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[RP]Le phare de Guilberville, chez Matou et Stromb.

Matouminou


La nuit était tombée depuis longtemps sur Fécamp. Le phare n'était plus éclairé que par quelques braseros ici et là.
Dans les grands trous au-dessus desquels on avait placés les tourne broches, quelques braises rougeoyeaient encore.
Tous les invités étaient partis, il restait de la viande à profusion, le calva avait cessé de couler, non qu'il n'y en eut plus, mais chacun avait étanché sa soif, et quand la coupe est pleine, et bien, elle déborde.

C'est d'ailleurs un peu ce que ressentait Matou devant ce qui avait été autrefois, non pas un beau jardin, mais un espace de landes balayées par le vent et un point de vue imprenable sur la mer.
Cette nuit là, il ressemblait à un champ de bataille. Elle soupira:

- Quel gâchi!

Alors, elle donna l'ordre à Didier de récupérer toute la viande et d'aller la distribuer dans les bas quartiers de Fécamp. Au moins, certains pauvres gens qui ne mangeaient pas à leur faim, profiteraient des excès des nantis.

Puis, avec l'aide de Suzon et, tandis que Stromb entreprenait de rassembler les futs vides puis de remettre à la cave, les rares futs encore pleins, elle commença à ranger et à nettoyer.
Elle ne disait mot, en proie à un calme dont elle même s'étonnait. Il ne fallait pas s'y fier, c'était le pire calme qui puisse exister chez elle. Celui des décisions irrémédiables, celui qui balaie tout sur son passage, plus ravageur que n'importe quelle tempête réunie, sur terre et sur mer.

Elle avait pour habitude de ne jamais agir à chaud, sachant que la colère n'est pas bonne conseillère, aussi, une fois que l'ordre fut retrouvé, elle se coucha, et malgré cette sourde colère en elle, les caresses et baisers de son volcan réussirent à l'apaiser...du moins pour la nuit.

LE LENDEMAIN DE LA FÉTE

Lorsque le soleil fut levé, elle sut ce qu'elle allait faire. Elle avait encore du mal à digérer certaines choses. Et même si elle aimait beaucoup rire, s'amuser...et même si le phare avait toujours accueilli ses amis, en détresse pour quelques jours, ou quelques semaines, ou de passage pour une nuit, ou plus, tous avaient eu la correction de ne jamais s'incruster.
Or, c'est ce qu'était en train de faire Adorianna.
Matou était prête à donner beaucoup d'elle-même, mais lorsque cela se transformait en sans-gêne et surtout lorsqu'elle commençait à se sentir comme une étrangère dans sa propre maison, elle savait qu'il était temps de mettre un terme à tout ça.
Tant pis, ça se ferait dans la douleur, elle passerait peut-être pour une méchante, pire, une rabat joie...Mais elle mettait au défi quiconque, de supporter ça.
Les coucous allaient partir se trouver un nid ailleurs! D'ailleurs, Ado avait une maison, qu'elle s'y installe!

Il était regrettable, et Matou le savait, d'en arriver à ces extrêmités mais c'était une question de survie, d'équilibre.

Sa première action fut d'aller dans la chambre d'amis. Ado et Eudes ne s'y trouvaient pas. Sans doute vaquaient-ils quelque part...il y avait de grande chance pour qu'Ado soit en taverne, c'était sa deuxième demeure.
Elle avisa une grande malle et fourra en vrac toutes les affaires du couple, sans faire de détails. Elle soupira en voyant les cadavres des bouteilles de calva qu'Ado n'avait pas pris la peine de jeter.
Qu'à cela ne tienne, Matou remettrait aussi en état la chambre.

La malle fut déposée au bout du seul chemin qui menait au phare et elle fit placarder dessus:

Citation:
- Affaires Ado/ Eudes à débarrasser vite!!


Elle avait failli mettre quelques chose comme "servez-vous", mais s'était retenue.

Puis, elle fit changer les serrures du phare, toutes les serrures sans exception, ce qui prit la mâtinée entière. Pendant que le forgeron lui fabriquait et lui changeait tout cela, elle fit confectionner un panneau qu'elle fit placer aussi au bout du chemin, à côté de la malle, avec l'inscription suivante:


Citation:
Interdit au colporteurs, et à Ado. Pour le Phare Story, la production a déplacé ça à Rouen, espérant que ça animerait la ville. Contacter le gardien des oubliettes.


Elle ne mentionna pas Eudes, victime, comme l'avait fort justement écrit Ado elle-même, de la folie des grandeurs de sa compagne.
L'après midi touchait à sa fin, satisfaite, elle put se reposer en sirotant un calva.
Maintenant les choses étaient claires. Et si il fallait encore une piqure de rappel, et bien, elle n'hésiterait pas. La tranquillité a un prix.


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Matouminou


La nouvelle était tombée comme un couperet: levée de ban, rassemblement des nobles.
Il fallait qu'elle se rende à Honfleur au plus vite. Le parchemin glissa lentement de ses mains, elle sentit ses jambes se dérober sous elle et n'eut que le temps de se retenir à une table.
Lentement l'horreur de la situation défila devant son visage: seule, elle irait seule à Honfleur, sans Stromb, sans son volcan.

Un sanglot s'échappa de sa gorge mais elle réussit à contenir ses larmes.
Elle appela Suzon et la pria de lui préparer le strict minimum, des braies, des chemises, sa cape, une paire de bottes....Puis, elle alla dans la petite salle d'armes, et prit son épée et son bouclier.
Ses gestes étaient automatiques, son cerveau obéissait bêtement.

Suzon vint lui dire que tout était prêt. Il lui fallait dire adieu aux enfants.
Antoine était trop petit pour comprendre sur le coup. Peut-être demain, ne la voyant pas, il lèverait son petit visage vers son père et demanderait, avec une moue "maman où?"
Elle le tendit avec un affreux pincement au coeur à Suzon, mais réussit à faire bonne figure.
Cela fut plus difficile avec Luna qui s'accrocha à elle en pleurant:


- j'veux pas que tu partes!! j'veux pas!!!mamaaan!

Elle déglutit, et la serra contre elle en murmurant dans ses cheveux:

- Je ne pars pas longtemps...je te le promets...et papa reste ici! je suis sûre que vous allez bien rire avec lui...ohhh..ma chérie!! ne pleure pas!! Je vous rapporterai à tous les trois, un très beau cadeau et quand je rentre, on fera une fête!!


La fillette sanglotait.Antoine, la voyant faire, s'était aussi mis à pleurer. Il est vrai qu'à chaque fois qu'ils avaient voyagé, les enfants avaient fait partie de voyage.

Elle fit signe à Suzon de prendre l'enfant, et elle partit. Les pleurs des enfants résonnèrent longtemps dans sa tête.

Avant de rejoindre la lance de Ciciaa, car tels étaient les ordres, elle passa à la mairie, espérant y trouver Stromb. Les gardes la connaissaient, ils lui annoncèrent qu'il n'était pas là. Peu importe, elle l'attendrait.
Mais le soleil commençait à décliner, elle ne pouvait plus attendre. Elle regarda le mantel de Stromb, accroché au mur et les larmes ruisselèrent alors sur son visage. Elle le prit, c'était tout ce qu'elle emporterait de lui, puisque sa fonction de maire lui avait interdit un dernier baiser avant le départ.
Elle griffonna un petit mot qu'elle laissa sur son bureau:


Citation:
Je t'aime, mon Volcan!
Ta Matou


Elle se ressaisit et lentement se dirigea vers le lieu de rendez vous.

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Matouminou


Le ciel bleu sur nous peut seffondrer
Et la terre peut bien sécrouler
Peu importe si tu m'aimes
Je me fous du monde entier.

(lHymne à lAmour, chanté par Edith Piaf)



C'est à son petit bureau du phare, que Matou s'était installée afin de rédiger les invitations à leur mariage.
A plusieurs reprises une date avait été fixée puis repoussée. Stromb avait fait montre de patience, Matou avait été beaucoup plus fébrile.

Et là, enfin, la date définitive avait été entourée en rouge sur le calendrier parcheminé.
Voilà qu'il fallait attaquer la première étape de l'organisation de ce mariage, et elle avait bien l'intention de graver dans sa mémoire chaque étape de ce bonheur qui n'avait cessé de grandir depuis leur rencontre plus d'un an auparavant.

Devant elle, se trouvait la pile de parchemins vierges qu'il lui faudrait rédiger puis envoyer ainsi que la liste des invités, qu'ils avaient écrite ensemble. Une escouade de pigeons attendait dans une grande cage à l'extérieur du phare. Rien n'avait été laissé au hasard, pas pour cette étape en tous les cas.
Ce qui viendrait par la suite serait sans doute plus fantaisiste, avec des impévus sûrement. Aucun mariage n'est parfait.

Elle prit sa plus belle plume, la trempa dans la petit fiole d'encre et commença...

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Stromboli
Ce 26 octobre resterait dans les mémoires. Stromb et Matou, après plus d'un an d'attente, avaient enfin réussi à se marier.

Et ce soir-là en rentrant, alors que la lune pleine semblait guider leurs pas jusqu'au phare, Stromb se senti l'âme d'un poète.


Tu te rend compte Matou ? On ne sera plus dans le pêché, c'est formidable ! On va enfin pouvoir faire l'amour sans fermer la porte à clé.

Et il rigolait..

Ils finirent par arriver au phare, désertifié pour l'occasion, pour cause de nuit de noce. Les mômes et les grandes personnes avaient été envoyé dormir à l'auberge. Stromb l'avait laissée se préparer tandis qu'il allumait quelques bougies. Il savait Matou féminine à l'excès.. Alors pour l'occasion, il avait cherché longuement pour arriver à trouver de beaux pétales de fleurs, chose difficile en cette saison. Mais rien d'impossible à qui le veut vraiment. Il en avait donc mis sur le lit, et son soucis du détail l'avait poussé à en mettre un peu partout, sans toutefois que la chambre ressemble à une serre. Juste ce qu'il fallait de romantisme, chose que Stromb avait tendance à garder pour lui.

Il attendit que la jeune mariée vienne le rejoindre, un godet de calva à la main, planté devant la fenêtre d'un air rêveur.

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Matouminou


Matouminou Mazaryck!!! Désormais c'est ainsi qu'elle se nommait. Elle adorait l'association de son prénom au nom de son Volcan et ne cessait de le répéter doucement.

Et ce soir là, tandis qu'ayant délaissé la calèche pour rentrer à pied, elle s'était blottie contre lui et lui avait prit la main, et elle était la plus heureuse des femmes.

Très vite le phare se découpa, devant eux, dans la nuit sombre. Il était tard et il n'était éclairé que par un croissant de lune et quelques étoiles. Au loin, on aurait pu presqu'encore entendre les rires et les chants du banquet de leur mariage. Si eux avaient décidé de s'éclipser avant tout le monde, leurs invités ccontinueraient de faire la fête jusqu'au petit matin. Et peut-être même, comme c'était parfois la coutume, certains viendraient les réveiller avec le fameux pot de chambre.

Toutefois, dormir il n'en était point question. Une nuit de noce se doit de rester inoubliable. Et Matou avait bien l'intention qu'il en soit ainsi.

Elle avait failli s'étrangler quand Stromb s'était exclamé en rigolant
:

Citation:
Tu te rend compte Matou ? On ne sera plus dans le pêché, c'est formidable ! On va enfin pouvoir faire l'amour sans fermer la porte à clé.


Puis, elle avait joint ses rires aux siens, et lui avait dit d'une voix pleine de malice:

- Aaaaahhh oui!! tu as raison!! quel confort, on a bien fait de se marier, tiens, je ne regrette pas du tout!!

Puis, ils étaient entrés dans le phare où régnait un profond silence. Pour l'occasion, il n'était qu'à eux: point d'enfants, point de personnel, pas même une Dodo qui aurait voulu leur faire une quelconque blague.

Elle l'avait laissé se diriger vers leur chambre, lui murmurant qu'elle allait se changer. Sa robe commençait à lui peser, et puis, surtout, elle avait prévu pour se début de nuit de noce une tenue plus légère. Elle passa dans la petite pièce attenante à la chambre, où elle se déshabilla, puis, elle regarda la tenue qu'elle allait revêtir en souriant et en espérant sutout qu'elle ferait briller les yeux de son époux.

Une fois qu'elle l'eut revêtue, son sourire s'accentua, la robe était fluide, mais tout de même près du corps, afin de ne rien laisser ignorer de ses courbes. Blanc, presque transparente, elle offrait un décolleté qui laissait apparaitre la naissance de ses seins. Afin de garder encore un peu de mystère et pour aiguiser les sens de son volcan, et parce qu'il faut aussi se faire désirer, elle remit son voile qu'elle laissa tomber sur sa tenue pour le moins affriolante.

C'est ainsi qu'elle se présenta devant lui, le coeur battant, Pourtant, elle ne pouvait avoir la prétention d'être une vierge effarouchée, connaissait d'avance les plaisirs auxquels ils s'adonneraient cette nuit-là, mais il lui faisait toujours cet effet là.
Elle retint un cri de surprise en voyant la décoration de la chambre et n'en fut que plus émue encore. Elle savait son Volcan prompt à se moquer gentiment de son trop grand romantisme, mais dans l'intimité et pour lui faire plaisir, il savait aussi l'être.

Il lui tournait le dos, regardant par la fenêtre. Elle s'approcha de lui, doucement, lui enleva le godet qu'il avait en main, le posa sur la table et lui prenant la main, elle le fit se retourner, l'invitant à la découvrir à la lueur des bougies.

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Stromboli
Le regard perdu dans les étoiles qu'il contemplait, il ne l'avait pas entendu venir. Il ne senti que les doigts de Matou se glisser dans les siens, l'invitant à se retourner pour lui faire face. Et c'est ce qu'il fit.

Il sourit en voyant sa femme, vêtue plutôt légèrement, son voile cachant deux émeraudes qu'il devinait brillantes. Il la détailla des pieds à la tête. La lueur tamisée que renvoyaient les bougies la sublimait, tremblotaient sur sa peau. Et Stromb se dit alors qu'il avait épousé la plus belle des femmes..

Il retira le voile afin de voir ses yeux. Il ne s'était pas trompé : ils brillaient comme jamais. Un sourire rêveur s'étira sur ses lèvres. Le revers de sa main vint caresser la joue de Matou, lentement, tandis que son regard se perdait dans le sien. Son visage s'approcha du sien, et ses lèvres vinrent goûter celles qu'il connaissait par coeur. Un baiser tendre, où leur lèvres se happent, où les langues finissent par se joindre à la fête, et où finalement la passion l'emporte.

Sa main glissa le long du cou blanc de Matou, sentant les frissons sous ses doigts. Et là, sur son épaule, il fit glisser le tissus qui masquait encore son corps. Il fit de même sur l'autre épaule, et le vêtement glissa à terre, révélant enfin le corps nu qui s'offrait à lui.

Sans cesser son baiser, il glissa ses mains derrière ses cuisses et la souleva dans ses bras. Il la déposa dans le lit, et les pétales qui se mêlaient à ses cheveux lui firent un instant songer à une princesse. Cette pensée le fit sourire, car connaissant Matou, la vérité n'était guère loin...

Penché sur elle, il la regarda, et dans les yeux bruns du rouergat brillait tout un tas de choses que seule Matou était capable de comprendre.

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Matouminou


Il n'y eut pas besoin de paroles, les regards échangés suffisaient, et inévitablement leurs bouches se scellèrent en un baiser passionné dont la douceur la fit frissonner.

Sensuellement, il fit glisser le vêtement léger le long de son corps, elle sentit son coeur battre un peu plus vite encore. Ses mains étaient si douces.
Alors elle sentit qu'il la soulevait du sol, elle passa ses bras autour de son cou, sans cesser de l'embrasser. Leurs langues s'emmêlaient, jouant l'une avec l'autre, et elle sentit tout son corps s'embraser.

Doucement, il la posa sur leur lit, elle sentit sur sa peau les pétales de rose, c'était si doux et l'attention était si délicate. Détachant alors sa bouche de la sienne, elle lui sourit. Son visage, qu'elle aurait pu reconnaitre les yeux fermées rien qu'en y passant le bout de ses doigts, était à peine éclairé par la flamme de la bougie posée sur le chevet. Il lui souriait, et dans son regard de braise, elle pouvait lire tant de choses, tant de promesses qu'il tiendrait car il était ainsi, fidèle à sa parole et à ses actes. Elle y lisait aussi tout l'amour qu'il lui portait et la fierté qu'elle soit désormais devenue son épouse. Elle se sentit une fois de plus en totale sécurité dans ses bras, et soupira de bien être.
Lentement, elle entreprit de déboutonner sa chemise et la fit glisser le long de ses épaules pour la lui ôter complétement.
Tout en faisant cela, elle le couvrait de baisers.
Très vite, le reste de vêtements subirent le même sort et elle put admirer son corps musclé.

Seuls la chambre et ses murs furent témoins de leur nuit de noce.
C'est à l'aube, qu' ils s'endormirent, comblés. On pouvait voir un sourire flotter sur le visage de Matou. Lovée au creux de son volcan, elle respirait le bonheur
.

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Stromboli
Les dernières malles furent rapidement entassées dans la charrette. Ils aurait dû partir depuis longtemps, mais les choses en avaient décidé autrement. Le moment était enfin venu de prendre un peu l'air, de se sortir de ce village qui commençait à sentir vraiment mauvais par tout les pores... Les choses étaient tassées, en phase d'être réglées, et c'était tout ce qui comptait. Les villageois qui avaient résisté avaient été félicités et reconnus, et le travail de chacun aussi. Stromb songea à tout ces gens qui avaient crée une entraide formidable lorsque la ville crevait de faim. Puis la DTC passa dans son esprit, et il songea à leur travail à eux, Matou et lui. Toutes les mauvaises langues du monde ne pourraient pas les faire passer pour les méchants, ni ternir le travail long et harassant qu'ils avaient accompli pendant plus de 3 longues semaines. Les traîtres et les profiteurs, les colporteurs de mensonges aussi, passeraient par la prison rt auraient une belle tâche appelée couramment "casier judiciaire" qui les marqueraient à tout jamais de leur bêtise et de leur lâcheté. Qu'espérer de mieux ?

Stromb fit une dernière fois le tour du phare, vérifia que tout était bien fermé, les meubles protégés, les volets clos. Les dernières directives à Clément, une poignée de main, et il rejoint la charrette. Matou et les enfants étaient installés, il ne manquait plus qu'à récupérer les autres. Stromb avait été à peine étonné de voir le départ de toutes les personnes bien et sensées de ce village. Normal pourtant, lorsqu'on voit quelles sont les personnes qui restent, et celles qui sont de retour, l'effet est plutôt vomitif. Vivement des jours meilleurs ! Et surtout vivement le grand air...

Il s'enveloppa dans sa cape et fit claquer les rennes. La charrette s'ébroua, légère, et fila à travers la nuit noire de cette fin d'automne glacée.

_________________
.clement.
Quelques mots sur un velin, c'était concis, et très clair, il les lut et grimaça.:

Citation:
boujou Clément

Nous ne reviendrons plus vivre en Normandie. Je te lègue le moulin, les papiers officiels te parviendront sous peu.
Personne ne peut prétendre se l'approprier.
Veille sur mes affaires, nous reviendrons les chercher...quand? je l'ignore.

Nous comptons sur toi Clément, tu connait la vraie facette de Fécamp, cette ville où il a fait bon vivre durant des années.

Porte toi bien.

Matouminou de Guilberville, épouse de Lestre.


Il hocha la tête, se disant que la Dame de Guilberville devait avoir un énorme chagrin mais aussi beaucoup de colère pour prendre une décision aussi importante. Il songea aussi au Seigneur Stromboli qui avait tant espéré s'installer dans cette ville qu'il appelait sa ville d'adoption.
Il était aigri, car finalement, la justice n'existait pas, les roublards, les faux-jetons, les culs-terreux, les arrivistes prenaient le dessus. Si encore, il étaient drôles, si encore, ils animaient la ville, mais non, Fécamp était triste à mourir.
Il secoua la tête et entra dans le phare. Il passa de pièce en pièce, songeant qu'en entendant que les maitres reviennent pour une dernière fois, il couvrirait tous les meubles.
Quant à lui, il prendrait possession de la cuisine et de la petite pièce attenante où, déjà, il avait élu domicile quand , à chaque départ en voyage de Matou et Stromb, il devait veiller sur le phare. Ainsi, il était écrit que c'est ici, qu'il finirait ses jours.
L'endroit était beau, c'est vrai...pourtant, il aimait se retrouver aussi au domaine de Guilberville. Il soupira. Quel Gâchi!
--.clement.


UNE BONNE SEMAINE PLUS TARD

Il était venu aussi vite que possible, dès qu'il avait reçu le pigeon de la Dame de Guilberville, laissant le domaine de Guilberville au soin de sa femme. La Dame de Guilberville leur avait donné congé. Toutefois, de concert, les époux Clément avaient décidé de rester et de veiller sur les travaux qui venaient de commencer. La demeure principale, un solide manoir, avait besoin d'être entièrement restaurée.
Seules les dépendances étaient en bon état, les écuries, du reste, accueillaient, les chevaux de feu son maitre, le Seigneur Horloger. Clément supervisait à lui tout seul tout ceci, et était relativement satisfait de l'avancée des travaux. Il avait lancé à sa femme, le matin même:


- Pour sur, sauf pépin sur l'parcours, tout s'ra prêt au printemps, pour accueillir not' dame et ses petiots!!


Tout deux se faisaient du souci pour celle qu'ils continuaient de servir avec fidélité. En apprenant qu'elle s'était installée au phare de Fécamp, Victoire avait bougonné:

- Si s'pas malheureux!! Not'dame dans un phare!! C'est point sa place!!

Clément, en arrivant au phare, se souvint des paroles de sa femme. Pour lui, mieux valait un phare que rien du tout. Au moins leur maitresse avait un toit. Il tira légèrement sur les rênes pour que les chevaux s'arrêtent et descendit de la charrette.

Puis, il se dirigea vers l'entrée du bâtiment imposant, il enleva son vieux chapeau et abattit deux fois, le heurtoir contre la porte. Il n'eut guère à attendre, la porte s'ouvrit sur une Suzon souriante:


- Entre Clément, je t'ai vu arriver de loin...la maitresse t'attend...

Puis, jetant un oeil par dessus l'épaule de l'homme, elle poussa un soupir de soulagement:

- Ahhhh, tu es venu avec les meubles, enfin, on va pouvoir vivre à peu près normalement ici!!

Alors, sous le ton de la confidence, elle lui dit:

- On est passé par des moments, pffff...d'abord les rats, gros comme des renards...ensuite, le bruit incessant des vagues et le cris des mouettes...Not' dame n'a pas l'air d'êt' gênée...mais j'te jure qu'au début c'tait pas simple...


Puis, elle le fit entrer et lui dit encore en se dirigeant vers l'escalier:


- Bouge pas, j'vais chercher Dame Matouminou....

L'homme sourit à la jeune servante, en hochant la tête.
Matouminou


DAMEEEEE....DAMEEEEE!!!!

Matou était en train de rédiger une missive sur l'unique table de la pièce qu'elle avait surnommée pompeusement son bureau. Sa main, en entendant les cris de Suzon, se crispa sur la plume, laquelle laissa échapper un crissement sur le parchemin.

- Arfff...bougonna Matou...mais que se passe-t-il encore?

Il faut dire que chaque jour Suzon venait avec un nouveau grief, montrant ainsi qu'elle n'aimait pas le phare. La dernière nouveauté en date était les cris des mouettes qui la dérangeaient, l'empêchant de faire son travail correctement. Matou avait soupiré. Il y a peu, c'était le bruit des vagues...

- En même temps, Suzon, on est un peu au bord de la mer, tu t'attendais à quoi? à voir des cigognes? lui avait-elle rétorqué.

Elle vit Suzon entrer dans la pièce, un peu essoufflée et les joues rouges. La jeune fille fit une révérence rapide et dit d'un air heureux:

- Dame!! C'est..c'est Clément... il est en bas...et il a apporté les... meubles!

Un sourire illumina le visage de Matou...enfin!

- C'est une excellente nouvelle!!

Elle descendit suivie de Suzon. Elle aimait bien le vieux Clément, c'était un homme de confiance et il était de bons conseils pour tout ce qui concernait le jardinage, les arbres...Il avait fait du parc du domaine de Thorigni, une pure merveille. Elle espérait qu'il en ferait autant avec celui de Guilberville. Et puis, le bricolage n'avait aucun secret pour lui.

C'est donc avec un grand sourire que Matou l'accueillit. Elle le remercia chaleureusement et le reste de la journée se passa à placer les meubles.
Matou avait appelé un jeune garçon du village pour aider Clément. Elle avait indiqué où elle voulait les placer. Alors que le soleil se couchait, et tandis que Clément repartait, l'intérieur du phare avait retrouvé visage humain.

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Gribouille87
La blonde en avait marre !!! son mari était trop gros à croire que les fois où il l'avait engrossée c’est pour faire un concours de celui qui aurait le plus gros ventre sauf que elle , elle le perdait .

Sans compter la surcharge de travail , double nettoyage des latrines , les ongles des pieds de monsieur à couper, le devoir conjugal où elle se tapait tout le boulot et avant qu'il lui demande de l'aide pour aller aux latrines une action devait être menée.
Donc après discussion avec le médecin du village c'est à dire Lave et comme Aupyl ne voulait pas entendre parler de régime une décision s'était imposé...une diète !

et le mieux pour une diète sans que le sujet sois tenté était de l'enfermer à double tour dans une cave et la cave du phare était tout indiqué !

Gribouille avait donc tout planifié et c'est dans la cuisine qu'elle repassait mentalement son plan en tête en attendant sagement que les plantes pour faire sombrer son mari dans un profond sommeil fasse leur effet.

Son regard se posa sur la brouette à ses cotés

bon allez je vais aller voir si les herbes ont marché

Elle repartit dans la chambre et sortit quelques d’écus qu'elle fit tomber à cote de l'oreille de son mari , elle recommença par deux fois son manège et sourit

aucune réaction , il est cuit. Bon j’espère qu'Idryl va pas traîner et qu'elle est pas saoule surtout !

Elle alla chercher la brouette et la mit à cote du lit , repoussa le drap du lit et attrapa un pied d'Aupyl pour le mettre dans la brouette , elle tira de toutes ses forces mais celui ci me bougeât pas d'un poil

pff mais qu'est ce qu'elle fout !!! elle devrait déjà être là !!
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Laveternate
Lave et Gribouille avaient pris une grande décision, faire maigrir Aupyl . En tant que médecin attitré de la famille, Lave avait trouvé la solution : la diète totale !
Elle ne savait plus pourquoi elle avait eu l'idée d'utiliser le phare de Matou pour mettre à éxecution la thérapie personnelle d'Aupyl mais il devait y avoir une bonne raison .

Alors , elle partit en avant préparer la chambre du malade et aussi pour eventuellement demander la permission à Matou .

Elle frappa donc à la porte du phare

TOC TOC TOC ! Y'a quelqu'un ????

YOUHOUUUUUU !!!!!!

TOC TOC TOC !!!!!!

OUVREZ !!!!

Si vous n'ouvrez pas, je vais souffler, souffler ......

Allez les petits cochons, ouvrez moi !!! Je voudrais voir Mam"zelle Angèle !!!!!
Gribouille87
La blonde faisait aller retour entre la chambre et la cuisine et toujours pas d'Idryl .

pff mais elle fait quoi ?? elle doit être tombée dans un fossé c’est pas possible . bon faut que je le charge avant que les herbes fassent plus effet.

Elle retourna dans la chambre , réfléchit un instant enfin un long moment parce que quand même être blonde c’est pas facile tous les jours . Elle se penche et se mit à hauteur du ventre de son mari et regarda le fond de la brouette

hum...ça devrait le faire

Elle contourna le lit et alla pincer son mari pour tout en le poussant comme elle faisait chaque nuit quand il ronflait ..et chaque nuit il se tournait sur le coté en grognant puis elle mit ses deux pieds dans le dos de son mari et poussa un grand coup . Elle du s'y prendre à trois fois pour arriver à le faire basculer dans le brouette .

Gribouille grimaça car la chose à laquelle elle n'avait pas penser c’est que la brouette pouvait se déséquilibrer , elle regarda, donc comme dans un ralenti ,la brouette penchait sur le cote dangereusement ...pour finalement se remettre d'aplomb , elle soupira de soulagement.

Bon son mari devait pas être à l'aise le ventre calé dans le fond de la brouette mais aux grands maux les grands remèdes par acquis de conscience , elle mit un oreiller sous la tête de son mari, cala les jambes de celui ci de chaque cote des poignets de la brouette et le recouvrit d'une couverture au cas où elle croiserai quelqu'un et partit en direction du phare .

Une chance se dit elle qu'il n'y avait ni côte ni descente mais elle du faire au moins 4 arrêts avant d'arriver au phare où elle trouva Lave devant la porte .

Salut vieille maquerelle !! alors matou est réveillée ? parce qu'il pèse le poids d'un âne un mort Aupyl

Elle souleva la couverture et montra le contenu de la brouette à Lave .
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--.suzon.


Mais qu'est ce que c'était que tout ce raffut? Suzon pestait tout ce qu'elle savait en allant ouvrir. C'est que sa maitresse et les petits dormaient encore. Elle descendit rapidement les escaliers et ouvrit la porte.

Elle regarda, un peu surprise, les deux femmes qui se trouvaient devant elle. Elle reconnut le médecin de Fécamp. Le visage e l'autre femme lui était familier, mais elle n'arrivait pas à le restituer. Son regard se posa sur une brouette dans laquelle se trouvait quelque chose ou quelqu'un d'assez volumineux.
Elle ne put s'empêcher de froncer les sourcils, que venaient donc faire au phare ces deux femmes et cette étrange brouette? Cependant, elle se devait de les accueillir sans poser aucune des questions qui lui chatouillaient la langue.


- Le Boujou Dames...que puis-je faire pour vous?
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