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[RP] Un écrin pour mes joyaux.

Finn
Tout à la préservation de sa pudeur qu'il était, l'Irlandais ne desserra pas les crocs de sitôt.
Elle paierait, mais plus tard.

Le regard circonspect, il avisa les silhouettes indéchiffrables plantées quelques mètres plus loin sur leur chemin. La vue plus basse que dans ses jeunes années en arriva au même constat que celle de sa partenaire. Néanmoins, la fréquentation des jumeaux avait ceci de pratique qu'il crut en reconnaître la carrure chez l'un des deux protagonistes.

Que faire ?

Qu'il s'agisse de leur homme, d'un obscur client, ou du patron ayant été alerté par leur ramdam, finalement, peu importait. L'architecte des lieux n'avait offert qu'une seule issue à ce fichu couloir. Alors, à moins de risquer quelques plumes supplémentaires en traversant un nouveau mur...


- « J'ai vingt deux pièces à récupérer. » … Et je ne partirai pas sans.

L'Irlandais rassembla quelques plates disséminées à ses pieds et les pressa sous son bras. Le buste se gonfla d'air et, au pied du mur, la carcasse à moitié déloquée, imbibée de vinasse, et saupoudrée de poussière se mit en branle. Le pas boitillant et le faciès digne malgré les plaques de sang séché qui le rongeaient, le vieux seigneur cheminait comme si de rien n'était. Réduisant la distance qui les séparait de leur hypothétique menace, la main libre, la gantée de fer, annexa le pommeau de sa lame d'estoc dont le baudrier résistait avec acharnement aux secousses de sa démarche.

Tout était question d'audace et le Cazayous ne doutait pas que celle qui osait si souvent le sermonner d'une main leste en avait à revendre. Le palpitant avait beau tambouriner à mesure que le jour se faisait sur les deux ombres, la trajectoire ne semblait pas décidée à varier. Au prix d'un rapide coup d'œil à senestre sur les deux hommes qu'il dépassait, l'éventualité la moins jouasse se confirma.

Le Gaélique en lambeaux s'arrêta à leur hauteur et logea deux prunelles dissuasives dans celles du Jumeau, lui stipulant clairement qu'il n'avait en aucun cas intérêt à ébruiter au-delà de ces murs ce qu'il avait pu voir. Quant à son mystérieux acolyte, lequel les avait poussé à se planquer, il ne lui offrit qu'un raclement de gorge consterné avant de l'ignorer complètement pour reprendre sa marche.

Tirons-nous de là, j'vous en prie...

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Astana
S'ils y sont encore... vos écus.

L'Irlandais a dans les yeux cette étincelle de stupidité chère aux benêts des contrées un tant soit peu civilisées. À cet instant précis, le doute n'est plus permis. Et le pire, c'est qu'il va falloir suivre le mouvement annoncé. Aussi sûrement qu'il récupère les bribes de son costume semées ici et là, elle s’immisce dans leur chambre pour rafler la cape tombée durant la bataille et s'en couvrir dans un soupçon de dignité. De retour sur le pallier, le Joyau précède l'Écrin d'une légère avance qu'elle s'empresse de rattraper. Tout ça pour crever plus vite ?

Grognement.

Ce type est un calvaire ambulant, complètement abruti en plus d'être parfaitement inconscient. C'est une raclure orgueilleuse dont la trogne appelle au meurtre. Il vous crache à la gueule après vous avoir sourit, parce qu'il a un penchant pour la provocation teintée de drame. Et là, il court droit à la catastrophe, appâté par la gloriole. Mais ce type... en a une sacrée paire.

À ses côtés, bien que légèrement en retrait, l'employée affiche une mine fermée, peu amène. La mâchoire crispée. Dans l'ombre, la dextre se glisse entre les plis de la cape et se détend en frôlant les deux lames dissimulées à vue. Prête à réagir en cas d'affrontement, la blonde scrute les deux comparses en quête d'une faille. Contre toute attente, c'est lui qui marque un temps d'arrêt auprès d'eux. Bien que son intention très nette de les intimider soit compréhensible, la pression monte chez la scandinave. L'échange silencieux qui a lieu n'arrange en rien son état qui, une fois la route du Grisonnant reprise, empire sérieusement.

La boule de nerfs qu'elle est devenue ne sera pas aussi clémente à leur égard, malheureusement.

Peu soucieuse des conséquences à craindre, la Danoise attrape l'inconnu par le col et se faisant, le précipite un peu plus contre le mur mitoyen.


Bordel, vous êtes qui ?!

Des explications s'imposent. Gravement.
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Passepartout
Les ébats du couple ont bien émoustillé l'homme, qui a encore du mal à retrouver son souffle. Son imagination galope pendant que l'homme suivi, la cible, s'approche.
Ne pas bouger ... ne pas éveiller les soupçons ... de toute façon, vue la situation ça commence à remuer un peu partout. L'Ecossais passe, lui jette un regard, et l'homme ne peut s'empêcher de lui envoyer un petit sourire, qui devrait signifier quelque chose s'approchant de ... "Hé bah mon coquin ! ".

Puis vient le tour de la Blonde. La cavalière. La dompteuse. Elle a cette petite étincelle dans les yeux qui le laisse rêveur. Un mystère, à explorer ... de fond en combles.
Alors quand elle le colle au mur, les nerfs à vif, l'homme exulte. Elle le regarde, elle lui parle, elle le touche. Le voudra t-elle, comme elle a voulu de l'Ecossais ?

Et dans cet état de perturbation intense, d'ambiguité profonde, l'homme répond tout en émoi ...


Qui j'suis ? Moi ? Bah ... euh ... moi c'est Thierry ! Enchantée ma jolie. Et toi, ton p'tit nom ... c'est ? ...

C'est qu'elle lui en fait de l'effet !
Finn
Un soulagement incroyable s'était emparé de lui une fois les deux bonshommes dépassés et placés derrière. Toute cette histoire semblait prête à appartenir au passé.

C'était sans compter la curiosité d'une femme, son Ecrin, qui n'hésita pas à bousculer l'inconnu afin de le contraindre à se dévoiler. Non mais quelle idée ! Pour quoi faire ?!

L'Irlandais marqua un temps d'arrêt, l'échine se tendit sous les paroles de l'homme et le corps pivota dans un silence inquiétant. A partir de là, les nerfs lâchèrent. Des yeux teintés de folie se posèrent sur cette maudite farce à laquelle l'inconnu les avait conviés et qu'il se plaisait à creuser un peu plus encore de ses propres facéties, entamant plus que de raison les dernières réticences du Gaélique à commettre un meurtre.

Revenant sur ses pas, l'épaule heurta celle du Jumeau qui ne parut pas s'en émouvoir plus que ça, hésitant à intervenir en voyant son maître les yeux rivés sur une autre cible que lui et s'en approchant dangereusement.

Comment osait-il... Non content d'avoir réussi à les effrayer, il les ridiculisait !
Etait-ce donc ÇA la fameuse menace ?!

Le gantelet articulé se referma sur le collet du pourceau qu'il se mit à toiser froidement avant de l'attirer brutalement à lui et d'envoyer se fracasser sans vergogne sa propre trogne à moitié hémiplégique sur cette arête nasale insolente.

BAM !


- « Guignol ! », cracha l'Irlandais, à bout de nerfs en relâchant le corps projeté au sol.

Il a poussé le bouchon UN PEU trop loin, Thierry.
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Astana
Thierry ne mettra pas sa main ici.

La dernière fois qu'on l'avait ainsi considérée, une lueur dépravée dans les yeux, remontait à une bonne année. Le coupable était un Mazovien de la pire espèce sans doute mort à l'heure actuelle, tant son penchant pour la boutanche le poussait à flirter avec les pavés. La scandinave avait d'ailleurs fini par éprouver une drôle d'affection pour ce cas social mangeur de rats, éphémère rencontre évanouie à la sorgue. Mais ce que Danoise permet, tolère à certains, est un acte fort dangereux pour les autres. C'est ce qu'elle s'apprête à démontrer en approchant son museau rageur du faciès pervers, la gnaque facile.

Mais non.

Le vieux lui enlève le pain de la bouche pour y mordre à pleines dents. Enfin, à plein nez.


OH !

Elle proteste, mécontente. Tout se perd de nos jours, surtout la confiance. Vexée d'avoir été mise de côté, la blonde montre les crocs en agrippant son employeur par l'épaule pour l'écarter. Tels deux chiens qui se battraient pour le même os. La cabocharde lui lance un regard irrité, possessive qu'elle est, tout en se mettant au niveau de leur victime.

Incompréhension.

C'est le rire qui fuse alors, tant moqueur que nerveux, face à ce pauvre hère ainsi soumis. Monde cruel, la prime envie de l'achever vient de disparaître. Autant finir tout ceci sur une petite touche d'ironie. L'air bravache, elle lui assène deux petites claques sur la joue droite. Là, là... brave bête.


Allez, sans rancune Thierry !

Maintenant on peut se tirer.
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Passepartout
Et voilà que ce qui ne devait pas arriver ... arriva. L'Irlandais avait encore frappé ... Et le Thierry, avait glissé le long du mur, comme le sang lui coulait le long du visage. Sa Dame avait dit que c'était un homme bien, sans violence, qu'il n'avait donc rien à risquer ... Elle le connaissait décidément bien mal. Il était temps de baisser les masques, il comprenait désormais à quel genre d'homme il avait à faire ! Quand à la jolie là, devant lui, elle lui avait fait perdre ses esprits, et la voilà qu'elle lui infligeait deux claques humiliantes ...

Alors humilié pour humilié ... Il profita de son geste pour attraper un bout de cape et la rappeler à lui, avant de lui chuchoter à l'oreille :


Méfiez vous de cet homme, celle qui m'envoie va découvrir un nouveau personnage. Et vous aussi certainement ... Savez-vous qu'il est marié ? Savez-vous qu'il laisse des promesses un peu partout ? et je parierai même sur des dettes semées à tout va ... Il n'est jamais celui qu'on croit ... c'est un ... usurpateur !

Gentilhomme avant tout, il était important de prévenir la blonde ; en espérant qu'elle ne se soit pas amourachée de l'Irlandais et qu'elle n'irait pas le défendre envers et contre tout !
Il lança ensuite un regard à l'homme, s'épongeant d'un revers de manche le sang, et desserrant de peu les dents lâcha...


Dame Hyacinthe sera heureuse d'apprendre que vous êtes en vie ... elle le sera bien moins quand elle connaitra vos agissements !
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