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[RP - Mai] [Fermé] Salon du Boudoir, fait ce qu'il te plait

Desiree.
Désirée, s'il y a une chose qu'elle n'aime pas, ce sont les émotions fortes.
Et en l'occurrence, un malotru et toute une ribambelle de tordus venaient de lui en procurer, du coté de la porte.

Heureusement, Rouquine et Conan avaient assuré, renforcés par Jules et Marceau.
Elle s'était discrètement servi une larme de vieille poire, histoire de se requinquer.
D'habitude, elle évitait de boire.
Mais là, il lui fallait bien ça !
Elle la lampa donc à petite gorgées.

Et des coups retentirent à nouveau.
Un soupir lui échappa.


Laisse, Conan. Tu dis qu'il n'y a plus personne de disponible et que nous sommes fermés. La personne n'aura qu'à revenir demain.
Sauf s'il s'agit d'un de nos habitués bien entendu.


Un habitué, on le connaît, on a moins de chances de finir égorgée sur le palier.
Elle se tourna vers Rouquine:


Je suis rompue de fatigue, on peut bien s'offrir une soirée sans travail n'est-ce pas ? Nous n'en avons pas eu depuis novembre!

Et de fait, elle baillait, dormait quand elle le pouvait, mais certainement pas assez. Une bonne nuit réparatrice, ça ferait des économies en poudres et fards cachant les cernes.
Elle ajouta, toujours vers Rouquine:


Ma chambre est toujours vide, tu peux venir dormir avec moi si tu es fatiguée!

L'ordre des choses était quelque peu différent en temps normal, mais après tout, Marceau pourrait toujours somnoler sur un fauteuil en attendant que sa chambre se libère, et libre à Rouquine d'aller le rejoindre à ce moment, d'ailleurs !

La blonde se tourna vers le porter/serveur, voulant tout de même vérifier que le client du dehors n'était pas un habitué.

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© Victoria Frances et Andy Fairhurst, création Atelier des doigts d'Or.
Rouquine
[Salon]

Je suis rompue de fatigue, on peut bien s'offrir une soirée sans travail n'est-ce pas ? Nous n'en avons pas eu depuis novembre!

Pour que Désirée parle de s'offrir une nuit de congé, elle devait être épuisée, songea la jeune rousse, cachant un regard inquiet derrière les boucles cruivrées qui s'echappaient de son chignon. Aussi hocha-t-elle la tête en souriant.

Ma chambre est toujours vide, tu peux venir dormir avec moi si tu es fatiguée!

Vrai que Jules était dans sa chambre... Et bientôt Alvan occuperait sans doute celle de Désirée si elle ne se dépêchait pas. Jugeant qu'une alcôve devrait lui suffir pour cette fois, elle s'empressa d'embrasser son amie sur la joue.

Non, file, toi, tant que ta chambre est encore libre, sourit-elle en désignant Alvan et sa compagne d'un coup de menton discret. Marceau et moi devrions peut-être rester, juste au cas où un habitué , ou une habituée, décidait de venir ce soir... Ca te dérange pas de me tenir compagnie, beau blond ?

Le compliment lui était toujours venu aux lèvres sans arrière-pensée, un peu comme un surnom. La beauté de Marceau était, de toute façon, une évidence. Mais depuis la fois où, à l'aube, il l'avait réconfortée de la mort de Baudouin, l'appellation se teintait de tendresse. Il avait, sans rechigner, supporté ses pleurs et ses silences, ses reniflements toute la nuit...

Si tu m'apprenais à me servir de ce jeu que tu as sculpté ?

En vérité, elle avait peur de se coucher... Depuis la mort de Baudouin, une nuit sans travail voulait dire une nuit sans ce sommeil lourd que seul l'epuisement physique peut apporter. Les nuits où elle travaillait peu, il lui arrivait souvent de s'eveiller en sursaut et se de lover contre marceau à la recherche d'un peu d'apaisement, après un cauchemar. Baudouin en etait toujours le personnage principal, parfois en sang, parfois l'appelant depuis le domaine des morts. Glissant son bras sous celui du jeune homme, elle se forca à sourire. Avec un peu de chance il resterait eveillé avec elle jusqu'à ce que le sommeil la gagne..
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
Conan


[Porte puis salon]

Rouquine avait pris les choses en mains et c'était aussi bien ainsi. Hop, l'homme fut raccompagné à la porte avec l'aide de Jules et Alvan. Finalement les patrons peuvent se montrer sympathiques. Le sourire est rendu à Rouquine. Cette atmosphère légère est malheureusement de courte durée. Déjà quelqu'un tape à la porte. Le même ? Froncement de sourcil. M'apprêtant à aller ouvrir, j'écoute les directives de Désirée. Un hochement tranquille et presque rassurant de la tête puis je m'en vais donc ouvrir pour constater qu'en l’occurrence, ce n'est pas un habitué. On ne perd pas ni politesse, ni sourire.

- Bonsoir messire. Navré mais nous sommes fermés pour ce soir, plus personne n'est disponible. Vous pouvez revenir demain. La bonne soirée.

Saluant à nouveau poliment de la tête et m'assurant que l'intégralité du message est passé, je ferme doucement la porte. Bon, alors il semblerait que les femmes du boudoir prennent une nuit de repos et Alvan n'a pas non plus de cliente pour la nuit. Moi je ne suis absolument pas fatigué. Enfin de toutes manières je ne suis jamais fatigué. Je vais simplement reprendre ma place habituelle, derrière le comptoir. Après tout il reste encore une cliente au salon. D'ailleurs ! Une fois n'est pas coutume, j'en reste bouche bée. Mais que fait Rouquine ? Le choix de la cliente se porte sur Marceau et c'est bien à lui qu'elle parle ainsi ! Rattraper le coup... rattraper le coup. Beau blond ? Bon, ça peut être moi ça, répondre comme si elle s'adressait à moi ! Sauf qu'elle vient de lui encercler la taille. Tout est fini.

- Damoiselle Rouquine ? Puisque vous avec un peu de temps, vous pouvez venir voir par ici ?

Je m'éloigne de Marceau et de sa cliente pour m'accroupir, comme pour lui montrer quelque chose.

Rouquine
[Salon : Oh la bouuuuurde !]

Damoiselle Rouquine ? Puisque vous avec un peu de temps, vous pouvez venir voir par ici ?

Qui...qui me parle ? Se retournant, la jeune rouquine arque un sourcil étonné que le jeune Conan, d'ordinaire si silencieux, lui mande de venir lui parler. Que lui veut-il donc...? Un coup d'oeil à Marceau pour lui demander de l'excuser et...

Oh.

Déglutit, Rouquine. La cliente, ce n'est pas à Alvan qu'elle parle, c'est à Marceau ! Lâchant vivement le bras du blondinet, un peu comme si elle s'était brulée, elle sourit, gênée.


Ahem. Pardonnez moi, madame. Les récents évènements m'auront égarée...

Cette femme ment ! C'est pas du tout l'arrivée de soldats en armes qui l'a désorienté, mais on se rattrappe comme on peut....

Rouge comme une pivoine, elle se tourne vers Conan et se hâte à son côté. Oh la bouuuuurde ! Maintenant, à voir le regard du jeune sommelier/gardien sur elle, elle comprend pourquoi il l'appelle... Et son regard le remercie d'avoir eu la présence d'esprit qu'elle n'a pas eue, alors qu'elle tente de recouvrer un touuut petit peu de contenance en agissant comme si de rien était.


Oui, Conan, tu désirais ?

Ben quoi, faut sauver les apparences quand on manque de sommeil depuis un bout de temps. Forcément, à fuir les cauchemars, on se fiche dans la panade. Elle s'accroupit près de lui, les yeux ostensiblement braqués sur une tâche inexistante au sol et tout bas, elle ajoute..

Merci... Je...suis visiblement plus fatiguée que je le croyais...
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
Conan


[A contempler le carrelage du boudoir.]

- Et il y a un loir aussi.

Voilà, je montre un trou de souris inexistant. C'est de cela donc je suis censé lui parler. Mais nous sommes de dos alors j'en profite pour lui sourire gentiment et de là où nous nous trouvons, Marceau et la cliente ne peuvent entendre nos chuchotements, je lui réponds donc.

- Vous ne devriez pas sermonner votre fatigue, damoiselle. Elle vous est d'une grande utilité, la nuit.

J'ai bien retenu la leçon de Désirée. A présent je parle aux propriétaires du boudoir avec prudence et respect, sans jamais ne montrer aucune familiarité.


- Et si vous n'en voulez pas, je vous l'achète.

Savait elle ce que c'était de rester éveillé tout une nuit, souhaitant de toutes ses forces le sommeil ? Le sommeil qui fait oublier, qui fait s'oublier. Peut être. Enfin qu'importe, je suis bien trop bavard. Pour survivre, il faut savoir se taire. J'excelle dans cet art. Mais cette fois ci, dans cet endroit, j'ai juste envie d'avoir un peu confiance. Un tout petit peu.

- A votre place, j'irais avec Madame Désirée. Enfin...

Non, qu'elle n'aille quand même pas croire que...


- Pour vous reposer. Alvan et moi seront assez de deux pour la porte.

Je lui demanderai bien si l'offre du verre tient toujours mais j'en ai assez fait, assez dit. Secrètement, ces breuvages qui attirent pratiquement tous les clients me fascinent assez. Je sais que ce n'est pas comparable avec les bières de mauvais gouts que je n'ai d'ailleurs jamais apprécie. Seuls mes yeux trahissent peut être mon désir, j'ai toujours été trop sincère.


Rouquine
Elle se mord la lèvre à l'évocation d'un loir devant une cliente, mais bon, il lui rend service, ce n'est pas le moment de lui faire reproche pour si peu...

Vous ne devriez pas sermonner votre fatigue, damoiselle. Elle vous est d'une grande utilité, la nuit.

La nuit ? Vous voulez dire le jour...

Sourire amusé, vrai qu'il est difficile de se débarasser de l'idée qu'on dort la nuit... Il parle d'acheter .. sa fatigue... ? Tiens, a-t-il tant de mal à dormir, lui aussi..? L'oeil interessé, elle l'observe. Peu bavard, c'est la premiere fois qu'il lui donne ne serait-ce qu'une once d'information sur lui.

A votre place, j'irai avec Madame Désirée. Enfin....Pour vous reposer. Alvan et moi seront assez de deux pour la porte.

S'il était à sa place ? Peut etre fuirait il aussi la solitude d'une nuit blanche, ou peuplée de cauchemars... aussi répond-elle hâtivement, et catégoriquement.

Pour la porte oui, mais pas si un habitué arrive. Il est encore tôt.

A-t-elle surpris le regard du jeune blond se posant sur les verres, l'a-t-elle juste imaginé, se souvient-elle d'un coup de sa proposition.... où veut-elle simplement éviter d'aller se coucher ? On le saura sans doute jamais, mais elle passe à nouveau son bras sous le coude du jeune blond, l'entrainant vers le bar.

Alors, ce verre ?

Et de sourire à Alvan en l'approchant. Un verre, et l'occasion pour elle de faire d'une pierre deux coups : mieux connaître ses employés, et fuir son lit, surtout vide...Non, elle n'a pas oublié qu'elle peut dormir avec Désirée. Mais la blondine s'endormira à peine la tête sur l'oreiller, à tout les coups, et même si elle restait éveillée, Désirée n'est pas du genre calin... Pas comme Marceau, se surprend-elle à penser en jetant un regard en biais au courtisan. Faut bien l'avouer, il lui a eté d'un grand soutien ces derniers temps.
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Vincent_de_la_vilere
[Le soir]
Le portier fis savoir à Vincent que l'établissement fermés, L'homme s'inclina il allait revenir demain soir. l'homme mis sa capuche, alluma sa cape et partis on ne sais où.
Ce qui était sur, c'est qu'il ne rentré pas chez lui. Il passa la nuit dans une taverne à écouter la musique
Conan


Le geste de Rouquine me surprend un peu, sans doute me gêne-t-il aussi légèrement, je n'ai pas l'habitude. Je ne comprends d'ailleurs pas vraiment son hésitation entre le vouvoiement et le tutoiement. Peut être ne sait elle pas choisir entre sympathie naturelle et conduite logique d'une patronne. Alors quand nous rejoignons Alvan, je préfère reprendre la relation serveur-client, qui est bien plus simple à gérer et je souris avant de demander.

- Que souhaitez vous prendre ?

Je m'étais bien mis cela en tête : pour garder sa place, il ne faut jamais oublier qui dirige et qui obéit. Tel était le mot d'ordre. Beau sourire de la rousse ou non. Peut être qu'avec le temps... qui sait.

Rouquine
[ au comptoir]

Toute à sa gêne d'avoir fait une grosse bourde, elle ne s'est même pas apercue qu'elle l'a vouvoyé, mais la légère raideur dans le bras auquel elle s'est accroché, son corps l'enregistre immédiatement, surement par déformation professionnelle. Rougissant légèrement de son laisser-aller qui décidément, ce soir, dépasse tout, elle lui offre un sourire un peu crispé.

Euh... un verre de vin rouge, ça ira. Là, tiens, cette bouteille-ci est entamée...

La proximité de Marceau et de sa cliente n'aide pas à la rouquine à se détendre, ça, c'est sur... Si elle pouvait se décider, songe-t-elle, au moins n'aurait-elle pas sous les yeux le rappel constant de sa bourde... Et Marceau, que doit-il penser, mon dieu ! Qu'elle perd la boule, surement... Reportant son attention sur Conan, elle sourit du mieux qu'elle peut.

Alors, dis moi, tu ... euh... tu te sens bien, ici ?
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
Marceau
[Comptoir, plus pour longtemps]

Ah oui la demoiselle n'était pas en reste. Elle était demandeuse, elle allait devoir le guider un peu plus sur ces souhaits. D'ailleurs elle n'était pas farouche vu comment elle se comportait avec lui. Il en profita après tout il était pour en plus. La main du blond vint caresser le dos de la cliente tout en exerçant une pression pour la rapprocher plus de lui. La donzelle semblait vouloir jouer un peu avec lui, rien de tel pour attiser l'homme qu'il était, formé aux jeux des nobles.

Il se sera un peu plus contre la cliente, lui montrant ainsi que la réponse à sa question était évidente. Il était son homme. Mais il devait en savoir plus sur ses gouts pour la guider vers le lieu adéquate. L'alcôve, une chambre, le mur du couloir, après il l'avait déjà fait. Avec Jutta dans la cuisine ça limitait maintenant les escapades un peu osée mais avec les alcôves tout était permis au niveau débauche. La main du courtisan vint caresser le cou offert avant de murmurer.


Et quels sont les gouts de madame concernant les lieux d'ébats ? Plutôt discret ou provoquant ?
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Conan


[Comptoir]

Du vin donc. La bouteille qu'elle me désigne vient de Bourgogne. J'aimerais bien connaitre les divers nectars que je peux servir mais la seule chose que j'ai apprise est de mettre telle boisson dans tel verre. En somme, je suis plutôt piètre serveur. Enfin je sers Rouquine et me prends un verre aussi. Avec curiosité, je trempe mes lèvres dans le vin. C'est la première fois que j'en goûte un de cette qualité. Ce n'est pas mauvais et j'aime plutôt bien, en fait. Cela produit une drôle de sensation dans le corps, une chaleur.

Tandis que je suis concentré sur le goût du liquide que je bois, Rouquine semble assez perturbée. Par quoi ? Aucune idée, je suis pas devin. Je pense que c'est lié à Marceau et son inattention. Je lui souris aussi, avec grand professionnalisme. Il atteindra bientôt la perfection de la sympathie, ce sourire.
Si je suis bien ici... La vie est plutôt monotone mais mon caractère est de toute façon celui d'un automate alors... Pourtant, je ne pense pas être plus idiot qu'un autre. Simplement j'ai vécu des choses qui m'ont fait cesser de réfléchir. Je suis passé du jeune garçon insolent et presque cynique à un fantoche sans personnalité.


- Oui très bien, merci. C'est la situation la plus confortable que je connais depuis la mort de ma mère.

La concurrence n'est pas trop dure, il faut dire. Je m'ouvre encore un peu. Je n'ai pas envie de me borner à des réponses automatiques et ennuyeuses, il faut changer les idées de Rouquine.

- Vous êtes ici depuis longtemps ?

Surement m'avance-je un peu trop dans la discussion serveur-client que je souhaitais entreprendre par sécurité mais sur les thèmes "météo", on aura rapidement fait le tour.

Rouquine
[comptoir]

- Oui très bien, merci. C'est la situation la plus confortable que je connais depuis la mort de ma mère.

Ah tiens, il est orphelin, alors...? La rouquine hoche la tête avec sympathie. Si elle a toujours ses deux parents, elle n'en sait rien du tout. Elle pourrait être orpheline aussi... En tout cas elle n'a pas vu sa mère depuis si longtemps que ça pourrait bien être le cas... le résultat est le même.

- Vous êtes ici depuis longtemps ?

Ben ouais !

Prise au dépourvu, la jeune rousse lui jette un regard en coin et se reprend. Pas une façon de s'adresser au personnel, Rouquine ! Enfin c'est sûrement ce que dirait Désirée si elle pouvait l'entendre. Ca lui parait tellement évident, ce qu'elle fait là, qu'il ne lui est pas venu à l'esprit que Conan puisse l'ignorer... Se peut-il qu'aucun des quatre patrons du Boudoir n'ait jugé bon de s'étendre sur le sujet ?

Enfin je veux dire...

Une gorgée de vin pour se redonner contenance-la contenance d'une patronne- et elle reprend plus posément.

Je suis l'une des quatre fondatrices de ce lieu... Mais je m'aperçois que personne ne t'a compté notre histoire...

Petite moue songeuse. Combien de cette histoire peut-elle lui révéler sans contrarier les trois autres...?

On... travaillait ailleurs et... ben on...

S'est échappé. Non, mauvais choix de mots... Une nouvelle gorgée de vin.

Nous avons décidé de voler de nos propres ailes.

Oui voilà. Bien plus correct et présentable comme explication. Désirée serait fière d'elle.

Alors nous avons fondé ce lieu. Tous les quatre.

Elle sourit en resongeant à l'épopée qui les a menés ici. La fuite, la trouille... La solidarité. Les débuts à crever la dalle.

Et euh... toi ? Tu faisais quoi, avant...?

Elle sourit en plissant le nez, consciente de son indiscrétion.
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
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