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RP : Raul Volfoni, heureux gagnant d'une mise en procès

--Robur_le_con_errant
Un sifflement vint d'en bas...

Eh ben c'est pas trop tôt!

Ils désigna la baliste à la famille La Fronde:

- Bon, vous voyez en bas cette sinistre antiquité qu'ils ont pointé vers nos positions?
Eh bien, C'est la cible à trente mètre. Disons que c'est votre lapin...
Et là, plus loin, ces palissades en bois montées sur roues?
Ça, ce seront vos moineaux.
Et les marioles là qui jouent avec des arcs en arrière? Voyez-y des culs de mouches à viande!


- Mes amis, montrez-nous votre adresse!

L'alcool de cailloux originaire des alpages et largement utilisé par les troupes de l'Hydre, partage à certains degrés de concentration des caractéristiques communes avec le feu grégeois. Outre le fait qu'il s'enflamme aisément, il est quasiment inextinguible et produit une chaleur qui pourrait tenir l'enfer en respect. En outre, il dégage en brûlant une fumée âcre, noire et épaisse aux vertus insecticides et asphyxiantes capable d'éliminer cafards, Gendarmes et toutes sortes de punaises

woooOooosh! wwooOooosshh! wwooOooosshh! woOooosshh! wwOooosshh!

des buits de verre brisé, des souffles gras qui s'épanouissent comme des fleurs oranges, lumineuses et voraces....
Quatre brasiers diaboliques enveloppèrent la place en contrebas. La vieille balliste se déglingua dans un ruissellement de feu. La chaleur tordit le métal, dévora bois et cordages. Les mantelets s'enflammèrent.
Plus loin, les archers touchés en plein milieu de leurs rangs s’égayèrent pour échapper aux flammes. La corde de leur arc leur claqua dans les doigts.
Les chevaux démontés qui avaient été trop hâtivement abandonnés furent pris de panique et s'enfuirent en renversant bon nombre de fantassins improvisés.
Une odeur de cochon grillé se répandit dans l'air et l'immonde fumée poisseuse atténua comme un voile de pudeur les hurlements d'agonie.

Robur respira à pleins poumons :

- hmmm, Vous sentez cette odeur?
http://www.dailymotion.com/video/xpdsc_kilgore-napalm-smell-of-victory_fun
--Beru_dit_le_gros


Allez poussez .... poussez non de dieu ..... un effort quoi


Alignés en rang d'oignons ils poussaient ... hhannnnnnnnnn hhhannnnnnnnnnnnnnnnn ....

Le gros orchestrait la manœuvre une badine a la main il fustigeait les moins actifs ....


c'est bien Talerdin tu fait un effort ... bon gars va ...

et toi la minette là je suis sur que tu peut mieux faire ... pousse pousse ....


Apres un certain temps d'effort le gros était satisfait et une dizaine de seaux d'aisances remplis aux deux tiers de bels étrons fumants nageant dans un bain d'urine odorante s'alignait a sa vue émerveillée ....

Voila voila vous me montez tout ça sur le toit


apres un transport odorant et glissant

Gargouilles armées ..... balistes tendus comme le goupillon d'un séminariste ... prêt a faire feu chef ....

Soldat Talerdin z'etes une raclure de latrines vous pouvez vous enfoncez le goupillon bien profond dans le fondement compris ..

OUI CHEF OUI .......


le gros attend qu' un maximun de Cobars soient aglutinés a porté de tir ...

attention .... pret ....pret .... FEU ......



un déluge de fientes bouses ... étrons ... et autres gâteries s'abat sur la cavalerie et tout ce qui bouge en dessous ...
Fernand
Derrière la porte, des hurlements d'origines très variées se faisaient entendre, mais un calme relatif régnait désormais à l'intérieur.
On fit un tas avec les cadavres tous mélangés sans distinction.. la mort réunit tous les hommes dans une paix éternelle.... puis on plaça le bélier contre la lourde pour la bloquer.

Fernand retourna dans la salle d'audience.
Les bancs était remis en place, débarrassés des carreaux qui y étaient fichés, et nettoyés.
Il rangea ses hachoirs pleins de sang dans leur étui, se frotta les mains et fit un grand sourire.


Bon! On s'est bien amusé, mais il est temps de revenir aux choses sérieuses. Où est-ce qu'on en était!
_________________
droit devant!
--Rutebaf
Rutebaf, sur le toit du palais de justice avec la plupart de ses marins.

- Bon, ben ça va ?

- Ben ouais, on a pas eu grand chose à faire.

- Tranquilles.

- Peinards.

- Veinards.

- Vous pouvez le dire ! Z'ont attaqué à la va-vite. Sans trop prendre le temps d'élaborer une stratégie. Mais 'vont r'venir. Et on tiendra pas indéfiniment. Va falloir s'attendre à de l’élaboré. Du lourd. Solide. Plus solide. Lourdingue. Balèze. Énorme. Beaucoup. Trop. Excessif. Mortel...

- Mortel ?

- Ouais. Catégorie massacre. Carnage. Hécatombe. Genre apothéose, comme disent les instruits. Voire même tuerie...
Bernadotte
Le Major revenait de son attaque avec une poignée de soldats. Un premier assaut qui s'avérait un échec mais il avait l'avantage d'avoir remis en place les idées de l'officier.

Bernadotte regarda ses soldats, fatigués des assauts, et parcourut le camp. Aussitôt, il ordonna:
"Bien puisqu'on ne peut pas les déloger par la force, bouclez moi tous les accès menant au tribunal. J'exige que pas une mouche ne puisse rentrer dans ce bâtiment. Creusez les tranchées, et les chausses trappes, que la cavalerie soit prête à les poursuivre l'épée dans les reins s'ils sortent."
Les soldats s'éxécutèrent heureux de ne pas retourner à l'assaut. Quelques heures plus tard, le tribunal était cernés par les troupes de la Compagnie
Pendant ce temps, l'officier parcourait toujours le camp en boitant de plus en plus, au fur et à mesure que la douleur , due à sa blessure, grandissait. Un artilleur s'approcha de lui et déclara: "Major, nous avons reçu l'artillerie lourde" Bernadotte sourit et regarda la dite artillerie: 5 magnifiques catapultes prête à servir. Le Major sauta sur son destrier et alla voir l'artillerie: "Ah on va enfin pouvoir rigoler. Elles sont à portées??"

Le responsable des machines répondit par l'affirmative et le Major répondit: "Bien alors balancer leur 5 rocher dans la poire en guise d'avertissement"

Les artilleurs s'affairaient et Bernadotte leva son épée: "A Mon commandement!!!!! ENVOYEZ!!!!!

Les rochers partirent et allèrent se fracasser contre le tribunal, causant des éboulis de pierres et firent trembler le bâtiment. Un projectile atterri sur le toit, occupés par une poignées de brigands.
_________________
--Robur_le_con_errant
Dans la famille La Fronde, la passion pour la balistique était maladive.
Les tirs des catapultes auvergnates s'ajustaient petit à petit et les La Fronde y allaient de leur petit commentaire de spécialistes.


- (Fracas de grosses pierres qui s'abattent en contre-bas.)

- Regardez-moi ces incapables, c'est pourtant pas compliqué!!!!!
- Une cloche à cinquante huit degrés pour cent vingt pas... c'est ce qu'il faudrait....
- Un tir tendu à quarante, voilà ce qu'il faut, je dis.
- Pour atteindre la base de la porte, moi, j'aurai dit trente degrés
- Euh... les gars, je n'y connais pas grand chose, mais est-ce qu'on ne devrait pas s'écarter juste un peu de ....
- Alors qu'en mettant deux tours de plus de tension, il fait passer le coefficient à un quart de....

- Bruit mat et définitif....


Dans la Famille la Fronde la passion de la balistique était maladive.. au point d'en être dangereuse....
La mâchoire du petit Thierry béait et se fermait comme s'il parlait sans émettre un son. De fait, il était resté en retrait et continuait à se taire avec plus d'application que jamais.
Robur fit une grimace compatissante

- Navré, mon petit gars... il te reste des frères? des oncles? des cousins en réserve?
L'autre haussa les épaules et prit le chemin de l'escalier en trainant les pieds. Lorsqu'il eut presque disparu dans l'ombre Robur qui lui emboitait le pas l'entendit nettement marmonner d'un ton fier et revenchard.
- C'était cinquante-deux degrés d'angle, d'abord.....et Paf!
Mcfifou
Mac regarde la manoeuvre de Dylan et du Major pour coordonner le tirs de ses archers et protéger aux mieux cavaliers et fantassins. En un coup d'oeil sur le toit il apercoit quelques brigands et de la ....... fumée......

Mac regarde en arrière et fait un signe aux archers de stoper leurs tirs et de reculer derrière les murs de la ferme attenante.

Quelque chose ne lui attire pas confiance, il appel le Sergent des archers


Sergent, mettez vos hommes à l'abri et qu'ils reprennent des forces, refaite les stocks de fléches et gardez quelques élements qui surveille le tribunal et décoche au moindre doute.

Mac se dirige vers le Major.
_________________
" plutôt la mort que la souillure "
Emillane
Emillane avait écouté le juge et le procureur...enfin elle les avait surtout admiré tant elle les trouvait majestueux ou magistrats p'être...A présent, elle se remémorait quelques paroles, se préparant à donner le coup de grâce ...

Ma défense … exotique ? Faut dire que je suis une avocate improvisée mais que j'ai des atouts naturels qui m'aident...Exotique, c'est bien, ça !
L'aval du client ? Je défends généreusement des personnes qui m'avaient évincé d'une défense que j'étais heureuse d'assurer...Fallait pas leur demander leur avis à eux, sont toujours contre..sûrement une mauvaise habitude … Puis je suis libre, avocate libre de plaider au plus juste, pour que justice soit vraie....L'aval, inutile donc !
La surenchère est de mise et je devine votre désappointement... Oui... sans quoi, en suivant l'accusation le jugement sera plus clément qu'en obligeant la défense.... Obliger la défense, monsieur le juge!! Croyez bien que je serais ravie que vous obligiez la défense qui est de l'envergure digne d'un aigle royal...Personne n'a donc le cœur, le courage ou l'aplomb de lui refuser quoique ce soit...Obligez donc la défense !

La défense a raison, et il me faut en tenir compte ! Bien sûr que j'ai raison....Le beau rôle était pour Raul...procureur..elle aurait tant aimé être procureur et pouvoir demander la condamnation...Hélas, elle n'était qu'avocate et devait défendre les plus vils … ce qu'elle venait de faire admirablement si elle avait bien suivi ! J'ai raison..voyez, même le procureur l'avoue ! Vous n'avez plus qu'à suivre, monsieur le juge !!

Elle allait, enfin, pouvoir reprendre la parole et se montrait brillante!
Ah non, pas encore..le juge sollicitait une pause...Il ne devait résister à son regard et à ses arguments...
La pause se transformait en récréation à présent.. Allait-il la convier à boire une bière pour négocier avec la défense ? Pousser l'accusation à voir plus haut ou plus grand, à montrer sur de grandes jambes de bois ?

Point! Tout le monde s'employait à se détendre en organisant la défense du tribunal, de ce petit îlot de raison, des murs....
Hééé la défense, c'est moi !

Mais quand elle les vit déplacer seaux d'immondices ou bancs, elle se dit que partager la défense le temps de la récréation semblait raisonnable ….Elle regarda sa belle tenue et décida qu'elle prendrait les bancs....

Après une exceptionnelle et prodigieuse maitrise de la situation par les courageux présents, Emi put répondre avec plaisir à l'invite du juge..et reprendre sa plaidoirie.
Même si quelques uns poursuivaient les combats et le maintien de l'ordre dans le tribunal, le juge et le procureur étaient, de nouveau, dans leurs rôles.

Comme j'ai eu l'occasion de le démontrer, ici même, récemment, avec un brio qui m'étonne moi-même malgré la haute estime en laquelle je me tiens depuis que je sais qu'il coule en mes veines le sang des brigands et, sur mes mains, le sang des honnêtes gens, je vous confirme mon rôle de défenderesse de ce BA béat d'admiration pour ma plaidoirie et affirme, haut et fort !
Oui, j'affirme, Monsieur le juge et Monsieur le procureur, que la BA mérite ce que j'ai déjà demandé et dont vous vous souviendrez longtemps... et surtout mieux que moi !

Mais, dans ma grande bonté et mon amour de la parade, je ne peux vous priver de quelques réflexions supplémentaires. Je me fais donc un devoir d'exposer le pourquoi du comment et les motivations du BA et de ses autorités !

Comprenez, messieurs, le désir du bonheur en soi est essentiel à l’homme. Il est le mobile de tous nos actes. La chose au monde la plus vulnérable, la mieux entendue la plus éclaircie, la plus constante, c’est non seulement qu’on veut être heureux, mais qu’on ne veut être que cela. C’est à quoi nous force notre nature.
Et, le vrai bonheur procède d’une bonté essentielle qui souhaite du fond du cœur que chacun trouve un sens à son existence. En faisant le bonheur des autres on fait le sien. L’amour dirigé vers le bien-être des autres, la compassion entièrement concernée par leur souffrance en pensées et en actes, sont des exemples d’émotions épanouissantes qui favorisent le rayonnement du bonheur.

Et voilà, ce que veut le BA : le bonheur de l'hydre et de ses gens qu'il admire secrètement ! Je dirais même qu'il aime secrètement ! Taisez vous détracteurs, je dis que l’amour véritable et la haine ne peuvent coexister, car la première souhaite le bonheur de l’autre et le second son malheur. Lorsque l’on « hait » la personne que l’on aime, on ne veut pas véritablement lui nuire, car alors on ne l’aimerait pas, mais on ne supporte pas la façon dont elle se comporte, on réprouve sa conduite, on est furieux qu’elle nous échappe.
Mais les deux coexistent si facilement que les pauvres esprits BA se perdent parfois, et ne savent que faire entre amour et haine...

Pourtant, je vous l'affirme et le confirme !
Si l'on souhaite vraiment le bonheur de quelqu’un, on ne peut exiger de définir la façon dont l’autre doit être heureux, seul l’égo a le front d’affirmer : « ton bonheur ne peut passer que par le mien.
Ainsi, vous comprendrez la culpabilité du BA : ego démesuré, sans aucun doute!!!
Mais aussi, coupable de ne savoir aimer réellement !

Messieurs, ne soyez pas si égoïstes ! Prenez en comptez et aidez les dans la voie du bonheur, accompagnez les vers une mort libératrice de tant de haine !

Puis, si pour votre propre bonheur, vous arrivez à admettre que la mort fait partie de la vie, la détresse cède peu à peu la place à la compréhension et à la paix. Vous finirez donc par les oublier...demain!
Alors, vous pourrez être sereinement heureux.....


A peine assise, elle vit Nénuphar se lever brusquement...


[Merci au plaidoyer pour le bonheur de M.Riccard...]
_________________
Nenuphar
Nénuphar s’avança à son tour devant ce qui était devenu un comptoir pour prendre la parole, même si personne ne l'avait invitée à le faire.


Votre Honneur, si vous le permettez... Ce procès ne serait pas un véritable procès s'il n'y avait pas de témoin. Et, j’ai bien envie de témoigner en faveur du BA et de ses représentants. Je connais bien Messire le procureur Levio pour l’avoir moi-même pratiqué en cour de justice et je sais qu’il est fréquemment sujet aux extinctions de voix. Enfin c’est ce qui s’est déjà passé au cours de mon procès... Pourtant vous conviendrez que pour que justice soit rendue, quelqu’un de neutre ici doit parler en faveur de ce duché.
...
Oui, je suis neutre ! J’ai une propriété à Genève.


Nénuphar cherchait Levio dans l’assemblée qui reprenait place, après la tentative d’assaut ratée par les forces du BA.
Admettons donc que Levio ait appelé un ami... un témoin – et que je sois celui-ci. Signor Volfoni vous serez bien aimable de ne pas me torturer en tant que témoin de la défense... Signor Volfoni ? Raul ? ...
Mais bon sang, où sont donc passé les procureurs ?

Une tête un peu hirsute émergea d’une sorte de cabine de toile.
En voilà déjà un, le procureur de l’Hydre...
Mais une main fine et habile l’attrapa par le cou pour le recouvrir d’un voile pudique et il disparut à nouveau. Après un rapide coup d’œil sur l’assemblée, Nénuphar repéra Levio en charmante compagnie...

Ce procès part en couille, votre Horreur! Moi j’vous le dit...

Donc ! Puisque le représentant du BA semble s’occuper d’un dossier brulant, et qu’il ne semble pas s’opposer à ce que je parle pour le BA, on va faire comme ça !


Tout d’abord, penchons-nous sur le cas des représentants de la justice du BA...
Vous dites qu’Ulyceduel s’est enfuie et bien vous vous méprenez !
Oui, il suffit d’ouvrir les yeux et de regarder autour de vous ! Elle n’a tout simplement pas pu résister à autant de débauche. Elle est partie, parce qu’elle avait le feu aux fesses, votre Honneur. Et je peux le prouver. En effet, elle est partie en courant par une sorte de passage secret. Tellement impatiente, qu’elle a ôté sa robe juste après avoir quitté cette salle. C’est la pièce à conviction que nous avons numéroté LADLOQ.

D’un geste du menton Nénuphar fit signe à L’enclume. Il apporta la "fameuse robe bleue", récupérée dans le passage emprunté par Ulyceduel lors de sa fuite et l’exhiba devant des "OOooh" et des "Aaaahh" de l’assemblée.
Ensuite, du procureur Levio...
Que dire ? Sinon qu’il est gentil. Vous ne pourrez pas le nier. Honnête et courageux aussi. Héroïque même ! Prêt à se plier en quatre, à se contorsionner, à être ici et là-bas pour satisfaire tout le monde. Je me demande d’ailleurs si c’est pas avec lui que la juge dans le passage... Mmmh... Tellement souple qu’il en a perdu la voix. Pauvre homme ! Mais soyons rassurés, il est maintenant entre de bonnes mains.


Maintenant venons-en à l’accusé proprement dit : Le BA.


Petite pause pour faire monter la pression.
Déjà, le nom...
Que voulez-vous, il y a des hasards comme ça parfois dans la vie... On n’y peut rien... Mais quand même, vous reconnaitrez que c’est pas d’bol !

Nénuphar prend un air légèrement contrit, mains en avant... désemparée...

Puis effet de manche.

Je me dois aussi de poser une question essentielle. Qui aujourd’hui dans cette salle se rappelle encore des événements qui se sont produits en janvier 1458 ? ...
Mmh ?
...
C’est bien ce que je pensais. Personne !
Et bien BA, lui, s’en souvient ! Et en preux justicier, il se dévoue pour régler les comptes des autres Comtés et Duchés du Royaume. (Imitant un crieur public) Votre mairie a été pillée, votre château retourné ? Ne vous faites plus justice vous-même, cessez de vous embêter avec des procès longs et inutiles, ne risquez plus le vice de forme, envoyez vos brigands en BA !
Tant de magnanimité et de justice me ferait presque verser une larme.
Remarquable mémoire s’il en est, votre Honneur. Vous devriez décorer le BA d’une nouvelle médaille plutôt que de lui intenter un procès. Certes, une médaille de plus à exhiber devant les copains... Mais se rappeler de faits que même les principaux intéressés ont oubliés, j’ai nommé ici Nous et la Gascogne ou encore Nous et le Rouergue... Eh bien oui, le BA qui s’en souvient, c’est beau !

Ensuite, il faut se mettre à la place des habitants du BA et se poser encore une question. Comment retenir les cavaliers de l’Hydre contre leur gré. C’est vrai, quoi ! Qu’est-ce qu’il y a à faire dans ce duché pour un cavalier de l’Hydre? Rien. Sinon passer ! Nous sommes d’accord sur ce point.
La capitale, Clermont, ne dépasse pas la centaine d’habitants, les heures fleurissent à côté des pensées dans chacune des villes, sans compter les habitants un peu simplets qui égrainent des mots sans fin et sans logique aucune. J’allais vous en citer quelques-uns à titre d’exemple, mais je suis dans un jour de grande bonté, je vous épargnerai donc ce supplice.
Il n’y avait donc bien qu’un seul moyen de retenir les insaisissables cavaliers de l’Hydre, de les garder un peu plus longtemps sur leurs terres, c’était d’employer la célèbre technique du L3P. Entendez par là Listage Poutrage Procès Prison

Vous fustigez le BA, votre Horreur, parce que ses représentants vous traitent de brigands, de vilains pas beaux, mais reconnaissez aussi encore une fois que les auvergnats n’ont pas tort. Regardez, prenons au hasard dans cette salle...
Le signor Volfoni... Heu nan, ça va pas, ça... Lui, il est beau...
Hum... Vous alors, votre Horreur ! Argh, non plus... A part le nom, vous ne vous en tirez pas trop mal.
Machette ? Nan !... Labaiteuh et Galovert... ça le fait pas non plus.
‘tain, c’est pas ce qui manque pourtant !

Elle alpaga le sergent Lafouine, le tirant vers elle par la manche.
Ah! En voilà un! N’est-il pas l’archétype du vilain pas beau ?
Regard appuyé sur les spectateurs, façon Raul. Ce faisant elle détaillait le sergent comme une potiche l’aurait fait d’un robot coupe 18000 dans une émission de télé achat !
Les Auvergnats ont encore une fois raison et je vous le prouve ! Les gens de l’Hydre, tels que lui, sont tous d’horribles crapules.

En ce qui concerne le cas des peintres et des lois...
Les bannières plus clinquantes les unes que les autres, les portraits de famille et les devises bien pensantes...
Les Codex en 25 volumes, les lois longues comme un jour sans pain... Là... Je dois reconnaitre que je suis perplexe, voire à court d’arguments.
Mais vous le savez aussi bien que moi, on en trouve partout. Ça n’est pas un phénomène propre au BA. Ce Duché ne peut tout de même pas être reconnu responsable de tous les maux des royaumes !
Un peu d'humanité, votre Horreur !

Je terminerais ici, et pour ne pas décevoir le Signor Volfoni, je demanderais donc qu'on fasse preuve de clémence envers le peuple bourboniaque auvergnien pour son absence d'intervention dans la vie de son duché, mais aussi envers le procureur Levio qui semble trouver de bons cotés à la présence de l’Hydr... heu... de la "Cuisse Rose" et envers Ulyceduel qui doit encore apprendre à gérer ses pulsions, afin que celles-ci n’entravent pas l’exercice de ses fonctions.
Une juge aux pulsions incontrôlables, un procureur à la voix éteinte, et je ne parlerais pas des soldats... Le BA choisit les représentants de sa justice et de sa défense à son image. Pauvre BA ! Soyez indulgent pour ce duché, autant qu'il l'a été pour nous.
Fernand
Fernand s'essuya la mousse sur le menton, rota et reposa le pain chaud qu'il avait entamé. La garniture en profita pour s'extraire des deux tranches et filer en rampant sous la table.

- C'est quand même curieux toutes ces épices..... bon... quand faut y aller.....

hum... burb... pardon...
Auvergnat, Ô mon Auvergnat!

salut à toi, ma Crotte!

A l'heure plus ou moins tardive sans parler des pensées - ou du moins abusivement qualifiées comme telles - où le jugement s'égare, où ton palais des lois tremble au demi-souffle de l'ombre de nos cavales,

puisse le hasard et un peu de chance aussi - car ton cas est sérieux - faire que ton esprit s’ouvre tel le crane du père Zeus découvrant la sagesse sous la caresse virile d'un bon fendoir à viande!
Qu'un vent de soulagement déserte tes boyaux et dissipe ta pâleur pour te redonner le teint rose et jovial qui sied aux bons vivants!

Puisse t'épargner, le douloureux et chronique mal des ronds de cuir affublant tes légistes au niveau du scrotum.


La salle d'audience menaçait de s'écrouler. Des colonnes se fendillèrent, Des morceaux de plafond de bonne taille s'abattirent au milieu de l'auditoire....La poussière reprenait possession des lieux....

Mais abrégeons ... et venons-en à la conclusion de cette pénible histoire....
Dans l'affaire Hydre contre BA, nous basant sur .... le bon sens dans toute sa gloire.... décrétons ce qui suit :

Attendu ou pas :

- Que la défense n'a pas su présenter d'argument réfutant les chefs d'accusation
- Que l'observation de fait nous affirme que l'accusé est au moins deux fois coupable
- Que c'est bien là, la plus atténuante des circonstances ..
- Que nous avons l'intime conviction que le prévenu est probablement moribond, voire sérieusement décédé....
- Que l'existence même du prévenu n'est pas clairement démontrée.
- Que la mort délie de tout, même si l'accusé semble n'en être pas conscient.

Déclarons par conséquent que:


- La soldatesque auvergnate sera condamnée à reconstruire le tribunal qu'elle se démène présentement à détruire avec un enthousiasme éminemment révélateur de sa disposition symptomatique à vouloir se substituer à la justice.

- Les avocates de la défense, Emillane et Nénuphar parce qu'elles sont trop bien roulées, qu'elles ont la langue trop bien pendue et la conversation trop provocante pour être honnête, sont reconnues coupables de tous les maux de la Terre et seront requises en réparation de faire le service demain soir à la bonne adresse de chez Marie-Christine....
Venez nombreux!
J'ajouterai à l'adresse de la première que je déteste tout le monde, et que je ne peux retenir ses arguments d'altruisme trucidaire car cela reviendrait à abréger les souffrances du prévenu et ce serait là faire preuve d'une mansuétude excessive qu'on ne me connait guère... En ce monde où la mort est des plus capricieuses, il est préférable que l'Enfer dure.

A la seconde, nous concédons que le sergent ici présent est une sinistre individu...
- Parce qu'il a une sale gueule et qu'il faut bien que quelqu'un trinque, le sergent La Fouine est donc condamné à mort. Parce que c'est sur, un jour, il y passera.
Vous dîtes en outre que ce Duché ne peut pas être reconnu responsable de tous les maux des royaumes. Je dis qu'il peut bien partager avec vous cette insigne frasque.
Quant à votre appel à plus d'humanité, il est intrinsèquement irrecevable pour les raisons déjà évoquées.

- Le procureur Raulvolfoni, ce bâtard, est quant à lui trop malin pour n'être pas louche et sera soulé à mort, afin de ramener ses dispositions naturelles à celle d'un homme du commun pour le temps d'une cuite mémorable.

- La magistrate et représentante officielle du Bourbonnais-Auvergne, Ulyceduel est reconnue coupable d'abandon de royaume, de carence crasse, de basse trahison et de lâcheté infamante. Pour sa peine elle se condamne elle-même à la mort politique pleine de honte...

- Le Procureur Levio seul restant à la tribune, bien qu'atteint d'une extinction de voix suspecte est acquitté et reconnu brave. Il gagne un jambon qui lui sera remis sur simple demande en s'adressant à n'importe quel cavalier de l'Hydre. N'y voyez pas bonté de ma part, je suis éminemment corruptible.

- Les ci-après nommés, Lord_Dylan, Mcfifou et Bernadotte sont déclarés coupables de coquinerie caractérisée et d'incitation à la violence en réunion. Ils recevront chacun un fruit... parce que ça rend beau et aimable... ou bien un maïs si ils y tiennent... sur simple demande en s'adressant à n'importe quel cavalier de l'Hydre.

- Pour le reste, attendu que nulle peine ne saurait être pire que celle qui est déjà la sienne, l'accusé est acquitté par défaut d'existence qualifiable et avérée.



Il y eut un grondement et un énorme bloc de pierre s'écrasa sur le dallage et en pulvérisa les carreaux décoratifs.

- Les amis..... je crois bien que la séance est levée...Allons... tâchons de sauver la bière !
_________________
droit devant!
--Rutebaf
Sur le toit du palais de justice avec ses marins.

- Les chiens aboient, les pierres passent...

(((((((((((BAM))))))))

- On arrive, on vit, on trépasse...

- Un tiens vaut mieux que... Mais qu'est-ce que je raconte, moi ???

- On se le demande ?

(((((((((((((BOM)))))))

- Dis- donc, 'sont pas manchots en face ?

- Oui, c'est un peu enquiquinant.... Ne même pas pouvoir regarder...

- Un peu enquiquinant ?!?! Gonflant, caguant, caquant, claquant, énervant, révoltant, oui !!! Je m'en vais te les massacrer, étriller, étriper par les pieds, essorer par les cheveux, déciller par la gorge, égorger par la tête...

- Alouette...

- Bon, il serait temps de savoir où ils en sont...

- Qui, les Auvergnats, leurs pierres ou le bâtiment ?

- Ben, pour le bâtiment, c'est pas compliqué, il se réduit avec la régularité d'un, d'un...

- Oiseau ?

- Pas terrible, l'oiseau...

- Pas grave : oiseau ma non troppo ?

- Qui va piano va sano...

- Bon, c'est terminé, les citations et mots d'auteur, oui ? Yann, tu regardes un peu ce qui se passe en face ?

- Je déteste ça...

Se lève et... Oups...

((((((((((PAF )))))))))))))

Silence. Lourd.

- D'un autre côté, ça lui permet de voir du pays, hein ?

- Et puis, je crois qu'il filait un mauvais coton avec une fille, ces derniers temps...

- Oui, c'est mieux comme ça.

- Dommage quand même qu'on puisse même pas lui faire les poches...

- Ah, moi, j'ai arrêté les puzzles...
--Tagadin


Et ça commença enfin....pas trop tôt, ils n'en pouvaient plus.

Lorsque l'ennemi surgit pour franchir la porte, les arbalètes claquèrent et cinq hommes tombèrent morts ou se tenant les tripes.

- Rechargez!!! cria Tagadin. Sam! à la lance avec moi!

L'autre lâcha son arme de jet et saisit une hallebarde. De concert, ils plantèrent chacun un adversaire. Une volée de carreaux cueillit encore trois combattants.

J'aime me battre! fanfaronna Monier avec un air très intelligent fruit d'une longue carrière militaire....

Et pour illustrer ses propos, il balança son arbalète dans les dents d'un quidam et dégaina son épée pour en charger un autre dans lequel il eut tôt fait de percer plein de petits trous en poussant des cris aigus comme un hystérique...
C'était vraiment effrayant comme spectacle, pas du tout réglementaire et l'espace autour de Monier s'éclaircit soudainement. Sam préféra s'écarter et retourna prendre une arbalète.
Chacun tenait sa place. Romuald et Pierre rechargeaient comme des possédés ; Sam le cordonnier et Bassi tiraient à bout touchant et changeait d'arbalète. Les deux autres plantaient dru dans la bidoche adverse.
L'ennemi qui commençait enfin à se remettre de sa surprise initiale tentait maintenant de se porter sur eux mais échouait à venir au contact.


- AhahahAHHAHAHAaaa vous ne vous attendiez pas à ça hein? bande de misérables!!!!
Ils ne sont pas encore tout à fait rouillés les ancêtres!!!!
hurlait Monier en s'attaquant à sa deuxième passoire.
Tagadin poussa du pied pour dégager sa lame d'un cadavre, s'essuya un filet de sang sur le front et frappa d'estoc avec une joie sauvage.

La mission pour l'heure était un vrai succès. Rien n'avait pu passer la porte.
Raulvolfoni
Sous le drap qui couvre le box du procureur hydrique.

- Hé, ho, les filles ! J'aime bien le moment exalté de la chose, mais on n'est peut-être pas pressés, si ? Maintenant que le procès va se terminer ? Chi va piano va sano, comme on dit chez moi...

- Mais c'est pas nous ?

- Ben non !

- Paaas grave, c'est biiiiiiiiiiiennnnnn.....

- Mais qu'est-ce que c'est alors, ces tremblements ?

- Ben, heu...

(((((((((((((BOM)))))))

- Heu, là, c'est une autre catégorie, non ?

- Ben, pour nous faire tous bouger...

- Oh, ouiii, mais, nonnn, c'est trèèèèès biennnnnnn

((((((((((PAF )))))))))))))

Là, y'a problème. Je jette un oeil à la salle du tribunal. Heu, y'a plus personne ? Ah, si heureusem... Tiens, un caillou.
Gros. Un peu trop.
S'il est tombé à 10 mètres de nous, ça peut se rapprocher...
Je sors d'un bond du box procuroral en me rhabillant. Oui, avant qu'on ne fasse de fines remarques, je me suis beaucoup entraîné. Je suis capable d'arriver d'un bond dans mes braies. Té, on gagne du temps quand les maris ou les frangins arrivent...


- Le ragazze ! Temps mort, interruption de jeu voire définitive si on insiste trop. L'idée qu'il y a rupture de stocks sur les mines de pierre est erronée. Conjoncture négative, alea en piqué, risques en hausse, que vous dire de plus ? Allez, les filles, sortez, il est temps.

- Heu ?

- Encore cinq minutes...

- Tant pis pour toi, Raul !

Oh les coquines, je sens ma volonté faiblir (si je puis dire...), finalement, peut-être que...

((((((((((PAF )))))))))))))

Qu'est-ce que ? Ouah, pas passée loin, celle-là, tousse, tousse, avec cette poussière j'en ai partout maintenant. Bon, il vaut mieux qu'on se trisse, elles prennent des risques inut...

Oh non...

Il n'y a pas moyen de s'amuser honnêtement ici ?!?! Chiens et fils de porcs engendrés par des boucs !!!

Comme disent les Anglois : it's a strike...
En fait, non, ces enfants de catin n'ont fait qu'un spare. Ils m'ont oublié.
Et c'est une erreur de leur part. Ils vont me payer ça.
Ah, ils veulent la guerre, hein ? Ah, vous voulez la guerre !? Je vais vous faire une guerre comme vous n'en avez jamais vu !


Fernaaaaaaaaaaaaand !!!!
Tu disais tout-à-l'heure qu'il y avait des trucs intéressants à chercher ?! Où ça, vite ?!?! J'ai besoin de me défouler !
Fernand
La pierre qui tomba à cet instant ne fit qu'un bruit mou et sourd ce qui signifiait que....
Fernand jeta un oeil en arrière et vit surgir de sous son drap un raul, seul et en furie, qui avait encore la bosse aux braies.


Le tissu était froissé en chiffonnade.... le projectile en formait le centre d’où irisaient des filets rouges sanguinolents. La Cuisse Rose, songea Fernand avait soudain un parfum de hachis. En même temps, il fallait reconnaitre que c'était très joli; ça ressemblait à une fleur...

Fernaaaaaaaaaaaaand !!!! beugla Raul
- Tu disais tout-à-l'heure qu'il y avait des trucs intéressants à chercher ?! Où ça, vite ?!?! J'ai besoin de me défouler !

- Je pensais que tu avais eu ta part de distraction... dit ce dernier en désignant du menton le bloc assassin...

l'expression sur la figure empourprée de colère du Volfoni suggéra avec une évidence criante une intention manifeste de grosse violence malsaine.

- hum...elles étaient très gentilles...faut dire... est-que.... est-ce que tu les avais déjà pay....
- .......

Il fit mine de hausser les épaules et de céder ...mais il s'élança avec un peu trop d'enthousiasme

- Bon, puisque tu en fais une affaire de cœur.... allons-y, c'est au sous-sol.

_________________
droit devant!
Raulvolfoni
Je me rue sur Fernand, des quatre fers au moins, et lui me regarde de son air habituel, genre « Pas de quoi casser trois pattes à un canard ».
'Va pas me calmer, ce genre de trucs...


Au sous-sol, tu disais ? On y va, andiamo, andiamo !

On descend, on descend, et on arrive devant une énorme porte bardé de serrures et de chaînes.
Pancarte « salle des pièces à conviction » en devanture.


C'est ça, je suppose ? Comment c'est censé nous... ? Bon, d'accord, comment on l'ouvre, allez, allez ?!

Il exhibe tranquillement un trousseau de clés, l'air finaud. On rentre.
Air de chapelle ou de catacombe, je ne sais pas trop. Bizarre. Des piles de papier, de caisses, de manuscrits. C'est censé nous aider ? Qu'est-ce que c'est que ce binz ?
J'ausculte une pile. « Rapports de douane, 1450 ». Pile suivante. Item. Pile suivante. « Rapports de surveillance des marchés, BA, 1455 ». Suivante. « Compilation des procès du Royaume de France, année 1457 ». Suivante. « Rapports de douane, 1453 ».
Et au suivant ! « Suivi des procès en terres d'Empire de langue francophone, année 1456 ». Suivant ! « 1455 ». Suivant ! « 1449 ».
Etc...


- Tu te payes ma tête ou quoi ?! Si c'est juste pour dire qu'il y a de quoi faire une magnifique flambée ?!
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