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RP : Raul Volfoni, heureux gagnant d'une mise en procès

Raulvolfoni
Quoi ? Mon valet sourd-muet-aveugle Bernardo ?!?! Il a été poutré par armée auvergnate en maraude ?! Quand je butinais Maud la modeste modiste au modelé modèle ?!
Il est tombé et je n'étais point là ?!?! Il a été jugé en plus, au mépris le plus maladivement méprisant de la Charte du Juge !!!!

J'écoute en frémissant chaque bûche qui tombe ;
L'échafaud qu'on bâtit n'a pas d'écho plus sourd.

Ô rage ! ô désespoir ! ô injuste ennemie ! (Yeux et bras au ciel, doigts tremblants)
N'ai-je si bien vécu que pour cette infamie ? (Regard de dégoût sur moi, ça marche à tous les coups)
Et ne me suis-je durçi dans les travaux larroniers (Geste du vol furtif, yeux pétillants)
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ? (Larme à l'oeil sur les lauriers au sol)
Mon bras qu'avec envie toutes les dames admirent, (Sérieux d'abord, sourire orgueilleux après, puis très très légère auto-distanciation)
Mes bras, qui tant de fois ont larroné des empires, (Poing et mâchoire fermés)
Tant de fois affermi le trône de l'Hydre, (Sourire cynique du méchant)
Trahit donc mon valet, et n'est là qu'au chibre ? (Bras écartés, regard désespéré vers l'endroit stratégique)
Ô cruel souvenir de ces doux ruts passés ! (Main sur le front)
Oeuvre de tant de jours en un jour effacée ! (Mains qui tendent à se rejoindre, puis s'effondrent)
Folle indignité, si fatale à mon bonheur ! (Yeux exorbités et mains qui tirent sur les cheveux, puis la droite sur le cœur)
Précipice élevé d'où tombe mon honneur ! (Main sur le front qui regarde le fond du précipice ; c'est loin...)
Faut-il dans cet éclat, voir rire le Bourbon, (Brusque demi-tour et poing levé vers l'écu ducal qui trône dans la salle)
Et mourir sans vengeance, ou vivre avec le bourdon ? (Dégoût, puis attitude bravache)

Nenni !!!!!

Je me tourne vers Yvon, déjà tremblant, et le prend par le col.

Ô jeune vermisseau, entends ma colère
Que ton duché infâme prépare ses cimetières
Ses paysages sont désormais couverts de pals
Satan lui-même a peur en entendant vos râles
Quoi ! croire avoir dans l’œil semence divine,
Quand on se vautre, maladroit, dans sa bibine ?

Je lâche Yvon et traverse la salle, de lieu en lieu, de garde en greffier, gestes amples amplifiés par les plis de mon manteau (ça fait plus dramatique, il faut bien le dire).
Et ma voix tonne !


J'écrase plateaux et volcans,
L’Hydre détourne rivière Loire,
Elle change de lit, tout fout l'camp
Nature barrée, j'ai envie d'boire ?!

Entends-tu le saccage du bocage de Bourbon ?
Entends-tu le vol noir du corbeau sur les plaines ?
Heu, non, pas terrible pour un pays de plateaux et de puys, marchera pas, ce truc-là, il vaut mieux laisser tomber...
Moulins mouliné meurt, nulle main sur qui compter
Montluçon en pâmoison en perd son blason !
Montpensier terrassée pleure et panse ses plaies
Les gens de Thiers se taisent : n'ont plus ni doigts ni toits
Les clercs de Clermont crament et clament après leur âme !
Montbrison brisée pleure ses berceaux saccagés
Vois vierges de Polignac pleurer pucelage
Murat mourut ; en ses rues, morts moisis, morts pourris
Aurillac raques, et rend des rêves plein de cadavres !

Poings au ciel, regard fou, sourire carnassier.


Y'a pas, je suis le plus beau...
Levio
Quelques secondes à peine que le procureur avait pris place sur son siege, et voilà le boucan qui emplissait la grande halle d'accueil du palais.. Sans trop comprendre ce qu'il se passait, habitué des hurlements et des revendications lancées par les accusés une fois le marteau du Juge tombé, Levio fut heureux de voir les premiers arrivants faire leur entrée.

Bien qu'il ne soit pas évident de discerner qui était présent dans la salle d'audience ou non, l'accusé du jour, lui, ne pouvait être raté. Levio rit en l'entendant verser sur son sort et celui de ses amis.. L'homme avait du verbe, cela promettait d'être divertissant, à défaut de ne l'être soi-même.

Citation:
Mesdames et Messieurs ! La Cour !


OUpss... on se lève... Salutations à madame le Juge.

Citation:
Monsieur Le procureur Levio, l'audience peut débuter.


Levio observe l'accusé pour vérifier qu'il avait terminer son tour des tables à sa place. Et s'avance.

Madame le Juge, merci,

Messire RaulVolfoni, Milles merci également pour cette représentation. Nous ne manquerons pas de noter vos revendications. Nous allons donc démarrer votre procès.


Signe vers Yvon, qui se réajustait le col et avait troqué son regard mielleux envers l'accusé pour un zeste d'effroi..

Citation:
En ce dix-neuvième jour du mois d Avril de l an de grâce 1460 s ouvre la comparution de Sire RaulVolfoni devant Madame le Juge Ulyceduel, présidant la Cour de justice du Bourbonnais-Auvergne, suite à la mise en accusation par le Procureur Levio, requérant pour trois ressortissantes du Duché du bourbonnais Auvergne: Dames Hygie, Orckis et Iliana.


La salle fesait alors silence pour entendre la raison de l'accusation. Levio s'avance à nouveau et déclare:

Sire Raulvolfoni, vous comparaissez aujourd'hui devant cette Cour car vous êtes accusé de Trouble à l'Ordre Public selon l article 3, Titre B du Livre III du Codex du Bourbonnais Auvergne. Vous êtes soupconné de Brigandage au sein de nos frontières.
Avant d'aller plus avant dans le procès et les détails de l'accusation, un huissier va maintenant vous faire lecture de vos droits et de quelques informations, soyez attentif. Huissier s'il vous plait ...


Sur un signe du Juge, un homme s'avance

Messire RaulVolfoni, vous avez le droit de vous faire représenter, à titre gratuit, par un avocat du Duché , dont voici l adresse :

tend un parchemin à l accusé
Citation:
http://bourbon-auvergne.forumactif.com/informations-du-duche-f225/liste-des-avocats-du-barreau-du-bourbonnais-auvergne-t13457.htm#424305


Vous pourrez trouver leurs locaux en suivant ces indications: Forum principal - Duché du Bourbonnais Auvergne - Les institutions auvergnates - Salon d accueil du barreau des avocats

Vous avez également le loisir d appeler plusieurs personnes à la Barre pour témoigner et soutenir votre défense. Vous devrez justifier à la Cour de la necessité de leurs témoignages et Madame le Juge en décidera. Ils pourront alors également être soumis à interrogatoire par l'accusation.

De plus, nous ajoutons que si vous veniez à vous terrer dans le silence ou à quitter cette salle au cours de votre procès, vous en êtes le seul responsable. En vertu du principe de condamnation par défaut de la Charte de Bonne Justice de la Cour d Appel, votre absence ou silence ne peut servir à invoquer une atteinte aux droits de la défense. Tout retard ou empêchement doit être notifié à notre Cour de Justice, dont le Juge ici-présent sera seul à en accepter ou non les termes.

Voici un document vous expliquant le Corpus Juris Civilis, code en vigueur sur le territoire du comté du Bourbonnais Auvergne, et ses procédures
:


Tend un second parchemin à l accusé
Citation:
http://bourbon-auvergne.forumactif.com/affichage-des-lois-f9/


L huissier retourne a son siege et le Procureur conclut

Messire RaulVolfoni, avant d'énoncer l'acte d'accusation, pouvez vous nous signifier si vous désirez être assisté d'un avocat ?
_________________
Emillane
Après avoir envoyé le garde jouer les pigeons, Emi se tourna vers le beau Raul pour qui se tenait la fête...normal qu'il ait donc le plus beau rôle dira-t-on!

Bien qu'il ne put avoir ignoré l'entrée de la juge qui n'était plus béate, ou bien justement parce qu'elle était entrée, Raul se mit à vilipender quiconque ou personne, en marmonnant, criant, vitupérant ou même déclamant vérités et délires...En écoutant un moment sa diatribe, Emi se dit qu'il ne divaguait pas plus que ça...
Enfin, quand même, où s'était-il trouvé un serviteur sourd, muet et aveugle? Probablement, dans une taverne ou plutôt au fond d'un tonnelet de vin....

Percevant, la grimace de la juge qui aimait avoir la bouche ouverte, la rousse s'approcha de l'innocent accusé et lui murmura :
Dis, Raul, nous avons un problème!
Surpris, un peu à bout de souffle, il se tourna vers elle pour lui répondre:
Lequel? Regarde, non! Tous les spectateurs ont l'air d'apprécier mon éloquence!
Oui, Raul, bien sûr et les femmes sont suspendues à tes lèvres...
Non, pas réellement!!! Enfin, pas encore...
, ajouta-t-elle en regardant la juge du coin de l’œil...

Elle allait reprendre le fil de son Ariane, ou de son explication quand elle fut interrompue par un pantin en toge qui annonça, avec cérémonie :
La cour!
Se lever, ils l'étaient déjà...L'allure fière et l'élégance d'une supériorité reconnue de tous et surtout d'eux, ils finirent par s’intéresser à la fête.

Ou alors en donnèrent ils l'illusion alors que les spectateurs remuaient, bousculaient bancs et voisinage, ou même toussaient...
Illusion donnée, ils reprirent, à voix basse, leur captivante discussion:
Le problème est plus simple, ou pas...Voilà, tu....celui dont tu parles avec tant de verve...
Fernando?
Oui, lui...Il n'a jamais été ton serviteur sourd, muet et aveugle!
Plaisanterie!
Si, Raul! D'ailleurs, tu n'as jamais eu de serviteur voyeur... euhh non voyant, ni sourd, ni aveugle... ou pas plus que les auvergants quoi.
Ah, vraiment?
Pour tout te dire....tu n'as jamais eu de serviteur!
Ah, maintenant que tu le dis... Bon, ben, tant pis alors... C'est pas la même chose, c'est moins grave...quoique ...

Il laissa sa phrase et sa pensée en suspens...Tous deux venaient de se rendre compte que la salle, hommes et femmes, juge, procureur et tutti quanti à présent, était suspendue aux lèvres ou à la réponse de Raul.
Supposant que personne ne pourrait longtemps retenir son souffle, Il leur fallut repasser les bruits et paroles à l'envers et recoller les morceaux de ce qu'ils avaient perçus pour donner réponse.
_________________
--P.oizond_et_cie



Soudain, dans le fond du tribunal...
BOUM !
BOUM !
BOUM !
BOUM !



[Flash back nécessaire pour comprendre l'origine des Boum !]

Les jeunes filles en fleur avaient attendu toute la journée dans la grande salle d'audience du tribunal. Raul Volfoni était leur ménestrel préféré. Elles connaissaient tout son répertoire par cœur. Toutes leurs maigres économies passaient dans les produits dérivés à l'image de l'artiste. Même cape, même chemise brodée et mêmes bottes, achetées à prix d'or à une tisserande de Clermont. Avant de venir, elles avaient aussi dessiné un faux tatouage avec les initiales RV entrelacées sur leurs mains.

Elles s'étaient promises de ne pas crier, de ne pas être hystériques, de rester normales pour attirer l'attention du prévenu, mais quand il déclama son poème... elles ne furent plus qu'une succession de cris et de voyelles allongées...


(Yeux et bras au ciel, doigts tremblants)
Pam serra contre son cœur une icône de Raul Volfoni négociée durement pour 5 écus à un peintre sur le marché.
(Regard de dégoût sur moi, ça marche à tous les coups)
Rauuuuuuuullllllll !
(Geste du vol furtif, yeux pétillants)
Aaaaaaaahhhhhh...
(Larme à l'oeil sur les lauriers au sol)
Han, il est trop bôôôôôôôô...
(Sérieux d'abord, sourire orgueilleux après, puis très très légère auto-distanciation)
Trop stylé !
(Poing et mâchoire fermés)
Quel talent...
(Sourire cynique du méchant)
Patr... Iiiiiihhhhhhhiiiii...ck!!!
(Bras écartés, regard désespéré vers l'endroit stratégique)
Et cette voix !
(Main sur le front)
Rauuuuuuuullllllll ! Par ici !
(Mains qui tendent à se rejoindre, puis s'effondrent)
Merveilleux !
(Yeux exorbités et mains qui tirent sur les cheveux, puis la droite sur le cœur)
Il est parfait !
(Main sur le front qui regarde le fond du précipice ; c'est loin...)
Il m'a regardée !
(Brusque demi-tour et poing levé vers l'écu ducal qui trône dans la salle)
Il m'a regardée !
(Dégoût, puis attitude bravache)
Il m'a regardée ! Il m'a regardée !
(Poings au ciel, regard fou, sourire carnassier.)
Soupirs...
Y'a pas, c'est lui le plus beau...




Dans le fond du tribunal, Pam Oizond et ses copines venaient de tomber dans les pommes.
BOUM !
BOUM !
BOUM !
BOUM !
Levio
Dans le silence qui avait suivi son intervention, le procureur observait du coin de l'oeil la femme qui se tenait proche de l'accusé et lui avait tenu la causette en bruit de fond...

Bon, il a bien le droit de préparer sa défense ceci-dit, mais il pourrait au moins écouter ce dont on l'accuse.

Certain que Raul ne l'avait écouté qu'à moitié, il s'apprétait à répéter sa question, quand retentirent quatre vautrages sourds et creux au fond de la salle. Levio haussa le regard pour élargir son horizon au delà des bancs du fond, d'aucun ne s'en étonneront, il n'y parvint point. C'est un garde posté dans le coin opposé à la Barre qui les renseigna sur le fait divers.

Yvon, mon brave, peux-tu apporter un rafraichissement aqueux.. enfin un seau d'eau quoi.. aux benjamines de Sieur Raul. Elles semblent manquer encore d'endurance. Et dis leur de s'asseoir que diable. On ne va pas aller les repêcher à chaque fois que l'accusé divague.
Levio regarde l'accusé en levant les yeux aux poutres -

Donc ?
_________________
Raulvolfoni
Mh, quel bon moment...
Ah, interruption, oui, que dit le signor procureur ? Un avocat, ben, évidem... Ah, oui, non, bien sûr, je n'ai encore rien dit. Mh, je chercher une nouvelle réplique cinglante, terrifiante, à la hauteur de mon juste courroux...

Quand j'entends une série de POM concomitants, du côté de quelques jeunettes à qui j'ai -généreusement- fait l'aumône d'un sourire en entrant. Elles ont du potentiel, certes. Mais sans doute faudra-t-il attendre quelques années avant qu'en leur pressant le nez, il n'en sorte plus du lait...
Et puis, comparée à cette chère Emiliane qui vient me trouver. Ah, chère, chère Emie. Je me laisserai bien aller à mesurer de l’œil son décolleté, mais quelque chose me dit qu'on pourrait jaser...
Hein ?
Comment ça, Bernardo n'est pas mon serviteur ?


Plaisanterie !?!?

Je n'ai jamais eu de serviteur sourd, muet et... ?
Jamais, du tout ?!?!
Un homme comme moi ?
Je ne comprends pas, pourtant, ça fait classe...
Vraiment pas ?
Ah... Bon... Sans doute ?
Je ne vais pas la contrarier. D'abord, il y aura sûrement d'autres raisons, ensuite, elle est si jolie... On ne devrait jamais contredire une... Enfin, pas trop souvent... Pas trop vite...
Mh, bon, on va peut-être retourner au charbon, hein...
Et puis, la surprise devrait arriver ? Oui, là, dans le fond, je les vois, ils attendent mon signal...


Ah, maintenant que tu le dis... Bon, ben, tant pis alors... C'est pas la même chose, c'est moins grave...quoique ...

Pauvre Fernand... Et puis, j'ai perdu mon pari avec le Dodécalogue. Comment il fait ? Bref...

Alors, j'ai dit tout ça pour... rien ? C'est... C'est embêtant...

Oui, surtout quand je vois la tête de certaines personnes dans la salle. Outre la justice qui attend toujours ma réponse, certains des gardes et greffiers que je suis aller narguer dans ma grande tirade (elle était bien, quand même, zut...)...
Bon, un Volfoni n'abandonne jamais. Pas facilement. Le moins possible. Pas trop, en tout cas...
Je reprend la parole en parcourant la salle à nouveau. Je passe d'un garde à un greffier, d'un copiste au procureur, au juge, à tel spectateur, pour faire la démonstration de mon repentir et ma remoritude...


Hum, hum... Hé bien, votre grandiloquence... Sourire crispé... J'avoue vouloir peser... Oups, la poussière, là... Le mieux possible... Je, je vous serre un gobelet de votre cruche ? Non ? Sûr, hein, sans regret ? Bon, bon, je n'insiste pas... En tout cas le moins mal, s'il est possible... Air contrit... Joli, le blason de Montluçon, vous êtes du coin, peut-être ? Mh, oui... Tout en tenant compte de la sagesse des Anciens... Regard de chien battu à la juge... Car, comme disait le grand Tactique au modeste Cicécron en s'essuyant dans la chevelure d'un esclave, à propos des tarifs des maisons de plaisir de la ville paternelle, à moins que ce ne soit l'inverse... Attention, un de vos parchemins va tomber, là... « La valeur n'attend pas le nombre des avalés »...

Enfin, je crois ? Oui, et puis le rapport avec le choucroute ????

Bref, ô magnifuscence ultime... C'est peut-être beaucoup, là, non ? Bof... Je sais gré à la Cour... Il est quand même chouette, votre écu ducal, hein, sans rire... non, vous ne... ? Tant pis. Je saurai gré, pardon, sourire confus, à la Cour, de bien vouloir accepter maîtresse... Quel joli mot, vous ne trouvez pas ? Maîtresse Emiliane, comme représentante de mes intérêts, bref, comme mon avocate...

Et juste avant qu'on puisse me piquer mon art de la surprise, je rajoute, patelin comme le premier bled venu.

J'ai bien conscience que mes propos ont pu dépasser le juste équilibre attendu en une chambre de justice et veut prouver ma bonne volonté en allant jusqu'à avoir du, oui, osons le mot, du regret, si, si.
Aussi, j'offre à l'assemblée une petite ritournelle par le si délicieux orchestre de la « Cuisse rose », qui je tiens à le préciser, fait des tarifs spécieux, pardon, spéciaux les vendredi et dimanche !!!

Et la nave va...
Levio
Ayant obtenu réponse, le Procureur voulut reprendre, mais attendit alors, contraint certes, la fin de la musique qui résonnait dans le tribunal. Les meilleurs observateurs remarqueront les légers mouvements de pied au rythme des crecelles, voir même un mouvement de coude aux Hey Hey Hey répétés. Au moins la journée avait son lot de divertissement.
_________________
Ulyceduel
Depuis son arrivée, la juge constatait que l'accusé n'avait, semble-t-il, pas toute sa tête. Elle n'avait jamais vu non plus un tel raffut dans cette institution. Tout d'abord, lors de la présentation de l'acte d'accusation par le procureur, la discussion entamée par l'accusé et une dame.

Puis vint le tour de jeunes filles qui visiblement découvraient la vie et qui n'avaient d'yeux que pour l'accusé.

Parmi tout ce bruit, j'entends cependant l'accusé me donner le nom d'un avocat :


Citation:
Maîtresse Emiliane, comme représentante de mes intérêts, bref, comme mon avocate...


Enfin, un groupe de Troubadour entame un air ma foi bien entrainant, qui dans d'autres lieux, auraient fait monter la juge sur des tables pour danser et boire des bonnes chopines avec ses amis.

La juge prend son maillet et frappe le bureau en s'adressant à la salle.


Mesdames et Messieurs !

Comme vous pouvez le constater, nous sommes içi dans un Tribunal et non sur une scène de Théâtre ! Veuillez faire silence je vous prie durant cette audience ou je serai dans l'obligation de déclarer le huis clos pour cette affaire !


A ces paroles, les gardes se redressent.

Gardes ! Faites sortir ce groupe de Troubadours !

Les Gardes s'exécutent et font sortir les Troubadours et leur attirail interrompant ainsi, pendant quelques minutes, le déroulement du procès.
Dès leur retour, la juge reprend et regarde l'accusé :

Messire Raulvolfoni, dans son acte d'accusation, Monsieur le Procureur vous a tendu un parchemin sur lequel est inscrit le noms des avocats du duché. Je ne peux donc accepter Dame Emiliane pour cette affaire ! Cependant, je l'autorise à venir témoigner à la barre lorsque le Procureur l'appellera.

Regardant la dame en question

Dame ! Je vous demanderai de bien vouloir vous placer sur les places publiques et de quitter le bureau de l'avocat de la défense.

Bien ! Messire Raulvofoni, la Cour aimerait connaitre votre décision quant à un avocat reconnu par notre duché...
Levio
Levio sursauta en entendant le marteau frapper à coté de lui.. puis suivit non sans une claire deception la reconduite des troubadours. Aux mots qui suivirent, prononcés par la Juge, Levio hesita un instant, puis se leva pour rejoindre l'accusé.

Messire Raul, afin d'éviter tout malentendu, voici un extrait de notre loi qui justifie la remarque de la Cour.

Citation:
Livre IV : De la procédure policière et pénale
Titre B : Du procès
Article 2 : De la défense
Alinéa b : De la plaidoirie et des témoignages de la défense
L'accusé décide seul des témoins qu'il souhaite faire comparaître pour sa défense.
Il peut faire appel aux services d'un avocat.
Seuls les avocats reconnus et autorisés à officier en Bourbonnais-Auvergne peuvent plaider.
Les ordres d'avocats autorisés par le Conseil Ducal sont enregistrés au greffe du tribunal et une liste est fixée par décret.


Citation:
Décret "Reconnaissance du barreau Ducale des avocats" relatif à la Loi IV, B, 2, alinéa B
Citation:
De par le manque constaté au Codex du Bourbonnais Auvergne,
En accord avec la loi inscrite au livre IV, titre B, articles 2, alinéa b du Codex du Bourbonnais Auvergne sur les ordres d'avocats et leur autorisation d'exercice,

Décrétons par la présente l'autorisation d'exercer des avocats enregistrés au barreau du Bourbonnais Auvergne auprès du bâtonnier.
Celui-ci devra fournir et tenir à jour une liste de ses confrères au Greffe par le truchement de l'Adjoint au Juge.

Publié le 26 Novembre de l’an de Grâce Mil Quatre Cent cinquante Sept


Décret "Avocats du Dragon" relatif à la Loi IV, B, 2, alinéa B
Citation:
Bourbonnais Auvergnats !!

Qu'il soit porté à la connaissance de tous que suite à une communication royale informant de la reconnaissance des Avocats du Dragon au droit de plaider dans tout le royaume, ceux ci se retrouvent de facto autorisés en Bourbonnais Auvergne.
L'avis d'interdiction publié le 26 Novembre se trouve ainsi annulé à compter de ce jour.

Fait à Clermont le 03 janvier 1458
Pour la Duchesse Galswinthe de Lugdarès et son conseil
Noeline de la Fléchère Marigny
Porte Parole ducale.


Vous ne douterez pas que ces restrictions sont posées dans votre seul interêt ; le recours à des avocats professionels reconnus garantissant le meilleur droit à la défense.
_________________
Emillane
Emi n'apprécia que peu l'interruption de la juge. Une première fois déjà, l'homme à la toge avait interrompu leur discussion, et maintenant la muette prenait la parole et renvoyait un groupe de jeunes gens dont la musique était fort agréable...Tout le monde aurait pu se détendre et danser un instant, ou deux malgré la journée à peine commencée. D'ailleurs, Emi dansait nuit et jour, à tout venant, n'en déplaise à certaines...

Le vrai problème arriva quand la juge, inconsciente, déclara que la rousse devait quitter sa place et rejoindre les places publiques.

ELLE? LES PLACES PUBLIQUES? Et pourquoi pas, les bains publics aussi!

Le regard d'Emi, bien que d'un vert presque tendre devint noir d'encre et ses yeux envoyèrent mille éclairs à l'imprudente.

Madame, croyez-vous que je sois icelieu pour vous distraire?
Ne voyez vous à mon habit, à ma mise, à mon aisance, à mon talent....que je suis avocate et défenderesse de cet homme qui s'épanche dans une douleur atroce, presque inhumaine!!! Douleur née d'une erreur grossière, d'un manque de jugement qui finissent par ne plus me surprendre quand je vous entends si peu lucide et clairvoyante!

Comment osez-vous LE priver de moi, de mon aisance, de mon brio?
Suggérer que je vienne témoigner est une insulte à l'ordre des avocats et des juges. Ne faites vous donc aucune différence entre un témoin et un avocat? Pensez-vous que l'avocat suive son client en tous lieux pour être toujours témoin de ces actes et le défendre alors?
Je suis un auxiliaire de justice et veille au respect des droits de mes clients, Madame le juge. Ma fonction est de défendre des personnes physiques ET morales, en plaidant pour faire valoir leurs intérêts devant les tribunaux!


Comment osez-vous lui imposer un avocat reconnu par le duché? Voulez-vous aussi que votre procureur soit son avocat? Ainsi, ce procés ira plus vite! Condamnez-le sans qu'il n'ait pu rien exprimer aussi....Ainsi, voilà, votre justice...une mascarade de piètre qualité devant ces troubadours que vous avez renvoyé, sans discernement...Croyez, soyez sûre que bientôt ils seront troubadours du roy! Il faut vous en convaincre et retrouver un peu de lucidité que votre fonction réclame à corps et à cris...

La rousse fit une pause, cherchant le soutien du public dans les cris qu'elle lui suggérait....
Quelques soupirs mais surtout les cris qu'elle attendait...enfin, pour dire vrai, les cris des 4 pucelles qui se réveillaient et recommençaient à soutenir Raul...
Poursuivant sa diatribe à l'encontre d'une justice totalement injuste, Emi fit un pas, puis deux vers sa représentante. Elle s'avançait avec assurance, l'air féroce, donnant l'impression qu'elle pouvait sauter sur le comptoir...on ne change jamais... pour une conversation plus intime...

Madame, si ainsi l'on peut vous appeler!
Sachez, qu'au fond des eaux, en haut des airs,
Vous n'éviterez point mes représailles secrètes.
Et vous pourrez vous ébattre innocemment,
en quelque prairie ou vallée
Si je vous aperçois de loin,
imprudente Juge...


Emi voulut faire un pas de plus mais elle sentit une main emprisonner son poignet et la retenir avec force. Elle poursuivit pourtant :

vous serez prise au piège de mon courroux
et je....


Alors elle perçut la voix charmante et grave du beau Raul la ramener à la raison ou plutôt à lui...sans doute, voulait-il lui éviter de tuer la juge devant témoins ébahis et silencieux....
Elle se retourne alors, voit son sourire charmeur...
Sans un œil vers la juge, elle ajoute :

Veuillez m'excuser, je dois interrompre cette conversation si charmante et non moins animée...Mon client...OUI, mon client! ..semble vouloir me dire quelques mots et vous comprendrez, j'en suis convaincue, qu'il est de mon devoir de l'écouter....Je suis avocate, Madame, et ne peux choisir nos débats contre un interlude avec votre innocent accusé!


[excuses pour ce pauvre de la fontaine qui doit se retourner dans sa tombe
_________________
Levio
Levio s'était bien douté que la situation allait être difficile à dénouer. Fort dommage au demeurant, car le fond du procès s'en voyait ralenti. La revendication étant clairement destinée à la présidence de la Cour en la personne de Madame le Juge, Levio resta impassible en sa chaire et attendit la suite des évenements... non sans un soupir, suivi d'un léger regard au travers de la fenêtre, très court temps d'égarement, immédiatement suivi par un retour aux affaires du jour.
_________________
Raulvolfoni
Là, je dois avouer qu'elle m'en bouche un coin, Emi.
C'est sûr, déjà, vu son décolleté, j'aurai facilement tendance à parler avec, mais justement, je suis bien élevé, merci la Mama, je ne me comporte pas comme le premier commerçant venu.
Mais en plus, cette capacité à apprécier ma prestation à sa juste valeur. Et avec hauteur, élégance, verbe, s'il vous plaît...

Emillane a écrit:
Ne voyez vous à mon habit, à ma mise, à mon aisance, à mon talent....que je suis avocate et défenderesse de cet homme qui s'épanche dans une douleur atroce, presque inhumaine!!!

Comment osez-vous LE priver de moi, de mon aisance, de mon brio?

Ouiiiiii ! Parfait !
Et puis, cette flamboyance, que met en valeur sa chevelure rousse qui danse au rythme de son indignation...
Ouch...
Oui, c'est vrai, ne pas apprécier à sa juste mesure l'orchestre est assez triste. Il aurait pû ponctuer nos déclarations, les reprises et oppositions des juge, témoins, avocat... Mais bon, on avait prévu le coup, quand même... Ils reviendront...

Et elle continue, elle continue, quelle verve !
Cela étant, inutile d'en faire trop, non ? Si ça continue, elle va massacrer la juge sur place, et mon procès va devenir le sien. Hé, chacun son tour d'être un héros. Je viendrais l'aider si elle le veut, pas de problème. D'ici là...
Allez, je remercie le procureur d'un main sur l'épaule. Je le devine repartir un peu déçu vers sa chaire. À moi maintenant.
Je saisis le poignet d'Emi. Voix chaude et virile, sourire moqueur :
Laisse, j'ai plus de farce que toi.
Je sors une rose de ma manche. Lui tend.
Regard de braise. Modèle mâle méditerranéen. Sans quitter Emi des yeux :


- Votre Honneur, permettez que je prenne quelques minusculissimes petites minutes pour dialoguer avec celle que je croyais, en toute sincérité, pouvoir être ma défenderesse, avant qu'elle ne se retire. L'ordre bourboniaque-auvergnat sera sauf...
Et c'est parti pour une branle* andalouse, avant que le marteau judiciaire ne s'ébranle ! Oui, je sais, pas ce qu'on danse à la cour du sultan à Grenade, plutôt ce qui se fait dans les bouges de l'arrière-port, mais je suis sûr que ça devrait plaire...

Oh oui, excellent départ. Soit elle y est déjà allée, soit elle a un talent naturel pour ça. Petit sourire réciproque, regard de défi amusé. L'assistance fait le rythme, très bien, c'est quand même plus facile pour nous...
Je mène, elle s'échappe, me rattrape, nous sépare, sarabande satrapique. Les mains, les yeux se cherchent, se trouvent, s'évitent, s'affrontent, se rejoignent, comme les danseurs. Le mouvement nous entraîne, lève ses robes, bras autour de la taille, ripaille de regards.
Emillane, liane... Mh, sûrement une rime (pauvre, d'accord, mais bon...) à retenir...


Mh, signora Emillane, je crois que votre absence sera éminemment regrettable à ce tribunal. Nonobstant, j'aurais grand plaisir à reprendre ce débat, car j'ai grand ébattement à pratiquer un tel branle avec vous...
Me viendrez-vous voir en cellule si d'aventure j'y suis conduit ?

Hélas, il est temps. Comme me le font savoir deux solides gaillards aux armes du BA. Même pas entendu le marteau frapper, tiens ?
Baise-main cérémonieux sans la quitter des yeux. Oui, ça demande un certain entraînement, mais ça vaut la peine, je peux vous l'assurer.
Je me retourne vers la Cour et rejoint ma place, manifestement ennuyé, en remettant mes gants.


Nonobstant l'aimable avis servi par le procureur, l'accusé se passera d'un défenseur. Il a totale confiance en ses verve et intelligence, sans compter sa conviction que les institutions judiciaires du duché feront tout pour éviter une tragique erreur judiciaire (bâillement ostensible).

* Comme le dit si bien Robert Merle, désigne alors tout mouvement, sans la « spécialisation » qui s'y est depuis attachée...
Ulyceduel
La juge fût surprise du ton qu'employait l'avocate à son égard mais préféra ne pas répondre. Sans doute le voyage que la femme avait accompli pour arriver jusque dans ce tribunal avait fatigué cette dernière et l'avait quelque peu irrité.

Après un moment de dialogue entre le prévenu et la femme, il se tourne vers la juge pour lui faire part qu'il se défendra seul.

Je vous remercie Messire Raulvolfoni !

Portant son regard vers le procureur, la juge poursuit le procès :

Messire le procureur ! Nous pouvons continuer je vous prie.
Levio
Levio pris le temps de rassembler les documents qui étaient posés sur sa desserte, puis se leva pour annoncer distinctement.

Merci votre Honneur,
Messire Raulvolfoni, voici les faits tels qu'ils ont été rapportés suite à l'enquête menée par la Prévoté de notre Duché.

Dames Hygie, Orckis et Iliana ont été agressées dans la nuit du 19 au 20 mars 1460 sur les chemins de notre duché, entre Moulins et Montpensier. Les victimes décrivent un groupe composé d'une femme et de trois hommes. Dame Hygie a d'abord déposé plainte au nom de leur groupe auprès de MissAnasthasia Prévost du Bourbonnais Auvergne. La plainte a ensuite été transférée au Bureau du brigandage du Bourbonnais Auvergne.
Une copie du courrier de plainte provenant de Dame Hygie est déposée au dossier.

Les victimes ont fourni leur carnet de route attestant de leur altercation. Une copie du carnet de route de Dame Iliana est également déposé au dossier.
Dame Hygie déclare le vol d'une charrette, 2 paires de chausses, 1 viande, 1 fruit, quelques pains et une trentaine d'écus.
Dame Iliana déclare le vol de 5 pains et quelques écus.
Dame Orckis n'a déclaré aucun vol.
Le montant total du vol est ainsi estimé à environ 300 écus.

Dès réception de la plainte, le bureau du brigandage a préparé les avis de recherche mais l'un des individus a été identifié par les douaniers en la personne de Raulvolfoni grâce à la description faite par la victime.

En conséquence, un dossier a été monté suite à cette reconnaissance et présenté ce jour à la Prévôté pour qu'arrestation et enquête soient faites.

Une assignation à rester sur place et se soumettre aux forces de l'ordre a été envoyée par MissAnasthasia, Prévost, au Sire Raulvolfoni le 2 avril 1460, en la ville de Montpensier. Une copie de ce courrier d'assignation est également jointe au dossier.

Une fois le dossier d'accusation completé et validé, Messire RaulVolfoni fut conduit au Palais de justice sur ordre du Procureur.

Voici ces documents joints au dossier.



En supplément de ces preuves, les victimes ainsi que les maréchaux responsables du dossier seront appelés à témoigner de vive voix. A noter que la victime Dame Orckis est excusée, actuellement en voyage hors de nos frontières, elle ne pourra très probablement pas être présente au cours de ce procès.

Je rappelle enfin les lois qui ont été enfreintes :

Citation:
Livre III : du code pénal
Titre B : Des délits et crimes
Article 3 : du trouble à l ordre public
Toute atteinte à l intégrité physique ou morale des personnes commise sur le territoire du Bourbonnais Auvergne, ainsi que tout agissement ayant pour conséquence de nuire au bon fonctionnement de la communauté, pourront être considérés comme trouble à l ordre public (brigandage, faux, machination, comportement malséant).
Le trouble à l ordre public est puni par des peines allant de la simple amende à la peine de mort
.


Voilà pour la présentation des faits qui sont reprochés.

Levio se tourne alors vers Madame le Juge présidant la Cour.
_________________
--L_ouvreuse



Un coup d’œil à droite. Un coup d’œil à gauche. Avec sa panière bien remplie, marquée au nom de l’établissement qui l’embauchait, elle entama un tour des rangs où les auditeurs était agglutinés. Un entracte serait le bienvenu pour tous. Une grande inspiration, un pas en avant... et elle était sortie de la foule !

PAINS, BEIGNETS, PRALINES, CHATAIGNES !!!


Les paroles exactes de sa patronne avaient été les suivantes :
Après l’énoncé de l’acte d’accusation ! T’as bien compris ? Pas avant... Sinon j’risque de m’mettre tout l’appareil judiciaire du BA à dos. Et quand on tient un bordel, comme moi, bah... vaut mieux pas l’contrarier l’appareil judiciaire du BA... Tu piges ?

GRENADES, MARRONS, SOUFFLETS, TARTES !!!


Et si jamais un client se faisait un peu trop pressant, elle ne manquerait pas de lui rappeler qu’aujourd’hui c’était plein tarif ! Parce qu’on n’était ni vendredi, ni dimanche !!!
Après avoir fait le tour de l’assemblée elle se dirigea plus avant, vers l’accusé et les notables du tribunal.


PAINS, BEIGNETS, PRALINES, CHATAIGNES !!!


Un p’tit remontant pour le prévenu ?...
Oooh ! Signor Volfoni !!!

Baissant d’un ton, pour plus de discrétion, même si c’était maintenant un peu tard pour la discrétion.
Mais... mais... C’est vous le prévenu ??
De dos, j’vous avais pas reconnu... ‘fin faut dire qu’ça change de la « Cuisse Rose » ici, hein !! C’est plus...

D’un geste ample elle montra le décor de la grande salle du tribunal.
...cossu, j’dirais...
Ma foi, on dirait bien que vous vous êtes fichu dans d’beaux draps... et tout seul pour une fois !
Allez prenez ça !

Elle lui tendit discrètement un sachet de raisins secs.
C’est sur mon compte ! Ne l’dites pas à la patronne...

GRENADES, MARRONS, SOUFFLETS, TARTES !!!


Elle avança tout sourire vers les notables du tribunal.


Une praline pour vous, M’sire le procureur ?
Ma’ame le juge, vous prendrez bien une p’tite taloch... heu... une p’tite tarte ?
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