Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 10, 11, 12   >   >>

RP : Raul Volfoni, heureux gagnant d'une mise en procès

Fernand
Une vraie tornade le Raul et ce n'est pas qu'une image, on croirait pas comme ça, mais quand il est énervé, il fait tous ces gestes avec les mains, vous voyez, c'est bien simple, les gars qui portaient les torches finirent par lui gueuler d'arrêter de s'agiter ou il faudrait remonter chercher du feu.

Fernand laissa passer Raul devant et l'italien se précipita sur les étagères et les caisses d'archives moisies qu'il parcourut au hasard et dispersa sans ménagement avant de demander si c'était juste bon à brûler

- en fait.... je ne suis même pas sur que ça puisse bruler sans l'arroser de spéciale... Non, c'est pas là.
...Buuuuuuuuuurps...
Une des deux torches défaillit....ces saucisses lui donnaient toujours de ces renvois...

Regarde un peu plus loin, je ne sais pas, peut-être les caisses à gauche...
_________________
droit devant!
Raulvolfoni
Je me jette dessus comme la chtouille sur le bas-clergé.

« 1457, visite diplomatique de monseigneur Clodeweck ».
Ah ? Original, qu'est-ce que ?
Une paire de braies féminines à frou-frou, format nettement masculin ? Heu, oui, certes, mais encore ?

Caisse suivante.

« Preuves pour le potentiel procès en trahison de dame L. » ?
Des fioles, trois missives dont le thème général a l'air d'être amoureux, avec peut-être une pointe ici et là d'olé-olé.
Mais une pointe, hein, moi qui suit une pointure, je peux vous l'assurer, y'a pas de quoi fouetter un chat obsédé sexuel à neuf queues ?!?


- Bon, ça va, c'est quoi le truc ?
Fernand
Fernand leva les yeux au plafond qui n'était pas très haut dans le coin.
- Oh, suis-je étourdi!

Il fouilla dans ses poches et se remit à trier le trousseau de clés en l'approchant soit du feu, soit de son visage
A la fin, il exhiba une petite clé toute moche et la tendit à son ami.


- Si tu regardais ce qui t'entoures et plus spécifiquement derrière la pile de caisses au fond, tu verrais qu'il y a une autre porte, petit scarabée...
_________________
droit devant!
Raulvolfoni
Je rêve, comment il se la joue, il n'aurait pas pu le dire tout-de-suite ?
Je me rue dessus. Fermée. Je devine son sourire une seconde avant de l'entendre faire cliquer le trousseau de clés. M'en saisit brutalement. Ouvre la porte.
Encore davantage le foutoir que dans la pièce à côté, si c'est Dieu possible ? Machines plus ou moins hautes, armures du siècle dernier côtoyant harnois blancs de Milan, armes d'hast, de jet, balles de tissus ou vêtements, tonneaux, caisses...

« Vin de contrebande, saisie 1407, dossier 16/7b».
« Saisie sur marchands anglois, 1422 ».
« Saisie, 1442 »
« Rançon pour le duc, dossier incomplet, 141... »
« Confiscation pour défaut de licence, 139... »
« Saisie... »
« Saisie... »
« Saisie... »

C'est un hommage aux douanes ou quoi ?
On est au milieu d'un fatras phénoménal de marchandises diverses, hors-d'âge, hors d'usage, hors du bon sens, hors de sens...
Je vais devenir ordurier...
Je me tourne vers Fernand, pas content. Alors qu'il garde son sourire. Y'a un truc ou ?

C'est quoi ce binz à côté de moi ? Coup d'oeil rapide : des machines de levage de grande taille. On va pas jouer les maçons pour renforcer la défense et rester ici, si ?!
Des caisses juste à côté de ces grues m'attirent l'oeil. Bien plus récentes que les autres. Mieux rangées, moins poussièreuses.
Je lis les étiquettes. Du latin ? Gnia gnia gnia, gnia, gnia, gnia... Ça me rappelle quelque chose. Qu'est-ce que c'était, déjà ? Cicéron ? Nan, pas le genre, plus technique...
Ça y est, du Végèce. Oui, et vu le contexte, pas le « Mulomedicina ». Non, le « De re militari ». Gnia gnia gnia.
Oh nom de Dieu !

Je me retourne vers les engins de levage.
Des mangonneaux...
Ouch...
Trois. Deux balistes à côté.
Les caisses ? Je les compte, regardes les fiches. Par le Sans-Nom ! Y'a de quoi équiper une armée !
L'étiquette ? Pareil pour toutes les caisses : « Procès potentiel pour tentative de coup d'État du comte T, pièce n°...».
Ah ouais, quand même...
Sourires méchants, même si celui de Fernand rajoute un côté satisfait qui m'énerve un peu. Puis une idée me traverse l'esprit.


- D'accord, Fernando, d'accord. Mangonneaux et balistes, ça peut changer la donne. Mais, heu, dans l'hypothèse qu'on trouve quelqu'un qui sache s'en servir... Pour remonter les machines qui sont dans les caisses, déjà ?
Parce que surtout... Comment on remonte tout ça par les escaliers ?
Fernand
- Euh, en fait ce que je voulais dire....
Mais Raul n'écoutait plus. Tout fébrile, il s'affairait sur les caisses. Il y avait un monde fou au sous-sol et tout le monde braillait. On ne s'entendait plus. Déjà résonnaient les disputes sur la manière de monter une arme de siège. Quelqu'un tapa sur l'épaule de Fernand. C'était Robur qui revenait de son inspection.
_________________
droit devant!
--Le_sergent_la_fouine


Le sergent La Fouine .... qui - et c'est là son moindre défaut - aimait fouiner.... se redressa en agitant sous le nez de Raul un parchemin grossièrement plié donc le sceau décacheté figurait une espèce de calmar. Il l'ouvrit d'un geste sec qui en fit jaillir une poussière moisie, puis renifla avec morgue. C'est qu'il n'avait guère apprécié la sentence du procès. Et de plus, il jalousait la peine dont avait écopé l'accusé-procureur. Il le tenait donc pour responsable de sa déconvenue.

- C'est facile, M'sieur Volfoni. C'est de l'antiquité suédoise. Tout est en pièces détachées... En théorie, il suffit de déballer les éléments morceau par morceau et de suivre les instructions de montage....
Mais comptez pas trop sur moi! Depuis que je sais que j' suis condamné, j'ai plus l' cœur à l'ouvrage....


Il lui tendit la notice.....


Raulvolfoni
Ah ouais, il n'a pas envie de travailler le sergent ? On va voir ça...

- Ah si, sergent, tu n'as pas le moral et donc tant pis ? Dis-moi, entre nous, juste pour savoir, et surtout ne le prends pas mal, mais je voudrais savoir, tu préfères mourir sous une pierre de la COBA plus tard ou de ma main tout-de-suite, dis-je en pointant sa gorge de la miséricorde encore poisseuse du garde de tout-à-l'heure ?

Regard éberlué de Lafouine.
Derrière, on devine le scandale ressenti par des tas de générations de salopiauds, magouilleurs, tricheurs et flemmards, qui pensaient avoir abouti à une apothéose avec le sergent. Quand on est une pointure dans un domaine, c'est dur d'y découvrir quelqu'un d'aussi compétent que vous, et contre vous.


- Heu, Raul, je voudrais...

- Lâche-moi Fernand. Au boulot, sergent, et avanti, avanti, cavalieri !

- Heu, oui, non, mais, en fait, non, heu, aille, non mais oui, re-aille, pas franchement non, re-re-aille, heu oui, d'accord, mais... C'est vrai qu'il est bon, Lafouine, mais quand même, ses trucs, je les connais, je les utilise assez... Danse de coup de pieds au fion... Le résultat commence à prendre forme.

- Avanti, avanti, cavalieri !

- Rhâ, c'est pourtant facile, laissez-moi faire, bande de débutants ! Mais c'est quoi ces préparatifs de montage, z'êtes pas bien ou quoi ?

Ah, le dernier des Lafronde nous a rejoint, Thierry le pas si mal nommé. On peut améliorer, volontiers ?!

- Qui est l'ahuri qui a commencé le montage d'un machine de siège à l'intérieur d'un bâtiment fermé ?!?!?

Silence. Un sacré paquet de regards se tourne vers moi. Celui de Lafouine est très très très appuyé.
Avant qu'il ne se souvienne où il a rangé sa hallebarde, je me dépêche de transporter les caisses vers les étages supérieurs...
Fernand
A ce moment, un tir ennemi heurta les parties hautes du bâtiment.
Des poutres et des linteaux de pierre s'abattirent avec fracas sur le sol.
Dans des nuages de poussière suffoquante, un grand filet de lumière dorée comme la parole divine après un orage, envahit le couloir sombre révélant les faces ahuries des occupants du bâtiment bombardé.
L'engin d'artillerie par miracle ne semblait pas avoir souffert.


- Bon, on dirait bien que le toit est dégagé, finalement.... dit quelqu'un....
- Tant mieux parce que ça m'aurait fait suer de devoir tout démonter pour l'installer sur le toit.....
- Oui et puis les escaliers sont trop étroits...
- Et puis aussi, y a plus de toit....
- Oui, aussi.....

_________________
droit devant!
--_raulvolfoni


Rebondissement. Il fait jour comme en plein jour, je retourne vers les gaillards. Détendu, l'air tranquille de celui qui avait tout prévu.

Bon, c'est parfait, vous êtes magnifiques, tout ça tout ça tout ça.
Maintenant, y'a plus qu'à submerger les défenses ennemies. Heu, pardon, le champ de tir de l'ennemi. Bref, on tire le plus vite et le plus possible sur leurs propres armes. Là, ça vous va, les gars ?
Allez, on y va, ça fait trop longtemps qu'ils se la jouent, en face, avanti, avanti !
--Le_sergent_la_fouine



- Ouai, bonne idée, ça...
- Faudrait une charge adaptée pour faire un essai.....
- Mais qu'est-ce qu'on pourrait bien prendre, hein?
- Quelque chose de réaliste, qu'en pensez-vous?


Les hommes encerclaient le Raul avec de larges sourires crispés.
Dans son dos La Fouine appliqua la pointe de sa hallebarde et le picota entre les épaules....

- Alors, M'sieur Volfoni, ça vous dirait de voler? Poids mort c'est une noble tâche que voilà!
--_raulvolfoni


Bon, là, je ne suis pas dans le...
Bref. La mama m'a toujours dit : « Pas de gros mots ! »
Et surtout, elle rajoutait : « Raul, mon petit, si dans una situation, on te contraint à faire ce que tou ne veux pas, fais sembler d'adhérer à l'idée. Jusqu'à ce que tou puisses t'enfouir ou touer ceux qui te menacent. Mais n'oublie pas : comediante, tragediante !! »
Le premier qui a une remarque à faire à propos de l'accent de ma mama s'en prend une.

Bon, ben, je souris alors. D'abord difficilement, mais ça vient vite. L'entrainement.


- M'ouais. Je ne sais pas trop... Mais en fait, si, vous avez raison, il y a un très beau coup à faire, là. Si fait, si fait, excellente idée !

Bon, là, ils se méfient un peu, mais surtout, un brin perplexes... Je me mets à causer, à délirer... A reprendre du champs, petit à petit, à les voir s'écarter de moi, à regagner de la marge de manoeuvre.
Bon, sauf Lafouine, mais c'est normal, c'est un mesquin, je m'y attendais...


- Vous allez m'expédier droit sur le camp ennemi. Et puis, après, vous suivez, c'est génial ! Et eux qui se croient à l'abri, on les submerge ! Une fois leurs machines déglinguées sauf une, on repart en sens inverse. Avec un dispositif d'incendie à retardement.
Ou alors... Ou alors... On en profite pour se tirer de là vite fait, d'ailleurs, plutôt que de revenir au tribunal, en fait.
Ouais, pas totalement idiot...

J'ai l'air tellement plongé dans mes réflexions que j'ai enfin de la place.

- Bon, allez les enfants, je prends mes armes et vous m'expédiez là-bas, va y avoir de la tripe en dentelles façon florentine...

J'ai le temps de reprendre mon ceinturon quand je sens une pointe de hallebarde s'enfoncer dans mon dos. Tiens, je l'aurais cru un rien plus rapide, le Lafouine ?
Mais trop tard, j'ai de la place devant, je m'avance d'un bon pas, m'agenouille, me tourne de côté et saisis son arme.
Zut, je croyais lui arracher !
C'est qu'il y tient, le bougre !?
Bon, plan B, comme disait l'autre, la balade du gondolier, on prend fermement la hampe en main et on balade le tout.
Youpi !
Et hop, le sergent expédié dans les cordes ! Enfin, je ne sais pas si Thierry Lafronde aimerait être appelé « cordes » ?
Heu, en tout cas, il va directement sur la cuillère de tir, le Thierry...

Heu...

Comment on dit, déjà ?
Ah oui, ça y est.

Oups...
--Le_sergent_la_fouine


Pendant que l'italien essaie de les prendre pour des buses, le cercle se resserre sur lui. Il n'a pas l'air tranquille et comme toujours quand il pipote, il est loquace. On l'a bien vu pendant l'audience...

Trop sur de lui, le sergent ne prend pas garde et ce maudit Raul, en profite, bondit, se fend et tente de lui faucher sa hallebarde. Pendant une fraction de seconde, il hésite à l'embrocher... tout de même... on est pas des gendarmes.... mais l'autre, lui n'hésite pas une seconde. Il parvient à le faire tourner, tire sur la hampe, attend que La Fouine résiste en tirant pour conserver sa lance, puis soudain, le repousse vivement et lâche l'arme.
Quelle feinte de mesquin.... vous ne trouvez pas?
La Fouine, emporté par son élan et projeté en arrière. il trébuche pour garder l'équilibre et heurte violemment le petit Thyerry-je-sais-tout dans la famille La Fronde.

Le pauvre bascule à plat ventre sur la cuiller. le choc fait glisser la gachette qui est rouillée et ne redescend pas.
Dans un claquement brutal, le coup par tout seul. La catapulte mal lestée, mal ajustée, se disloque violemment et le mouvement du bras la casse en deux blessant les servants de l'engin.

Bras et jambes écartés, Thierry la Fronde s'éloigne et rapetisse en contrejour et son cri d'angoisse décroit avec la distance.
Puis il sort du champ de vision des cavaliers et quelques secondes plus tard, on entend un bruit sourd et mat.


Un silence gêné suit .... plus personne ne songe à se battre....Le sergent s'époussète les manches, parce que ça donne toujours un air un peu occupé...


- Faut dire qu'il avait bon oeil....
- Mais pas bon pied, il faut croire.
- Aussi....
- Et qu'est-ce qu'on va faire, maintenant, hein?
Raulvolfoni
Cet unique tir a l'air d'avoir déclenché un relatif énervement chez l'ennemi...

((((((((((PAF )))))))))))))
((((((((((BOM )))))))))))))

On se regarde. Les tirs ont l'air nettement plus rapides et denses, d'un coup.

((((((((((BOM )))))))))))))
((((((((((BLAM )))))))))))))
((((((((((BAM )))))))))))))

- Heu...

((((((((((BLAM )))))))))))))
((((((((((PAF )))))))))))))

- Hé bien...
- Rebelote ?

((((((((((BOM )))))))))))))
((((((((((BLAM )))))))))))))
((((((((((BAM )))))))))))))
((((((((((BAM )))))))))))))

- Et dix de der...

((((((((((BOM )))))))))))))
((((((((((BADAM )))))))))))))
((((((((((BAM )))))))))))))
((((((((((BLAM )))))))))))))

- Je ne sais pas pourquoi, je le sens un peu mal, ce plan, finalement, non ?

((((((((((CLIP)))))))))))))
((((((((((CRAP)))))))))))))
((((((((((BANG)))))))))))))
((((((((((ZIP)))))))))))))
((((((((((SHEBAM)))))))))))))
((((((((((POW)))))))))))))
((((((((((BLOP)))))))))))))
((((((((((WIZZZZ)))))))))))))

Repli général dans la bâtiment...
--Ecci
Charles, capitaine de la COBA, rentre, pas content du tout, vers la cité. Déjà, qu'on lui ait fait avaler des couleuvres, moyen.
D'avoir butté une ambassade germanique constituée d'anciens repris de justice pour escorte, moyen moins, même si ça devrait encore passer. Ce n'est pas comme si c'était la première fois...
Mais avoir piétiné trois heures sous la pluie et avoir loupé son goûter, alors ça, le premier qui tente de l'embrenner, il va la sentir passer, j'aime autant vous dire !!!!

Il arrive à proximité du camp retranché de Bernadotte en se disant qu'il va pouvoir se défouler sur du méchant de premier ordre, paaaaarfait....

Quand il voit une longue colonne de bourgeois en grande tenue entre lui et le camp. Qu'est-ce que c'est que ce truc, encore ? À cheval, il remonte la procession sous quelques cris de protestations contre la poussière, vite étouffés à la vue de la bannière de la Coba.
Arrive en tête. Interroge le vieux qui mène tout ça :


- Que faites-vous là, braves gens !? Zone de combat n'est point pour bourgeois !?

- Nous sommes de Bombarde !
Bombarde ? Charles n'a rien vu de tel en remontant la colonne, mais bon, qui sait ?
- Mais êtes-vous fols devenus ? Laissez faire les professionnels, vous viendrez aider après, voyons !

Petit flottement chez les bourgeois.

- Nenni, nenni, capitaine, il y a maldonne !

- Point ne sommes là pour porter aide !

- Nous sommes magistrats et point soldeniers !

- On ne va pas se salir les mains, si ??? C'était prévu, ça ?!?!

- Hé, c'est pas parce qu'on a mis nos épées de parade qu'on va s'en servir, oh, faut pas délirer !?!

- Je n'ai pas laissé la tourte aux rognons de mère-grand pour risquer de me faire écharper, qu'est-ce que vous croyez ?!

- Mais, mais qu'est-ce que vous faites-là, alors !?! Vous croyez vraiment que c'est le moment d'aller chanter complies ?!

- Par ma foi, nenni !

- Nous sommes membres de Bombarde ! La Belle Ordonnance des Magistrats du Bourbonais Auvergne Royal et du Dragon Ébloui, hé oui messire capitaine, lance fièrement le drôle en bombant le torse...

- Mais, mais, mais, mais encore ????

- Nous venons, en grand arroi et tenue officielle, porter pétition extraordinaire à la COBA en opérations, la menaçant des pires représailles si elle continue à opérer de si déplaisante manière. Commentaires encourageants de la foule derrière. En détruisant magnifique monument qu'est notre palais de justice, symbole superbe et tonitruant de notre duché, alors que siège serait moult suffisant pour le reprendre par la malefaim !

- Oui, oui ! Il a raison ! Palsambleu ! Que fait la polic, heu, la Coba, heu non, zutre... Tais-toi, j'entends rien... Palsanrouge ! Par ma foi !

- Et si nous sommes peu quant à la noblesse héraldique, nous magistrats, nous sommes toutefois la force ultime de cet État. Certes la COBA n'est point rien et nous en tirons grande fierté. Mais quand même, comparer nobles magistrats et fiers-à-bras matamores qui trépanent bandits en armée, quand même, il ne faut rien exagérer quant à ce qui est important, hein !?

- Oui ! Certes ! En effet ! Voilà qui tombe sous le sens ! Par mon foi ! Que fait la... Heu...

- Dites voir, les bourgeois de robe, vous savez ce qu'il vous dit, le rustre armé ?!

- Ah ! C'est insulte ! Injure ! Outrage même ! Oui ! Palsanorange ! Par dessus tout... Que fait... Tu vas la fermer avec ça ou je te colle un procès, oui ?! Oui, un procès ! Un procès à la COBA !

Charles, capitaine de la COBA, se demande ce qu'il risque en termes de procès pour avoir pourfendu des magistrats qui font obstacle à la bonne marche des opérations de guerre...
--Fernand_versus_lafouine
Arrivée de tout le beau monde de la terrasse dans la grande salle du tribunal.
Regard consterné de Fernand, avant de se diriger vers la porte du sous-sol


- Vous avez vu vos têtes? ... On dirait que vous sortez de la mine.....
Ce que j'essayais de dire depuis un moment, .... c'est que la sortie dérobée se trouve en bas, dans la dernière salle juste derrière les caisses. Alors si vous avez fini vos expériences balistiques, je suggèrerais qu'on s'en aille....

Mais sinon, vous faites ce que vous voulez hein....
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 10, 11, 12   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)