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[RP] Baptème de Margaut, Eamon et Tugdual

Quelfalas
Citation:
Officiant: Soeur Jeanne
Baptême de: Margaut, Eamon et Tugdual
Lieu: Eglise Saint-Michel du Mans
Date: 19 juin 1460


Aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres. Elle allait baptiser des nouveaux fidèles, ce qui rendait déjà la journée différente, mais encore plus des gens qu'elle aimait bien, qu'elle avait côtoyé.

Arrivée plutôt que les " a baptisé", elle mit de l'ordre dans l'Eglise. Rangea les affaires à gauche, à droite. Pour que tout soit propre et conforme au dogme de l’Église pour ces baptêmes là. Non pas qu'elle ne le faisait pas pour d'autres.

Elle vérifia que l’Église fut parfaite, et que tout fut prêt. Il fallait 6 cierges pour les baptisè et leur parrain ou marraine.




Les autres cierges étaient là.




Un sur un socle, le cierge non allumé mais qui sera allumé lors de la cérémonie, où la marraine ira prendre la flemme afin d’allumer son propre cierge, afin ensuite d’allumer celui de sa filleule.

L'autel est vraiment beau, le travail fait par Monseigneur Minlawa dans tout le diocèse laissait comprendre qu'il avait laissé des vraiment belle affaire !





Vers les 13h une apparition sur le parvis de l’église se fit ; Elle attendait la foule, mais surtout les baptisé et leur parrain-marraine respectif afin de savoir si l’on pouvait commencer.

Elle sur le parvis, la porte de l'église était pour l'instant fermée:[/i]


_________________
Eamon_de_treviere


Cette fois, c'était la bonne !

Ce baptême , Margaut et moi l'attendions depuis si longtemps que, sans notre Foy, nous eûmes fini par ne plus y croire.

Il avait donc fallu une nouvelle campagne aux côtés des Frères et Soeurs Hospitaliers pour que se reprofile à nouveau l'espoir d'être baptisés.

Le Mans... bien des amitiés s'y étaient nouées depuis la guerre du Ponant déjà, souvenirs doux amers faits de rencontres joyeuses en Taverne et d'âpres combats. Mais cette fois, nous nous en tirions sans une égratignure et une belle brochette d'amis désormais chers et fidèles.

Soeur Jeanne en faisait partie et c'est donc avec la plus grande joie que nous nous préparions, Margaut et moi à recevoir ce merveilleux Sacrement qui attesterait notre foy et notre appartenance à la fraternité aristotélicienne.

J'attendais patiemment que ma douce grenouille apparaisse, toilette faite, dans toute la grâce de ses 14 ans... si belle et déjà terriblement si femme !
Tug ne devait pas tarder lui non plus, ainsi, accompagnés de Victoire et sans doute de nos parrains et marraines, nous nous rendrions à l'église en un joyeux groupe... Joyeux mais conscient de l'engagement que chacun d'entre nous s'apprêtait à prendre.

_________________
Victoire.
"Que la douceur de l’amitié soit faite de rires et de plaisirs partagés." Khalil Gibran


[Sur le chemin de l'Eglise]

Installée dans le coche qui la menait au triple baptême tant attendu, Victoire se tient droite comme un I pour éviter que sa coiffure ne s'échappe durant le voyage, ses yeux se ferment mais le sommeil n’est pas la.
Face à elle, Louison, la fidèle Louison qui depuis le départ n'a de cesse de marmonner après la chaleur, les ornières et le cocher qui prend les virages au grand galop.
Paradoxalement, cela convient à Victoire, cela lui plait même, ainsi elle peut sermonner à souhait sa camériste qui a toujours l'audace de se mêler de ce qui ne la regarde point.


Vous êtes de plus en plus insupportable Louison, prenez-donc un livre cela vous évitera de grommeler, au moins vous vous cultiverez ! Connaissez-vous cette histoire ?....

Et d'ouvrir son grimoire aux huit-cent quatre-vingt-quatre feuillets en pointant l'index sur le haut de la cinquantième page de droite.

"Un jour un jeune homme se rendit chez un maître d'armes et lui demanda:

- Maître, je voudrais apprendre l'art de l'épée, combien de temps me faudra-t-il ?
- Dix ans...
- Mais c'est trop ! Je n'aurai jamais le temps...
- Alors vingt ans...
- Mais c'est beaucoup trop !
- Alors trente ans !!!"


Voyez-vous Louison ce texte vante les vertus de la patience, il nous enseigne également quelque chose de plus subtil.
Lorsque l'on désire apprendre quelque chose, l'état d'esprit dans lequel on aborde cet apprentissage est très important.
Si l'on trouve le temps long avant même de commencer, sommes-nous certains d'aller jusqu'au bout ? Il en est de même pour ce voyage, vous marmonnez depuis la troisième minute du trajet, j'aurais mieux fait de ne point vous emmener. A présent taisez-vous, nous sommes bientôt arrivés !


Malgré une brume de fureur qui voile son regard, la jeune Duchesse garde son calme, enveloppée par la joie qui emplit son coeur en pensant aux trois baptêmes qu'elle espère depuis si longtemps.

[Parce que le rose stimule l'optimisme]

D'une main gracile Victoire remet en place chacun des jupons de sa robe. Rien d'extravagant mais sa mise est adaptée à la circonstance, pour faire honneur à son fiancé et à ses amis.
Le pas léger, elle ne sautille pas mais avance lentement vers le parvis, arborant un fin sourire éclairés par ses azurs pétillants.

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Tugdual_de_joncheray
Le Mans: il fallait donc aller si loin pour se faire baptiser. Et attendre si longtemps. Combien de mois déjà? Tugdual l'avait plus où moins oublié. À compter les semaines comme il l'avait fait en compagnie de Victoire, il avait fini par manquer de doigts pour faire le compte, si bien qu'à un moment il s'était résolu à penser que cela arriverait... Un jour. Ce jour il serait prêt, mais en l'attendant, le temps que cela prenait n'avait plus d'importance. C'était mieux ainsi d'ailleurs, car attendre était usant, et s'il avait fallu être usé avant l'âge cela n'irait pas du tout. Surtout qu'ils étaient tous les deux tout jeunes, bien que leur amie Margaut aimait à taquiner Tugdual en lui disant qu'à 16 ans il était vieux, et lui de répondre qu'elle était bien jeune!

Simplement vêtu de sa tunique d'auxiliaire de l'Ordre des Hospitaliers, le jeune homme Joncheray avait quitté l'auberge où il logeait pour rejoindre l'église Saint-Michel du Mans. Bien qu'il s'était fait à l'idée que ce baptême n'ait lieu qu'"un jour lointain" sans savoir lequel et que sa frustration sur les délais de sa pastorale et donc de son baptême s'étaient évanouis avec l'arrivée de la résignation, Tugdual n'en était pas moins soulagé qu'enfin ce jour soit arrivé. c'était donc avec un air détendu et heureux qu'il se pointa à l'église où son ami Eamon en était déjà à gravir les marches du parvis.Il était convenu qu'ils entreraient à l'église tous ensemble et cela promettait d'être beau, notamment les robes des damoiselles, s'il fallait en croire les discussions qu'ils avaient eu tous ensemble l'avant-veille. En quelques enjambées rapide, le jeune Joncheray rattrapa son ami avant de l'agripper par l'épaule:


Bonjour mon ami! Bien dormi? ... ou la surprise de la robe de ta Margaut a-t-elle occupé toutes tes pensées cette nuit?!

Ne retenant pas un éclat de rire, Tugdual posa la main sur son épaule et l'attira en direction de Quelfalas qui se trouvait sur le parvis. Sans elle rien de tout cela n'aurait pu être possible, car elle était celle qui avait réalisé les démarches pour que cet événement marquant de leurs jeunes vies ait lieu.

Bonjour ma soeur! Comment allez-vous? Quelle belle journée ne trouvez-vous pas?

Tugdual ne croyait certainement pas si bien dire, car c'est à ce moment que Victoire choisit de faire son apparition... Ou sa révélation. Grâce et beauté victorienne... Que demander de plus, sinon l'arrivée de Margaut pour compléter cet heureux portrait.
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Quelfalas
Et voilà les premiers étaient là. Heureuse de voir que même avec la distance, ils étaient venus. Ils avaient la foy. Cela se sentait. Hospitaliers, engagé volontaire. Justice et bonté guidaient leurs pas.

Victoire était là, du haut des ses 14 ans. Tugdual aussi, qui n'avait pas l'air beaucoup plus vieux. Encore des jeunots. Eamon n'avait pas l'air des plus vieux non plus. Mais bon cela importait peu. Ils se lançaient dans la foy, et c'est cela qui importait !

Il fallait leur faire passer la dernière porte. Celle qui confirmait leur engagement envers Dieu. Et elle était celle qui les aiderait, avec leurs parrains et marraine à le faire !


Bonjour ma soeur! Comment allez-vous? Quelle belle journée ne trouvez-vous pas?


Bonjour mon frère ! Je vais fort bien ! Et vous même? La journée est superbe pour se faire baptiser ! Je vous envierais presque! Le Très haut est avec nous!

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Silec
Lettre de son fils arrivée tardivement engendrant préparatifs en accéléré. Silec avait lui-même donné l’ordre de mise en place du carrosse. Il n’était pas question de raté le baptême de son fils pour rien au monde.

Le voyage c'était bien déroulé, depuis le Bourbonnais Auvergnat. Ils avaient voyagé jour et nuit changeant l’équipage au gré des relais.

Mathilde, Silec, approchaient du Mans. Silec avait choisi le carrosse pour cette fois, c’était plus confortable. La ville est en vue mais noire de monde et se frayer un chemin à travers la foule est difficile. Des carrioles circulent pour approvisionner le marché en ce jour et bloquent souvent les rues.

Ils approchent, enfin, des palefreniers s’empressent de venir tenir ses chevaux, un valet viens ouvrir la porte du carrosse. Mathilde descend de celui-ci, Silec la suivant.
Silec, s’époussette ouvre sa cape, et entre tenant la main de sa femme. Attendant qu’il voie plus clair, le contraste lumière et pénombre de l'église Saint-Michel en étant la cause première.

Ils se dirigent discrètement vers les places qui leurs sont affectées. Les distinguant nettement maintenant que ses yeux ce sont fait à la pénombre de la grande salle, il aperçoit enfin les sièges et bancs ainsi que les personnalités présentes. Puis un grand sourire illumine son visage en voyant Victoire mais point de fils à l’horizon. Il doit surement se préparer….. Puis il l’aperçoit.

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Eloso
Heureusement, les hasards des campagnes l'avaient déposé, tel la vieille carcasse d'un requin edenté échoué sur une plage, non loin de la capitale de la rillette.

C'est donc sur un cheval blanc d'écume, et la cuirasse ternie, que l'Auvergnat freine des quatre fers sur le parvis de l'église. Il saute à terre, juste à temps pour prendre un genou dans le dos, et une botte dans les fesses. Un moyen bien utile pour réaliser que la vicomtesse avait choisi de descendre du meme coté que lui... Collision peu violente heureusement, qui ne les empeche pas de gravir les marches, bien qu'il boite un peu, le temps que ça passe.

La porte passée, il jete un oeil sous la nef. Surprise, il aperçoit, en plus de Tugdual, Margaut et Eamon. Décidement le monde est petit ! Un peu plus loin, le duc de St Nectaire. Moult fois croisé, en une autre vie, il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine...

Un regard à chacun, un signe de tête collégial en guise de salut, et il offre son bras au Grand-Maître de l'Hospital.

Une pause toilette serait... bienvenue.
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Leello
Ah bah voilà ... il faut toujours que l'ours ait les mêmes idées qu'elle au même moment ... résultat garanti ... elle le piétinait ...
Enfin il avait l'habitude ! ou faisait semblant de l'avoir en masquant sa douleur tel un homme fort qu'il était !
Bien entendu ... il en profitait pour grogner, plus exactement ça lui donnait l'occasion de le faire parce que c'était devenu vital avec le temps, fallait qu'il grogne très régulièrement dans la journée, et pour se donner bonne conscience il cherchait une bonne excuse qu'il venait trouver sous la botte de son Grand Maitre préféré.

Léger sourire pour se faire pardonner, histoire qu'il retrouve le sien car il avait un rôle important pour cette cérémonie et il fallait qu'il soit sous un bon jour.

Toujours est il, que son presque vieil ami, frère ou grand maréchal, l'avait invité à l'accompagné au baptême de son futur protégé qui n'était autre qu'un autre de leurs frères. Elle avait accepté, et était finalement heureuse de l'avoir fait d'autant qu'elle avait le plaisir de revoir certains des accompagnants hospitaliers qu'elle avait particulièrement apprécié.

Elle entra donc aux côté d'Eloso, saluant les personnes présente d'un hochement de tête, reconnaissant dans l'assemblée quelques têtes croisées en BA, ce qui ne pouvait que la conforter dans son choix.
Dans le même temps elle saisit le bras offert, et regarde Oso en souriant.


Eloso a écrit:
Une pause toilette serait... bienvenue.


Et bien ... heu vous me trouvez poussiéreuse ?

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Eloso
Il retient un rire, et baisse un peu plus la voix encore :

Poussièreuse ? Ma soeur vous êtes comme à l'accoutumée, resplendissante ! Je sais maintenant pourquoi le soleil se cache, un de ses reflets dans vos yeux aveuglerait à coup sur les trois quarts du comté ! Et encore, je suis large en comptant un quart d'yeux déjà crevés. Non, non, c'est moi qui sens un peu trop le cheval, je trouve...
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Leello
A cet instant très précis, et de par ce qu'elle entend, elle est plutôt contente d'avoir pris son bras, car avec une phrase comme celle là, elle n'était pas loin de tomber à la renverse. Bah oui, il ne l'avait pas habitué à ça et avant même qu'elle ait intégré le compliment elle se prend les pieds dans la seconde marche, ce qui la fait quelque peu perdre l'équilibre. Heureusement personne ne voit rien et elle redresse la barre à temps avant de regarder le Grand Maréchal avec de grands yeux.

Merci très cher ... mais vous êtes sur que vous allez bien ?


Presque inquiète et aussi un peu taquine elle lui sourit, tout en appréciant son effort elle lui murmure.


Vous êtes comme à votre habitude un cavalier parfait, mais n'en faites pas trop je pourrais rougir !
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Margaut_de_roanne


Il était une fois une jeune princesse rêvant de crapal, de prince, de baptême et de mariage. Cette même princesse avait eu l'honneur de rencontrer un crapal devenu un merveilleux prince charmant. Mais voilà le baptême lui se faisait attendre. Il tardait, il tardait, il tardait, au point que la jeune princesse avait perdu tout espoir d'être un jour baptisé. Cette histoire date de quelques mois aujourd'hui elle prend fin, car aujourd'hui ce n'est pas un mais trois baptêmes qui vont avoir lieu, dont le sien. La jeune Margaut du haut de ses 14 ans va enfin pouvoir réaliser un autre de ses rêves.

Des préparatifs qui s'éternisent....

- Flo, par pitié, pressez vous, pressez vous, je vais être en retard. Vous savez depuis combien de temps j'attends ce baptême, alors pressez vous par pitié. Ma robe verte vous savez, celle que mon prince m'a offerte, je tiens absolument à porter celle ci, faites comme vous voulez mais trouvez là, et vite.

- Patience Demoiselle Margaut, patience, vous n’avez toujours pas appris cela, à trop vouloir trop vite on ne finit par rien avoir du tout.

- N’ais-je points assez patienté pour ce baptême ? Voulez vous réellement que je sois en retard ?

- Non demoiselle, cessez de gesticuler de la sorte, j’ai votre robe.

J’étais si impatiente d’aller à mon baptême que j’étais d’humeur exécrable et je m’emportais à la moindre contrariété. Flo, ma camériste, étant la seule présente pour l’heure prenait pour l’ensemble du royaume de France.

Je savais fort bien que je pouvais me montrer réellement mauvaise lorsque je voulais quelque chose de précis et que je ne l’avais pas. Il faut dire que j’avais pour le coup des circonstances atténuantes. J’avais fait ma pastorale depuis des mois et à peine avait-elle été terminée que j’avais demandé à mes parents d’organiser mon baptême.

La vie fut peu clémente avec moi et mon baptême fut maintes et maintes fois reporté. Aussi je ne voulais absolument pas être responsable d’un nouveau report pour cause de non présence. Je ne voulais pas non plus m’y présenter vêtue comme à l’accoutumé.

Certes j’avais la chance d’avoir une grande quantité de robe toute plus jolie les unes que les autres mais celle si, ma verte, ma préférée, je l’avais réservé pour l’occasion. Lorsque je l’aperçus dans les mains de ma Flo, je cessais de bouger avant même qu’elle ne m’en intima l’ordre. Je me laissais habiller gentiment pressée que j’étais de rejoindre mes amis et mon prince à l’église pour nos baptêmes.

Alors que ma camériste finissait de me vêtir je me m’y à songer à ma Victoire qui m’avait fait l’honneur d’accepter d’être ma marraine. Je l’imaginais s’impatientant devant l’église, en attendant que sa filleule se décide à venir. Je l’imaginais déjà, me reprochant mon retard ou encore d’avoir mis trop de temps pour choisir ma robe où que sais-je. J’éclatais de rire sans même m’en rendre compte sous le regard étonné de ma
camériste.


- Vous imaginez Victoire, si je tarde trop elle risque encore de s’énerver après moi.

Victoire la protégée de ma mère, une amie que la vie m’avait offerte moi qui croyais ne jamais en avoir. Depuis jamais nous nous quittions très longtemps, toujours là l’une pour l’autre, nous aidant et nous supportant quoi qu’il advienne. Une amitié sincère, bien plus que cela, elle était comme une sœur, celle que je n’avais jamais eut.

- Demoiselle Margaut, vous voilà fin prête, nous partons.

- Evidemment que nous partons, je n’ai que trop tardé.


Sur le chemin de l’église …. Une arrivée en trombe.

- Qu’est ce donc que cela ?

- Voyons demoiselle Margaut un cheval vous le voyez bien.

- Evidemment que je le vois Flo, me prenez vous pour une idiote, mais vous ne songez tout de même pas à ce que je chevauche jusqu’à l’église ?

- Vous comptez vous y rendre comment en marchant ?

- En marchant ? Vous plaisantez j’espère, ma robe et ma coiffure ne survivront pas, il y a bien un coche, voire même une chariote cela fera l’affaire.

- Grand Dieu, Demoiselle Margaut, vous êtes invivable, je me demande comment le messire Eamon fait pour vous supporter.

- Floberte ? Vous dépassez les limites là, taisez vous.

J’avais finalement réussie à récupérer un coche ce qui me permis de me rendre à l’église en conservant au mieux ma robe et ma coiffure. Je voulais être parfaite pour ce grand jour, même si je savais que le seigneur n’avait cure de la manière dont nous étions vêtus. Je voulais qu’Eamon soit fier de moi.

Lorsque le coche approcha de l’église je jetais un coup d’œil en direction du parvis sur lequel j’aperçu mon ange blond ainsi que mon ami Tug. Comme je le pensais j’étais bonne dernière. Il me semblait même reconnaitre le père de Tug bien que je n’en étais pas sure. Et cette jeune fille de dos, ce devait être Victoire à n’en point douter. Toute heureuse de la voir se diriger vers le parvis je descendis du coche avant même qu’il ne soit complètement arrêter manquant de me retrouver le nez par terre si ma camériste ne m’avait pas rattrapé de justesse.


- Margaut faites doucement je vous en supplie.

- Oui, oui ... Victoireeeeeeeeeeeeeeeee, je suis là.

Alors que je me dirigeais vers elle lentement pour éviter un énième reproche de ma camériste je la vis bifurquer sur la droite. Etonnée, je me mis à hurler vers elle.

- Victoire, mais où vas-tu, c’est tout droit l’église m’enfin.

Elle ne semblait pas m’entendre aussi je me mis à courir en sa direction espérant la rattraper avant qu’elle ne s’en aille, avec elle on pouvait s’attendre à tout. Dans ma précipitation, j’oubliais instinctivement les recommandations de ma Flo. J’oubliais donc de relever mes jupons et c’est juste quelques pas plus loin que ma course s’arrêta nette. Mes pieds se prirent dans le jupon et m’envoyèrent dans la seconde qui suivit au sol. Je venais de m’affaler devant les yeux de toutes les personnes présentes sur le parvis.

- Demoiselle Margaut Grand Dieu, vous n’avez rien ? Vous n’écoutez rien, je vous avais dit de vous montrez patiente, Grand Dieu.

Ma Flo m’aida à me relever alors qu’énerver en voyant les dégâts que venait de subir mon bien précieux, j’en oubliais Victoire qui s’éloignait toujours.

- Regardez moi dans quel état se trouve ma robe et cessez de blasphémer Flo. Essayez plutôt de me rendre présentable. Part tous les Saints du royaume de France, que va penser Eamon de moi.

- Demoiselle Margaut, cessez de blasphémer.

- Il suffit.

Je tirais alors sur ma robe pour la retirer de la main de Flo qui enlevait la poussière. Je pris alors la direction du parvis en rougnassant.

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Victoire.
"La foi, la liberté et l'amitié sont les principaux biens de l'âme de l'homme." Tacite

Avant de fouler le parvis Victoire bifurque vers la droite et pousse doucement la porte de la boulangerie du coin. Le son du carillon la met déjà en appétit, à l'intérieur tout n'est que sucre et ravissement. Le miel fait les tartines blondes, les petits pains ont l'air heureux et le boulanger a forcément le coeur généreux.
Les tartelettes aux cerises sont si ventrues qu'elle se penche pour les observer de plus près, alors pour les libérer au plus vite de la vitrine, elle demande à ce qu'on lui emballe la douzaine alignée devant elle.
Satisfaite de sa trouvaille, Victoire prend le temps d'organiser ses pensées, non la gourmandise n'est pas une faute, c'est une action de grâce, tout simplement, surtout lorsqu'ensemble l'on partagera les "douceries" aux fruits rouges après la célébration.

Sa boîte précieusement coincée au creux du coude, Victoire rejoint enfin le parvis et c'est une petite bouille gracieuse qu'elle affiche lorsqu'elle aperçoit Tugdual et Eamon. Ne retenant plus son empressement, la Sauterelle allonge le pas et le transforme en sautillements légers pour les retrouver.
Dans un même temps le Grand Maître entre dans l'édifice accompagnée de son grognon de vassal qu'elle espère ne pas voir ronchonner durant la cérémonie.
Note rapidement dans un coin de sa tête : surveiller le Grand Maréchal ! Tandis qu'elle en était à ses réflexions, elle se réjouit de voir que le Duc de Saint Nectaire entre lui aussi accompagné de son épouse. Tugdual sera donc rassuré et heureux d'avoir son papa près de lui en ce jour si important pour lui.
Compte dans un autre coin de sa tête si le nombre de tartelettes suffira pour satisfaire tout ce monde. Note dans la foulée qu'habituellement les goûters sont réservés aux plus jeunes..... Tant mieux !


Je ne suis pas en retard, j'ai simplement été retenue par des tartelettes qui imploraient qu'on les libère de leur vitrine, dans ma grande bonté je n'ai pas pu résister forcément !

Une tendre bise sur la joue de Tugdual, une autre attribuée à Eamon et Victoire de lancer un regard noir à Margaut qu'elle voit rougnasser comme toujours.

Margaut !!!

Puis elle se tait, salue Quelfalas chaleureusement, saisit le bras de Tugdual puis engage le pas vers l'église avant de se retourner.

Après l'heure c'est plus l'heure, alors dépêchez-vous !
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Eamon_de_treviere


Il est des traditions qui s'installent parfois sans même qu'on en prenne réelle conscience. Que ce soient des Traditions familiales, populaires, culturelles, cultuelles ou, tout simplement installées par la redondance impitoyable des petites choses de la vie.

Les catastrophes "margautesques" - passez moi ce néologisme - font partie de celles-là !

Du haut de mes quatorze ans, je n'ai pas le souvenir d'une cérémonie à laquelle Margaut et moi participions durant laquelle nul incident, fâcheux, comique, mais jamais passant inaperçu ne se fut produit !

Farces, facéties, maladresses aux conséquences parfois dramatiques, émaillèrent, sans exception, toutes les cérémonies auxquelles nous participâmes.

J'espérais avec ferveur qu'il n'en serait pas de même pour notre propre baptême, brisant ainsi la chaîne infernale de la fatalité bourdesque qui animait systématiquement nos apparitions officielles.

Làs... cela se présentait mal !

Arrivé sur le parvis de l'église, je voyais arriver les invités, les amis. Accueillis par Soeur Jeanne sur le visage de qui un doux sourire planait, tout ce joli monde attendait le moment d'entrer dans l'édifice en bavardant avec une bonhomie sereine.


- Bonjour mon ami! Bien dormi? ... ou la surprise de la robe de ta Margaut a-t-elle occupé toutes tes pensées cette nuit?!


Brave Tug !... cher ami... ami cher à notre coeur à Margaut et à moi. Nous avions traversé bien des épreuves ensemble durant cette dernière campagne et cela avait fini de sceller une amitié désormais indéfectible.

- Bien dormi ?... ma foi, sommeil agité, je l'avoue, mon ami, mais je mettrai plutôt cela sur le compte du trac avant cet engagement solennel. La robe de Margaut n'est pas une grande préoccupation, si ce n'est l'impatience de la voir paraître revêtue de ce vêtement... Ce fut mon cadeau pour son quatorzième anniversaire...


Mais déjà Soeur Jeanne nous accueillait...et Victoire s'approchait, souriante et resplendissante ! Bisous échangés, sourires... tout semble se passer dans la plus grande sérénité.

Et soudain !

Une tornade Verte s'abat - au propre comme au figuré - sur le parvis de l'église tandis que tous déjà s'éloignent direction l'Eglise.

Je me précipite, mais Floberte a déjà aidé ma Grenouille à se relever...


- Mon ange !... tu n'as rien ?... ta robe ?


Aristote soit loué, la robe est intacte à peine froissée et légèrement poussiéreuse. Flo a vite fait d'effacer les outrages de cette chute malencontreuse... Mais fichtre, pourvu que cet incident ne soit pas annonciateur de plus grande catastrophe !

Un doux sourire à ma Duduche, un tendre baiser au coin de ses lèvres si douces et je lui tends galamment le bras :


- Viens ma douce, tout le monde entre dans l'église, ne faisons pas attendre nos amis.


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Eloso
C'est quand même étonnant, que sa présence suffise à faire choir les femmes, constate t-il, surpris. La première à tomber est la plus proche. Leello qui se prend les pieds dans le tapis, c'est assez rare pour être noté, et ce d'autant plus que de tapis il n'y a pas.

Une marche y suffit, et le poids à son bras augmente considerablement, le temps que la dame retablisse un équilibre précaire, non sans faire pencher dangereusement l'edifice branlant de leur association. Non qu'il branle habituellement, mais là, allez savoir pour quelle obscure raison, ils ne tiennent guère sur leurs pattes.
Une langue mauvaise aurait sans doute avancé l'hypothèse de la boisson, mais nous la balayons energiquement, pour avancer celle des trop longues heures de cheval. Enfin, peu importe au fond, l'important est de considérer que ce mouvement, bien que discret, lui permet d'apercevoir la gamelle de Margaut sur le parvis. Ouch, une robe aux chiffons, une !

Evitant de rire devant l'accumulation de chutes, parce qu'il ne faut pas se moquer, il pousse sa cavalière vers un banc, lui répondant sur le meme ton :

Je vais très bien, il se trouve simplement que tout lieu de culte me donne envie de louer la plus belle création du Très-Haut. Et ma foi, vous voir rougir est un challenge qui m'interesse fort, ma soeur... Je vais reflechir aux moyens à déployer !
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Quelfalas
D'autres arrivaient, tombaient, se relevaient. Le Grand maréchal était là, la Grand Maitre était là. Elle ne s'attendait pas à faire une cérémonie avec autant d'hospitaliers. Mais comme quoi, la fraternité était là. Ensemble pour ce sacrement si important. Chacun dans sa tâche. C'était une toute autre affaire que la dernière cérémonie en la basilique Saint Arnvald.

Heureusement, l’Église avait été préparé avec soin. Il fallait toujours que ce soit un lieu resplendissant de la lumière du Très haut.

Ce qui faisait Tugdual et Eloso, Margaut et Victoire, Eamon et Aurae. Le compte y ét....Non, le compte n'y était pas. Il manquait un parrain. Ce serait fâcheux de commencer sans lui. Il devait s'être perdu en route. Fâcheuse situation, pourtant, le Mans était pas si petit que cela comme village.

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