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[RP 18% open, 63% closed, 19% f(t)] La rose.

Uruk
    Délaissant de temps à autre son campement dijonnais, le prince appréciait s'approcher de la cité pour contempler ce peuple tout prêt à se battre contre ses frères. Cela l'intriguait, mais ne le surprenait plus devant l'avidité et la main mise de part et d'autre de certain sur la grande masse. Comme dans l'antique Rome tout finirait par ruine, le tout étant de retarder le plus longtemps l'inévitable qui viendrait tôt ou tard.

    C'était comme lors des jours précédents, qu'il cherchait donc à aller se distraire en taverne. La guerre civile était acté, mais les portes de la capitale restait toujours ouverte lorsque l'on ne portait ni le fer, ni l'étendard du combattant. Et ce n'était que très peu plaisant pour le prince de se pavaner avec tout le barda du soldat sur lui, c'était donc en tenu plus commune aux couleurs or et sable du Margny qu'il passa la frontière entre régence et terres tribales.

    Ce qu'il comptait trouver ici plus qu'un instant de détende, c'était l'un de ses serviteurs, le troubadour Barbenoire qui avait une énième fois disparu du camp. Le vieil homme avait bien du mal à garder ses troupes auprès de lui, ou au moins assez ordonné pour ne pas finir éparpillé aux quatre coins d'une ville ... Ou pire, aux quatre coins de l'Europe, comme son capitaine perdu dans l'Est des alpages.

    C'est alors qu'en prenant la direction d'une auberge, qu'il aperçut devant lui une silhouette qu'il reconnaissait parfaitement.


    Duchesse !

    Il s'avança alors vers cette dernière, ne la laissant encore le rectifier, avant d'ajouter une pointe d'humour.

    Ah non, c'est vrai Vicomtesse ... J'ai un peu de mal à me dire qu'il n'y a plus personne sur le trône depuis vous et me laisse à penser que vous êtes toujours dignitaire de ce rang.

    Un sourire en coin, bien propre au méprisant prince bien servit à ceux qui n'étaient pas de son avis.

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Maud
Un hôtel miteux mais qui avait ses avantages. Celui d'avoir plusieurs pièces rien que pour eux.

Depuis le temps que Maud était à Dijon, elle avait retrouvé cet endroit chargé de souvenirs mouvementés. La Fronde. Le combat contre les armées de Vonafred menées par Pontoise et feue la Princesse bouchère de bourguignons, Armoria.

Niall et elle traînés par le serviteur disparu Ignace à moitié mourants. Ils avaient tous les deux survécu et c'est avec la nostalgie de la vie retrouvée qu'elle s'y installa de nouveau.

Changée de frais après son accouchement et le petit Donall laissé quelques heures aux mains d'une femme muette, elle eut envie d'arpenter les ruelles avant de retourner sur les remparts comme chaque nuit.


Les couloirs sentent la pisse! Faudrait voir à nettoyer enfin ce trou à rats hein?

Son humeur qui passait à l'orange chaque fois qu'elle devait son du d'un écu au propriétaire du bouge. Et ses pas s'accordèrent à sa saute d'humeur.

Duchesse!

Elle ne leva pas le nez immédiatement.. Elle ne l'était plus ou pas encore malgré les démarches de Niall. C'est la voix qui la fit s'arrêter. Le "Vieux Prince " qui déambulait comme n'importe quel bourguignon alors que son armée était aux portes de la Ville et que sa position dans le conflit n'enchantait guère la jeune femme.
L'humour du viel homme lui arracha pourtant un sourire et une réplique immédiate

Votre Altesse! Ne me dites pas que vous n'arrivez pas à retrouver le chemin vers votre campement hein? Un des gardes pourra vous y reconduire si vous le voulez.


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Uruk
    En temps de guerre, les seules pointes d'humour qui persistes sont la satyres et l'ironie, autant de morne façon de plaisanter qui était propre au vieil homme, peut être un peu plus empreint au cynisme, mais il ne manqua pas relever la réponse de la Dame avec un rictus dans son sourire de formalité. La proposition d'être raccompagné par la garde était fortement souhaitable, n'y avait-il pas nombre de malandrin dans les alentours pour que l'état d'urgence soit activé ? Et le prince faisait une parfaite proie, pire il était idéal à cueillir, tant pour sa situation que par son intérêt. Mais sans trop s'en soucier, l'heure n'était pas encore aux inquiétudes, mais plutôt au mépris de l'autre.

    Je préfèrerais amplement me voir accompagner de ma précédente suzeraine, sachez que je ne suis pas avare en conseil et même envers ceux à qui je n'ai plus à rendre de compte. Mais n'ayez crainte, un Margny retrouve toujours route vers les siens ... Retenez le vous pour dit.

    Les salutations passés et l'imposante malveillance de la jeune femme envers Uruk avéré, ce dernier s'approcha alors plus près d'elle et en baissant la voix à débuter sa douce mélo-manie.

    Et que donc fait une belle jeune femme,
    Sous l'imposante voute céleste,
    Dans ces rues ou tout se trame
    En attendant qu'on la déleste ?

    En bon homme que je suis,
    Je saurais vous tenir la bonne compagnie,
    Et gaiement vous ramener,
    Auprès de votre désiré.

    Lui tends alors un bras, offrant au passage l'idée de se faire un brin de causette. Cela ne fait jamais de mal dans les temps sombres, surtout entre celle qui vient de donner vie et celui qui veut les préserver.

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Maud
A défaut de croiser le fer , on se lance des piques qui font plus ou moins mouche. Passant machinalement la main sur son ventre dégonflé mais pas encore plat, Maud sourit à la réplique du Prince.

Le bougre! Elle n'aimait pas la voie qu'il avait choisie.

Celle de toutes les opportunités. Pour son propre intérêt? Sans aucun doute. Pour l'intérêt de la Bourgogne, elle aimait encore y croire. Et c'est ce minuscule bout de pensée qui la retint.

C'était pas rien le Prince Uruk. Elle avait admiré sa science militaire sous son mandat et se souvint encore de ses conseils. De sa connaissance du Royaume et de ses intervenants.

D'un autre, elle aurait repoussé cette galanterie protectrice, si masculine et si propre à faire valoir ce qu'il avait entre les jambes et qu'elle n'avait pas. Mais c'était un patriarche. Elle ne bougea pas d'un cheveu quand il lui chantonna sa comptine.
Refuser son bras alors qu'elle pourrait peut-être le gagner à leur cause. Un atout sans aucun doute..

Elle plongea alors les yeux dans les siens.


Promenons-nous donc Altesse. Je ne vais pas refuser votre protection alors que nombre de soldats et de défenseurs veillent déjà à la sécurité de Dijon. Ca c'était la pique. Et plus sincèrement, même si il pouvait être un ennemi et avec qui d'autre parle t'on mieux qu'un potentiel ennemi. Je suis toute ouïe de vos conseils. En prose, en vers ou même chantonnés comme vous venez de le faire.
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Uruk
    Tout les espoirs n'étaient pas vains et même les mains tendus pouvaient encore trouver les quelques doigts dont on ne croit plus à un seul instant qu'il accepterait les invitations allant à l'encontre de leur volonté. Le vieux prince était de ces hommes et il aimait à le croire, qui pouvait faire plier les gens selon sa seule bonne parole, car c'était bien sa seule arme. Il est né un jour de pluie en terre franc-comtoise, il était destiné à devenir le plus éminent des clercs, son père rêvait de voir en lui le Cardinal le plus prompt à porter la tiare papale. Il n'aura finalement été que l'héritier survivant tout juste bon à porter la ridicule couronne princière, mais couronne condéenne tout de même. Et c'était peut être de la que lui venait cet esprit, lui détaché de sa destiné pour emprunter celle de son défunt frère et de ses neveux.

    Les yeux de Maud le perçant, ses paroles presque l'égratignant, mais selon son projet cette idée ne lui laissa autre chose qu'un léger soupire plutôt bien caché, évitant de montrer tout signe d'amertume du projet de la régence. Le doux bras vicomtal tenu au sien, il prit alors le pas et débuta cette dite promenade dont il ne savait même pas ou elle finirait.

    Vous savez, ces paysans, fourches et crosse à la main que vous nommez soldats et défenseurs, n'avez vous pas la peine à savoir qu'ils tomberont sous l'assaut des soudards romains ? Ces hommes entrainé à marcher sur les cadavres de byzantins, ces hommes nés pour torturer le premier mamelouk croisé, ces hommes servant de bras armée de l'église pour son combat contre la royauté dont nous ne sommes que vassal ?
    Ici, c'est la Bourgogne, pas encore le Domaine Royal quand bien même notre terre ait hébergé éminent roi ou autre grand maitre de France tel que mon estimé grand père qui déjà de son temps à mis fin à la guerre civil ici même ...

    Le pas qui suivait tranquillement le rythme, quelques instants pour respirer, regarder en l'air, espérant croiser le regard désabusé d'un homme servant le combat de la régence.

    Je ne vous demande pas d'abandonner votre combat ... Seulement de laisser à la Bourgogne ses propres problèmes et laisser au roi et au pape à combattre sur leur propre terres plutôt que d'écumer le sang et la sueur bourguignonne à ce jeu de la fin des temps.
    Je suis certain, nos envies ne sont pas loin d'être identique ... Seul les méthodes et les idéaux changent.

    Un léger soupire, il tenait bien fermement la main de l'ancienne Duchesse, il ne laisserait pas passer cette occasion de dévoiler son sentiment. Les lettres étaient lu, laconique, sans jamais avoir la vue du sentiment, la discussions ... Elle ? Tout autre.

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Maud
C'était donc cela la vieillesse ou l'expérience?
Autant Maud avait appris au contact de cet homme autant le ton désabusé la laissa un instant perplexe.

Accrochée à son bras, ils croisaient hommes et femmes affairées à leur vie quotidienne. Le marché n'était pas si loin. Et Maud gôutait cette promenade en dehors du temps presque.

Sa présence était rassurante et la poigne de sa main sûre. Une main qui tiendrait peut être une épée contre elle..La situation la fit presque sourire.

Mais son discours la fit grimacer. L'air de rien, il rabaissait la régence et tous les bourguignons présents à Dijon et qui comptaient bien ne pas lâcher un bout de la capitale dans des mains étrangères.


Pour mieux affirmer son propos, elle posa sa main sur la sienne. Le ton n'était plus vraiment au badinage.

Et vous pensez donc que les Dijonnais et autres bourguignons n'auront pas assez de vaillance pour protéger leurs terres? Misère! Quel peu de foy envers eux! Une fourche vaut bien une épée quand elle est brandie avec force et bravoure hein?

Prince, La Bourgogne n'appartient pas à Rome et n'est pas Terre Royale.

Je me suis assez battue contre cette idée lors de la prise de Dijon par le Prince de Pontoise Namaycush. Celui là même qui a été nommé Commandeur des armées Romaines. D'abord, frappé d'interdit par ses commanditaires et lavé de tout par les mêmes pour accomplir leur basse besogne.

Parce que la Foy aristotélicienne n'est qu'un vil prétexte pour l'Empereur et ceux qu'il sert. Vais vous dire, le Très Haut doit être frappé de surdité céleste pour ne pas entendre à quel point son nom est bafoué, hein?

La Bourgogne fait partie du Royaume de France votre Altesse. Elle est vassale de la Couronne de France et d'aucun autre Royaume ou Empire


Et elle pressa davantage ses doigts contre les siens pour lui faire passer la conviction qui était la sienne et qui ne l'avait jamais quittée.

Que les armées impériales quittent le sol bourguignon ou cessent de le menacer et que le dit Alexandre ait prêté allégeance à sa Majesté le Roy dès le début au lieu de fanfaronner avec ses complices en se prenant pour le Roy et la paix reviendrait bien vite.

Un appel a été lancé par la régente Aryanha et la réponse? Silence, mépris et provocation.

Penser que refuser allégeance est adulte..Misère! Pourtant Alexandre n'est pas un jouvenceau aux joues glabres comme les fesses de mon Donall hein?

Moi, ça me fait penser à un gamin qui dit juste " Nah! D'abord, je ferai comme je veux et puis c'est tout!" En claquant la porte.

Ca se prépare l'autonomie Prince, ça se négocie. Et le Roy Eusaias aurait été l'homme avec qui tout aurait pu prendre place. J'ai encore souvenir de ces discours vous savez?


Tapant la main contre son crâne..

Ils sont encore là. Bien gravés dans ma mémoire..

Lâchant légèrement sa prise, elle ralentit le pas au léger soupir exhalé. Comment l'interpréter? Du dépit? Du désespoir? De la résignation? Et une question qui la taraudait depuis un petit temps.

Au fait... Que dirait votre famille si vous en veniez à combattre l'Empereur ?

Parce que l'air de rien, il en avait parlé des Margny. Et elle, comme plein d'autres connaissaient mal la lignée Des Margny Riddermark.
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Uruk
    La diatribe n'avait de bon que l'idée du changement qu'il pouvait apporté, le reste était l'ancrage de tout le cynisme de la situation et de la perfidie des malsaines actions. Les deux interlocuteurs étaient sans aucun doute aussi mal placé l'un que l'autre pour faire valoir leur parole, la Dame pour ses convictions actuel et le vieil homme pour ses actes passés et les tristes projets passés. L'envie n'était pas d'être en parfaite accord avec la vicomtesse et au contraire, en total opposition sur certain point. L'envie du vieillard n'était presque pas celui d'offrir le tombeau aux gens qui pouvaient se voiler la face à un tel point, des fois la mort était préférable à la folie.

    Leur vaillance, je n'en ail nul doute. Je les verrais bien après un fin entrainements, être prêt à servir la conquête de nouvelles terres pour la Bourgogne, au Nord, au Sud, à l'Est, à l'Ouest ... Et leur foi sera ce jour bourguignonne. Pour l'heure, ce n'est pas la foi qui les guides, mais la démagogie ... Cela est triste ! La manipulation pour lever des bourguignons contre d'autres bourguignons ... Mais les adversaires en sont tout aussi fautifs ... Voyez que je suis clément.

    Un peu d'humour au milieu de cette triste présentation des faits, un peu d'humour pour diluer toute la rengaine qu'il pouvait porter à l'action très mal mené par ces gens qui ont démis un Duc qui n'avait rien à faire sur le trône. Il aurait agit autrement, mais même si son conseil était apprécié, il n'était pas écouté lorsqu'il s'agissait d'affaire de contrôle ducale qui tenait trop à cœur de certain.

    Et ne me parlez pas du sombre prince de Pontoise, il m'offre encore un plus grand écœurement que votre ami, le souverain de France. L'église se trompe en lui offrant le droit de battre le fondement bien roussit de notre roy, mais que l'église se trompe n'est plus une nouveauté. Et ne dite pas de mal sur l'avènement du prince souverain d'empire, il en aurait été de même pour notre roy et vous n'auriez pas à un seul instant prononcé de pareil parole ... Voyez bien que je n'en prononce pas de tel à l'encontre de notre roy. Mais je sais bien que pour les jeunes générations, la notion du bon féodalisme est une idée révolue, tout juste bon à suivre le gain plutôt que l'honneur des serments.
    Et à votre idée de voir la Bourgogne vassal d'autre chose que de la France, c'est de la fantaisie, bonne au ralliement populaire, la peur est l'arme première lorsqu'il n'y a plus d'argument acceptable pour contrer l'erreur de ses actes. Qu'une armée batte pavillon impérial sur demande de l'église, la Bourgogne ne l'aura fait je ne sais combien de fois et tout autant pour des situations similaires à celle de ce jour ... Alors avant de vouloir insulter les volontés d'autres états ou province, il serait bon de ne pas se tromper sur ce qu'est et a été la Bourgogne ! Arrêtez donc ces pitreries, je ne suis pas un de ces hommes que vous tentez de dégotez pour protéger l'enceinte dans lequel vous êtes cloitrez. Je suis Uruk de Margny, un homme censé qui prend ses décisions sur sa seule et propre motivation et si peu dicté par l'ambition comme voudrait le faire paraitre trop nombreux de vos acolytes ou vous mêmes. Je suis riche, mes terres s'étendent des centaines de lieue, je suis haut noble ... Qu'ais-je donc à vouloir de plus pour moi même ? Rien.

    L'homme était lassé d'entendre ces discours. Ce n'était pas tant la volonté de rallier qui le dérangeait, mais l'ambition même d'utiliser les mêmes paroles sur des paysans fier de servir mais ne connaissant que trop peu de l'affaire. Il n'était pas de ces victimes par défaut et acceptait très peu qu'on lui serve une soupe réchauffé et bien impropre à sa personne. Il n'était pas imbu de lui même, seulement il estimait mériter ce qu'un homme de sa stature représente.

    Alexandre et Eusaias ont un point commun, un égo qui les portes à provoquer des morts plutôt qu'à céder sur des actes dont ils devraient naturellement accepter la teneur. Le non Duc avait à rendre l'allégeance, le souverain avait à bouter le duc hérétique de Touraine. Deux points de départ digne de leur mauvais orgueil ... Et aujourd'hui, qui paye ? Les bourguignons. Cela ne vous gênes pas ? Ou peut être le fait que cela efface notre précédente échec électoral est bienvenu ? J'en étais tout aussi désolé, mais non aussi désœuvré.

    C'était plus une fureur qui émanait de la bouche princière, qu'une mauvaise et piteuse réponse. C'était toute la haine des mauvaises actions qu'il avait vue ces dernières semaines et des fautes rejetés sur les autres qui mettait l'habituel si calme prince dans cet état second.

    Et à votre question si stupide soit-elle. Ce que dirais la branche Riddermark dont je suis le chef ? Rien, car je ne ferais que respecter mes allégeances et le juste ordre féodal. Ils seraient triste de croiser le fer avec ma personne, mais n'hésiterons pas un instant à me percer le cœur pour le respect de leur serment. Et je ferais pareil.

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Maud
Elle en avait assez oui assez. Au moins, elle pensait que deviser avec cet homme avisé ressemblerait à autre chose qu'une joute verbale politique dont tous les bourguignons étaient abreuvés depuis plus de dix jours.

Justifier de nouveau les actes du Conseil de la Régence, elle ne le ferait pas. Il connaissait tous les tenants et les aboutissants. Négociation avait été proposée au camp de l'Usurpateur aidé par des armées étrangères pour être refusée.

C'est la colère qui la laissa sur place. Une émotion qu'elle ne s'expliquait pas chez cet homme mûr.

Elle enleva donc la main de la sienne.


Ah non hein? Pas vous! Ne me servez pas le discours de ceux qui ont fait appel à des armées étrangères pour reprendre le pouvoir.
C'est encore plus grave que lorsque le petit Duc de Chalon de 4 jours, Delamark a appelé les armées royales pour le laisser assis sur le trône de Bourgogne.

L'histoire se répète ma parole! Chalon est passée Ville Franche et certains membres de l'ancien conseil y ont trouvé refuge. Fuyant Dijon au sein de l'armée de Istar.

C'est bien pire!

Et comment pourrions-nous être heureux de voir le sang couler?
Comment pourrions-nous aimer voir des bourguignons tuer des bourguignons?
Mais comment les bourguignons peuvent supporter d'en voir d'autres appeler l'Empire pour reprendre le pouvoir, hein?


Levant les bras au ciel et ça la tiraillait quand même pas mal.

Si je vous vois ici et pas en Empire avec votre armée, cela signifie bien que la Bourgogne et la Couronne de France ont un sens pour vous, hein?

Reprenant son bras doucement.

Combattre contre vous ne me ferait pas peur, Prince! Je n'y tiens pas, mais ma main ne tremblera pas.
Et je suis heureuse de voir qu'un serment de vassalité signifie encore quelque chose chez les bourguignons et la noblesse bourguignonne dont vous faites également partie.


Et d'une voix douce parce que il faisait partie malgré tout des personnes pour qui elle avait du respect. Eh oui, elle avait gardé ça Maud depuis sa prime jeunesse quand encore gueuse, elle arpentait la gargote avec son parler de paysanne.

Quittez donc cet air fâché! Cela ne vous va pas du tout. Et si c'est pour me faire peur, c'est raté. Et si vous pensez à une quelconque malveillance de ma part, chassez également cette pensée.

Avec un sourire

Allons donc nous rafraichir le gosier en taverne, voulez-vous? Cela fait un temps fou que je n'y ai plus mis les pieds.
Nous boirons à la Bourgogne et vous me parlerez davantage de vous et de votre père.. Coluche dont j'ai entendu parler et que je n'ai jamais connu.

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Uruk
    La pression relâché, la parole tué, la réponse pleine des vices du mauvais passé venaient à ressurgir. Comparer la situation actuelle au précédent conflit civil qu'a connu la Bourgogne, celui la ou justement le prince s'était absenté pour servir les intérêts de la couronne de France dans des territoires en soulèvement. Et voila qu'on venait presque lui présenter comme oh grande surprise que pour le Margny la Bourgogne et la France aurait une importance. Ce dernier restait quelque peu surpris de la présentation des choses, comme s'il avait une seule fois posé la moindre pierre allant à l'encontre de cette logique. mais il ne préféra ne pas en tenir compte, car cela n'aurait été qu'une énième réponse face à ce à quoi il estimait être la manipulation populaire de quelques unes des personnes soutenant la régence.

    Quitter mon air fâché ? De savoir que vous n'aurez aucune retenue à embrocher le vieil homme que je suis ? Sachez bien, que moi, je ne vous toucherais pas.

    Ou était donc passé le respect aux anciens de ce pays ? On était prêt à tuer le plus humble des hommes pour la seule volonté d'aider les gens proches à soi sans réellement savoir quels sont les intentions des uns et des autres. On dit l'amour aveugle, mais l'amitié l'est tout autant.
    Mais l'amertume passé, il prit avec plaisir l'invitation à profiter d'un verre. Se mêler à la bourgeoisie de la capitale était déjà plus convenable que de se mélanger à la roture de campagne, même si ce n'était toujours que du gueux à qui il faut faire comprendre l'ordre et l'état des choses comme lui confiait son paternel plus jeune. Il aurait d'ailleurs eut fort à redire sur la volonté même de la vicomtesse de poser un pied en taverne, mais le prince n'en dirait rien, il n'était pas du genre à refuser de se voir offrir quoi que ce soit.

    Allons donc boire à la Bourgogne ... Et je vous raconterai ma vie et l'exceptionnelle destiné des Margny.

    Bras vicomtal étreint au sien, il mena la Dame jusqu'au rade le plus proche. Assez de classe pour accueillir sa princière personne, il décida de passer le pas de la porte, invitant la Dame à ouvrir la voix une fois que la porte était poussé. Même vieux, il ne perdait pas l'usage de ces mondanités qu'il exécrait tant !

    De la place pour les nobles ! Et du vin tavernier ! Du bon !

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Maud
Y a rien de plus drôle que de taquiner un homme qu'on combattra peut être un jour. et Maud n'allait pas s'en priver. Sa vie était tellement rythmée par l'armée depuis plus d'un mois et avant par un mandat épuisant sans compter sur sa grossesse.

Quitter mon air fâché ?
Et d'hocher la tête pour bien marquer que non il ne se trompait pas. Elle voulait de la pondération de cet homme là. Il était bien plus vieux qu'elle. A lui de montrer l'exemple

De savoir que vous n'aurez aucune retenue à embrocher le vieil homme que je suis ?
Plisser les yeux.. ça servait pas à mieux voir mais à concentrer davantage son attention. Et de nouveau, mais avec un sourire en coin, elle hocha la tête. Maud n'avait aucune retenue , remords ou état d'âme de nobles bien poudrées à tuer un ennemi. Vieux.. jeune.. beau... moche.. peu importait.

Sachez bien, que moi, je ne vous toucherais pas.
Moue de désapprobation de la part de la jeune femme. Et taquine de nouveau..
Vraiment? Misère Prince, mais vous touchez bien mon bras là hein?

L'approche d'une taverne et la satisfaction de parler de sa lignée déridèrent le Prince. But recherché par Maud. Et un verre de vin dans un endroit plein de monde lui ferait du bien aussi. Passant devant lui.. elle reprit en guettant la réaction du patriarche
Servez-nous donc du bourre-minettes! Parait que ça fait fureur à la Cour.
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Uruk
    L'humour, voila que la vicomtesse reprenait un peu de bienséance avec le prince et jouait du meilleur des arts pour divertir le vieil homme. Qui ne savait pas encore que l'humour était son passe temps préféré en société, peut être pas toujours utilisé de la façon la plus fine, mais bien souvent utilisé à outrance quitte à agacer. Pour le coup, c'est lui même qui pouvait en être agacé, mais les petites piques de la Dame ne laissait qu'apparaitre sourire en coin sur son visage, une pincée de malice dans ses yeux.

    N'ayant pas réagit sur la remarque du bras, n'offrant qu'un sourire qui en disait long sur sa réaction. Sa réaction fut plus verbale lorsqu'il s'agissait du choix du vin. Certes la remarque pouvait prêter à sourire, mais bien que les tiques d'humour restaient percevable chez le prince, on parlait ici de vin. La on ne rigole plus !

    Oubliez les saletés de la cour, nous sommes en Bourgogne ici.

    Se tournant et levant le bras.

    Du Beaune tavernier ! Et qu'il soit AOP ! A Origine Princière !

    Reprenant alors la conversation avec sa compagne du jour, en attendant que le tavernier viennent les servir. De quoi donc pouvait-il discuter assit ici comme de vulgaire paysan sortit du champs, tout deux bien trop bon pour vivre au milieu des pouilleux.

    Vous vouliez donc en savoir plus sur ma famille ? Ne faites vous pas comme le reste de ce monde ici bas et demandez par quelques chuchotements aux amis de vos amis ce qu'ils pensent de la ligné condéenne et de ses acolytes ? Je suis fort à parier que vous seriez surprise !

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Maud
Touché! Je vous dis, Maud a retrouvé sa bonne humeur. Sans doute, à la veille du combat, comme si chaque minute comptait et devait donner son lot d'émotions à ras bord d'intensité.

Ca lui rappelait une autre rencontre en taverne.. Avec un autre vieux aussi. Guillaume de Jeneffe. Elle était encore pucelle de ce temps là et parlait mal. Et Le Guillaume lui aurait sans doute ravi son bien le plus précieux à l'époque.

Une taverne sombre.. quelques silhouettes... et d'un seul coup.. comme il lui parlait famille, la machine à faire des liens de Maud s'enclencha. Mariages.. épousailles.. Elle ne connaissait aucune épouse ou femme attachée aux pas du prince.
Elle posa les coudes sur la table et pencha la tête..


Misère Votre Altesse! Ne me dites pas que vous m'avez amenée dans ce lieu pour me faire la cour hein?
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Uruk
    La Dame était en tout point surprenante. Déjà sur sa volonté d'aller en taverne pour des sangs bleus qu'il étaient, ensuite quelque peu déplacé de proposer autre chose que du Beaune, mais la dernière réaction avait de quoi laissé le prince sans voix. Elle devait sévèrement fulminer en elle même pour aller imaginer de pareil chose et après un instant de silence, laissant au vieil homme le temps de réagir à ce qui pourrait limite s'avérer comme une proposition.

    Vous faire la cour ? Diantre, d'où tenez vous une idée pareille ? Et puis ce lieu, c'est vous même qui disiez vouloir faire un taverne ... S'il y avait ambiguïté, la question serait à retourner.

    Le vin venait d'arriver. Le prince en servit à la vicomtesse avant de remplir son propre verre. La main qui sert le godet, lentement porter à sa bouche et une première gorgée de bue.

    Hum ... Il apprécie. Voyez-vous, je me surprends même à me demander comment vous pouvez même penser que je puisse faire la cour à quelqu'une ? Et vous d'autant plus, marié, ayant fraichement enfanté et ... Hum .... Voila

    Il boit une seconde gorgée attendant de voir ce qu'il adviendrait de la correction que Maud irait émettre à sa précédente intervention.

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Maud
Maud se sentait bien en taverne. Elle avait beau être Vicomtesse, ça ne changeait rien à l'histoire. C'était comme un mélange entre une intimité partagée dans une pénombre et une table , même pas très propre, et un échange en public.

Le Vieux Prince la forçait presque à en vouloir davantage à son sujet. Etonnée qu'il accepte son invitation. Fichtre! Un sang bleu qui veut bien se mêler à la gueusaille. Elle poussa donc son avantage pour le faire sortir de ses comportements habituels.

Coudes sur la table et mains tenant son visage, elle ne fut pas déçue de ses réactions.

Vous faire la cour ? Diantre, d'où tenez vous une idée pareille ?
De ma tête Prince.. D'une rencontre avec un homme âgé dans une taverne perdue au milieu des bois il y a bien longtemps déjà. Et vous seriez vexé que je vous imagine en train de faire la cour à la Vicomtesse que je suis?


Le vin arriva juste à temps . Un silence pendant la dégustation. Une approbation. Elle attendait. Elle n'y goûterait que plus tard.

Voyez-vous, je me surprends même à me demander comment vous pouvez même penser que je puisse faire la cour à quelqu'une ?
Elle en ouvrit des yeux grands comme des billes.
Misère Altesse! Vous n'aimez pas les femmes? Vous avez beau avoir le double si pas le triple de mon âge, vous êtes toujours bel homme et vous avez de la prestance hein?

Ou les femmes ne sont que des jouets pour vous? Parce que je me souviens bien de la discussion au Collège de la Noblesse sur le Droit de cuissage hein? Vous n'êtes pas en reste on dirait.

Ou alors, vous n'en avez pas trouvé une à votre goût pour perpétuer votre lignée? Je voudrais pas dire et j'avais fait la même réflexion à Guillaume de Jeneffe. Faudrait pas attendre trop longtemps. Ou vous comptez essaimer le Royaume de bâtards? Comme lui?


Je vous dis, elle se sentait bien . Et autant pousser un peu plus loin le bouchon si elle devait combattre contre lui un jour prochain.
Et vous d'autant plus, marié, ayant fraichement enfanté et ... Hum .... Voila
Elle en laissa tomber les mains à plat sur la table.
Ah! Je vous retrouve hein? Vous êtes un goujat! Voyez comme vous êtes.. je vous parle de faire la cour et vous pensez tout de suite au troussage de jupons. Misère!

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Uruk
    Ce qu'il y avait de plus beau avec la jeunesse, c'était l'inconscience, fruit de l'insouciance, qui provoquait tant d'effervescence. Et le vieil homme ne pouvait qu'en être surpris une énième fois devant les paroles dénués de tout sens de la jeune femme. Encore plus lorsqu'il était posé des questions ou des vérités qui étaient totalement fausse et qui étrangement touchait directement le M-R.
    La bouche délicieusement parfumé au gout du calice de Beaune qu'il dégustait, il venait donc à apprécier les réactions et les intuitions bien frauduleuse de la vicomtesse. C'était donc après une énième gorgé qu'il décida de reprendre la parole et d'éclaircir tout le capharnaüm de l'ancienne suzeraine.


    Ne vous y trompez pas ma jeune amie, les femmes sont un plaisir que j'ai et vous l'avez bien démontré par mon intervention sur le sujet du droit de cuissage. Cependant, vous n'êtes ni l'une de mes serfs et encore moins ma vassale ... Mais si l'idée vous en dit.

    Hausse les sourcils et sourit à l'invitation bien déplacé qu'il venait d'offrir. Proposition peu sérieuse mais qui aura le mérite de faire réagir de façon véhémente une énième fois son interlocutrice.

    Vous avez encore fort à apprendre ma jolie. J'ai été marié, ma lignée possède le bon héritage qu'elle doit posséder ... Et en terme de bâtard, je n'en aurais pas disséminé autant que Robert d'Artois, mais un seul et unique en tout point de vue.
    Et pour ce qui est de mon oncle le chevalier de Jeneffe, sachez bien qu'il possède déjà la plus belle héritière ici bas, en la personne de ma sublime cousine, la Comtesse de Scye.

    Et voila qui rendait déjà plus clair le profond manque de connaissance de Maud. Le prince n'était pas peu satisfait de pouvoir inculquer un savoir à celle qui semblait être une parfaite apprenti au l'art d'être un saint sang bleu.


    Et si j'étais un goujat ... Ça se saurait ?

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