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[RP Très ouvert ]La bibliothèque de Tonnerre est ouverte !!!

Antoine_de_cosne
Superbe travail Fantou !
Un grand bravo pour tes recherches !

Je vous proposerais quand à moi un conte aujourd'hui...





L'île avait-elle déjà émergé de la douce Loire qui maintenant la berce? On dit qu'à la place de la jolie petite ville de Decize s'étendait, en ce jadis si lointain qu'on ne sait où le fixer, les domaines du comte Gontran de Colomban Raveau. Nous ne répondons pas du titre et du nom, que nous conserverons pour la commodité du récit. Le répertoire de ces vieilles généalogies légendaires est bien mal tenu!

Le comte et la comtesse avaient une fille, Marie-Agathe, et c'était, lorsque notre histoire commence, leur seul enfant vivant. Les autres, des garçons, étaient morts sur les champs de bataille.

Marie-Agathe était jolie, obéissante, affectueuse, elle savait un peu lire et écrire, pas trop.. Avec tout ça, riche héritière! On imagine que les prétendants à sa main ne manquaient pas. Mais ses parents trouvaient toujours prétexte à refuser les meilleurs partis. Elle était leur joie du coeur et des yeux. D'ailleurs, il ne semblait pas que Marie-Agathe, qui ignorait ces démarches, eût eu chagrin d'abandonner le monde merveilleux de l'enfance.

Les soucis commencèrent cet été-là... Et enveloppés de quels mystères! Lourds de quels insondables dangers!

Écoutez plutôt :

Un matin, sa dévouée gouvernante constata avec stupeur l'usure des mignonnes chaussures que Marie-Agathe avait portées la veille pour la première fois! Pourtant, elle l'avait vue les ranger, comme d'habitude, au pied de son lit!

Combien d'heures, combien de kilomètres avait-il fallu pour les détériorer à ce point? Elles n'avaient même plus de semelles! Marie-Agathe était-elle donc atteinte de cette maladie qui vous tire du lit malgré vous et vous fait marcher au bord des précipices, à l'arête des toits? Et l'on doit se garder d'intervenir, un simple contact, un mot, pouvant provoquer la mort de l'inconscient équilibriste!


Dame Juliette. en larmes, voulut se précipiter auprès des infortunés parents.

Le regard de Marie-Agathe, entre ses paupières, l'immobilisa. Puis, cette supplication, une supplication qui était à peine un souffle :

- Ne... dis... ne dis... rien!
- Ma colombe! s'écria la quinquagénaire. Que s'est-il passé?

Mais la fillette, visiblement exténuée, ne put qu'esquisser un mouvement de tête avant de tourner vers le mur son joli visage.

Julitte, qui n'avait jamais su lui résister, cacha les petits souliers détériorés et les remplaça par une paire toute neuve, qui était encore neuve lorsque Marie-Agathe se déchaussa le soir.

Au matin suivant, les beaux petits souliers n'avaient plus de semelles. Prudemment, dame Julitte découvrit les pieds de Marie-Agathe. Ces pauvres petits pieds - il y a deux jours si gracieux! - apparurent eux aussi meurtris, déchirés. La lourde larme que ne retint pas la bonne gouvernante, en tombant sur la cheville enflée arracha une plainte à la dormeuse qui s'éveilla et, ramenant les draps avec une surprenante colère :

- Je t'ai dit que cela n'était pas ton affaire!

Comme elle avait changé!

Rabrouée et douloureuse, Julitte, comme la veille, emporta les petits souliers mis à mal pour les remplacer par une nouvelle paire toute neuve.

Et le matin suivant, au pied du lit où reposait Marie-Agathe exténuée, faisaient tache deux petits tas de cuir.

Il n'était plus possible de tromper la vigilance des infortunés parents. De jour en jour, la fatigue creusait les traits de la fillette et elle avait perdu sa démarche légère, paraissant souffrir à chaque pas.

Mais les plus pressantes et les plus tendres questions ne parvenaient pas à rompre son mutisme. Quel terrible secret lui fermait la bouche?

Et comment pouvait-elle quitter le château la nuit, à l'insu des siens et de la garde en faction?

Tout fut tenté pour la surprendre. Curieusement, elle s'y prêta volontiers jusqu'à admettre que s'organisât, dans sa chambre même, autour de sa couche, du soir au matin, une véritable veillée d'armes!

Mais le matin venu, les veilleurs les plus intrépides dormaient et, au pied du lit, semblant se moquer d'eux, les petits souliers informes.

Le comte recourut aux grands moyens : il fit savoir par voie de héraut qu'il donnerait sa fille à qui résoudrait l'énigme de ses sorties nocturnes.

Ce fut une belle ruée! On y voyait de grands seigneurs, on y voyait le fils du meunier, on y voyait un tailleur de pierre, un vendeur d'orviétan, un montreur d'ours, de riches prêteurs et de pauvres journaliers.

Tous durent y renoncer, et ce fut avec un amer pessimisme que le comte reçut la candidature du jeune marquis Hubert de Dié de la Flèche. Mais le jeune marquis, frais revenu de la guerre, semblait avoir plus d'un tour dans son sac. Outre une raison toute personnelle de vouloir l'emporter.

- Je réussirai, Monsieur, dit-il au comte qui hochait tristement la tête. Je réussirai, car mon coeur est pur et j'aime Mademoiselle votre fille plus qu'aucun autre ne s'en peut vanter.

Minutieusement, il se fit expliquer tout ce qu'il était possible d'expliquer, et le comte énuméra les précautions prises.

La garde doublée aux créneaux, dans la grande salle du bas, aux commandes du pont-levis, le guet aux portes de la jeune fille et dans sa chambre même.

Ainsi renseigné, le jeune marquis appela son valet fidèle, Renaud, qui l'avait accompagné, et il lui confia un message. Aussitôt, le valet fidèle partit au grand galop sur le plus rapide alezan des écuries du comte. La nuit commençait à embrumer la campagne quand il revint et remit à son jeune maître un mystérieux sachet.

A quoi bon vous le cacher? Renaud s'était rendu auprès d'une gracieuse dryade à qui son maître avait sauvé la vie en interdisant que fût abattu le hêtre superbe qui la retenait dans ses branches. Comme toute fée, les dryades peuvent être rancunières, mais reconnaissantes elles le sont toujours. « Souviens-toi de moi qui ne t'oublierai pas, avait dit la dryade à Hubert. S'il m'était donné de t'aider à mon tour... »

Au château, la veillée réunissait, ce soir-là, autour de la couche de MarieAgathe, sa mère, deux servantes et dame Juliette. Du côté des hommes : le comte, trois soldats, armés jusqu'aux dents, un jeune piqueur, d'une vivacité de singe, et donc, le chevalier.

Minuit! A l'éclat mouvant des lampes, on distingue, sous ses couvertures de soie, la forme immobile de Marie-Agathe. Chez les veilleurs aussi, la vie paraît suspendue. D'abord, il y avait eu un toussottement réprimé... un froissement d'étoffe... le choc d'une arme dont le bruit s'élargissait dans le silence réprobateur, comme, dans l'eau, les cercles que trace la chute d'un caillou. Ces notes diverses se confondirent en une orchestration sonore. Les veilleurs ne veillaient plus. Ils s'étaient endormis. Pas tous, notre chevalier gardait les yeux bien ouverts. Il portait sur sa poitrine le mystérieux sachet rapporté par Renaud.

Mais il ne tarda pas à comprendre qu'il devait feindre d'avoir, comme les autres, sombré dans le sommeil. Car Marie-Agathe, soulevée sur un coude, examinait sa garde vaincue. Rassurée, elle rejeta ses couvertures de soie et apparut tout habillée. Pauvre dame Juliette! Elle n'en croirait pas ses yeux!

La jeune fille, avec un soupir triste, mit ses chaussures neuves, brillantes comme des souliers de bal. Ensuite, elle s'assit devant son miroir, arrangea ses cheveux en une haute coque entourée d'un léger diadème de diamants et de saphirs. Les gestes las, de plus en plus las, elle se drapa, s'ennuagea plutôt d'un voile lumineux et bleuté comme les pierres de sa coiffure.

Des coups légers résonnèrent qu'elle ne parut pas entendre et Hubert craignit un instant que ce fût le bruit de son coeur qui cognait, cognait.

Les coups devinrent plus forts.

Avec un autre soupir triste, Marie-Agathe déplaça la table qui occupait le centre de la pièce sur un étroit tapis, qu'elle retira. Puis sa fine main trop diaphane fit glisser l'une des lames du parquet. Une trappe s'ouvrit livrant passage à trois ravissantes créatures. Hubert comprit qu'elles étaient fées. De vaporeuses mousselines tendrement colorées frémissaient et s'irisaient à chacun de leurs mouvements.

- Tu as bien tardé à ouvrir! fit l'une. On voit que ton temps n'est pas compté!
- J'aurais tellement voulu... ce soir... ne pas vous accompagner!
- Nous nous en doutions! ricana une autre.
- Le beau soldat est revenu de guerre! chantonna la troisième.
- N'ai-je pas le droit d'aimer et d'être aimée?

Le métier des armes est une haute école de maîtrise de soi. Hubert eut la force de se contenir.

Et le vaporeux quatuor disparut. La trappe se referma... pour s'ouvrir de nouveau une ou deux minutes plus tard sous les doigts du chevalier. Une échelle y était accrochée.

Il arriva au dernier barreau, plongeant dans une obscurité épaisse, mais il distingua sur sa droite une lueur blafarde au fond du couloir dans lequel il s'engagea et qui, tout suintant, devait s'enfoncer sous les douves du château.


À chaque pas, il manquait glisser et il se sentait frôler par il ne savait quoi de vivant qu'il dérangeait. Des rats? D'autres bêtes de ténèbres? Était-il possible que Marie-Agathe eût suivi ce chemin? Il aurait dû se jeter plus vite a sa suite et la retenir. Tout à coup, à la blafarde lueur succédait une atmosphère de crépuscule, violet et lourd comme un deuil, et où s'élevaient des arbres de métal. Sous le vent incessant, leurs feuilles tintaient d'un tintement grêle qui faisait mal. Mais de tout cela, le chevalier eut à peine conscience, sous le choc d'une vision combien plus incroyable : dans l'espace circulaire formé par les arbres sans vie, Marie-Agathe et les visiteuses de la nuit dansaient, dansaient en silence. Elles dansaient et leurs cavaliers, cornus, avec des pieds de chèvre, se les passaient tour à tour. C'était plus qu'il n'en pouvait supporter. Fonçant dans la mêlée, il en arracha Marie-Agathe, Marie-Agathe qui s'écriait, d'un air de douce extase :

- Enfin! Vous êtes venu! Demain, il eût été trop tard.

Tandis que, tout soudain, s'effaçaient l'enclos maléfique, ses démons et ses fées, pour laisser place à une pénombre sans mystère.

Ce fut presque avec aisance que le hardi chevalier, portant son cher fardeau, refit en sens inverse le parcours de tout à l'heure.

Marie-Agathe avait été victime de trois méchantes fées, jalouses de sa beauté! Elles étaient belles, elles aussi, seulement elles ne l'étaient plus que de minuit à l'aube, où elles redevenaient laides à faire peur. Telle avait été la sentence du Grand Tribunal des Fées pour les punir d'avoir mésusé de leurs grâces naturelles. Et, de ces quelques heures de beauté, elles ne pouvaient profiter que sous terre. Elles qui avaient tant aimé la danse, sur les grandes pierres plates des prairies, par les fluides soirs de lune, entre les bras de quelque beau sylphe, étaient condamnées à n'avoir pour partenaires que ces diables hideux. Elles crurent supporter mieux leur triste sort en se donnant une compagne d'infortune et choisirent Marie-Agathe. Pour obtenir qu'elles les suivît et n'en dît rien, elles la menacèrent de se venger sur ses parents. Par amour filial, la jeune fille obtempéra et garda son affreux secret. Chaque nuit, elle devait répondre à l'appel des fées mauvaises et danser, danser, jusqu'à l'usure de ses semelles, emportée par les faunes. Seul un homme assez habile pour en percer le mystère, et assez courageux pour en braver le danger, pouvait mettre fin à son supplice. A condition, encore, qu'il ne se fît pas trop attendre. Passé le délai fixé par ses ennemis, Marie-Agathe ne pourrait plus être sauvée. Or, ce délai expirait le soir même où l'amoureux chevalier interrompit le bal d'enfer.

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Antoine_de_cosne
Guerre de cent ans supprimé...
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Isora
Merci beaucoup Antoine,

Cette guerre de Cent Ans est l'un des plus célèbres conflits du Moyen Âge.
Cinq rois de France et autant de souverains anglais se trouvèrent successivement engagés dans ce duel.
Trois générations entières vécurent dans un perpétuel climat de troubles et de combats.


Isora reviendra pour écouter attentivement la suite....
Antoine_de_cosne
Supprimé
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Isora
Formidable exposé ! et les images sont magnifiques.

Et bien cette période terrible a duré fort longtemps.

Je note que richard III avait une fort belle moustache, ainsi
qu'une jolie barbe !

Tu nous apprends que Cosnes a été reprise, tant mieux mais soyons
tout de même sur nos gardes pour Tonnerre.


Ah l'histoire, Isora adore l'histoire, si elle avait le courage elle voyagerait en Italie, en Angleterre, en espagne...
Camille_parker
i]Gannier, avait promis de passer à la bibliothèque de Tonnerre.Elle y entra et traversa la grande salle.Elle aperçue Isora ainsi qu'Antoine faisant un exposé sur la guerre de cent ans.Isora écoutait avec beaucoup d'intérêt l'exposé d'Antoine.Ne voulant pas déranger, elle se glissa doucement à l'endroit ou se trouvaient les contes & Légendes.Elle trouva l'histoire de Marie-Agathe qu'elle lut avec grand plaisir.Pauvre jeune fille se dit-elle Heureusement que les choses se soient bien terminés pour elle.Puis, elle rejoignit Antoine et Isora et écouta la fin de l'exposé d'Antoine.Il fallait que Gannier s'instruise un peu.
Puis elle entendit dire Antoine, que la prochaine fois, il parlerait de Charles V Le sage. En effet,se dit-elle.son règne a marqué la fin de la première guerre de cent ans.Gannier trouvait qu'Antoine , faisait du bon travail, aussi se promis t'elle de revenir à son prochain exposé afin, de ne pas perdre une miette de son récit.
Antoine_de_cosne
Guerre de cent ans désormais uniquement consultable dans lesarchives !
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Camille_parker
Gannier était retourné tôt à la bibliothèque.Elle y retrouva Antoine qui continuait son récit de l'histoire.A son invitation, Gannier se mit dans les Archives d'Antoine.Puis, commença à lire son exposé sur la guerre de cent ans.Tout cela lui prit un bon moment.Je pense en resté là pour aujourd'hui. Se dit-elle en elle même. Cette guerre à durée tout de même 116 ans.Pendant laquelle se sont affrontés deux dynasties.Les Plantagenêts et les Capétiens.Heureusement entrecoupés de trêves.Cette guerre a fini, si je ne me trompe pas et, si j'ai bien retenue par s'endormir après la bataille de Castillon en 1453. Gannier était fatigué d'avoir autant lu, mais heureuse d'en avoir tant appris sur l'histoire de son pays.Elle salua Antoine avant de partir et lui dit : Je tâcherais de passer un peu tous les jours.Afin de bien rattraper tout mon retard.
Fantou
Fantou se rendait à la bibliothèque qu'elle avait quelque désertée depuis quelques jours, elle avait travaillé chez elle mais son exposé n'était pas tout à fait terminé.
Elle avait donc un autre projet concerant Tonnerre, mais il lui fallait d'abord voir ce que Antoine avait fait en son absence, car lui aussi était toujours en quête pour donner de la lecture aux tonnerrois.

Perdue dans ses pensées et toujours en courant plus qu'elle ne marchait elle percuta une personne qui sortait de la bibliothèque...


Oh ! Pardonn..... Gannier !!!! Oh excuse moi je fonce toujours comme si la terre allait me manquer sous les pieds comme me disait ma grand-mère !!!! Je viens voir un peu ce qui s'est passé ces quelques jours, je sais que Antoine fait un exposé sur la guerre de 100 ans...
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Camille_parker
Oups, Fantou.Tu m'as fais peur.Oui, en effet.Il fait un exposé sur le sujet qui se révèle très interessant d'ailleurs.Mais il m'a demandé, de me plonger si je le voulais dans ses archives pour palier mon retard.De ce faite, j'ai tant lu que j'ai eu du mal à trouver la sortie. Gannier parti, dans un éclat de rire. Mais dis moi pourquoi cours-tu ainsi ?.
Antoine_de_cosne
supprimé
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Isora
Isora n'avait pas perdu une miette de tous les exposés d'Antoine.

Mais s'il doit parler de la Guerre des deux Roses encore moins.

Guerre qui mit en opposition deux branches des Plantagenêts prétendant à la couronne d'Angleterre,
York (emblème une rose blanche) et Lancastre (l'emblème était une rose rouge).

Citation:
Plantagenêt est surnom de Geoffroy V, comte d'Anjou et du Maine (1128-1151). Il fait allusion au genêt
qu'avait l'habitude de porter à son chapeau Par la suite, le nom fut attribué rétrospectivement à tous ses
descendants mâles. Ainsi, au XVe siècle, pour faire valoir ses droits à la couronne, le duc Richard d'York
reprit le nom de Plantagenêt, son fils devint en 1461 le roi Édouard IV d'Angleterre.


Isora reviendrait pour écouter Fantou également, mais dans l'immédiat il lui fallait rentrer.

A bientôt mes amis !!
Fantou
Fantou sourit à son ami Antoine qui avait terminé l'histoire de la guerre de Cent Ans !!! Quel travail il avait accompli !!!
Mais elle savait que si l'Histoire de cette guerre se raconte avec un grand H il circule dans chaque famille d'autres histoires que l'on se transmet de grand pères, en pères, en fils...

Je viens aujourd'hui vous dire une légende sur la ville de Tonnerre, une légende concernant la source de la Dionne ou la Fosse d'Yonne pour certains. Cette légende est un peu longue mais j'espère que vous pourrez l'écouter jusqu"au bout, sinon vous trouverez sur l'étagère des contes et légendes le livre qui la relate.

Voici donc LA LEGENDE DE LA FOSSE DIONNE ET DES SOUS DU DIABLE




IL ETAIT UNE FOIS ... LES SOUS DU DIABLE…

Chapitre I

Il existe à Tonnerre, petite ville de la Bourgogne, une source nommée la Fosse-d'Yonne située dans le quartier vieux de la ville. Elle coule au pied d'une montagne effondrée, qui la domine à une hauteur de 60 m. Prise comme dans un fer à cheval, elle débouche sur une rue étroite qu'habitent les tonneliers de la localité.
Quelques maisons, incrustées comme des nids d'hirondelles au flanc circulaire du mont, donnent à ce point de la ville une physionomie des plus originales. Les bords de la Fosse d'Yonne sont habituellement fréquentés par les pauvres femmes de l'endroit qui viennent y laver leur linge.
Mais ce qui frappe les regards, mais ce qui confond l'esprit, c'est la couleur étrange de ses eaux, c'est leur profondeur. L'eau de la Fosse d' Yonne est positivement bleue, d'un bleu communément connu sous le nom de bleu de roy.
Hiver comme été, elle est toujours la même, rien ne la trouble, rien ne la change, rien ne la détériore. On y jette vainement la sonde, la sonde plonge et descend toujours, toujours sans jamais atteindre le fond, sans y rencontrer un obstacle, un point d'appui. Où va tomber la pierre que le passant curieux pousse du pied dans la Fosse d Yonne ? C'est le secret du Diable !!!
Or voici ce que l'on raconte sur la couleur fantastique de ses eaux et sur sa profondeur mystérieuse.

Chapitre II

Le 13 juillet, l'an sept centième de l'ère chrétienne, un cavalier noir, portant à son casque un panache rouge comme le foyer d'une forge, entrait, monté sur une cavale blanche, dans la petite ville de Tonnerre.
Il descendait au grand galop la gorge de la côte qui verse dans la ville, le soleil brillait, les oiseaux chantaient. Les naseaux de l'animal flambaient comme une fournaise, ses prunelles luisaient comme des charbons ardents et ses flancs fondaient en eau, déchirés par les larges éperons d'or du mystérieux cavalier.
Au bruit du galop impétueux de l'animal, un petit garçon nommé Pierre, s'était élancé curieusement sur le bord de la route ; il promenait ses grands yeux tout ébahis sur le beau cavalier, quand celui-ci lui cria:

- Enfant, ma jument a soif, indique-nous la source la plus proche.

- Là-bas, sur la gauche, répondit aussitôt l'enfant, indiquant la Fosse d’Yonne du doigt pointé et du geste, vous trouverez là-bas.
Le cavalier piqua sa cavale blanche et se dirigea vers la source. Mais à peine avait-il fait quelque pas, qu'une énorme valise qu'il portait en croupe se creva. Pierre, qui suivait le cavalier des yeux, vit tomber, rouler et s'éparpiller sur la route une quantité de jolis sous luisants et neufs. Pierre courut les ramasser, observant bien si personne ne le voyait remplir ses poches des sous que ce grand et beau seigneur perdait.

Personne ne le vit. L'enfant rentra chez lui riche comme un Crésus, inquiet et dissimulé comme un avare.
La peur du châtiment est la conscience des mauvais sujets, une fois certains qu'ils n'auront pas les oreilles tirées, ils s'endorment dessus avec la sérénité du juste. C’est par cette raison peu concluante que le village ignorait son larcin, Pierre crut ce bien acquis, bien acquis. Le petit drôle connaissait déjà ce dicton : « Péché caché est à moitié pardonné ». Il le corrigea même par TOUT A FAIT pardonné.

Quant au vigneron EVRAT, nul doute que s'il eût connu l'action peu délicate de monsieur son fils, suivant l'usage en vigueur dans le pays, une rude poignée de boulin emmanchée au bout du bras paternel aurait daubé d'importance sur le derrière compromis de notre jeune larron. Pierre échappa donc à la correction paternelle, mais le Diable s'en mêlant, le malheureux fut bien autrement châtié.

Chapitre III

Le lendemain, il devait y avoir grande fête à Tonnerre. Pierre se promit de tirer bon parti de sa fortune et de s'en donner à coeur joie. Le jour se leva et voilà notre gamin parti.
La première rencontre qu'il fit fut celle d'un oiseleur qui revenait des champs, un nid de fauvette entre les mains :
- Oiseleur, combien ce nid ? dit l'enfant à cet homme, avec l'aplomb suffisant d'un gros capitaliste.
L'oiseleur dit son prix. L'enfant s'empara du nid et paya sans marchander ! La jeunesse est prodigue.

A peine ces pauvres oiselets avaient-ils du duvet ! Cependant, comme Pierre longeait la haie du chemin, une fauvette vint battre des ailes autour de lui, caquetant avec colère. C'était la mère malheureuse de la couvée orpheline que Pierre emportait tout triomphant. Aux cris de la fauvette, voilà toute la nichée prit sa volée par les airs à la suite de la mère qui les guide en chantant. L'acheteur resta confondu.
Les enfants ne réfléchissent pas sur la nature de leurs impressions. Ces oiseaux qui s'envolaient sans plumes ne lui parurent pas un motif suffisant pour attirer son attention. Il n'y avait là, selon lui, qu'une chose indifférente et peu miraculeuse.

Il avait donc oublié les pauvres oiseaux, lorsque le jardinier de l'enclos voisin vint à passer. Cet homme allait offrir des fleurs aux dames du château.
- Combien ce bouquet, bonhomme ? lui cria l'enfant ; et de suite il en fit emplette.
Ce gros bouquet va bellement contenter notre mère, pensait-il. Cette pensée était celle d'un gentil garçon, mais comme il passait sur la route, à la même place où il avait ramassé ses sous, voilà que pivoines, roses, pervenches, oeillets, lis, s'effeuillent et tombent fanés à ses pieds, roulant à tout vent, comme des feuilles sèches.
- Cet homme m’a volé, murmura l'enfant, jetant loin de lui les tiges brûlées entre ses mains.
Comment comprendre, en effet, qu'il en pût être autrement ? Assurément, s'il y avait là un fripon, ce ne pouvait être Pierre !

Au même moment, un aveugle allait, conduit par un caniche vieux et grave. L'homme chantait d'une voix lamentable un Noël du temps passé, le chien implorait du regard la pitié des paysans, tenant une sébile.
Pierre jugea que c'était le moment d'user de sa fortune avec magnificence, en bon riche. Il étendit donc la main pour déposer quelques sous dans la sébile que le chien tenait entre ses dents.
L'animal détourna la tête, et l'aveugle s'écria :
- Enfant, le ciel ne nous permet pas d'accepter ton aumône.- Ces pauvres sont bien fiers, murmura notre jeune Crésus.
Et comme il continuait sa route, quelques pièces de monnaie tombèrent de sa poche à terre, sans qu'il s'en aperçût.
- Enfant ! lui cria l'aveugle, tu perds des sous.
A cet avertissement du pauvre homme, Pierre, un peu troublé, ramassa ses sous en silence. Son action de la veille lui traversa l'esprit, c'était une avant-garde du remords.
Le pauvre continua son chemin.

Cependant Pierre, voulant absolument faire partager sa fortune, car il avait bon cœur dans le fond, courut assembler quelques camarades. I1 les conduisit dans la boutique d'un pâtissier pour les bien régaler. Les voilà devant les gâteaux, mangeant d'un appétit vorace, en vrais gloutons et comme gens peu habitués à se trouver à pareille fête. La friandise aiguisant la gourmandise, Dieu seul sait les biscuits, les croquets et les tartes qui y passèrent ! La bande vorace une fois rassasiée, Pierre paya la carte généreusement puis l'on s'éparpilla dans les herbes de la prairie voisine, le museau tout sucré et barbouillé de raisiné.
Mais pourquoi ces contorsions, ces grimaces, ces cris ? Les malheureux sont pris d'affreuses coliques, ils ont les entrailles en feu ; c'est comme un tison de l'enfer qui les dévore. Pierre les regarde d'un oeil étonné, lui seul ne ressent rien de l'accident général…Heureux celui dont les bretelles ne sont pas fixées irrévocablement à la ceinture de la culotte ! Heureux l'habile à s'en débarrasser ! Mais, hélas ! Plus d'un le fut aussi de ses tourments secrets. Pierre qui, voyant souffrir ses petits amis, voulait pleurer, se mit à rire, à rire et tellement fort, que les autres le regardèrent avec colère, le soupçonnant de quelque mauvais tour. Ils s'éloignèrent de lui, remplis de terreur, en criant : « Au sorcier ! Au sorcier ! Il nous a empoisonnés avec des gâteaux maudits, il aura vendu son âme au Diable !... »
- Voyez-vous les ingrats ! se disait Pierre en lui-même.
Il s'éloigna avec mélancolie.

Sur son chemin, il rencontra des jeunes gens qui jouaient à croix ou pile sur la place de l'Eglise. Ils jouaient de l'argent, le pire des enjeux. Pierre, faisant sonner ses sous, se proposa pour être de la partie. On l'admit au cercle de cette académie des rues. Ce fut prodigieux avec quel bonheur il gagna ! Avec quelle rapidité il emplit ses poches ! Ce bonheur obstiné commença à devenir suspect à quelques joueurs, peu satisfaits de voir leur monnaie leur échapper si facilement. Voilà tout à coup qu'un grand bêta nasille, traînant la voix et tirant de l'oeil :
- Le gars nous a volés.- Bah ! répondirent les malins, c'est le hasard qui l'a protégé.
On sait que le hasard est le patron des joueurs, mais le grand benêt aux cheveux plats et roux, et dont les bras pendaient collés le long du corps comme des manches de chemise au bout desquelles on aurait mis du plomb, se jeta sur l'enfant avec l'agilité d'une bête sauvage, lui arracha un sou des mains, et fit voir à ses camarades stupéfaits que les sous de Pierre étaient pile des deux côtés, comme l'enfant jouait toujours sur la pile, toujours il gagnait.
Ce fut alors une véritable tempête de vociférations.
- Rends-nous notre argent, coquin !
- Tu seras pendu, scélérat
! hurlait la foule ameutée, les intéressés par dépit, les non intéressés pour donner dans le pays une bonne opinion de leur probité. On ne saurait douter de la probité de quiconque crie : au voleur ! Pierre avait donc à ses trousses l'hypocrisie et l'intérêt.
Cependant, il en fut quitte pour quelques mottes de terre au milieu des reins, suivies de plusieurs coups de gaule à travers les jambes. Pierre fit le tour de la ville, l'âme en proie aux plus vives terreurs.

Quand il fut seul, il se prit à trembler de tous ses membres, ses dents claquaient, il commençait à réfléchir sur les événements de la journée, sans toutefois s'en expliquer la cause.

Il était près de six heures, lorsqu'une faim terrible s'empara de son estomac : la soif lui brûla la gorge, le sommeil lui sema du gravier plein les yeux.
Il entra chez un boulanger. Quand il voulut mordre dans le morceau de pain qu'il venait d'acheter, il lui sembla qu'il mordait à même dans un morceau de craie. Il rejeta le pain avec dégoût.

Apercevant une ferme, il y entra pour boire un peu de lait ; à peine l'eut-il porté à ses lèvres qu'il se prit à vomir. Il lui sembla qu'il buvait du vinaigre.

Un soupir souleva sa poitrine, il bailla. Quand il voulut s'étendre à terre pour y goûter un peu de sommeil, il ne put fermer la paupière ; il lui sembla qu'il était couché parmi des sous entassés sur champ ; il se leva avec tristesse.

Comme il longeait le buisson où, le matin, il avait rencontré l'oiseleur, il entendit des petites fauvettes qui chantaient :
- Petit voleur ! Petit voleur ! Fuyez vite ! Vite ! Vite !Pierre courba la tête et passa rapidement.
Comme il regagnait la route où les fleurs du vieux jardinier s'étaient effeuillées, tous leurs pétales s'étaient groupés sur la place où le cavalier noir avait laissé tomber ses sous, et formaient de leurs couleurs, vivifiées par le souffle du soir, ce mot terrible :
- Voleur !
Pierre se cacha le visage de ses deux mains.

Il rencontra l'aveugle et son chien à sa vue l'animal quitta la sébile et se mit à hurler.
- Enfant, dit l'aveugle à Pierre, il y a quelqu'un quelque part qui n'est pas content de toi...
Pierre comprit qu'une main mystérieuse le frappait. Il se prit à trembler. C’est alors qu’à ce moment deux archers, qui entraient au grand galop dans la ville de Tonnerre, le glaçèrent d'épouvante.
- On sait tout, pensa l'enfant. Le monde lui parut trop petit pour se cacher aux regards des soldats. C'est alors qu'il se dirigea vers la Fosse d’Yonne pour s'y précipiter.

Chapitre IV

Au moment où Pierre arrivait à la source, deux personnages l'y avaient devancé : l'un était le cavalier de la veille, embusqué derrière un buisson avec sa cavale blanche. Qu'attendait-il ? Une victime : le malheureux Pierre.
Le second personnage était un vieillard à barbe blanche et vêtu d'une robe de laine blanche. Il était occupé à laver ses pieds poudreux dans l'eau claire de la fontaine, un long bâton d'apôtre était couché près de lui sur un manteau bleu déposé à terre.
Pierre arriva, fondit en larmes. Il jeta dans la Fosse d’ Yonne tous les sous qui lui restaient. Quels furent son étonnement et sa frayeur !
Les effigies de ces sous diaboliques se mirent à regarder l'enfant, en roulant sur lui des yeux énormes puis ces regards fascinateurs l'attiraient, l'attiraient….
Il s'élançai dans les ondes de la source, quand le vieillard l'arrêta, lui disant :
- Que faites-vous, mon fils ?
Le vieillard regardait l'enfant avec bonté. Le pauvre petit se sentit sauvé. Il raconta tout. Ce vieillard était un de ceux qui pensent qu'il n'y a point de petites peines lorsque l'âme est troublée. Ce bon vieillard lui tendit les bras avec tendresse.
Pierre s'y précipita, plein de confiance : il avait trouvé un père miséricordieux.
Le cavalier noir frappait la terre du sol avec impatience.
- Dieu vous pardonne, mon enfant ! dit le vieillard, il a vu votre repentir.
- Hélas, balbutia le malheureux Pierre, ces méchants sous, comme ils me regardent ! J'ai peur !

Et l'enfant cachait son visage dans ses mains. Ce que voyant, l'évêque Pallade, car c'était lui, le saint homme, courut à son manteau, et, comme un bon père qui cache les défauts de ses enfants, il le jeta dans la source, sur les sous accusateurs, alors la source prit tout à coup la couleur bleu sombre du manteau du saint homme qu'elle a conservée depuis.

L'enfant tomba à genoux. A ce moment l'horloge de l'église qui domine la côte compta six heures. L'Angélus sonna. L'évêque fit un signe de croix. A ce son de la cloche, à ce signe de croix de l'évêque, le cavalier s'élança de son embuscade, hurla d'affreux blasphèmes, plongea dans la source avec sa cavale blanche, et disparut. La source bouillonna longtemps après qu’il eût disparu.
Quand les flots furent calmés, la Fosse d’ Yonne n'avait plus de sable. Le fond de son bassin venait d'être emporté à tout jamais dans les abîmes de l'enfer.
Depuis, on y jette vainement la sonde.
- Mon enfant, dit alors le saint évêque au petit Pierre, les sous que vous avez ramassés hier, sur la grande route étaient maudits, ces sous étaient les sous du Diable !
Gardez-en le souvenir, et rappelez- vous que dans toutes les occasions de la vie
« Bien mal acquis ne profite jamais ». Et que « Péché caché n'est jamais pardonné »


SAINT PALLADE (622- 658) fut évêque de Saintes un autre jour je vous dirais sa vie et son histoire !!!!


Sources : Site ville de Tonnerre, Wiképia et autres dont je ne me souviens pas !!!!

Texte écrit et mis en forme par Fantou

édité le 15 mars 1460

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Fantou
Fantou ce matin se rendit à nouveau à la bibliothèque elle voulait offrir à la lecture ou à l'écoute une autre légende concernant leur bonne ville de Tonnerre qui avait bon nombres d'histoires circulant sur son passé que s'étaient transmis les Tonnerrois ou les troubadours bourguignons avant que les moines copistes les écrivent s'ils jugeaient les jugeaient bonnes et conformes aux lois de l'église, mais depuis l'apparition de l'imprimerie les histoires avaient été mises dans des livres, suivant les idées des imprimeurs parfois censurées ou modifiées, mais bah tant pis !!!!

Voici donc une légende que racontaient les vieilles femmes de Tonnerre aux gamins du quartier de Bourberault

LA LEGENDE DU MANTEAU DE LA VIERGE



« En ce temps-là, la Fosse Dionne n'existait pas encore, de dessous la falaise coulait une source dont les eaux allaient se perdre dans un bourbier immonde jusqu'à la rivière de l'Armançon. C'est pourquoi ce quartier, pourtant très populeux, aux petites rues tortueuses, s'appelait Bourberault. Ce nom lui est d'ailleurs resté.

Une pauvre jeune fille, un soir, revenait de son travail par l'une de ces ruelles sombres et boueuses. C'était une jeune fille sage qui le matin se rendait à son travail et qui le soir venu rentrait chez elle sans faire de détour pour aller aider sa mère qui commençait à prendre de l'âge.

Brusquement, elle sentit dans son dos une présence, au bruit de ses pas elle sut que c'était un homme, un homme certainement qu'elle ne connaissait pas puiqu'il ne cherchait pas à la saluer et lorsqu'elle pressait sa marche il en faisait autant, lorsqu'elle la ralentissait il freinait la sienne.

Tout laissait supposer à la jeune fille qu'elle était suivie, par un inconnu dont elle ignorait les intentions...

Puis elle entendit qu'il s'était mis à accélerer son pas et qu''elle allait être rattrapée. Elle ne se retourna pas et continua sa marche inquiète tout en marchant plus vite. D'ailleurs, ne sentait-elle pas le souffle de son poursuivant ? Sans aucun doute, c'était le démon en ces lieux, qui cherchait une nouvelle victime.
Alors, au moment où la main griffue du diable -car c'était bien lui- allait s'abattre sur son épaule, la pauvre fille, terrorisée, implora la Sainte Vierge, la suppliant de venir à son secours.

Alors une grande lueur se fit venant du ciel et la Vierge apparut dans son grand manteau couleur émeraude. Elle étala ce manteau devant la jeune fille aussitôt, au pied de la falaise, s'ouvrit un vaste cratère rempli d'eau pure et transparente, la Vierge y entraîna sa protégée qui, ainsi, fut sauvée du démon.
La Sainte Vierge a peut-être oublié de retirer du fond de la Fosse Dionne, ainsi créée, son beau manteau puisque, depuis ce jour, l'eau qui s'écoule a toujours cette belle coloration bleu-vert celle du manteau de Marie ».


Même travail que précédent post pour toutes les légendes concernant la ville de Tonnerre

édité le 15 mars 1460

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Camille_parker
C'est presque en courant, que Gannier se rendit à la bibliothèque cet après-midi hier, ne s'y étant pas rendu, la veille par manque de temps.Elle ralenti subitement.Oh là, doucement se dit-elle en elle même.Se rappelant la bousculade avec Fantou.Tout le monde arrivent et ressort précipitamment de ce bâtiment.Manquerait plus que nous nous télescopions tous les quatre,En pensant à Iso, Fantou et Antoine.J'ai déjà assez de retard à rattraper comme ça.Mieux vaut prendre soin d'Antoine.Si, il était bousculé trop violemment, il serait capable, de nous ramener à l'époque du Gromagnon.C'est donc tranquillement presque sur la pointe des pieds que Gannier entra à la bibliothèque et se dirigea aux Archives d'Antoine, pour y puiser ce qu'il lui manquait de tous les exposés depuis le début. Elle quitta la salle, en fin d'après-midi bien enrichi d'histoire.Elle se promis d'aller écouter Fantou dès que possible.
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