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[RP] Allégeances à Antonio Licors – la cérémonie

Aimbaud
Aimbaud leva un sourcil ennuyé vers Maud, puis répondit en surveillant du coin de l'oeil le lardon qui gigotait dans les bras de cette jeune mère :

Oui, et vous ? Vous n'avez pas l'air à votre aise, Maud. Il n'est rien de choquant, vous savez, c'est la coutume.
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Maud
Comment ça si elle se lavait la bouche chaque matin? Plutôt deux fois qu'une d'ailleurs. Et son odorat très fin souffrait de subir l'haleine de certains moins délicats. Et son marmot de gigoter à la voix de Aimbaud. Souvenir sans doute de cette entrevue dans une auberge.
Non mais Aimbaud.. je sais ça hein? Même si moi, je n'ai pas voulu en donner à mes allégeances.. juste que.. vous voyez comme le Duc a appuyé son baiser? Pas comme la soupe de langues de la Duchesse Angélyque hein? Mais bon. Il s'en est fallu de peu.
Et Maud de se demander quand même comment le Duc embrassait..
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Aimbaud
Je n'ai rien remarqué de spécial.

Répondit le marquis à mi-voix, très droit dans ses chausses. Il n'était pas très penché sur les commérages, ces derniers le mettaient mal à son aise. Aussi, il pensait la remarque à propos d'Angélyque très exagérée, pour avoir lui-même reçu un baiser d'allégeance de la part de la Charolais... Il avait trouvé le baiser correct quoi qu'un peu humide, et étouffant en raison du volume de poitrine qui s'était pressé contre lui. Peut-être avait-il été trop troublé pour se souvenir de noter si le baiser était ou non "appuyé".

À cette pensée, il changea de sujet.


Votre fils est bien gras, il flamboie de santé.
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Ingeburge
Et Montjoie en grande professionnelle – ou stakhanoviste, oui, oui, – de cérémonies diverses et variées et notamment celles d'allégeances attrapa le regard du duc au vol. C'était très important, ça, la captation de coup d'œil, ça permettait de se situer quand on avait été distrait et même, quand on avait une grande expérience, ne rien suivre du tout et laisser ses pensées suivre leur cours. Ainsi, souvent, Ingeburge faisait des listes pendant les sauteries auxquelles elle participait et guettait simplement le mouvement du cou et le frémissement de paupières de la personne qui lui servait de référent. L'ennui, dans les prestations de serment dont on devait vérifier la validité, c'était qu'il fallait écouter a minima.

Et elle avait donc soigneusement écouté et avait donc entendu et ce qu'elle avait perçu étant convenable, elle se mit sur ses pieds, prit un document dans une reliure glissée sous la tablette inclinée du pupitre qui fut finalement contourné puis quitté pour aller se planter devant la première anoblie du jour. Là, Ingeburge déclara :

— Ma dame, vous voici désormais baronne de Grancey et de ce fait, nouvellement liée à la Couronne de Bourgogne.

Avant de faire lecture du contreseing en faisant état :
Citation:

    Nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Roi d'Armes de France, et ainsi connue sous le nom de Montjoie,

      Savoir faisons à tous présents et à venir :

      Qu'en vertu des coutumes et lois héraldiques royales relatives aux régences dûment reconnues et d'une durée minimale de six semaines, validons et contresignons la demande de dame Aryanha, régente sortante de Bourgogne, quant à l'octroi à son bénéfice d'un fief de retraite.

      Qu'après recherches héraldiques dûment étayées et validées, confirmons que le fief de Grancey est bien fief mouvant du duché de Bourgogne.

      Et qu'en conséquence de quoi, dame Aryanha se voit octroyer le fief de retraite de Grancey, érigé en baronnie et portera, après prime allégeance en bonne et due forme, « d'azur, au lion d'or courant, armé et lampassé de gueules », soit après dessin :




      En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons signé de notre main et fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée le 26ième jour de mars de l'an de grâce MCDLXI.





Sa première sortie du jour achevée, elle inclina légèrement la tête à l'adresse de la nouvelle baronne puis regagna sa place où elle déclara :
— Que se présente dame Maud Saint-Anthelme, afin que de prêter prime allégeance pour Sennecey, terres lui étant octroyées à l'issue de son mandat de duchesse de Bourgogne.
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Maud
Elle avait plissé les yeux à la répartie de Aimbaud. Rien de spécial.. rien de spécial.. Non mais quel hypocrite celui-là alors. Elle était sûr que jeunot comme il était, il avait du en profiter des atouts de Angélyque.. Et il arriva à noyer le poisson ( ah ah excusez)en lui parlant de la huitième merveille du monde.. SON fils... Gras? Il avait bien dit Gras?

Mais c'est pas un cochon hein Marquis.

Fin bon.. comme tous les fils qui descendaient d'hommes aussi. Même si c'était pour cinq petites minutes. Son fils descendait bien d'un cochon. Et voilà que la douce voix de Montjoie les rappela à l'ordre de la cérémonie. Douce.. Disons, la voix mesurée, posée, officielle, que-non-je-ne-montre-aucune-émotion de la Duchesse d'Auxerre. pas possible, elle devait avoir comme une manette qui maintenait la soupape émotionnelle à niveau constant. C'était son tour.. Et ni une ni deux, elle tendit Donall à Aimbaud:

Eh bien mon cher! Prenez bien soin de mon fils.; il faut que j'aille goûter à ses allégeances. C'est son heure à mon Donall....

Elle allait pas lui dire laquelle.. Et puis son fils était imprévisible. Lissant sa robe machinalement, elle s'avança vers Antonio.

Et là comme d'habitude, ça l'agaçait Maud.; Parce que fallait bien s'incliner. Mais elel n'allait pas non plus faire allégeance au sol. Elle se rappela alors ses allégeances à la Régente du Royaume.. Main sur le coeur, elle s'inclina en baissant la tête.. La relevant ensuite et droit dans les yeux du Duc avec un sourire

Votre Grâce, elle avait bien envie de l'appeler Tonio.. mais c'était pas l'endroit.. Je peux vous assurer de ma loyauté à la Couronne de Bourgogne que vous représentez ce jour.

Je vous prête serment de fidélité, un mot si galvaudé malheureusement.. Bref soupir.. et d'aide en toutes circonstances., de remplir mon devoir de service armé et de conseil pour ma prime allégeance des terres de Sennecey.

Et là..Après Della qui lui avait donné le seul et unique baiser vassalique, Maud se concentra pour celui du Duc.

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Aimbaud
M...! Maud !...

Le Marquis de Nemours fit les gros yeux en recevant le vivant paquet dans les mains, qu'il voulut rendre aussitôt à sa propriétaire, en exécutant un pas en avant, les bras légèrement tendus vers la mère fuyarde ! Cette femme libérée (tu sais c'est pas si facile), qui abandonnait ses responsabilités nourricières, pour privilégier sa carrière... Il fit donc un pas, révolté qu'on lui abandonne ce fragile chargement dont il ne savait que faire ! Mais ce pas le fit sortir du rang des nobles, et il craignit de voir s'abattre sur lui les regards de ses pairs, et de déranger la belle ordonnance de la cérémonie, en courant après cette mère indigne que l'on allait doter de terres...

Il ramena l'enfant contre lui et tâcha d'attendre. Incommodé, il tenta de ne pas se laisser déconcentrer par les mouvements de pieds dudit Donall, qui, éveillé par le changement de porteur, se plaisait à faire tomber sa couverture, et à tirer les mains de ses bandes pour les sucer de façon bien laide et malpolie. Il ne fallut pas une minute — Aimbaud l'avait parié — pour que la larve joufflue s'empare du cordon de son mantel, tressé d'or et de velours, pour le tirer à lui, d'abord curieusement, puis avec un acharnement inconcevable, jusqu'à ce que le col si propre du jeune Josselinière s'en retrouve tout déformé et laisse paraître la chemise.


Rrrrha !

Fit-il en écartant le désordonnateur, le tirant hors de lui, à bout de bras. Mais le mouvement ne fit qu'amplifier le resserrement du cordon autour de son cou. Il fallut cesser, sous peine de s'étouffer. Comment le faire lâcher ? Peut-être qu'en secouant l'enfant ?... Le truand enfournait déjà le bout du lacet dans son bec, pour le tremper de bave... Help !
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Antonio
Alors que le Duc tendait la plume à sa vassale, cette dernière se pencha vers lui pour lui murmurer quelques mots doux. Ah, cela il s'attendait à en recevoir, des mots doux de la part de certaines personnes, et des mots piquants de la part d'autres. Quoi qu'il en était, le Duc ne put retenir un petit sourire en coin aux dires de la Baronne. Ce sourire serait sa seule réponse, il ne pouvait laisser pencher la Veuve Noire trop longtemps sur lui sous peine d'être rappelé à l'ordre par Montjoie ou alors de faire parler ses autres vassaux qui attendaient. C'est pourquoi il la regarda quelques seconde avec ce sourire en coin, avant de regarder de nouveau montjoie qui semblait comme toujours, opérationnelle et prête à lancer la suite.
Mais avant cela elle lut à la Baronne son contreseing concernant son nouveau fief. Le Duc écouta la lecture avec une attention un peu relâchée cette lecture.
Aryanha regagnait sa place, que Montjoie appela aussitôt la personne suivante. Le rythme pour le moment était soutenu, ce qui devait ravir Montjoie, ses vassaux, et cela le ravissait lui également, donc tout le monde.

C'était donc Maud la suivante qui s'avançait après s'être débarrassé de son fils, et qui se présentait devant lui. Le Duc la regarda le saluer protocolairement, et l'écouta d'un regard attentif.
Un serment un peu personnalisé auquel il répondit d'une voix claire et forte.


- Vicomtesse Maud, Nous, Antonio Licors, Duc de Bourgogne, entendons votre allégeance à la couronne bourguignonne que nous portons fièrement sur notre tête. Nous vous promettons en retour subsistance, justice et protection pour votre nouveau fief de Sen...
Et là, gros trou de mémoire pour le Duc dont la concentration était pour autant à son optimum. Sans paniquer, il regarda tour à tour Montjoie, puis sa vassale, histoire de leur faire comprendre son oubli. Et finalement, en regardant les yeux de la Vicomtesse, le nom de son nouveau fief lui revint. Il ne lui restait plus qu'à trouver une excuse...
Pardonnez moi, c'est le baiser de la Veuve Noire à n'en point douter qui m'a fait hésiter sur le nom de votre nouveau fief. Je reprends.
Nous vous promettons en retour subsistance, justice et protection pour votre nouveau fief de Sennecey.


Puis le Duc dont les lèvres avaient été hydratées avant la cérémonie il fallait le préciser, indiqua à sa vassale de s'approcher.

-Approchez chère vassale, scellons notre lien de vassalité.

Et hop, pas de jaloux, doux un baiser. Ce qui était bien, c'est qu'à la fin de la cérémonie, le Duc pourrait juger laquelle de ses vassales avait les lèvres les plus douces. Oui, cela l'intéressait beaucoup depuis qu'il était veuf. Même Montjoie - enfin la Duchesse d'Auxerre - y passerait, et cela, ce serait un grand moment. Si le Duc s'était rendu compte de la souffrance du Roy d'Armes lors du baise main du Baron, il avait hâte de voir sa réaction au moment du baiser.
Bref, c'était pour plus tard. Aussi, c'est sans regarder Montjoie à présent qu'il enchainait. Il prit une nouvelle plume.


-Vicomtesse, recevez cette plume de colombe en signe de paix que je souhaite de tout coeur durer en Bourgogne.

Puis il lui sourit, regarda le Marquis un peu plus loin qui semblait être en galère avec le gosse. Aussi, le Duc se tourna vers Montjoie, histoire qu'elle lise le contreseing et libère le pauvre Marquis.

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Ingeburge
L'affaire fut rondement menée, au grand dam d'un marquis de Nemours qui se retrouva lesté d'un colis morveux et baveux. Le duc aussi semblait avoir été pris au dépourvu, voilà qu'il se mettait à hésiter et à lui jeter un regard. Rah, allait-ce être à elle plus tôt que prévu? D'une main réticente, elle empoigna un pan de sa houppelande, prête à se lever elle qui venait à de peine de s'asseoir mais finalement, elle replia les jambes, lâcha le morceau de coûteux velours, fausse alerte.

Et elle le reprit finalement et promptement car toute minute dans une cérémonie aussi longue comptait dès lors qu'elle pouvait ne pas être gâchée inutilement et puis Ingeburge qui observait Aimbaud tout en écoutant la prestation de serment – classe hein la gestion optimisée des sens! – ainsi donc, Ingeburge un œil d'un côté et l'oreille de l'autre, ce qui ne lui faisait pour autant pas une gueule de Travers, Ingeburge donc décida de voler au secours de l'infortuné Josselinière en ne lambinant pas et en se mettant presto sur ses pieds afin d'aller délivrer la bonne nouvelle.


— Dame Maud, vous voici désormais vicomtesse de Sennecey, et ainsi personnellement liée à la Couronne de Bourgogne, ainsi qu'en témoigne le présent contreseing :
Citation:

    Nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Roi d'Armes de France, et ainsi connue sous le nom de Montjoie,

      Savoir faisons à tous présents et à venir :

      Qu'en vertu des coutumes et lois héraldiques royales, validons et contresignons la demande de dame Maud Saint-Anthelme, duchesse sortante de Bourgogne, quant à l'octroi à son bénéfice d'un fief de retraite.

      Qu'après recherches héraldiques dûment étayées et validées, confirmons que le fief de Sennecey est bien fief mouvant du duché de Bourgogne.

      Et qu'en conséquence de quoi, dame/messire Maud Saint-Anthelme se voit octroyer le fief de retraite de Sennecey, érigé en vicomté et portera, après prime allégeance en bonne et due forme, « de gueules, aux trois fasces ondées d'or, au lion du même, couronné, allumé, denté, lampassé, armé & vilené de sinople, brochant sur le tout », soit après dessin :




      En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons signé de notre main et fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée le vingt-sixième jour de mars de l'an de grâce MCDLXI.





Amen. La messe dite, la Danoise libéra la Saint-Anthelme qui à son tour, il fallait l'espérer pour la sanité d'esprit du duc de Corbigny, irait délivrer ledit duc.

Et, sans perdre de temps, tout en s'asseyant, Ingeburge indiqua :

— Que s'avance ensuite Monseigneur Niall de Rivien, afin que de prêter prime allégeance suite à l'élévation de son fief de Montréal en vicomté du fait de la réalisation d'un second mandat plein de duc de Bourgogne.

Une question traversa alors l'esprit d'Ingeburge : Niall allait-il à son tour sortir un enfant de nulle part et le confier à Aimbaud? De nulle part car Ingeburge ignorait que les toujours vicomtes de Montréal avaient eu un enfant et de nulle part car si Maud était bel et bien entrée dans la salle du trône avec un enfançon, le fait est qu'Ingeburge n'y avait guère prêté attention. En même temps, les enfants, hormis chouiner, grailler, glouglouter, dégobiller et se dégueulasser, ce n'était pas très intéressant, comme les hommes du reste qui, pour d'autres causes, ne faisaient que chouiner, grailler, glouglouter, dégobiller et se dégueulasser.
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Sancte
Et le Dauphin arrive pour assister aux allégeances du Duché de Bourgogne, en fidèle ouvrier de la onzième heure, quoiqu'on en est encore visiblement qu'aux primes allégeances. Ah la Bourgogne ...Cette vaste et illustre province où souffle alternativement aussi bien le chaud que le froid. Après les flammes des bûchers menés par Armoria, le gel de la noblesse Bourguignonne devant les ingérences de la papauté. Après les braises de la guerre civile instrumentalisée par l'étranger, la fine glace d'une paix fragile. Pourtant, et n'en déplaise aux Cardinaux, les attentats perpétrés par Rome contre la Bourgogne ne seront pas passés à la postérité. À leur décharge, il en fut pourtant moins une pour que Dijon, affaiblie, isolée, et démoralisée, ne finisse par tomber entre leurs mains grasses et boudinées par une adipeuse ambition. Une guerre menée contre la France, une guerre de conquête du spirituel sur l'autorité séculière, une guerre menée contrairement à tous les principes d'humanité émanant du dogme Aristotélicien, au demeurant. Concordats inclus.

C'est derrière le siège de son frère qu'il fait son apparition, non loin de Jehan. Il prend la peine de graillonner afin de signaler sa présence et une fois remarqué, salue Charlemagne d'un hochement de tête entendu, ne jugeant pas utile de signifier par des mots ce qui peut passer au travers d'un simple regard. Il faut dire aussi que depuis quelques jours, Iohannes se sent mal. Sans doute a-t-il ingurgité une saloperie qui lui donne constamment envie de dégueuler. Mais venant de céder aux virulentes revendications de son estomac à l'entrée du palais, il se sent momentanément plus gaillard. Son haleine toutefois exhale un souffle faiblement mauvais, mais mauvais quand même. Contre d'identiques effets pouvant prêter à de fâcheuses conséquences, se cale-t-il quelques feuilles de menthe dans la gueule, avant de s'adresser à voix basse au petit Prince, qui est non seulement son frère, son filleul, et son témoin de mariage, mais également son Suzerain. En pleine mastication mentholée, cherche-t-il accessoirement à brouiller une éventuelle lecture sur ses lèvres fines.


« La France a cela de bon qu'elle nous apprend que la fortune n'est qu'une femme écervelée et capricieuse ; et par dessus tout aveugle : comme elle ne sait pas ce qu'elle fait, elle ne sait qui elle renverse ni qui elle élève. Ainsi Nebisa a pu succéder à votre mère, Eusaias a pu succéder à Vonafred, et après la Comtesse Karyaan, votre frère a pu se voir élever à la dignité de Dauphin de France. En attendant, à vous qui me voulez seigneur de vos terres de Bazoches, je réclame vos lumières. Vous connaissez fort bien toute cette meute pour disposer d'un excellent siège en l'Assemblée Nobiliaire de Bourgogne. Pouvez-vous de chacun d'eux, me dresser sommairement le portrait à l'aune de l'expérience qui est vôtre ? »

Se relevant momentanément, il le laisse répondre. Il graillonne de nouveau. L'envie de dégueuler le reprend. Mais en bon gentilhomme, il se retient,conservant bonne figure sous le vernis protocolaire.
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Niall
Et ça défilait. Il espérait ne pas être appelé en dernier pour éviter de se farcir toute la cérémonie. Il savait à quel point ça pouvait être ennuyeux.
Et pendant qu'il pensait à ça Montjoie le demanda. Parfait ... Enfin presque. Sa Vicomté n'allait pas être élevée en Vicomté mais en Duché. Vicomte il l'était déjà.
Niall n'aimait pas reprendre Montjoie après ça la rendait de mauvaise humeur et tout, m'enfin bon fallait pas non plus qu'on lui redonne le même titre qu'il avait déjà.

Niall se leva donc de l'endroit où il était tout seul et tranquille et s'avança vers Antonio et Ingeburge.


Hem ... Excusez moi Votre Seigneurie mais c'est élévation en Duché et non en Vicomté étant donné que Vicomte je suis déjà.

Puis de se mettre face à Antonio, respectant le protocole tout ça. Il mit un genou en terre puis prononça son serment.

Nous, Niall de Rivien, jurons encore et toujours fidélité, conseil, aide et service armé à la Couronne de Bourgogne ainsi qu'a vous, Antonio Licors qui en êtes le Duc légitime, pour les terres de Montréal que voilà érigées en Duché.
Que le Très Haut me foudroie si je devait faillir à ce serment.


Et voilà Niall d'attendre sagement qu'Antonio et Montjoie fasse leur part.
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Antonio
Et de deux ! La Vicomtesse de Sennecey, c'était fait et en attendant la suite, il se laissait aller pendant quelques secondes à une première étude comparative des lèvres des deux femmes auxquelles il venait de déposer un baiser. Mais pas le temps pour le Duc de trancher, Montjoie appela le Vicomte de Montréal. Aussi, le Duc se dit qu'à la fin de la cérémonie il annoncerait la gagnante, avec du suspense, des tambours, et la fameuse phrase : "Dans la catégorie j'ai les lèvres qui font le plus d'effets au Duc, la gagnante est ...".
Le Duc avait remarqué entre temps l'arrivée du Dauphin de France qui s'était installé non loin de son frère. Il s'était également tourné vers Montjoie qui ne cessait de se lever puis de se rassoir, cela ne pouvait pas lui faire de mal et à la fin de la cérémonie elle aurait à coup sûr, des cuisses en béton.

C'est donc le Vicomte de Montréal - futur Duc de Montréal qui s'avança vers le Duc. Il releva le lapsus commis par Montjoie et le Duc de Bourgogne ne put qu'en sourire. Il se permis même un commentaire à voix mi-basse.

-Excusez là Vicomte, elle a du resté bloquée sur le baiser que j'ai échangé avec la Vicomtesse. Elle doit être pressée de passer à son tour. Mais, allez-y Vicomte, je vous écoute.

Et ce dernier fit son serment en bonne et due forme et le Duc s'adressa à son vassal.

-Vicomte Niall, Nous, Antonio Licors, Duc de Bourgogne, entendons votre allégeance à la couronne bourguignonne que nous portons fièrement sur notre tête. Nous vous promettons en retour subsistance, justice et protection pour votre fief de Montréal, à présent Duché.

Relevez vous mon vassal, et approchez vos l....
Bien sûr qu'il l'avait fait exprès le Duc, histoire de voir la réaction du Vicomte, de Montjoie et du reste de la foule. Si certains n'auraient pas été choqués, d'autres l'auraient été à coup sur.... longs bras.

Et le Duc se leva à son tour, première fois depuis le début de la cérémonie, mais faut dire qu'un baiser assis c'est faisable, une accolade c'est plus difficile. Donc le Duc levé prit le Duc de Montréal dans ses bras et lui tapa énergiquement le dos, en guise d'amitié.
Puis il se rassit, prit une nouvelle plume et la tendit à son vassal.


-La colombe est le symbole de la paix. Puisse cette plume être la garante de la paix en Bourgogne et à Montréal.

Et un nouveau check vers Montjoie pour lui dire : suivant ! ... mais avant le contreseing.
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Maud
Le baiser de la Veuve Noire qui faisait oublier au Duc le nom de son fief. Ah! c'est comme ça.... Et Maud de laisser le Duc faire son office vassalique officiel..
Elle se retint juste de ne pas lui mordre les lèvres.
Au moins, il ne sentait pas le poisson.
Et il avait les lèvres douces. Elle offrit donc le baiser le plus doux dont elle est capable.

Puis s'écarta avec un sourire la plume de colombe à la main.

Vous êtes toute excusée votre Grâce! La Veuve Noire est une amie..

Et comme une mécanique bien huilée, Montjoie lut le contreseing de sa Vicomté. Des terres à elle. Enfin. Sennecey..De ce qu'elle en avait appris. Des terres historiques et riches. Montjoie eut droit à son plus beau sourire. Et elle s'écarta pour rejoindre sa place.

Un spectacle navrant mais si drôle l'attendait. Un Marquis aux prises avec un bébé de deux mois qui gazouillait en tirant sur le cordon du mantel de Nemours. Prenant son fils dans les bras avant qu'il ne soit lâché par Aimbaud..

Mais voyons Donall, ce n'est pas bien de vouloir déjà étrangler un Grand du Royaume... Plus tard peut être.. Mais pas celui-là en tous les cas.

Et à Aimbaud assez taquine: Merci à vous Nemours. Mais réarrangez-vous que diable! On dirait que vous avez affronté une meute de brigands.



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Uruk
    Au vieux prince de débarquer, grisonnant à souhait, une barbe bien garni, un regard presque sobre ... Dans le plus parfait des états pour rendre l'allégeance au moins parfait des Duc. Il entre dans la salle et attend.

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Aryanha
Après avoir sourit des propos de Maud à son Duc, et après avoir attendu que cette dernière regagne sa place, Aryanha la rejoint.
Faut dire que du coup elle se sentait tout émoustillée et avait besoin de connaitre ce que Maud ressentait du fameux...baiser.
Et lui donnant un coup de coude, elle lui souffla à l'oreille :

Ne trouvez vous pas Vicomtesse que les lèvres de notre Duc sont douces et ont un gout de fraize ?
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Ricordati di osare sempre...
Aimbaud
Et Nemours de souffler, en rajustant l'ourlet de velours sous sa glotte, l'oeil dirigé en coin vers la fraîchement nommée Vicomtesse de Sennecey qui reprenait son enfant. Il pesta pour la forme :

Vous êtes drôle. Payez-vous une nourrice, et laissez vos affaires au vestiaire, aux prochaines allégeances...

Là dessus, il essuya la bave sur son pourpoint, à l'aide d'un mouchoir.
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