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[ RP][ Eglise Saint-Miguaël] Mariage de S.I V.F. et C.E.C.C

Xalta
Elle avait passé une nuit plutôt calme, sa bouillotte ducale davianesque non loin d'elle, les deux femmes étaient réconciliées, en même temps rien d'étonnant, elle n'avait agi que pour son bien, certes, elle en avait payé le prix fort puisque refusant de frapper fortement la parturiente. Son but n'était que de la faire sortir de ses gonds et qu'elle exprime enfin la rage qui l'habitait. Son corps s'était orné de quelques beaux hématomes, et son nez était légèrement douloureux. Elle avait passé en revue tout ce qui lui fallait exécuter pour la cérémonie qui aurait lieu dans quelques heures. Le mariage aurait lieu dans l'église de Dijon et non dans la cathédrale, car elle avait obtenu l'autorisation pour la première et non pour la seconde car , seuls pouvaient recevoir des sacrements dans la cathédrale que des nobles bourguignons et qui étaient au minimum Barons. Malgré le contexte, elle avait suivi les règles ecclésiastiques pour demander une dérogation.

Levée aux aurores, elle avait pris la direction de saint édifice, accompagnée d'un certain nombre de personnes pour préparer le lieu pour la cérémonie à venir. Nouveaux cierges flambant neufs, mise en place d'ornements pour égayer la nef, mais rien de clinquant, rien d'excessif car cela n'était pas dans sa nature, elle aimait la sobriété. Et puis ne connaissant guère les goûts des futurs épousés autant ne pas faire d'erreurs. Donc simplicité mais festif. Quelques heures plus tard, tout était fin prêt. Une dernière inspection pour vérifier que rien ne manquait. De même en sacristie, vérification : Livre des vertus, pain, ciboire, ... Et une inquiétude qu'elle sentait croître. Si jamais elle commettait un impair? Et si jamais le prêche ne plaisait pas ? Et si son goupillon finissait de nouveau dans un décolleté? Tant de questions qui surgissent et qui la rendent nerveuse.

Le saint édifice prêt, il ne lui restait plus qu'à se préparer. Loin de chez elle, elle n'avait pas prévu de soutane ou autre vêtement sacerdotal. Elle officierai donc dans un simple robe claire, au décolleté sage, enfin sage, autant se faire que peut, puisque la nature avait été généreuse. Une coiffure stricte: un chignon maintiendrait sa longue chevelure aux reflets roux. Elle avait hésité sur les gants : devait elle les porter ou non ? Devait-elle cacher ou non la difformité de ses mains qui portaient les stigmates des flammes ? Elle opta pour le port des gants pour ne point émouvoir quiconque, elle ne souhaitait pas susciter cri d'horreur ou grimace de dégout comme cela arrivait encore si souvent. Les gens étaient parfois sensibles à l'excès.

Allez zou, faire signe au bedeau de sonner les cloches, il était temps d'appeler que l'heure était enfin venue.

Cloches qui volent à la volée, le son se répercute sur les murs, s'échappe du clocher, plane au dessus de la ville bourguignonne. Et d'attendre les invités, les curieux, la famille, les proches et les promis en espérant que tout se déroulera sans anicroches. Attendre sur le perron.
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en cours de ...
Sancte
Il est de ces actions que le commun juge fantasques mais qui sont courageuses et vont dans ce qu'on appelle le bon sens d'une vie respectable. La plus radicale qu'il ait eut à prendre après s'être engagé auprès de la Couronne, évidente après coup comme l'oeuf de Christophe Colomb, est celle de cette union. Il a pourtant choisi sa femme sur des critères au dessous de tout soupçon, au point que certains braillards cherchaient déjà à trafiquer des licornes pour lui arracher celle qui n'était pas encore sienne. Ainsi, les épaules engoncées dans son armure d'apparat, le futur marié rejoint Exaltation sur le seuil.
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Axelle
Mariage. Tout ne parlait que de mariage dans la tête de la Bestiole. Mariage en grande pompe, mariage forcé, mariage dissous, mariage suspendu, mariage foutu.

Néanmoins, malgré le naufrage encore récent du sien la laissant branlante sous les airs de fier-à-bras qu’elle jouait à se donner en public, elle avait accepté de jouer la potiche à celui qu’elle espérait simplement heureux. Enfin, potiche, n’ayant fait aucun effort particulier pour sa mise, la coquetterie étant irrémédiablement chassé de son vocabulaire, les pieds nus, la robe au rouge passé et la tignasse folle, c’est plus le broc de terre ébréché au milieu de la porcelaine fine qu’elle s’apprêtait à figurer. Mais l’invitation Cétacérissimement biscornue n’avait put être refusée et, la Bohémienne qu’elle était pas du genre à se dégonfler si facilement. Elle tortilla sa bouche devant l’église de Dijon, puis prit une grande inspiration et avança jusqu’au seuil.


Vot’Altesse, Vot’ Grâce,
lança t’elle plutôt fière d’avoir retenu, espérait-elle, quelques brides de ce protocole qui n’était qu’un mystère insondable à ses yeux. Par chance, à priori arrivée en avance, elle n’aurait pas à se plier davantage à cet exercice des plus périlleux et pourrait se tenir en retrait. Dans un petit hochement de tête elle s’écarta et plissa les yeux, cherchant à voir si ce cavalier commis d’office arrivait, se souvenant du nom mais aux traits déjà flous dans sa mémoire.
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Crezus
[Domaine du Charolais - Quelques jours auparavant]

Crezus était dans la chambre de la Duchesse, il la contemplait distraitement pendant qu’elle lisait son courrier, c’est alors qu’un petit cri le sortit de sa torpeur. Angelyque, à deux battements de cœur de tomber en pamoison, s’était levée comme un beau diable et était en train de s’affoler.

Par le Très-Haut…

Jupon virevoltant,

Me prévenir si tard… Les inconscients…

Crezus, dérangé dans sa contemplation se décida, dans un élan d’exaspération propre à l’homme, à lui demander ce qui la bouleversait autant. Angelyque se figea, rosit et jouant subitement la coquète lui rétorqua,

Très cher Crezus, je suis invitée au mariage du Dauphin !

Et voilà qu’elle se décomposa à nouveau en un tourbillon de folie,

Et je n’ai plus rien à me mettre, que le Louvres n’ait déjà contemplé… Je suis perdue… Crezus, je vous en supplie, aidez-moi, contactez vos amis armateurs, contactez tout le monde, il me faut une nouvelle parure, deux plutôt, et des robes, à foison !

Montestier se renfrogna et fit un signe de tête pour montrer sa totale absence de compassion.

Crezus ! Aidez-moi, et… et… je vous autorise à m’accompagner…

L’annonce eu l’effet escompté, en un éclair le beau-frère s’anima et disparu.



[Dijon - Le jour du mariage]

L’Eglise était en vue, l’attelage de la Duchesse du Charolais battait le pavé dijonnais, et à l’intérieur, ce n’étaient qu’impatience et agacement. Montestier avait passé le trajet à écouter la Duchesse se vanter de sa nouvelle tenue, de l’effet monstre qu’aurait sa coiffure, et de moult autres détails croustillants. La seule chose que voyait, et entendait Crezus, c’était la gorge albâtre de la Mirandole et les battements de sa migraine. Fort heureusement, sa souffrance cessa lorsque le cocher hua, que les chevaux hennir et que la portière s’ouvrit.

Crezus avait été sermonné, cela faisait des mois qu’il avait la Duchesse sur le dos, et une vieille acariâtre de bonne sœur attitrée pour veiller sur ses écarts de comportement. Formaté, mais néanmoins fier, Montestier sortit, et présenta sa main à Angelyque, lui déposant au passage, un discret baiser sur les épaules.


Votre Grâce, je vous en prie…
Angelyque
Sous l'oeil attentif de Crezus et après s'être longuement délassée dans un bain au lait d'anesse, la Duchesse du Charolais avait revêtu avec un plaisir non dissimulé une robe en soie de venise bordée de velours bleu. Tout en caressant le doux tissu, elle s'était longuement admirée dans l'immense miroir de son château se félicitant d'avoir eu la bonne idée de mettre tous ses achats sur le compte de la Couronne, en l'honneur du mariage du Dauphin.

Après tout, n'était-elle pas Pair de France? la rumeur publique ne la disait-elle pas proche du Roi? La Mirandole en avait donc largement abusé en parcourant les meilleures boutiques et les meilleurs joailliers. D'un ton qui ne supportait aucune contradiction elle avait ainsi laissé des ardoises un peu partout, disant que Sa Majesté viendrait payer.

Après s'être parfumée de quelques gouttes d'essence de lilas, elle était fin prête.

Le trajet en coche fut des plus agréables et elle ne cessa de louer sa bonne fortune et son bon goût auprès de Crezus, qui, elle était sûre, buvait ses paroles, en homme très délicat comme il pouvait se montrer parfois.

Une fois arrivés elle accepta sa main et descendit de la voiture, rosissant après qu'il lui ait baisé l'épaule.


Modérez vos ardeurs en public surtout, pour tout le monde, vous êtes mon beau-frère, et censé protéger le patrimoine bourguignon.

La belle idée qu'avait eue la duchesse Maud d'ailleurs!!! parfois il lui passait des choses bizarres dans la tête. A l'occasion la Charolaise irait voir le duc, histoire de récupérer sa liberté. En attendant elle afficha son plus beau sourire et le couple se rapprocha du Dauphin.

Votre Altesse, permettez moi de vous présenter Crezus de Montestier, mon beau frère. C'est une joie pour nous d'assister à vos épousailles.

Gentille, la duchesse pouvait être très gentille et allait prouver à tous qu'elle était bien plus douce et charmante qu'on ne le disait.
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Ephemeride_desbaumes
De l'or, des bijoux, tapisseries et épices. Voilà les cadeaux d'un mariage Princier. Parcourant les rues de Dijon, Ephéméride était en quête du cadeaux idéal, celui qui fera jaser les commères du village. Mais que choisir?

Un soir, au campement de la compagnie d'arthus, son Altesse lui avait dit ne pas être de la noblesse de salon. Alors à quoi bon faire des présents hors de prix, à peine remarquer entre les montagnes de cadeaux...C'est ainsi qu'il conclut en décidant d'acheter un beau faisant sur le marché du coin.

Caché dans sa sombre cape de velour, portant l'animal encore frais à la main, il se dirigea vers les lieux des Epousailles. Un moment non seulement festif mais aussi bien nourrissant.
Il faut bien dire que le pain de l'armée était bien sec. Loin des baquets que les grands du monde pouvaient se permettre de s'offrire. Pas de Saindoux, pas de patés et de bonne ripaille. Du pain et seulement du pain.

Des semaines que le Damoiseau n'avait pas apprécié l'odeur de la viande. Une occasion donc de prendre un peu de délice culinaire dans un monde à l'odeur métallique de sang. Entrant sur le lieu, il aperçut la Duchesse Angélyque, qui avait tendance à l'intimider. Non par sa voix, ni même par son originale tenue, non...
Elle était donc accompagné d'un homme. Soudain Ephéméride se mit à réfléchir. Peut être qu'elle fut la gagnante quelques heures avant pour obtenir la main de son invité. Un sourire malicieux l'envahit à cette idée. L'homme aurait été gagner aux cartes entre les deux femme ou...au dès?

Il ni avait pas beaucoup de monde encore. Peut être un peu en avance, pas grave, l'occasion de bien tout garder en mémoire. Le jouvenceau se mit sur le côté, entre deux banc attendant les salutations des proches. Il prenait conscience de cette journée, une journée historique, et il y était.

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Xalta
Elle n'eut pas long à patienter. Une inclinaison respectueuse au Dauphin. Elle ne put s'empêcher d'esquisser un sourire en voyant l'armure neuve et flamboyante. Elle se contenta d'un laconique

Votre Altesse.


Il ne s'agissait pas d'un mariage célébrant l'union de deux être qui s'aiment. Mais d'un mariage dicté par la raison. Ce ne serait pas un mariage ordinaire, ordinaire dans le sens qu'il n'aurait rien en commun avec ceux qu'elle avait déjà célébré dans tout le duché d'Orléans.

Puis les premières personnes arrivèrent. Elle en profita pour s’éclipser à l'intérieur de la nef puis de la sacristie. Elle prit congé du Dauphin sur un autre aussi concis

Votre Altesse

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en cours de ...
Davia_corsu
Douze mars de l'an de grâce mille quatre cent soixante et un. Jour à marquer d'une pierre rouge pour de nombreuses raisons que la jeune Corsu ne connaissait pas toutes encore, d'ailleurs.

Pour elle, c'était le Jour J ou elle prenait du service. Une nouvelle vie, une page tournée, un avenir, certes, incertain, car on ne vit que dans le présent, mais néanmoins plein d'espoir malgré les quelques désillusions cuisantes qu'elle avait essuyé ces derniers temps.

L'ancienne Blanche avait le droit à une nouvelle naissance et elle était bien décidée à ne pas se laisser impressionner par les échecs.

Au petit matin, elle avait donc fait sa toilette, puis avait revêtu la chemise et les braies rouges qu'elle avait décidé de porter pour les noces du Dauphin et de la jeune Castelleo. Les bottes tout aussi carmines furent lassées, la ceinture blanche nouée à sa taille fine et une fois ses cheveux relevés en un sage chignon, elle mit sur ses épaules une cape de laine blanche la protégeant du froid. C'était la guerre et, en mission, elle n'emportait jamais de robe, elle trouvait cela tout à fait déplacé.

N'étant pas des plus mondaines, elle ne raffolait pas de ce genre d'exhibitions bien qu'elle fut obligée de constater que ces cérémonies pouvaient avoir leur importance.

Donc, nouvellement engagée au sein des "Amazones du Dauphin", comme elle aimait les appeler suite à la trouvaille de Natasha, habituée qu'elle était des sacres des trois derniers souverains dont elle avait assuré la sécurité auprès de son Ordre, elle avait opté pour l'attitude offensive tout autant que défensive d'une garde du corps vigilante.

Pressant le bras du Duc de Sedan qu'elle venait de retrouver pour rejoindre l'église, elle lui lança un regard affectueux et complice.


Allons Ghost, ne faites pas cette tête, c'est un grand jour! Notre Dauphin se marie et bien que vous ne le portiez pas au plus profond de votre coeur, nous devons nous réjouir, d'autant qu'il n'est pas marié par n'importe qui!

Exaltation. Amie maternelle. Davia lui vouait une admiration sans borne, aimant la force et la douceur qui émanait de la duchesse d'Orléans. Elle fut soulagée que la diaconesse accepte que son futur époux soit celui qui accompagne la Corsu; car, même si elle n'était pas là pour parader, elle estimait qu'il était important pour une femme de toujours se déplacer accompagnée, en société. La présence de Ghost, non seulement la réjouissait, mais la rassurait et lui donnait bonne contenance.

Elle sourit à son compagnon du moment, fière et heureuse qu'il soit à ses côtés. Ils étaient fin prêts pour arriver à l'église qui, déjà, se devinait au bout de la ruelle. Son coeur se mit à battre plus fort.

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Charlemagne.


Dans la chambre d'une auberge dijonnaise dont le Fils de France avait loué chacune des pièces, de sorte que nul ne dérange sa hautesse, et afin que sa mesnie entière soit logée au même endroit, Charlemagne se préparait à une cérémonie de funérailles.
L'on mariait le Resplendissant. Fils de Guise von Frayner, au même titre que l'Aiglon, il avait été son mentor le plus fervent, et continuait d'être son guide le plus assidu. Aussi semblait-il oublier d'être un frère aîné, en ce que le Prince souffrait, en bon adolescent, de l'affection trop parcimonieuse que lui vouait ce bâtard pourtant admiré, aimé, et à certains égards, craint. Au monde, lui seul parvenait à persuader sans mal le Duc du Nivernais : le port sage, la voix ferme, l'aplomb de l'Implacable, Sancte avait tout empire sur l'Héritier, parfaitement consentant en la matière.
Cette soumission impérieuse du Castelmaure avait une contrepartie : garçon capricieux, jaloux et possessif, il supportait avec tout le mal du monde de voir son aîné lui être ravi comme on lui avait jadis ravi sa mère. Il supportait qu'on lui emprunte un amant, car les amants ne sont jamais tout à fait uniques. Que l'on touche à son sang, à ces êtres que l'on ne remplace pas que sont les frères, les mères et les pères, Charlemagne ne le pouvait accepter sans la mélancolie d'un adulte de quatorze années tout juste.

L'annonce du mariage d'un von Frayner et d'une Castelléo avait ému l'Infant à plusieurs titres. Perplexité, incompréhension, incrédulité, vexation. Entre autres. Il s'était résolu avec une aisance surprenante, car il avait pour les siens une indulgence paternaliste héritée de son père, et en dépit de son mépris, de sa hargne et d'une haine pour toutes choses simplement gênantes, Charlemagne n'avait trouvé à se plaindre que de la manière dont on l'avait prévenu ; il s'était consolé à l'idée d'être le témoin.

Ce corps adamantin qui n'avait jamais été recouvert d'une teinte sombre et endeuillée. Ce visage percale toujours brillant d'être entouré au dessus d'une chevelure résolument noire et d'un col rehaussé, en dessous, qui l'était tout autant se serait accommodé, une fois de plus, d'une tenue parfaitement luxueuse, fastueuse et riche. Un velours de jais absolument coûteux l'aurait recouvert, et, suant de morgue, le Prince aurait paru à ces noces comme à l'enterrement d'un puissant.
Il préféra l'audace. Malgré un caractère hautement conservateur pour un âge éhontément jeune, Charlemagne arriva sur le parvis de St Miguaël dans une vêture qui ne lui était en rien commune. Certes, il ne se séparait pas tout à fait de l'ébène avec lequel il lui arrivait de sceller ses missives, mais avec, un or flambant et un rouge-bourgogne se donnaient la réplique. Il monta les rares marches du parvis de l'église dans une armure d'apparat pour laquelle son intendant aux finances s'arracherait des cheveux. Sur son torse un lion fier et dressé, celui du Nivernais, dont les échos aux coudes et aux épaules rugissaient à l'unisson. La tunique brodée du plus fin des fils d'or passait sous le plastron, et éclipsait pudiquement l'entrejambe et les cuissards.
Derrière le Prince, Jehan Fervac et Anthoyne de la Louveterie, dans des tenues de garde assorties, mais moins fatueuses, ainsi qu'un valet en livrée, qui porterait discrètement la matrice princière jusqu'à l'instant de sceller l'acte auquel l'Infant porterait avec son témoignage, son consentement qui, quoique n'ayant pas été sollicité, lui semblait naturel : Dauphins ou rien du tout, chacun de ceux qui portaient les noms de Castelmaure ou de von Frayner l'avaient pour Patriarche, pour autocrate tout puissant, engeance d'une tradition toute guiséenne.

Le promis, posté sur devant l'entrée auprès de la Duchesse du Charolais - très sommairement gratifiée d'un salut silencieux - fut donc rejoint par le Prince du sang, premier de ce rang.


Monsieur mon frère.

Sans obséquiosité, avec une froideur caractéristique et habituelle. L'inhabituel fut tout entier dans la main gantée de l'Aiglon, qui se posa sur l'épaulière du Dauphin de France, fraternelle, un peu. Aimante, beaucoup. Un soupir à la cannelle quitta les lèvres princières, enfin, puis quelques mots prononcés bas.

Ce soir, vous serez Comte, et peut-être serais-je fier.

Il aurait voulu dire que l'Implacable, leur père, devait l'être. Mais Charlemagne n'est pas de ces sentimentaux là.
Et nul n'était dupe : l'amour n'est pas affaire de mariage. L'Infant, toujours, avait grandi dans cette certitude. Un contrat, un échange, une transaction plus ou moins fructueuse dont il n'était pas question de se réjouir. Tout au plus pouvait-on louer l'élévation ou la grandeur terrienne qu'offrait une alliance. Sancte Iohannes, dont le dauphinat ne souffrait d'aucune assurance, passerait en quelques mots de Seigneur à Comte. Nul besoin de calcul : la Maison von Frayner y gagnait. Le Resplendissant y gagnait. La brusque irruption de la cérémonie dans le paysage laissait entendre qu'il ne s'agissait pas d'un amour nourri dans lequel l'époux risquait de s'oublier, et d'oublier tout le reste, d'oublier - hérésie - son puîné. Non, il n'y avait en fait rien à reprocher à personne.

Le regard bleu-marine s'enfonça dans la nef, mais seulement le regard. Lui restait fixe aux côtés du Dauphin qu'il ne quitterait plus jusqu'à ce que l'affaire soit accomplie.


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Falco.
Tonnerre

Tout commence souvent par quelques mots....


Il prend la fine lettre qu'on vient de lui lire et la replie soigneusement.
Elle disparait dans la sacoche rebondie qui ne le quitte guère.
Il ignore pourquoi il conserve des choses qu'il ne peut relire sans aide.
Cependant, le seul fait de reconnaitre au toucher, à l'odeur, la texture, tel ou tel document fait aussitot défiler le contenu en lui.

Un mariage princier.
La vie Bourguignonne à laquelle il s'efforçait de s'adapter tant bien que mal.
Sortir un peu de la Mairie de Tonnerre et ré oser le monde aprés l'infernal voyage en aveugle jusque la depuis l'Anjou.



Cher Vicomte,
Falco.
Le manchot
Le presqu'aveugle,

Vous me voyez ravie d'être accompagnée par vous au mariage de Sancte.
Qu'est-ce que cette idée que j'aurai fait cela pour provoquer Niall ou que vous acceptiez pour ne pas me faire de la peine?

Ce qui me fait de la peine, c'est que vous y pensiez.

Cher ami, j'ai fait la demande à un ami que je n'ai plus croisé depuis longtemps.
Et heureux veinard, Dame Aryanha sera là aussi.

bien à vous
Maud


Il était même pas l'aube quand il s'est levé et préparé.
Dans sa nuit infinie, procédant à ses ablutions et revêtant ce qu'il avait de plus mettable parmis son bagage chiche de guerrier neutralisé.

Noir gambison aux clous de fer rouillés à dessein.
Blanche chemise aux lacets infernaux largement ouverte sur son cou balafré et troué.
Manches à crevés alternant ses veloutés d' obscurité et d'ombres profondes.
Hauts de chausses similaires.
Point de brigandine et autres pièces de harnois.
Juste la ceinture pour y accrocher une vilaine Miséricorde à un seul tranchant.
Ensuite, tout à la fin, il noue un fin tricot d'albâtre devant ses yeux.

Estainoise lui a dit que son visage , déjà fortement béant par l'ancienne plaie jamais close allant du coin de sa bouche jusqu'à la moitié de la joue, était difficilement regardable sans gêne.
A cause de ses yeux.
Des ruines de son regard autrefois d'un bleu de truite crevée.
Un trou d'un coté, l'autre globe devenu d'un blanc opalescent.

Alors il bande son regard inexistant.
Un baton, Son baton.
Compagnon ayant remplaçé son épée, Poisse la Biennommée.

Puis on lui apporte son cheval et on l'aide quelque peu à régler étriers et harnais à sa mesure.
Le mantel violet sera sillage, en sus de la neige qu'il soulève.

Il retrouvera Maud non lui du parvis.
Ils échangent un peu, devisent d'un ton faussement léger.

A l'entrée il stoppe net, ayant au bras Maud.
Humant l'air soudain Lilas.


Ma Dame de Coeur est la.
Hum...
Accompagnée de ce jouet de chambre, ce Crezus, qui mêle sa mâle odeur à sa fragance.
Maud...Vous êtes la Duchesse ayant permise à ce serpent de se lover .
Dés que le printemps aura fait jaillir l'ortie nouvelle, je vous en fesserai le fondement si fort que vous aurez derrière de sylphide jusqu'à l'hiver.


Elle est verte, il est comme un long bois flotté cuit et recuit par les marées.
Il sent le passage de l'air frais s'échappant de la nef par la porte grande ouverte.

Veillez à ce que mes bottes n'écrasent pas n'importe qui, guidez moi, je ne connais pas ce lieu.
Merci.
Oh..Et soufflez moi qui sont les présents.
J'ai encore du mal à distinguer ou reconnaitre dans la foule.
Bientot..Sans doute..Mais pas encore.


Il dit parfois en souriant que sous peu en reniflant il saura ce que chacun a mangé, mange et même mangera le lundi d'aprés.
Que son ouie compte le nombre de mésanges voletant dans le verger. Triant mâles et femelles.
Qu'au toucher il peut presque lire les mensonges.

La cécité, cadeau de Dieu en guise de dernier au revoir.
La cécité, mué en don par un Sans Nom aux aguets.


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Xalta
Elle est entrée en même temps qu'Axelle, lui rendant son salut d'un sourire. Un dernier regard à la nef, espérant que la sobriété du lieu et du décorum n'offusquera personne. Elle remonte lentement la travée principale puis un tour en sacristie, avant de retourner derrière l'autel, présence discrète, elle regard chacun entrer et prendre place. Ses lèvres s'ourlent dans un fin sourire, chacun prend place dans un ballet rodé: les sièges de velours pour les hauts nobles, des sièges confortable pour la noblesse moyenne, des sièges pour la petite noblesse et enfin les bancs pour le peuple. Et devant l'autel deux prie-dieux ouvragés derrière lesquels deux trônes où se poseront les deux futurs époux. Puis de chaque coté, un trône supplémentaire pour les témoins qui n'étaient pas des moindres. Sans oublier deux trônes aux armoiries royales pour le couple royal, si jamais.

La duchesse Angélyque et un homme qu'elle supposait être son chaperon. Robe de qualité, tissu de choix. Ses yeux se plissent pour mieux distinguer la sihouette: Ephémeride, un moment qu'elle ne l'avait croisé. Une légère ombre dans le regard, piqure de rappel sur l'absence de nouvelles de son aîné qui travaille pour l'oncle du jeune homme. Puis un couple se présente: Davia et Ghost, un soupir s'élève, la jeune fille a fait son choix désormais, elle ne pouvait lui souhaiter que le meilleur, elle avait une affection toute maternelle pour la jeune fille. Elle avait parfois un drôle de façon de lui prouver, machinalement elle porte une main à son nez encore un brin douloureux, mais elle ne regrettait pas. Son regard se fait velours en se posant sur le Champenois, son visage s'éclaire, elle lui est reconnaissante d'avoir accepté d'être le cavalier de la jeune fille. Les battements de son cœur s'accélèrent preuve de son émoi pour lui, mais elle garde visage impassible. Mouvement à l'entrée, mais impossible de savoir que le témoin du marié est déjà présent, de là où elle se trouve. Puis un autre couple fait son entrée: la gracile Maud et une silhouette qu'elle reconnait aisément: Falco. Elle ne l'avait pas revu depuis un passage dans une taverne tourangelle ou était-ce Blésoise ? Un bandeau.. détail qu'elle remarque, il n'en portait pas lors de leur dernière rencontre. Elle appréciait l'homme et les conversations qu'ils avaient eu.

L'église continue de s'emplir, tout doucement. Mais pour l'instant elle se contente d'observer.
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en cours de ...
Maud, incarné par Falco.


Un cavalier. L'idée fut lancée la veille par Angélyque en présence du dauphin en taverne. Maud n'y avait pas pensé une seule seconde. Elle y serait bien allée seule à ce mariage. Malgré les protestations de Sancte " C'est un mariage… pas un bal.."Angélyque insistait et Maud de se prendre au jeu.

Par pure provocation elle proposa Crezus et les griffes mirandoliennes sortirent derechef. Un inconnu se présenta et Maud de réfléchir encore non sans asticoter la Charolaise.

Et la lumière vint.. il fallait du temps parfois à Maud pour que tout ce qu'elle avait de plus cher, de doux et de tendre réprimé par tant de brimades ne remonte à la surface pour traverser ce fatras bien encombrant d'émotions assassines qui l'assaillaient ces temps-ci.

Un cavalier.. Mais bien sûr. Comment n'y avait-elle pas pensé plus tôt? Elle n'en connaissait qu'un seul qui mérite cette appellation. Fier sur son hongre quand toute jeune, elle était allé le capturer. Et partout où ce fou de guerre portait son épée. Elle avait nommé son propre cheval, une monture magnifique de son nom. Pas sûr qu'il en soit ravi, alors que c'était un hommage chaque fois qu'elle chevauchait.

Falco.
Il était venu aider les Royaux en Bourgogne et par ironie, maladresse, oubli volontaire ou involontaire, ces mêmes alliés l'avaient fauché lui et ses compagnons.
Depuis lors, plus vraiment de nouvelles. Une seule cependant qui marqua bien des esprits en Bourgogne, le Vicomte manchot et presqu'aveugle selon les rumeurs fut élu Maire de Tonnerre.

Debout en bas du parvis, mains sagement croisées devant elle, une cape enveloppant sa robe verte fétiche, elle l'attendait. Il viendrait, elle en était sûre. Sinon pour elle, au moins pour apercevoir sa Dame de coeur. Faut dire que Maud avait du mal à suivre les imbroglios qui s'étaient tramés entre lui, Angélyque et son protecteur attitré Crezus.

Et elle s'en fichait.

Mantel violet et un bâton en guise d'épée, la vision de son visage traversé d'un bandeau sur les yeux la fait frémir.

Elle qui l'avait moqué lors de son premier jour dans la salle des feudataires sur sa mocheté ne rit plus. Tout juste si les larmes ne lui montent pas aux yeux. Elle est émue devant tant d'infortune et va au devant de lui. Erreur fatale de n'importe quel quidam de prendre cet homme en pitié. Elle ne la commettra pas. Une âme comme la sienne ne se plaint pas. Il a toujours assumé haut et fort ses convictions ce chien de guerre réformé. Même si ça le fâchera avec le Roy.

Elle réprime donc son émotion et va vers lui lui prenant gentiment le bras.


Bien le bonjour à vous, mon ami. Vous allez de mieux en mieux à ce que je vois.

Amusée, elle le voit comme flairer l'air à la recherche d'une senteur connue.. et à ses mots:

Elle est là en effet, accompagnée du protecteur que j'avais choisi quand j'étais Duchesse.

Et riant à la menace du châtiment

Eh bien, il faudra attendre que les orties sortent mon ami. Pour l'heure, venez que je vous évite des buissons d'épines parsemés ici et là.

Ah bah oui, à ce genre de mariage, amis et ennemis se côtoient avec de grands sourires de circonstance. et les piques peuvent jaillir comme un rien.

Dame Aryanha va se joindre à nous.

Une amie en plus d'avoir été une régente de fer et de flamme ces deux derniers mois.

Et se penchant vers lui pour lui décrire l'assemblée

Eh bien, vous connaissez le marié.. Mmmm. Un viel ami ou ennemi à vous. A ses côtés, son frère son Altesse Charlemagne revenu pour l'occasion. La Duchesse Xalta que vous avez aussi croisée chez les feudataires.

Se haussant légèrement sur la pointe des pieds et de nouveau à son oreille.

Un couple qui vient d'arriver.. Davia et le promis de la Duchesse Xalta, officiante du mariage qu'elle salua de la tête. Des royaux que vous avez du déjà accompagner non?. Une jeune femme Axelle, et son compagnon de cérémonie Ephéméride. J'avoue les connaitre à peine.
Della
L'avant-veille, elle était à Railly où elle visitait les caves et commandait les vins qu'elle voulait que l'on porte à Nevers, chez le Prince, pour l'occasion d'un banquet qu'il lui avait commandé.
La veille, elle était à Dijon déjà, logeant dans cette belle maison qu'elle avait acquise lorsqu'elle était Chambellan. Là, elle avait peaufiné le menu, modifiant cent fois les ingrédients, furetant dans ses livres, à la recherche de tout ce qui concernait les astres, recopiant soigneusement tous les détails qui lui seraient nécessaires.

A son époux, qu'elle savait à Dijon - elle lit les annonces ducales - elle fit parvenir une lettre.



Citation:
    Mon époux,


    Bonjour.


    Je suis à Dijon pour trois jours, les enfants sont avec moi.
    Il me faut rencontrer deux marchands qui me procureront quelques denrées dont j'ai besoin pour le festin que le Prince Charlemagne m'a demandé de gérer.
    Peut-être nous croiserons-nous.
    Après, je rentre à Seignelay avant de partir pour Nevers où je resterai deux à trois jours.

    Portez-vous bien.

    Je vous aime.

    Della.




Ainsi, Kéridil saurait où se trouvait son épouse qui elle, serait à l'abri d'éventuels reproches.
Quelques mots sonnaient faux, dans cette lettre. Oui et alors ?
A la face du monde, les époux Amahir-Euphor étaient réconciliés et Della passait de temps à autre du statut d'épouse sage à celui de malade mentale gravement dérangée par on ne savait pas trop quelle folie. On avait sans doute beaucoup d'empathie pour Kéridil et peut-être un peu de pitié pour Della. Elle s'en fichait, on lui foutait la paix.

De sa maison à l'église de Dijon...dix minutes à pied, rien du tout donc.
Sancte se mariait aujourd'hui, dans cette fameuse église. Elle en avait discuté avec Charlemagne. Se rendre à ce mariage serait l'occasion pour soumettre au Prince l'ébauche du plan du repas...Bien sûr, il risquait d'y avoir du monde, mais cela n'était pas un souci, Della savait encore se tenir et puisqu'elle avait promis d'être une "gentille épouse", que risquait-elle ? Rien, absolument rien du tout !

Les cloches de l'église sonnèrent au moment même où la Duchesse de Chartes était prête !
Elle embrassa bien fort ses enfants et promit à Clément qui aurait aimé l'accompagner qu'elle lui raconterait absolument tout ce qu'elle aurait vu !

Elle quitta la maison avec un sentiment de bonheur l'auréolant.
Finalement, elle était plutôt heureuse...

Escortée comme il se devait par son garde du corps et sa damoiselle de compagnie, la Renarde Noire arriva dans l'église.
Là, elle laissa à ses yeux le temps de faire un rapide repérage...Oups, des gens à éviter à droite...à gauche, c'est bon...Oh, là, Davia ! Chouette...Arf zut, elle est avec le Duc Machin-Chouette, comment s'appelle-t-il déjà ?...Et là, Charly...qu'il est beau ! Il ressemble de plus en plus à sa mère...Le marié, normal qu'il soit là et qu'il soit avec le Prince...Bon, direction Charlemagne et puis Davia.

Un coup d'oeil à ses suivants pour leur indiquer qu'on passe à l'attaque et, la Renarde est devant son Suzerain. Révérence.

Votre Altesse. Le bonjour.
Non, elle ne lui dira pas qu'elle le trouve magnifique dans son armure. Il n'aimerait pas ça. Mais elle le pense très fort. Peut-être le sentira-t-il ?

Révérence couplée avec celle pour le Dauphin.


Votre Altesse. Permettez-moi de vous adresser mes sincères félicitations.
Lui, elle le trouve moche. Mais c'est un parti pris. Elle le déteste et s'il pouvait tomber là, devant elle, elle ne lui accorderait même pas un regard. Il est et restera un ravisseur d'enfant.

Excusez-moi, votreAltesse, je vois là-bas ma cousine... Laisse-t-elle à l'adresse de Charlemagne avant de s'engager un peu plus loin, près de Davia, évitant de tourner les yeux lorsqu'elle passe non loin d'Angélyque et de Falco, évitant aussi de se torturer l'âme en comptant le nombre d'hérétiques présents dans cette église...Bah, Dieu reconnaîtra les siens.

Le bonjour, votre Grâce. Donne-t-elle au Duc de Sedan, rencontré précédemment dans une taverne bourguignonne, avant de prendre Davia dans ses bras - ben oui, tant pis pour les bonnes manières.

Davia ! Ma chère Davia...Tout est dit et l'étreinte est sincère et fraternelle, comme le baiser posé sur la joue de sa cousine.

Je suis si heureuse de vous revoir !
Cette fois, personne ne devrait sortir de dague et il ne devrait pas y avoir de règlement de comptes. D'ailleurs, Kéridil n'est même pas là.

Puis-je rester près de vous ?
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Isandre.watelse
Elle n'était pas vraiment invitée, mais elle se devait d'escorter sa dame. Au contraire du jeune Clément, elle serait bien resté au chaud et se serait bien passée de toute cette agitation mondaine.

Deux êtres allaient se marier... La belle affaire ! Isandre se demandait bien ce qui poussait les gens à s'unir l'un a l'autre pour la vie entière. Le peu de mariages qu'elle avait en exemple avaient tous fini en catastrophe.
Ses parents d'abord, se fuyant l'un l'autre pendant plus de 20 ans... Celui de sa dame, qui malgré les apparences ne semblait guère réjouissant... Bref, encore un mariage et potentiellement encore un naufrage qui laisserait quelques héritiers en berne sur le rivage.

Enfin...

Tenant la traine de Dame Della, elle s'efforçait de se rendre invisible et incolore dans la foule bigarrée qui commençait à envahir le lieu de culte.

Quelques visages bien connus, d'autres complètement nouveaux.
Elle s'inclina silencieusement devant le futur époux puis vit avec soulagement que Dame Della se dirigeait vers sa cousine.
Elle n'avait pas revu Davia depuis la naissance de son fils.

- Dame Davia, le bonjour. Je vois avec plaisir que vos forces sont revenues. Vous semblez radieuse.
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Caminho
[Campement de La Joinvilloise - tente du Commandant et de l'Intendante]

Un réveil difficile ce matin là, le lit devenait de plus en plus dur. Le modeste confort de sa maison Joinvilloise lui manquait beaucoup. Mais ce n'était pas tous les jours qu'un Dauphin l'invitait à ces noces...
L'atmosphère de la tente était quand à elle agréable, le souffle court de son épouse, qui dormait profondément, la remplissait d'un son agréable.
Caminho se leva et passa la tête dehors et ordonna à un garde d'aller lui chercher de quoi manger. Profiter encore un peu d'avoir des gens aussi dévoué, il en a jamais eu l'habitude... C'était pensif que le Général repartis à l'intérieur et qu'il s'approcha de la couche conjugale. Il déposa un baiser à sa vilaine pour la réveiller en douceur.
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