[RP] Sus à l'Empire ! En avant!

Phase 1 : se présenter et avoir des places
Phase 2 : les faire chier
Phase 3 : les faire chier mais un peu plus
Phase 4 : vérifier si ils ont compris qu'on voulait les faire chier.

Sire Von Frayner,

Je vous écris au nom de l'Alliance Fatum, présentement maitre de l'éphémère Régence de Bourgogne, afin de vous faire une proposition.
Sachez que sans réponse au delà de 36H, du fait de l'urgence de nos intérêts stratégiques, cette missive n'aura plus aucune valeur.

Nous savons bien entendu pourquoi, peu après notre départ (et ça vous fait une centaine de soldats en moins à combattre, c'est bien joué), vous vous en prenez à Genève et à l'Helvétie. L'une de vos motivations premières est le retrait des agréments des armées Fatum et Eldorado. En croyant diviser ainsi les helvètes, vous les avez unis plus que jamais contre vous, mettant fin à toute chance de voir un jour l'Helvétie repousser les choix de Genève.

Helvétie est mal en point, nous le savons aussi. J'ai proposé des concessions à mettre sur la table, mais Genève ne souhaite pas négocier. J'en viens donc à vous directement, au nom de Fatum seulement.
Notre mission hors des frontières helvètes est désormais terminée. Nous sommes malgré tout plus nombreux et mieux armés que jamais dans nos armées, prêts à en découdre sur les nombreuses possibilités qui nous sont encore ouvertes.
Nous nous inquiétons néanmoins pour l'Helvétie. Aussi, j'en viens à notre proposition. Si vous consentez à stopper toute agression contre la cité réformée et la confédération, nous dissoudrons aussitôt nos armées, à la condition d'être assurés d'une reconduction pacifique de l'ensemble de nos compagnons vers la frontière helvète.

Fatum n'a commis aucune exaction grave en terre impériale. Les quelques morts d'innocents lorrains ont été largement compensés par le meurtre de sang froid de nos compagnons pacifiquement égarés en Franche Comté, par lequel nous avons répondu par la prise de Lörrach et de Pontarlier. Bref, vous connaissez le cercle vicieux dans lequel ce cycle nous entraine, qui ne mènera à rien. Fatum a toujours vécu sur les routes, sans attache. Nous n'avons pas de quoi combattre seuls tout un Empire, et vous n'avez pas la capacité physique de dissoudre notre Alliance. Toucher notre armée n'affecte en rien Fatum et sa capacité d'action.

Je vous sais fortement agacé par l'aventure Lorraine, mais je sais aussi que vous savez faire fi des conflits antérieurs pour le bien de votre Empire. Vous l'avez montré avec les écorcheurs, à moins qu'il ne s'agisse là encore pour vous d'une vengeance personnelle à l'égard de Fatum.

Nous n'avons jamais caché notre profond désir de nous entendre avec l'Empire, je pense qu'il nous sera possible de conclure un accord de non agression, et pourquoi pas de libre passage voir d'association. C'est dans l'intérêt de chacun, la guerre n'a jamais apporté de victoire de long terme.

En attente de votre réponse,
Respectueusement,
Tonic

Déclaration d'Indépendance De La Confédération Helvétique


En ce septième jour de Janvier de l'an 1456, les 11 cantons helvètes, parlant par la voix de leurs maires respectifs, déclarent ceci :

Nous, cantons Helvètes, unis et réunis au sein de la Confédération Helvétique, rappelons notre Indépendance envers tout souverain, qu'il soit Empereur ou Roy.
Ainsi, toute institution relevant d'un Empereur ou d'un Roy n'a aucune valeur sur nos terres.
Toute armée relevant d'un Empereur ou d'un Roy n'a aucun droit sur nos terres.
Tout intrusion armée sera considérée comme une agression si elle n'a pas été autorisé au préalable par nous.
Toute intrusion dans nos affaires privées sera considérée comme une agression.

Nous rapelons que la Confédération Helvétique est Indépendante depuis le 20 Août 1455, date à laquelle l'Empereur LongJohnSilver nous a donné cette indépendance.

Que ceci soit lu et affiché en tout lieu public.

Fait à Berne le 07 Janvier 1456,
Par les 11 cantons helvètes
Et Co-signé par le Chancelier en exercice

Il popolo della repubblica sovrana di Ginevra si rivolge ai suoi fratelli, i popoli delle repubbliche, province, ducati ed ogni paese d'Italia.

Il momento è venuto di fare pervenire la verità delle altra parte de li Alpi. La verità è che ciò che si chiamano l'impero santo Romain Germanique è vestigia di un passato vecchio e risolto. Ed il fatto è che una piccola mafia composta di famiglie francofone vestito di suoi lamè per sedersi la sua sovranità dei popoli de una parte dell'Europa, con ayyuto di gruppi di mercenari ed altre banditi.
Questo clan di consanguinei ha immaginato un stratagemma per mettere tutti i popoli dell'impero al suo servizio, e si chiama Lotharingie. Ce lo sappiamo bene, che siamo i suoi vicini e che in primo ne facciamo le spese. Chi verrà in seguito a riempire gli appetiti venali dell'imperatore ai piccoli piedi? Pregate perché sia i beni dei vostri vicini che la prossima truppa di banditi verrà a saccheggiare in nome dell'impero, e non i vostri.

Con quale gioco d'ombra quest'imperatore dei fantasmi ed il cui impero è una parte posteriore mondo giunge ha convincere a mobilitare popoli per una guerra che non è loro? Come giunge affinché la madre ritiri il pane della bocca del suo bambino per finanziare un saccheggio, per conto di Von Frayer e dei loro cugini? Come dei guerrieri valorosi lasciano i loro focolari per attraversare le Alpi e portare la guerra a popoli che non conoscono, per ragioni che non ci sanno?

Il momento è venuto per i popoli d'Italia di richiedere conti ai rappresentanti che hanno eletto, e soprattutto a quelli che l'impero ha predisposto. Dove e passato il pane che avete ritirato dalle vostre tavole per nutrire i suoi mercenari? Cosa ne è di questo sangue che avete versato su una terra sconosciuta? Ginevra intende esistere come repubblica realmente libera, sovrana ed indipendente, governata dalla gente che ha scelto, e non controllata e saccheggiata da un matto che si dice imperatore dei Romani. Ecco il mondo che il popolo di Ginevra intende fare venire per domani. Deve per ciò battersi, e butare via gli persone che dominiod da Strasburgo,i saccheggiano l'Europa. Ciò lo faremo con l'aiuto di dio, e lo speriamo, con quella di tutti i popoli fieri che aspirano all'indipendenza ed alla libertà.

Il momento è venuto di fare oscillare questo colosso dai piedi d'argilla, e di farlo raggiungere i nostri libri di storia. Presto i nostri bambini diranno: “precedentemente c'era un impero, ed oggi siamo liberi. Gloria a nostri padri, che hanno combattuto per ciò.„

Il Consistoire della repubblica sovrana di Ginevra

Le peuple de la République souveraine de Genève s’adresse à ses frères, les peuples des Républiques, Provinces, Duchés et tous pays italiques.

Le temps est venu de faire parvenir la vérité par delà les Alpes. La vérité est que ce qu’on appelle le Saint Empire Romain Germanique est un vestige d’un passé ancien et résolu. Et il se trouve qu’une petite clique composée de quelques familles francophones a vêtu ses oripeaux pour asseoir sa domination sur une partie de l’Europe, à l’aide de groupes de mercenaires et autres racailles. Ce clan de congénitaux a imaginé un stratagème pour mettre tous les peuples de l’Empire à son service, et il s’appelle Lotharingie. Nous le savons bien, nous qui sommes ses voisins et qui en premier en faisons les frais. Qui viendra ensuite combler les appétits vénaux de l’Empereur aux petits pieds ? Priez pour que ce soit les biens de vos voisins que la prochaine troupe de bandits viendra piller au nom de l’Empire, et non les vôtres.

Par quel jeu d’ombre cet empereur des fantômes et dont l’Empire est un arrière monde parvient-il a convaincre de mobiliser des peuples pour une guerre qui n’est pas la leur ? Comment parvient-il à ce que la mère retire le pain de la bouche de son enfant pour financer un pillage, pour le compte des Von Frayer et de leurs cousins ? Comment des guerriers valeureux quittent leurs foyers pour traverser les Alpes et porter la guerre à des peuples qu’ils ne connaissent pas, pour des raisons qu’ils ne savent pas ?

Le temps est venu pour les peuples italiques de demander des comptes aux représentants qu’ils ont élus, et surtout à ceux que l’Empire a mis en place. Qu'est-il advenu du pain que vous avez retiré de vos tables pour nourrir ses mercenaires ? Qu'en est-il de ce sang que vous avez versé sur une terre inconnue ? Genève entend exister comme République réellement libre, souveraine et indépendante, gouvernée par les gens qu'elle a choisis, et non asservie et pillée par un fou qui se dit empereur des Romains. Voici le monde que le peuple de Genève entend faire advenir pour demain. Il doit pour cela se battre, et mettre fin à la domination des quelques personnes et de leurs hommes de main qui depuis Strasbourg, pillent l'Europe. Cela nous le ferons avec l'aide de Dieu, et nous l'espérons, avec celle de tous les peuples fiers qui aspirent à l'indépendance et à la Liberté.

Le temps est venu de faire basculer ce colosse aux pieds d'argile, et de le faire rejoindre nos livres d'histoire. Bientôt nos enfants diront : « jadis il y avait un Empire, et aujourd'hui nous sommes libres. Gloire à nos pères, qui ont combattu pour cela. »

Pour le Consistoire de la République souveraine de Genève,
Germaine Landru, Avoyère Légitime