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[RP] Allégeances à Antonio Licors – la cérémonie

Aryanha
Une lettre de Monjoie arrivée à Chenôve l'avertit de la cérémonie d'allégeance.
Bien que La Veuve Noire ne sortait plus guère ces derniers temps, préférant la solitude dans sa Burgondière, elle s'apprêta pour la cérémonie. Elle avait promis de porter une de ses plus jolis robes pour l'occasion, double cérémonie pour elle, le serment à son Duc et sa prime allégeance.
C'est donc sous un ciel couvert et brumeux qu'elle prit la route pour le Palais Ducal...direction la salle du trône.

Loin d'être la première sur les lieux, elle se fit annoncer par les gardes. Point besoin de déposer ses armes...elle n'en portait point.

S'avançant dans la salle majestueuse,

Aryanha portant superbe robe, certains allaient penser pas très protocolaire mais qu'importe, elle salua d'un penché de tête les personnes présentes, d'autres, ses amies qu'elle gratifia d'un sourire.

Se tournant vers son Duc, elle lui réserva une révérence...elle le plaignait tout à coup : tant de baisers à donner.
Elle salua également Monjoie qu'elle félicita pour ce beau prélude.

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Ricordati di osare sempre...
Ingeburge
Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg se flattait d'une chose – de plusieurs en fait, mais principalement de celle-là –, elle se flattait donc d'une chose, c'était celle d'être organisée. Cette organisation passait par tous un tas de procédés éprouvés au fil du temps et de la gent humaine et l'un d'entre eux était l'anticipation pour tuer dans l'œuf les éventuelles complications. Ainsi, pour cette cérémonie d'allégeances, elle avait prévu un certain nombre de trucs pour éviter la catastrophe. Force était de constater qu'elle avait négligé un détail qui prenait d'un coup des proportions gigantesques et les raisons de cet oubli coupable étaient certainement à chercher d'elle-même puisqu'elle n'avait pas prévu quoi que ce fût pour la protéger elle en sus de la cérémonie. Elle le constatait amèrement maintenant qu'elle voyait le baron de Châtillon-en-Bazois s'avancer vers elle.

Tout avait pourtant bien commencé : le duc de Bourgogne était rapidement apparu, lui aussi escorté de ses gardes et ils avaient échangé quelques mots, Ingeburge répondant au feudataire qu'effectivement, cela faisait longtemps et que son éloignement avait été causé par ses charges et par la guerre, ne relevant rien du reste et surtout pas le compliment. Donc oui, tout avait bien commencé et ce d'autant plus qu'elle voyait le vicomte de Montréal faire à son tour son entrée, précédent donc le porteur de catastrophe qu'Athos de la Bronze constituait. Il approchait donc et elle se rendit compte qu'elle avait négligé de remettre ses gants, avant même qu'il demanda à baiser sa main. Et voilà qu'en plus, il lui donnait du « Votre Grâce », ce qui aurait dû provoquer un :

Montjoie.
Machinal et plus ou moins grinçant.

Mais ce prédicat gracieux servi plutôt que son nom héraldique lui donna une idée, elle ne procéda volontairement à aucun correctif et si elle n'avait su anticiper, sa redoutable expérience en matière de rattrapage d'un événement qui part à vau-l'eau lui permit d'entrevoir les grandes lignes d'une dérobade à laquelle elle ne tarda pas à donner corps. Le duc de Bourgogne se trouvait à ses côtés et entre lui et Ingeburge, c'était lui qui aurait pu être récepteur de ce « Votre Grâce », c'était lui qui aurait dû l'être. Et comme le Neversois la regardait elle plutôt que le Licors, comme il commençait à attendre qu'elle réagisse, elle répondit, confondante de naturel – indifférente :

— Je ne crois pas qu'il soit d'usage de baiser la main des hommes, baron, mais si Sa Grâce le duc de Bourgogne y consent, je me contenterai pour ma part de détourner les yeux.

Le mot « Grâce » avait été un peu plus appuyé que les autres, à dessein, et cela dit, elle inclina légèrement sa tête voilée et croisa ostensiblement ses mains derrière son dos. Son regard pâle passa alors du baron de Châtillon-en-Bazois au duc de Bourgogne avant de s'égarer dans la salle qui continuait de s'emplir. Elle put ainsi remarquer les saluts qu'on lui dédiait et de quelques inclinaisons du chef, elle répondit ainsi à la vicomtesse de Montréal, à celle de Cauvisson et à la dame de Chenôve. Et le seigneur de Fulvy qui venait d'arriver et de saluer de vive-voix confortait ce petit raisonnement mené in petto puisqu'il s'était adressé comme il le fallait à Antonio et à elle-même.

Oui, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg se fallait d'être organisée et elle venait de parer le premier désagrément de la journée, sans pour autant perdre de vue qu'il y en aurait certainement d'autres. Et elle se flattait aussi de respecter les usages et notamment ceux en matière de dénomination; elle venait d'en donner la preuve éclatante.

Après avoir répondu aux salutations de Cuche, elle glissa à Antonio :

— Nous pouvons je crois commencer Votre Grâce, quelques-uns de vos vassaux ont fait le déplacement et toutes les personnes devant recevoir un fief sont présentes. Je vous conseille d'ailleurs de commencer par celles-ci, et ensuite de me faire appeler les nobles présents par ordre d'arrivée. Il y aura fort à faire aujourd'hui, du fait de ces remises de fief et s'engager par un appel selon la préséance nous ferait terminer fort tard dans la soirée.

Organisée!
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Olivier1er
Il sourit a la tentative de derobade du Roy d'Armes.

- Nul besoin de tourner les yeux, c'est bien votre Main, chere Duchesse d'Auxerre, que je souhaite baiser... Sauf, si mon temoignage autant de respect que d'affection par le contact de mes levres sur votre paume de main, entraine cette sensation aussi forte que partagée et qui frole l'indecence...


il lui sourit alors qu'elle faisait mine de saluer lesa arrivants et de vouloir commencer la céremonie
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En Deuil d'un Grand Roy qui était avant tout un Grand Bourguignon...et un ami. Funeste jour d'une tristesse affligeante.
Antonio
Le Duc n'eut pas à attendre bien longtemps avant que ses chers vassaux ne fassent leur apparition dans la salle du trône. Il avait écouté les paroles du Roy d'armes qui semblaient être très occupée depuis de nombreux mois. En même temps, il l'aurait deviné.
Le premier à entrer fut le Vicomte de Montréal qui deviendrait Duc après son allégeance. Il le salua et le remercia pour le compliment qu'il fit sur sa tenue. Rapidement le Baron d'Athos arriva à son tour dans la salle du trône, et ce dernier fut littéralement captivé par Montjoie si bien que le Duc n'eut même pas le droit à un salut. Il sourit discrètement face la scène qui se déroulait entre les deux protagonistes, mais fronça un sourcil lorsque Montjoie se débarrassa du baise main sur le Duc. Heureusement, le Baron remit les choses au clair, et le Duc put se concentrer de nouveau sur les nouvelles arrivées. Il salua d'un signe de tête appuyé l'arrivée du Prince, puis du Marquis.
Ce fut ensuite au tour de Maud d'entrer avec son nourrisson. Il la salua d'un large sourire, il entendrait sa première allégeance pour son fief de retraite. L'entrée fut bien plus discrète pour la personne suivante qui ne fut autre qu'Effie, et que le Duc salua. Il salua également la Baronne de Malpertuis malgré l'ignorance dont elle fut preuve à son égard. Se succédèrent ensuite Cuche qui allait lui aussi prêter allégeance pour la première fois, la Baronne Jusoor, et Keltica. Le Duc les salua tous les trois. Enfin, ce fut la dame de Chenôve qui sublimement vêtue entra dans la salle et salua le Duc. Il ne manquerait pas de la complimenter sur sa beauté lorsqu'elle s'approcherait de lui, surtout qu'il n'avait pas oublié sa promesse.
Après cette entrée, Montjoie prit la parole et le Duc l'écouta avec attention.


-Montjoie, vous avez très certainement organisé plus d'une cinquantaine de cérémonies à ce jour, concernant l'organisation de celle-ci, je vous fais entièrement confiance et suivrai sans hésiter vos recommandations.
La journée sera longue, mais agréable je pense. J'aime passer du temps avec mes vassaux, tous, sans exception.
Commençons.


Et ce n'étaient pas des mensonges, le Duc aimait chacun de ses vassaux et la personnalité qu'ils dégageaient. Aussi, même si les discours dans la forme seraient sans doute répétitifs, le Duc penserait à chaque fois quelque chose de différent. Pour certains de ses vassaux, il se rappellerait d'un souvenir, et pour d'autres avec qui il n'avait pas passé assez de temps pour avoir de souvenirs, d'un récit. N'ayant aucune certitude de se retrouver un jour de nouveau sur ce trône, sous cette couronne et devant ces personnes, il ne se priverait pas lors des accolades ou des baisers vassaliques.
Montjoie allait commencer, le Duc prit donc place et s'assit sur son trône, attendant le premier vassal.

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Ingeburge
Mais toujours croisées dans le dos, cette fois Ingeburge ne put que machinalement indiquer :
Montjoie.
Car la duchesse d'Auxerre, elle ne se ramènerait qu'à la fin de la cérémonie, pour prêter son propre serment. D'ailleurs, l'apparition serait furtive, juste le temps de renouveler ses engagements; elle disparaîtrait aussi sec, pour repasser sa défroque héraldique et faire un sort aux courriers qui ne manqueraient pas d'arriver – elle en avait d'ailleurs déjà reçu quelques-uns.

Ce rappel sommaire effectué, il fallait maintenant se débarrasser du baron de Châtillon-en-Bazois et il y avait fort à parier que ce ne serait pas aisé. En fait, il n'existait qu'un seul moyen, tendre sa main, de loin, et espérer que l'étreinte ne serait ni trop marquée, ni trop longue, étant entendu qu'elle serait de toute façon désagréable. Cette certitude ne tenait d'ailleurs à l'homme qui se proposait de lui rendre un hommage appuyé, il en aurait été pareil avec n'importe lequel représentant du sexe masculin... sauf un, et encore, cet unique-là ne pouvait guère se flatter d'avoir eu l'occasion de frôler le dos de la main d'Ingeburge malgré les récentes fiançailles.

Ce fut la tête plein de ce promis si bien peu traité et dont le nom n'avait pas encore dû arriver en Bourgogne puisque personne ne l'avait encore embêtée avec cela, qu'elle présenta sa main, et la gauche, car c'était à droite que brillait parmi les autres anneaux enchâssés de pierres précieuses sa bague de fiançailles. Présentant donc la senestre tout aussi chargée de bijoux, elle répliqua froidement :

— Ne rêvez pas trop baron car si ma main vous plaît tant, je suis tout à fait en mesure d'en laisser l'empreinte sur votre joue.

Il est des contacts que la Danoise ne se refusait pas, surtout quand il s'agissait de châtier quelque impudent. Et elle ajouta :
— Et faites vite je vous prie, le duc de Bourgogne votre suzerain attend.
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Dnapo
Tout juste les médicastres venaient de l'autoriser à reprendre des activités normales, qu'il se mit en route pour la cérémonie des allégeances. Ses blessures étaient parties, il avait frôlé la mort. N'étant pas encore entrainé physiquement, il sentit rapidement de la fatigue dans ses membres, mais aucune douleur, c'était rassurant.

Il entra dans la salle, la cérémonie était en train de commencer, il fit donc le moins de bruit possible, et alla s'installer aux sièges qui étaient réservés à ceux de son rang.

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Didier de Naphield
Dict "Dnapo"

Seigneur de Thury et de Lavault de Frétoy

Commandant de l'armée "Les Crocs des Basilics"
Olivier1er
Le Baron sourit, se saisit delicatement de la main lourdement decorée et deposa un baiser qu'il voulut doux.

- Duchesse, je vous souhaite une aussi belle cérémonie que celle que vous venez de me laisser entrevoir.... Cette journée s'annonce des plus merveilleuse.

il poursuivit son tour des salutations par le Duc Antonio, puis le Vicomte Niall, la Baronne Juusor a qui il fit un baise main, son amie Keltica qui eut droit au meme traitement, Fulvy, l'ex Regente Aryanha a qui il prit la petite main avec les deux siennes pour y deposer un chaste baiser.

Ensuite, il se dirigeat vers la chaire qui lui etait reserve non sans avoir salué d'un petit geste amical accompagne d'un sourir, dame Effelissianor

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En Deuil d'un Grand Roy qui était avant tout un Grand Bourguignon...et un ami. Funeste jour d'une tristesse affligeante.
Cardinal
la légendaire ataraxie du beau cardinal ayant été mise à mal les semaines précédentes, ce dernier daigna se montrer à la cérémonie d'allégeance, lui qui de coutume préférait rester chez lui en nuits-saint-georges, loin de toutes ces mondanités qu'il juge futiles ...

le beau cardinal arriva juste à temps pour ne pas être à l'heure ... il n'avait pas fait d'effort particulier pour se vêtir, il était simplement magnifique, comme tous les jours ...

après avoir salué l'un ou l'autre convive, un sourire aux lèvres le beau cardinal s'installa discrètement et attendit que le spectacle commence ... c'est alors que le le beau cardinal se fit la réflexion suivante : la régence a du bon, pas de cérémonie d'allégeances ...

plus loin des gens à lui firent aussi leur entrée, roulant devant eux une barrique qui semblait bien lourde ...

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ceterum censeo parvam britanniam delendam esse
Ingeburge
Brrrrrrrr. Et ce n'était certes pas à cause du froid. Brrrrrrr, le baron de Châtillon-en-Bazois lui saisissait la main gauche. Brrrrrr, le contact des lèvres dudit baron sur sa main. Brrrrrr, nulle consolation durant ce supplice pour la duchesse d'Auxerre qui avait présenté ses doigts avec réticence et qui durant l'étreinte respectueuse mais forcée avait levé les yeux au plafond et fixé un quelconque oriflamme... non, en fait, l'un des siens, semé de billettes d'argent. Athos s'éloignait mais celui-ci, après quelques mots qu'elle accueillit avec distraction et un sourire qui fut tout aussi perdu pour la Prinzessin, n'emporta pas avec lui la détestable sensation brrrrresque.

Enfin, il y avait de quoi songer à autre chose qu'à la brûlure qui lui cuisait dos de la main et doigts, puisque désormais, elle était en mesure de lancer officiellement la cérémonie. Attendant que tous soient en place, elle fit quelques pas vers l'avant et prit la parole, caducée symbole de sa charge en main :

— Nobles dames et nobles seigneurs de Bourgogne ainsi que les autres, bienvenue en la Salle du Trône du château des ducs. En ce lieu et en ce jour, le quarantième duc de Bourgogne, Sa Grâce Antonio Licors, va recevoir les serments de ses vassaux. La cérémonie se passera en deux temps. Le premier verra ceux destinés à recevoir un fief appelés; le second ceux devant renouveler leur serment et ce, dans l'ordre d'arrivée. Chaque personne présente et recensée sera invitée par mes soins à s'avancer au-devant du trône. L'allégeance consiste en un échange entre un vassal et son suzerain. Le premier jure prête serment à la Couronne de Bourgogne et promet à celui dont le front en est ceint fidélité, aide, service armé et conseil. Le suzerain, soit le duc, assure en retour subsistance, justice et protection. Par coutume, l'échange se clôt de manière formelle à la discrétion du duc, soit par une accolade, soit par le baiser de paix, étant entendu que ce dernier consiste en un simple effleurement respectueux des lèvres.

Et non pas à une soupe de langues comme cela avait déjà pu être le cas en Bourgogne ou ailleurs. Ingeburge se devait pour cela de définir le baiser de paix, encore qu'elle ne comprenait pas d'où il venait à certains de mélanger leur salive tant l'héritage et l'histoire de l'osculum étaient vivants. Enfin, on verrait bien et très vite puisqu'il fut procédé au premier appel :
— Que s'avance dame Aryanha, afin que de prêter prime allégeance pour Grancey, terres lui étant octroyées à l'issue de son mandat de régente, et pour également renouveler son serment pour la seigneurie de Chenôve.

Son exorde achevé, Ingeburge retourna à son pupitre et y prit place. Plus qu'une petite quinzaine d'heures à tenir.
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Olivier1er
A peine assit, que la maitresse de cérémonie declenche le processus. Il l'a regarde beat d'admiration.

Quel controle de soit meme ! Quelle femme !

Il le jurerait : il l'avait sentie frissonner quand ses levres furent en contact avec sa main. Il sourit a ce signe éclatant du lien privilégié qui les unissait lui et elle...elle et lui...

Et elle ne montrait rien ! Elle lançait la cérémonie sans rien laisser paraitre du trouble qui l'a traversée et qu'il est le seul a avoir ressentie : ce petit frisson de plaisir qu'il pense avoir capté, l'installe sur un nuage rose sucré d'ou tout lui semble beau, joyeux et positif !

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En Deuil d'un Grand Roy qui était avant tout un Grand Bourguignon...et un ami. Funeste jour d'une tristesse affligeante.
Aryanha
Chaste baisemain du Baron Athos…Aryanha sourit devant son geste courtois et respectueux, décidément le baron était d’humeur galante. Choisissant une place dans la salle où elle pourrait commenter du regard la Cérémonie, Aryanha s’installa sur une chaise mais son geste fut interrompue et ses fesses chenôvesques ne purent qu’effleurer l’assise au coussin soyeux et moelleux que Monjoie commençait la cérémonie en l’appelant.

Aryanha s’avança donc en quelques pas au devant du duc dans un bruissement de tissus, sa robe balayant le sol dallé. Et d’une génuflexion en se penchant en avant, tout en assurant son maintien les bras le long du corps, et d’une voix claire et posée, elle annonça :


Votre Grâce...Le Très Haut m'est témoin ce grand jour pour vous assurer de ma loyauté.
Prenant une profonde respiration…Fichtre, que cette robe serrait sa poitrine et que son cœur battait trop vite donnant l’impression d’entendre chaque battement résonner dans sa tête comme le son frappé du tambour.
Je jure et prête serment à la Couronne de Bourgogne et promets à celui dont le front en est ceint fidélité, aide, service armé et conseil pour ma prime allégeance des terres de Grancey . Je renouvelle également mon serment pour les terres de Chenôve.

C’était fait…Moment de soulagement, l’émotion passait et Aryanha patienta que le Duc lui demande de se relever pour l’écouter.
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Ricordati di osare sempre...
Antonio
Le Duc observait discrètement mais surement la scène amusante entre le Baron Athos et Montjoie. Comment cela allait se terminer ? C'était la première interrogation de la journée. Et finalement, le baise-main eut bien lieu pour le plus grand plaisir - ou pas - du Roy d'armes. Cette dernière lança finalement le début de la cérémonie, et commença par un petit discours introductif. Le Duc l'écouta avec attention bien qu'il connaissait les formalités et le déroulement de la cérémonie.

Et la première à être appelée n'était autre que la nouvelle Baronne de Grancey. C'est que la hérauderie avait été très efficace pour le coup, car son mandat de Régente s'était terminé il y a un mois à peine. Tant mieux pour elle. Aussi, le Duc de Bourgogne regarda sa vassale se lever et s'avancer jusqu'à lui. Il lui sourit dès ces premiers mots, mais retrouve son sérieux pour le serment. Elle s'était baissée, il l'écouta attentivement et racla sa gorge avant de lui répondre.


-Chère Aryanha, en ce jour, Nous, Antonio Licors, Duc de Bourgogne, entendons votre allégeance à la couronne bourguignonne que nous portons fièrement sur notre tête. Aussi, nous vous promettons en retour subsistance, justice et protection pour votre nouveau fief de Grancey, et pour votre seigneurie de Chenvôve.

Une petite pause, puis il reprit.

-Relevez vous ma vassale et approchez vos lèvres des miennes.

Puis le Duc accueilli sa vassale près de lui, et réalisa la promesse faite il y a de cela plusieurs semaines. Il déposa ses lèvres sur les siennes durant deux à trois secondes. Puis il redressa sa nuque et regarda Montjoie histoire de lui demander : Tout est en règle ? Le serment ? Le baiser de paix ? C'était le premier passage, et le Duc espérait ne pas avoir commis d'impair.
Il se tourna ensuite vers le serviteur qui l'avait accompagné et qui attendait à quelques pas du Duc, un sac à la main. L'homme tendit le sac ouvert au Duc qui attrapa une plume avant de regarder la nouvelle Baronne en lui tendant la plume.


-Baronne, recevez cette plume de colombe, en signe de Paix après ces temps troublés.

Et voilà, et de une. Le Duc regarda de nouveau Montjoie pour la suite.
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Lunkos
Lunkos venait juste d'arriver en cette bonne ville de Dijon. Juste le temps de retirer ses plaques, d'ajuster une tenue de voyage qui serait certainement qualifiée de peu seyante, Mais qu'importe, le temps manquait.

Il prend rapidement une place, sans un mot.

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Maud
La salle se remplissait et les yeux écarquillés Maud assista à la scène entre Montjoie et le Baron Olivier "Va se prendre une baffe lui, pas possible autrement" . C'était sans compter la retenue extrême de la Roy d'Armes. Bien simple, vous mettriez un iceberg à côté d'elle et c'est l'iceberg qui fondrait.

Toujours avec Donall endormi dans les bras , ce fut le serment échangé entre Antonio et Aryanha qui la laissa bouche ouverte.. qu'elle referma bien vite. On n'était pas à l'abri d'une sale mouche porteuse de miasmes même dans la salle du Trône.

Elle donna un coup de coude à Aimbaud sous le choc et lui murmura:


Vous voyez un peu ce qui vous attend Marquis? Vous vous êtes lavé la bouche ce matin j'espère hein?
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Aryanha
Sur l'ordre protocolaire du duc, Aryanha se releva et reçu le baiser vassalique.
Bien que ce baiser faisait parti d'une promesse, il restait le baiser rituel, l'échange symbolique...Et Aryanha se demanda en riant intérieurement combien de lèvres allait donc goûter le duc ? Le baron Athos et son humeur galante allait être à coup sûr ravi !

Elle reçu également la plume de colombe en signe de Paix mais ne put quitter les lieux sans se pencher vers le Duc et lui souffler :


Votre Grâce...
vous allez user vos lèvres d'ici la fin de journée, à moins d'être foudroyé
par celui de la Veuve Noire.

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Ricordati di osare sempre...
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