

fidélité... , aide... ainsi que ... conseil...


J'enviais en cet instant les alchimistes et leur chrysopée. Comme j'aurais aimé rendre moins insipide ce serment ! Comme j'aurais aimé le rendre plus précieux encore par des mots justes et une présence moins marquée par la faiblesse et la maladie... Mais il n'en était rien. Rien du tout.

Et alors que j'attendais les paroles du comte pour me relever, je priais pour ne plus jamais faire honte à mon nom comme j'étais persuadée de le faire en cet instant...
Ingeburge
Bam. Ou un truc dans ce goût-là. Un goût de porte, pour être précis. Car en effet, les portes de la Salle du Plaid venaient de se refermer, suite à un signe discret et élégant mais ô combien significatif du Roi d'Armes de France à destination du grouillot qui vivait là la mission de sa vie : refermer les portes sur indication de la duchesse d'Auxerre qui avait bien pris le temps de lui expliquer et la signification du geste et ce qui devait être fait à la suite de celui-ci.

Et la duchesse d'Auxerre, pour sûr, s'en satisfit, de ce côté-là, tout roulait. De l'autre... Eh bien, il faisait nuit, la cérémonie était officiellement terminée et pas la moitié des nobles était passée. En fait, seul le quart avait déjà sacrifié à l'immuable et séculaire rituel. Mais pas grave, elle dormait au château comtal, elle et elle n'aurait donc pas à s'inquiéter de devoir arpenter de sombres ruelles ou à traverser une non moins obscure campagne languedocienne. Quelques corridors, tout au plus, et escortée par ses Lombards.

Tout allait bien; d'autant plus qu'il y avait à manger et à boire. Autre grouillot, autre signe : un hanap lui fut présenté. Que demander de plus? Une bûche de plus dans la cheminée, peut-être mais, misère, avait-elle enseigné le signe du colle-du-bois-dans-l'âtre-il-caille? Rien n'était moins sûr. Du reste, ce n'était pas le moment. Le serment, bilingue, de la comtesse du Gévaudan, vint. Au début, il lui fallut se concentrer, à cause de cette langue qu'elle ne maîtrisait pas mais au cousinage avec cet occitan que l'on parlant outre-Rhône avéré. L'exercice lui fut moins difficile que prévu, elle se faisait à nouveau, petit à petit, aux tonalités chantantes qui avaient bercé son enfance et sa jeunesse, et puis, Magalona eut la délicatesse de répéter ses propos dans un langage qui lui était déjà beaucoup plus accessible même si, au final, il lui était tout aussi étranger que d'autres. Un frisson parcourut son échine et ce n'était pas que le froid, c'était aussi cette sensation d'être partout une étrangère, même dans les pays d'oïl.



[EDIT : post croisé avec LJD Mag', adaptation.]
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Adriendesage
Et le coms de répondre d'une voix claire:

"J'accepte votre allégeance et en retour je vous promets protection, justice et subsistance pour les fiefs d'Alaigne, du Gévaudan et de Mireval. Recevez en symbole de ce serment, cette grappe de raisin en bronze, image des vignes de muscat de Mireval."

Et il tendit à la comtesse une broche de bronze, de la forme décrite.


[HRP: sincères excuses pour le post peu développé, je fais court pour ne pas bloquer le rp, mais pas eu le temps de travailler plus...]
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*En reconstruction*
Baron de Crussol & seigneur d'Alquines
Magalona_Eufrasia, incarné par Aimelina


Et alors que je prenais le présent, je m'écroulais, telle une poupée de chiffon. Était-ce parce que j'avais trop présumé de mes forces ? Était-ce là un effet de la présence très appuyée du bel et blond baron qui m'étreignait le bras ? Ou était-ce ce présent, lié à Mireval, terre détestée et porteuse de malheurs, terre voleuse d'âmes ? Nul ne le savait, et nul ne le saurait, pas même moi qui, ne reprendrai pas connaissance avant plusieurs heures...

[HRP : Court, simple et concis pour les même raisons. J'espère n'avoir pas fait trop traîner pour les autres joueurs qui attendent. Et s'il en avait résulté de la gêne, je vous présente mes excuses les plus sincères.]
Maxiuszedeus
La Blonde avait enfin trouvé celui qu'elle cherchait du regard. Elle réussit à avancer discètement sans bousculer personne et sans écraser le moindre pied, cela tenait de l'exploit.
Elle n'était plus qu'à deux rangs derrière lui et se retrouvait cette fois bloquée dans sa progression. Coincée entre deux grands gaillards musclés, elle n'oserait pas tenter de se frayer un passage jusqu'à Lui. Elle s'en voudrait trop de malencontreusement attirer l'attention sur elle et qu'Il fronce le regard de désapprobation en découvrant qu'elle est à l'origine d'une esclandre pendant cette si solennelle cérémonie.

D'ici, elle avait vue sur son cou musclé et ses épaules robustes. Ses cheveux avaient poussé et couvraient partiellement sa nuque. Elle souriait tendrement en détaillant du regard chaque pouce carré de lui que la promiscuité de la foule lui permettait d'appercevoir. Heureusement qu'ils devaient bientôt se marier...il devenait difficile de contenir l'appel de son ventre...

Une Noble Dame venait de s'évanouir. La cérémonie tirait en effet en longueur et les personnes de santé délicate commençaient à fatiguer. Elle espérait qu'il y avait un médecin dans la salle ou à proximité car il restait peu de choses à la blonde de ses cours d'infirmerie militaire...elle ne serait pas d'un grand secours.

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Salvaire_d_irissarri
Il commençait à se demander si son tour viendrait jamais et si cette cérémonie verrait sa fin avant la prochaine élection du prochain duc, quand soudainement, la donà lui glissa des bras.
Palsambleu !
Il leva vers l'assemblée un visage étonné, confus, qui se couvrait de rouge au fur et à mesure et grommela :

Pas ma faute ! Elle m'a échappé ! Tsss ! A peine si on sent qu'on la soutient, s'pas ?


Mais déja des valets disposés de ci, de là et fort bien disposés par ailleurs, attrapaient la jeune personne et l'éloignait vers un fenestron resté ouvert fort à propos. Salvaire se redressa, puis d'un sourire un peu penaud, reprit place un peu à l'écart. Il lança dans un tic nerveux son jeté de mèche blonde et tenta ensuite de faire comme si il n'existait même pas.
Déficience, transparence, contenance ....

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- Salvaire d'Irissarri y Castelmaure, baron d'Apcher et de Randon, en Lengadòc.
Ingeburge
Les pensées de la duchesse d'Auxerre, ou de Berg, selon ses humeurs, vagabondaient bien loin du Languedoc, elles erraient d'une terre à une autre maintenant qu'elle se concentrait sur cette impression de déracinement perpétuel. Le voyage avait débuté en Danemark, où elle était née, et où elle n'avait que peu vécu, et elle gardait le souvenir de la voix de cette mère à laquelle elle avait été arrachée, encore tout petit enfant, des tonalités gutturales voilées de douceur et attendries par les chuintements. Exilée volontairement par des parents qui craignaient les conséquences des troubles secouant l'union de Kalmar, elle avait échoué dans un coin de Provence, à La Celle et elle avait grandi au milieu de ces nonnes à l'accent ensoleillé faisant rebondir chaque mot, chaque syllabe. Par anticipation, peut-être, de ce qui se passerait ensuite, sa propre voix ne s'était pas parée de ces gerbes de soleil. Son époux, trouvé au sortir du couvent, était piémontais et elle avait été un peu déroutée par cette langue qu'elle ne maîtriserait jamais, en reconnaissant néanmoins certains sons, se contentant d'échanger avec ce bien curieux mari en toscan qu'elle avait appris en découvrant Pétrarque. Adieu époux maudit, adieu Provence honnie, il y avait eu Cologne, préfiguration de Berg, et ce Mitteldeutsch rugueux mais ô combien poétique, cette langue germanique qui lui rendait un peu l'île de Fyn. Enfin, la Bourgogne, déracinement moindre puisque l'on restait dans l'oïl et cette accoutumance au morvandiau, patois sauvage de ceux qui la gardaient désormais.

Le périple linguistique la ramena brutalement au Languedoc et non pas par cet occitan de malheur mais par un bruit qui devait être le même partout, quelle que soit la contrée des Royaumes connus où il survenait : celui consécutif à la pâmoison d'une jeune fille ayant manifestement fait trop d'efforts pour longtemps. Le regard froid de l'étrangère quittèrent les croisées pour se poser sur cette forme impuissante tandis que sa propriétaire, en allemand puisque l'on se piquait de lui jeter souvent ses liens impériaux à la tête, surtout quand elle se trouvait en France, commençait de se gourmander. Elle avait peut-être fait erreur en appelant la comtesse du Gévaudan qui déjà était secourue par des valets attentifs. L'Alanha secourue, le Roi d'Armes se focalisa sur celui qui aurait dû mieux la tenir et, de sa voix assurément non occitane, elle lança :

— Tenez, puisque vous êtes en jambes! Revenez donc, baron, pour Apcher et Randon.

Il comprendrait, pour sûr, cet air penaud masquait mal l'envie d'en finir enfin. Envie qu'elle partageait, définitivement.

[Idem pour les excuses.]
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Salvaire_d_irissarri
Citation:
Déficience, transparence, contenance ....

Allégeance !

Salvaire dût bien se résoudre à s'avancer, sortir de sa fausse indolence et se présenta donc devant le duc Adrien. Il avait, au cours de la cérémonie, tout bien observé, tout bien retenu et avait résolu que très sans doute le chaste baiser ne se donnait point entre hommes. Il ne lui restait plus que la crainte de s'embrouiller dans les mots et de mal prononcer.
En quel langage d'ailleurs ? Les coutumes ici mélangeaient prestement l'oil et l'oc comme pour une indigeste salade de fèves aux lentilles ! Tsss !
Il s'inclina, baissant le genou en une révérence fort bien réussi.
Jusque-là tout va bien ! Pourvou qué ça doure....songea-t-il.
Puis, relevé, droit dans ses bottes, visage clair et prononciation impeccable, avé l'assent malgré tout. Pardine ! On est occitan ou on ne l'est point !


Ieu, Salvaire d'Irissari, de la maison Castelmaure, déclare en ce jour porter enversse vous, Adrien Desage, duc justement élu, acte d’allégeance pour le Lengadòc. Pour mes terres de baronnies de Randon autant que pour celles d'Apcher, je jure de vous apporter conseil, aide et fidèlité.


Il rajouta, sans trop savoir pourquoi, sans doute manière de dire qu'il était fier et heureux de faire partie de cette digne assemblée :
Prometi vos conselh, ajuda e fiselitat.
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- Salvaire d'Irissarri y Castelmaure, baron d'Apcher et de Randon, en Lengadòc.
Vanye
Vanyë sursaute quand la double porte de la salle des cérémonies se ferme sèchement. Ainsi, le spectacle est censé être terminé. Pourtant, il est encore là, à attendre qu'on l'appelle. L'heure est désormais bien avancée. Le baron se demande s'il va pouvoir prêter serment avant la fin de la journée.
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Adriendesage
Mais si le blond baron croyait innocemment échapper à la tradition languedocienne, c'était sans compter le profond respect d'Adrien Desage pour celle-ci... Ainsi l'Hibou posa-t-il - furtivement car malgré qu'il se plia à la coutume, il ne le faisait pas sans un certain dégoût parfaitement caché - ses lèvres sur celles de Salvaire aux cheveux d'or.
Et de lui répondre:


"Et j'accepte votre allégeance et en retour je vous promets protection, justice et subsistance pour les fiefs de Randon et d'Apcher. Recevez en symbole de ce serment, cette (broche à cheveux, pensa-t-il sans le dire) hache en symbole de vos terres d'Apcher."

Dehors, une chouette hulula: la nuit était bientôt à son paroxysme. Adrien Desage n'en ressentait pas encore de lassitude, mais peut-être cela devait-il venir avec la séance de rédaction qui allait suivre la cérémonie...
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*En reconstruction*
Baron de Crussol & seigneur d'Alquines
Salvaire_d_irissarri
Rhôôô ! Mais ? Qu'és acò ? Mille boucs en sueur ! Beurk de Beurk de Milodios de Màcarena !

Il en perdait même ses jurons favoris, tant il était esbaudi de la sensation qu'il venait de ressentir ici là. Le duc avait posé ses lèvres sur les siennes et personne n'en avait paru offusqué pour autant ! Bueno ! Ce n'était point que pour les donàs, manifestement ! Bien heureusement, il avait réussi à garder pour lui ses pensées intimes et son visage restait de marbre, quoique, à bien y regarder, on pouvait voir un certain émoi dans la mèche, surtout du côté droit.
Il se recula cependant, dignement, s'inclina à nouveau fort respectueusement, et reprit sa place, tout en continuant à rouméguer intérieurement :


Fichus us et coutumes que personne ne me l'a dit à moi et pourquoi le chevaucheur ne m'a pas prévenu et qu'est-ce que c'est que tout ce temps que j'attends d'abord, pour savoir si mes armoiries sont validées, pis c'est quoi cette hache qu'il m'a donné d'une mine qui m'a paru amusée, et pourtant on n'est pas si loin de Tolosà et par là-bas, personne ne pratique ce baiser. Mais que je n'ose y croire ! Qué viellot ce païs, pardine !
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- Salvaire d'Irissarri y Castelmaure, baron d'Apcher et de Randon, en Lengadòc.
Ingeburge
Une nouvelle rature sur le nobiliaire placé sur le pupitre vient sanctionner la validité du serment prêté et de la réponse servie en retour. Un de moins, au suivant! Et le suivant, selon l'ordre de passage, c'était... Sourcils qui se froncent alors qu'elle cherche le feuillet en question. Qu'avait-elle bien pu en faire? Le portefeuille de cuir dans lequel elle serrait ses documents fut ouvert, puis examiné, elle avait peut-être rangé le vélin quand elle avait également glissé une lettre dans sa pochette. Mais rien.

Alors, en désespoir de cause mais d'une voix parfaitement impavide, elle appela le noble suivant, espérant qu'elle visait juste, ce qui n'était pas gagné :

— Que s'avance ensuite Djahen Shaggash de Rieucros, pour ses terres, d'Exat, de Porte et de Couffoulens

Et pourquoi lui, plutôt qu'un autre? Peut-être parce que lui aussi était double baron et qu'il lui paraissait tout autant empli de vitalité que l'Irissarri, allez savoir.
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Jehan_djahen


Rhaaa, la peste soit des erreurs fâcheuses ! Voilà qu'on me compare encore -par un fourvoiement sur mon nom, à mon aïeul. Est-ce qu'un jour, on va finir par me laisser sortir de cette ombre immense qui m'accable ? Enfin, je m'avance donc, puisqu'il ne peut s'agir que de moi. Toutefois, en passant devant Montjoie, je ne peux m'empêcher de lui glisser à voix basse.

Jehan-Djahen Rieucros-Shaggash, Donà. Djahen c'était mon papé...

C'est que je n'ai pas envie de l'embarrasser la pauvre. En vérité, après une telle journée, il serait inconvenant de lui faire l'affront d'annoncer haut et fort une malheureuse maladresse. Pis faut pas oublier : Errare Frigidarium Est ; comme on dit si bien. Et me voilà, me tenant droit et fier devant Adrien, enfin.

Sauf que là, j'ai un soucis.
J'ai des poulaines, pour s'agenouiller devant le régnant, c'est pas le bon plan. Ce n'est pas pour rien que je porte ça pour aller à l'église. Le curé tire toujours une de ces tronches quand, seul debout au milieu de l'assemblée, je lui montre mes chaussures d'un air désolé. On va donc opter pour une tentative de révérence suivie d'un petit discours tout ce qu'il y a de plus classique.

Nous, Jehan Djahen Rieucros Shaggash, en ce jour déclarons, à Vous Adrien Desage, Comte légitimement élu et reconnu, notre volonté de renouveler l'allégeance liant notre Mesnie au Languedoc. Pour nos terres d'Exat, de Portes et de Couffoulens, Nous jurons de vous apporter conseil, aide et fidélité.


Et à la vue de cette scène le père Malhièr, qui trouvant le temps long et le fond de l'air frais s'était réchauffé à l'aide d'une bouteille de Hibou, déclara à l'intention de tous en prenant sa voix et son rythme de commentateur sportif qu'il employait lors des parties de Soule.

Petit pas en avant... et révérence ! Révérence de Jehan-Djahen, qui fait son allégeance à la dernière minute ! Du délire dans la salle du Plaid. Jehan-Djahen qui était parti de derrière cette rangée de paysans et de bourgeois, qui a profité de l'ouverture... il vient de crucifier l'Assemblée Nobiliaire. Une révérence splendide à zéro, sauf pour le blond que je connais pas, mais il ne compte pas lui. Là je crois que c'est "fotut" pour nos nobles languedociens. Ah oui, oui, parce qu'il reste plus rien, et qu'on en est à la fin de la journée. Sa deuxième venue à des allégeances et sa première révérence de ce niveau. Et c'est fini ! Jehan est trop beau sur le coup ! Vous le croyez ça ? Jehan explose les canons de beauté en faisant trois petits pas : deux de préparation, un mouvement de salut. Je crois qu'après avoir vu ça, on peut mourir tranquille, enfin le plus tard possible, mais on peut. Ah c'est superbe, quel pied ! Ah quel pied, ah faramianda ! Oh lalalalalala Oh ! Oh c'est pas vrai ! Oh c'est pas vrai !

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Adriendesage
Et dans ce marathon de bisouillades, le coms commença à croire que la ligne d'arrivée avait oubliée d'être installée et qu'il courait à perte...
Enfin, le jeune et fringant baron d'Exat et de Portes se présenta à lui. Adrien posa ses lèvres sur celles du jeune homme pour sceller le baiser de paix. Nom de Dieu, que ce geste commençait à le rebuter parfaitement!


"Et j'accepte votre allégeance et en retour je vous promets protection, justice et subsistance pour les fiefs de Portes, d'Exat et de Couffoulens. Recevez en symbole de ce serment, cette truite en bronze, comme l'on en pêche tant dans l'Aude qui traverse votre bourg d'Exat."

Tiens, un peu de pêche un dimanche matin, après la messe, voilà une occupation pleine de bonhommie dont le coms se serait bien prit à rêver à ce moment là...
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*En reconstruction*
Baron de Crussol & seigneur d'Alquines
Ingeburge
Et qui vint casser ces rêves d'escapade bucolique? Qui vint saccager ces champêtres espérances? Le Roi d'Armes de France qui avait des rêves plus terre à terre, plus immédiats : achever la cérémonie, passer à la torture épistolaire et rejoindre enfin sa couche. Mais, à la décharge de cet imperturbable Grand Officier de la Couronne, celui-ci avait peut-être beaucoup de talents – non, mais chuuuuuuuuuuuut – mais pas celui de deviner ce à quoi aspirait tout un chacun.

Ainsi, le pas-de-deux avec JEHAN Djahen – oubli signalé à voix basse par ledit JEHAN Djahen qui lui avait arraché un léger frémissement du coin des lèvres car elle n'aimait pas à se tromper et une inclinaison à peine marquée de la tête pour reconnaître qu'elle s'était trompée – achevé, elle appela un autre représentant mâle car les messieurs lui semblaient bien inspirés en cette soirée bien avancée :

— Que se présente maintenant Sa Grandeur Geoker de Loxley, pour les terres de Saint-Gilles.

Aka THE champion of Lengadòc himself. Oh yeah.
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