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[RP]Le phare de Guilberville, chez Matou et Stromb.

Matouminou


Il n'y eut pas besoin de paroles, les regards échangés suffisaient, et inévitablement leurs bouches se scellèrent en un baiser passionné dont la douceur la fit frissonner.

Sensuellement, il fit glisser le vêtement léger le long de son corps, elle sentit son coeur battre un peu plus vite encore. Ses mains étaient si douces.
Alors elle sentit qu'il la soulevait du sol, elle passa ses bras autour de son cou, sans cesser de l'embrasser. Leurs langues s'emmêlaient, jouant l'une avec l'autre, et elle sentit tout son corps s'embraser.

Doucement, il la posa sur leur lit, elle sentit sur sa peau les pétales de rose, c'était si doux et l'attention était si délicate. Détachant alors sa bouche de la sienne, elle lui sourit. Son visage, qu'elle aurait pu reconnaitre les yeux fermées rien qu'en y passant le bout de ses doigts, était à peine éclairé par la flamme de la bougie posée sur le chevet. Il lui souriait, et dans son regard de braise, elle pouvait lire tant de choses, tant de promesses qu'il tiendrait car il était ainsi, fidèle à sa parole et à ses actes. Elle y lisait aussi tout l'amour qu'il lui portait et la fierté qu'elle soit désormais devenue son épouse. Elle se sentit une fois de plus en totale sécurité dans ses bras, et soupira de bien être.
Lentement, elle entreprit de déboutonner sa chemise et la fit glisser le long de ses épaules pour la lui ôter complétement.
Tout en faisant cela, elle le couvrait de baisers.
Très vite, le reste de vêtements subirent le même sort et elle put admirer son corps musclé.

Seuls la chambre et ses murs furent témoins de leur nuit de noce.
C'est à l'aube, qu' ils s'endormirent, comblés. On pouvait voir un sourire flotter sur le visage de Matou. Lovée au creux de son volcan, elle respirait le bonheur
.

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Stromboli
Les dernières malles furent rapidement entassées dans la charrette. Ils aurait dû partir depuis longtemps, mais les choses en avaient décidé autrement. Le moment était enfin venu de prendre un peu l'air, de se sortir de ce village qui commençait à sentir vraiment mauvais par tout les pores... Les choses étaient tassées, en phase d'être réglées, et c'était tout ce qui comptait. Les villageois qui avaient résisté avaient été félicités et reconnus, et le travail de chacun aussi. Stromb songea à tout ces gens qui avaient crée une entraide formidable lorsque la ville crevait de faim. Puis la DTC passa dans son esprit, et il songea à leur travail à eux, Matou et lui. Toutes les mauvaises langues du monde ne pourraient pas les faire passer pour les méchants, ni ternir le travail long et harassant qu'ils avaient accompli pendant plus de 3 longues semaines. Les traîtres et les profiteurs, les colporteurs de mensonges aussi, passeraient par la prison rt auraient une belle tâche appelée couramment "casier judiciaire" qui les marqueraient à tout jamais de leur bêtise et de leur lâcheté. Qu'espérer de mieux ?

Stromb fit une dernière fois le tour du phare, vérifia que tout était bien fermé, les meubles protégés, les volets clos. Les dernières directives à Clément, une poignée de main, et il rejoint la charrette. Matou et les enfants étaient installés, il ne manquait plus qu'à récupérer les autres. Stromb avait été à peine étonné de voir le départ de toutes les personnes bien et sensées de ce village. Normal pourtant, lorsqu'on voit quelles sont les personnes qui restent, et celles qui sont de retour, l'effet est plutôt vomitif. Vivement des jours meilleurs ! Et surtout vivement le grand air...

Il s'enveloppa dans sa cape et fit claquer les rennes. La charrette s'ébroua, légère, et fila à travers la nuit noire de cette fin d'automne glacée.

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.clement.
Quelques mots sur un velin, c'était concis, et très clair, il les lut et grimaça.:

Citation:
boujou Clément

Nous ne reviendrons plus vivre en Normandie. Je te lègue le moulin, les papiers officiels te parviendront sous peu.
Personne ne peut prétendre se l'approprier.
Veille sur mes affaires, nous reviendrons les chercher...quand? je l'ignore.

Nous comptons sur toi Clément, tu connait la vraie facette de Fécamp, cette ville où il a fait bon vivre durant des années.

Porte toi bien.

Matouminou de Guilberville, épouse de Lestre.


Il hocha la tête, se disant que la Dame de Guilberville devait avoir un énorme chagrin mais aussi beaucoup de colère pour prendre une décision aussi importante. Il songea aussi au Seigneur Stromboli qui avait tant espéré s'installer dans cette ville qu'il appelait sa ville d'adoption.
Il était aigri, car finalement, la justice n'existait pas, les roublards, les faux-jetons, les culs-terreux, les arrivistes prenaient le dessus. Si encore, il étaient drôles, si encore, ils animaient la ville, mais non, Fécamp était triste à mourir.
Il secoua la tête et entra dans le phare. Il passa de pièce en pièce, songeant qu'en entendant que les maitres reviennent pour une dernière fois, il couvrirait tous les meubles.
Quant à lui, il prendrait possession de la cuisine et de la petite pièce attenante où, déjà, il avait élu domicile quand , à chaque départ en voyage de Matou et Stromb, il devait veiller sur le phare. Ainsi, il était écrit que c'est ici, qu'il finirait ses jours.
L'endroit était beau, c'est vrai...pourtant, il aimait se retrouver aussi au domaine de Guilberville. Il soupira. Quel Gâchi!
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