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[RP] N°2 Rue de la Foret, chez Lana

Elfy
Si longtemps qu'elle n'était pas allé en ville. Si bien dans sa foret profonde et surtout loin de toutes ces guerres que les hommes savent si bien se faire l'un à l'autre. A croire qu'ils ne sont bien et réjouit que lorsqu'ils se déchirent, s'entretuent, se querellent.

Mais une missive provenant d'une lointaine Contrée la fit sortir de sa tanière. Celle qu'elle rencontra jadis lui demanda d'aller faire un tour jusqu'à sa maison afin de vérifier qu'elle était encore debout. Non sans une grimace et un râlement, ponctué par un
"chui pas femme de ménage moi !!! ", Elfy s'y rendit malgré tout. Vérifiant qu'aucune Ombre malfaisante trainait aux alentours, elle se pencha vers l'endroit indiqué sur la missive pour trouver les clefs. Un coup d'oeil à droite, un coup d'oeil à gauche, puis la serrure s'ouvrit d'un clic. Restant sur la pas de la porte, celle ci fut juste poussée. Une grimace vint marquer le visage de l’Hermite quand l'odeur de renfermé vint lui chatouiller les narines. Dans la minute qui suivit, toutes les fenêtres étaient ouvertes sur le jardin aux parfums printaniers.

Sans plus attendre, Elfy se mit à la tâche. La missive n'indiquait pas la date d'un probable retour mais ordonnait que la maisonnée reste propre, et la bourse qui accompagnait le pli était surtout plus convaincante que l'ordre donné. Les poussières furent vite expédiées, des fleurs parfumées vient à leur tour embaumer chaque pièce. Il fallait garder le tout dans un état parfait. L’Hermite n'était point une expert en la matière et surtout, elle n'aimait pas se rabaisser à ce genre de tâches. Aussi, elle se dit qu'en venant une fois de temps à autre, cela suffirait et si la "patronne" rentrait sans prévenir, découvrant sa maison plus sale que demandée, elle prétexterait un cambriolage ou quelque chose du genre.

La corvée faite dans chacune des pièces, elle prit plus de temps à s'occuper du jardin. C'était là son domaine de prédilection. Et ce jardin était dans un état pitoyable. Si la poussiéreuse maison l'importait bien peu, les herbes hautes, elle en avait horreur. Elle prit donc plus de temps et soigna son travail. Arrachant, jetant, extirpant la moindre des mauvaises herbes qui risquaient étouffer le jardinet jadis si bien fleuri. Quelques heures plus tard, un large sourire de satisfaction vint ponctuer son oeuvre, tout était parfait. Assise sur la petite marche donnant sur la maison, elle se prélassa un peu, buvant un verre d'eau fraichement tirée du puits, tout en laissant son visage se réchauffer au soleil et respirant tous ces doux parfums printaniers.
Lewyne
La forgeronne passait devant chez sa marraine tout à fait par hasard alors qu'elle se rendait au marché. Elle s'attendait à voir herbes folles et ronces envahissant le jardin, mais ce n'était pas le cas... C'est donc que quelqu'un en prenait soin. Et elle se demandait bien qui. Alors elle s'arrêta sur place, poussée par la curiosité, même si tout le monde sait que c'est un vilain défaut...

Elle s'avança vers la porte pour toquer trois petits coups. Est-ce que quelqu'un répondrait ?


- Ohééééééé il y a quelqu'un ?
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Elfy
Qu'il était bon de se laisser aller ainsi. Rien ni personne pour venir troubler sa tranquillité. Encore un peu et Elfy se croirait dans sa forêt chérie. Jambes allongées le long des marches, tête appuyée contre le montant de la porte, elle se laissait aller à la flânerie, chose qu'elle savait faire le mieux.

Mais l'on vient troubler ce fait, la sortant de ses rêveries. Un cri la fit grommeler tout en se levant d'un bon et renversant au passage le seau d'eau fraiche qui était prêt d'elle et dans lequel sa main munie d'un verre plongeait de temps à autre. Qui pouvait donc venir ainsi troubler sa quiétude ? Tout le monde dans cette ville devait savoir que sa patronne n'était pas ici, alors qui ?

C'est un pas vif et le visage marquant son mécontentement que la jeune Hermite se dirigea vers la voix inconnue. Elle vit alors une jeune femme qui ressemblait étrangement à Lana. Etait ce elle ? Elle la détailla des pieds à la tête avant même de décrocher un mot. Si c'était sa patronne, elle avait plutôt bonne mine. Oh certes elle ne l'avait pas vu depuis bien longtemps mais quelque chose dans le regard de la personne face à elle lui disait que ce n'était point Lana.


'Jour, regard de la tête aux pieds, z'êtes qui ...?

La politesse n'était pas son fort et l'amabilité encore moins. Habituée à sa solitude, n'ayant pour unique compagnie que son corbeau et la Nature, c'est une femme brune aux longs cheveux en bataille, dont seule une longue mèche grise aurait pu donner une indication sur son âge, qui ouvrit la bouche et se présenta face à la forgeronne. De vêtements, elle ne portait qu'une simple robe de bure déchirée et sale, témoin de son lointain passé qu'elle n'évoquait que très rarement. Elle se demandait même si elle l'avait déjà fait d'ailleurs.
Inspectant encore la jeune femme devant elle, elle fini par la fixer dans les yeux avec une conclusion, ce n'était pas celle qui l'avait chargée de sa précédente mission.
Lewyne
Lewyne s'apprêtait à faire demi-tour presque aussitôt après avoir frappé à la porte de devant. Après tout, Lana était en voyage et celui ou celle qui s'était occupé du jardin à l'arrière de la maison avait surement la clé et devait passer seulement de temps en temps pour l'entretien. Et alors qu'elle était sur le point de se retourner pour retourner vaguer à ses occupations, et donc aller au marché tout en réfléchissant sur le nouveau projet qu'elle avait en tête de remplacer sa parcelle de légumes en habitacle pour cochons, la ville manquant énormément de viande... La porte d'entrée s'ouvrit sur quelqu'un. Et la forgeronne aussi dévisagea la personne qui se trouvait en face d'elle.

- Moi c'est Lewyne... Je suis la filleule de Lana.

Et puis avec une petite pointe de jalousie dans la voix.

- Et je vous retourne la question, vous êtes qui ?!?

Bah ouais, c'est qui cette femme qu'elle connait pas et qui s'occupe de la maison de sa marraine ?!? Petit air exaspéré sur le visage de Lewyne alors qu'elle continue de dévisager l'inconnue. En plus la dame est pas très présentable... Enfin ça, elle le garde pour elle, elle va certainement pas lui dire !
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Jenifaela
L'ange au regard clair se promena encore une fois accompagné de Neige et de sa nourrice.
Elle s'areta un moment, observant la maison de sa mère... Elle regarda vers la droite puis la gauche et se mit a courir dans le jardin.
LA nourrice l'observa, esperant ne pas se faire taper sur les doigt par le pere de l'enfant.

Jeni! JENI revient ici, nous rentrons chez vostre père!

L'enfant n'ecoutait pas et apres avoir couru dans ce jardin qui jadis avait vu les premier pas de l'ange elle se dirigea vers la porte d'entré qui fut fermer a son grand regret.
Mais elle savait ou sa mere cachait les clé, dans un pot de fleur non loin de la porte...

VICTOIRE!

Elle ouvrit la porte et observa la maisonnée, la nourrice suivit

L'enfant caressa les murs, les meubles... tans de souvenirs...
au loin elle vit son cheval de bois

Nany... nany regarde lui il est a moi!! maman me l'avait offert pour que j’apprenne a marcher! enfin je pense..
Pendant un moment la nourrice s'assied ecoutant l'enfant lui raconter un peu de sa jeunesse
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Petite fille de cinq ans

Lana_
[Après une si longue absence]

Depuis combien de temps était elle partie de Joinville...? Des mois entiers durant lesquels se sont déroulées tant de choses, tant d'évènements qui bouleversèrent sa vie. Certes elle subit la guerre comme tant d'autres Bourguignons, certes elle y perdit bien des choses, des amis, des responsabilités...son mari. Elle ne devint que l'ombre d'elle même au teint cadavérique, au corps squelettique, à l'âme brisées, au coeur tranché à vif. Mais après un long voyage, une remise en question sur l'essentiel de sa vie, elle revint plus forte que jamais en sa ville natale. Elle savait pertinemment que son retour ne serait pas vu d'un bon oeil pour tout le monde mais, elle s'en contrefichait. Certes, au début, elle avait bien l'intention de rétablir la vérité sur les raisons qui poussèrent celui qui fut son mari à dissoudre leur mariage, mais à quoi bon...? Les personnes qui buvaient ses paroles comme les Saintes écritures n'ont et n'auront que sa seule et unique version et peu importait à l'Azur. Elle et ses proches savaient et là était le plus important.

Joinville...Elle passa les portes de la ville, le visage caché sous une capuche afin que sa filleule ne la voit arriver. Elle ne lui avait pas écrit, préférant lui faire la surprise qui à coup sûr, serait bonne. Seules sa fille Jeni qui lui manquait tant avait été prévenue, surtout suite à son dernier pli qui indiquait des intentions plus que douteuse de la part de sa nourrice. Il fallait donc renter au plus vite et c'est au triple galop, sans quasiment aucun arrêt qu'ils se dirigèrent vers l'enclave. Une amie cher à son coeur aussi fut prévenue. Aryanha...Les deux femmes dont l'amitié fut entachée lors de la guerre avaient reprit contact lors d'échanges épistolaire. Le temps de l'apaisement était de mise, le temps du pardon aussi. Et c'est bien dans cet objectif d'apaisement qu'elle passait les portes en cette matinée de Juillet.

Mais l'Azur ne revenait pas seule. Non...elle avait bien sûre à ses côtés son fils, Constantin qui grandissait vite, trop vite. Ce petit être né trop tôt, sans doute à cause des inquiétudes engendrées en Bourgogne lorsque son mari s'installa brièvement sur le trône Ducal. Ce petit Être qui chaque jour voyait sa mère évoluer et grandir elle même. Il y avait aussi Gertrude, la nourrice de son fils et qui savait mieux que quiconque prendre le relais lorsque la brune était au plus mal. Puis Lisette, sa dame de compagnie même si elle n'avait plus ses titres de noblesse mais qui resta à ses côtés alors même que les vivres étaient coupés. La fidélité n'a pas de prix.

Puis il était là...son Merlin comme elle l'aimait l'appeler tant sa magie opéra sur elle dès lors qu'il posa son regard sur elle. Elle avait tenté en vain de ne pas écouter son coeur qui frappait plus fort qu'à son habitude. En ce début de Juin, c'est une femme vêtue de noir comme l'était son âme qui arriva à Mimizan. Elle fuyait tout contact humain car selon elle, sans contact, point de souffrance. Solution radicale. Mais lorsqu'ils se virent pour la toute première fois en taverne alors qu'il laissait ses doigts glisser sur les cordes de son luth, jouant la plus douce de mélodie, l'Azur fut enchantée. Elle le cacha au début, réprimant les assauts de son coeur mais une idée fut lancée par un ami de ce Merlin, qu'il lui apprenne son art...Idée saugrenue selon elle et irréalisable selon lui. Mais le défit était lancé et tous deux le relevèrent. Et le premier soir, la magie opéra...Le sourire de la belle revint pour son plus grand plaisir et celui de Vladel. Des heures d'entrainement acharné à s'user les doigts sur les cordes. L'Azur fut envoutée...Quelques échanges épistolaires plus tard dans lesquels ils s'avouèrent des sentiments certains, sincères et profonds, les deux ne se quittèrent plus. Quelques épreuves se mirent en travers de leur chemin, sans doute afin de tester la force de leur amour. La Belle se reconstruit à ses côtés. Il a ce don en lui, celui de l'apaiser, de la calmer, la faisant réfléchir sur ses actes et ses paroles.

La petite troupe arriva dans les rues calmes de Joinville, se dirigeant vers la maison. Elle avait envoyé missive et bourse à Elfy afin qu'elle s'occupe de la petite maison et espérait bien que l'argent soit utilisé à bon escient et c'est le sourire aux lèvres et la main dans celle de son Merlin qu'elle ne pu que constater l'excellent travail réalisé.


Mon Merlin...bienvenu chez moi...

Elle lui offrit ce large sourire qu'il aimait tant et qui illuminait son visage, celui que lui seul avait le privilège de voir, celui qu'elle n'offrait qu'à lui alors que sa main se glissait dans la sienne.
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Vladel
Citation:
Mon Merlin...bienvenu chez moi...



Le jeune homme regardait déjà autour de lui, prenant plaisir à découvrir chaque recoin de la maison, voyant toute une histoire dans chacun des objets qui passer sous son regard.
Histoire éteinte et laissait là dans un départ précipité. Histoire qui se réveillait de nouveau maintenant que quelques rayons de soleil passaient par la porte.

Il l'avait imaginé plus grande cette maisonnette quand ils arrivèrent devant. Mais une fois à l'intérieur, rien n'était si petit que ça.
Elle ne ressemblait a aucune autre dans laquelle il avait pu habiter. Celle de son enfance étant une pauvre chaumière de campagne composée d'une seule et unique pièce. Sa loge dans la villa des de Dampierre à Eauze n'était pas réellement ce qu'il pouvait appelé un "chez lui". Quant au reste de sa vie, le ciel étoilé ou une simple toile de soie parfois renforcées de quelques fourrures chaudes par mauvais temps lui servaient de masure.

Le voyage avait été long, il n'en avait plus l'habitude et surtout, sa jambe blessée n'avait pas arranger les choses. Il était heureux d'avoir afin pu atteindre la ville sans presque aucun problème. Il avait passé les portes avec autant de joie qu'elle, et main dans la main, il appréciait de l'écouter parler de sa ville et ses souvenirs cachés dans ses remparts.
Il était désormais loin de la guerre, loin de ses propres souvenirs et respirait sereinement cette liberté.

Il se tourna vers elle, fondant comme toujours a son sourire. Il lui répondit d'un baiser voler sur ses lèvres.



C'est très joli mon Ange !
Lana_
Elle laissait elle aussi son regard parcourir la pièce principale, caressant du bout de ses doigts certains objets. Tous ses souvenirs d'un temps passé lui revirent en mémoire. Sa main se détacha doucement de la sienne alors qu'elle s'arrêta dans la progression de son intérieur. Elle ferma le yeux, sentant comme un vertige qui la fit perdre quelque peu son équilibre. Elle se retint sur une chaise devant elle, y posant ses deux mains alors que ses yeux restaient clos. Tout refaisait surface, surtout les derniers mauvais évènements. Mais il fallait chasser ces pensés, pour lui, pour elle, pour eux. Elle prit une grande inspiration puis souffla longuement à s'en vider les poumons, évacuant dans un même temps ces mauvais souvenirs. Rouvrant lentement les yeux, elle les tourna vers lui dans un sourire rassurant. Point besoin de mots, ses azurs parlaient pour elle et il savait les écouter.

Sa main glissa de nouveau dans la sienne puis elle l'entraina vers le jardin derrière la maison alors que Gertrude et Lisette les rejoignaient avec Constantin. Prenant son fils dans ses bras avec un large sourire et le posant sur sa hanche, elle posa sur son Merlin un doux regard :

Nous passerons de bons moments ici je pense, tu es ici chez toi mon Adoré et j'espère que notre séjour se passera au mieux. Je ne sais si Lewyne nous a vu du haut de ses remparts. Elle a l'esprit vif et l'oeil averti.

Elle posa un instant son fils au sol, le faisant porter sur ses jambes. Déjà, il les avait fortes et semblait vouloir débuter la marche, avançant un de ses petits pieds devant l'autre. Puis il se mit à rebondir sur ses jambes dans un rire qui fit sourire l'Azur. Elle l’amena jusqu'au coin d'herbe où elle le posa pour qu'il vagabonde à quatre pattes. Laissant Gertrude et Lisette s'occuper des baguages, la Brune s'installe sur la marche, invitant son tendre à en faire autant :

Tu m'aideras à détruire ma taverne ? Il faudra aussi que je trouve une charette plus grande pour transporter tout ce que j'ai stocké dans ma grange. Je ne pense pas que tout puisse rentrer dans celle ci. Je mettrai mes champs en vente aussi, mais je doute qu'ils soient vendu le temps de notre séjour ici, nous devrons donc revenir.

Elle lui souri puis vint poser une main sur sa cuisse et sa tête sur son épaule tout en regardant son fils se promener dans l'herbe fraiche.
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Lewyne
Arc prêt à être utilisé si jamais un quelconque danger se faisait sentir, Lewyne passait ses nuits à observer les allées et venues de voyageurs en tout genre, du haut des murailles de la ville enclavée. Mais nul danger cette nuit là... Seulement une arrivée dont elle ne s'attendait pas, celle de sa marraine Lana et sans nul doute de son compagnon, Vladel, le fameux joueur de luth dont elle lui parlait dans ses lettres, alors que l'aube approchait.

Bien sûr, elle ne l'avait pas reconnue de suite sa marraine, capuche sur la tête. Mais au fur et à mesure de l'avancée que la forgeronne pouvait voir au loin, elle s'était questionnée, cherchant des points communs physiques avec celle qui l'avait accueillie à Joinville avec d'autres il y a plus d'une année maintenant... Et puis cet enfant qui accompagnait le petit groupe qui franchissait les portes de Joinville, peut-être était-ce Constantin. Tout bébé quand elle avait pu le voir brièvement durant la guerre, il avait du bien grandir depuis.

Un oeil au ciel. Le soleil ne tarderait pas à se lever et les gardes de l'entrée allaient sans nul doute continuer à veiller, restant concentrés jusqu'au bout jusqu'à ce que la relève arrive. Elle allait donc finir sa garde un peu plus tôt que prévu et elle se précipita dans les escaliers pour descendre des remparts, avant de courir en direction de l'endroit où elle avait pu voir le groupe qui continuait d'avancer, traversant les rues à toute allure. Il fallait qu'elle en est le coeur net. Plusieurs ruelles plus loin, elle les aperçus enfin et les suivit à la trace, marchant lentement sans faire de bruit, son coeur battant à cent à l'heure. Ils se dirigeaient bien vers la maison de Lana... Qui c'était si éloignée depuis des mois, parcourant le Royaume de France alors que sa filleule était restée en Bourgogne et dans les alentours, en Franche-Comté ou en Champagne, épée à la main et maintenant, le nez dans les papiers et accomplissant sa fonction de maire.

Marraine et filleule se trouvaient à présent à quelques mètres. Lewyne s'arrêta alors qu'ils franchissaient la porte de la maison, souriant à la vue de ses mains liées. Et puis quelques minutes après, alors qu'elle réalisait vraiment que c'était bien sa marraine, en chair et en os qui se trouvait à Joinville, elle ne pu se retenir de foncer et d'entrer sans même frapper dans la demeure, avant de crier :


- Laanaaaaaaaaaaaaaaaa ! Laaaaaaanaaaaaaaaaaaaa !

Le sourire jusqu'aux oreilles.
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Jenifaela
Une petite furie court dans les rues depuis l'annonce du retour de sa mere courant dans les rues.

-"Maman!!!MAMAN!!!!!!!MAMAAAANNNNNN!!!!"

Essoufflé comme un cheval au galop Neige pris les devant pour aller a la rencontre de lana.
Neige assise au portail ce mit a hurler tel un loup dans un soir de pleine lune

-"MAMAN!!!! OU EST TU!!!!!"

Et l'ange de cinq ans trébucha au sol pour venir s’écraser dans son élan et hop rien de tel que les crie d'un enfant pour faire venir la mère!
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Petite fille de cinq ans

_ombre
Il était là, silencieux, dressé impérieux de l'autre côté de la rue, observant l'enfant. Lorsqu'elle trébucha il observa comme toujours sachant pertinemment la maison devant laquelle elle se dressait actuellement.
S'avançant il prit appuis contre le mur faisant face à la maison, son regard passant de porte à l'enfant, surveillant la suite sans mot dire, capuche relevé sur le crâne. Les ordres étaient clair, il les respecterait à la lettre, tirant une enveloppe de sa poche il prit le temps de les lire à nouveau en silence, passant son regard sur l'enfant régulièrement, se demandant où était passé la nourrice étant en charge de s'en occuper.
Lana_
Elle était paisible, regardant son fils jouer dans l'herbe fraiche, sa main caressant doucement la cuisse de son Aimé. Elle prenait un réel plaisir à revenir en sa ville. Cette ville qui lui avait tant donnée et tant faite grandir. Cette même ville dans laquelle elle avait aussi tant souffert.

Mais elle ne voulait profité que de l'instant présent. Le sourie accroché à ses lèvres, elle entendit comme un vacarme dans sa maison. C'est alors qu'elle vit sa filleule débarquer en trombe vers elle. Ayant tout juste le temps de se relever, elle la prit dans ses bras, un large sourire s'affichant sur ses lèvres :


Et voici la voici la tornade !! Ma filleule préférée !!!

La prenant dans ses bras pour la serrer contre elle, elle souriait et souriait encore. Elle se doutait qu'elle l'avait vu arriver en passant les portes de la ville. Son oeil averti ne l'avait pas trompé. Se détachant doucement d'elle sans perdre son sourire, elle la détailla des pieds à la tête tout en gardant ses mains sur ses épaules :

Tu es si belle dis moi ! Le poste de Bourgmestre va à ravir avec ton teint !

Elle se mit à rire d'un rire franc. Elle était si heureuse de la revoir même si jamais elles n'avaient rompu le contact, s'écrivant régulièrement pour prendre de leur nouvelle, se racontant leurs joies et leurs peines. Elle la prit par le bras, l'entrainant vers le jardin d'un pas vif :

Viens...j'ai quelqu'un à te présenter...

Elle lui sourit les yeux pétillants à l'idée de lui présenter Vladel mais aussi de lui faire voir Constantin. C'est alors qu'elle entendit une autre voix, bien familière elle aussi. Sa fille...c'était sa tendre Jeni qui hurlait son nom. Elle lâcha le bras de Lewyne, se mettant à courir vers la porte quand elle la vit au sol. S'agenouillant au sol, elle la releva afin de la prendre dans ses bras pour la serre contre elle comme le plus précieux des trésors, nichant son nez dans son cou et ses cheveux afin de s'enivrer de ses parfums. Ses yeux clos ne purent retenir des perles d'eau salée. Elle avait encore en mémoire la douceur de sa peau, les boucles de ses cheveux, son visage si parfait. Elle aurait voulu que ce moment dure une éternité, que jamais la réalité ne les rattrape mais lorsque ses yeux se rouvrirent lentement, elle fronça, apercevant l'Ombre de l'autre côté de la rue. Se relevant rapidement, elle prit sa fille dans ses bras, la serrant plus encore de peur qu'il ne vienne la lui prendre. Rentrant au plus vite dans la maison, elle flanqua la porte avec son pied puis posa sa fille sur la table, la regardant, la détaillant elle aussi mais avec un regard des plus doux et maternel puis la reprit tout contre elle, murmurant doucement "Ma Puce...tu es là..."
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Jenifaela
L'ange souria

oui maman... je suis là et neige aussi! m'suis r'plez de la maison j'ai emmener nany dedans et pis ...

Elle sauta a son cou

tu ma manqué!!

Puis les larmes aparut, l'etreinte se serais

maman! m'abandonne plus jamais maman je t'aime...oh maman tu es la..."
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Petite fille de cinq ans

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