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RP : Raul Volfoni, heureux gagnant d'une mise en procès

Levio
Levio crut presque à une accalmie quand l'épais bonhomme eut fini son discours, et que les gardes l'eurent enfin rattrapé... mais le brouhaha qui suivi était bien sans pareille. La suite ne fut que logique, au combien regretable, mais incontournable. Les interventions s'enchainaient sans invitation et avaient poussé le Juge à bout. Les gardes mirent tout le public hors de la salle, et firent barré les portes. Levio secoue légèrement la tête et se frotte le visage, comme pour tenter de ne pas y penser.

D'un coup... quel silence. Presque gênant.
Levio se tourne vers Hygie pour lui faire signe de monter à la barre, quand il apercois alors Iliana. En croisant son regard, il s'apercoit qu'il ne connait pas la jeune fille, sinon par les quelques courriers échangés ces derniers temps.


Dame Hygie, voulez-vous vous lever pour porter votre témoignage sur les faits, et l'implication de l'homme accusé ici présent ?

Levio sourit à Iliana et lui glisse à voix feutrée

Bonjour. Si vous l'acceptez, vous serez certainement appelée à donner votre témoignage juste après Dame Hygie. Madame le Juge vous en avertira.
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Larouquine
Sur la place publique...Devant le palais de justice...

VIENNNDDDDEZZZZZZ !
Et la foule en colère amassait les bigorneaux...
La jeune rouquine ne sait plus où elle avait entendu cela, mais bref, ce qu'elle sait à ce moment précis, à l'heure où les cloches de tout le Duché s'interpellent, il est un endroit où les cloches sont plus virulentes et cet endroit c'est le fronton du Palais de Justice du Bourbon Auvergne !

VIENNNDDDDEZZZZZZ !
VIIIIEEENNNNNDDDDEZ !
Le spectacle est gratuit...

En fallait pas plus pour la jeune souillon de prendre maigre besace et d'aller voir au plus près...

Quoique au plus près de quoi...La place est encombrée, pas moyen de passer...
La rouquine se laisse pousser par ci, par là et emportée par la foule, elle se retrouve, par un drôle de hasard aux pieds du grand escalier...
Elle s'accroche tant bien que mal à ce dernier...

Mais pourquoi, elle a été aussi curieuse ? elle aurait mieux fait de rester en sa chaumière délabrée...
Arrêtant un gamin par une chemise un peu déchirée, ha quand même ! elle lui demande...

Mais c'est quoi tout ce tatouin ?
C'est le procés...Du Raul...Volfo...Ils viennent de nous mettre dehors...
Et le gamin disparut, happé par des bedonnants forçant leurs gouailles, cause des cloches de l'église d'à côté...
Mais qui c'est ce Raul ?
La souillon a crié, mais apparemment, pas assez fortement, Faut comprendre raison, les gens sont un peu en colère...
C'est qu'on les prive apparemment d'un spectacle gratuit et apparemment plaisant...
Les cloches sonnent, sonnent, sonnent...


Mais qu'est ce que je fais là ???
_________________
--Pamela_de_la_cuisse_rose


[Un peu plus tôt - Auberge de la Cuisse Rose]


Pamela (pardon pour elles) regardait par la fenêtre pendant que le faux prince de rien, qu'elle venait de mener aux cieux, tentait de poser ses pieds sur Terre et surtout de revêtir son habit d'aucune lumière tant il était terne. Elle vît alors la jolie Agnès préparer mangeailles et passer panier au cou, sourire aux lèvres et seins à découvert. La belle avait l'air bien trop empressée et cela laissait penser qu'une soupe à l'oseille devait se préparer tout prés d'ici.

Elle se détourna, retourna vers le prince ébahi, prit ses chausses et ses bretelles en sortant de la chambre aux tapisseries... absolument grivoises.

Filez mon ami, je ne peux vous garder ici toute la journée! Croyez-vous qu'il n'y ait que vous dans une journée?

Sur ces mots, elle balança les frusques dans le couloir et cria aux filles légères de la maison.
A l'attaque les filles de joie ! Habillez-vous léger et filons dans la seconde!
Agnès nous mènera à la fête de la pastèque... non, de l'oseille!! Enfin, y a des écus à faire et, si votre cuisse se fait légère, nous allons le faire!!!

En un clin d’œil ou un tour de main experte, les clients furent satisfaits et sortis des chambres; les donzelles apprêtées et descendues dans l'entrée.


Pamela dut calmer ardeur, empressement et gloussements :

CHHHHHHHHHHuuuuttttttttt! Ne voyez-vous pas qu'elle voulait profiter seule des écus à prendre!
Soyez discrètes pour une fois et suivons la de prés ou de loin!


Cuisses découvertes, bras nus, étoffes légères, volants au vent et seins offerts aux regards suivirent alors la belle au panier garni. Se demandant tantôt où l'expédition les mènerait, tantôt combien pouvait peser ce panier et que gagnait-on à la tombola si on savait l'estimer juste, les filles de joie suivirent... jusqu’au tribunal !
--L_ouvreuse



Agnès aurait pourtant juré que le procureur était du genre à aimer les pralines...

Escortée d’un garde à chaque bras, ses pieds touchant à peine le sol, elle fut jetée comme une malpropre dans le couloir du tribunal. Elle se retrouva assise par terre au milieu des musiciens du bordel. Au rythme où allaient les choses, ils seraient bientôt plus nombreux dans le couloir que dans la salle du procès.
Elle se redressa et réajusta sa panière. Après tout il n’y avait pas de petits profits et les musiciens feraient peut-être de bons clients.


PRALINES, TARTES...

Elle se reprit. Pour les artistes, c'était un autre refrain, fallait changer de chanson.


DELICES, DOUCEURS, BAGATELLES, GATERIES !
DELI...
...
Arf... mince, v’la d’la concurrence !
MarchandDeSaucisse, incarné par Raulvolfoni
Tableau :Dans la ruelle des tanneurs empuantie par l'odeur des peaux trempées dans de grands bain de chaux, une mouche noire négocie agressivement une multitude de virages.
Un mur ensoleillé, un silence, une série de zig-zag furieux et enfin l'insecte arrive près de la source du parfum enivrant qui l'a mené jusqu'ici.

Une petite charrette à bras surmontée d'arceaux qui tendent passablement une toile cirée.. crevée en son centre par un tuyau de cheminée en cuivre.
Un mini-fourneau en briques cerclées de fer est encastré dans le véhicule, ainsi qu'un large et profond récipient dont le contenu centralise l'attention de la mouche.

Un impensable hachis évoquant vaguement de la viande

La mouche s'approche à petit coups d'ailes la trompe affolée par les fragrances célestes qui s’exsudent de la chair. Après une instinctive hésitation, elle se décide et s'apprête à aviandir, avide de pondre et de se remplir la panse tout en même temps.

A cet instant, la viande semble frémir... un petit bruit de succion... Il n'y a plus de mouche.
Si l'on faisait abstraction du bon sens, on pourrait presque s'imaginer avoir distingué la viande bondir et gober l'insecte avant de retomber dans sa cuve.
On entend un léger craquement et un peu plus tard, une bulle éclate à la surface du hachis.

La marchand qui n'a rien perdu de la scène avec un oeil, promène un demi-regard autour de lui et renifle l'air.


- Il va y avoir des clients, j' le sens dans l'air........

Ni une ni deux, il saisit les bras de sa charrette qui s'ébranle en grinçant des roues vers les rues plus spacieuses de la ville....
--Robburconerrant
Accompagné de deux acolytes à la gueule de travers, Robur longeait le mur ouest, les pieds dans la terre.
Il s'arrêta soudain car un gendarme se tenait devant une entrée secondaire qu'ils n'avaient pas vue

- ça alors, ces auvergnats, ils ont même mis des sentinelles à l'extérieur...
- c'est pour surveiller la décoration florale, je crois bien....
- m'en parlez pas... hier, je suis allé au bordel, eh bien, j'ai trouvé un gendarme dans le couloir
- oui, mais l'était client...
- Et alors!!
- Eh ben moi, j'en ai trouvé un morceau dans la soupe d'hier.... c'est vous dire si' il y en a partout....
-....
- Vrai qu'on bouffe vraiment n'importe quoi au campement...


Une voix claire et impérieuse finit par les distraire...

- Dîtes, vous! là qu'est-ce que vous faites ici!!! circulez ou je vous embroche, marauds!!!

- Ah! monsieur l'agent!!!! vous tombez bien! nous cherchons une auberge...
Il se tourne vers un des deux ratés....

- ...chez... comment c'est déjà ?
- Marie-Christos, nan?
- Allons, vous n'y connaissez rien! Vous voulez dire chez Marie-Christine? c'est facile, vous prenez la première rue à droite, puis tout droit sur cent pas et vous verrez l'enseigne sur la gauche en forme de balcon...
- POC!
- aïïïeuuuuuh.....
L'homme s'écroula de mauvaise grâce
- Chouette alors on peut passer par cette porte!
- Non, les ordres sont : on passe par la fenêtre!
- Ils sont branques, non?
- Possible, moins qu' ta mère, le tordu.... allez, posez l'échelle, on y va.


Ils entrèrent.
--Orchestre_la_cuisse_rose
Derrière la porte, l'orchestre s'était agglutiné et l'on sentait la tension monter.

- Recule un peu Grimel, j'ai le manche de ta guiterne entre les fesses!
- Mets-y plutôt un instrument à vent, grimel eheheh
- J'ai pensé à un arrangement en ré mineur qui pourrait faire un très bon compromis avec...
- Tais-toi donc abruti, c'est de l'improvisation qu'il a dit le client et puis comment tu veux connaitre le ton à l'avance?
- je crois que c'est une question de taille, plus c'est petit, plus c'est aigu...
- Presse-toi donc un peu Martin, j'ai pas ma journée. On a un contrat, on doit l'honorer.
Bon, est-ce que tout le monde a son instrument de rechange?
- Je ne sais pas, maître.... les percussions, ce n'est pas ma spécialité, je crains de faillir....
- Silence, tous! je crois que quelque chose bouge à l'intérieur! Soyez prêt! Un... deux... un deux trois quatre!
Raulvolfoni
Évacuation de la foule, manu militari. Boarf, c'est sinistre, d'un coup. Et puis, je déteste être coupé dans mes effets oratoires...
Bon, je laisse faire, hein, mais montre l'ampleur de ma désapprobation en boudant ostensiblement. La présence de deux plus gros mastards de la garde locale autour de moi ne change rien à l'affaire. J'ai dit que je bouderai, il ne pourront l'empêcher.
Un Volfoni ne se laisse pas facilement impressionner, non mais...

Tout d'un coup, j'entends la juge déclarer qu'elle tient compte de la prise de parole de Beru et Charly ? Beru, encore, pourquoi pas, mais Charly, c'est une blague !?!


Opposition votre Honneur !!!

Les deux gardes qui m'encadrent portent immédiatement une main sur mes épaules pendant que l'autre se resserre sur leur lance. C'est du pur bœuf auvergnat, ils ressemblent à leur troupeau. Faut pas leur demander de calculer au-delà de leur paye, mais pour la musculature, ils en remontraient à certains ours.
Cela étant, avec le même côté pataud... Je ne me débat pas, truc habituel pour endormir leur méfiance...


Non mais qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Je me fais écrabouiller les arpions, et vous estimez que c'est un témoignage en ma faveur ?!?!

Bon, même les deux bœufs conviennent que je n'ai pas tout-à-fait tort. Certes, ils ont l'habitude des abus de pouvoir, m'enfin, contre les méchants, ce n'est pas grave. Relâchent imperceptiblement leur emprise mais guettent la réaction de la juge.

Air suspicieux vers Ulysduel. Dites donc, vous essaieriez pas de me faire porter le chapeau des fois ?
Faut le dire tout de suite, hein.
Je compte sur mes doigts, furieux, outré. Il faut dire Monsieur Raul vous avez buté la carriole, vous avez buté les deux autres gonzesses; vous avez peut être aussi buté l'Andalou, puis aussi l'archiduc d'Autriche ! Sans oublier les saints Innocents et la reine Nebisa !
Prenant la salle à témoin : Mais j'ai la sérénité de ma conscience pour moi. La bave du crapaud n'empêche pas la caravane de passer !
Et à l'Hydre, une caravane, c'est fondamental !
Alors, il ne me reste qu'à revenir aux fondamentaux : l'Hydre, dames et messieurs, est maîtresse des lieux où elle passe.
Et le plus petit animalcule qui en fait partie bénéficie de cette prérogative !
Ainsi moi...

Que le bal de l'Hydre commence !!!

Truc habituel, je prolonge. Je donne l'impression à mes deux bœufs de vouloir avancer vers la juge, leurs mains forcent davantage du haut vers le bas sur mes épaules.
Je plie les genoux d'un coup, accélère et leur échappe, me saisit de la miséricorde de l'un d'entre eux, pirouette, position latérale, je tranche la jugulaire du suivant, me retourne vers le premier et le poinçonne à la gorge. Il meurt pendant que son confrère se tient le cou, épouvanté, pour éviter de se vider par petits jets secs.
Poisseux de raisiné, je plastronne :
Everybody be cool, this is a roberry !


* Ceux qui reconnaîtraient certains passages des « Tontons Fligneurs » n'auraient pas tort^^.
--Rutebaf
Le garde et le greffier qui se distrayaient d'une petite partie de dés à l'entrée de service du tribunal. Le premier soupçonnait l'autre de tricher mieux que lui quand en fait, il était seulement adultère.
Pas cocu, non, le contraire. Il vivait une passion torride avec un veuf plus âgé qui tenait à ce qu'il l'appelle Zaza. Faut pas chercher... En tout cas, il semble qu'il en tirait une chance phénoménale.
Comme quoi, les proverbes...

De toute façon, tout ça est un peu dépassé.
Car une silhouette de géant se dressa devant eux et leur sourit. Une sourire à bouffer une montagne dans une barbe qui fait plusieurs forêts. L'a dû servir de modèle à Brel pour ces marins d'Amsterdam qui se mouchent dans les étoiles.


- Bonjour, messire, fait le Hugonet le garde.
- Le bonjour, complète Jean.
- Vous ne comptez quand même pas vous rendre au tribunal avec ces lames au baudrier, non, rajoute Hugonet?

En l'occurrence, le géant porte une superbe série de crocs, couteaux, lamelles, dagues, briquets, rapières, sabres, miséricordes, poinçons, poignards, dards, espars, tranchoirs et autres braquemarts....

- Ah ah ah, vous inquiétez pas pour ça. C'est le boulot. Je m'appelle Rutebaf. Rutebaf le mataf. Mais de la famille Henaff.
Henaff, le pâté du mataf, 'connaissez, non ? Breton. Jamais mis les pieds en Bretagne ? Erreur ça. 'Devriez venir. On y trouve vos forêts et vos montagnes. En plus beau. Falaises de craie. Montagnes de vagues. Et l'air iodé. Très important pour la santé, l'iode. Ça manque, chez vous, je trouve. Sans vouloir vous vexer, hein.
Pour en r'venir à c'que je disais. Pâté Henaff. Spécialisation depuis, oulàlà, quelques générations déjà. Certains prétendent que la famille a obtenu la jurande sous Charlemagne. J'y crois pas trop. Mais avant la guerre contre les Anglois, c'est sûr... Hé, c'est qu'y faut bien qui bouffent, tous ces marins qui font la fortune de la Bretagne...
Donc quand l'mataf n'est pas d'corvée... C'est moi, hein, le mataf, 'faut suivre, hein ? Ben chus boucher. Pis j'le suis même sur le bateau, alors, ouarf....

Jean et Hugonet se regardent, passablement noyés sous les paroles.
C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases…

- Et, heu, sans vouloir, dites, enfin, on voudrait savoir, et, comment, heu, vous faites quoi ici en fait, non, ah vrai dire, la Bretagne, ben, sans vexer hein, ben on s'en...

- Ah ah ah. Procès de Raul Volfoni. C'est par où ?

Échange de regards un peu perplexes entre Jean et Hugonet. Depuis quand les visiteurs, les spectateurs passent-ils par l'entrée de service ?

- Troisième porte à gauche, escalier numéro deux, salle principale. Mais n'oubliez pas de vous débarrasser de votre ceinturon avant d'entrer, rappelle Hugonet ?

- Je n'aurais garde d'oublier ma fidèle ceinture, ouarf, fait Rutebaf.
Avant de saisir les deux têtes en face de lui et de les précipiter l'une contre l'autre dans un crac qui fait mal, même à distance.

- Au fait, j'ai pas précisé ce qu'on y mettait, dans le pâté. Ouarf, ouarf, ouarf !
--Ecci
- Chef, chef, chef !

- Qu'est-ce qu'il y a encore ?

- Un message urgent, chef !

- Repos. Donnez-moi ça.

- Oui, chef ! Heu, qu'est-ce que je dois vous donner chef ?

- Gros soupir. Le message...

- Ah, heu, oui chef, voilà chef, bien chef !

- Bravo sergent, c'est la rapidité d'exécution des hommes comme vous qui font la force des armées. Ah oui, le sceau ducal, quand même ?!?! Mh, mh, ben tiens... Ah ? Oui, pourquoi pas ? Mh. D'accord. Ben c'est parti, mon kiki...
Rassemblement général ! Tous le monde en armes ! Préparez les chevaux ! Trois jours de vivres sur soi ! Pas de gymnastique ! Ça va saigner ! Va y en avoir du raisiné ! Allez mes louloutes ! Ça va charcler sévère !
Ben, qu'est-ce que vous faites encore là, sergent ?

- Heu, chef, vous avez dit : « Pas de gymnastique ». Et c'est là où que je suis le meilleur, la gymnastique. Alors, je me demande bien ce que je dois faire, exactement ?

- Une remarque intéressante, sergent. Je vais vous répondre. Penchez-vous vers moi. Si, si, penchez-vous vers moi. C'est ça, encore, encore. Voiiiiilà, ne bougez plus. Oui, je passe derrière vous, c'est normal, pas d'inquiétude. Bougez pas, aaaaaaaaaattention, le petit oiseau va sortir...

- Le petit ois... ?

BAM !

- S'approchant et baissant la tête pour laisser passer le sergent au-dessus de lui : Salut Charles, ça va ? Tu sais que tu ne devrais quand même pas catapulter tes hommes comme ça à chaque fois, tu as le taux de pertes le plus élevé du duché ?

- Hein ? Ah, salut Henri. Peut-être, mais c'est bon pour mes nerfs et la discipline. Et puis, je te rappelle qu'à force de ne jamais faire la guerre, ça n'a rien d'original...

- M'ouais, si on veut... Qu'est-ce qui se passe ?

- Message ducal. D'une part, d'après nos sources, l'Hydre va attaquer aujourd'hui et faire croire à une attaque sur le tribunal. Donc on va ignorer toute alarme et on peut dégarnir de ce côté-là. Ca va, ils se débrouilleront à vingt pour maintenir l'ordre... De l'autre, des gens condamnés il y a cinq ans en Scandinavie sont sur nos routes, donc notre devoir est d'aller les massacrer avant de leur coller un procès.

- On va leur coller un procès, nous ???

- Joue donc pas au crétin ! Nous, les institutions du BA, pas nous la COBA.



Deux heures plus tard, sur les routes.
- Y'a toujours personne, c'est normal ?

- Non, mais on attend.

- Quand même ?

- La discipline est la force principale des armées, sans oublier celle de l'avancement...

- Y'a trois personnes là-bas !!

- Ils ont l'air d'être de chez nous ?

- Qu'est-ce que j'en sais, moi ?

- Ça colle aux noms de notre liste ?

- Depuis quand un nom te donne un visage ?!?!

- Bon, y'en a marre, on fait comme d'habitude.
Chaaaaaaaaaaaaaaaaaaaargez !!!!!!!!
--Pamela_de_la_cuisse_rose



Pamela entra sans hésitation dans le tribunal, après un sourire charmeur aux gardes.

Instant d'hésitation parmi les groupes...
Comment entrer sans se faire renvoyer? En entrant, tout simplement!

Les filles s'approchèrent alors, entourèrent les gardes, les flattèrent à certains endroits pour ne leur laisser aucun doute sur ce qu'ils pouvaient attendre des belles... Enfin belles... simplement avenantes et pas toujours par leur physique, elles n'étaient quand même pas des filles de luxe!!


Tout d'un coup, les portes s'ouvrirent. Les gardes avaient autre chose à faire qu'à s'inquiéter de qui les ouvraient. Ils empêchaient d'entrer, chacun son boulot, et là, ça devenait quand même assez délicat pour ne pas se préoccuper du reste. Après quelques attouchements et baisers fiévreux, les filles abandonnèrent les gardiens baveux dont les yeux ne voyaient plus que monts et merveilles...
Ce qui les empêcha de comprendre ce qui se passait quand deux Hydreux les assommèrent...

Les filles prirent alors possession du tribunal, comme souvent on prenait possession d'elles, sans ménagement et avec conviction, entrèrent dans une salle de laquelle sortait la douce voix mélodieuse d'un des clients habitués. Elles se joignirent ainsi à leur compagne de fortune, d'infortune ou de plaisirs charnels...


Tous ces gens sont des clients???
Je fais faire fortune!!!!
Bien organisée, en une heure, j'aurais eu 4 clients!
A combien.....?
Relève tes jupes, jeune fille, au lieu de relever tes manches!
La caverne d'Ali Baba!!!!


Pamela ne put contenir un cri de bataille pour encourager la fine équipe.

A l'assaut!!!!!!!!!!!!!!!!!! Fières et légères, la fortune est à nous si vous ne ménagez ni votre peine ni votre fessier!
--Fernand_versus_lafouine

- Mais....pourquoi on passe par la fenêtre?

- parce que la porte est fermée, Sergent.

Petit air chagrin, lèvre inférieure prête à se retourner en moue boudeuse...
- Mais... pourquoi on ne la casse pas? On casse toujours la porte, je ne comprends pas...
Les yeux au ciel, soupir, patience....
- C'est un effet de style, sergent, un clin d’œil, une expression de langage mise en acte, on nous chasse par la porte, on revient par la fenêtre... Vous saisissez?
- N'empêche que ça manque de dignité...
- Ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas, Sergent....

Soudain à l'intérieur de la salle d'audience, retentit le signal :

Everybody be cool, this is a robbery

Bon, c'est à nous! Allons, faîtes-moi la courte, on a pas toute la nuit.

C'est vrai quoi à la fin.....

De mauvaise grâce le sergent s'adossa au mur, ploya un genou et joignit ses mains en grognant. Fernand levait déjà le pied pour grimper lorsqu'un qu'un bruit de course le figea dans son geste
Nenuphar
Attendez !
Fernand, pousse-toi... Je passe d’abord !


Sans attendre de réponse et sans ménagement – dommage, elle n’a plus de bottes - elle pose un pied sur les mains du sergent, puis un autre sur sa tête et se hisse sur le rebord de la fenêtre.

Épée au poing, elle saute de l’autre côté du parapet pour se retrouver dans un couloir du tribunal.
Un garde goguenard est déjà là pour l’accueillir. Plus exactement, il tente de lui barrer le passage, espérant sans doute la reconduire manu militari, comme de nombreux autres avant elle. Nénuphar le reconnait. C’est un de ses geôliers qui, entre temps, a dû être promu au poste de planton de service de la salle d’audience.
Tant pis pour lui.

[...]

Quand elle retire son épée du ventre mou du bonhomme qui git sur le sol, c’est pour mieux lui donner un coup de pieds dans les côtes et vérifier qu’il est bien hors-service.
Au passage, d’un geste vif mais précis, elle attrape la bourse bien remplie du garde. Elle ne fait que récupérer les écus qu’il lui a soudoyés pour fermer les yeux sur ses escapades nocturnes pendant la durée de sa peine.

Rien de tel que de se faire justice soir même.
Emillane
Emi fumait ..se faire évincer de la plus belle plaidoirie de sa vie l'avait déjà assez énervé pour lui donner quelques envies de vendanges, non vengeance!!!... ou de meurtre...
Mais la juge et son procureur soumis avaient fait pire encore!
Sortir tout le monde et donc elle, ELLE aussi, de la salle du procès.

Bien sûr, quand l'injustice règne en maître et quand la pseudo justice sévit ou ses vices..il est préférable de ne pas laisser de témoins voir le spectacle! et encore moins une excellentissime avocate, nommée l'heure précédente et alcoolisée depuis...bien plus longtemps!
La plupart des pingouins rentraient déjà chez eux mais, hélas ou heureusement, quelques uns bien connus du royaume n'allaient pas s'en laisser compter...
Faire parler d'eux, c'était aussi ce qu'ils aimaient!! Et ils allaient le faire avec panache...comme à leur habitude!

Emi sentit plus qu'elle ne vit qu le moment était venu....
Une chance pour sa tenue d'avocate modèle, aux marches du palais, (bis pour les chanteurs), y a de tant belles filles, lon-la, y a de tant belles filles... que les gardes des dites portes ont à peine vu le public sortir et, sans cerveau irrigué puisque l'autre l'était trop, n'ont aucune réaction quand Emi passe et entre à nouveau.

Entrée fracassante ou entrée discrète, le plus grand, le plus fort, le plus prestigieux groupe armé du royaume est bientôt totalement en place et la bal va enfin commencé....
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Galovert
Un pas, deux pas, des pas qui résonnent talons en avant.
Galovert mis à l'eau de source ferrugineuse par une soldatesque surgie par derrière un talus,
s'était décidé à venir au procès de Raul qui l'appelait en témoignage.

Dans son message Le Volfoni "innocent aux mains pleines" voulait surement écrire "ponctuer sa plaidoirie."
Et la ponctuation, c'était tout à fait dans les cordes de l'Hydre.

Amusé par la hautaine hauteur de la salle des pas perdus aussi chichement éclairée que la justice auvergnate.
L'homme en renifla l'odeur ambiante épicée de pipi aigre et de cuir mal tanné.

... Et le nez froncé se vautre les guibolles dans l'embuscade aussi traitreusement allongée qu'une couarde armée locale.


- Aïeuuuh !

Tudieu !!
C'est bien l'Auvergne ça !

Laisser trainer des cadavres partout sous les bottes des honnêtes gens.


Se penche pour mieux voir,
écarte du bout de son gantelet une tripe.
Qui se termine par une bedaine toute raclureée d'un dernier repas encore chaud fumant, presque digéré par le bougre proprement saigné.

mmmmmh.... ?
Du travail d'artiste, pour sûr.
Ouvert comme un lapin et plumé comme une volaille.


Casque, hallebarde, cote de maille flanquée d'un ...

D'un blason de valetaille ducale ?
Mais ... C'est que je vais être en retard !!


Grand coup de pied dans la martiale charogne.
Et accélère le pas.

Pas perdu pour tout le monde.

_________________

Par le fer et la plume.
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