Aurea
[Lausanne, Saison 2, épisode 14.
L'épisode ou les Helvètes qu'il fallait pas emmerder hier se retrouvent pris en tenaille entre des vilains, et des méchants. Mais comment vont-ils s'en sortir ?]
A Lausanne, on s'y plait, on y reste.
Un feu de camp au milieu, quelques tentes dispersées autour, et du bordel un peu partout. Des charrettes par ci, des planches de bois par là, quelques carcasses de vaches pourrissantes plus loin. Une paire de bottes qui chauffent devant le feu, et des vêtements qui sèchent à côté. On est installées comme à la maison.
La journée s'était passée tranquillement, chacun vaquant à ses occupations, et quand vint le soir, on se trouva fort dépourvu quand la bise fut venue. C'était un petit vent frais venant de l'est. Un vent qui annonce l'orage. Un gros orage. Un méchant orage. Le genre d'orage qui cogne fort et qui te renvoie les pieds devant au village voisin. Le truc bien moche donc. C'est Aurea qui le dit, debout au milieu de la clairière, immobile, l'index en l'air.
Et les deux bavardes du campement en font leur sujet de discutions de la soirée.
- Est-ce que tu crois...?
- Quoi...?
- Comment...?
- Qu'est-ce...?
- Faire quoi...?
- Dire quoi...?
- Appeler qui...?
- Je le sens pas...
Beaucoup de mots pour finalement se demander que faire pour s'en protéger. C'est là qu'on se rend compte qu'on a peut être trop trainé toute la journée, comme la cigale ayant chanté tout l'été qui se trouve fort dépourvue quand la bise fut venue... oui oui, on se répète. Bref, on a merdé. Ou peut être pas. Mais peut être que si.
Et puis soudain, l'illumination ! Il faut les infiltrer pour les espionner de l'intérieur ! Et pourquoi pas causer quelques désordres...
Hop, il en fallait pas plus pour qu'Aurea abandonne sa bande pour aller rejoindre ce qu'il reste de l'autre. Avec sa discrétion toute naturelle, elle vient s'asseoir devant le feu, entre un homme à capuche, et un homme à casque.
Buona sera. Wesh gros, come stai ? Bien bien ou bien ? Et la famiglia, tout ça, bien aussi ? Nickel...
Bien bien... Et sinon, c'est calmos hein... Alora, che cosa euh... facciamo questa sera ?
Tout sourire, son regard passe de l'un à l'autre. On sait jamais, ça pourrait passer et ils pourraient la prendre pour l'un d'eux...
Mais raté. La capuche se lève et s'éloigne en silence. Surement l'accent qui l'a démasqué. Autant y aller franco maintenant.
Je crois qu'il boude le copain.
Le temps est pas terrible en ce moment. Quitte à avoir le mauvais temps, autant venir l'hiver. Tout est blanc, c'est beau. Ah ben remarquez qu'on avait des copains à vous cet hiver qui sont passés. On les a logé à Friberne quelques temps... Bon entre nous, des vrais sagouins. Ils ont laissé dégueulasse tout partout derrière eux. Alors que nous on avait tout nettoyé pour leur venue, on avait mis les petits plats dans les grands, on avait même préparé des patins, pour le parquet ciré, pour pas l'abimer, vous voyez ? Et ben ils les ont même pas utilisés !
Mais finalement le casque se lève à son tour et s'en va retrouver ses copains. Pas fâché quand même ? Tsss susceptibles ces gens là quand même. Tout ça parce qu'on a dit qu'ils avaient pas utilisés les patins ? Non mais c'est vrai quoi, il était tout rayé le parquet après.
Ah bah... d'accord... pas la politesse qui l'étouffe celui là.
A presto hein !
A presto, c'est le cas de le dire... Un moment plus tard, on se retrouve, mais c'est pas vraiment la même ambiance.
BAM
Aie !
SCHKLANG
Ouille !
PIM
Héé c'est mon pied ça !
GNNRRRIIIIIIIII
Trois paires de têtes qui se relèvent.
Qui c'est qui grince comme ça ?
SCHHHRRRRRR
Ah non, on a dit pas les vêtements hein !
Et ça dure encore un moment jusqu'à... ce que ça se termine. Logique implacable.
L'épisode ou les Helvètes qu'il fallait pas emmerder hier se retrouvent pris en tenaille entre des vilains, et des méchants. Mais comment vont-ils s'en sortir ?]
A Lausanne, on s'y plait, on y reste.
Un feu de camp au milieu, quelques tentes dispersées autour, et du bordel un peu partout. Des charrettes par ci, des planches de bois par là, quelques carcasses de vaches pourrissantes plus loin. Une paire de bottes qui chauffent devant le feu, et des vêtements qui sèchent à côté. On est installées comme à la maison.
La journée s'était passée tranquillement, chacun vaquant à ses occupations, et quand vint le soir, on se trouva fort dépourvu quand la bise fut venue. C'était un petit vent frais venant de l'est. Un vent qui annonce l'orage. Un gros orage. Un méchant orage. Le genre d'orage qui cogne fort et qui te renvoie les pieds devant au village voisin. Le truc bien moche donc. C'est Aurea qui le dit, debout au milieu de la clairière, immobile, l'index en l'air.
Et les deux bavardes du campement en font leur sujet de discutions de la soirée.
- Est-ce que tu crois...?
- Quoi...?
- Comment...?
- Qu'est-ce...?
- Faire quoi...?
- Dire quoi...?
- Appeler qui...?
- Je le sens pas...
Beaucoup de mots pour finalement se demander que faire pour s'en protéger. C'est là qu'on se rend compte qu'on a peut être trop trainé toute la journée, comme la cigale ayant chanté tout l'été qui se trouve fort dépourvue quand la bise fut venue... oui oui, on se répète. Bref, on a merdé. Ou peut être pas. Mais peut être que si.
Et puis soudain, l'illumination ! Il faut les infiltrer pour les espionner de l'intérieur ! Et pourquoi pas causer quelques désordres...
Hop, il en fallait pas plus pour qu'Aurea abandonne sa bande pour aller rejoindre ce qu'il reste de l'autre. Avec sa discrétion toute naturelle, elle vient s'asseoir devant le feu, entre un homme à capuche, et un homme à casque.
Buona sera. Wesh gros, come stai ? Bien bien ou bien ? Et la famiglia, tout ça, bien aussi ? Nickel...
Bien bien... Et sinon, c'est calmos hein... Alora, che cosa euh... facciamo questa sera ?
Tout sourire, son regard passe de l'un à l'autre. On sait jamais, ça pourrait passer et ils pourraient la prendre pour l'un d'eux...
Mais raté. La capuche se lève et s'éloigne en silence. Surement l'accent qui l'a démasqué. Autant y aller franco maintenant.
Je crois qu'il boude le copain.
Le temps est pas terrible en ce moment. Quitte à avoir le mauvais temps, autant venir l'hiver. Tout est blanc, c'est beau. Ah ben remarquez qu'on avait des copains à vous cet hiver qui sont passés. On les a logé à Friberne quelques temps... Bon entre nous, des vrais sagouins. Ils ont laissé dégueulasse tout partout derrière eux. Alors que nous on avait tout nettoyé pour leur venue, on avait mis les petits plats dans les grands, on avait même préparé des patins, pour le parquet ciré, pour pas l'abimer, vous voyez ? Et ben ils les ont même pas utilisés !
Mais finalement le casque se lève à son tour et s'en va retrouver ses copains. Pas fâché quand même ? Tsss susceptibles ces gens là quand même. Tout ça parce qu'on a dit qu'ils avaient pas utilisés les patins ? Non mais c'est vrai quoi, il était tout rayé le parquet après.
Ah bah... d'accord... pas la politesse qui l'étouffe celui là.
A presto hein !
A presto, c'est le cas de le dire... Un moment plus tard, on se retrouve, mais c'est pas vraiment la même ambiance.
BAM
Aie !
SCHKLANG
Ouille !
PIM
Héé c'est mon pied ça !
GNNRRRIIIIIIIII
Trois paires de têtes qui se relèvent.
Qui c'est qui grince comme ça ?
SCHHHRRRRRR
Ah non, on a dit pas les vêtements hein !
Et ça dure encore un moment jusqu'à... ce que ça se termine. Logique implacable.
Citation:
12/06/1461 04:19 : un malfaiteur nommé un groupe composé de Grevius de Morphea de Robbstark de Tuben et de Vindrveraly (coefficient de combat 24) a tenté de vous détrousser. Vous lui avez infligé une bonne correction, et il est parti en boitant, après s'être excusé à genoux.
12/06/1461 04:19 : Vous avez racketté un groupe composé de Grevius de Morphea de Robbstark de Tuben et de Vindrveraly qui possédait 11,84 écus.
12/06/1461 04:19 : Vous avez racketté un groupe composé de Grevius de Morphea de Robbstark de Tuben et de Vindrveraly qui possédait 11,84 écus.
[Bref, dans cet épisode ils s'en sortent encore une fois. Mais pour combien de temps ? La suite au prochain épisode.]