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RP : Raul Volfoni, heureux gagnant d'une mise en procès

Levio
Levio ne l'avait pas entendu s'approcher, et déjà on l'entendait crier dans les rangs du public, puis se dirigeait vers lui.

Sans un mot, Levio lance un regard furieux vers les gardes de l'entrée. Comment avaient-ils pu la laisser passer celle-là !? Le procureur laissait le soin au Juge de faire place nette.

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Ulyceduel
Nouvelle avancée du procès, nouvel entracte ! La juge, quelque peu excédée de ces façons de faire se rappellerait, à l'issu du procès, de faire une réunion musclée avec les gardes du palais. Avaient-ils perdu leurs bonnes habitudes à force de voir des procès sans interruption ?

GAAAAAAAAARRDDDDDESSSSSSSS ! FAITES SORTIR CETTE FEMME !

La juge tapait plus fort sur son bureau. Les gardes sursautèrent aux paroles de la juge et sans rechigner, firent sortir la femme du Tribunal.

Si quelqu'un d'autre doit intervenir hors du contexte de ce procès, qu'il le fasse maintenant ou se taise à jamais !

La Juge regardait la salle, les yeux furibonds et attendait quelques minutes avant de reprendre la parole.....
Ulyceduel
Quelques minutes plus tard, la Juge s'adresse au prévenu :

Messire Raulvolfoni, faites savoir à la Cour si des témoins vont intervenir concernant votre défense et dans l'affirmative, veuillez signaler leurs noms au procureur je vous prie !
Hygie
Un pigeon qui vole… vole… deux pigeons qui volent… volent… trois pigeons qui volent… volent… Hygie ressemblait plus à un épouvantail avec les volatiles qui lui tournaient autour plutôt qu’à une femme trop occupée ces derniers jours.

La Moulinoise lit les parchemins reçus. Le premier lui indique que le moment était venu, même plutôt bien entamé, on pouvait aller jusqu’à dire qu’elle avait intérêt à se magner le séant. Elle s’active tout en lisant le deuxième courrier alors qu’elle prend la route direction son amie Orckis. Grimace qui se lit sur son visage, cette dernière s’est sauvée dans les bras d’un beau brun pour un voyage sans limite, une de moins.
Alors qu’elle pensait trouver la troisième, la fille donc, Iliana, chez le maire, puisque la mère s’était barrée, le troisième parchemin vient de la jeunette lui indiquant qu’elle est souffrante, une de moins. Ce qui fait que trois moins deux, ça donne Hygie toute seule au procès.

Pas du genre à se démonter la Moulinoise, sur le dos de son canasson qui galope, elle arrive devant le tribunal, monte les marches quatre à quatre même s’il n’y en a que deux à tout casser, se défroisse les habits et entre dans la salle en silence, le procès ayant déjà commencé.

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Levio
Levio n'en avait pas eu l'air, mais entre chaque intervention, il s'était plongé sur son encrier pour coucher de sa plume un nombre bien trop important de lettres. Une missive par ici.. retour rapide.. une seconde.. réponse tout aussi déconcertante. Autre destinataire.. autre missive... même constat d'effarement. Mais Levio n'en avait point montré, il était donc resté... impassible.

La Juge avait terminé sa remise à l'ordre, que la porte du tribunal, celle du fond, qui grince un peu quand on l'ouvre trop, s'ouvrait.

Sans vouloir trop espérer, Levio recut la bonne surprise avec émotion. Soulagement. Une des victimes était entré dans la salle et rejoignait sa place. Levio ordonna immédiatement à un garde d'aider Hygie à trouver son chemin et se sentir bienvenue. La suivant du regard, Levio la salua respectueusement, mais surtout chaleureusement.

Il la laissa s'installer, puis la rejoint rapidement, lui glissant à voix basse.


Bonjour Hygie. Je suis ravi de vous voir prendre place. Voici une copie de l'acte d'accusation dont la lecture a déjà été faite. Vous le connaissez, mais relisez le attentivement. Vous serez bientôt appellée à en témoigner.

Pause, sourire, Levio tentait de juger dans le regard de la femme sa determination.

Une dernière chose. Vous le savez probablement déjà. Il semble que Dame Orckis, et sa fille, Iliana, ne pourront témoigner. Je ne desespère pas et ne taris pas de missive à leur encontre, mais si cela venait à se confirmer, je vous poserai quelques questions également sur les faits qui les concernent.

Levio se redresse et se retourne vers un page pour lui demander de distribuer un verre d'eau aux différentes parties en présence.
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Raulvolfoni
J'en suis à me demander si j'ai pensé à prendre mon jeu de cartes avant de venir quand je reconnais une voix : tiens, qu'est-ce qu'Agnès fait là ? Normalement, à cette heure-ci, elle devrait plutôt aval... recevoir les premiers clients, non ?

--L_ouvreuse a écrit:
Oooh ! Signor Volfoni !!!

Mais... mais... C’est vous le prévenu ??
De dos, j’vous avais pas reconnu... ‘fin faut dire qu’ça change de la « Cuisse Rose » ici, hein !! C’est plus...
...cossu, j’dirais...
Ma foi, on dirait bien que vous vous êtes fichu dans d’beaux draps... et tout seul pour une fois !
Allez prenez ça !
C’est sur mon compte ! Ne l’dites pas à la patronne...


Ça c'est mignon ! Brave fille, l'Agnès. Pas excessivement fut'-fut', mais ce n'est pas pour ça qu'on la paye, faut bien le dire... Je la paye d'un sourire.
Oups, la juge se fâche...
J'avais bien dit que c'était pas une lumière, l'Agnès...
En même temps, c'est vrai que ça manque d'animation, ici... Au moins, elle en apportait de la visuelle et de la sonore. Sans oublier que ses raisins ne sont pas de trop, il faut bien le dire...
Ah, on me parle ?
Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ?

Ulyceduel a écrit:
Messire Raulvolfoni, faites savoir à la Cour si des témoins vont intervenir concernant votre défense et dans l'affirmative, veuillez signaler leurs noms au procureur je vous prie !


Ah, heu, oui, bien sûr. Hum, hum : j'apprécierai fortement que la Cour, dans sa mansuétude ultime et totale, reçoive et entende le discours de Mme Claude, tenancière de maison à Loches, en Touraine.
Hein ?
Témoin de quoi ?
Heuuu...
Témoin de moralité, alors... ?
Raulvolfoni
Un valet se pointe et me tend un papier, l'autre main ouverte pour le pourboire.
C'est pas à un vieux rouleur de dés qu'on va apprendre...
Je lui sers la main et embarque le papier.
Il repart boudeur.
Je parcours rapidement, un sourire de plus en plus large m'éclaire la face.


Hum, hum, votre Seigneurie, je saurais éminemment gré à la Cour de bien vouloir également accueillir, heu...
- son excellence Béru,
- Talerdin le malandrin,
- le sergent Lafouine,
- la damoiselle Nénuphar,
- l'honorable Fernand,
- le maestro Machette,
- Robur le Con errant,
- Galovert le toujours très vert,
- le très vertueux Labaiteuh,
- Rutebaf le mataf,
- la gente Emillane,
- le Dodécalogue -encore que je doute qu'il nous aide beaucoup, nous on est en général largué quand il cause, je vous l'avoue...

Et, et... Le billet m'annonce d'autres surprises que je ne connais pas encore !?
Mais j'apprécierai certes qu'on rajoute également Agnès l'ouvreuse, Catherine, Marie, Péronnelle et Jeanne, mes aimables admiratrices, dont j'espère que l'âge à peine nubile n'effrayera point la barre ?
Sans oublier l’orchestre de la "Cuisse rose", qui a mon avis peut également témoigner de mon excellente moralité !
Ulyceduel
La juge écoutait avec attention ce que lui disait le prévenu. Mais au fur et à mesure où ses paroles s'écoulaient telle une eau vive dans un rû, la juge ouvrait ses yeux de plus en plus.

Nanmého ! on n'est pas au cirque içi !

Raulvolfoni ayant terminé sa lonnnnnggggguuuueeeee liste de témoins, enfin il faut l'espérer, elle s'adresse à lui avec un léger sourire en coin.

Messire Raulvolfoni ! Je vais vous demander de choisir deux noms parmi la liste que vous me donnez. Si je puis vous donner un conseil, choisissez bien car ce seront les personnes qui défendront votre cause qui, je dois le dire, me laisse pantoise pour le moment !

Alors ? Qui choisissez-vous ?
--Beru_dit_le_gros


bien le bonjour mrs dames ...

le gros s'avance dignement par l'allée centrale, bouscule un peu un garde qui ne se pousse pas assez vite a son gré ... et d'une belle voix grave qui fit les beaux jours de la chorale des petits chanteurs de la gonade pendante.

Mes beaux seigneurs gentes dames, pequenots, bouseux, fouty garces et vils pendards Moi Alexandre_Benoit Berurier Veme du non je viens vous causer ...

Tout affaire cessante des que j'ai appris l'infamie , j'ai laissé ... Ho j'en pleure et m'en mortifie l'âme , j'ai dis ... j'ai laissé refroidir un jarret de veau que Berthe m'avait mitonné avec tout l'amour qu'elle porte a ces choses là qui font la vie si belle et les ventres bedonnants ....

mais ne nous égarons point messires les cornegigouilles, je viens de ce pas enlever a une justice aveugle, l'innocent pur et blanc de toute ignominie, car je peut jurer en ce lieu sur ce qui m'est le plus cher âpres ma Berthe que le ci devant Raulvolfoni, etait le soir du 20 mars 1460 entrain de faire une partie de dés avec moi même mon compère Talerdin et son frère Patibulairemaispresque, et qu'il nous as entre 4h 12 et 4 h16 sonnantes au clocher du village sorti une rafale de double 6 qui nous auraient laissés a soupçonner qu'il nous entubais gaiement et bien profond .

Aussi il ne pouvait donc être sur les chemins a trousser pucelle .... voila voila qu'on ce le dise et que le cul me pèle si cela est menteries.
--Gens_du_ba
Ce n'est pas que le procès manquait de rebondissement.. mais les tournées à répétition offertes en taverne cette nuit dernière pesaient encore passablement sur la nuque et les paupières du garde.

Dans un bref moment d'inattention, le garde vit une ombre massive bien que peu élevée lui passer à coté, manquer de le renverser...


Hey M'ssieurs... !! Noon.. Mais...

... et démarrer aussi sec un discours vers M'dame le Juge. Le temps de se ressaisir, l'homme avait déjà déblatéré plus que l'accusé n'avait donné de sa personne, et se posait en grand vainqueur au milieu de l'allée.

Le garde s'avanca rapidement vers lui, accompagné de son collègue qui n'avait guère été plus perspicace, et entourèrent l'intrus, menacants, attendant un ordre de la Juge.
Raulvolfoni
La juge ouvre ses quinquets comme une statue de cathédrale. Cocasse. Et exige un choix.
Ulyceduel a écrit:
Alors ? Qui choisissez-vous ?


Au moment où je vais répondre, interlude, voilà Son Altesse le Gras qui se radine. Poète et émouvant comme jamais. Et conclut comme toujours sur une note qui laisse comme qui dirait un doute sur ma moralité. Tss...

--Beru_dit_le_gros a écrit:
Aussi il ne pouvait donc être sur les chemins a trousser pucelle .... voila voila qu'on ce le dise et que le cul me pèle si cela est menteries.


La soldatesque se réveille et l'encadre. La pauvre. Faire le tour du Gras dénote de l'ambition, mais peut-être trop pour eux, non ?
Bon, il est temps de reprendre la balle.


Votre Honneur madame le Juge, dames et messieurs de la Cour, je me dois de m'élever avec véhémence et un soupçon de persil contre cette atteinte à ma défense.
Comment ?
On me dit qu’ il s’est établi dans Clermont un système de liberté qui s’étend à tous les domaine. Et que, pourvu que je ne parle ni de l’autorité, ni du culte aristotélicien, ni de la politique bourboniaque-auvergnaute, ni de la morale, ni des gens en place, ni des mystères, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout dire librement.
Sous la seule inspection de deux ou trois censeurs.

Et encore davantage en ce tribunal, à ce que je vois !
(Ton goguenard)
On me récuse mon avocate, pourtant la meilleure danseuse qu'on ait jamais vue en cette Cour.
On me refuse plus de deux témoins.
Mais ces témoins, ce sont ma famille, ma vie, mon œuvre, heu, non, pas mon œuvre... Quoique peut-être, l’œuvre au noir de ma vie ?!

Mais vraiment, me refuser Fernand ! Mon ami, mon frère, ma vie !
Non, pas ma vie, quand même, mais...

Refuser Lafouine, qui réussit à faire la meilleur... non, soyons honnêtes, la pire soupe aux cailloux que jamais soldenier ne goûta !
Ce qui n'est pas peu dire !!

Nenuphar, la si divine Nenuphar.
Je penses à toi, à qui l'on refuse de secourir mon bras...
Elle n'est pas mal, faut que je la note celle-là... Encore que ça collerai mieux à Emi dans le cas présent... Quoique, aucune n'est acceptée...

Hé quoi, Elvy, ma si jolie maîtresse, serait en ses terres, qu'on lui refuserait de me venir consoler ?!?!

Mais quelle lande dénuée d'aristotélicité est-ce là !
Quel Puy de scandale !
Christos s'est-il donc arrêté à Montbrisi ?!?!
(Déprimé)

Repars, Machette, ô amant du massacre, tout est déjà fait, rien ne reste !
Aqwa, canardo plumo, ton art est mort, tout a déjà été fait ici-bas en BA...

(Comediante, tragediante...)

Oui, je sais, j'en fait trop, on ne me refuse que la multiplicité, on m'impose le choix.
Ah, le choix.
(Raisonneur) Dans la vie, tout est affaire de choix...
Tenez, dans la guerre Ponant-Domaine Royal, à la fin, je n'avais toujours pas choisis qui trahir.
Vivement que les hostilités reprennent...

Et que vont dire les corneilles ?!
Ah, corneilles, mes sœurs, que je comprends votre douleur.
Hein ?
Ben, c'est un dilemme cornélien, non ?

(Brutale conscience de la douleur) Non, non, vous me refusez donc tout soleil ?!?! Vous me refusez ma famille, mes souvenirs, mes amis ?!?!
Nooooooooon !
J'veux du soleil !!!!

Et c'est parti pour une petite danse, histoire d'affiner mon choix...
Je vous ai déjà dit que j'étais encore plus beau, en dansant ?
Charlyelle
Charlyelle s'était levée de bonne heure. Elle s'était longuement coiffée et parfumée avec des décoctions de fleurs de violettes dont elle avait le secret pour en faire une douce fragrance…
En pétard la belle écossaise. Comment avait-il osé ! Elle aurait pu y aller le visage masqué mais pas son genre à la brune. Ma Doué !! Il va l'entendre !

C'est que l'air de rien, la Dentellière avait grassement payé l'un des greffiers du tribunal pour la tenir informé de tout. Mais alors de tout jusque dans les moindres détails ! Et naaaah elle se taira sur les modalités du contrat. Mais c'est d'un pas décidé que la celtique se rend dans la salle d'audience, le port altier, la tête haute et fière. C'est qu'il va l'entendre le Raul!! Elle va te lui jouer une sérénade digne des plus belles mélopées de Brocéliande !

Gaaaast !! espèce de salopiaud mais c'est qu'tu m'a oublié !


La vie lui avait donné des dons.
Charlyelle n’était ni une sorcière, ni une magicienne… mais elle avait le don. Celui de comprendre les astres et de lire dans les lignes de la main.
Ainsi, elle connaissait aussi les nuages, le soleil, les refroidissements et les vents. Elle était consciente que sa science n’était pas une science exacte, il lui arrivait de douter mais elle savait autre chose…

Un p'tit clin d'oeil au fabuleux danseur.

Vous savez Raul, on parle toujours des lignes de la main, mais notre savoir commence toujours par l'étude de la main elle-même, de sa forme et de la manière dont on peut rentrer en contact avec elle.
La votre est longue et fine mais avec des attaches très marquées et solides.
C’est un signe de sensibilité mais de robustesse, de stabilité et d’un esprit pratique et ordonné.
On ne doit pas vous en raconter à vous !!
Il me semble que vous privilégiez souvent le concret et la raison doit souvent dominer vos sentiments.
Passons maintenant aux lignes, on commence par la ligne de vie ?
Regardez… c’est celle-ci !


Charlye lui indiqua du bout de son index.

Et ne me demandez pas si vous allez vivre vieux, je n’en sais rien, seul un bonimenteur vous répondrait… la longueur de cette ligne ne veut absolument rien dire ! Elle représente simplement le parcours de votre vie. La votre est double… ce qui veut dire que vous bénéficiez d'une résistance exceptionnelle aux événements de votre vie.
Et des évènements douloureux il me semble que vous en avez connus.
Ils sont représentés par toutes ces petites croix qui jonchent votre ligne… vous les voyez ?
Par contre… plus on avance… moins nous les retrouvons… les mauvais jours sont donc derrière vous…
Je vois une vie plus calme et plus sereine… en tout cas beaucoup plus stable…
On continue par quoi ?
La ligne de cœur ?
C’est celle-ci !

Votre ligne est surchargée de petits traits…vous voyez là ?
Vous êtes sensuel et sensible.
Vous avez connu sans aucun doute de nombreux amours, passionnés certainement, mais qui apparaissent comme parfois difficiles.
Mais cette fameuse ligne de cœur a une ramification qui rejoint votre ligne de tête ! C’est le signe d'une rencontre amoureuse très importante dans votre activité. Mais c'est aussi le signe que l'on retrouve dans la main de ceux qui travaillent en couple ou fondent quelque chose en commun.

Et si ce n’est pas encore le cas… je peux vous assurer que c’est très clair et très apparent dans votre main.

Tous ces carrés et ces triangles vous protègent et vont vous emmener immanquablement vers une vraie passion.

Passons maintenant à votre ligne de soleil… Celle-ci...Elle aboutit sur le mont de la lune, là... vous voyez ?
C’est excellent…C’est un signe de succès public, de charisme et de communication. Vous êtes appréciée par ce que vous faites et par votre stabilité… Et ça tout au long de votre vie…

Vous voyez là c’est le mont Jupiter. Il confirme la direction de vos lignes…
Il est très bombé….Un mont de Jupiter bombé indique une puissante ambition parfois teintée d'opportunisme, avec un goût marqué pour les relations sociales brillantes.
Vous devez aimer les acquisitions et les économies aussi.

Ah et puis il y a la ligne de mercure…. que vous n’avez pas !
Mince vous n’avez pas de ligne de mercure !


L'écossaise se mit à rire.

Et c’est très bien ! c’est la ligne des maladies !

Retira ses chausses et souleva légèrement ses jupons avant de se redresser.
Charlyelle lève un bras au dessus de sa tête… faisant tinter ses bracelets sous le mouvement…Souleva le menton…Et tête haute commença à frapper le sol de ses talons.Mouvements saccadés…


Diseuse de bonne aventure et danseuse de flamenco aussi...
Le Flamenco...Lorsque les voix se trouvent mêlées à ses furieux claquements de talons...C'est ainsi que le flamenco célèbrait ses noces avec la terre...

Il est beau, il sent bon le sable chaud..Mouarf. Et quand le soleil et les brumes celtiques entament une danse frénétique. Oui, ça illumine le tribunal, c'est encore plus beau quand elle pratique son art.


J'veux la Dolce Vita !!!!

Que nenni elle n'est point folle. Elle est seulement en colère. Vaut mieux pas savoir ce qu'elle est capable de faire lorsqu'elle est en fureur !

Et un magnifique écrasement de pied du danseur et de lui asséner entre ses dents.

La prochaine fois, oublie donc pas d'me citer dans ta liste !

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Raulvolfoni
Arrivée de Charlyelle. Qui interrompt ma danse. Enquiquinant, ça. Mais bon, elle se saisit de ma main pour en décrire les lignes, la sienne est douce.
Et surtout, et ça fait longtemps que je le sais, quand une jolie femme se penche pour lire de telles lignes, hé bien, son décolleté s'épanche. Comme mon humeur, d'ailleurs.
En plus, une odeur de violette discrète et élégante. Bigre, mais c'est qu'elle se serait mise sur son trente-et-un pour moi ?
Hé hé, je ne vais pas lui reprocher d'avoir bon goût...
Mh ? La bonne aventure ? Voyons ça...

M'ouais, comme d'habitude, des idées qui conviennent à ma personne, d'autres beaucoup moins... Économe ?!? Il vaut mieux entendre cela que d'être sourd. Petit sourire narquois.
On danse ? Quelle bonne idée !

Hé, c'est qu'elle se débrouille bi AAAAAAAAAAhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!
Mon pied !! Qu'est-ce que ?!?
Elle vient de me l'éclater...

Charlyelle a écrit:
La prochaine fois, oublie donc pas d'me citer dans ta liste !

Je ne risque pas...
Et pas davantage de danser aujourd'hui...

Petit sourire contraint autant que crispé
: Pas de problème...
Je me dirige difficilement vers ma place en boitant.

Bon, la Cour et Charlyelle m'acculent à faire un choix. Bref regard colérique derrière moi. Vous ai-je déjà entretenu d'elle ? Une merveilleuse diseuse de bonne aventure. Pour le dit, hein. Pour le bon, c'est peut-être plus sujet à caution, dis-je en me massant le pied. Mais une part incontournable de la grande famille. Voire inoubliable, ce qui est incontestable...
Revenons à nos moutons.
Je me souviens qu'on m'a tout-à-l'heure demandé de le justifier. Ce qui demande de revenir un peu en arrière, pour mieux comprendre mes choix.
Je ferai donc mon panégyrique moi-même, c'est parfois assez édifiant et souvent assez drôle, car il m'arrive de m'attribuer des mots qui sont en général d'Alphonse Allais et des aventures puisées dans La Vie des Hommes illustres.
Plutarque, quand même...

Né à Lucques en Italie, le jeune Raulvolfoni provient d'une famille de petits notables champêtres au service d'une grande lignée de la ville. Toutefois, nos activités s'étaient largement diversifiées.
Ainsi la fabrication de grappa nous garantissait de beaux revenus. Mais on a dû arrêter la fabrication, des clients qui devenaient aveugles : ça faisait des histoires. Cela étant, notre clientèle des bouges n'en avait guère parlé et nous nous entendions bien avec les autres malfrats de la ville.
Toutefois, ce monde idyllique prit fin après le décès de mon père, lors d'une dispute avec un de mes frères. Une histoire de femmes. Incroyable, non ? Surtout qu'à l'origine il s'agissait de la répartition des bénéfices...

Comme le dit alors maître Fallacio, mon avocat : « Le lion est mort, les chacals se disputent l'empire. Enfin, on peut pas demander plus aux frères Volfoni qu'aux fils de Charlemagne ? »

Oui, mon avocat. Parce qu'évidemment, quand on se dispute, on a des mots qu'on regrette après.
Car des mots, on passe aux formule, des formules aux insinuations, de là viennent tout-de-suite les répliques, et à celles-ci succèdent les gros mots. Hé oui. Et de là, bien sûr, on passe aux maux. Coups, attaques, passades, pirouettes, cacahouètes... Et tout cela vous fait une exécrable réputation...
Qu'y puis-je, si mon frère s'est suicidé de 25 coups de couteaux dans le dos ?!
Tsss, les histoires de famille...
Iliana
Pour elle aussi, les pigeons volent. Elle ne voulait pas trop y venir, à ce procès. Mais bon, sa mère n'étant pas dans le duché pour le moment, il fallait bien que quelqu'un se dévoue pour aller les représenter. Et puis Hygie lui avait dit, après avoir hésité elle aussi, qu'elle s'y rendrait. De quoi rassurer un peu Ili qui n'avait jamais assisté à un procès, et n'avait pas une folle envie de se retrouver à nouveau face à un de ceux qui les avaient brigandées cette nuit là.

Mais bon, il fallait bien prendre ses responsabilités. Plainte avait été déposée, alors maintenant, elle devait assumer. Elle releva le menton, durcit le regard, et entra dans le tribunal. On parlait, on criait, on aurait plutôt dit un spectacle de cirque qu'un procès, pour le peu qu'elle en savait. Du coup, ça n'avait plus l'air si terrible.

Elle repéra Hygie, et se faufila près d'elle. Elle salua son amie d'un sourire, encore vaguement inquiète de ce qui allait arriver.
Ulyceduel
La juge, excédée de tant d'interventions, se lève et frappe intensément sur le bureau avec son maillet.

Il suffit !


Ne prenez pas cette Cour de justice pour un bouge dont vous avez l'honneur de fréquenter Messire Raulvolfoni !

Vous avez gagné sur un point dans ce procès ! c'est que je déclare le huis clos !

La juge relève ses manches trop grandes qui lui tombent sur le main et pointe son doigts vers la salle.

GAAAAAAAAAAAARDDDDESSSSSSSSS !


Faites sortir tout ce beau monde !

Ne doivent rester en ces lieux que les témoins de l'accusation, les deux témoins de la défense, l'accusé et la Cour !


Sans broncher, tous les gardes présents dans le tribunal s'exécutent et font sortir les personnes qui n'ont rien à voir dans ce procès !

Le chef des gardes appelle même du renfort pour assurer la sécurité !

La salle vidée au bout d'une demie heure, le calme revenu, la juge reprend sa place dans son gros fauteuil et regarde le prévenu.

Ne jouez pas avec ma patience messire Raulvofoni car mon jugement pourrait s'en ressentir ! Suis-je claire ?

Bien ! alors ? Vos deux témoins sont intervenus réciproquement et je prend note de leur déposition. Maintenant qu'ils sont hors de ce tribunal permettez-moi d'appeler à la barre les témoins de l'accusation !

J'appelle donc dame Hygie !


La juge fait signe au procureur qu'il peut mener le témoin à la barre.

La juge regarde alors la jeune fille arriver et fait signe aux gardes pour la mener dans la salle d'attente.
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